[0001] La présente invention concerne une poche métallurgique à enceinte métallique fragmentée,
destinée au traitement inductif des métaux et alliages et notamment de l'acier.
[0002] Les pratiques d'élaboration des métaux, et de l'acier en particulier, s'orientent
de plus en plus vers une métallurgie "hors du four" ou "métallurgie en poche". Une
telle solution se heurte au délicat problème du chauffage du métal en poche. Le chauffage
électrique par induction présente l'avantage de transmettre l'énergie au sein de la
charge métallique avec un excellent rendement thermique. Toutefois, ce chauffage entraîne
des courants de Foucault indésirables dans les pièces métalliques de l'enceinte. Il
en résulte que l'enceinte est surchauffée et que, après un certain nombre d'opérations,
elle perd sa tenue mécanique en raison de contraintes thermiques excessives. D'autre
part, l'enceinte de la poche doit supporter la forte pression excercée par le métal
en fusion.
[0003] Ainsi, il faut réaliser une poche métallurgique qui satisfasse deux nécessités :
d'une part, éviter des échauffements par des courants de Foucault dans les parties
massives placées dans le champ magnétique de chauffage, et, d'autre part, assurer
une tenue mécanique de la poche.
[0004] A cet effet, les brevets français n ° 2.366.079, n° 2.368.542, n° 2.368.543, n° 2.368.326
et n° 2.370.797, au nom du demandeur, proposent des poches métallurgiques du type
mentionné ci-dessus. Plus particulièrement, le brevet français n° 2.370.797 décrit
une poche métallurgique dont on a représenté une coupe verticale schématique sur la
figure en annexe.
[0005] Comme on le voit sur la figure 1, la poche du type antérieur est garnie par un revêtement
réfractaire 1. L'enceinte métallique 2 de la poche est fragmentée : elle est constituée,
dans la zone de chauffage, c'est-à-dire en regard des bobinages inducteurs 3, par
des tirants métalliques = longitudinaux et creux, de façon à permettre le passage
d'un fluide de refroidissement. Les tirants 4 sont maintenus en place entre deux brides
annulaires, respectivement supérieure 5 et inférieure 5', qui sont reliées rigidement
à une virole 6 et au fond 7 de la poche.
[0006] La virole 6 sert de frette au niveau de l'extrémité supérieure de la poche et comporte
deux couronnes, respectivement supérieure 8 et inférieure 9, la couronne inférieure
9 servant à supporter la poche lors de son installation dans une cuve de chauffage
par induction.
[0007] Les tirants 4 sont reliés aux brides 5 et 5' par des moyens de liaison 10 et présentent
un conduit interne axial 11 qui est relié à la zone 12 délimitée par les couronnes
8 et 9 par l'intermédiaire des moyens de liaison 10 et d'un prolongement étanche 13.
Le fluide refroidissant est introduit à l'extrémité inférieure des tirants 4, remonte
dans le conduit 11 et s'échappe dans la zone 12.
[0008] Le demandeur a étudié l'évolution thermique des pièces métalliques d'une poche de
ce type lors d'un traitement intensif de chauffage inductif. En effet, il est nécessaire
d'effectuer des traitements de chauffage intensif (puissance électrique utilisée plus
grande et durée de chauffage plus longue). Or, lors de tels traitements, il faut éviter
un échauffement excessif des pièces métalliques de la poche.
[0009] Pour étudier cette évolution thermique, cinq couples thermo-électriques ont été implantés
dans différentes parties A (bride supérieure), B (fond), C (virole), D (bride inférieure)
et E (tirant) de la poche, indiquées sur la figure 1. La figure 2 jointe représente
les résultats de cette expérience.,
[0010] Sur cette figure` 2, on a représenté les courbes donnant la température (en °C) en
fonction du temps (en heures) pour les différentes parties de la poche (A, B, C, D,
E).
[0011] Comme on le voit d'après ces courbes, la température la plus élevée de la poche (450°C)
est relevée sur la bride supérieure 5 bien que cette dernière se situe hors de la
zone de chauffage. La température atteinte par la bride inférieure 5' et la virole
6 est sensiblement plus faible (350°C). La température du fond 7 et des tirants 4
reste faible (150°C), ce qui confirme l'efficacité du refroidissement interne décrit
ci-dessus.
[0012] Ces expériences ont donc montré que la poche décrite ci-dessus est utilisable pour
un chauffage d'ordre moyen mais que, pour un chauffage plus puissant, les contraintes
thermiques provenant de l'échauffement rapide des brides posent des problèmes sérieux.
[0013] Le but de la présente invention est justement de proposer une poche métallurgique
dont les pièces massives métalliques ne s'échauffent pas excessivement lors de traitements
de chauffage de haute puissance et qui présente en même temps une
"bonne tenue mécanique.
[0014] A cet effet, l'invention a pour objet une poche métallurgique pour le traitement
inductif des métaux, garnie intérieurement par un revêtement réfractaire et dont l'enceinte,
de forme générale tubulaire, est constituée, dans la zone de chauffage, par des tirants
métalliques longitudinaux, isolés électriquement entre eux et dépassant longitudinalement
au-dessus et au-dessous de la zone de chauffage, les tirants étant, maintenus en place
par serrage à la partie supérieure et à la partie inférieure de l'enceinte.
[0015] Selon l'invention, la partie supérieure de l'enceinte est constituée par un caisson
de forme générale annulaire et les tirants sont maintenus en place à la partie supérieure
de l'enceinte par des moyens de liaison, électriquement isolants, entre les extrémités
supérieures des tirants et le fond du caisson.
[0016] Selon un mode de réalisation de l'invention, la partie inférieure de l'enceinte est
constituée également par un caisson de forme générale annulaire qui prend appui sur
le fond de la poche. Les tirants sont également maintenus en place à la partie inférieure
de l'enceinte par des moyens de liaison, électriquement isolants, entre les extrémités
inférieures des tirants et le plafond du caisson inférieur.
[0017] Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, les moyens de liaison sont
constitués par des pièces d'assemblage filetées à l'une de leurs extrémités et traversant
des ouvertures ménagées dans le fond du caisson supérieur et éventuellement dans le
plafond du caisson inférieur. Les extrémités filetées de ces pièces sont vissées dans
des taraudages ménagés dans les extrémités correspondantes des tirants.
[0018] Selon une première variante de réalisation, chacune des pièces d'assemblage est constituée
d'une tige filetée à ses deux extrémités. L'une de ces extrémités est destinée à être
vissée dans le taraudage du tirant correspondant et l'autre est destinée à être vissée
dans un écrou à embase.
[0019] Selon une deuxième variante de réalisation, chacune des pièces d'assemblage est constituée
d'une tige dont l'une des extrémités se termine par une embase et dont l'autre est
filetée. L'extrémité filetée est destinée à être vissée dans le taraudage du tirant
correspondant tandis que l'embase est serrée contre la face interne du fond du caisson
supérieur et éventuellement contre la face interne du plafond du caisson inférieur.
[0020] Conformément à une caractéristique de l'invention, chacun des tirants présente un
conduit interne, pour permettre la circulation d'un fluide refroidissant. Ce conduit
communique de façon étanche avec l'intérieur du caisson. Pour réaliser une circulation
ascendante du fluide refroidissant, le caisson inférieur est relié à une source d'alimentation
en fluide refroidissant et le caisson supérieur comporte une ouverture de sortie du
fluide à l'extérieur de a poche. Bien entendu, on peut réaliser une circulation descendante
du fluide refroidissant en reliant le caisson supérieur à une source d'alimentation
en fluide et en pratiquant une ouverture de sortie du fluide dans le caisson inférieur.
[0021] Comme on le comprend, le dispositif conforme à l'invention présente l'avantage, par
rapport à la poche du type antérieur décrite précédemment, que les caissons supérieur
et inférieur sont susceptibles d'être refroidis rapidement. Ainsi, on évite les inconvénients
dûs à l'échauffement excessif des brides de la poche du type antérieur. De plus, les
caissons supérieur et inférieur de la poche conforme à l'invention remplissent la
fonction de maintien en place et serrage des tirants grâce aux dispositions particulières
des moyens de liaison entre les tirants et les caissons. Par ailleurs, le montage
et le démontage des tirants s'effectuent facilement, comme on le verra ci-après.
[0022] L'invention sera bien comprise et les avantages qu'elle procure ressortiront clairement
au vu de la description qui suit faite en référence aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 3 représente une coupe verticale d'un mode de réalisation de la poche
conforme à l'invention,
- la figure 4 représente une vue en élévation de ce mode de réalisation,
- la figure 5 représente une coupe longitudinale d'un tirant muni de ses moyens d'assemblage
avec les caissons supérieur et inférieur, conformément à une variante de l'invention.
[0023] Dans toutes les figures, les éléments identiques seront désignes par le même repère.
De plus, dans les figures 3, 4 et 5, les éléments identiques à ceux de la poche du
type antérieur seront désignés par les mêmes repères que ceux indiqués sur la figure
1.
[0024] Comme on le voit sur les figures 3 et 4, la poche est garnie intérieurement par un
revêtement réfractaire 1. L'enceinte 2 de la poche est constituée, dans la zone de
chauffage inductif, c'est-à-dire dans la partie du milieu, par un grand nombre de
tirants métalliques 4. Ces tirants 4 sont en matériau amagnétique, par exemple en
acier inoxydable amagnétique, de manière à ne pas canaliser les lignes de champ magnétique
incident au détriment de la charge à traiter. Comme on le voit sur la figure 4, les
tirants 4 sont répartis régulièrement autour du revêtement réfractaire 1. Les espaces
ménagés entre deux tirants 4 consécutifs sont occupés par des joints 14 en matériau
réfractaire.
[0025] L'enceinte comporte un caisson supérieur 15 à sa partie supérieure et un caisson
inférieur 16 à sa partie inférieure. Chacun de ces caissons 15 et 16 est ccnstitué
respectivement d'une virole 17 et 18 enveloppant le revêtement réfractaire 1, d'un
plafond 19 et 20, d'un fond 21 et 22 et d'une paroi 23 et 24. Ces divers éléments
définissent respectivement un espace intérieur 25 et 26 de forme générale annulaire.
Les tirants 4 sont maintenus en place par serrage entre le caisson supérieur 15 et
le caisson inférieur 16 grâce à des moyens d'assemblage 10.
[0026] Comme on le voit sur la figure 4, le caisson supérieur 15 comporte des tourillons
latéraux 27 pour les opérations de manutention habituelle. Le caisson supérieur 15
a, outre la fonction de serrer et maintenir le revêtement réfractaire 1, celle de
supporter, grâce à son fond 21, la poche lors de l'installation de cette dernière
dans la cuve de chauffage par induction.
[0027] Les caissons 15 et 16 comportent de préférence des ouvertures 28 dites "trous d'hommes"
dans leurs parois 23 et 24 pour permettre l'accès aux moyens d'assemblage 10. Lors
de la mise en service de la poche, les trous d'hommes 28 sont obturés.
[0028] Dans l'exemple représenté sur les figures 3 et 4, un conduit d'amenée 29 alimente
le caisson inférieur 16 en fluide refroidissant sous pression qui généralement est
de l'air. Ce fluide remonte dans les conduits internes I1 des tirants 4 et se répand
à l'intérieur 25 du caisson supérieur 15. Ensuite, le fluide s'échappe à l'extérieur
de la poche par l'ouverture 30 ménagée à cet effet dans le caisson supérieur 15.
[0029] Comme on le voit sur la figure 5, les tirants 4 sont maintenus par serrage entre
le fond 21 du caisson supérieur 15 et le plafond 20 du caisson inférieur 16 par l'intermédiaire
des moyens d'assemblage 10. Chacun des tirants 4 est constitué d'une tige tubulaire
31, dont les extrémités 32 sont taraudées intérieurement et prennent appui sur la
face externe du fond 21 du caisson supérieur 15 et sur la face externe du plafond
20 du caisson inférieur 16. Ces appuis sont assurés par l'intermédiaire de rondelles
d'appui 33 et de joints annulaires plats 34.
[0030] Les moyens d'assemblage 10 sont constitués d'un goujon, dont la tige filetée 35 traverse
une ouverture 36 ménagée à cet effet dans le fond 21 du caisson supérieur 15 et dans
le plafond 20 du caisson inférieur 16. La tige filetée 35 est ainsi vissée dans 1=
taraudage 32 du tirant 4 correspondant. Les moyens d'assemblage 10 peuvent être, soit
un goujon d'une seule pièce, c'est-à-dire une tige se terminant à l'une de ses extrémités
par un filetage et à l'autre par une embase solidaire de la tige 35, soit par un goujon
constitué de deux pièces séparables l'une de l'autre. Le goujon d'une seule pièce
est plus commode pour l'opération de montage et démontage des tirants 4. Par contre,
il est moins facile à usiner. De toute façon, le goujon doit comporter un conduit
interne, de manière à permettre le passage du fluide refroidissant.
[0031] Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, les moyens d'assemblage 10
sont constitués de deux pièces séparables. La tige tubulaire 35 est filetée à ses
deux extrémités. L'une de ces extrémités est vissée dans le taraudage 32 du tirant
4, et l'autre est engagée dans un écrou à embase 37 par vissage, ce qui permet le
serrage du tirant 4 entre le fond 21 et le plafond 20 des caissons 15 et 16. Le serrage
des écrous 37 est assuré contre la face interne du fond 21 et la face interne du plafond
20 par l'intermédiaire de rondelles d'appui 33' et de joints annulaires plats 34'
identiques aux rondelles d'appui 33 et joints annulaires plats 34 décrits précédemment.
[0032] Les ouvertures 36 ménagées pour le passage des moyens d'assemblage 10 dans le fond
21 du caisson supérieur 15 et dans le plafond 20 du caisson inférieur 16 présentent
un diamètre légérement supérieur à celui des tiges filetées 35 qui les traversent,
de manière à pouvoir placer un joint annulaire 38 du type "canon".
[0033] Les joints 33, 34, 33', 34' et 38 sont avant tout de bons isolants électriques et
thermiques. Ils doivent en outre présenter une bonne tenue à la température qui peut,
là où ils sont plàcés, atteindre plusieurs centaines de °C, et une bonne résistance
à la compression en raison des dilatations inévitables de la structure métallique
lors de la mise en service de la poche. Compte tenu de toutes ces exigences, le demandeur
préconise l'emploi d'un matériau commercialisé sous le nom de "Syndanio", qui est
composé d'un mélange de pierres minérales et d'amiante préalablement broyées.
[0034] Dans l'exemple de réalisation décrit, les tirants 4 et les goujons 35 correspondants
présentent respectivement.des conduits internes Il et 39 communiquant l'un avec l'autre,
de manière à constituer des passages pour le fluide refroidissant entre l'intérieur
26 du caisson inférieur 16 et l'intérieur 25 du caisson supérieur 15.
[0035] Comme on l'a dit précédemment, le fluide refroidissant provenant d'une source d'alimentation
(non représentée sur la figure 5) pénètre par la conduite 29 dans le caisson inférieur
16. Il circule alors dans le caisson inférieur 16, les tirants 4 et le caisson supérieur
15 (par l'intermédiaire des conduits 11 et 39), les refroidit, puis s'échappe à l'extérieur
de la poche par l'ouverture 30 ménagée dans le caisson supérieur 15.
[0036] Dans la description ci-dessus, la circulation du fluide refroidissant est ascendante,
mais on peut également réaliser une circulation descendante. Dans ce cas, le caisson
supérieur 15 est relié à une source d'alimentation en fluide et le caisson inférieur
16 comporte une ouverture pour laisser sortir le fluide à l'extérieur de la poche.
[0037] Le démontage de chacun des tirants 4 s'effectue de la façon suivante :
Tout d'abord, on ouvre les trous d'hommes 28 et 28'. Puis, on retire les écrous 37
supérieur et inférieur. Ensuite, on dégage les rondelles d'appui 33' et les joints
plats 34'. Un méplat 40, usiné sur la partie lisse de la tige 35 à un endroit tel
qu'il est accessible après dégagement des rondelles 33' et joints 34' précités, permet
le dévissage de la tige 35 au moyen d'une clef appropriée. On dégage ainsi les tiges
35 des taraudages internes 32 du tirant 4 correspondant. Le tirant 4 peut alors être
dégagé par simple traction latérale. Les opérations de remontage s'effectuent dans
un ordre inverse à celui qui vient d'être décrit.
[0038] Ainsi, l'invention présente cet avantage supplémentaire que l'opération de remplacement
des tirants 4 défectueux ou usagés est aisée. En effet, le montage ou le démontage
de l'enceinte 2 peut être effectué au niveau des trous d'hommes 28 et 28' sans démonter
les caissons 15 et 16. Lors de cette opération, on peut de plus ajuster, de façon
précise, le serrage des tirants 4 entre les caissons supérieur 15 et inférieur 16.
[0039] Il va de soi que la présente invention ne saurait se limiter aux modes de réalisation
particuliers décrits. Ainsi, la technologie particulière des tirants décrits en référence
à la figure 5, peut être remplacée par toute autre technologie, l'essentiel étant
que les moyens d'assemblage de chacun des tirants avec le caisson supérieur et, éventuellement,
le caisson inférieur, soient électriquement isolants et permettent de bien maintenir
en place les tirants.
[0040] De même, la nature du fluide de refroidissement (air) n'est nullement limitative.
Il est possible également d'utiliser un autre gaz, et même un liquide, par exemple
de l'eau. Dans ce dernier cas, il sera souhaitable de prévoir un collecteur à l'endroit
où est évacué le liquide.
1. Poche métallurgique pour le traitement inductif des métaux, garnie intérieurement
par un revêtement réfractaire et dont l'enceinte (2), de forme générale tubulaire,
est constituée, dans la zone de chauffage, par des tirants métalliques longitudinaux
(4), isolés électriquement entre eux et dépassant longitudinalement au-dessus et au-dessous
de la zone de chauffage, les tirants (4) étant maintenus en place par serrage à la
partie supérieure et à la partie inférieure de l'enceinte (2), caractérisée en ce
que la partie supérieure de l'enceinte (2) est constituée par un caisson (15) de forme
générale annulaire, le maintien des tirants (4) à la partie supérieure de l'enceinte
(2) étant assuré par des moyens de liaison (10), électriquement isolants, entre les
extrémités supérieures des tirants (4) et le fond du caisson (15).
2. Poche métallurgique selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie
inférieure de l'enceinte (2) est constituée par un caisson (16) de forme générale
annulaire, prenant appui sur le fond (7) de la poche, le maintien des tirants (4)
à la partie inférieure de l'enceinte (2) étant assuré par des moyens de liaison (10),
électriquement isolants, entre les extrémités inférieures des tirants (4) et le plafond
du caisson (16).
3. Poche métallurgique selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que
les moyens de liaison (10) sont constitués par des pièces d'assemblage filetées à
une de leurs extrémités et traversant des ouvertures (36) ménagées dans le fond du
caisson supérieur (15) et/ou dans le plafond du caisson inférieur (16), les extrémités
filetées des pièces étant vissées dans des taraudages (32) ménagés dans les extrémités
correspondantes des tirants (4).
4. Poche métallurgique selon la revendication 3, caractérisée en ce que chacune des
pièces d'assemblage (10) est constituée d'une tige filetée à ses deux extrémités,
l'une de ces extrémités étant susceptible d'être vissée dans le taraudage (32) du
tirant (4) correspondant et l'autre étant susceptible d'être vissée dans un écrou
à embase.
5. Poche métallurgique selon la revendication 3, caractérisée en ce que chacune des
pièces d'assemblage (10) est constituée d'une tige dont l'une des extrémités se termine
par une embase et dont l'autre, filetée, est susceptible d'être vissée dans le taraudage
(32) du tirant (4) correspondant, entraînant ainsi le serrage de l'embase contre la
face interne du fond du caisson supérieur (15) et/ou la face interne du plafond du
caisson inférieur (16).
6. Poche métallurgique selon l'une des revendications 1 à 5, caractéri- sée en ce que chacun des tirants (4) présente un conduit interne (11) pour une circulation
d'un fluide refroidissant, ledit conduit (11) communiquant de façon étanche avec l'intérieur
du caisson (15) et/ou (16).
7. Poche métallurgique selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'intérieur
du caisson inférieur (16) est relié à une source d'alimentation en fluide refroidissant
et le caisson supérieur (15) comporte une ouverture de sortie (30) du fluide refroidissant
à l'extérieur de la poche.
8. Poche métallurgique selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'intérieur
du caisson supérieur (15) est relié à une source d'alimentation en fluide refroidissant
et le caisson inférieur (16) comporte une ouverture de sortie du fluide refroidissant
à l'extérieur de la poche.
9. Poche métallurgique selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que
la paroi du caisson (15) et/ou (16) comporte des ouvertures (28) pour l'accès aux
moyens de liaison (10), lesdites ouvertures (28) étant susceptibles d'être obturées
lors de la mise en service de la poche.