Domaine Technique
[0001] La présente invention concerne de façon générale l'introduction du papier dans une
machine à écrire électronique et, plus particulièrement, un dispositif permettant
l'avancement semi-automatique d'une feuille de papier à la position désirée pour l'impression
de la première ligne de texte.
Etat de la Technique antérieure
[0002] Divers dispositifs d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire
sont connus et utilisés dans l'art antérieur. Cependant, ces mécanismes n'ont présenté
qu'un attrait limité, en raison des mécanismes spéciaux compliqués qu'ils requièrent
et qui augmentent de façon prohibitive le prix de revient des machines et, aussi,
en raison du fait que les opérateurs des machines ainsi équipées doivent apprendre
à exécuter une suite d'opérations assez compliquées pour arriver à un résultat pouvant
être obtenu manuellement sans grand effort
[0003] L'accroissement du coût et de la complexité de ces machines est principalement dû
au fait que l'opérateur doit pouvoir indiquer la position désirée de la première ligne
d'impression et que la trajectoire de cheminement du papier doit être préparée pour
l'introduction de celui-ci, par exemple en dégageant de la platine le dispositif de
maintien du papier, afin de ne pas stopper l'avancement du bord avant de la feuille
introduite dans la machine (ou de l'ensemble de feuilles avec papiers carbones intercalés).
[0004] Des agencements plus simples ont été proposés dans l'art antérieur, lesquels s'efforcent
d'utiliser le mécanisme d'interlignage de la machine à écrire pour l'introduction
du papier jusqu'à une ligne désirée.
[0005] Par exemple, le document DE - C - 1 151 523 décrit un dispositif d'introduction du
papier qui comporte une mémoire pour emmagasiner un code, entré par l'opérateur, représentant
la distance à parcourir par le papier pour parvenir jusqu'à une ligne d'impression
désirée. Une touche supplémentaire est prévue sur le clavier laquelle, lors de son
enfoncement, déclenche le dispositif d'interlignage. Ce dernier fonctionne jusqu'à
ce que soit parcourue par le papier une distance égale à celle se trouvant dans la
mémoire.
[0006] Afin de pouvoir introduire une feuille de papier dans une machine à écrire munie
d'un tel dispositif l'opérateur doit nécessairement d'abord éloigner le dispositif
de maintien de papier de la platine, afin de dégager la trajectoire suivie par le
papier et doit ensuite actionner ladite touche supplémentaire du clavier pour déclencher
le dispositif d'interlignage. Cet arrangement de l'art antérieur nécessite de la part
de l'opérateur, une manoeuvre supplémentaire, en comparaison avec le dispositif selon
l'invention dans lequel, comme cela apparaîtra ci-après, la seule manoeuvre du dispositif
de maintien de papier déclenche l'introduction du papier.
Exposé de L'invention
[0007] Selon l'invention, on détecte la présence du dispositif de maintien du papier d'une
machine à écrire électronique (c'est-à-dire de la tige et des galets montés sur celle-ci
et appliquant le papier contre la platine dans une position adjacente à la zone d'impression)
hors de la trajectoire de cheminement du papier, pour déclencher une unité de commande
afin d'accéder à la représentation d'une distance codée mémorisée et de commander
un avancement correspondant du papier. Il en résulte que les problèmes d'introduction
du papier, causés par l'encombrement de la trajectoire d'alimentation de celui-ci,
sont éliminés, sans avoir à installer de dispositifs automatiques et complexes de
déplacement des galets ou à utiliser des agencements de maintien spéciaux. Afin d'améliorer
la réponse tactile renvoyée à l'opérateur de la machine à écrire, on détecte, de préférence,
une position de retrait extrême du dispositif de maintien du papier, position vers
laquelle ce dispositif ne peut être déplacé par l'opérateur qu'en surpassant une force
de rappel exercée par exemple par un ressort.
[0008] De plus, en conditionnant la logique de commande de la machine à écrire afin qu'elle
réagisse aux signaux issus du clavier, normalement associés aux commandes de la machine,
comme indiquant la distance requise jusqu'à la première ligne d'impression désirée,
on permet au clavier de faire fonction d'interface pour l'entrée par l'opérateur d'informations
concernant l'introduction du papier.
[0009] Le signal issu du clavier est converti en une représentation codée d'une distance
correspondante qui est emmagasinée dans une position de mémoire particulière des circuits
de mémoire de la machine. De ce fait, aucun cadran ou levier de sélection spécial
n'est nécessaire pour établir la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée. Plus particulièrement, une touche telle que la touche classique "CODE" des
machines à écire électroniques peut être utilisée de préférence pour conditionner
la logique de commande de la machine à écrire pour le comptage d'impulsions d'avancement
(par exemple, es impulsions générées en réponse aux enfoncements d'une touche "INTERLIGNE")
et ce compte est alors utilisé pour établir la représentation codée de la distance
jusqu'à la première ligne d'impression désirée qui est emmagasinée dans une position
de mémoire prévue pour recevoir une telle information. La logique de la machine commande
alors un mécanisme d'interlignage qui fait avancer le papier de ladite distance. Ce
mécanisme d'interlignage assure l'avancement du papier par incréments au moyen d'un
ensemble cliquet/roue à rochet solidaire de la platine. Deux cames à profils différents
assurent, par l'intermédiaire d'un suiveur de came, des points d'engagement différents
du cliquet dans la roue à rochet et, de ce fait, des avancements différents du papier.
La position de l'une des cames peut être réglée par l'opérateur pour modifier la longueur
de son profil qui est parcourue par le suiveur et, en conséquence, la distance dont
le papier est avancé. Cette came peut être écartée du suiveur au moyen d'un mécanisme
commandé par un signal électrique et le suiveur passe alors sous contrôle de l'autre
came qui assure un avancement du papier sur une distance plus grande. Dès que le signal
cesse, la première came reprend automatiquement le contrôle du suiveur.
[0010] Un avantage particulier de la présente invention résulte du fait que les éléments
de commande que l'opérateur doit actionner pour l'introduction du papier, c'est-à-dire
le dispositif de maintien du papier et la touche "INTERLIGNE," sont associés naturellement
à la manipulation du papier, ce qui facilite l'éducation de l'opérateur.
[0011] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
mieux de l'exposé qui suit, fait en référence aux dessins annexés à ce texte, qui
représentent un mode de réalisation préféré de celle-ci.
Description des Figures des dessins
[0012]
La Figure 1 est une vue en perspective d'une machine à écrire appropriée pour être
utilisée selon les enseignements de la présente invention.
La Figure 2 est une représentation schématique de la circulation des signaux entre
les éléments constitutifs du dispositif selon l'invention.
La Figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif de maintien du papier ainsi que du
détecteur associé réalisés selon les enseignements de la présente invention, cette
vue étant prise selon la ligne 3-3 de la Figure 1.
La Figure 4 est une vue en perspective éclatée d'un mécanisme d'avancement permettant
un interlignage spécial du papier pour son introduction à une cadence de trois lignes
à la fois sans perdre le réglage normal d'interlignage sélectionné par l'opérateur
pour un fonctionnement normal.
La Figure 5 est une vue de côté détaillée du cliquet et de la roue à rochet du mécanisme
représenté sur la Figure 4.
La Figure 6 est une vue de côté détaillée représentant certains éléments du mécanisme
de la Figure 4.
La Figure 7 est une vue d'extrémité du mécanisme de la Figure 4 montrant plus particulièrement
les cames de celui-ci.
La Figure 8 est une représentation schématique d'un agencement d'entrée des signaux
codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée.
La Figure 9 est un organigramme représentant les diverses étapes du processus de fonctionnement
de l'agencement représenté sur la Figure 8.
La Figure 10 est une représentation schématique d'un agencement préféré pour l'entrée
des signaux codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée.
La Figure 11 est un organigramme représentant les étapes du processus de fonctionnement
du mode de réalisation préféré de la présente invention.
Description de l'invention
[0013] En se reportant à la Figure 1, on voit qu'une machine à écrire 10 appropriée pour
être utilisée selon la présente invention, comporte une platine 12 et un dispositif
de maintien du papier 13 formé d'une tige 14 sur laquelle est monté un ensemble de
galets 16, ladite tige étant couplée à un levier de commande 18. Les signaux représentatifs
des caractères à imprimer par la machine ainsi que les fonctions devant être exécutées
par cette dernière sont engendrés au moyen d'un clavier 20 composé de diverses touches
comprenant un ensemble de touches numériques 22, une touche de code 24, une touche
d'interlignage 26, ainsi que des touches de caractères, non référencées.
[0014] La circulation de ces divers signaux dans les éléments constitutifs de la machine
à écrire (voir la Fig. 2) est en général déclenchée par l'opérateur qui, comme cela
est figuré en tirets sur la Figure 2, agit sur le clavier 20 pour générer des signaux
codés qui sont délivrés à und mémoire intermédiaire de clavier 28 d'un dispositif
d'interface 30.
[0015] La manipulation du dispositif de maintien de papier 13 par l'intermédiaire du levier
18, telle que décrite en détail ci-dessous, provoque la génération de signaux par
un détecteur 32, signaux qui sont délivrés à l'interface 30. A l'interface 30, les
signaux sont mis en mémoire intermédiaire pour être transmis par un ensemble de lignes
de données 34 à un processeur 36, cette transmission se faisant en réponse à des adresses
transmises sur un conducteur d'adresses 38 en association avec un signal d'échantillonnage
transmis sur un conducteur 40, d'une manière bien connue de l'homme de l'art. Bien
que le décodage et la mémorisation intermédiaire soient centralisés dans l'interface
30 comme indiqué ici (un tel interface peut, par exemple, être utilisé avec un processeur
dont la structure de conducteurs serait similaire à celle décrite dans le brevet des
E.U.A. No. 4 057 846), on notera que des di- positifs d'interface individuels pourraient
être utilisés au dispositif d'entrée et de sortie, tel que le clavier 20, comme décrit
dans le brevet des E.U.A. No. 4 087 852. Le processeur 36 est conçu pour assurer diverses
fonctions logiques fondamentales et une mémoire permanente 42 contient la séquence
des opérations de base à exécuter par le processeur, sous la forme de structures physiques
d'une manière connue de l'homme de l'art. Au cours de l'exécution de telles séquences
ou processus, l'emmagasinage de signaux codés accessibles est parfois requis, ce qui
peut être assuré par une mémoire de lecture et d'écriture 44.
[0016] Les signaux sont envoyés du processeur 36 par les lignes de données 34 au dispositif
d'interface 30, pour commander divers dispositifs de sortie (à nouveau sélectionnés
par des adresses correspondantes transmises sur le conducteur d'adresses 38) par example
le dispositif de sélection des caractères (non représenté) et un dispositif d'interlignage
50 qui est couplé mécaniquement à la platine 12 pour entraîner cette dernière en rotation.
Plus particulièrement, des adresses sont attribuées à un signal de commande "INTERLIGNAGE"
et un signal de commande "TRIPLE," lesquels signaux sont délivrés respectivement par
des lignes 52 et 54 au dispositif d'interlignage 50 par l'intermédiaire de l'interface
30 (qui décode les adresses pour sélectionner le canal de sortie correspondant) afin
de provoquer une opération d'interlignage et le passage aux incréments de triple espacement,
respectivement, comme cela sera décrit en détail ci-dessous.
[0017] On se réfèrera maintenant à la Figure 3 qui représente un dispositif de maintien
du papier 13 selon la présente invention et qui est associé à un détecteur 32 comportant
un aimant 62 et un commutateur à lames 64, fixé au châssis de la machine à écrire
(non représenté). L'aimant 62 est fixé à l'un des bras d'une équerre 66 qui pivote
autour d'un axe 68 et comporte une patte 70 destinée à venir en contact avec un téton
73 qui limite le déplacement de l'équerre. Le mouvement est transmis à l'équerre 66
par le contact du levier presse-papier 18 avec une languette 74 portée par l'autre
bras de l'équerre. Le levier 18 pivote également autour de l'axe 68 et peut prendre
trois positions, à savoir, une position de maintien du papier représentée en traits
mixtes, une position de retrait stable représentée en traits pleins et une position
de retrait extrême instable représentée en tirets. Dans cette position de retrait
extrême que l'on appellera ci-après "position de détection," l'équerre 66 est entraînée
en rotation, à l'encontre de la force exercée par un ressort de rappel 76, afin de
provoquer la fermeture du commutateur à lames 64 par l'intermédiaire de l'aimant 62
et c'est la force appliquée par ce ressort qui provoque l'instabilité de cette position.
En position de retrait stable, le levier 18 est maintenu en place par un ressort articulé
classique 78 monté entre une languette 80 solidaire du levier 18 et un téton fixe
82. En position de maintien du papier, le levier 18 est sollicité par le ressort 78
pour appliquer les galets 16 montés sur la tige prote galets 14 (voir la Figure 1)
contre la platine 12 qui, en association avec l'ensemble des galets 72, définit le
chemin d'alimentation du papier.
[0018] On se réferera maintenant aux Figures 4 et 5 qui représentent le mécanisme d'interlignage
50 selon l'invention. Ce mécanisme comporte un premier élément de came 102 présentant
un profil de guidage 103 utilisé lors des opérations d'interlignage normal et un deuxième
élément de came 104 présentant un profil de guidage 105 assurant l'avancement du papier
à grande vitesse lors de son introduction dans la machine. Un doigt 110 est utilisé
comme suiveur de came et est fixé à un cliquet 112 pour déterminer le point où ce
cliquet 112 sollicitera une roue à rochet 114 raccordée à la platine 12 (plus longue
est la sollicitation, plus grand sera l'incrément d'avancement).
[0019] Le mouvement d'entraînement du cliquet 112 est transmis depuis un arbre moteur (non
représenté), par l'intermédiaire d'un embrayage de cycle 116, vers un embrayage d'interlignage
118, puis par une tige de liaison 120 à un porte-cliquet 122 pivotant autour d'un
axe 123 et rappelé par un ressort 121 pour tirer sur la tige de liaison 120. Le porte-cliquet
122 est relié au cliquet 112 par un téton 124 et un ressort 126, monté entre des goujons
128 et 129, respectivement solidaires du porte-cliquet et du cliquet, rappelle le
cliquet vers les profils 103 et 105 des éléments de came 102 et 104 respectivement.
Le cliquet 112 est animé à chaque cycle moteur d'un mouvement (la position avancée
du cliquet est représentée en tirets sur la Figure 5) et la longueur sur laquelle
le profil 103 est parcouru par le doigt 110 peut être réglée manuellement par l'opérateur
au moyen d'un levier de sélection 130 qui pivote autour d'un axe fixe 131. L'élément
de came 102 est relié au levier de sélection 130 par un axe 132 et le mouvement de
l'élément de came 102 est limité par un doigt 134 qui passe dans une boutonnière 138
de l'élément de came. Sur la Figure 6 on a représenté des positions différentes du
levier de sélection d'interlignage 130 et de l'élément de came 102. Des positions
d'interlignage particulières peuvent être déterminées par une barre crantée 140 (voir
la Figure 4) montée pivotante sur l'axe 123 et rappelée par une ressort pour coopérer,
par l'intermédiaire de l'une des encoches 142, ménagées dans son arête inférieure,
avec un téton 144 monté sur un bras 146 du levier de sélection 130. En position normale
ou de fonctionnement de l'élément de came 102, le profil 103 est plus en avant que
le profil 105 (c'est-à-dire plus vers la droite sur les dessins) ou aligné avec celui-ci
et détermine donc le point d'engagement du cliquet 112 dans la roue à rochet 114,
Le passage du suiveur 110, de l'élément de came 102 à l'élément de came 104, est assuré
par un électro-aimant 150 comportant une armature mobile 152 présentant un bras coudé
154 qui, en position active, vient en contact avec l'élément de came 102 et le décale
latéralement (vers la gauche sur les Figures 4 et 7). L'électro-aimant 150 est excité
par un signal dénommé TRPL et, en l'absence d'un niveau de signal haut provoquant
le décalage du bras 154, un ressort 170, monté sur le doigt 134, applique une force
qui maintient l'élément de came 102 en position normale de contrôle du suiveur 110.
Chaque fois que le signal TRPL excite l'électro-aimant 150, le suiveur 110 passe sous
contrôle du profil de guidage 105 qui est moins proéminent que le profil de guidage
103 (voir la Figure 7) ce qui permet au cliquet 112 d'être en contact avec la roue
à rochet 114 sur une partie relativement longue de sa course et assure l'exécution
d'un interlignage triple. Le point d'engagement du cliquet lors de cette opération
à incréments d'interlignage triple est naturellement le même que celui obtenu avec
le profil de guidage 103 dans le cas où l'opérateur sélectionne un incrément d'interlignage
triple à l'aide du levier 130.
[0020] On se réferera maintenant à la Figure 8 qui représente, pour un mode de réalisation
de l'invention, la circulation des signaux pour l'entrée d'un signal codé représentant
la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée. L'entrée d'un
tel signal codé est initiée lors de l'enfoncement par l'opérateur de la touche de
code 24 (ou de de cette touche de code en association avec une autre touche "X") qui
génère un signal dénommé CODX qui déclenche l'exécution d'un processus par la logique
du processeur pour le comptage des impulsions dénommées INT générées lors de l'enfoncement
par l'opérateur de la touche d'interlignage 26 jusqu'à l'enfoncement suivant de la
touche de code 24, moment auquel le compte total est emmagasiné dans un registre 44'
de la mémoire 44.
[0021] La séquence des opérations logiques exécutées par le processeur 36 pour assurer cet
emmagasinage est définie par les instructions fournies par la mémoire permanente 42
et sera décrite ci-après en référence à la Figure 9 sous la forme d'un organigramme
pouvant être directement converti en structure de mémoire permanente pour coopérer
avec un type choisi de processeur 36.
[0022] En se reportant à la Figure 9, on voit que la séquence logique des opérations démarre
à l'étape 300, en un point d'entrée à partir d'une, boucle de service général (non
représentée) pour signaux d'entrée. Par exemple, la logique de la boucle recherche
et introduit tous les signaux d'entrée possibles issus du clavier ou de toute autre
source de signaux, selon une séquence définie ou avec une priorité prédéfinie sur
une base d'interruption. A l'étape 302 un test est effectué pour déterminer si le
signal issu du détecteur 32 est au niveau haut. Ce signal est désigné ci-après par
PBS. Si le test indique que le signal PBS est au niveau haut, c'est-à-dire à l'état
logique "1", le contenu du registre 44' dans la mémoire 44 est également emmagasiné,
au cours d'une étape 304, dans le registre de travail 36' du processeur 36 (voir également
la Figure 8). Afin de préparer une opération de triple interlignage (voir également
la Figure 4) les signaux INT et TRPL respectivement appliqués à l'embrayage d'interlignage
118 et à l'électro-aimant 150 du dispositif d'interlignage 50 sont passés à l'état
logique. "1" au cours d'une étape 306. Le triple interlignage selon la valeur emmagasinée,
dans. le registre 36' est effectué au moyen d'une boucle. logique comportant les étapes
308, 310 et 312. Au cours de l'étape 308 une impulsion de commande de cycle dénommée
CC est appliquée à l'embrayage de cycle 116. Au cours de l'étape 310 le registre 36'
est décrémenté à chaque cycle dudit embrayage, et au cours de l'étape 312 on détermine
si le contenu du registre 36' est égal à zéro; si tel n'est pas le cas, une nouvelle
impulsion CC est appliquée à l'embrayage 116. Lorsque le contenu du registre 36' a
atteint la valeur zéro, c'est à dire lorsque l'opération d'interlignage jusqu'à la
position désirée de la première ligne d'impression est achevée, les signaux de sortie
INT et TRPL sont passés à l'état logique "0" au cours d'une étape 314 et le déroulement
de la séquence s'achève à l'étape 316 par le retour à la boucle de service général
indiquée plus haut.
[0023] Si le test exécuté au cours de l'étape 302 ne révèle pas la présence du signal PBS
au niveau haut, le déroulement de la séquence logique se poursuit par l'accès à la
mémoire intermédiaire de clavier 28 au cours de l'étape 320. Puis, au cours de l'étape
322 la logique détermine si un code CODX a été reçu et si tel n'est pas le cas, d'autres
requêtes issues du clavier et présentes dans la mémoire intermédiaire de clavier 28
sont satisfaites au cours de l'étape 324 et la séquence revient ala boucle de service
général au cours de l'étape 326.
[0024] Si au cours de l'étape 322 la logique détermine qu'un signal CODX a été reçu, le
contenu du registre 36' est mis à zéro, au cours de l'étape 328, pour une opération
de comptage. Au cours de l'étape 330 la logique détermine si une opération d'interlignage
a été requise au moyen de la touche 26. Si tel est le cas, la sortie INT du processeur
est passée à l'état logique "1" au cours de l'étape 331. Les cycles d'impression nécessaires
sont alors déclenchés par l'application d'impulsions CC à l'embrayage de cycle 116
au cours de l'étape 332. Si des cycles d'impression multiples sont nécessaires pour
effectuer une opération d'interlignage, un repère à cet effet peut être mis dans le
registre pour tenir compte de cette nécessité. Une fois que les cycles d'impression
sont achevés, ce qui peut par exemple être indiqué par l'écoulement d'un intervalle
de temps ou par la réception d'un signal de réaction, le registre 36' est incré- menté
et le signal INT est passé à l'état logique "0" au cours de l'étape 333. Ensuite,
la logique passe à l'étape 334 au cours de laquelle elle accède à la mémoire intermédiaire
de clavier. Si le test effectué au cours de l'étape 330 révèle qu'aucun signal codé
d'interlignage n'a été reconnu, la logique recherche au cours de l'étape 338 le signal
CODX qui est de préférence utilisé pour indiquer la fin d'une opération d'entrée.
Si le signal CODX est reconnu, le contenu total du registre 36' est emmagasiné au
cours de l'étape 340 dans la position 44' de la mémoire 44 et l'on revient ensuite
à la boucle de service général pour signaux d'entrée au cours de l'étape 342. Si le
test effectué au cours de l'étape 338 est négatif, on recherche un nouveau signal
codé dans la mémoire intermédiaire de clavier en revenant sur l'étape 334.
[0025] En se reportant maintenant à la Figure 10, on voit qu'un agencement de traitement
de signaux préféré permettant l'introduction par l'opérateur d'un signal codé représentant
la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression, utilise le signal
PBS issu du détecteur 32 pour déclencher le conditionnement du processeur 36 pour
la réception de l'information de distance issue du clavier 20 (voir Figure 1). Cette
information de distance, se présentant de préférence sous la forme de signaux codés
issus des touches numériques du clavier, est décodée en utilisant une table ou un
processus de conversion mémorisé. Des signaux codés cor- respcndants, représentant
des incréments d'interlignage pour arriver à la première ligne d'impression désirée,
sont générés et emmagasinés dans le registre 44' de la mémoire 44. De préférence,
le changement de l'état du signal PBS lorsque le dispositif de maintien de papier
13 quitte la position de détection, telle que définie précédemment en référence à
la Figure 3, provoque l'accès par le processeur au code emmagasiné dans le registre
44' et la commande par ledit processeur d'un nombre correspondant d'opérations d'interlignage.
[0026] La séquence de traitement des signaux qui est dictée par la structure de la mémoire
permanente 42 et provoque le fonctionnement de la machine selon les enseignements
de la présente invention sous la commande du processeur 36, sera maintenant décrite
en se reportant à la Figure 11. La séquence des opérations logiques nécessaires à
l'introduction du papier démarre à l'étape 400 à partir de la boucle de service général
de signaux d'entrée réalisée par le processeur 36 et commence par l'exécution d'un
test à l'étape 402 pour déterminer l'état du signal PBS issu du détecteur 32. Si le
dispositif 13 n'est pas en position de détection, c'est-à-dire si le signal PBS est
égal à "0", le traitement normal des signaux codés issus du clavier 20 se poursuit
à l'étape 404 d'une manière bien connue dans l'art antérieur. Si le signal PBS est
au niveau haut c'est-à-dire ici à l'état logique "1", le processeur neutralise effectivement
le traitement normal des signaux issus du clavier et un interlignage triple est alors
déclenché à l'étape 406 afin de saisir le papier à la fente d'introduction du papier
dans la machine à écrire, ceci pour libérer la main droite de t'opérateur qui doit
tenir le papier en place. Au cours de cette étape 406 les signaux INT et TRPL sont
passés à l'état logique "1". Une période d'attente intervient à l'étape 408 jusqu'à
ce que le dispositif 13 soit libéré de sa position de détection, comme indiquée par
le passage à l'état logique "0" du signal PBS; puis on accède à la mémoire intermédiaire
de clavier 28 au cours de l'étape 410 afin de déterminer au cours de l'étape 412 si
l'opérateur a éxécuté des opérations que conques au clavier pendant que la tige 13
était en position de détection. Si tel est le cas, on accède au dernier signal codé
de caractère introduit au clavier et la mémoire intermédiaire est vidée au cours de
l'étape 414. Le signal de caractère codé est alors testé au cours de l'étape 416 pour
déterminer si, en particulier, un signal codé de touche numérique est reconnu ou non.
Si oui, ce signal codé de touche numérique est alors décodé au cours de l'étape 418
en utilisant une table 420 emmagasinée dans la mémoire 42 afin d'engendrer un signal
codé représentant un nombre présélectionné d'opérations d'interlignage; par exemple
un signal codé de la touche numérique "2" correspond de préférence à deux opérations
d'interlignage triple. Pour tenir compte de la distance à parcourir-par le papier
sur sa trajectoire d'alimentation .pour amener son bord avant jusqu'à la position
désirée de la première ligne d'impression, un nombre fixe d'opérations d'interlignage
est ajouté à l'étape 422 au nombre emmagasiné dans le registre 44'. A cet instant,
ou plus tôt dans la séquence, si aucun caractère valable n'a été introduit au clavier
(en cas d'échec du test à l'étape 412 ou à l'étape 416), la valeur emmagasinée dans
le registre 44' est également emmagasinée dans le registre 36' au cours de l'étape
424.
[0027] En une boucle répétée, constituée par les étapes 426, 428, 430 et 432, des opérations
d'interlignage sont effectuées et le contenu du registre 36' est décrémenté au cours
de l'étape 430 à chaque opération d'interlignage déclenchée par les signaux CC appliqués
au cours de l'étape 428 à l'embrayage 116. Le contenu du registre 36' est décrémenté
jusqu'à ce qu'il soit ramené à zéro, ce qui est vérifié au cours de l'étape 432. Un
arrêt d'urgence est prévu pour améliorer la commande de la machine à écrire par l'opérateur
et cet arrêt. d'urgence est déclenché au cours de l'étape 426 dans le cas où, à cette
étape, la logique détermine qu le dispositif de maintien du papier 13 est à nouveau
amené en position de détection, c'est-à-dire que le signal PBS est au niveau logique
"1". Une fois que l'un des tests 426 ou 432 a été satisfait, c'est-à-dire que la logique
a respectivement déterminé que le signal PBS est égal à "1" ou que le contenu du registre
36' est égal à zéro, les signaux de sortie INT et TRPL sont restaurés au cours de
l'étape 434 à l'état logique "0" et l'on revient ensuite à la boucle de service général
de signaux d'entrée au cours de l'étape 436.
[0028] Selon l'invention, un processus de mise en conditions initiales de fonctionnement
est inclus dans les opérations logiques normales, lorsque la machine est mise sous
tension. Ce processus de mise en conditions initiales de fonctionnement comporte l'emmagasinage,
dans le registre 44', d'un signal codé de première ligne d'impression structuré dans
la mémoire permanente 42, pour le cas où l'opérateur n'effectue pas lui-même l'introduction
d'un tel signal codé.
[0029] Bien que l'on ait décrit dans ce qui précède et représenté sur les dessins les caractéristiques
essentielles de l'invention appliquées à un mode de réalisation préféré de celle-ci,
il est évident que l'homme de l'art peut y apporter toutes modifications de forme
ou de détail qu'il juge utiles, sans pour autant sortir du cadre de ladite invention.
Par exemple, divers détecteurs peuvent être utilisés pour détecter la position du
dispositif de maintien du papier. En outre, plutôt que d'utiliser une structure de
mémoire permanente pour coordonner le fonctionnement d'un processeur pouvant utiliser
un petit nombre de circuits de traitement de base d'une manière répétitive, le traitement
des signaux peut être mis en oeuvre en utilisant des circuits de traitement de signaux
dits "non partages."
1. Dispositif d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire
(10) du type comportant une platine (12), un clavier (20) pour la génération de signaux
codés et un ensemble porte-papier (12, 72) qui définit un chemin d'alimentation du
papier et fonctionne en association avec un mécanisme d'impression pour définir une
ligne d'impression, un dispositif de maintien du papier (13) plaquant la feuille sur
la platine (12) dans la zone d'impression des caractères et pouvant être actionné
par l'opérateur et être placé dans une première position sur la trajectoire du papier
et dans une deuxième position hors de la trajectoire du papier, un dispositif d'interlignage
(50) pour effectuer l'avancement par incréments du papier sur ledit chemin d'alimentation
en réponse à des signaux de commande d'interlignage qui lui sont appliqués, et une
mémoire (44, 44') pour emmagasiner un signal de distance pouvant être entré par l'opérateur
et indiquant la distance à parcourir par le papier sur ladite trajectoire d'alimentation
pour arriver à une première ligne d'impression désirée, et
ledit dispositif d'introduction étant caractérisé en ce qu'il comporte:
un moyen de détection (32) pour détecter la présence dudit dispositif de maintien
de papier (13) dans ladite deuxième position et pour engendrer un signal de détection
correspondant, ledit signal prenant respectivement, un premier niveau lorsque le dispositif
de maintien de papier (13) se trouve dans sa deuxième position et un second niveau
au moment où le dispositif de maintien de papier (13) est écarté de sa deuxième position
tout en restant hors de la trajectoire du papier,
un circuit logique (36, 30) qui commande la mémoire (44, 44') de telle sorte qu'en
réponse soit audit premier niveau dudit signal de détection, soit au second niveau
pris par ce signal au moment où le dispositif de maintien de papier (13) est écarté
de sa deuxième position, tout en restant hors de la trajectoire du papier, la mémoire
(44, 44') émet le signal de distance emmagasiné et délivre un ensemble correspondant
de signaux de commande d'inter- lignange audit dispositif d'interlignage (50) afin
que ce dernier effectue l'introduction du papier jusqu'à la première ligne d'impression
désirée.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit circuit logique
comporte des moyens (36, 30, 28) qui sont actionnés par ledit premier niveau du signal
de détection au moment où le dispositif de maintien de papier (13) est dans sa deuxième
position, pour empêcher le traitement normal des signaux codés issus du clavier (20)
et produire ledit signal codé de distance en fonction d'un signal codé particulier
entré au clavier (20).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit signal codé particulier
est engendré lors de la manoeuvre par l'opérateur de l'une des touches numériques
(22) du clavier (20) et en ce que ledit signal codé de distance correspond à un nombre
d'increments d'interlignage qui est proportionnel au nombre porté par ladite touche
numérique.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit circuit logique
comporte des moyens (30, 36, 36') qui stoppent la délivrance de signaux de commande
d'interlignage audit dispositif d'interlignage (50) si le dispositif de maintien du
papier (13) est ramené par l'opérateur vers sa deuxième position au cours de l'avancement
du papier.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
ledit dispositif de maintien du papier comporte un levier (18) couplé à une tige (14)
à galets presse-papier (16) constamment rappelée par un ressort (76) hors de ladite
deuxième position, afin que l'opérateur soit obligé d'exercer- une force prédéterminée
sur ledit levier (18) pouri amener le dispositif de maintien de papier (13) vers sa
deuxième position.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit dispositif de
maintien du papier (13) peut prendre une troisième position intermédiaire entre lesdites
première et deuxième positions, ladite troisième position étant une position stable
vers laquelle le dispositif est constamment rappelé par ledit ressort (76) lorsqu'il
se trouve dans sa deuxième position.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
ledit moyen de détection (32) comporte un aimant permanent (62) couplé au dispositif
de maintien du papier (13) pour se déplacer avec lui et un commutateur à lames (64)
disposé au voisinage de la position prise par ledit aimant (62) lorsque le dispositif
de maintien du papier (13) se trouve dans sa deuxième position, ledit aimant (62)
provoquant alors la fermeture du commutateur à lames (64) et la génération par ce
dernier dudit signal de détection.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
ledit dispositif d'interlignage (50) qui effectue l'avancement par incréments du papier
comporte:
une roue à rochet (114) solidaire de ladite platine (12),
un cliquet mobile (112) destiné à venir en contact avec la roue à rochet (114) et
l'entraîner en rotation,
des moyens d'entraînement (116, 118, 120, 122) actionnés par un signal de commande
pour déplacer ledit cliquet (112) selon un mouvement de va-et-vient,
un élément suiveur de came (110) solidaire du cliquet et pouvant se déplacer le long
de trajets différents qui correspondent à des déplacements différents de la roue à
rochet,
une première came (102) montée mobile en translation dans son plan et déplaçable au
moyen d'un levier de sélection (130) pour pouvoir prendre plusieurs positions afin
de définir plusieurs trajets du suiveur (110), lesdits trajets correspondant à des
distances d'interlignage différentes pour le papier,
une seconde came (104) qui définit une trajet pour le suiveur (110) correspondant
à une distance d'interlignage présélectionnée, ladite seconde came (104) ayant un
profil (105) moins proéminent que le profil (103) de la première came de telle sorte
que le suiveur (110) coopère normalement avec la première came (102),
des moyens de rappel (170) pour maintenir lors des opérations d'interlignage normal
ladite première came (102) dans la position où elle coopère avec ledit suiveur (110),
et
des moyens de sélection de came (150, 152, 154) pouvant être commandés par un signal
d'excitation lors de l'introduction du papier pour écarter la première came (102)
de sa position normale et obliger ledit suiveur ( 110) à coopérer avec ladite seconde
came (104).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de sélection
de came (150, 152, 154) comportent un! électro-aimant (150) pouvant être excité par
ledit signal d'excitation et dont l'armature mobile (152) est couplée à un élément
(154) qui, lorsque l'électro-aimant (150) reçoit ledit signal d'excitation, vient
s'appuyer sur ladite première came (102) afin d'écarter cette dernière de sa position
normale.
1. A device for the semi-automatic insertion of a paper into a typewriter (10) of
the kind having a platen (12), a keyboard (20) for generating coded signals and a
paper holder (12, 72) defining a paper feed path and cooperating with a printing device
to establish a print line, an operator manipulable paper hold-down device (13) urging
the paper against the platen (12) in the character printing area, which can be placed
in a first position at the paper path and in a second position away from the paper
path, a line feed device (50) for incrementally advancing the paper along said paper
feed path in response to line feed control signals applied thereto, and a store (44,
44') for storing an operator-entered distance code signal representing the distance
to be covered by the paper along said paper path to reach a desired first print line,
said device being characterized in that it comprises:
a detector (32) for detecting the presence of said paper hold-down device (13) in
said second position and for generating a corresponding detection signal, said signal
having a first level when the paper hold-down device (13) is in its second position
and a second level at the time the paper hold-down device (13) is moved away from
its second position while remaining away from the paper path,
a logic circuit (36, 30) for controlling the store (44, 44') in such a way that, in
response to either said first level of said detection signal or to the second level
reached by the signal when the paper hold-down device (13) is moved away from its
second position while remaining away from the paper path, the store (44, 44') issues
the stored distance code signal and supplies a corresponding set of line feed control
signals to the line feed device (50) to cause the latter to insert the paper until
the desired first print line is reached.
2. A device according to claim 1, characterized in that said logic circuit is provided
with means (36, 30, 28) activated by said first detection signal level when the paper
hold-down device (13) is in its second position to prevent normal processing of the
code signals generated from the keyboard (20) and to produce said distance code signal
depending on a particular code signal entered via the keyboard (20).
3. A device according to claim 2, characterized in that said particular code signal
is generated when the operator depresses one of the number keys (22) of the keyboard
(20), said distance code signal corresponding to a number of line feed increments
which is proportional to the number indicated on said number key.
4. A device according to claim 3, characterized in that said logic circuit comprises
means (30, 36, 36') for stopping the supply of line feed control signals to said line
feed device (50) if the paper hold-down device (13) is returned by the operator to
its second position during the paper advance.
5. A device according to any one of claims 1 to 4, characterized in that said paper
hold-down device includes a lever (18) coupled to a rod (14) provided with paper hold-down
rollers (16) and continuously biased away from said second position by a spring (76)
thereby requiring the operator to exert a predetermined force on said lever (18) to
move the paper hold-down device (13) to its second position.
6. A device according to claim 5, characterized in that said paper hold-down device
(13) can be placed in a third position intermediate said first and second positions,
said third position being a stable position towards which the device is continuously
urged by said spring (76) when it is in its second position.
7. A device according to any one of claims 1 to 6, characterized in that said detector
(32) comprises a permanent magnet (62) coupled to the paper hold-down device (13)
to move therewith and a reed switch (64) located near the position reached by said
magnet (62) when the paper hold-down device (13) is in its second position, whereby
said magnet (62) causes the reed switch (64) to close and to generate said detection
signal.
8. A device according to any one of claims 1 to 7, characterized in that said line
feed device (50) includes:
a ratchet wheel (114) attached to said platen (12),
a movable pawl (112) engageable with said ratchet wheel (114) to rotate same,
driving means (116, 118, 120, 122) activated by a control signal to reciprocate said
pawl (112),
a cam follower (110) affixed to said pawl (112) and movable along different paths
corresponding to the different displacements of the ratchet wheel,
a first cam (102) mounted for translation in its plane, and movable by means of a
selection lever (130) to take several positions to define several paths of the cam
follower (110), said paths corresponding to the different paper line feed distances,
a second cam (104) defining a path for the follower (110) which corresponds to the
preselected line feed distance, said second cam (104) having a profile (105) less
prominent than the profile (103) of the first cam so that the follower (110) normally
engages the first cam (102),
biasing means (170) for maintaining, during normal line feed operations, said first
cam (102) in the position where it engages said cam follower (110), and
cam selection means (150, 152, 154) which can be controlled by an activating signal
during paper insertion, to withdraw the first cam (102) from its normal position and
force said cam follower (110) to engage said second cam (104).
9. A device according to claim 8, characterized in that said cam selection means (150,
152, 154) comprises an electromagnet (150) which can be activated by said activating
signal, and the movable armature of which (152) is coupled to an element (154) which
presses against said first cam (102), when the electromagnet (150) receives said activating
signal, in order to move said first cam away from its normal position.
1. Vorrichtung zum halbautomatischen Einziehen von Papier in eine Schreibmaschine
(10) mit einer Schreibwalze (12), einer Tastatur (20) zum Erzeugen von codierten Signalen,
einer Papierführung (12, 72), die den Zuführweg des Papiers bestimmt und mit einer
Druckvorrichtung zum Erzeugen einer Druckzeile zusammenwirkt, einer Papierhaltevorrichtung
(13), die das Blatt im Zeichendruckbereich gegen die Schreibwalze drückt und die vom
Bediener gesteuert in eine erste Stellung an der Papierbahn und in eine zweite Stellung
außberhalb der Papierbahn gebracht werden kann, eine Zeilenvorschubvorrichtung (50)
zum schrittweisen Papiervorschub auf dem Zuführweg aufgrund der an ihr angelegten
Zeilenvorschubsteuersignale, und einem Speicher (44,44') zum Speichern eines vom Bediener
einzugebenden Entfernungssignals, das die vom Papier auf dem auf der Papierbahn zurückzulegende
Entfernung darstellt, um zu einer gewünschten ersten Druckzeile zu gelangen,
dadurch gekennzeichnet, daß sie enthält:
eine Abfühlvorrichtung (32) zum Feststellen der Answesenheit der Papierhaltevorrichtung
(13) in der zweiten Stellung und zum Erzeugen eines entsprechenden Erkennungssignals,
wobei dieses Signal eine erste Stufe einnimmt, wenn sich die Papierhaltevorrichtung
(13) in ihrer zweiten Stellung befindet bzw. eine zweite Stufe, wenn die Papierhaltevorrichtung
(13) von ihrer zweiten Stellung wegbewegt wird aber außerhalb der Papierbahn bleibt,
einen logischen Schaltkreis (36, 30) zum Betreiben des Speichers (44, 44'), so daß,
als Antwort auf die erste Stufe des Erkennungssignals oder auf die zweite Stufe, die
das Signal zum Zeitpunkt einnimmt, zu dem die Papierhaltevorrichtung (13) von ihrer
zweiten Stellung entfernt ist und sich außberhalb der Papierbahn befindet, der Speicher
(44, 44') das gespeicherte Erkennungssignal aussendet und eine entsprechende Reihe
von Zeilenvorschubsteuersignalen an die Zeilenvorschubvorrichtung (50) abgibt, so
daß letztere das Papier bis zu der gewüschten ersten Druckzeile einzieht.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der logische Schaltkreis
über Mittel (36, 30, 28) verfügt, die von der ersten Stufe des Erkennungssignales
aktiviert werden, sobald die Papierhaltevorrichtung (13) in ihrer zweiten Stellung
ist, um das normale Verarbeiten der über die Tastatur (20) eingegebenen codierten
Signale zu verhindern, und um das entsprechende Entfernungssignal in Abhängigkeit
eines besonderen, über die Tastatur (20) eingegebenen codierten Signals zu erzeugen.
3. Vorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das besondere codierte
Signal dadurch erzeugt wird, daß der Bediener eine der Zifferntasten (22) der Tastatur
(20) drückt und daß das codierte Erkennungssignal einer Anzahl von Zeilenvorschubinkrementen
entspricht, die der auf der Zifferntaste angegebenen Zahl proportional ist.
4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennziechnet, daß der logische Schaltkreis
über Mittel (30, 36, 36') verfügt, der die Abgabe der Zeilenvorschubsteuersignale
an die Zeilenvorschubvorrichtung (50) unterbinden, wenn die Papierhaltevorrichtung
(13) vom Bediener im Verlauf des Papiervorschubs in ihre zweite Stellung gebracht
wird.
5. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Papierhaltevorrichtung
(13) mit einem Hebel (18) ausgerüstet ist, der mit einem Stift (14) mit Papierhalterollen
(16) gekoppelt ist, wobei der Stift von einer Feder (76) beständig außerhalb der zweiten
Stellung gehalten wird, damit der Bediener gezwungen ist, eine vorbestimmte Kraft
auf diesen Hebel (18) auszuüben, um die Papierhaltevorrichtung (13) in ihre zweite
Stellung zu bringen.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Papierhaltevorrichtung
(13) eine dritte Zwischenstellung zwischen der ersten und zweiten Stellung einnehmen
kann, wobei die dritte Stellung eine feste Stellung ist, zu der die Vorrichtung durch
die Feder (76) beständig zurückgeholt wird, wenn sie sich in ihrer zweiten Stellung
befindet.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Abfühlvorrichtung
(32) einen Dauermagneten (62) enthält, der mit der Papierhaltevorrichtung (13) gekoppelt
ist, um sich mit ihr zu verschieben, sowie einen Reedschalter (64) in der Nähe der
Stellung, die von dem Magneten (62) eingenommen wird, wenn sich die Papierhaltevorrichtung
(13) in ihrer zweiten Stellung befindet, wobei der Magnet (62) das Schließen des Reedschalters
(64) und das Erzeugen des Erkennungssignals durch letzteren bewirkt.
8. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß die das
schrittweise Vorschieben des Papiers bewirkende Zeilenvorschubvorrichtung (50) enthält:
ein mit der Schreibwalze (12) fest verbundenes Schaltrad (114), eine bewegliche Sperrklinke
(112), die dazu bestimmt ist, mit dem Schaltrad (114) in Eingriff zu kommen und dieses
in Drehung zu versetzen;
durch ein Steuersignal betätigte Antriebsmittel (116, 118, 120, 122), um die Sperrklinke
(112) in Hin- und Herbewegung zu versetzen,
ein mit der Sperrklinke fest verbundenes Nockenfolgeelement (110), das sich verschiedenen
Bahnen entlang bewegen kann, die den verschiedenen Bewegungen des Schaltrades entsprechen,
eine erste, in ihrer Ebene beweglich montierte Nocke (102), die mittels eines Auswahlhebels
(130) verschoben werden kann, um zum Bestimmen mehrerer Bahnen des Folgelementes (110)
mehrere Stellungen einzunehmen, wobei die Bahnen den unterschiedlichen Zeilenvorschüben
des Papiers entsprechen,
eine zweite Nocke (104), die die Bahn des einer vorbestimmten Zeilenvorschubentfernung
entsprechenden Folgeelementes (110) bestimmt, wobei die zweite Nocke (104) ein Profil
(105) aufweist, das weniger hervorsteht, als das Profil (103) der ersten Nocke, so
daß das Folgeelement (110) normal mit der ersten Nocke (102) in Eingriff steht,
Mittel (170), die dazu dienen, während der normalen Zeilenvorschubvorgänge die erste
Nocke (102) in der Stellung zu halten, in der sie mit dem Folgeelement (110) in Eingriff
steht, und Nockenauswahlmittel (150, 152, 154), die von einem Erregersignal beim Einziehen
des Papiers angetrieben werden können, um die erste Nocke (102) von ihrer normalen
Stellung wegzubringen und deas Folgeelement (110) zu veranlassen, mit der zweiten
Nocke (104) in Eingriff zu kommen.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Nockenauswahlmittel
(150, 152, 154) einen Elektromagneten (150) enthalten, der von dem Erregersignal erregt
wird, und dessen beweglicher Anker (152) mit einem Element (154) verbunden ist, das
sich, sobald der Elektromagnet (150) das Erregersignal erhält, an die erste Nocke
(102) andrückt, um diese aus ihrer normalen Stellung auszulenken.