(19)
(11) EP 0 123 757 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
07.11.1984  Bulletin  1984/45

(21) Numéro de dépôt: 83420074.3

(22) Date de dépôt:  28.04.1983
(51) Int. Cl.3A45D 2/24, A45D 2/32
(84) Etats contractants désignés:
DE GB IT

(71) Demandeur: Etablissements PELLERAY Société à responsabilité limitée
F-75001 Paris (FR)

(72) Inventeur:
  • Droin, Michel
    F-71570 Romaneche thorins (FR)

(74) Mandataire: Dupuis, François 
Cabinet Laurent et Charras 3 Place de l'Hôtel-de-Ville
42000 St.Etienne Cédex 1
42000 St.Etienne Cédex 1 (FR)

   


(54) Bigoudi utilisable dans la coiffure, notamment pour effectuer des mises en plis et/ou des ondulations permanentes


(57) Un fourreau (1-6) dans lequel est engagé et maintenu au moins un moyen élastique (2-7) débordant ou non partiellement par l'une de ses extrémités, une enveloppe (3-8) rigide, intermédiaire, étant insérée partiellement sur la longueur de chaque moyen élastique, au moins une pique (4-9), libre en translation, traversant angulairement au moins ladite enveloppe pour autoriser, sous l'effet d'une force de poussée, la rotation et le vrillage du moyen élastique sur lui-même, à l'intérieur du fourreau.




Description


[0001] L'invention concerne un bigoudi utilisable dans la coiffure, notamment pour effectuer des mises en plis et/ou des ondulations permanentes.

[0002] On connaît, comme illustré figure 1, des bigoudis qui se présentent sous la forme d'un fourreau cylindrique creux, perforé sur sa surface périphérique et autour duquel sont enroulés les mèches de cheveux ; une pique amovible et indépendante, est insérée perpendiculairement dans le fourreau, après enroulement de la mèche dont la mise en tension est obtenue par la rotation du bigoudi sur lui-même, entraînant les cheveux enroulés dans le même mouvement, la pique étant ensuite enfoncée à travers le bigoudi, généralement angulairement par rapport au cuir chevelu de la personne à coiffer.

[0003] Cette technique bien que largement utilisée, présente certains inconvénients. Il est notoire qu'après la pénétration des piques dans le fourreau cylindrique et leur dépassement hors du dit fourreau, le cuir chevelu est marqué, piqué voire même blessé. Il en est de même après la mise en tension du bigoudi, lorsque les piques sont à nouveau enfoncées dans le fourreau. Ceci est donc particulièrement désagréable. Par ailleurs, lorsque les cheveux sont imprégnés de produits traitants, ils ont tendance à se détendre, les rouleaux se déroulent et l'on n'obtient plus alors l'effet recherché.

[0004] On connaît également des bigoudis munis d'un élastique, lequel est fixé à l'une des extrémités du bigoudi, passe au-dessus de la mèche de cheveux et est accroché à l'autre extrémité. L'inconvénient de ce système réside dans le fait que l'élastique "casse" le cheveu. D'autre part, il ne permet pas une tension constante du bigoudi, à la racine du cheveu.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients



[0005] L'invention telle qu'elle est caractérisée dans les revendications résout le problème constituant à créer un bigoudi qui ne blesse pas le cuir chevelu, qui soit d'une manipulation aisée et qui évite les effets inopportuns en cas de détente des cheveux traités, tout en étant d'une conception et fabrication simples et peu coûteuse.

[0006] Ce bigoudi comprend un fourreau cylindrique extérieurement, dans lequel est engagé au moins un moyen élastique débordant ou non partiellement dudit fourreau par l'une de ses extrémités, ledit moyen élastique étant fixé par son autre extrémité, audit fourreau cylindrique ; une enveloppe rigide intermédiaire insère partiellement sur sa longueur, le moyen élastique ; une pique libre en translation, traversant angulairement au moins, ladite enveloppe, pour autoriser, sous l'effet d'une force de poussée, la rotation et le vrillage du moyen élastique sur lui-même, à l'intérieur du fourreau cylindrique.

[0007] Selon une autre caractéristique, le procédé pour effectuer une mise en plis ou des ondulations permanentes avec ce bigoudi, s' effectue ainsi :

[0008] De préférence, après avoir dégagé la pique en retrait par rapport au corps du fourreau, on procède à l'enroulement d'une mèche de cheveux autour de la surface extérieure du fourreau, puis, lorsque la mèche est enroulée complètement, on procède, par l'intermédiaire de la pique, au vrillage du moyen élastique dans le fourreau ; lorsque l'effet de tension recherché est atteint, le bras de préhension ou pique, est translatée pour venir en appui tangentiel ou sensiblement, sur le cuir chevelu ;

[0009] Les effets éventuels de détente du cheveu étant compensés par des effets inverses du moyen élastique, de telle manière que les cheveux soient en tension constante sur les bigoudis.

[0010] Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront de la suite de la description.

[0011] Pour fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le limiter, aux figures des dessins annexés.

[0012] 

La figure 1 illustre un bigoudi réalisé selon l'art antérieur.

La figure 2 est une vue en perspective des. différents éléments constitutifs du bigoudi, avant montage, selon une première réalisation faisant l'objet de l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du bigoudi représenté par la figure 2.

La figure 4 est une vue en coupe transversale selon la ligne IV-IV de la figure 3.

Les figures 5, 6 et 7 illustrent schématiquement les diverses phases du procédé pour effectuer une mise. en plis par exemple, à l'aide des bigoudis selon l'invention, et selon l'une quelconque de ses variantes de réalisation.

La figure 8 est une variante de réalisation du bigoudi qui comprend deux piques opposées.

La figure 9 est une vue schématique illustrant une possibilité d'adaptation du bigoudi selon la première variante de réalisation, en augmentant sa longueur utile.

La figure 10 est une vue en coupe transversale du bigoudi, illustrant son maintien dans la partie arrière du fourreau.

La figure 11 est une vue en coupe illustrant une variante de fixation du moyen élastique dans le fourreau.

La figure 12 est une vue en coupe longitudinale d'une autre variante de réalisation du bigoudi.

La figure 13 est une vue en coupe selon la ligne XIII-XIII de la figure 12.

La figure 14 est une vue en coupe longitudinale d'un bigoudi à deux piques, selon une autre variante de réalisation.

La figure 15 est une vue en coupe longitudinale semblable à la figure 12, illustrant l'augmentation de la longueur utile du bigoudi.



[0013] Conformément à la présente invention, ce bigoudi référencé dans son ensemble par (B) comprend un fourreau extérieur (1) réalisé en matériau rigide, plastique par exemple. Ce fourreau peut se présenter sous la forme d'un tube cylindrique unitaire ou bien, comme illustré à la figure 2, sous la forme d'une enveloppe cylindrique enroulée en spires, la bordure extérieure (11) reoou- vrant la bordure intérieure (12). Le fourreau (1) est destiné à recevoir intérieurement, un moyen élastique (.2), plein, de grande longueur, ledit moyen débordant extérieurement par l'une de ses extrémités (21), par rapport audit fourreau. Ce moyen élastique est rendu solidaire, par son autre extrémité (22), à 1' intérieur du fourreau précité, de manière appropriée. Si l'on se réfère à la figure 4 et selon une possibilité de réalisation, la bordure longitudinale intérieure (12) du fourreau présente une saillie (13) permettant de définir une languette d'ancrage (14) destinée à s'insérer dans le moyen élastique (2) qui est donc solidarisé au fourreau par son extrémité (22). D'autres modes de liaison peuvent être envisagés, dépendant des caractéristiques constitutives du fourreau. Dans le cas où ce dernier est tubulaire, figure 11, lors de sa fabrication, on prévoit une paroi (15) présentant une ouverture centrale (16), de petite section, dans laquelle est engagé à force le moyen élastique, de plus grande section. Celui-ci est donc parfaitement maintenu dans le logement ainsi conçu, sauf en cas de tension extrême ou par suite d'une réduction de sa section, où il pourrait être dégagé. D'autres moyens d'ancrage peuvent être prévus.

[0014] Selon une autre caractéristique, le moyen élastique (2) est in- aéré partiellement sur sa longueur, dans une enveloppe rigide (3), de préférence de section intérieure carrée sur toute sa longueur, qui recouvre la partie du moyen élastique opposée à son extrémité de fixation sur le fourreau et qui pénètre partiellement dans ce dernier pour assurer la bonne tenue du moyen élastique à l'intérieur dudit fourreau. Cette enveloppe rigide (3) peut être constituée sous la forme d'un tube, de section carrée pour éviter à l'élastique de tourner, ou bien sous la forme d' une feuille spiralée insérant fermement le moyen élastique.

[0015] Selon une autre caractéristique, une pique (4) traverse dans leur épaisseur, le moyen élastique et l'enveloppe intermédiaire (3), à proximité de l'extrémité libre du moyen élastique. Cette pique peut être déplacée et guidée librement dans le logement 23) ainsi conçu. Avantageusement, elle se trouve dans une position angulaire par rapport à l'axe longitudinal (X -X) du fourreau, mais non perpendiculaire à ce dernier. Cette disposition permet une bonne tenue de la pique sur le cuir chevelu et évite son ripage par rapport à l'arrondi du crâne. La pique présente de préférence à ses extrémités, des bourrelets (41 - 42) faisant office de butée et venant en appui contre la face correspondante de l'enveloppe intermédiaire, en limitant son débattement transversal, la pique restant liée au bigoudi.

[0016] Il est possible d'adapter sur le fourreau cylindrique un cache (5) de protection des pointes de cheveux. Ce cache semi-cylindrique par exemple, est fixé par clipsage de ses bordures longitudinales, sur le fourreau. Il peut présenter ou non des perforations pour autoriser l'écoulement d'un fluide dans les mè- 80ches de cheveux.

[0017] Selon une variante de réalisation illustrée figure 8, le bigoudi comprend un fourreau (1) de grande longueur, dans sa partie médiane étant prévus deux moyens de liaison (1 ) et d'attache des extrémités de deux moyens élastiques (2) du type précité. Les moyens élastiques sont également recouverts partiellement d' une enveloppe intermédiaire (3), rigide, des piques (4) étant disposées aux extrémités libres des moyens élastiques.

[0018] On a illustré figure 9, une possibilité d'utilisation des bigoudis, en augmentant la longueur utile pour effectuer le rouleau de mèches de cheveux, ceci par simple déplacement télescopique de l'enveloppe intermédiaire par rapport au fourreau extérieur.

[0019] Dans ce cas, et comme illustré figure 10, le fourreau (1) maintient lui-même par tension, le moyen élastique (2) qui n'est donc pas ancré à une paroi dudit fourreau.

[0020] On a illustré figure 12, une autre variante de réalisation du bigoudi. Celui-ci comprend un fourreau cylindrique (6) présentant à l'une de ses extrémités, un profil relevé (61) constituant par exemple, l'extrémité arrière du bigoudi. Un moyen élastique (7) du type de celui décrit précédemment, est recouvert partiellement sur sa longueur, d'une enveloppe intermédiaire (8) s'engageant à l'intérieur dudit fourreau, tout en débordant à l'extrémité avant de ce dernier, ladite enveloppe (8) présentant un profil relevé (8 ) identique au profil (6 ) qui lui est opposé, de manière à définir, lorsque les éléments sont assemblés, un bigoudi en forme de diabolo. Le profil (8 ) est réalisé monobloc avec l'enveloppe cylindrique (8) qui est de section identique à celle du moyen élastique, afin de lui assurer une parfaite tenue. On doit noter que les profils (6 ) et (8 ) sont creux intérieurement et munis de parois intérieures (6 ) et (82) à travers lesquelles sont engagées et clipsées les extrémités effilées (71) du moyen élastique (7). Selon la réalisation de la figure 12, la pique (9) est solidarisée uniquement du profil (81) de l'enveloppe (8), de toute manière appropriée, tout en gardant une liberté de déplacement longitudinal limitée par ses parties extrêmes en forme de butée.

[0021] La figure 13 est une vue en coupe transversale selon la figure 12, illustrant l'ensemble ainsi réalisé.

[0022] La figure 14 illustre une autre variante de réalisation dans laquelle le bigoudi comprend un fourreau (10} de grande longueur dont la partie centrale est pourvue d'au moins une paroi intérieure (101) dans laquelle est engagé et clipsé en position un moyen élastique (11) de grande longueur, débordant par ses extrémités effilées ou non, du fourreau (10) . Selon cette réalisation deux enveloppes intermédiaires du type de celles décrites et référencées précédemment en (8) avec leur profil (81) correspondant, sont introduites par chaque extrémité, dans ledit fourreau. Deux piques (12) sont prévues aux extrémités du bigoudi et sont solidaires des profilés précités (81).

[0023] La figure 15 illustre l'usage du bigoudi lorsque l'on augmente sa longueur utile à partir de la réalisation illustrée figure 12.

[0024] Il convient dès lors, d'exposer le mode d'utilisation du bigoudi selon l'invention. De préférence, après avoir dégagé la pique en retrait par rapport au corps du fourreau, on procède à l'enroulement d'une mèche de cheveux autour de la surface extérieure du fourreau ; puis, lorsque la mèche est enroulée complètement, on procède, par l'intermédiaire de la pique ou bras de préhension, au vrillage du moyen élastique dans le fourreau ; lorsque l'effet de tension recherché est atteint, la pique est translatée pour venir en appui tangentiel ou sensiblement, sur le cuir chevelu ; les effets éventuels de détente des cheveux étant compensés par des effets inverses du moyen élastique, de telle manière que les cheveux soient en tension constante autour des bigoudis.

[0025] Les avantages ressortent de la description. En particulier on souligne :

- la conception nouvelle du bigoudi selon l'invention, sa fabrication simple et peu coûteuse ;

- la pique qui se trouve dans un plan sensiblement parallèle au cuir chevelu, de façon à ne pas le blesser en appuyant sur celui-ci ;

- la pique reste liée au bigoudi ;

- au moment de l'enroulement, on escamote la pique jusqu'à une position de retrait maximum donnée par sa butée sur l'enveloppe intérieure.



[0026] En outre, dans le cas de l'utilisation d'un fourreau réalisé à partir d'une enveloppe spiralée, on peut insérer les pointes de cheveux entre les parois jointives de la spire.


Revendications

1. Bigoudi utilisable dans la coiffure, caractérisé en ce qu'il comprend un fourreau (1 - 6) dans lequel est engagé et maintenu au moins un moyen élastique (2 - 7) débordant ou non partiellement par l'une de ses extrémités, une enveloppe (3 - 8) rigide, intermédiaire, étant insérée partiellement sur la longueur de chaque moyen élastique, au moins une pique (4 - 9), libre en translation, traversant angulairement au moins ladite enveloppe pour autoriser, sous l'effet d'une force de poussée, la rotation et le vrillage du moyen élastique sur lui-même, à l'intérieur du fourreau.
 
2. Bigoudi selon 1, caractérisé en ce que le moyen élastique (2 - 7) est maintenu dans le corps du fourreau (1 - 6), par une de ses extrémités, à un moyen d'ancrage ou de pression.
 
3. Bigoudi selon 1 et 2, caractérisé en ce que le fourreau est constitué par une enveloppe cylindrique enroulée en spires, la bordure extérieure (11) recouvrant la bordure interne (12) laquelle présente au moins une languette d'ancrage (14) s'insérant dans le ou les moyens élastiques (2).
 
4. Bigoudi selon 1 et 2, caractérisé en ce que le fourreau est constitué par une enveloppe cylindrique enroulée en spires, le moyen élastique (2) étant maintenu par pression, par l'enroulement intérieur du fourreau.
 
5. Bigoudi selon 1 et 2, caractérisé en ce que le fourreau est cylindrique et comprend au moins une paroi (15 - 62) dans laquelle est engagée et clipsée l'extrémité effilée ou non du moyen élastique (2 - 7).
 
6. Bigoudi selon 1, caractérisé en ce que la ou les piques (4) traversent dans leur épaisseur, le moyen élastique (2) et l'enveloppe intermédiaire (3), à proximité de l'extrémité libre du ou des moyens élastiques, et peuvent être déplacées et guidées librement en translation dans des logements ( 31 - 23) prévus à cet effet.
 
7. Bigoudi selon 1, caractérisé en ce que l'enveloppe intermédiaire (8) recouvrant partiellement sur sa longueur, le moyen élastique (7), se prolonge à son extrémité avant sous la forme d'un profil penté (81) recevant à coulissement transversal, une pique (9) ; le profil penté (8 ) présentant intérieurement une paroi (82) autorisant l'engagement et le clipsage de l'extrémité du moyen élastique.
 
8. Bigoudi selon 6 et 7, caractérisé en ce que la ou les piques (4 - 9) présentent à leurs extrémités, des bourrele- lets faisant office de butée pour limiter leur course en déplacement, la ou les piques étant disposées selon une position angulaire par rapport à l'axe longitudinal X-X du fourreau.
 
9. Bigoudi selon 1 et 7, caractérisé en ce que le fourreau (6) extérieur, se prolonge à sa partie arrière par un profil penté (61) opposé au profil penté (81) de l'enveloppe intermédiaire (8), pour constituer un bigoudi en forme de diabolo.
 
10. Bigoudi selon 1, caractérisé en ce que la ou les enveloppes intermédiaire (3 - 8) insérant le ou les moyens élastiques (2 - 7), sont montées télescopiques dans le fourreau (1 - 6).
 
11. Bigoudi selon 1, caractérisé en ce qu'un cache de protection (5), semi-cylindrique, est rapporté et ifxé par clipsage, sur le fourreau cylindrique.
 
12. Bigoudi selon 1 et son procédé pour effectuer une mise en plis ou des ondulations permanentes, caractérisé en ce que, de préférence, après avoir dégagé la pique en retrait par rapport au corps du fourreau, on procède à l'enroulement d'une mèche de cheveux autour de la surface extérieure du fourreau ; puis, lorsque la mèche est enroulée complètement, on procède, par l'intermédiaire de la pique, au vrillage du moyen élastique dans le fourreau ; lorsque l'effet de tension recherché est atteint, la pique ou bras de préhension est translatée pour venir en appui tangentiel ou sensiblement, sur le cuir chevelu ; les effets éventuels de détente du cheveu étant compensés par des effets inverses du moyen élastique, de telle manière que les cheveux soient en tension constante sur les bigoudis.
 




Dessins













Rapport de recherche