(19)
(11)EP 0 334 810 A1

(12)DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43)Date de publication:
27.09.1989  Bulletin  1989/39

(21)Numéro de dépôt: 89810205.8

(22)Date de dépôt:  15.03.1989
(51)Int. Cl.4B60B 39/00
(84)Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30)Priorité: 25.03.1988 CH 1136/88

(71)Demandeur: Beka St-Aubin SA
CH-2024 St-Aubin (CH)

(72)Inventeur:
  • L'Inventeur a renoncé à sa désignation.

(74)Mandataire: Fischer, Franz Josef et al
BOVARD SA Ingénieurs-Conseils ACP Optingenstrasse 16
3000 Bern 25
3000 Bern 25 (CH)


(56)Documents cités: : 
  
      


    (54)Dispositif de positionnement et de fixation d'un dispositif de chaîne à neige auxiliaire pour véhicule routier


    (57) Le positionnement et la fixation du dispositif de chaîne à neige auxiliaire, destiné à être agencé sous un véhicule routier, est effectué grâce à des emplacements de suspension, de préférence au nombre de trois (101, 102, 103), qui font corps avec la cage (1), imbriquant les moyens d'entraînement du bras de pivotement/de roulette (3). Chaque emplacement de suspension est constitué d'une lunette pourvue d'un alésage central (14) qui est traversé par un élément fileté de diamètre sensiblement inférieur à celui du diamtre de l'alésage. Les faces supérieure et inférieure de chaque lunette sont arrondies. La disposition triangulaire des lunettes, qui coopèrent avec des moyens de solidarisation au véhicule, permet dans le même temps un positionnement fin et une fixation fiable du dispositif de chaîne à neige.




    Description


    [0001] L'invention a pour objet un dispositif de positionnement et de fixation d'un dispositif de chaîne à neige auxiliaire destiné à être agencé sous un véhicule routier, ce dernier dispositif comprenant une cage abritant des moyens d'entraînement d'un bras de pivotement dont l'une des extrémités est solidaire desdits moyens d'entraînement et l'autre extrémité pourvue d'une roulette comportant des brins de chaîne, ledit bras pouvant occuper une position dégagée et une position en prise lors de laquelle la roulette, s'appuyant contre le flanc intérieur de la roue du véhicule, doit être située dans un plan bien déterminé par rapport à ladite roue.

    [0002] Le positionnement et la fixation des dispositifs à chaîne soulèvent plusieurs problèmes liés les uns aux autres. On peut citer d'abord celui du choix des moyens mis en oeuvre pour garantir une fixation vraiment fiable, compte tenu des sollicitations importantes auxquelles ces moyens sont soumis lorsque le dispositif de chaîne est mis en action. Ensuite, il est souhaité que lesdits moyens facilitent le montage du dispositif. Enfin, se greffe directement sur ces problèmes premiers celui du positionnement du dispositif de chaîne à neige et, corrélativement, celui de l'ajustement de la roulette, la position de celle-ci par rapport au flanc intérieur de la roue contre laquelle elle doit s'appuyer devant satisfaire certaines conditions. En effet, l'approche successive vers la position idéale de la roulette est faite notamment par intervention sur les moyens de positionnement et de fixation du dispositif de chaîne à neige.

    [0003] Dans les dispositifs connus, la fixation est effectuée au moyen, entre autres, de tubes ou/et barres ou/et manchons et coquilles ou/et brides et supports, ceci après de délicates opérations de positionnement de tous ces éléments les uns par rapport aux autres.

    [0004] Aussi, le montage des dispositifs connus dans l'état de la technique est très fastidieux et coûteux, l'approche successive de la position définitive de la cage et de la roulette étant rendue très difficile.

    [0005] De manière générale, sur certains dispositifs connus, l'ajustement final de la roulette par rapport à la roue du véhicule est obtenu par intervention sur des moyens spécifiques, tels que rotules, aménagés dans la zone de liaison du bras de pivotement et de ladite roulette.

    [0006] Cependant, on continue d'observer que ni les moyens de positionnement, ni ceux de fixation connus du dispositif de chaîne à neige, notamment en ce qui concerne la fiabilité, ne donnent satisfaction. En particulier, compte tenu des importantes sollicitations dynamiques, les couples de serrage doivent être très élevés si l'on veut que le dispositif reste bien en place. Mais d'un autre côté, la corrosion aidant, on constatera après peu de temps le grippage des organes entre eux. Ainsi, une intervention ultérieure sur le dispositif, lorsque par exemple un réajustement du positionnement de la roulette s'avère nécessaire, devient vite problématique.

    [0007] La présente invention constitue un perfectionnement des dispositifs développés par la requérante et ayant déjà fait l'objet des demandes prioritaires CH 202/87 et CH 203/87 auxquelles on peut se reporter. Le dispositif de positionnement et de fixation selon l'invention apporte une solution décisive aux difficultés exposées, par le fait qu'il est caractérisé en ce que la cage comporte au moins deux emplacements de suspension présentant chacun une conformation définie, lesquelles conformations coopèrent chacune avec un ou plusieurs organes de blocage et de fixation et permettent, dans le même temps, aussi bien la solidarisation directe ou indirecte du dispositif de chaîne à neige sous le véhicule et son positionnement, que l'ajustement de la roulette dans le plan déterminé.

    [0008] La solution du problème de positionnement du dispositif et d'ajustement de la roulette contre le flanc intérieur de la roue du véhicule dont il faut éviter le patinage, ainsi que celui de sa fixation et de son blocage, est ainsi résolu de manière élégante et véritablement fiable. En outre, les travaux de montage, tout comme ceux des interventions ultérieures éventuelles, sont considérablement facilités. Enfin, les moyens spécifiques coûteux en vue de l'ajustement final de la roulette ne s'avèrent pas nécessaires.

    [0009] Ces avantages se dégageront de la description qui va suivre de deux variantes d'exécution de l'invention, à titre d'exemple, à l'aide des dessins annexés dans lesquels :

    la fig. 1 est un schéma d'ensemble selon une première forme d'exécution de l'invention,

    la fig. 2 est une vue de dessus de la cage selon cette forme d'exécution,

    la fig. 3 est une coupe partielle selon la ligne III-III de la fig. 2, avec les moyens de fixation,

    la fig. 4 est une coupe partielle analogue à celle de la fig. 3,

    la fig. 5 est un schéma d'exécution selon une deuxième forme d'exécution de l'invention,

    la fig. 6 est une vue de dessus de la cage selon cette forme d'exécution.



    [0010] La fig. 1 montre très schématiquement un exemple de montage du dispositif de chaîne à neige dans l'agencement d'ensemble. La cage 1 abrite les organes d'entraînement du bras 3 fixé, à l'une de ses extrémités, à un axe émergeant de la partie 11 de la cage 1 et munie, à l'autre extrémité, d'une roulette 4 pouvant s'appuyer contre le flanc intérieur de la roue 6 du véhicule et pourvue de brins de chaîne 5.

    [0011] Dans l'exemple représenté, la cage comporte trois emplacements de fixation 101, 102 et 103 coopérant avec des organes de fixation, de telle sorte que la cage soit solidaire d'éléments du véhicule sous lequel le dispositif de chaîne à neige est agencé, tel que essieu trompe ou, comme dans l'exemple montré, bride de lame de suspension 8, par l'intermédiaire d'un élément auxiliaire, ici une plaque rigide 7. Dans la plupart des cas, compte tenu de la variété de types de véhicules existants, un élément intermédiaire 7, sans devoir être nécessairement une plaque, devra être prévu, même si la cage 1 telle que conçue n'exclut pas la possibilité d'une fixation directe.

    [0012] La fig. 2 représente une vue de dessus d'une première variante d'exécution de la cage 1 abritant les moyens d'entraînement du bras de roulette/de pivotement 3. On adoptera de préférence la conception du disposi­tif de chaîne à neige développé par la requérante et exposé dans la demande CH 202/87 : Ainsi la cage présente un corps 10, de forme générale allongée, d'axe longitudinal 9; la zone médiane du corps 10 comporte un corps 11, disposé obliquement, l'axe de celui-ci, non repéré, formant avec l'axe longitudinal 9 un angle α respectivement 180° -α. La cage 1 est avantageusement une pièce de fonderie. Une crémaillère peut se déplacer dans le corps 10, sous l'action des moyens d'actionnement - constitués par exemple d'un dispositif de piston hydraulique à simple ou double effet - abrités par une cage 2 située dans le prolongement du corps 10. La crémaillère est en prise avec un pignon abrité dans le corps 11, duquel émerge un axe auquel est fixé le bras de roulette/de pivotement 3. Tous ces moyens ne sont pas représentés sur la figure. Ils ne sont évoqués qu'à titre indicatif, le dispositif de fixation pouvant être adopté sur tous autres dispositifs de chaîne à neige auxiliaire.

    [0013] La cage 1 comporte en trois endroits - à savoir, d'une part, aux deux extrémités 13 et 14 du corps 10, et, d'autre part, dans la zone médiane 12 dudit corps, resp. dans la zone du plan médian de trace 15′ perpendiculaire à l'axe longitudinal 9, à l'opposé du corps 11 - des emplacements de suspension 102, 103, 101, c'est-à-dire de fixation de la cage 1 sous le véhicule. Ainsi, ces emplacements disposés alternativement de part et d'autre de l'axe longitudinal 9 constituent une suspension triangulaire.

    [0014] Les conformations particulières de ces emplacements de suspension - que l'on appellera lunettes 101, 102, 103 - sont décrites également à l'appui des fig. 3 et 4, qui sont des coupes partielles selon la ligne III-III de la fig. 2, représentant la cage 1 dans deux positions distinctes. On n'a cependant pas représenté, sur les fig. 3 et 4, le corps 11 de la cage 1. Les lunettes 101, 102, 103 sont reliées au corps 10 par des nervures non référencées; l'ensemble 10, 11, 101, 102, 103 peut être mécano-soudé, mais on préférera, comme déjà indiqué, une pièce de moulage. Chaque lunette 101, 102, 103 est constituée d'un tronc cylindrique d'axe respectif 101′, 102′, 103′ et présente un alésage central 104. Ces axes sont tous orthogonaux à l'axe longitudinal 9 et, de préférence, parallèles entre eux; de même, dans l'exemple, chaque lunette présente une forme générale identique à celle des deux autres. Une particularité fondamentale réside dans la conformation arrondie des faces inférieures et supérieures 105, 105′ (lunette 101), 106 et 106′ (lunette 102) et 107, 107′ (lunette 103), dont l'utilité sera aisément comprise plus loin. On voit dans la variante décrite que les faces sont bombées, c'est-à-dire convexes; le rayon de courbure est situé à l'intérieur de la lunette, et choisi au point d'intersection entre le plan médian 15 (fig. 3) et l'axe respectif 101′, 102′, 103′ de la lunette. Bien entendu, on pourrait également opter pour des faces concaves ou même alternativement concaves/convexes. Dans tous les cas cependant, on choisira le même rayon de courbure.

    [0015] Le mode de fixation de la cage 1 va être montré maintenant en nous référant uniquement, pour simplifier, à la lunette 101. L'extrémité d'une tige filetée ou d'une vis 108 traverse l'alésage 104 de la lunette 101 de part en part. Le diamètre de l'alésage 104 est sensiblement supérieur au diamètre de la vis 108. De part et d'autre de la lunette, un écrou 109, une rondelle-frein 111 et un élément intercalaire 110 permettent le blocage de la lunette, et donc de la cage 1, par serrage des écrous 109 sur les deux faces res­pectives de la lunette. Il est clair que la surface 112 de l'élément intercalaire 110, directement adjacente à la face 105 respectivement 105′, doit correspondre à cette face; en d'autres termes, la courbure sera identique.

    [0016] A l'extrémité opposée, la vis 108 traverse un alésage 16 pratiqué dans l'élément auxiliaire, en l'occurrence la plaque 7. La vis 108 est rendue solidaire de la plaque 7 par l'action de la tête de vis 113 s'appuyant sur la face supérieure 17 de la plaque 7 et du contre-écrou 109′. Une rondelle-frein 111′, placée entre la face inférieure 18 de la plaque 7 et l'ecrou 109′, procurera une meilleure garantie du blocage. D'autres moyens analogues de fixation peuvent être mis en oeuvre. La plaque 7 enfin est solidaire d'un ou plusieurs organes du véhicule, ainsi qu'il a déjà été dit plus haut.

    [0017] La cage 1 ainsi conçue permettra, de manière idéale, de positionner le dispositif de chaîne à neige avant son blocage définitif (fig. 4) : dans un premier temps, le dispositif est mis en place de façon approximative, c'est-à-dire que l'on s'assurera que la roulette 4, en position de travail, donc placée contre le flanc intérieur de la roue 6 du véhicule, est située dans un plan se rapprochant du plan idéal prédéterminé.

    [0018] Dans un second temps, on procédera au positionnement fin et par là même, à l'ajustement final de la roulette dans le plan précité. Pour cela, on agira sur les écrous de fixation 109 des lunettes, de manière à modifier l'orientation du plan médian 15 rapport à un plan horizontal (par exemple le plan horizontal 15˝) et, corrélativement, celle du plan de la roulette 4. Lorsque la position idéale est atteinte, on bloquera la cage 1 par serrage, chaque fois des écrous 109 sur les faces respectives supérieures et inférieures des lunettes.

    [0019] On constate en effet que, grâce à la coopération des trois particularités essentielles de construction de la cage 1, à savoir la conformation spécifique des lunettes 101, 102, 103, d'une part, la suspension triangulaire 101′, 102′, 103′ de la cage 1, de seconde part, le dimensionnement de l'alésage 104, quant à son diamètre, par rapport au diamètre de la vis 108, de tierce part, la cage 1, respectivement le plan médian 15, peut être "basculée" d'un angle β, dans tou­tes les directions radiales par rapport à un plan hori­zontal, par exemple 15˝ (fig. 4). Sur la fig. 2, à ti­tre indicatif, on a représenté en trait mixte fin un triangle d'arêtes 31, 32, 33. Ce triangle est situé dans le plan médian 15, ses sommets sont constitués par les intersections de ce plan avec les axes 101′, 102′ et 103′. Le "basculement" de la cage 1, c'est-à-dire le positionnement de celle-ci, peut être obtenu de plu­sieurs manières. On peut par exemple supposer que l'on doive uniquement agir sur la lunette 101, en la faisant monter ou descendre, selon les besoins, à l'aide de l'ensemble vis-écrou 108, 109, et que l'on ne souhaîte pas varier la position des lunettes 102 et 103, Dans ce cas, (bien entendu, les écrous 109 des lunettes 102 et 103 étant juste desserrés), la cage 1, resp. le plan médian 15 matérialisé par le triangle 31, 32, 33, tour­nera autour de l'axe 31, les lunettes 102, 103 remplis­sant le rôle de rotules. De manière analogue, le plan 15 peut basculer autour des axes 32 ou 33. Lorsque, par contre, on agit simultanément sur les trois lunettes, le plan médian 15, c'est-à-dire le triangle 31, 32, 33, va pouvoir pivoter dans toutes les directions autour de l'horizontale. Tous ces plans, quelles que soient leurs orientations, passeront par un point 19, qui est le barycentre du triangle 31, 32, 33 (fig. 2). Par ail­leurs, comme on l'aperçoit sur la figure, ce point peut lui-même se déplacer en hauteur, parallèlement aux axes 101′, 102′, 103′. Selon la construction des emplace­ments de suspension, c'est-à-dire de la disposition des lunettes 101, 102, 103, ce point 19 peut se trouver sur l'axe longitudinal 9, ainsi qu'on l'a représenté sur la fig. 4. En ce qui concerne les valeurs de β et à titre indicatif, pour un alésage 104 de diamètre 21 mm et une vis 108 de diamètre 16 mm, et pour une hauteur de lunette de 55 mm, le dit angle β pourra varier dans un intervalle de 0° à 5° environ.

    [0020] Le dispositif de chaîne à neige auxiliaire pourvu d'un dispositif de positionnement et de fixation tel que décrit peut être monté sur tous types de véhicule. Pour les véhicules légers, on adoptera bien entendu un bras de pivotement dont la longueur sera inférieure à celle qui est prévue pour bras montés sur véhicules lourds. De même, le diamètre des vis de fixation, ainsi que des rondelles correspondantes (c'est-à-dire des organes analogues à ceux désignés plus haut par 108, 109, 110, 111) seront adaptés. On peut ainsi choisir des vis de diamètre 12 mm par exemple.

    [0021] La présente invention répond de façon optimale à tous les problèmes exposés en introduction. Elle allie véritablement la précision du positionnement du dispositif de chaîne à neige et par là même celle de l'ajustement de la roulette dans le plan idéal, la fiabilité de la fixation, la facilité de montage, la rationalité de la construction.

    [0022] Une deuxième forme d'exécution est représentée dans les fig. 5 et 6. Le prix de revient de cette forme d'exécution est légèrement inférieur à celui de la première forme décrite. Les possibilités d'orientation, reprsentées par l'angle γ sont toutefois réduites.

    [0023] Les éléments déjà rencontrés dans la description de la première forme d'exécution porteront ci-après les mêmes repères.

    [0024] De façon analogue à la fig. 1, la fig. 5 montre schématiquement l'agencement d'ensemble du dispositif de chaîne à neige. Celui-ci se différencie de la première forme d'exécution, en ce sens que la cage d'entraînement 20 qui abrite les moyens d'entraînement du bras de roulette/de pivotement 3, (lesquels moyens sont analogues à ceux évoqués plus haut), ne présente que deux emplacements de suspension, au lieu de trois. La cage 20 est constituée d'un corps 21 de forme générale allongée, d'axe longitudinal 23, et d'un corps 22, disposé obliquement par rapport au corps 21, les axes respectifs des deux corps formant un angle différant légèrement de 90°. La cage 20 est de préférence une pièce moulée. Par ailleurs, la section du corps 21 est avantageusement cylindrique. Les emplacements de fixation 201, 202, à l'endroit desquels le diamètre est légèrement renforcé, sont disposés à chacune des extrémités du corps 21. A chaque emplacement 201, 202 sont montés des moyens de réglage et de fixation, par exemple des brides représentées schématiquement par 203. Ces brides sont pincées sur les emplacements 201 respectivement 202 selon un mode connu, au moyen de vis 204 et d'écrous (ces derniers n'étant pas représentés). De manière analogue à la première exécution, la cage 20 sera, dans la majorité des cas, solidaire d'un élément auxiliaire, par exemple d'une plaque intermédiaire 7 au moyen des mêmes vis 204, la plaque 7 étant à nouveau elle-même fixée à des éléments 8 du véhicule. Il est clair que tous autres moyens de blocage connus peuvent être choisis aux lieux et places des brides 203, 203′ et vis/écrous 204. Le positionnement du dispositif est obtenu, avant serrage, d'une part, par déplacement de la cage 20, le long de l'axe longitudinal 23 dans un sens ou dans l'autre et, d'autre part, par une légère inclinaison γ de l'axe 23, autour de l'horizontale (fig. 5), mais uniquement dans le sens de la longueur de la cage 20. Cette possibilité d'inclinaison peut être améliorée en prévoyant, aux emplacements de fixation, une forme arrondie 205, représentée en trait mixte fin à l'emplacement 201 de la fig. 6. Il est clair que la cage 20 peut également être tournée autour de son axe 23. Dans une variante, on peut maintenir la forme cylindrique des emplacements de fixation 201, 202, et agencer sur ces emplacements des douilles non représentées, l'alésage de ces douilles correspondant au diamètre de l'emplacement 201 respectivement 202, et la forme extérieure reproduisant la forme arrondie similaire à celle repérée par 205.

    [0025] On voit que cette seconde forme d'exécution offre des possibilités d'orientation de la cage d'entraînement moins étendues que celles de la première forme d'exécution. Par contre, l'encombrement de la cage est légèrement réduit, de même que son coût. Selon les cas, on pourra donner la préférence à l'une ou à l'autre variante décrite.


    Revendications

    1. Dispositif de positionnement et de fixation d'un dispositif de chaîne à neige auxiliaire destiné à être agencé sous un véhicule routier, ce dernier dispositif comprenant une cage abritant des moyens d'entraînement d'un bras de pivotement dont l'une des extrémités est solidaire desdits moyens d'entraînement et l'autre extrémité pourvue d'une roulette comportant des brins de chaîne, ledit bras pouvant occuper une position dégagée et une position en prise lors de laquelle la roulette, s'appuyant contre le flanc intérieur de la roue du véhicule, doit être située dans un plan bien déterminé par rapport à ladite roue, caractérisé en ce que la cage comporte au moins deux emplacements de suspension (101, 102, 103) présentant chacun une conformation définie, lesquelles conformations coopèrent chacune avec un ou plusieurs organes de blocage et de fixation (108, 109, 110, 111) et permettent, dans le même temps, aussi bien la solidarisation directe ou indirecte du dispositif de chaîne à neige sous le véhicule et son positionnement, que l'ajustement de la roulette dans le plan déterminé.
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cage (1), présentant une forme générale allongée d'axe longitudinal (9), comporte trois emplacements de suspension (101, 102, 103) disposés alternativement de part et d'autre de l'axe longitudinal (9).
     
    3. Dispositif selon la revendication 2, caracterisé en ce que les trois emplacements présentent chacun la forme d'une lunette pourvue d'un alésage (14), les axes (101′, 102′, 103′) desdits alésages étant orthogonaux à l'axe longitudinal (9) et de préférence parallèles entre eux.
     
    4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'une (101) des deux lunettes est disposée partiellement dans la zone du plan médian (15′) perpendiculaire à l'axe longitudinal (9), d'un côté de celui-ci, les deux autres (102, 103) sont disposées de l'autre côté de l'axe longitudinal, l'une (103) à l'extrémité avant, l'autre (102) à l'extrémité arrière de la cage (1).
     
    5. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 4, caractérisé en ce que les zones supérieures et inférieures (105, 105′; 106, 106′; 107, 107′) des lunettes (101, 102, 103) présentent chacune une conformation arrondie, toutes ces faces étant soit concaves, soit convexes, soit alternativement concaves/convexes.
     
    6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque organe de fixation et de blocage coopérant avec la lunette correspondante est constitué d'un élément fileté (108) fixé, à sa partie supérieure, au véhicule, directement ou par des moyens auxiliaires, et traversant, à sa partie inférieure, l'alésage (104) de la lunette, ainsi que d'éléments de blocage (109, 110, 111) serrés sur la face supérieure respectivement sur la face inférieure de la lunette.
     
    7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le diamètre de l'alésage (14) de chaque lunette est choisi, par rapport au diamètre de l'élément fileté (109), de telle sorte que le plan médian (15) de la cage puisse être basculé d'un angle β, dans toutes les directions radiales par rapport à un plan horizontal.
     
    8. Dispositif selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les éléments de blocage, de part et d'autre de la lunette, sont constitués chaque fois d'un écrou (109), d'une rondelle-frein (111) et d'au moins un élément intercalaire (110), la forme de la surface (112) de l'élément intercalaire adjacente à la face supérieure respectivement inférieure de la lunette présentant une forme correspondante concave ou convexe.
     
    9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la cage (1), respectivement les éléments de fixation et de blocage de la dite cage sont solidaires du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un élément auxiliaire (7).
     
    10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'élément auxiliaire est une plaque rigide (7).
     
    11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cage (20), présentant une forme allongée d'axe longitudinal (23), comporte deux emplacements de suspension (201, 202) disposés aux deux extrémités de la dite cage.
     
    12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les deux emplacements de suspension présentent une forme cylindrique et en ce que la cage (20) est bloquée après positionnement au moyen d'éléments de blocage et de fixation.
     
    13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les éléments de blocage et de fixation sont constitués d'ensembles comportant brides/vis/rondelles-frein/écrous.
     
    14. Dispositif selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que le profil longitudinal des emplacements de suspension (201, 202) est arrondi.
     
    15. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la cage (20), respectivement les éléments de fixation et de blocage de la dite cage, sont solidaires du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un élément auxiliaire (7).
     




    Dessins






















    Rapport de recherche