(19)
(11) EP 0 009 086 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.04.1980  Bulletin  1980/07

(21) Numéro de dépôt: 79102457.3

(22) Date de dépôt:  16.07.1979
(51) Int. Cl.3B41J 13/036, B41J 3/44
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB NL SE

(30) Priorité: 26.09.1978 US 945921
26.09.1978 US 945953
26.09.1978 US 945922

(71) Demandeur: International Business Machines Corporation
Armonk, N.Y. 10504 (US)

(72) Inventeurs:
  • Buchanan, James Cloyd
    Lexington Kentucky 40504 (US)
  • Bisczat, John Joseph
    Lexington Kentucky 40503 (US)
  • Bleau, Charles Dale
    Lexington Kentucky 40502 (US)
  • Lisk, Robert Randall
    Lexington, Kentucky 40503 (US)
  • Mac Cray, William Roy
    Lexington Kentucky 40505 (US)
  • Sizemore, James Louis
    Cynthiana Kentucky 41031 (US)

(74) Mandataire: Siccardi, Louis 
Compagnie IBM France Département de Propriété Intellectuelle
06610 La Gaude
06610 La Gaude (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire électronique


    (57) Introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire électronique, au moyen de signaux engendrés lors de la manoeuvre du dispositif presse-papier et appliqués au dispositif d'interlignage. Le dispositif presse-papier (13) constitué par la tige pivotante (18) et les galets presse-papier (16) peut être amené par l'opérateur dans une position extrême, éloignée de la platine (12), afin que les galets (16) dégagent la trajectoire normale du papier. Dans cette position extrême, un signal est engendré par un détecteur (32). Ce signal provoque l'émission, par les circuits logiques de la machine, de signaux de commande qui sont appliqués au dispositif d'interlignage afin de faire tourner la platine (12). Ces signaux de commande correspondent à un code de distance d'avancement du papier préalablement entré au clavier et mémorisé dans les circuits de mémoire de la machine, ou à défaut, à un code de distance pré-établi.




    Description

    Domaine Technique



    [0001] La présente invention concerne de façon générale l'introduction du papier dans une machine à écrire électronique et, plus particulièrement, un dispositif permettant l'avancement semi-automatique d'une feuille de papier à la position désirée pour l'impression de la première ligne de texte.

    Etat-de la Technique antérieure



    [0002] Divers dispositifs d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire sont connus et utilisés dans l'art antérieur. Cependant, ces mécanismes n'ont présenté qu'un attrait limité, en raison des mécanismes spéciaux compliqués qu'ils requièrent et qui augmentent de façon prohibitive le prix de revient des machines et, aussi, en raison du fait que les opérateurs des machines ainsi équipées doivent apprendre à exécuter une suite d'opérations assez compliquées pour arriver à un résultat pouvant être obtenu manuellement sans grand effort.

    [0003] L'accroissement du coût et de la complexité de ces machines est principalement dû au fait que l'opérateur doit pouvoir indiquer la position désirée de la première ligne d'impression et que la trajectoire de cheminement du papier doit être préparée pour l'introduction de celui-ci, par exemple en dégageant de la platine le dispositif de maintien du papier, afin de ne pas stopper l'avancement du bord avant de la feuille introduite dans la machine (ou de l'ensemble de feuilles avec papiers carbones intercalés).

    [0004] Divers dispositifs de sélection ont été utilisés pour permettre à l'opérateur d'indiquer la position désirée de la première ligne d'impression. On utilise couramment un cadran (tel que ceux décrits dans les brevets des E.U.A. N° 3 960 258 et N° 3 276 562) ou un levier de sélection (tel que celui décrit dans le brevet des E.U.A. N° 2 463 259) pour indiquer la première ligne d'impression désirée et ces dispositifs sont couplés à des butées mécaniques ou à des dispositifs de débrayage destinés à limiter l'avancement du papier.

    [0005] Le passage du bord avant de la feuille de papier en regard de la zone d'impression présente certaines difficultés. Pour assurer la fonction fondamentale de dactylographie, à savoir une impression nette des caractères, la feuille de papier doit être maintenue bien en placé sur la platine, dans la zone d'impression. Mais le dispositif de maintien du papier qui consiste généralement en un ensemble de galets montés sur une tige, ne permet pas, lorsqu'il est en position de fonctionnement, un passage aisé du papier en regard de la zone d'impression. En fait, une condition de bourrage apparaît généralement dans le cas où le dispositif de maintien n'est pas retiré manuellement de la trajectoire de cheminement du papier et ce bourrage peut provoquer un plissement inacceptable de ce dernier.

    [0006] Ce problème de bourrage a été parfois résolu dans l'art antérieur en utilisant un profilé de guidage (tel que celui décrit dans le brevet des E.U.A. N°2 353 407) à la place des galets pour maintenir le papier en position; mais cet agencement n'assure pas un maintien effectif du papier à la ligne d'impression, plus particulièrement dans le cas où un espace libre doit être laissé entre le profilé et la platine pour permettre le passage d'ensembles de feuilles avec papiers carbones intercalés.

    [0007] Une solution plus répandue, consiste à utiliser un mécanisme d'entraînement automatique du dispositif de maintien du papier (des exemples de cette solution sont donnés par les brevets des E.U.A. N° 2 204 243, 2 210 168, 3 292 762, 3 960 258 et 4 031 195). Naturellement, ces mécanismes d'entrainement automatique à fonction limitée augmentent le coût de la machine. De plus, ces mécanismes peuvent être détériorés dans le cas où une pression du bras ou de la main dirigée vers l'arrière s'exerce accidentellement sur la tige de galets pendant que celle-ci est entrainée vers l'avant.

    Exposé de l'invention



    [0008] Selon la présente invention, on détecte la présence du dispositif de maintien du papier d'une machine à écrire électronique (c'est-à-dire de la tige et des galets montés sur celle-ci et appliquant le papier contre la platine dans une position adjacente à la zone d'impression) hors de la trajectoire de cheminement du papier, pour déclencher une unité de commande afin d'accéder à la représentation d'une distance codée mémorisée et de commander un avancement correspondant du papier. Il en résulte que les problèmes d'introduction du papier, causés par l'encombrement de la trajectoire d'alimentation de celui-ci, sont éliminés, sans avoir à installer de dispositifs automatiques et complexes de déplacement des galets ou à utiliser des agencements de maintien spéciaux. Afin d'améliorer la réponse tactile renvoyée à l'opérateur de la machine à écrire, on détecte, de préférence, une position de retrait extrême du dispositif de maintien du papier, position vers laquelle ce dispositif ne peut être déplacé par l'opérateur qu'en surpassant une force de rappel exercée par exemple par un ressort.

    [0009] De plus, en conditionnant la logique de commande de la machine à écrire afin qu'elle réagisse aux signaux issus du clavier, normalement associés aux commandes de la machine, comme indiquant la distance requise jusqu'à la première ligne d'impression désirée, on permet au clavier de faire fonction d'interface pour l'entrée par l'opérateur d'informations concernant l'introduction du papier.

    [0010] Le signal issu du clavier est converti en une représentation codée d'une distance correspondante qui est emmagasinée dans une position de mémoire particulière des circuits de mémoire de la machine. De ce fait, aucun cadran ou levier de sélection spécial n'est nécessaire pour établir la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée. Plus particulièrement, une touche telle que la touche classique "CODE" des machines à écire électroniques peut être utilisée de préférence pour conditionner la logique de commande de la machine à écrire pour le comptage d'impulsions d'avancement (par exemple, les impulsions générées en réponse aux enfoncements d'une touche "INTERLIGNE") et ce compte est alors utilisé pour établir la représentation codée de la distance jusqu'à la première ligne d'impression désirée qui est emmagasinée dans une position de mémoire prévue pour recevoir une telle information. La logique de la machine commande alors un mécanisme d'interlignage qui fait avancer le papier de ladite distance. Ce mécanisme d'interlignage assure l'avancement du papier par incréments au moyen d'un ensemble cliquet/roue à rochet solidaire de la platine. Deux cames à profils différents assurent, par l'intermédiaire d'un suiveur de came, des points d'engagement différents du cliquet dans la roue à rochet et, de ce fait, des avancements différents du papier. La position de l'une des cames:; peut être réglée par l'opérateur pour modifier la longueur de son profil qui est parcourue par le suiveur et, en conséquence, la distance dont le papier est avancé. Cette came peut être écartée du suiveur au moyen d'un mécanisme commandé par un signal électrique et le suiveur passe alors sous contrôle de l'autre came qui assure un avancement du papier sur une distance plus grande. Dès que le signal cesse, la première came reprend automatiquement le contrôle du suiveur.

    [0011] Un avantage particulier de la présente invention résulte du fait que les éléments de commande que l'opérateur doit actionner pour l'introduction du papier, c'est-à-dire le dispositif de maintien du papier et la touche "INTERLIGNE", sont associés naturellement à la manipulation du papier, ce qui facilite l'éducation de l'opérateur.

    [0012] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de l'exposé qui suit, fait en référence aux dessins annexés à ce texte, qui représentent un mode de réalisation préféré de celle-ci.

    Description des Figures des dessins



    [0013] 

    La Figure 1 est une vue en perspective d'une machine à écrire appropriée pour être utilisée selon les enseignements de la présente invention.

    La Figure 2 est une représentation schématique de la circulation des signaux entre les éléments constitutifs du dispositif selon l'invention.

    La Figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif de maintien du papier ainsi que du détecteur associé réalisés selon les enseignements de la présente invention, cette vue étant prise selon la ligne3-3 de la Figure 1.

    La Figure 4 est une vue en perspective éclatée d'un mécanisme d'avancement permettant un interlignage spécial du papier pour son introduction à une cadence de trois lignes à la fois sans perdre le réglage normal d'interlignage sélectionné par l'opérateur pour un fonctionnement normal.

    La Figure 5 est une vue de côté détaillée du cliquet et de la roue à rochet du mécanisme représenté sur la Figure 4.

    La Figure 6 est une vue de côté détaillée représentant certains éléments du mécanisme de la Figure 4.

    La Figure 7 est une vue d'extrémité du mécanisme de la Figure 4 montrant plus particulièrement les cames de celui-ci.

    La Figure 8 est une représentation schématique d'un agencement d'entrée des signaux codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée.

    La Figure 9 est un organigramme représentant les diverses étapes du processus de fonctionnement de l'agencement représenté sur la Figure 8.

    La Figure 10 est une représentation schématique d'un agencement préféré pour l'entrée des signaux codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée.

    La Figure 11 est un organigramme représentant les étapes du processus de fonctionnement du mode de réalisation préféré de la présente invention.


    Description de l'invention



    [0014] En se reportant à la Figure 1, on voit qu'une machine à écrire 10 appropriée pour être utilisée selon la présente invention, comporte une platine 12 et un dispositif de maintien du papier 13 formé d'une tige 14 sur laquelle est monté un ensemble de galets 16, ladite tige étant couplée à un levier de commande 18. Les signaux représentatifs des caractères à imprimer par la machine ainsi que les fonctions devant être exécutées par cette dernière sont engendrés au moyen d'un clavier 20 composé de diverses touches comprenant un ensemble de touches numériques 22, une touche de code 24, une touche d'interlignage 26, ainsi que des touches de caractères, non référencées.

    [0015] La circulation de ces divers signaux dans les éléments constitutifs de la machine à écrire (voir la Fig. 2) est en général déclenchée par l'opérateur qui, comme cela est figuré en tirets sur la Figure 2, agit sur le clavier 20 pour générer des signaux codés qui sont délivrés à une mémoire intermédiaire de clavier 28 d'un dispositif d'interface 30.

    [0016] La manipulation du dispositif de maintien de papier 13 par l'intermédiaire du levier 18, telle que décrite en détail ci-dessous, provoque la génération de signaux par un détecteur 32, signaux qui sont délivrés à l'interface 30. A l'interface 30, les signaux sont mis en mémoire intermédiaire pour être transmis par un ensemble de lignes de données 34 à un processeur 36, cette transmission se faisant en réponse à des adresses transmises sur un conducteur d'adresses 38 en association avec un-signal d'échantillonnage transmis sur un conducteur 40, d'une manière bien connue de l'homme de l'art. Bien que le décodage et la mémorisation intermédiaire soient centralisés dans l'interface 30 comme indiqué ici (un tel interface peut, par exemple, être utilisé avec un processeur dont la structure de conducteurs serait similaire à celle décrite dans le brevet des E.Ù.A. ? 4 057 846), on notera que des dipositifs d'interface individuels pourraient être utilisés au dispositif d'entrée et de sortie, tel que le clavier 20, comme décrit dans le brevet des E.U.A. N° 4 087 852. Le processeur 36 est conçu pour assurer diverses fonctions logiques fondamentales et une mémoire permanente 42 contient la séquence des opérations de base à exécuter par le processeur, sous la forme de structures physiques d'une manière connue de l'homme de l'art. Au cours de l'exécution de telles séquences ou processus, l'emmagasinage de signaux codés accessibles est parfois requis, ce qui peut être assuré par une mémoire de lecture et d'écriture 44.

    [0017] Les signaux sont envoyés du processeur 36 par les lignes de données 34 au dispositif d'interface 30, pour commander divers dispositifs de sortie (à nouveau sélectionnés par des adresses correspondantes transmises sur le conducteur d'adresses 38) par exemple le dispositif de sélection des caractères (non représenté) et un dispositif d'interlignage 50 qui est couplé mécaniquement à la platine 12 pour entrainer cette dernière en rotation. Plus particulièrement, des adresses sont attribuées à un signal de commande "INTERLIGNAGE" et un signal de commande "TRIPLE", lesquels signaux sont délivrés respectivement par des lignes 52 et 54 au dispositif d'interlignage 50 par l'intermédiaire de l'interface 30 (qui décode les adresses pour sélectionner le canal de sortie correspondant) afin de provoquer une opération d'interlignage et le passage aux incréments de triple espacement, respectivement, comme cela sera décrit en détail ci-dessous.

    [0018] On se référera maintenant à la Figure 3 qui représente un dispositif de maintien du papier 13 selon la présente invention et qui est associé à un détecteur 32 comportant un aimant 62 et un commutateur à lames 64, fixé au châssis de la machine à écrire (non représenté). L'aimant 62 est fixé à l'un des bras d'une équerre 66 qui pivote autour d'un axe 68 et comporte une patte 70 destinée à venir en contact avec un téton 73 qui limite le déplacement de l'équerre. Le mouvement est transmis à l'équerre 66 par le contact du levier presse-papier 18 avec une languette 74 portée par l'autre bras de l'équerre. Le levier 18 pivote également autour de l'axe 68 et peut prendre trois positions, à savoir, une position de maintien du papier représentée en traits mixtes, une position de retrait stable représentée en traits pleins et une position de retrait extrême instable représentée en tirets. Dans cette position de retrait extrême que l'on appellera ci-après "position de détection", l'équerre 66 est entraînée en rotation, à l'encontre de la force exercée par un ressort de rappel 76, afin de provoquer la fermeture du commutateur à lames 64 par l'intermédiaire de l'aimant 62 et c'est la force appliquée par ce ressort qui provoque l'instabilité de cette position. En position de retrait stable, le levier 18 est maintenu en place par un ressort articulé classique 78 monté entre une languette 80 solidaire du levier 18 et un téton fixe 82. En position de maintien du papier, le levier 18 est sollicité par le ressort 78 pour appliquer les galets 16 montés sur la tige porte galets 14 (voir la Figure 1) contre la platine 12 qui, en association avec l'ensemble des galets 72, définit le chemin d'alimentation du papier.

    [0019] On se réferera maintenant aux Figures 4 et 5 qui représentent le mécanisme d'interlignage 50 selon l'invention. Ce mécanisme comporte un premier élément de came 102 présentant un profil de guidage 103 utilisé lors des opérations d'interlignage normal et un deuxième élément de came 104 présentant un profil de guidage 105 assurant l'avancement du papier à grande vitesse lors de son introduction dans la machine. Un doigt 110 est utilisé comme suiveur de came et est fixé à un cliquet 112 pour déterminer le point où ce cliquet 112 sollicitera une roue à rochet 114 raccordée à la platine 12 (plus longue est la sollicitation, plus grand sera l'incrément d'avancement).

    [0020] Le mouvement d'entraînement du cliquet 112 est transmis- depuis un arbre moteur (non représenté), par l'intermédiaire d'un embrayage de cycle 116, vers un embrayage d'interlignage 118, puis par une tige de liaison 120 à un porte-cliquet 122 pivotant autour d'un axe 123 et rappelé par un ressort 121 pour tirer sur la tige de liaison 120. Le porte-cliquet 122 est relié au cliquet 112 par un téton 124 et un ressort 126, monté entre des goujons 128 et 129, respectivement solidaires du porte-cliquet et du cliquet, rappelle le cliquet vers les profils 103 et 105 des éléments de came 102 et 104 respectivement. Le cliquet 112 est animé à chaque cycle moteur d'un mouvement (la position avancée du cliquet est représentée en tirets sur la Figure 5) et la longueur sur laquelle le profil 103 est parcouru par le doigt 110 peut être réglée manuellement par l'opérateur au moyen d'un levier de sélection 130 qui pivote autour d'un axe fixe 131. L'élément de came 102 est relié au levier de sélection 130 par un axe 132 et le mouvement de l'élément de came 102 est limité par un doigt 134 qui passe dans une boutonnière 138 de l'élément de came. Sur la Figure 6 on a représenté des positions différentes du levier de sélection d'interlignage 130 et de l'élément de came 102. Des positions d'interlignage particulières peuvent être déterminées par une barre crantée 140 (voir la Figure 4) montée pivotante sur l'axe 123 et rappelée par un ressort pour coopérer, par l'intermédiaire de l'une des encochés 142 ménagées dans son arête inférieure, avec un téton 144 monté sur un bras 146 du levier de sélection 130. En position normale ou de fonctionnement de l'élément de came 102, le profil 103 est plus en avant que le profil 105 (c'est-à-dire plus vers la droite sur les dessins) ou aligné avec celui-ci et détermine donc le point d'engagement du cliquet 112 dans la roue à rochet 114. Le passage du suiveur 110, de l'élément de came 102 à . l'élément de came 104, est assuré par un électro-aimant 150 comportant une armature mobile 152 présentant un bras coudé 154 qui, en position active, vient en contact avec l'élément de came 102 et le décale latéralement (vers la gauche sur les Figures 4 et 7). L'électro-aimant 150 est excité par un signal dénommé TRPL et, en l'absence d'un niveau de signal haut provoquant le décalage du bras 154, un ressort 170, monté sur le doigt 134, applique une force qui maintient l'élément de came 102 en position normale de contrôle du suiveur 110. Chaque fois que le signal TRPL excite l'électro-aimant 150, le suiveur 110 passe sous contrôle du profil de guidage 105 qui est moins proéminent que le profil de guidage 103 (voir la Figure 7) ce qui permet au cliquet 112 d'être en contact avec la roue à rochet 114 sur une partie relativement longue de sa course et assure l'exécution d'un interlignage triple. Le point d'engagement du cliquet lors de cette opération à incréments d'interlignage triple est naturellement le même que celui obtenu avec le profil de guidage 103 dans le cas où l'opérateur sélectionne un incrément d'interlignage triple à l'aide du levier 130.

    [0021] On se réferera maintenant à la Figure 8 qui représente, pour un mode de réalisation de l'invention, la circulation des signaux pour l'entrée d'un signal codé représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée. L'entrée d'un tel signal codé est initiée lors de l'enfoncement par l'opérateur de la touche de code 24 (ou de de cette touche de code en association avec.une autre touche "X") qui génère un signal dénommé CODX qui déclenche l'exécution d'un processus par la logique du processeur pour le comptage des impulsions dénommées INT générées lors de l'enfoncement par l'opérateur de la touche d'interlignage 26 jusqu'à l'enfoncement suivant de la touche de code 24, moment auquel le compte total est emmagasiné dans un registre 44' de la mémoire 44.

    [0022] La séquence des opérations logiques exécutées par le processeur 36 pour assurer cet emmagasinage est définie par les instructions fournies par la mémoire permanente 42 et sera décrite ci-après en référence à la Figure 9 sous la forme d'un organigramme pouvant être directement converti en structure de mémoire permanente pour coopérer avec un type choisi de processeur 36.

    [0023] En se reportant à la Figure 9, on voit que la séquence logique des opérations démarre à l'étape 300, en un point d'entrée à partir d'une boucle de service général (non représentée) pour signaux d'entrée. Par exemple, la logique de la boucle recherche et introduit tous les signaux d'entrée possibles issus du clavier ou de toute autre source de signaux, selon une séquence définie ou avec une priorité prédéfinie sur une base d'interruption. A l'étape 302 un test est effectué pour déterminer si le signal issu du détecteur 32 est au niveau haut. Ce signal est désigné ci-après par PBS. Si le test indique que le signal PBS est au niveau haut, c'est-à-dire à l'état logique "1", le contenu du registre 44' dans la mémoire 44 est également emmagasiné, au cours d'une étape 304, dans le registre de travail 36' du processeur 36 (voir également la Figure 8). Afin de préparer une opération de triple interlignage (voir également la Figure 4) les signaux INT et TRPL respectivement appliqués à l'embrayage d'interlignage 118 et à l'électro-aimant 150 du dispositif d'interlignage 50 sont passés à l'état logique "1" au cours d'une étape 306. Le triple interlignage selon la valeur emmagasinée dans le registre 36' est effectué au moyen d'une boucle. logique comportant les étapes 308, 310 et 312. Au cours de l'étape 308 une impulsion de commande de cycle dénommée CC est appliquée à l'embrayage de cycle 116. Au cours de l'étape 310 le registre 36' est décrémenté à chaque cycle dudit embrayage, et au cours de l'étape 312 on détermine si le contenu du registre 36' est égal à zéro; si tel n'est pas le cas, une nouvelle impulsion CC est appliquée à l'embrayage 116. Lorsque le contenu du registre 36' a atteint la valeur zéro, c'est à dire lorsque l'opération d'interlignage jusqu'à la position désirée de la première ligne d'impression est achevée, les signaux de sortie INT et TRPL sont passés à l'état logique "0" au cours d'une étape 314 et le déroulement de la séquence s'achève à l'étape 316 par le retour à la boucle de service général indiquée plus haut.

    [0024] Si le test exécuté au cours de l'étape 302 ne révèle pas la présence du signal PBS au niveau haut, le déroulement de la séquence logique se poursuit par l'accès à la mémoire intermédiaire de clavier 28 au cours de l'étape 320. Puis, au cours de l'étape 322 la logique détermine si un code CODX a été reçu et si tel n'est pas le cas, d'autres requêtes issues du clavier et présentes dans la mémoire intermédiaire de clavier 28 sont satisfaites au cours de l'étape 324 et la séquence revient à la boucle de service général au cours de l'étape 326.

    [0025] Si au cours de l'étape 322 la logique détermine qu'un signal CODX a été reçu, le contenu du registre 36' est mis à zéro,' au cours de l'étape 328, pour une opération de comptage. Au cours de l'étape 330 la logique détermine si une opération d'interlignage a été requise au moyen de la touche 26. Si tel est le cas, la sortie INT du processeur est passée à l'état logique"'1" au cours. de l'étape 331. Les cycles d'impression nécessaires sont alors déclenchés par l'application d'impulsions CC à l'embrayage de cycle 116 au cours de l'étape 332. Si des cycles d'impression multiples sont nécessaires pour effectuer une opération d'interlignage, un repère à cet effet peut être mis dans le registre pour tenir compte de cette nécessité. Une fois que les cycles d'impression sont achevés, ce qui peut par exemple être indiqué par l'écoulement d'un intervalle de temps ou par la réception d'un signal de réaction, le registre 36' est incrémenté et le signal INT est passé à l'état logique "0" au cours de l'étape 333. Ensuite, la logique passe à l'étape 334 au cours de laquelle elle accède à la mémoire intermédiaire de clavier. Si le test effectué au cours de l'étape 330 révèle qu'aucun signal codé d'interlignage n'a été reconnu, la logique recherche au cours de l'étape 338 le signal CODX qui est de préférence utilisé pour indiquer la fin d'une opération d'entrée. Si le signal CODX est reconnu, le contenu total du registre 36' est emmagasiné au cours de l'étape 340 dans la position 44' de la mémoire 44 et l'on revient ensuite à la boucle de service général pour signaux d'entrée au cours de l'étape 342. Si le test effectué au cours de l'étape 338 est négatif, on recherche un nouveau signal codé dans la mémoire intermédiaire de clavier en revenant sur l'étape 334.

    [0026] En se reportant maintenant à la Figure 10, on voit qu'un agencement de traitement de signaux préféré permettant l'introduction par l'opérateur d'un signal codé représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression, utilise le signal PBS issu du détecteur 32 pour déclencher le conditionnement du processeur 36 pour la réception de l'information de distance issue du clavier 20 (voir Figure 1). Cette information de distance, se présentant de préférence sous la forme de signaux codés issus des touches numériques du clavier, est décodée en utilisant une table ou un processus de conversion mémorisé. Des signaux codés correspondants, représentant des incréments d'interlignage pour arriver à la première ligne d'impression désirée, sont générés et emmagasinés dans le registre 441 de la mémoire 44. De préférence, le changement de l'état du signal PBS lorsque le dispositif de maintien de papier 13 quitte la position de détection, telle que définie précédemment en référence à la Figure 3, provoque l'accès par le processeur au code emmagasiné dans le registre 44' et la commande par ledit processeur d'un nombre correspondant d'opérations d'interlignage.

    [0027] La séquence de traitement des signaux qui est dictée par la structure de la mémoire permanente 42 et provoque le fonctionnement de la machine selon les enseignements de la présente invention sous la commande du processeur 36, sera maintenant décrite en se reportant à la Figure 11. La séquence des opérations logiques nécessaires à l'introduction du papier démarre à l'étape 400 à partir de la boucle de service général de signaux d'entrée réalisée par le processeur 36 et commence par l'exécution d'un test à l'étape 402 pour déterminer l'état du signal PBS issu du détecteur 32. Si le dispositif 13 n'est pas en position de détection, c'est-à-dire si le signal PBS est égal à "0", le traitement normal des signaux codés issus du clavier 20 se poursuit à l'étape 404 d'une manière bien connue dans l'art antérieur. Si le signal PBS est au niveau haut c'est-à-dire ici à l'état logique "1", le processeur neutralise effectivement le traitement normal des signaux issus du clavier et un interlignage triple est alors déclenché . à l'étape 406 afin de saisir le papier à la fente d'introduction du papier dans la machine à écrire, ceci pour libérer la main droite de l'opérateur qui doit tenir le papier en place. Au cours de cette étape 406 les signaux INT et TRPL sont passés à l'état logique "1". Une période d'attente intervient à l'étape 408 jusqu'à ce que le dispositif 13 soit libéré de sa position de détection, comme indiquée par le passage à l'état logique "0" du signal PBS; puis on accède à la mémoire intermédiaire de clavier 28 au cours de l'étape 410 afin de déterminer au cours de l'étape 412 si l'opérateur a éxécuté des opérations quelconques au clavier pendant que la tige 13 était en position de détection. Si tel est le cas, on accède au dernier signal codé de caractère introduit au clavier et la mémoire intermédiaire est vidée au cours de l'étape 414. Le signal de caractère codé est alors testé au cours de l'étape 416 pour déterminer si, en particulier, un signal codé de touche numérique est reconnu ou non. Si oui, ce signal codé de touche numérique est alors décodé au cours de l'étape 418 en utilisant une table 420 emmagasinée dans la mémoire 42 afin d'engendrer un signal codé représentant un nombre présélectionné d'opérations d'interlignage; par exemple un signal codé de la touche numérique "2" correspond de préférence à deux opérations d'interlignage triple. Pour tenir compte de la distance à parcourir par le papier sur sa trajectoire d'alimentation pour amener son bord avant jusqu'à la position désirée de la première ligne d'impression, un nombre fixe d'opérations d'interlignage est ajouté à l'étape 422 au nombre emmagasiné dans le registre 44'. A cet instant, ou plus tôt dans la séquence, si aucun caractère valable n'a été introduit au clavier (en cas d'échec du test à l'étape 412 ou à l'étape 416), la valeur emmagasinée dans le registre 44' est également emmagasinée dans le registre 36' au cours de l'étape 424.

    [0028] En une boucle répétée, constituée par les étapes 426, 428, 430 et 432, des opérations d'interlignage sont effectuées et le contenu du registre 36' est décrémenté au cours de l'étape 430 à chaque opération d'interlignage déclenchée par les signaux CC appliqués au cours de l'étape 428 à l'embrayage 116. Le contenu du registre 36' est décrémenté jusqu'à ce qu'il soit ramené à zéro, ce qui est vérifié au cours de l'étape 432. Un arrêt d'urgence est prévu pour améliorer la commande de la machine à écrire par l'opérateur et cet arrêt d'urgence est déclenché au cours de l'étape 426 dans le cas où, à cette étape, la logique détermine que le dispositif de maintien du papier 13 est à nouveau amené en position de détection, c'est-à-dire que le signal PBS est au niveau logique "1". Une fois que l'un des tests 426 ou 432 a été satisfait, c'est-à-dire que la logique a respectivement déterminé que le signal PBS est égal à "1" ou que le contenu du registre 36' est égal à zéro, les signaux de sortie INT et TRPL sont restaurés au cours de l'étape 434 à l'état logique "0" et l'on revient ensuite à la boucle de service général de signaux d'entrée au cours de l'étape 436.

    [0029] Selon l'invention, un processus de mise en conditions initiales de fonctionnement est inclus dans les opérations logiques normales, lorsque la machine est mise sous tension. Ce processus de mise en conditions initiales de fonctionnement comporte l'emmagasinage, dans le registre 44', d'un signal codé de première ligne d'impression structuré dans la mémoire permanente 42, pour le cas où l'opérateur n'effectue pas lui-même l'introduction d'un tel signal codé.

    [0030] Bien que l'on ait décrit dans ce qui précède et représenté sur les dessins les caractéristiques essentielles de l'invention appliquées à un mode de réalisation préféré de celle-ci, il est évident que l'homme de l'art peut y apporter toutes modifications de forme ou de détail qu'il juge utiles, sans pour autant sortir du cadre de ladite invention. Par exemple, divers détecteurs peuvent être utilisés pour détecter la position du dispositif de maintien du papier. En outre, plutôt que d'utiliser une structure de mémoire permanente pour coordonner le fonctionnement d'un processeur pouvant utiliser un petit nombre de circuits de traitement de base d'une manière répétitive, le traitement des signaux peut être mis en oeuvre en utilisant des circuits de traitement de signaux dits "non partagés".


    Revendications

    1. Dispositif d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire du type comportant une platine, un clavier pour la génération de signaux codés et un ensemble porte-papier qui définit un chemin d'alimentation du papier et fonctionne en association avec un mécanisme d'impression pour définir une ligne d'impression, ledit mécanisme d'introduction du papier étant caractérisé en ce qu'il comporte:

    un dispositif de maintien du papier pouvant être actionné par l'opérateur et être placé dans une première position sur la trajectoire du papier et dans une deuxième position hors de la trajectoire du papier,

    un moyen de détection pour détecter la présence dudit dispositif de maintien du papier dans ladite deuxième position et pour engendrer un signal de détection correspondant,

    un dispositif d'interlignage pour effectuer l'avancement par incréments du papier sur ledit chemin d'alimentation en réponse à des signaux de commande d'interlignage qui lui sont appliqués,

    un circuit logique recevant ledit signal de détection et comprenant des moyens pour emmagasiner un signal codé de distance indiquant la distance à parcourir sur ladite trajectoire d'alimentation du papier pour arriver à une première ligne d'impression désirée et des moyens qui, en réponse à un état prédéterminé dudit signal de détection, accèdent audit signal codé de distance emmagasiné et délivrent un ensemble correspondant de signaux de commande d'interlignage audit dispositif d'interlignage afin que ce dernier effectue l'introduction du papier jusqu'à la première ligne d'impression désirée.


     
    2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit circuit logique comporte des moyens qui sont actionnés par ledit signal de détection au moment où le dispositif de maintien de papier est dans sa deuxième position, pour empêcher le traitement normal des signaux codés issus du clavier et produire ledit signal codé de distance en fonction d'un signal codé particulier entré au clavier.
     
    3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que ledit signal codé particulier est engendré lors de la manoeuvre par l'opérateur de l'une des touches numériques du clavier et en ce que ledit signal codé de distance correspond à un nombre d'incréments d'interlignage qui est proportionnel au nombre porté par ladite touche numérique.
     
    4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que ledit état prédéterminé du signal de détection qui provoque l'accès au signal codé de distance emmagasiné et la délivrance d'un ensemble de signaux de commande d'interlignage audit dispositif d'interlignage est l'état pris par le signal de détection au moment où l'opérateur éloigne le dispositif de maintien du papier de sa deuxième position et le rapproche de sa première position.
     
    5. Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce que ledit circuit logique comporte des moyens qui stoppent la délivrance des signaux de commande d'interlignage audit dispositif d'interlignage si le dispositif de maintien du papier est ramené par l'opérateur vers sa deuxième position au cours de l'avancement du papier.
     
    6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que ledit dispositif de maintien du papier comporte un levier couplé à une tige à galets presse-papier constamment rappelée par un ressort hors de ladite deuxième position, afin que l'opérateur soit obligé d'exercer une force prédéterminée sur ledit levier pour amener le dispositif de maintien de papier vers sa deuxième position.
     
    7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que ledit dispositif de maintien du papier peut prendre une troisième position intermédiaire entre lesdites première et deuxième positions, ladite troisième position étant une position stable vers laquelle le dispositif est constamment rappelé par ledit ressort lorsqu'il se trouve dans sa deuxième position.
     
    8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que ledit moyen de détection comporte un aimant permanent couplé au dispositif de maintien du papier pour se déplacer avec lui et un commutateur à lames disposé au voisinage de la position prise par ledit aimant lorsque le dispositif de maintien du papier se trouve dans sa deuxième position.
     
    9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que ledit dispositif d'interlignage qui effectue l'avancement par incréments du papier comporte:

    une roue à rochet solidaire de ladite platine,

    un cliquet mobile destiné à venir en contact avec la roue à rochet et l'entrainer en rotation,

    des moyens d'entraînement actionnés par un signal de commande pour déplacer ledit cliquet selon un mouvement de va-et-vient,

    un élément suiveur de came solidaire du cliquet et pouvant se déplacer le long de trajets différents qui correspondent à des déplacements différents de la roue à rochet,

    une première came montée mobile en translation dans son plan pour pouvoir prendre plusieurs positions afin de définir plusieurs trajets du suiveur, lesdits trajets correspondant à des distances d'interlignage différentes pour le papier

    une seconde came qui définit un trajet pour le suiveur correspondant à une distance d'interlignage présélectionnée, ladite seconde came ayant un profil moins proéminent que la première came de telle sorte que le suiveur coopère normalement avec la première came,

    des moyens de rappel pour maintenir normalement ladite première came dans la position où elle coopère avec ledit suiveur et,

    des moyens de sélection de came pouvant être commandés par un signal d'excitation pour écarter la première came de sa position normale et obliger ledit suiveur à coopérer avec ladite seconde came.


     
    10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en ce que lesdits moyens de sélection de came comportent un électro-aimant pouvant être excité par ledit signal d'excitation et dont l'armature mobile est couplée à un élément qui, lorsque l'électro-aimant reçoit ledit signal d'excitation, vient s'appuyer sur ladite première came afin d'écarter cette dernière de sa position normale.
     




    Dessins































    Rapport de recherche