[0001] La présente invention a pour object un moteur à combustion interne à pistons libres,
spécialement pour l'actionnement d'un alternateur linéaire, comprenant au moins une
paire de cylindres opposés dont les pistons sont reliés réciproquement par une tige
reliée dans un point intermédiaire à l'élément mobile d'un alternateur linéaire ou
d'un autre moyen d'utilisation de l'énergie produite.
[0002] On sait que, particulièrement dans l'emploi pour l'actionnement de générateurs électriques,
les moteurs à combustion interne du type bielle-manivelle se révèlent peu satisfaisants
tant par leur rendement relativement bas que par la production de gaz nuisibles à
laquelle ils donnent lieu. Leur remplacement par turbines à gaz est possible seulement
en cas de puissances très grandes, en raison des coûts de ces turbines et des problèmes
technologiques qu'elles entraînent. Pour des applications de puissance moyenne ont
été proposés les moteurs dits à pistons libres. Dans ces moteurs, étant donné l'absence
des contraintes déterminées par les embiellages, c'est essentiellement l'inertie des
parties mobiles qui retarde le déplacement du piston immédiatement après le commencement
de la combustion, en assurant ainsi la disponibilité d'un temps suffisant pour la
vaporisation, le mélange et la combustion dans la chambre du cylindre, tandis que
la poussée correspondante aux hautes pressions qui se produisent dans cette phase,
au lieu d'être contrariée par l'embiellage, est accumulée sous forme d'énergie cinétique
et elle est utilisée par la suite dans le cycle. Dans ces moteurs donc, en plus des
simplifications constructives et de la réduction des pertes mécaniques, inhérentes
directement à la suppression des embiellages, on obtient aussi des conditions plus
favorables pour la transformation de l'énergie, avec la conséquence d'une augmentation
du rendement et d'une réduction des pertes thermiques, de la température des gaz d'échappement
et du contenu dans ces derniers de substances polluantes et particulièrement d'oxydes
d'azote.
[0003] Cependant, les moteurs à pistons libres entraînent à leur tour des graves problèmes
qui n'ont pas encore été résolus complètement; parmi ces problèmes, les plus graves
concernent l'apport d'énergie pour effectuer la course de compression, la synchronisation
du mouvement des différents pistons et la limitation de la course de ces derniers,
problèmes ceux-ci qui dans les moteurs traditionnels sont résolus par la présence
des embiellages connectés à un arbre moteur muni d'un volant, tandis que dans les
moteurs à pistons libres il n'y a pas de parties correspondantes.
[0004] Pour l'exécution de la course de compression il a été proposé (Jarret) d'opposer
aux pistons des ressorts hydrauliques, qui cependant entraînent des difficultés constructives
et des pertes de rendement et donnent lieu à des pertes de liquide; le problème particulier
est résolu, pendant le fonctionnement normal (Allais), par une disposition à cylindres
opposés, mais cette solution se révèle inefficace en cas d'absence de la combustion,
si elle n'est pas intégrée par d'autres moyens, qui jusqu'à présent ont été constitué
par des systèmes d'engrenages ou par des embiellages, qu'il parait à propos d'éviter.
Aucune solution efficace ne faisant pas usage d'embiellages ou engrenages n'a été
proposée jusqu'à maintenant pour assurer la limitation de la course des pistons à
une valeur prédéterminée, ni pour assurer le synchronisme dans le mouvement des pistons
dans un moteurs comprenant plusieurs unités.
[0005] La présente invention à pour but de réaliser un moteur à pistons libres approprié
pour être couplé à un générateur avec alternateur linéaire, qui soit complètement
dépourvu d'embiellages et engrenages destinés à transmettre l'énergie mécanique produite,
et dans lequel cependant soient assurées l'exécution de la course de compression même
en cas de manque d'une-combustion,, l'exécution par les pistons d'une course s'étendant
entre des limites préfixées avec précision, et la possibilité, en cas de moteurs à
plusieurs unités, d'une synchronisation facile.
[0006] Ce but est atteint, suivant l'invention, par le fait qu'un moteur du type considéré
comprend au moins une came actionnée par un moteur indépendant, d'une façon substantiellement
synchrone avec les déplacements de la tige des pistons, et s'engageant avec des moyens
de poussoir reliés à la tige des pistons, de sorte à ne pas donner lieu à une transmission
substantielle d'énergie pendant le fonctionnement normal, mais à limiter la course
des pistons et à transférer à ces derniers l'énergie nécessaire pour la compression
en cas de fonctionnement anormal du moteur à pistons libres.
[0007] Grâce à cette disposition, la tige de l'unité, et par conséquant les pistons relatifs,
sont obligés à se déplacer dans les limites et selon la loi du mouvement préétablis
par la came actionnée par son propre moteur indépendant. Avec un projet approprié
du profil de la came et en réglant d'une manière adéquate sa vitesse d'actionnement,
on a la possibilité de faire en sorte que, pendant le fonctionnement normal, la loi
du movement imposée par la came coïncide avec le mouvement spontané de l'unité à pistons
libres, de sorte qu'aucun transfert d'énergie n'a lieu entre la came (et par conséquent
son moteur indépendant)et le poussoir (et par conséquent le moteur à pistons libres).
Cependant, la présence de la came empêche positivement que, à cause d'une anomalie
quelconque du fonctionnement, les pistons libres puissent dépasser les limites de
course qui lui ont été assignées, et, en cas d'une omission accidentelle d'une ou
plusieurs combustions, la came intervient en entraînant, par le poussoir, la tige
de l'unité et en faisant ainsi accomplir la course de compression qui autrement n'aurait
pas pu avoir lieu. En outre, en cas de moteurs ayant plusieurs unités, il suffit d'établir
une synchronisation entre les cames respectives, pour obtenir la synchronisation complète
des différentes unités.
[0008] Grâce à la réalisation d'une loi favorable du mouvement des pistons et à l'élimination
de tout embiellage ou engrenage de puissance, ainsi que d'autres organes, tels que
les ressorts hydrauliques, un moteur a pistons libres selon l'invention donne un rendement
global beaucoup plus grand que celui des moteurs à pistons traditionnels et même quelque
peu supérieur à celui des turbines de la même puissance; une forte économie est aussi
réalisable dans la consommation de l'huile lubrifiante, tandis que les caractéristiques
de pollution réduite des moteurs à pistons libres peuvent être exploitées de la façon
la plus favorable. Enfin, la came avec moteur indépendant peut être utilisée pour
le démarrage du moteur, si on l'estime à propos, comme alternative aux systèmes à
air comprimé ou à l'utilisation temporaire, comme moteur, de l'alternateur linéaire,
systèmes connus à présent pour les moteurs à pistons libres.
[0009] L'invention concerne aussi des dispositions particulières pour un moteur du type
indiqué, et en particulier un support magnétique pour l'élimination de la charge appliquée
sur les parois des cylindres, dans les grands moteurs, à cause du poids des parties
mobiles; et des dispositions pour un fonctionnement correct dans les moteurs avec
alimentation à poussier de charbon ou autre combustible solide.
[0010] Les caractéristiques et avantages indiqués et autres de l'object de l'invention résulteront
plus clairement de la suivante description de quelques formes de réalisation, indiquées
à titre d'exemples non limitatifs, représentées très schématiquement dans les dessins
annéxés, dans lesquels:
Fig. 1 montre, en vue de dessous, le schéma d'une unité de moteur à pistons libres
avec came a commande indépendante, selon l'invention;
Fig. 2 montre une vue latérale de l'unité de moteur selon la figure 1;
Figs. 3 et 4 montrent, d'une façon similaire aux figures 1 et 2, un moteur comprenant
deux unités opposées avec une came unique à commande indépendante;
Figs. 5 et 6 montrent, d'une façon similiaire aux figures 3 et 4, un moteur avec support
magnétique des tiges des unités;
Figs. 7 et 8 montrent en section des détails des cylindres d'un moteur selon les figures
3 et 4, ou 5 et 6, destiné à fonctionner à poussier de charbon ou autre combustible
solide;
Fig. 9 montre la composition d'un ensemble la production d'énergie électrique, utilisant
le moteur selon l'invention.
[0011] Pour simplicité et clarté de représentation, dans toutes les figures on a omis les
parties de service auxiliaires, telles que les lumières, les soupapes, les injecteurs,
les moyens de lavage, refroidissement et lubrification, et ainsi de suite, parties
celles-ci qui appartiennent à la technique connue et ne demandent pas d'être modifiées
pour l'application de l'invention.
[0012] L'unité représentée dans la figure 1 comprend deux cylindres opposés et 2, dans lesquels
sont disposés les pistons, 3 et 4 respectivement, reliés rigidement l'un l'autre par
une tige 5 laquelle, dans un point intermédiaire, supporte le moyen d'utilisation,
dans ce cas l'inducteur 6; par exemple à aimant permanent, d'un alternateur linéaire
7. Ces parties forment un moteur à pistons libres avec générateur électrique, d'un
type qui par lui-même a déjà été proposé par le même demandeur, dans lequel la course
de compression de chaque cylindre est activée par la détente dans le cylindre opposé,
de sorte que dans le fonctionnement normal il n'est pas nécessaire d'employer des
moyens auxiliaires pour activer la compression, tandis que les limites de course sont
imposées (mais d'une façon non rigide) par la résistance à la compression du mélange
destiné à donner lieu à la combustion successive. Cependant, ces deux effets manquent
dans certains cas d'irrégularité de fonctionnement, et pour remédier à cet inconvénient,
selon l'invention, est prévue une came 11, portée et actionnée par un moteur excentrique
indépendant 9, et s'engageant avec un poussoir solidaire de la tige 5 de l'unité.
Ce poussoir peut être constitué par une paire de chevilles robustes 8, éventuellement
avec des rouleaux, ou par une gorge de la tige 5 ou autre moyen équivalent; la came
est illustrée comme ayant un profil circulaire, mais il est entendu que son profil
peut être préétabli d'une façon appropriée pour le meilleur fonctionnement du moteur
à pistons libres. Le moteur indépendant 9 est contrôlé d'une façon telle que la rotation
de la came 11 soit substantiellement synchrone avec le fonctionnement du moteur à
pistons libres, de sorte que dans le fonctionnement normal l'engagement entre la came
11 et le poussoir 8 est seulement virtuel et n'implique aucune résistance ni transmission
d'énergie. Cependant, si la tige 5 tend à ne pas s'arrêter à la limite de course préétablie,
le contact entre le poussoir et la came devient actif et la course de la tige 5, avec
les pistons 3 et 4, est limitée positivement. D'une façon similaire, si l'un des cylindres
omit une combustion et par conséquent n'est pas à même d'activer la compression dans
le cylindre opposé, le poussoir 8 entre en coopération active avec la came 11, et
le moteur indépendant 9 de cette dernière fournit l'énergie nécessaire pour effectuer
la compression, en évitant ainsi l'arret du moteur à pistons libres. De la même façon,
le démarrage du moteur à pistons libres peut être effectué par le moteur indépendant
9 quand on ne désire pas d'avoir recours à des systèmes à air comprimé ou de se servir
de l'alternateur linéaire comme moteur de démarrage, comme il est d'usage pour les
moteurs à pistons libres.
[0013] De préférence, le contrôle du moteur indépendant 9 est effectué de telle façon que
la came 11 tend à une légère avance par rapport au mouvement du poussoir 8,en évitant
ainsi tout obstacle, en conditions normales, au déplacement de la tige 5 et, par conséquent,
au fonctionnement du moteur à pistons libres. Des moyens appropriés, non représentés,
empêchent la rotation de la tige 5 sur elle-même pour maintenir le poussoir 8 dans
la position correcte de coopération avec la came 11.
[0014] La came 11 est pourvue d'une masse d'équilibrage 10. Cette masse peut être modifiée
par rapport a ce qui est nécessaire pour l'équilibrage de la came elle-même, dans
le but de réaliser un équilibrage partiel de l'unité de moteur à piston libre, qui
par elle-même n'est pas équilibrée.
[0015] Le moteur indépendant 9 doit être d'un type capable de fournir un couple plus grand
en cas de nécessité, sans modifier d'une manière appréciable sa propre vitesse. Il
peut s'agir donc d'un moteur à excitation en dérivation, d'un métamoteur ou d'un moteur
électrique muni d'un dispositif électronique de contrôle approprié. Des moyens appropriés
peuvent être employés pour déconnecter l'alternateur linéaire dans les périodes dans
lesquelles le moteur indépendant 9 doit faire face aux manques fonctionnelles du moteur
a pistons libres, de façon telle à limiter la charge appliquée au moteur indépendant.
[0016] Les figures 3 et 4 montrent une disposition de deux unités similaires de celle représentée
dans les figures 1 et 2, qui en elle-même est équilibrée et demande une seule came
pour le service des deux unités, en établissant en outre un synchronisme rigide entre
elles. Les deux unités, dont celle de droite est indiquée par les même références
de l'unité décrite ci-avant, et celle de gauche est indiquée par des références correspondantes
pourvues d'un apex, sont disposées symétriquement, avec les pistons 3 et 3' opposés
l'un l'autre dans un seul cylindre central 1'; la came 12 (qui dans ce cas ne peut
pas être circulaire mais doit être substantiellement elliptique ou ovale) a au moins
un axe de symétrie et coopère avec les deux poussoirs 8 et 8
8 des tiges 5 et 5'. Dans ce cas, soit le moteur à pistons libres, soit la came, sont
en eux-même équilibrés tant statiquement que dynamiquement et ne demandent aucune
masse d'équilibrage. Pour symétrie de construction et d'actionnement, une seconde
came 12', ayant un propre moteur indépendant 9' ou reliée cinématiquement à la première
came 12, peut être disposée comme représenté dans la figure 4.
[0017] Il est clair que, en choisissant d'une manière appropriée le profil de la came 11
ou 12, on peut préétablir pour les pistons la course la plus indiquée pour les différents
effets fonctionnels, et, si on le désire, on peut aussi influencer la loi du mouvement
des pistons afin de régler quelques phases, spécialement celles de combustion et de
détente. Dans ce même but, au lieu ou en plus du choix approprié du profil de la came,
on peut prévoir un actionnement de cette dernière à vitesse variable par le moteur
indépendant 9, soumis à un contrôle électronique approprié et/ou à des interruptions
périodiques de l'alimentation. En employant des circuits intégrés on peut aussi réaliser
un contrôle pouvant varier en fonction des conditions de fonctionnement, par exemple
en fonction de la charge imposée aux alternateurs linéaires.
[0018] Comme on le comprend de ce qui précède, la charge appliquée à la came par les poussoirs,
en cas de graves troubles, peut devenir très élevée, et cela en correspondance des
points de distance maximale et minimale de la came de son centre. Dans le but d'éviter
une construction massive et lourde de la came afin de pourvoir à des nécessités qui
ne peuvent se présenter que rarement, il est possible d'installer, comme représenté
dans la figure 3, des moyens d'appui 30 à l'intérieur de la came, et 31 à l'extérieur
de celle-ci, disposés de sorte à être effleurés par la came pendant sa rotation normale;
en cas d'une forte surcharge la came subit une légère déformation élastique et s'appuie
contre lesdits moyens 30 et 31, ainsi déchargeant 1' excès de contrainte reçue. Les
moyens d'appui 30 et 31 peuvent être à rouleaux, ou bien aussi ils peuvent être fixes,
en acceptant dans ce cas l'effet de freinage qu'ils exercent sur la came quand celle-ci
les touche; ce qui n'apparait pas grave en considération de la fréquence très basse
de cet événement.
[0019] Comme alternative, on pourrait aussi installer des butées de limitation de la course
agissant sur les poussoirs 8, 8' des tiges 5 et 5'.
[0020] Grâce à ces mesures les cames peuvent être projetées en vue de leur charge normale
modérée et non de la charge maximale prévisible dans des cas exceptionnels, comme
par exemple la rupture des segments d'un piston ou semblables. Ainsi. les cames peuvent
être de construction légère, par exemple en tôle nervurée.
[0021] Le moteur selon l'invention ayant déjà par lui-même un rendement et une puissance
spécifique élevés, il est possible de réaliser selon l'invention des moteurs de poids
et d'encombrement globaux réduits par rapport aux moteurs normaux de la même puissance,
ce qui, comme on le sait, a une importance particulière pour l'industrie.
[0022] Puisque un moteur à piston libres demande généralement d'être installé avec les cylindres
en position au moins approximativement horizontale, le poids des pistons, de la tige
et de l'inducteur de l'alternateur linéaire repose sur un côté de la paroi des cylindres,
ce qui pourrait produire des inconvénients, spécialement dans les moteurs de grands
dimensions. Afin d'éviter ce phénomène, l'invention prévoit de supporter magnétiquement
les parties mobiles, comme représenté dans la figure 6. Les tiges 5 et S' sont munies,
dans ce cas, de glissières 13, 14, 13', 14' coulissantes au dessus de supports 15,
16, 15',
16'; tant les glissières que les supports sont aimantés d'une façon permanente en sorte
que les respectifs pôles homonymes soient disposés l'un en face de l'autre et se repoussent.
Par un projet approprié de ces parties on peut compenser, exactement ou tout au moins
approximativement, le poids des parties mobiles, et les soutenir sans introduir des
frottements. La disposition se révèle particulièrement convenable quand on emploie
des alternateurs linéaires ayant plusieurs inducteurs et induits, comme représenté
dans les figures 5 et 6, dans le but d'obtenir de la part des alternateurs un courant
ayant un comportement plus proche du comportement sinusoïdal.
[0023] L'invention peut être appliquée à moteurs a pistons libres tant à carburation qu'à
injection de combustible liquide ou gazeux et avec allumage à étincelle ou à compression.
Cependant, l'invention se prête aussi avantageusement à la réalisation de moteurs
adiabatiques avec alimentation par poussier de charbon ou autre combustible solide.
Dans ce cas on doit avoir recours à des dispositions particulières soit pour obtenir
l'adiabaticité du moteur, soit pour favoriser l'élimination des cendres dérivant de
la combustion. Les figures 7 et 8 montrent de telles dispositions respectivement pour
un cylindre 17 à pistons opposés (correspondant au cylindre 1' des figures précédentes)
et pour un cylindre d'extrémité 18. Par 19 sont indiqués les orifices respectifs d'entrée
de l'air et par 20 sont indiqués les orifices d'échappement, qui traversent les parois
des cylindres 17 et 18 et leurs revêtements intérieurs 21 et 22 en matière céramique;
par 23 est indiqué l'injecteur de poussier de charbon et les traits interrompus mixtes
indiquent la trajectoire du flux d'air de l'orifice d'entrée 19 à l'orifice d'échappement
20. A' proximité de ce dernier est disposée une électrode 24 qui, dès que la combustion
a eu lieu, est alimentée avec une haute tension électrique, de façon à exercer une
forte attraction électrostatique sur les cendres produites par la combustion, qui
sont attirées vers l'orifice d'échappement pour être ensuite expulsées par le courant
d'air de lavage. De préférence, l'électrode 24 est ensuite mise à la masse afin d'éviter
des phénomènes d'attraction électrostatique sur le poussier de combustible injecté,
qui en pourraient compromettre la distribution uniforme dans le cylindre pour la combustion.
[0024] Si le courant produit par les alternateurs linéaires, lequel en règle générale n'a
pas un comportement sinusoïdal satisfaisante ne peut pas être utilisé tel quel, comme
représenté dans la figure 9 il peut être envoyé du générateur 25 actionné par le moteur
selon l'invention à un groupe redresseur 26 et puis à un moteur à courant continu
27 couplé à un volant 28, en aval duquel l'énergie produite peut être utilisée d'une
façon directe ou indirecte quelconque, par exemple en entraînant un alternateur 29
capable de fournir un courant sinusoïdal, ou un métagéné- rateur destiné à alimenter
des métamoteurs de traction, et ainsi de suite. Le volant 28 pourvoit à 1'uniformation
du couple, même en cas de manque de quelques combustions dans les cylindres. En outre,
le volant peut porter des palettes de ventilation appropriées pour le refroidissement
de l'alternateur linéaire o d'autres parties.
[0025] Bien qu'on ait considéré le cas typique dans lequel le moteur à pistons libres entraîne
un alternateur linéaire pour produire de l'énergie électrique, il est clair que le
moteur selon l'invention peut être utilisé aussi pour produire directement de l'énergie
mécanique, spécialement si cette énergie sert sous forme alternative, comme par exemple
pour compresseurs, pompes et semblables.
1.- Moteur à combustion interne à pistons libres, spécialement pour l'actionnement
d'un alternateur linéaire, comprenant au moins une paire de cylindres opposés (1,
2) dont les pistons (3, 4) sont reliés réciproquement par une tige (5) reliée dans
un point intermédiaire à l'élément mobile (6) d'un alternateur linéaire (7) ou d'un
autre moyen d'utilisation de l'énergie produite, caractérisé en ce qu'il comprend
au moins une came (11, 12), actionnée par un moteur indépendant (9), d'une façon substantiellement
synchrone avec les déplacements de la tige (5) des pistons (3, 4), et s'engageant
avec des moyens de poussoir (8) reliés à la tige (5) des pistons (3, 4), de sorte
à ne pas donner lieu à une transmission substantielle d'énergie pendant le fonctionnement
normal, mais à limiter la course des pistons (3, 4) et à transférer à ces derniers
l'énergie nécessaire pour la compression en cas de fonctionnement anormal du moteur
à pistons libres.
2.- Moteur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux
unités opposées l'une l'autre comprenant chacune deux pistons (3, 4; 3', 4') opposés
reliés l'un l'autre par une tige commune (5; 5'), la came (12) actionnée par un moteur
indépendant (9) étant disposée pour s'engager avec des moyens de poussoir (8; 8')
disposés sur les tiges (5; 51) des deux unités de sorte à les servir toutes le deux et à établir entre elles une
synchronisation précise.
3.- Moteur selon la revendication 1 et éventuellement 2, caractérisé en ce qu'il comprend
plusieurs unités formées chacune par deux pistons opposés (3, 4; 3', 4'; ...), reliés
l'un l'autre par une tige commune (5; 51; ...) et plusieurs cames (12; ...) avec moteur indépendant (9; ... qui coopèrent
avec des moyens de poussoir (8; 8'; ...) portés par ces tiges (5; 51; ...), la synchronisation entre les différentes unités du moteur étant réalisée moyennant
la synchronisation des respectives cames (12; ...) avec moteur indépendant (9; ...).
4.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
que la came (11, 12) à moteur indépendant (9) est profilée de sorte à suivre substantiellement
le mouvement des poussoirs (8, 8') pendant la plupart du cycle, en entrant en coopération
avec eux dans des périodes déterminées afin de modifier favorablement la loi de mouvement
du moteur à pistons libres.
5.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
que la came (11, 12) est mise en mouvement non uniforme par son propre moteur indépendant
(9), afin de modifier favorablement la loi de mouvement du moteur à pistons libres.
6.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
que le système comprenant la came (11, 12), les poussoirs respectifs (8, 8') et le
moteur indépendant (9) est prévu pour pourvoir aussi à l'opération de démarrage du
moteur à pistons libres.
7.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'il comprend des moyens d'appui (30, 31) disposés de sorte à être effleurés par
la came (12) pendant sa rotation normale et à offrir à celle-ci un appui en cas de
contrainte excessive appliquée à la came (12) par les poussoirs (8, 8').
8.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
que les tiges (5; 5') des pistons (3, 4; 3', 4'), disposées dans une position substantiellement
horizontale, sont reliées a des glissières (13, 14; 131, 14') coulissant au dessus de supports (15, 16; 151; 161), lesdites glissières et lesdits supports étant aimantés avec les pôles homonymes
disposés l'un en face de l'autre pour supporter, par répulsion magnétique, tout ou
une partie du poids des tiges (5, 51), des pistons respectifs (3, 4, 31, 4') et des inducteurs (6, 6') des alternateurs linéaires (7, 7') ou des autres moyens
d'utilisation de l'énergie.
9.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce
que, quand il constitue un moteur adiabatique avec alimentation par poussier d'un
combustible solide, les cylindres (17, 18) sont revêtus intérieurement avec une matière
céramique (21, 22), avec une électrode (24) installée à proximité de l'orifice d'échappement
(20), ladite électrode (24) étant disposée pour être connectée à une tension électrique
élevée après la combustion afin d'attirer les cendres vers l'orifice d'échappement
(20), et pour être mise à la masse au moins pendant l'injection du poussier de combustible
solide.
10.- Moteur selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'il comprend un dispositif électronique de contrôle pour régler l'action de la
ou des cames (11, 12) à moteur indépendant (9) d' une manière différentielle en fonction
des conditions momentanées d'exercice du moteur.