[0001] La présente invention a pour objet un commutateur electrique, a commande rotative,
rappelé automatiquement au repos en l'absence de tension .
[0002] Un tel commutateur électrique rotatif comporte classiquement une pluralité de contacts
disposés par groupes, par exemple par paires, sur des galettes étagées. Chacun des
contacts d'un groupe comprend un élément mobile et un élément fixe, l'élément mobile
a son mouvement commandé par un axe de manoeuvre commun aux différentes galettes et
généralement situé en leur centre. L'axe de manoeuvre est muni de cames disposées
à chaque étage de galette de manière à commander sélectivement les mouvements des
éléments mobiles des contacts en fonction de la rotation de l'axe, sous l'action d'une
commande manuelle ou servocommandée.
[0003] On ajoute fréquemment à ces commutateurs un dispositif de rappel automatique en position
de repos en cas de chute importante de tension électrique, par exemple pour éviter
une commande intempestive des organes électriques contrôlés par le commutateur après
une coupure du courant électrique fourni à ce commutateur.
[0004] Un tel dispositif de rappel est décrit notamment dans le document FR-A 2 481 514
. Il prévoit de munir l'axe de manoeuvre d'un ressort de rappel au repos disposé de
manière concentrique et d'une came coopérant avec deux leviers agencés de manière
à être sensibles à la position du noyau d'un électro-aimant alimenté sous la tension
que l'on veut surveiller. Lorsque l'électro-aimant est normalement alimenté il est
possible de positionner l'axe de manoeuvre dans une position enclenchée assurant la
commutation électrique désirée et de l'y maintenir. Lorsque l'électro-aimant n'est
pas suffisamment alimenté la position du noyau et son action sur les leviers déclenche
le rappel en position de repos de l'axe de manoeuvre par le biais de son ressort'de
rappel.
[0005] Un tel dispositif présente l'inconvénient d'obliger à prévoir un contact de mise
sous tension de l'électro-aimant qui doit être obligatoirement fermé dès le début
de la manoeuvre manuelle afin de permettre l'accrochage des leviers et le maintien
en position enclenchée. Ce contact de mise sous tension actionné préalablement aux
autres complique le commutateur et peut entraîner l'adjonction d'une galette supplémentaire
autrement inutile, par exemple dans le cas où quatre contacts sont nécessaires pour
la commande de l'organe électrique contrôlé et que chaque galette est prévue pour
deux ou quatre contacts.
[0006] La présente invention propose donc un commutateur électrique rotatif à rappel automatique
en l'absence de tension permettant de pallier les inconvénients évoqués ci-dessus
dans la mesure où il accepte d'être alimenté en tension de contrôle à n'importe quel
moment de la manoeuvre d'enclenchement.
[0007] Le commutateur électrique rotatif selon l'invention dispose classiquement d'un axe
de manoeuvre muni d'un ressort de rappel au repos, d'un électro-aimant à noyau mobile
dont le relâchement à l'apparition d'une perte de tension déclenche le rappel et d'un
agencement de trois leviers accrochés entre eux deux à deux lorsque le commutateur
est enclenché. Un premier levier est solidaire de l'axe de manoeuvre, un second levier
muni d'un ressort de rappel bascule autour d'un axe fixe central sous les actions
respectives du noyau relâché et d'un ressort antagoniste . Un troisième levier est
rotatif autour d'un axe fixe situé à une de ses extrémités et est muni d'un ressort
de rappel pour assurer d'une part le maintien en position de travail de l'axe de manoeuvre
et du premier levier par accrochage avec les deux autres leviers et d'autre part la
libération du premier levier et le rappel lorsqu'il est libéré par le second levier
mû par le relâchement du noyau.
[0008] Selon une caractéristique de l'invention le premier et le second leviers ont leurs
axes disposés du même côté du troisième levier qui comporte en son milieu un cran
de blocage pour le premier levier et à son extrémité libre un conduit transversal
cranté dans lequel l'extrémité du second levier, qui est la plus éloignée du noyau,
est mobile, ladite extrémité comportant un bec d'accrochage situé à l'opposé et de
l'autre côté de ce levier par rapport au noyau, de manière à accrocher le cran du
conduit lorsque le noyau est rétracté sous l'action de la tension électrique appliquée
à l'eetro-aimant et que l'axe de manoeuvre est placé en position d'enclenchement.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, le cran du conduit transversal s'applique
sur la face d'appui du bec d'accrochage selon un angle obtus favorisant le décrochage
et en ce que le ressort de rappel de l'axe de manoeuvre produit une force sur le second
levier qui empêche le décrochage en l'absence de relâchement du noyau, les trois leviers
restants accrochés sous les actions antagonistes du ressort de rappel de l'axe de
manoeuvre et des ressorts de rappel des second et troisième leviers.
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, la force du ressort de rappel de
l'axe de manoeuvre, telle qu'appliquée au second levier en position enclenchée du
commutateur, est supérieure à celle du ressort de rappel du second levier, de manière
que le premier levier se dégage du cran de blocage du troisième levier', sous l'action
du ressort de rappel de l'axe de manoeuvre, en cas de dégagement du bec d'accrochage
sous l'action du noyau relâché.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mentionnés en relation
avec la suite de la description et avec les figures répertoriées ci-dessous.
[0012]
La figure 1 présente une vue en perspective d'un exemple de commutateur électrique
rotatif à rappel par manque de tension auquel s'applique l'invention.
La figure 2 présente une vue en élévation du boîtier d'un exemple de galette de contacts
de commutateur rotatif auquel s'applique l'invention.
Les figures 3A à 3F présentent un schéma de principe du mécanisme de rappel selon
l'invention à divers stades de fonctionnement.
La figure 4 présente une vue de face d'un mécanisme de rappel selon l'invention.
La figure 5 présente une perspective éclatée d'un mécanisme de rappel selon l'invention.
La figure 6 présente une variation de réalisation comportant une position de commutation
supplémentaire par rapport à la réalisation montrée en figure 4.
[0013] L'exemple de commutateur rotatif présenté à la figure 1 comporte classiquement des
galettes 1 étagées, porteuses de bornes de connexion 2 reliées à des éléments fixes
de contact qui coopérent avec d'autres éléments mobiles de contact sous l'action d'un
axe de manoeuvre 3 pour assurer l'établissement et ou la coupure de liaisons électriques
en fonction de la position de l'axe de manoeuvre 3.
[0014] Cet axe de manoeuvre 3 traversant les galettes 1 en leur centre, traverse aussi un
boîtier 4 qui contient un mécanisme pour assurer le rappel automatique en position
de repos, dudit axe et des contacts qu'il commande, en cas de chûte de tension.
[0015] La figure 2 présente une vue de dessus d'une galette 1 montrant la position des bornes
de connexion 2, de l'axe de manoeuvre 3 des éléments fixes 5 et mobiles 6 des contacts.
Dans l'exemple choisi quatre bornes de connexion 2a, 2b, 2c, 2d sont reliées à autant
d'éléments fixes 5a, 5b, 5e, 5d de contact qui sont susceptibles d'être reliés deux
à deux par l'intermédiaire d'éléments mobiles 6a-6b, 6c-6d contrôlés deux à deux par
des pistons de commande 7ab et 7cd.
[0016] Chaque piston 7 comporte une paire de contacts mobiles par élément , tels 6a et 6b
pour le piston 7ab, qui se déplacent avec ce dernier sous l'action d'une came 8 entraînée
en rotation par l'axe de manoeuvre 3.
[0017] Cet axe de manoeuvre 3 est muni d'une poignée ou d'une servocommande non figurée
pour pouvoir être manoeuvré de l'extérieur du commutateur, il travers aussi le boîtier
contenant le mécanisme de rappel automatique en position de repos.
[0018] Ce boîtier et son mécanisme sont symbolisés à divers stades de fonctionnement sur
les figures 3A à 3F et sont précisés figures 4 et 5.
[0019] Le mécanisme met en oeuvre un électro-aimant 9 à noyau mobile 10, un agencement de
relâchement à trois leviers 11, 12, 13 dotés chacun de ressorts de rappel 14, 15,
16 ; on a également figuré une poignée de commande 17 présentée au-dessus du boîtier
sur les figures 3, cette poignée étant assujettie au sommet de l'axe de manoeuvre
3 dans le cas d'un commutateur à commande manuelle.
[0020] L'alimentation de l'électro-aimant 9 sous une tension électrique suffisante entraîne
la rétraction du noyau mobile 10 à l'intérieur de l'électro-aimant ainsi que cela
est montré sur les figures 3D à 3F. La chute de la tension en-dessous de ce niveau
suffisant entraîne le relâchement du noyau 10 sous l'action d'un ressort de rappel
non visible, et l'extrémité du noyau vient repousser l'extrémité 18 du levier 12 placé
grossièrement perpendiculaire à l'axe de déplacement du noyau 10.
[0021] Par contre lorsque le noyau 10 est rétracté, l'extrémité 18 du levier 12 ne prend
plus appui sur le noyau 10 du fait de son interaction avec le levier 13 et malgré
l'action du ressort de rappel 15 qui prend appui sur la paroi voisine du boîtier 4
pour le repousser vers ce noyau 10.
[0022] L'axe de commande 3 est muni d'un levier 11, dit premier levier, qui lui est assujetti
de manière à tourner avec lui, cet axe comporte un ressort de rappel concentrique
14 qui tend à le ramener de la position de commande telle que figurée en 3D vers la
position de repos figurée en 3A ou éventuellement 3E.
[0023] Ce ressort 14 prend classiquement appui sur un point fixe du boîtier symbolisé par
la flèche 19 et sur un taquet 20 solidaire du levier 11, deux butées symbolisées par
les flèches 21 et 22 limitent la course du levier 11 et part conséquent la rotation
de l'axe de manoeuvre 3, par exemple à un quart de tour.
[0024] Le levier 12, dit second levier bascule autour d'un axe fixe 23 qui est disposé du
même côté du levier 13 que l'axe de manoeuvre 3, cet axe fixe 23 est placé dans la
zone centrale du levier 12 de manière à ménager deux bras inégaux, il bascule entre
deux positions fixes sous les actions respectives du noyau 10 en position relâchée
et du ressort 15 antagoniste. Ces deux positions fixes sont limitées par les dimensions
d'un conduit transversal cranté 24 ménagé à l'extrémité libre du troisième levier
13, situé à peu près parallèlement à l'axe de déplacement du noyau mobile 10. En ce
but l'extrémité du second levier 12 pénétre à l'intérieur du conduit transversal 24
dans lequel elle possède une certaine mobilité dans le plan des figures 3, c'est-à-dire
perpendiculairement à l'axe 23.
[0025] Un bec d'accrochage 26 est ménagé à l'opposé et de l'autre côté du second levier
12 par rapport au noyau 10, ce bec d'accrochage 26 et susceptible de coopérer avec
un cran 27 du conduit transversal 24 de manière à maintenir les leviers 12 et 13 accrochés
entre eux dans certaines conditions définies plus loin.
[0026] Le levier 13 est susceptible d'osciller autour d'un axe fixe 28 placé à son extrémité
opposée à celle qui comporte le conduit transversal 24, cet axe est disposé au delà
de l'axe 3 de manière à permettre le blocage du levier 11 en position enclenchée (1)
de l'axe de manoeuvre 3 par l'intermédiaire d'un cran de blocage 29 ménagé au milieu
dudit levier 13 face audit axe de manoeuvre 3.
[0027] Dans l'exemple choisi un galet 30 porté par le taquet 20 du levier 11 vient prendre
appui sur le cran de blocage 29 lorsque l'axe de manoeuvre 3 est en position enclenchée.
Le ressort de rappel 16 assure le renvoi du levier 13 en position de repos en prenant
appui sur une paroi du boîtier 4.
[0028] En position de repos (0) de l'axe de manoeuvre 3 et en l'absence de tension, le premier
levier 11 est en appui sur la butée 21, le noyau 10 est en position relâchée et repousse
l'extrémité 18 du second levier 12, l'extrémité 25 de ce levier 12 vient s'appuyer
par sa paroi opposée au bec 26, contre la partie du conduit transversal 24 qui est
la plus proche de l'axe 28 (fig.3A). Si on tourne l'axe de manoeuvre dans le sens
dés aiguilles d'une montre, le galet 30 du premier levier 11 vient soulever le cran
29 (fig.3B) et par conséquent le levier 13 qui tourne autour de son axe 28 en écrasant
le ressort 16, le second levier 12 reste immobile.
[0029] Lorsque la rotation de l'axe de manoeuvre 3 est complète (fig.3C) le levier 13 est
repoussé vers l'axe de manoeuvre 3 par le ressort 16 et vient s'appliquer sur le galet
30, le second levier 12 reste immobile dans la position définie par le noyau 10 relâché.
[0030] Au relâchement de la poignée de manoeuvre, le ressort de rappel 14 de l'axe de manoeuvre
3 repousse le troisième levier 13 malgré l'action du ressort 16.
[0031] En effet on s'arrange pour que la composante des forces appliquées par le ressort
14 et par le ressort 16 sur le levier 13 entraîne le soulèvement de celui-ci et le
dégagement du premier levier 13 si les deux leviers 12 et 13 ne sont pas accrochés
entre eux.
[0032] Par contre si l'on suppose que l'électro-aimant 9 est alimenté par l'intermédiaire
d'un des contacts du commutateur, par exemple sur la ou l'une des phases d'alimentation,
dès que les contacts sont établis, après rotation complète de l'axe de manoeuvre 3,
le noyau 10 est rétracté (fig.3D) le levier 12 est repoussé par le ressort 15 et le
bec d'accrochage 26 vient s'engager avec le cran 27 du conduit transversal 25.
[0033] Dans l'exemple envisagé le cran 27 du conduit transversal s'applique sur la face
d'appui du bec d'accrochage 26 selon un angle obtus favorisant le décrochage.
[0034] Les actions antagonistes du ressort 14 de rappel d'axe de manoeuvre et des ressorts
15 et 16 des leviers maintiennent les trois leviers accrochés deux à deux. Une torsion
de l'axe de manoeuvre manuellement ou par servo-mécanisme, permet de revenir en position
de repos (0) en rendant prépondérante l'action du premier levier 11 et en détruisant
l'équilibre autrement établi. Le cran 27 glisse sur la paroi du bec d'accrochage 26
et le levier 13 tourne en écrasant le ressort 16, le galet 30 se dégage et revient
vers la position de repos (fig.3F). La rotation de l'axe de manoeuvre 3 ouvre les
contacts et coupe l'alimentation de l'électro-aimant 9 dont le noyau 10 se relâche.
En cas de coupure ou de chute sérieuse de la tension qui alimente l'électro-aimant
9, prise ici en aval des contacts du commutateur, et alors que le commutateur est
enclenché normalement le noyau 10 est relâché et il repousse l'extrémité 18 du levier
12 ce qui sépare le bec d'accrochage 26 du cran 27. Le retrait du bec d'accrochage
26 vers l'axe 28 du levier 13 libère ce dernier qui est soulevé par l'action du levier
11, l'axe 3 retournant en position de repos coupe l'alimentation de l'électro-aimant
9 dont le noyau 10 est relâché, le commutateur se retrouve dans la position de la
figure 3A.
[0035] Alternativement on peut également prévoir d'alimenter l'électro-aimant 9 par une
tension non contrôlée par des contacts du commutateur.
[0036] En ce cas si l'électro-aimant 9 est alimenté alors que l'axe de manoeuvre 3 est en
position (0) de repos, le noyau 10 est rétracta (fig.3E) et les deux leviers 12 et
13 sont accrochés, éventuellement en dessous du bec d'accrochage 26. Lors de la rotation
de l'axe de manoeuvre 3 de la position de repos (0) à la position enclenchée la force
appliquée par l'intermédiaire du galet 30 du levier. Il permet de faire glisser le
cran 27 sur la face d'appui du bec d'accrochage 26 ce qui autorise le soulèvement
du levier 13.
[0037] Après passage du cran 29 par le galet 30, le levier 13 se rapproche de l'axe de manoeuvre
3 sous l'action du ressort 16, (fig.3F), en fin de course le cran 27 et le bec d'accrochage
26 s'engagent à nouveau l'un dans l'autre et l'ensemble se retrouve dans la position
présenté à la figure (3D).
[0038] La vue éclatée de la figure 4 schématise le positionnement des éléments du mécanisme
interne au boîtier et notamment les trois leviers 11, 12, 13, l'électroaimant 9 et
son noyau 10 ainsi que les ressorts 14, 15, 16.
[0039] Le ressort de rappel 14 concentrique à l'axe de manoeuvre 3 du commutateur prend
appui sur une butée 19 du boîtier et sur le taquet 20 du levier 11. Le levier 11 est
ici composé de deux parties distinctes 11A et 11B, la partie 11A vient s'enficher
sur le taquet 20 pour lui permettre de résister aux contraintes mécaniques qui lui
sont imposées par le ressort de rappel 14.
[0040] Le galet 30 porté par le taquet 20 vient se loger sous le cran de blocage 29 entre
ce cran et l'extrémité du levier 13 qui comporte le conduit transversal 24 contenant
l'extrémité 25 du levier 12.
[0041] L'axe 28 du levier 13 n'est pas représenté, il est partie intégrante du boîtier de
même que les portées de l'axe 23, et les portées d'axe 3 au niveau des parties 11A
et 11B du levier 11.
[0042] De même les ressorts 15 et 16 prennent appui sur les parois du boîtier, celui-ci
n'étant pas représenté sur cette figure pour des raisons de clarté.
[0043] La variante de réalisation présentée figure 6 correspond à un commutateur électrique,
à commande rotative, rappelé automatiquement au repos en l'absence de tension, qui
comporte trois positions de commutation, soit une position supplémentaire par rapport
à la réalisation évoquée auparavant. Ceci afin d'obtenir deux positions de commande
en plus de la position de repos auquel le commutateur est ramené en l'absence de tension
quelle que soit la position de commande établie à l'instant où la tension d'alimentation
de l'électro-aimant, ici référencée 9A, disparait.
[0044] Selon la présente variante les éléments de mécanisme de rappel présentés en figure
6 sont pratiquement identiques à ceux présentés en figure 4 à l'exception du troisième
levier ici référencé 13A, les différents éléments communs aux deux figures étant affectés
d'un indice A sur la figure 6. Le levier 13A comporte un cran supplémentaire de blocage
31 disposés entre le cran de blocage médian 29A et l'axe d'extrémité 28A autour duquel
tourne le levier 13A.
[0045] Le cran supplémentaire de blocage 31 est bien entendu placé du même côté du troisième
levier 13A que le cran de blocage médian 29A de manière à coopérer avec le galet 30A
du premier levier 11A de la même manière que ce cran de blocage médian.
[0046] En conséquence à partir de la position de repos en l'absence de tension, la rotation
de l'axe de manoeuvre 3A entraîne le soulèvement du levier 13A par action du galet
20A sur le cran supplémentaire de blocage 31 puis le retour en position de ce dernier
sous l'action du ressort 16A avec accrochage du second levier 12A dans le troisième
levier 13A, si le noyau mobile 10A de l'électro-aimant 9A est en position rétractée
en raison de la présence d'une tension électrique suffisante d'alimentation d'électro-aimant.
Si la rotation de l'axe de manoeuvre 3A n'est pas poursuivie une première position
stable de commande du commutateur est obtenue et maintenue tant que l'électro-aimant
9A est convenablement alimenté et que l'axe de manoeuvre 3A n'est pas manipulé. Si
la rotation de l'axe de manoeuvre 3A est poursuivie dans le sens de commande, le galet
20A vient à nouveau soulever le troisième levier 13A par action sur le cran de blocage
médian 29A. Après passage du galet 20A au delà de ce cran 29A, une seconde position
stable de commande du commutateur est alors obtenue de la manière précédemment évoquée
par un tel cran 29.
[0047] En cas de chute de tension au-dessous d'une valeur minimale prédéterminée, quelle
que soit la position de commande occupée par le commutateur, le relâchement du noyau
10A entraîne la libération du troisième levier 13A par décrochage du second levier
12A et le retour du premier levier 11A en position de repos sous l'action du ressort
14A de la manière déjà évoquée précédemment.
[0048] De manière connue chaque position de commande correspond à un actionnement sélectif
différent des contacts de commutateur.
1/ Commutateur électrique à commande rotative rappelé automatiquement au repos en
l'absence de tension, comportant en ce but un axe de manoeuvre (3) muni d'un ressort
de rappel (14) au repos, un électro-aimant (9) à noyau (10) mobile, dont le relâchement
à la perte de tension déclenche le rappel, et un agencement de trois leviers (11,
12, 13) accrochés entre eux deux à deux lorsque le commutateur est enclenché, un premier
levier (11) étant solidaire de l'axe de manoeuvre (3), un second levier (12) basculant
autour d'un axe fixe central (23) sous les actions respectives du noyau (10) relâché
et d'un ressort (15) antagoniste, un troisième levier (13) rotatif autour d'un axe
fixe d'extrémité (28) et muni d'un ressort de rappel (16), pour assurer d'une part
le maintien en position de travail de l'axe de manoeuvre (3) et du premier levier
(11) par accrochage avec les autres leviers (12, 13) et d'autre part la libération
du premier levier (11) et le rappel lorsqu'il est libéré par le second levier (12)
mû par le relâchement du noyau (10) ledit commutateur étant caractérisé en ce que
le premier et le second leviers (11 et 12) ont leurs axes (3 et 23) disposés du même
côté du troisième levier (13) qui comporte en son milieu un cran de blocage (29) pour
le premier levier (11) et à son extrémité libre un conduit transversal cranté (24)
dans lequel est mobile l'extrémité (25) du second levier (12) qui est la plus éloignée
du noyau (10), ladite extrémité comportant un bec d'accrochage (26) situé à l'opposé
et de l'autre côté de ce second levier (12) par rapport au noyau (10), de manière
à accrocher le cran (27) du conduit cranté (24) lorsque le noyau (10) est rétracté
sous l'action de la tension électrique appliquée à l'éleetro-aimant (9) et que l'axe
de manoeuvre (3) est placé en position d'enclenchement (1).
2/ Commutateur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cran
(27) du conduit transversal s'applique sur la face d'appui du bec d'accrochage (26)
selon un angle obtus favorisant le décrochage et en ce que le ressort de rappel (14)
de l'axe de manoeuvre (3) produit en combinaison avec le ressort (15) du second levier
(12) une force de rappel qui empêche le décrochage en l'absence de relâchement du
noyau 10.
3/ Commutateur électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la force
du ressort de rappel (14) de l'axe de manoeuvre (3) est supérieure à celle du ressort
(16) du troisième levier (13) de manière que le premier levier (11) se dégage du cran
de blocage (29) du troisième levier (13) sous l'action du ressort de rappel (14) d'axe
de manoeuvre, en cas de dégagement du bec d'accrochage (26) sous l'action du noyau
(10) relâché.
4/ Commutateur électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la rotation
commandée de l'axe de manoeuvre (3) à l'encontre du ressort de rappel (14), lorsque
le noyau (10) est rétracté, entraîne le glissement du cran (27) sur la face d'appui
du bec d'accrochage (26) et le soulèvement du troisième levier (13) permettant le
passage du premier levier (11) au delà du cran de blocage (29) du troisième levier
puis un nouvel accrochage du bec (26) du second levier avec le cran (27) du conduit
transversal (24) et l'enclenchement du commutateur dans des conditions de sécurité
identiques à celles présentées par un commutateur à contact préalable de mise sous
tension d'électro-aimant.
5/ Commutateur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le troisième
levier (13A) comporte un cran supplémentaire de blocage (31 ) en plus du cran de blocage
(29A) disposé en son milieu, ledit cran supplémentaire (31) étant situé entre le cran
de blocage (29A) et l'axe d'extrémité (28A) autour duquel tourne le troisième levier.