(19)
(11) EP 0 006 077 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
11.02.1981  Bulletin  1981/06

(21) Numéro de dépôt: 79810047.5

(22) Date de dépôt:  01.06.1979
(51) Int. Cl.3G04B 39/02

(54)

Boîte de montre étanche à verre polygonal plat, amovible

Wasserdichtes Uhrgehäuse mit vieleckigem, ebenem, abnehmbarem Glas

Water-proof watch case with a flat polygonal removable glass


(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR GB IT

(30) Priorité: 02.06.1978 CH 6093/78

(43) Date de publication de la demande:
12.12.1979  Bulletin  1979/25

(71) Demandeur: Montres Rado S.A.
2543 Lengnau b. Biel (CH)

(72) Inventeur:
  • Ratajski, Michel Paul
    CH-2503 Bienne (CH)

(74) Mandataire: Tordion, Serge 
Micheli & Cie 118, rue du Rhône Case Postale 47
1211 Genève 6
1211 Genève 6 (CH)

   
Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


Description


[0001] L'invention a trait à une boîte de montre étanche à verre polygonal plat, amovible.

[0002] On connaît déjà une telle boîte (US-A-4,002,020). Dans celle-ci, le verre est fixé axialement à la carrure de la boîte par deux griffes venues de fabrication en une pièce avec un cadre qui entoure le verre et le retient en place latéralement. Pour fixer ce cadre lui-même à la carrure, il porte des tigerons filetés, traversant la carrure et des écrous sont vissés sur ces tigerons depuis le côté « fond de la boîte. Avec tous ses appendices, le cadre décrit dans ce brevet n'est toutefois pas une pièce simple à fabriquer. De plus, il ne permet pas de satisfaire les exigences actuelles de l'esthétique dans l'habillement des montres. Les boîtes munies d'un verre minéral trempé ou en oxyde d'aluminium (saphir), qui, par opposition aux verres organiques, bombés, sont plats, sont, en effet, de plus en plus nombreux. Or, dans les boîtes de forme, ces verres plats ont créé le besoin de les étendre aussi loin que possible vers la périphérie de la boîte.

[0003] Le but de l'invention est donc de créer dans une boîte de montre selon le préambule de la revendication 1, des moyens de fixation du verre qui soient plus simples que les moyens connus et qui permettent d'utiliser un verre recouvrant pratiquement toute la face de la boîte proprement dite, c'est-à-dire de la partie de celle-ci tenant lieu d'enceinte au mouvement de la montre.

[0004] Dans les boîtes de montres étanches rondes à verre organique, ce but a été atteint (CH-B-394 960). Cela a été rendu possible du fait que le verre était moulé avec un manchon cylindrique, destiné à coiffer une portée également cylindrique de la carrure.- Malheureusement, cette solution est tout à fait inapplicable aux verres de forme, qui, de surcroît, ne peuvent pas être faits avec un manchon périphérique, perpendiculaire à la face du verre.

[0005] Des moyens de fixation analogues aux précédents (goupilles, bagues, fils) ont d'ailleurs aussi été utilisés pour assembler deux autres pièces de la boîte de montre (CH-A-214 660, DE-C-857 780, CH-A-250 112). Dans tous ces cas, il y a toujours l'un des éléments qui est entouré totalement par l'autre. Appliqués à la boîte selon le préambule de la revendication 1, ces moyens de fixation imposeraient la présence d'une lunette faisant le tour complet du verre. Ils ne permettraient pas d'étendre ce dernier jusqu'au bord de la boîte, au moins sur certains côtés. En outre, les moyens connus (goupilles, bagues, fils) n'assurent qu'une fixation axiale, mais pas latérale.

[0006] La présente invention permet d'atteindre le but recherché. Telle qu'elle est définie dans les revendications, elle permet notamment, dans une boîte de montre étanche à verre polygonal plat, amovible, de fixer ce dernier à la carrure de la boîte au moyen de simples clavettes, tout en étendant le verre jusqu'au bord de la carrure, sauf sur deux côtés opposés, car ces clavettes assurent la fixation non seulement axiale, mais aussi latérale du verre. En prévoyant ces parties de la carrure du côté des cornes de fixation du bracelet, elles ne dérangent pas l'effet esthétique. En effet, ces parties de la carrure font la transition entre l'enceinte du mouvement et le bracelet et cette enceinte paraît être entièrement recouverte par le verre.

[0007] Un autre avantage important de la boîte selon l'invention, est de permettre la mise en place du verre sans le faire glisser sur la garniture d'étanchéité comprimée, avec laquelle il doit entrer en contact pour assurer l'étanchéité du joint entre lui et la carrure. Le verre peut être amené en place librement au-dessus de la garniture d'étanchéité entièrement détendue, celle-ci n'étant comprimée qu'à la suite d'une pression axiale exercée sur le verre.

[0008] En outre, il suffit d'une légère augmentation de la compression normale de la garniture, par pression axiale sur le verre, pour permettre aux clavettes de glisser librement à l'intérieur de leurs logements, soit pour ouvrir, soit pour fermer la boîte. La face supérieure de la carrure de la boîte empêche un écrasement de la garniture d'étanchéité en limitant le déplacement axial du verre sous l'effet de la pression exercée sur lui.

[0009] D'autres avantages, propres aux deux formes d'exécution particulières et aux quelques variantes de l'invention, apparaîtront encore au cours de la description détaillée suivante, donnée à simple titre d'exemple non limitatif, en référence au dessin annexé, dans lequel :

La fig. 1 est une vue schématique en perspective explosée de la première forme d'exécution ;

la fig. 2 est une coupe à plus grande échelle d'une première variante ;

la fig. 3 est une coupe semblable à celle de la fig. 2 d'une seconde variante ;

les fig. 4 à 6 sont des vues en plan à échelle réduite, chacune d'une autre variante ;

la fig. 7 est une vue schématique en perspective explosée, semblable à la fig. 1, représentant la seconde forme d'exécution, et

la fig. 8 en est une coupe semblable à celles des fig. 2 et 3.



[0010] La fig. 1 illustre le mode de fixation du verre 1, qui a une forme rectangulaire. Celui-ci prend place sur la carrure 2, entre deux parties saillantes 3 de celle-ci. Les parties 3 présentent chacune une face plane 4, parallèle à l'axe de la boîte. L'écartement des faces 4 est égal à la largeur du verre 1, de sorte que les tranches opposées 5 de ce dernier et les faces 4 sont jointives, quand le verre est en place. L'écartement des faces 4 est cependant ajusté à la largeur du verre 1 de façon que ce dernier puisse être engagé librement entre elles. La longueur du verre 1 est égale à la largeur de la carrure 2. Les parties 3 s'étendent par conséquent sur toute leur longueur en regard du verre 1.

[0011] Celui-ci est retenu en place entre les parties 3 par deux clavettes en forme de goupilles cylindriques 6. A cet effet, les goupilles 6 sont engagées dans des passages cylindriques 7, 8 formés par moitié, 7, dans les faces 4 des parties 3, et par moitié, 8, dans la tranche 5 du verre 1 et s'étendant sur toute la largeur de la boîte. A leurs extrémités, les passages 7, 8 débouchent donc sur les bords de la boîte. Le diamètre des passages 7, 8 est ajusté à celui des goupilles 6 de façon que ces dernières puissent être enfilées dans les passages 7, 8 à frottement doux, quand les deux moitiés de ces passages sont situées exactement l'une en regard de l'autre. Il en est ainsi quand le verre 1 repose sur l'épaulement 9 que présente la carrure 2. La longueur des goupilles 6 est égale à la largeur de la boîte, de façon que leurs extrémités soient à fleur de la carrure. Les goupilles 6 peuvent être coupées à la longueur voulue avant ou après leur mise en place.

[0012] Un déplacement intempestif des goupilles 6 dans leurs passages 7, 8 ou du verre 1 par rapport à la carrure 2 est empêché par des garnitures d'étanchéité 10, 11, disposées dans un logement 12 de la carrure 2 et exerçant une forte pression axiale sur le verre 1. La première de ces garnitures, 10, repose sur le fond plat 13 du logement 12. Un rehaut métallique 14 est posé sur elle. Ce rehaut présente un évidement 15, dans lequel est logée la deuxième garniture d'étanchéité 11.

[0013] La carrure 2 présente encore un logement cylindrique 16 pour recevoir le mouvement de la montre.

[0014] Par rapport à la fig. 1, qui n'est qu'une représentation schématique, la fig. 2 montre une boîte élaborée, dans laquelle la carrure 2a est venue de fabrication en une pièce avec le fond 28. Une saillie annulaire 17 de la paroi cylindrique de son logement 16 tient lieu d'appui au mouvement 18 de la montre. Le cadran 19, de forme semblable au verre 1a, déborde le mouvement 18 et s'étend au-dessus du fond plat 13 du logement 12. La garniture 10 prend place dans l'espace libre entre la paroi du logement 12 et le bord du cadran. Son épaisseur est supérieure à celle du cadran. Le rehaut 14 a une hauteur au moins approximativement égale à la distance entre le cadran 19 et le verre 1a et la deuxième garniture d'étanchéité 11 a une épaisseur supérieure à la profondeur de l'évidement 15 du rehaut 14.

[0015] Dans la boîte de la fig. 2, l'emboîtage se fait depuis le côté « verre ». Lorsque le mouvement 18 et le cadran 19 ont été mis en place, que les garnitures 10, 11 et le rehaut 14 ont été disposés autour du cadran 19 et que le verre 1a est posé entre les parties saillantes 3 de la carrure 2a, le rehaut 14 ne pose pas sur le cadran 19 et le verre 1a se trouve à une certaine distance de l'épaulement 9, en raison des dimensions des garnitures 10. 11. Pour amener le rehaut 14 sur le cadran 19 et le verre 1a sur l'épaulement 9, afin de permettre la mise en place des goupilles 6, il faut exercer une pression axiale sur le verre 1a et comprimer fortement les garnitures 10, 11. Lorsque cette pression est relâchée, après l'introduction des goupilles 6 dans les passages 7, 8, la pression exercée par les garnitures 10, 11 sur le verre 1a a pour effet de pincer fortement les goupilles 6 entre les rebords internes 29 formés à l'angle supérieur des parties saillantes 3 de la carrure par les gorges 7 et les rebords externes 30 formés à l'angle, inférieur des côtés du verre 1a par les gorges 8. Ce pincement des goupilles 6 empêche celles-ci de se déplacer axialement par rapport aux rebords 29 et 30 et le verre 1 a de se déplacer transversalement entre les parties saillantes 3 de la carrure 2a.

[0016] Cet effet de blocage peut encore être renforcé de façon particulièrement intéressante en choisissant des goupilles 6 en un matériau plus tendre que la boîte et le verre et en formant les passages 7, 8 de façon que l'état de surface de leurs parois, en particulier des faces des rebords 29, 30, entrant en contact avec les goupilles 6, soit rugueux. Dans ces conditions, la pression exercée sur le verre par les garnitures 10, 11 a pour effet de planter les aspérités dues à la rugosité des rebords 29, 30 dans les goupilles 6 et d'ancrer ces dernières à la boîte et le verre à celles-ci.

[0017] Pour ouvrir la boîte décrite, il faut d'abord presser le verre 1a contre l'épaulement 9, de façon que les deux moitiés des passages 7, 8 soient exactement en regard l'une de l'autre. On peut alors extraire les goupilles 6 des passages 7, 8 très facilement et libérer ainsi le verre 1 a, de façon à livrer accès au mouvement 18.

[0018] La variante représentée à la fig. 3 ne diffère de celle de la fig. 2 que par la présence d'un fond circulaire amovible 20, fixé à cran à la carrure 2b avec interposition d'une garniture d'étanchéité 21. Ce fond à l'avantage de donner un accès aisé au mouvement de la montre, par exemple pour des retouches, qui peuvent être effectuées sans déboîter ce dernier, ou pour changer les piles.

[0019] L'invention n'est pas limitée aux boîtes dans lesquelles le mouvement est emboîté depuis le côté « verre •. Les moyens de fixation selon l'invention peuvent aussi être utiles et avantageux dans le cas de boîtes où le mouvement est mis en place depuis le côté « fond ».

[0020] Comme on le voit dans la variante de la fig. 4, le verre 1c peut présenter des biseaux 22 sur ses deux petits côtés, s'étendant jusqu'au bord de la boîte, pour faire pendant aux faces supérieures inclinées 23 des parties saillantes de la carrure. En outre, la face inférieure du verre porte un masque 24, formé de préférence par métallisation, qui s'étend vers l'intérieur depuis le bord du verre, jusqu'au droit de la face interne du rehaut, de façon à cacher la face supérieure de celui-ci. Untel masque est naturellement aussi prévu dans les exemples précédents.

[0021] Tandis que dans les exemples précédents, les bords du verre engagés entre les parties saillantes de la carrure étaient rectilignes, dans les variantes des fig. 5 et 6, ils sont incurvés. Dans la fig. 5, ils sont convexes et dans la fig. 6, concaves. Dans ces deux variantes, le verre est donc retenu en place latéralement en raison de sa seule forme. Dans ces deux variantes, les petits côtés du verre, qui s'étendent aussi jusqu'au bord de la boîte, présentent également des biseaux 25 s'harmonisant à la forme de la face supérieure des parties saillantes de la carrure. Enfin, la face inférieure du verre porte aussi un masque 26, 27 s'étendant vers l'intérieur, jusqu'au droit de la face interne du rehaut.

[0022] La description de la première forme d'exécution et des variantes correspondantes a fait ressortir que les seules parties de la configuration des faces adjacentes du verre et des parties saillantes de la carrure, qui contribuent à la fixation du verre, sont les rebords 29 et 30. La formation de ces rebords de la façon décrite précédemment a l'avantage que le verre peut être mis en place en l'approchant de la boîte le long de l'axe de celle-ci.

[0023] Dans certains cas, et pour certaines raisons, il peut toutefois être avantageux de ne prévoir sur les faces adjacentes de la tranche du verre et des parties saillantes de la carrure que les rebords destinés à pincer les clavettes de fixation du verre, comme le montre la seconde forme d'exécution (fig. 7 et 8). Dans ce cas, le verre 31 ne présente qu'un seul rebord externe 32 à l'angle inférieur de chacun de ses longs côtés 33. Les rebords internes 34 des parties saillantes 35 de la carrure 36 sont à une distance l'un de l'autre qui est adaptée à la largeur du verre de telle façon que les bords 33 du verre 31 puissent glisser librement avec un léger jeu entre ces rebords 34. Les parties saillantes 35 sont évidées comme on le voit en 38 dans leurs parties s'étendant entre les rebords 34 et la face supérieure plane 37 de la carrure, de façon à recevoir les rebords 32 du verre et les clavettes 39. Lorsque le verre 31 repose sur la face 37, l'espace libre entre les rebords 32 et 34 est assez haut pour que les clavettes également en forme de goupilles cylindriques 39 puissent être introduites librement entre ces rebords. Sous le verre 31, on retrouve le même arrangement de garnitures 40, 41, en combinaison avec le rehaut 42 que dans la première forme d'exécution.

[0024] Pour mettre le verre en place, ses rebords 32 sont glissés transversalement sous les rebords 34 jusqu'à ce que les petits côtés du verre se trouvent à fleur des bords de la carrure 36. Cette opération s'effectue aisément, car la hauteur de l'espace libre entre la garniture 41 et les rebords 34 est bien plus grande que l'épaisseur des rebords 32. Une fois que le verre a été amené dans sa bonne position transversale, il est pressé vers le bas jusqu'à ce qu'il repose sur la face plane 37 de la carrure. Les garnitures 40 et 41 sont alors fortement comprimées. Dans cette position, les goupilles 39 peuvent aisément être mises en place entre les rebords 32 et 34, où elles seront fortement pincées lorsque la pression axiale sur le verre sera relâchée.

[0025] Dans une variante (non représentée) cette action de pincement est renforcée en substituant aux goupilles cylindriques 39 des clavettes de profil rectangulaire ou carré et en usinant des faces planes sur les parties des rebords 32 et 34 entrant en contact avec ces clavettes.

[0026] On remarquera que la mise en place du verre dans la boîte selon l'invention ne nécessite aucun déplacement transversal de ce dernier de nature à entraîner une friction dommageable sur la garniture d'étanchéité avec laquelle le verre doit établir un joint étanche. Le verre peut être amené en place dans la position transversale voulue sans provoquer de friction dangereuse sur la garniture d'étanchéité supérieure. la compression de cette garniture est produite par un pur déplacement axial du verre.

[0027] La disposition de deux garnitures minces entre le verre et la carrure au lieu d'une seule a l'avantage de produire une très forte pression axiale sur le verre sans solliciter les garnitures au-delà de leur limite d'élasticité et sans produire une déformation radiale importante de ces garnitures. Il s'ensuit que le rehaut peut être fait avec une ouverture plus grande et laisser une surface de cadran plus étendue que dans le cas d'une seule garniture d'étanchéité entre le verre et la carrure.

[0028] Enfin, la compression des garnitures décrites est limitée respectivement par l'épaisseur du cadran et la profondeur de l'évidement du rehaut.


Revendications

1. Boîte de montre étanche à verre polygonal plat, amovible, caractérisée en ce que le verre (1, 1a, 1c, 31) recouvre la face supérieure (9, 37) de la carrure (2, 2a, 2b, 36), à l'exception de parties saillantes (3, 35) situées au bord de celle-ci, face à la tranche (5, 33) de deux côtés diamétralement opposés du verre et entre lesquelles ce dernier est retenu en place uniquement au moyen de clavettes (6, 39), qui, par le seul effet de la pression axiale produite sur le verre par une garniture d'étanchéité (11, 41) comprimée sous celui-ci, sont pincées entre des rebords externes du verre (30, 32), formés à la base de sa tranche (5, 33), le long des deux dits côtés diamétralement opposés, et des rebords internes (29, 34) formés à la partie supérieure des dites parties saillantes (3, 35) de la carrure.
 
2. Boîte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le verre (1, 1a, 1c, 31) est ajusté avec un léger jeu entre les rebords internes (29, 34) des dites parties saillantes (3, 35) de la carrure (2, 2a, 2b, 36).
 
3. Boîte selon la revendication 2, caractérisée en ce que les dits rebords externes (30) du verre (1, 1 a, 1c) sont formés par des gorges semi-cylindriques (8) pratiquées dans la tranche (5) des dits côtés diamétralement opposés du verre, en ce que les rebords internes (29) des dites parties saillantes (3) de la carrure (2, 2a, 2b) sont formés de même par des gorges semi-cylindriques (7) pratiquées dans les parois adjacentes au verre de ces parties saillantes, les dites gorges (7, 8) du verre et des parties saillantes de la carrure constituant des passages cylindriques s'étendant à travers la carrure, lorsque le verre repose sur un épaulement périphérique (9) plat de la face supérieure de la carrure, et en ce que les dites clavettes sont constituées par des goupilles cylindriques (6) pénétrant librement dans les dits passages.
 
4. Boîte selon la revendication 2, caractérisée en ce que les dits rebords externes (32) du verre (31) sont les seules parties de ce dernier en débordant la tranche (33), et en ce que les parois adjacentes au verre des dites parties saillantes (35) de la carrure (36) présentent des évidements (38) au-dessous des dits rebords internes (34), dans lesquels prennent place les dits rebords externes (32) du verre (31) et les dites clavettes (39).
 
5. Boîte selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisée en ce qu'un logement (12) à fond plat (13) est aménagé dans la face supérieure (9) de la carrure (2) pour le cadran (19), en ce qu'un rehaut (14, 42) est disposé contre la paroi de ce logement, entre le cadran et le verre, en ce que la dite garniture d'étanchéité (11, 41) est logée dans un évidement (15) du rehaut (14, 42) et en ce qu'une seconde garniture d'étanchéité (10, 40) est disposée sous le dit rehaut, autour du cadran, cette seconde garniture d'étanchéité étant comprimée par le rehaut contre le fond plat (13) du dit logement (12).
 
6. Boîte selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que les dites clavettes (6, 39) sont faites en un matériau plus tendre que la carrure et le verre et en ce que l'état de surface des parties des dits rebords (29, 30 ; 32, 34) du verre et des parties saillantes de la carrure, qui entrent en contact avec ces clavettes (6, 39), est rugueux.
 


Ansprüche

1. Wasserdichtes Uhrgehäuse mit abnehmbarem, flachem, polygonalem Glas, dadurch gekennzeichnet, daß das Glas (1, 1a, lc, 31) die obere Fläche (9, 37) des Gehäusemittelteils (2, 2a, 2b, 36) mit Ausnahme von vorspringenden Randteilen (3, 35) desselben überdeckt, die an zwei diametral gegenüberliegende Seitenflächen (5, 33) des Glases angrenzen und zwischen welchen das Glas ausschließlich mithilfe von Keilen (6, 39) festgehalten ist, die allein unter der Wirkung des durch eine unter dem Glas zusammengedrückte Dichtungspackung (11, 41) auf letzterem ausgeübten Axialdrucks zwischen äußeren, am Grunde der zwei genannten diametral gegenüberliegenden Seitenflächen des Glases, und inneren, am oberen Rand der genannten vorspringenden Randteile (3, 35) des Gehäusemittelteils ausgebildeten Leisten (30, 32 bzw. 29, 34) festgeklemmt sind.
 
2. Gehäuse nach Patentanspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Glas (1, 1a, 1c, 31) zwischen die inneren Leisten (29, 34) der genannten vorspringenden Randteile (3, 35) des Gehäusemittelteils (2, 2a, 2b, 36) mit leichtem Spiel einsetzbar ist.
 
3. Gehäuse nach Patentanspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die äußeren Leisten (30) des Glases (1, 1a, 1c) durch halbzylindrische Nuten der zwei genannten gegenüberliegenden Glasseitenflächen (5) und die inneren Leisten (29) der vorspringenden Randteile (3) des Gehäusemittelteils (2, 2a, 2b) gleicherweise durch halbzylindrische Nuten ihrer dem Glas zugekehrten Wände ausgebildet sind.
 
4. Gehäuse nach Patentanspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die genannten Glasleisten (32) die einzigen über den Glasrand (33) hinausragenden Glasteile sind und daß in den dem Glas zugekehrten Wänden der vorspringenden Randteile (35) des Gehäusemittelteils (36) unter deren inneren Leisten (34) Aussparungen (38) zur Aufnahme der äußeren Glasleisten (32) und der genannten Keile (39) vorgesehen sind.
 
5. Gehäuse nach Patentanspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, daß in der oberen Fläche (9) des Gehäusemittelteils (2) eine Ausnehmung (12) mit flachem Boden (13) für das Zifferblatt (19) eingerichtet ist, daß ein Höhenring (14, 42) zwischen das Zifferblatt und das Glas gegen die Seitenwand der genannten Ausnehmung (12) eingesetzt ist, daß die genannte Dichtungspackung (11, 41) in einer Aussparung (15) des Höhenrings (14, 42) untergebracht ist, und daß eine zweite Dichtungspackung (10, 40) unter dem Höhenring um das Zifferblatt herum gelagert ist, wobei diese zweite Dichtungspackung durch den Höhenring gegen den flachen Boden (13) der genannten Ausnehmung (12) gedrückt ist.
 
6. Gehäuse nach irgendeinem der vorangehenden Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die genannten Keile (6, 39) aus einem Material hergestellt sind, das weicher ist als diejenigen des Gehäusemittelteils und des Glases, und daß die Flächenteile der genannten Leisten (29, 30 ; 32, 34) des Glases und der vorspringenden Randteile des Gehäusemittelteils, die mit den Keilen (6, 39) in Berührung treten, rauh beschaffen sind.
 


Claims

1. Casing of a watertight watch with a removable flat polygonal glass, characterized in that the glass (1, 1a, 1 c, 31) covers the upper face (9, 37) of the caseband (2, 2a, 2b, 36) with the exception of projecting parts (3, 35) located at the periphery thereof, opposite the side faces (5, 33) on two diametrically opposed sides of the glass and between which the latter is solely held in place by means of keys (6, 39) which, under the only effect of the axial pressure exerted on the glass by a sealing gasket (11, 41) compressed thereunder, are clamped between outer rims (30, 32) of the glass, which are formed at the lower edge of its side faces (5, 33), along the two said diametrically opposed sides, and inner rims (29, 34) formed at the upper edge of said projecting parts (3, 35) of the caseband.
 
2. Casing according to claim 1, characterized in that the glass (1, 1a, 1c, 31) is adjusted with a small free play between the inner rims (29, 34) of said projecting parts (3, 35) of the caseband (2, 2a, 2b, 36).
 
3. Casing according to claim 2, characterized in that said outer rims (30) of the glass (1, 1a, 1c) are formed by semi-cylindrical grooves (8) provided in the side faces (5) on said diametrically opposed sides of the glass, in that the inner rims (29) of said projecting parts (3) of the caseband (2, 2a, 2b) are similarly formed by semi-cylindrical grooves (7) provided in the walls adjacent to the glass of these projecting parts, said grooves (7, 8) of the glass and of the caseband projecting parts constituting cylindrical passages extending across the caseband when the glass lies on a peripheral flat shoulder (9) of the upper caseband face, and in that said keys consist of cylindrical pins (6) freely entering said passages.
 
4. Casing according to claim 2, characterized in that said outer rims (32) of the glass (31) are the only parts of the latter protruding outwards from its side faces (33), and in that the walls adjacent to the glass of said projecting parts (35) of the caseband (36) are provided under said inner rims (34) with recesses (38) in which said outer rims (32) of the glass (31) and said keys (39) take place.
 
5. Casing according to claim 3 or to claim 4, characterized in that a lodging (12) having a flat bottom (13) is provided in the upper face (9) of the caseband (2) for the dial (19), in that a spacing ring (14, 42) is located against the side wall of that lodging, between the dial and the glass, in that said sealing gasket (11, 41) is located in a recess (15) of the spacing ring (14, 42) and in that a second sealing gasket (10, 40) is located under said spacing ring, around the dial, this second sealing gasket being pressed by the spacing ring against the flat bottom (13) of said lodging (12).
 
6. Casing according to any one of the preceding claims, characterized in that said keys (6, 39) are made out of a material softer than the caseband and the glass and in that the surface finish of the portions of said rims (29, 30 ; 32, 34) of the glass and of the caseband projecting parts, which come in contact with these keys (6, 39), is rough.
 




Dessins