(19)
(11) EP 0 029 794 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
08.06.1983  Bulletin  1983/23

(21) Numéro de dépôt: 80420124.2

(22) Date de dépôt:  13.11.1980
(51) Int. Cl.3A43B 5/18, A43B 3/16

(54)

Surchaussure pour ski de fond

Überschuh für Langlaufski

Overshoe for cross country skiing


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR IT LI SE

(30) Priorité: 16.11.1979 FR 7928865

(43) Date de publication de la demande:
03.06.1981  Bulletin  1981/22

(71) Demandeur: Monnet, Bernard
Blanzy, Saône et Loire (FR)

(72) Inventeur:
  • Monnet, Bernard
    Blanzy, Saône et Loire (FR)

(74) Mandataire: Maureau, Philippe 
Cabinet GERMAIN & MAUREAU, 12, rue Boileau, BP 6153
69466 Lyon Cedex 06
69466 Lyon Cedex 06 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne une surchaussure pour ski de fond.

    [0002] On sait que la pratique du ski de fond, et tout spécialement du ski de fond de compétition, impose au skieur le port de chaussures légères et à tige basse afin de permettre le fléchissement des chevilles au cours de la course. Ces chaussures présentent un inconvénient certain : elles ne protègent pratiquement pas le pied du skieur contre l'introduction de la neige, spécialement au niveau des chevilles; les pieds des skieurs ne sont donc pas protégés contre l'action de l'humidité et du froid en résultant.

    [0003] On utilise couramment des guêtres (par exemple FR-A No 2342676) pour remédier au moins partiellement à cet inconvénient; ces guêtres réalisées généralement en tissu enduit présentant une certaine extensibilité protègent relativement bien la cheville et le dessus du pied, mais ne font que recouvrir la chaussure sans l'enserrer complètement, leur solidarisation à la chaussure est en général assurée par passage, sous la semelle, d'élastiques ou de languettes de fixation reliés à la partie supérieure de la guêtre qui n'empêchent pas l'introduction de la neige sous la chaussure.

    [0004] La présente invention s'est donné pour but de fournir une surchaussure pour ski de fond qui, enserrant complètement la chaussure, protège parfaitement le pied du skieur contre le froid et l'humidité dus en particulier à l'introduction de la neige sur et sous la chaussure.

    [0005] C'est ainsi que l'invention a pour objet une surchaussure pour ski de fond constituée par une chaussette tricotée dont le bout du pied présente une ouverture sensiblement circulaire prévue pour laisser passer l'extrémité avant de la chaussure et bordée d'une bande élastique prévue pour resserrer cette ouverture et la renforcer, et dont la semelle présente une fente médiane longitudinale, prévue pour laisser passer la partie inférieure de la chaussure destinée à coopérer avec les moyens de guidage solidaires du ski.

    [0006] La surchaussure est tricotée à partir de fils en fibres naturelles ou synthétiques ou en mélange de ces fibres, selon tout type de tricotage connu en soi et utilisé dans la fabrication de chaussettes.

    [0007] La souplesse inhérente aux procédés classiques de tricotage utilisés pour la fabrication des chaussettes constituant les surchaussures, jointe à la disposition de l'ouverture du bout de pied et à celle de la fente ménagée sous la semelle assure, par simple enfilage de la surchaussure sur une chaussure de ski de fond, sa parfaite adaptation aux contours de la chaussure qu'elle enserre totalement, protégeant ainsi de façon très efficace le pied du skieur tant contre l'humidité que contre le froid.

    [0008] La présente invention sera mieux comprise d'ailleurs et ses avantages ressortiront bien de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la surchaussure selon l'invention.

    La fig. 1 est une vue de dessous de la surchaussure avant mise en place;

    la fig. 2 est une vue similaire à la fig. 1, représentant la surchaussure enfilée sur la chaussure;

    la fig. 3 est une vue en perspective d'une chaussure de ski de fond revêtue de la surchaussure, et

    la fig. 4 est une vue en coupe longitudinale d'une chaussure de ski de fond revêtue de la surchaussure.



    [0009] Sur les figures, 2 désigne la surchaussure présentant, en bout de pied, une ouverture 3 bordée par une bande élastique 4 et, sous la semelle, une fente 5 renforcée par les coutures 6; 7 désigne la chaussure de ski de fond.

    [0010] Comme on le voit sur la fig. 1, la surchaussure 2 est constituée par une chaussette, réalisée selon des procédés classiques de tricotage de ce type d'articles; elle est tricotée à partir de fils de toute nature, naturels, artificiels ou synthétiques, ou à partir de mélanges de ces fibres. On unit généralement la laine et au moins une fibre synthétique pour réunir les propriétés favorables de chacune de ces fibres tant au point de vue du pouvoir adiather- mique que de la résistance physique. Ces fils ont éventuellement été soumis, comme il est connu en soi, à un traitement d'imperméabilisation appliqué soit avant, soit après tricotage.

    [0011] Selon l'invention, une ouverture 3 est ménagée à l'extrémité avant de la surchaussure 2, soit par découpe de la chaussette tombant de métier, soit au cours du tricotage lui-même, par omission de l'opération de fermeture du bout de pied. Dans tous les cas, cette ouverture 3 est munie, par couture ou par tout autre moyen classique, d'une bande élastique 4 qui, d'une part, évite tout démaillage du tricot lors des opérations de mise sous tension qu'il subira à l'usage et, d'autre part, communique à ladite ouverture 3 de bonnes propriétés élastiques lui permettant de s'adapter étroitement, comme on le verra ci-après, à l'extrémité avant de la chaussure.

    [0012] Une fente longitudinale 5 est, d'autre part, ménagée dans la partie médiane de la semelle de la surchaussure 2; dans le cas prévu au dessin, cette fente 5 est ménagée entre la base du talon et le milieu de la semelle afin de laisser passer la partie évidée 10 du talon de la chaussure 7 destinée à coopérer avec une nervure-guide ménagée dans la plaque de guidage arrière de la fixation du ski de fond.

    [0013] La fente 5 pourra, bien entendu, sans sortir du cadre de l'invention, se prolonger plus ou moins dans la partie médiane de la semelle de la surchaussure 2 selon la configuration tant de la semelle de la chaussure que des moyens de guidage solidaires du ski destinés à coopérer avec ladite semelle. Cette fente résulte d'une coupure pratiquée dans toute l'épaisseur de la semelle, le long d'une colonne de mailles. Afin également d'éviter tout défilement du tricot lors de l'utilisation et de consolider la fente 5, ladite fente est bordée d'une couture 6 fixant les fils en position.

    [0014] Afin de prévenir une usure prématurée des parties de la surchaussure soumises au frottement de la neige, et spécialement de la neige glacée, des éléments de renfort localisés, éventuellement amovibles, sont prévus en 13; comme on le voit sur les figures, ces éléments 13, placés aux parties les plus exposées à l'usure, recouvrent à la fois une partie de la semelle et des côtés de la surchaussure 2.

    [0015] Sur les fig. 2, 3 et 4, on voit une chaussure de ski de fond 7 équipée de la surchaussure 2 selon l'invention.

    [0016] Il suffit au skieur, une fois chaussé, d'enfiler la surchaussure 2 par-dessus la chaussure 7, d'introduire dans l'ouverture 3 bordée de la bande 4 l'avancée 8 de l'extrémité avant de la chaussure 7 et d'emboîter le talon 11 de la surchaussure 2 sur le talon 12 de la chaussure 7; la fente 5 ménagée dans la semelle de la surchaussure s'agrandit alors sous l'effet de la tension exercée et laisse apparaître l'évidement 10 ménagé sous la base 9 du talon 11 de la chaussure 7, et qui est destiné à coopérer avec une nervure-guide ménagée dans la plaque de guidage arrière de la fixation du ski de fond (non représentée).

    [0017] Il ressort bien des figures que la surchaussure 2 recouvre parfaitement la chaussure 7 à l'exception, bien entendu, de l'avancée 8 et de l'évidement 5 et assure à celle-ci une protection parfaite contre le froid et l'humidité.

    [0018] La tige de la chaussette réalisée, de façon classique, en bords-côtes contribue à la protection, en maintenant l'extrémité supérieure de la surchaussure serrée contre la jambe du skieur et évitanttou- te introduction de neige dans le haut de la chaussure.

    [0019] Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, la présente invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution décrite ci-dessus à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation, quels que soient notamment la nature et le titre des fils utilisés pour le tricotage, l'armure et la jauge utilisées pour letrico- tage de la surchaussure et les dimensions respectives de l'ouverture 3 et de la fente 5.


    Revendications

    Surchaussure (2) pour ski de fond, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une chaussette tricotée dont le bout de pied présente une ouverture (3) sensiblement circulaire prévue pour laisser passer l'extrémité avant de la chaussure et bordée d'une bande élastique (4) prévue pour resserrer cette ouverture et la renforcer, et dont la semelle présente une fente (5) médiane longitudinale prévue pour laisser passer la partie inférieure de la chaussure destinée à coopérer avec les moyens de guidage solidaires du ski.
     


    Claims

    Overshoe (2) for cross-country skiing, characterised in that it comprises a knitted slipper of which the end of the foot has a substantially circular opening (3) intended to permit the end to pass in front of the shoe and edged with an elastic strip (4) intended to tighten this opening and strengthen it, and of which the sole has a median longitudinal slit (5) intended to permit the lower part of the shoe intended to cooperate with the guide means integral with the ski to pass through.
     


    Ansprüche

    Überschuh (2) für Langlaufski, dadurch gekennzeichnet, dass er von einem Socken aus Wirk-oder Strickware gebildet ist, dass die Fussspitze dieses Sockens eine im wesentlichen kreisrunde Öffnung (3) aufweist, die für den Durchtritt des vorderen Endes des Schuhes vorgesehen und von einem elastischen Band (4) umrandet ist, das dem Zusammenziehen und der Verstärkung der Öffnung (3) dient, und dass die Sohle des Sokkens einen in der Mitte befindlichen Längsschlitz (5) aufweist, der für den Durchtritt des unteren Schuhteilesvorgesehen ist, der für das Zusammenwirken mit den an dem Ski befestigten Führungsmitteln bestimmt ist.
     




    Dessins