(19) |
|
|
(11) |
EP 0 030 696 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
|
25.07.1984 Bulletin 1984/30 |
(22) |
Date de dépôt: 08.12.1980 |
|
|
(54) |
Poussoir miniature
Minidrücker
Miniature push-button
|
(84) |
Etats contractants désignés: |
|
CH DE GB LI |
(30) |
Priorité: |
13.12.1979 FR 7931025
|
(43) |
Date de publication de la demande: |
|
24.06.1981 Bulletin 1981/25 |
(71) |
Demandeur: SOCIETE SUISSE POUR L'INDUSTRIE HORLOGERE
MANAGEMENT SERVICES S.A. |
|
CH-2500 Bienne (CH) |
|
(72) |
Inventeur: |
|
- Gagnebin, Gaston
CH-2504 Bienne (CH)
|
(74) |
Mandataire: Coutts, William Robert |
|
SSIH Management Services S.A.
Patent Service
Rue Stämpfli 96 2500 Bienne 2500 Bienne (CH) |
|
|
|
Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention est relative à un poussoir miniature pour pièce d'horlogerie
électronique comportant une douille terminée à son extrémité intérieure à la pièce
par un fond muni d'une ouverture et une tige cylindrique comprenant une première partie
à diamètre constant et passant par ladite ouverture et une seconde partie adaptée
pour coulisser librement dans la douille, ladite seconde partie comportant une collerette
limitant contre le fond la course du poussoir et une tête de commande actionnable
manuellement et confinée dans le diamètre intérieur de la douille, ladite collerette
et ladite tête étant séparées par une saignée servant de logement à une garniture
d'étanchéité arrangée pour coulisser à frottement gras sur la paroi intérieure de
la douille, ladite tige pouvant prendre une position de travail enfoncée et une position
de repos rappelée, le rappel de la tige étant réalisé par des moyens entièrement extérieurs
audit poussoir.
[0002] Le mémoire exposé CH-A4-5 582/74 montre un arrangement semblable à celui décrit ci-dessus.
Une tête et une collerette entre lesquelles est logé un joint torique forment la seconde
partie de la tige qui coopère avec une douille chassée ou collée dans la carrure.
La première partie de la tige traverse une ouverture pratiquée au fond de la douille.
Cette première partie présente une seconde collerette, obtenue par sertissage, destinée
à retenir la tige dans la douille contre l'action d'un ressort. Cette construction
présente au moins deux inconvénients. D'abord, le ressort de rappel faisant partie
intégrante du poussoir prend une place non négligeable en diamètre et en longueur
et est donc impropre à réaliser un poussoir miniature. Ensuite le sertissage opéré
sur la tige la rend indémontable, ce qui peut gêner les opérations de montage et de
démontage de la montre.
[0003] Une solution pour obvier à ce dernier inconvénient a été proposée dans le brevet
CH-A-303 715. Ici, et comme cela se présente souvent, le mouvement est de plus petit
diamètre que la carrure d&.-.3 lequel il est disposé et son cadran, prenant appui
sur un épaulement intérieur de la carrure- lunette, déborde ce mouvement. Dans ce
cas, la première partie de la tige du poussoir, après avoir traversé l'ouverture du
fond de la douille, ne fait qu'une légère saillie à l'intérieur de la boîte. La jonction
entre ladite seconde partie de la tige et la pièce à actionner, montée sur le mouvement,
est réalisée par une rallonge qui est mise en place une fois le mouvement disposé
à l'intérieur de la boîte. Si un cercle d'agrandissement est utilisé pour ajuster
un petit mouvement dans une boîte de plus grand diamètre, ladite jonction sera réalisée
en perçant un trou dans le cercle et en y introduisant une rallonge. Outre que le
brevet cité n'apporte pas de solution à la miniaturisation du poussoir puisqu'un ressort
de rappel est toujours présent, il présente l'inconvénient d'une construction compliquée
obligeant à utiliser des pièces supplémentaires et rendant plus difficiles les opérations
de montage et de démontage de la pièce d'horlogerie.
[0004] Il est de plus en plus courant d'offrir des pièces d'horlogerie de très petites dimensions
surtout quant à leur épaisseur. Dans ce cas, on dispose de très peu de place dans
la hauteur représentée par la carrure et le poussoir-correcteur doit être à l'image
de la pièce d'horlogerie dans laquelle il est monté, c'est-à dire lui aussi être de
très petites dimensions. A partir d'une certaine miniaturisation, il n'est plus possible
de prévoir un ressort de rappel faisant partie intégrante du poussoir car sa force
serait incapable de ramener sa tête à l'endroit où elle était avant son actionnement.
[0005] Une telle construction a été proposée dans le document GB-A-2 010 584 où un tube
de très petit diamètre extérieur (de l'ordre du millimètre) est chassé dans la carrure
de la montre. Entre le contact électrique à actionner et la tête de commande du poussoir
est interposée une garniture d'étanchéité qui doit présenter deux caractères difficilement
conciliables, à savoir être assez mou pour garantir une bonne étanchéité et être assez
rigide pour transmettre au contact la force exercée sur la tête du poussoir. En plus,
dans sa variante pourvue d'une tête entièrement confinée à l'intérieur du tube, et
qui fait l'objet de la présente invention, le poussoir selon le document cité ne permet
pas le montage de la tige à partir du dehors de la boîte et, par conséquent, ne suggère
aucun moyen pour empêcher la tige de s'échapper de la douille dans laquelle elle est
montée.
[0006] Les buts que se propose d'atteindre la présente invention sont en même temps que
la miniaturisation du poussoir, la facilité de montage dudit poussoir. Ces buts sont
atteints grâce aux moyens revendiqués.
[0007] L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit et du dessin
dans lequel :
La figure 1 représente une coupe à grande échelle du poussoir miniature selon l'invention
pris isolément avant son insertion dans la carrure de la pièce d'horlogerie.
La figure 2 est une variante préférée d'exécution du poussoir miniature selon l'invention.
La figure 3 est une coupe montrant le montage du poussoir dans la carrure de la pièce
d'horlogerie.
[0008] La figure 1 montre le poussoir miniature selon l'invention. Il comprend une tige
1 coopérant avec une douille 2. Le diamètre intérieur D1 de la douille est constant
sur toute la longueur de la douille à l'exception de l'endroit où se trouve une gorge
8 dont la fonction sera expliquée plus loin. A son extrémité intérieure 3, la douille
est terminée par un fond 5 dans lequel est pratiquée une ouverture 6. Dans le mode
de réalisation selon l'invention, le diamètre estérieur D2 de la douille est de très
petit diamètre, par exemple 1,5 mm, son diamètre intérieur D1 de l'ordre de 1 mm et
sa longueur hors tout de l'ordre de 1,8 mm. Un alésage de la surface intérieure de
la douille permet d'obtenir le degré de finition voulu. Au voisinage de l'extrémité
extérieure ouverte 7 de la douille et sur sa paroi intérieure est pratiquée une rainure
circulaire formant une gorge 8. Cette gorge est formée par usinage de la paroi interne
du diamètre D3. On s'arrange pour que le diamètre D4 soit substantiellement égal au
diamètre intérieur D1 de la douille.
[0009] La figure 2 montre une variante préférée d'exécution de la gorge 8. Pour réaliser
cette gorge, on affaiblit préalablement par usinage la paroi de la douille en augmentant
son diamètre intérieur à une cote D3 puis, à l'aide d'un outil, on étrangle l'extrémité
7 de la douille pour former un diamètre D4 substantiellement égal au diamètre intérieur
D1 de la douille.
[0010] Si l'on revient à nouveau à la figure 1, on voit que la tige 1 du poussoir miniature
comporte deux parties distinctes formées en une seule pièce. La première partie 9
de la tige prend naissance à l'intérieur de la douille 2, traverse l'ouverture 6 et
se prolonge à l'extérieur de la douille vers l'intérieur de la pièce d'horlogerie.
On remarque que le diamètre de cette première partie est constant sur toute sa longueur
et qu'il n'est pas pourvu de sertissage ou bourrelet qui serait destiné à limiter
la course de la tige vers la gauche. La seconde partie 10 de la tige 1, de diamètre
plus grand que la première partie 9, est adaptée pour coulisser librement à l'intérieur
de la douille 2. Cette seconde partie comprend une saignée 11 qui sert de logement
à une garniture d'étanchéité 12, laquelle coopére avec la paroi intérieure de la douille
2. La saignée 11 définit une collerette 13 destinée à limiter la course de la tige
au fond de la douille et une tête 14 destinée à être actionnée par exemple avec la
pointe d'un stylo à bille.
[0011] Ainsi décrit et pris pour lui-même, ce poussoir constitue un correcteur dormant puisqu'il
est dépourvu de ressort de rappel. De la position où il est dessiné, la tige peut
être enfoncée vers la droite jusqu'à ce que la collerette 13 vienne buter le fond
5. On comprendra que cette construction permet une réduction appréciable de la longueur
de la douille puisqu'aucune place perdue n'est occupée par un ressort de rappel qui
normalement est disposé entre la collerette 13 et le fond 5, comme cela est le cas
dans l'art antérieur. Ainsi, la distance qui sépare la collerette du fond n'est conditionnée
que par celle nécessaire à fermer un contact électrique. De même l'absence du ressort
de rappel permet de diminuer sensiblement le diamètre D2 de la douille. On comprend
en effet que dans les dimensions réduites proposées un ressort devrait également être
réduit quant au diamètre de son fil, ce qui aurait pour conséquence une force de rappel
insuffisante pour vaincre le frottement qu'exerce le joint d'étanchéité 12 contre
la paroi de diamètre D1.
[0012] La figure 3 montre comment est monté le poussoir miniature dans la pièce d'horlogerie.
Dans cette figure, on a représenté la carrure 15, la glace 16, les garnitures d'étanchéité
17, le cadran 18, le mouvement 19 et le fond 20 de la pièce d'horlogerie. Solidaires
du mouvement 19, on trouve encore un contact 25 qui forme la borne d'entrée du circuit
électrique par lequel s'opère par exemple la mise à l'heure ou au fuseau horaire de
la montre lorsque cette borne est mise à la masse. Une lame à ressort 21 effectue
cette mise à la masse quand elle entre en contact avec la borne 25. On pratique dans
la carrure 15 une ouverture 22 dans laquelle est chassée et/ou collée la douille 2
du poussoir. L'axe de l'ouverture 22 est arrangé pour coïncider avec la lame à ressort
21.
[0013] Le mouvement 19 avec son cadran 18 est introduit dans la carrure 15, puis on ajuste
le fond 20 pour fermer la pièce d'horlogerie. A ce moment, par l'extérieur, on introduit
la tige 1 du poussoir dans la douille 2 jusqu'à ce que l'extrémité 23 de la tige touche
la lame 21. Les opérations de mise à l'heure ou au fuseau horaire se font en enfonçant
la tige 1 dans la douille 2 au moyen d'un stylo à bille par exemple et selon un programme
propre au module monté dans la boîte. Cet enfoncement fait fléchir la lame à ressort
21 jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec la borne 25. Si l'on relâche la pression
sur la tige, celle-ci reviendra à sa position de repos telle qu'elle est représentée
sur la figure 3. Il faut noter ici que la force de rappel de la lame 21 doit être
supérieure à la force de frottement exercée par la garniture d'étanchéité 12 sur la
paroi D1 de la douille 2. Dans un exemple de construction selon l'invention, cette
force de rappel est choisie à environ 6 N si la force de frottement est de 3 N. De
même la distance séparant la collerette 13 du fond 5 (voir figure 1) est choisie à
environ 0,5 mm, ce qui correspond à une distance très légèrement supérieure à celle
nécessitée par la course de la lame 21 pour toucher le contact 25.
[0014] Puisque la tige 1 doit pouvoir être introduite de l'extérieur de la montre, sa première
partie 9 est dépourvue de bourrelet qui pourrait en limiter sa course vers la gauche
(voir figure 1) comme cela a été expliqué. Il s'ensuit que la tige pourrait s'échapper
d'elle-même de la douille à la suite de chocs par exemple. L'invention propose un
système de sécurité présenté par la gorge 8 déjà décrite. En position de repos, la
tige 1 est positionnée par rapport à la douille comme représenté en figure 1 ou 2.
On comprendra que si la tige devait se déplacer accidentellement vers la gauche, la
garniture d'étanchéité 12, du fait de la pression qu'elle exerce par élasticité contre
la paroi de la douille 2, viendrait se loger dans la gorge 8 en se gonflant, ce qui
aurait pour effet immédiat de stopper la progression de la tige 1.
[0015] La description qui vient d'être fait du poussoir miniature selon l'invention permet
de mieux faire apparaître maintenant les avantages évoqués dans son préambule :
- Dans l'exemple de réalisation déjà cité, le diamètre de la première partie 9 de
la tige peut être réduit à environ 0,5 mm. De ce fait dans des pièces d'horlogerie
de très faible épaisseur, le poussoir peut être positionné assez haut sur la carrure
pour permettre un biseautage 24 du fond de la boîte (voir figure 3). Dans l'exemple
mentionné, la première partie 9 de la tige n'est située qu'à environ 0,1 mm au-dessous
du cadran 18. Il peut se présenter des cas où le contact 25 se trouve dans la partie
inférieure du mouvement 19. L'extrême petitesse du poussoir permettrait alors de placer
celui-ci tout en bas de la boîte, au besoin dans une goutte pratiquée sur le biseau
24.
- La tige 1 peut être introduite par l'extérieur dans la douille 2 après emboîtage.
Si, à l'instar du brevet cité CH 303 715, le mouvement est de plus petit diamètre
que la carrure dans lequel il est disposé, le contact 25 va se situer plus à l'intérieur
du boîtier et la longueur de la tige 1 sera adaptée à la distance qui sépare l'orifice
du poussoir de ce contact. Du fait de l'introduction de la tige après emboîtage, il
n'y aura pas non plus d'inconvénient à choisir un cadran qui déborde le mouvement.
Si un cercle d'agrandissement est utilisé, on comprendra également qu'une rallonge
n'est plus nécessaire. Enfin, pour démonter la pièce d'horlogerie, on retire préalablement
vers l'extérieur la tige du poussoir au moyen d'un outil prévu à cet effet.
1. Poussoir miniature pour pièce d'horlogerie électronique comportant une douille
(2) terminée à son extrémité intérieure (3) à la pièce par un fond (5) muni d'une
ouverture (6) et une tige cylindrique (1) comprenant une première partie (9) à diamètre
constant et passant par ladite ouverture et une seconde partie (10) adaptée pour coulisser
librement dans la douille, ladite seconde partie comportant une collerette (13) limitant
contre le fond (5) la course du poussoir et une tête de commande (14) actionnable
manuellement et confinée dans le diamètre intérieur (D1) de la douille, ladite collerette
et ladite tête étant séparées par une saignée (11) servant de logement à une garniture
d'étanchéité (12) arrangée pour coulisser à frottement gras sur la paroi intérieure
de la douille, ladite tige pouvant prendre une position de travail enfoncée et une
position de repos rappelée, le rappel de la tige étant réalisé par des moyens entièrement
extérieur audit poussoir, caractérisé par le fait que la tige (1) est formée d'une
seule pièce, que la douille (2) est ouverte à son extrémité extérieure (7) à la pièce
pour permettre le montage et le démontage de la tige par ladite extrémité extérieure
et qu'au voisinage de celle-ci sont prévus des moyens de retenue (8, 12) pour empêcher
la tige de s'échapper de la douille.
2. Poussoir miniature selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite
douille (2) est chassée dans la carrure ou dans le fond de la pièce d'horlogerie et
que la longueur de la dite première partie (9) de la tige (1) est arrangée pour actionner
directement par son extrémité (23) un système de contacts électriques (21, 25) faisant
partie du mouvement ou du module de la pièce d'horlogerie.
3. Poussoir miniature selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit
système de contact électrique (21, 25) comprend une lame à ressort (21) qui rappelle
la tige (1) à son point de départ lorsque toute pression a cessé sur le poussoir.
4. Poussoir miniature selon les revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que
la distance qui sépare le fond (5) de la douille (2) de ladite seconde partie (10)
de la tige (1) est arrangée pour correspondre au moins à la course nécessaire pour
actionner le système de contacts électriques (21, 25).
5. Poussoir miniature selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits
moyens de retenue comportent une gorge (8) pratiquée dans la paroi intérieure de la
douille (2), gorge dans laquelle vient se loger la garniture d'étanchéité (12) si
la tige coulisse au-delà de ladite position de repos en direction de l'extérieur de
la pièce d'horlogerie.
6. Poussoir miniature selon la revendication 5, caractérisé par le fait que ladite
gorge (8) est réalisée par usinage de la paroi interne de ladite douille (2).
7. Poussoir miniature selon la revendication 5, caractérisé par le fait que ladite
gorge (8) est réalisée par étranglement de l'extrémité extérieure (7) de la douille
(2), le diamètre de la paroi interne de ladite seconde extrémité ayant été agrandi
préalablement par usinage.
1. Miniature pushbutton for an electronic timepiece comprising a socket (2) having
its extremity (3) innermost to the timepiece terminating in a base portion (5) provided
with an opening (6), and a head-stem member (1) comprising a first portion (9) of
a constant diameter and adapted to pass through said opening and a second portion
(10) adapted to slide freely in the socket, said second portion including a flange
(13) intended to limit the course of the stem at the base (5) of the socket and a
manually actionable head (14) confined in the interior diameter (D1) of the socket,
said flange and said head being separated by a groove (11) arranged to retain sealing
means (12) cooperating with the interior wall of the socket, said head-stem member
being able to take a pushed in working position and a relaxed return position, the
return movement thereof being assured by means entirely external thereto, characterized
by the fact that the head-stem member (1) is formed as a single piece, that the socket
(2) is open on its extremity (7) external to the timepiece so as to permit the assembly
and dissassembly of the head-stem member through said external extremity and that
retaining means (8, 12) is provided proximate said external extremity to prevent inadvertent
separation of said head-stem member from said socket.
2. Miniature pushbutton as set forth in claim 1, characterized in that said socket
(2) is force fitted into the case-band or back cover of a timepiece the length of
said first portion (9) of the head-stem member (1) being determined so that the inner
extremity (23) thereof may act directly on an arrangement of electrical contacts (21,
25) forming part of the timepiece movement or module.
3. Miniature pushbutton as set forth in claim 2, characterized in that said arrangement
of electrical contacts (21, 25) includes a spring blade (21) arranged so as to return
the head-stem member (1) to its initial position when external pressure thereon has
ceased.
4. Miniature pushbutton as set forth in claim 2, characterized in that the distance
separating the socket base portion (2, 5) from said second portion (10) of the head-stem
member (1) is chosen so as to correspond at least to the travel necessary to actuate
the arrangement of electrical contacts (21, 25).
5. Miniature pushbutton as set forth in claim 1, characterized in that said retaining
means comprises a sink (8) formed in the interior wall of the socket (2), the sealing
means (12) falling into said sink if the head-stem slides beyond said return position
in the direction of the exterior of the timepiece.
6. Miniature pushbutton as set forth in claim 5, characterized in that said sink (8)
is obtained by machining the interior wall of the socket (2).
7. Miniature pushbutton as set forth in claim 5, characterized in the said sink (8)
is obtained by initially increasing the interior diameter (7) of the outer extremity
of the socket (2) by machining and thereafter constricting said outer extremity.
1. Minidrücker für elektronische Uhren, mit einer Buchse (2), deren in die Uhr reichendes
Ende (3) durch einen mit einer Öffnung (6) versehenen Boden (5) begrenzt ist und mit
einem zylindrischen Stab (1), der ein erstes Teil (9) mit konstantem Durchmesser aufweist,
das sich durch die genannte Öffnung erstreckt und ein zweites Teil (10) aufweist,
das frei in der Buchse gleiten kann, wobei das genannte zweite Teil einen Kragen (13)
aufweist, der den Weg des Drückers gegen den Boden (5) begrenzt und einen Steuerkopf
(14) aufweist, der manuell betätigbar ist und in den inneren Durchmesser (D1) der
Buchse eingreift, wobei der Kragen und der Kopf durch eine Aussparung (11) getrennt
sind, die der Aufnahme einer Dichtung (12) dient, welche leicht and der Innenwand
der Buchse gleitbar ausgestaltet ist und wobei der Stab eine eingedrückte Arbeitsstellung
und eine zurückgezogene Ruhestellung einnehmen kann, wobei das Zurückholen des Stabes
durch eine vollständig außerhalb des Drückers befindliche Anordnung bewerkstelligt
wird, dadurch gekennzeichnet, daß der Stab (1) aus einem einzigen Stück besteht, daß
die Buchse (2) an ihrem äußeren, dem Uhrwerk abgewandten Ende (7) offen ist, um das
Einbauen und das Ausbauen des Stabes durch dieses äußere Ende hindurch zu ermöglichen
und daß in ihrer Nähe Haltemittel (8, 12) vorgesehen sind, um ein Austreten des Stabes
aus der Buchse zu verhindern.
2. Minidrücker nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die genannte Buchse (2)
in die Seitenwand oder in den Boden der Uhr eingesetzt ist und daß die Länge des genannten
ersten Teils (9) des Stabes (1) derart gewählt ist, daß sein Ende (23) direkt ein
System elektrischer Kontakte (21, 25) betätigen kann, das Teil des Antriebs oder des
Moduls der Uhr ist.
3. Minidrücker nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das System elektrischer
Kontakte (21, 25) ein Federblatt (21) aufweist, welches den Stab (1) zu seiner Ausgangsstellung
zurückführt, wenn auf ihn kein Druck mehr ausgeübt wird.
4. Minidrücker nach den Ansprüchen 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß der Abstand,
der den Boden (5) der Buchse (2) vom genannten zweiten Teil (10) des Stabes (1) trennt,
derart gewählt ist, daß er wenigstens wenigstens dem notwendigen Weg entspricht zur
Betätigung der elektrischen Kontakte (21, 25).
5. Minidrücker nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Haltemittel eine in
die Innenwand der Buchse (2) eingearbeitete Nut (8) aufweisen, in welcher die Dichtung
(12) eingreift, wenn der Stab über seine Ruhestellung hinaus in Richtung nach außen
von der Uhr weg gleitet.
6. Minidrücker nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Nut (5) durch Bearbeitung
der Innenwand der Buchse (2) hergestellt ist.
7. Minidrücker nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Nut (8) durch Verengung
des äußeren Endes (7) der Buchse (2) hergestellt ist, wobei der Durchmesser der Innenwand
des zweiten Endes vorher durch Bearbeitung vergrößert worden ist.