[0001] La présente invention est relative à une structure spatiale en treillis constituée
d'au moins une nappe plane ou un voile à simple ou double courbure, la nappe ou le
voile étant formé d'une résille de membrures assemblées en des noeuds par boulons.
[0002] Dans une structure spatiale de ce genre, la direction axiale des membrures par rapport
aux noeuds d'assemblage dépend des caractéristiques géométriques du voile, et il apparaît
donc logique de réaliser les noeuds à l'aide de pièces sphériques sur lesquelles sont
assemblées des membrures convergeant vers le centre de la sphère en chaque noeud.
Il existe plusieurs réalisations de charpentes dont les membrures sont ainsi assemblées
sur des pièces sphériques, mais cela oblige le constructeur à souder ou visser les
membrures sur place, ce qui est peu pratique.
[0003] Beaucoup de constructeurs ont tenté de remplacer les pièces d'assemblage sphériques
par des tenons d'assemblage soudés aux extrémités des membrures et qui sont assemblés
entre eux. Il est cependent difficile d'assembler un grand nombre de membrures et
un même noeud, aussi les constructeurs ont-ils adoptés des compromis visant par exemple
à limiter le nombre de membrures assemblées en un même noeud ou à allonger les tenons
d'assemblage, déforçant ainsi l'assemblage et empêchant même dans certains cas une
concentricité adéquate des axes des membrures assemblées en un noeud.
[0004] Dans un exemple particulier (FR-A-2143644), le tenon d'assemblage comprend une corniche
soudée à une extrémité d'un premier fer plat dont l'autre extrémité est soudée orthogonalement
à un second fer plat. Un tel tenon n'est pas rigide et se comporte dynamiquement comme
une rotule. Il en résulte qu'un réseau de membrures (nappe ou voile) utilisant un
tel élément de jonction manque de continuité flexionnelle et torsionnelle et partant
de rigidité.
[0005] Si l'on utilise des éléments de jonction selon ce document pour réaliser un voile
courbe, c'est-à-dire en y connectant des tubes inclinés obliquement par rapport aux
seconds fers plats, les axes des tubes assemblés en un noeud de jonction convergent
vers un point décalé extérieurement . par rapport à la position géométrique du noeud
sur la courbe du voile. Ce décalage est cause de l'instabilité d'un voile ainsi réalisé
et impose en conséquence la nécessité d'entretoiser ce voile avec un second voile.
[0006] L'invention a pour objet une nouvelle structure spatiale dans laquelle les noeuds
sont conçus et réalisés de manière à remédier aux inconvénients des réalisations connues
utilisant des tenons d'assemblage soudés aux extrémités des membrures de la structure
spatiale.
[0007] Ce but est atteint selon l'invention par une structure spatiale dans laquelle chaque
tenon d'assemblage est constitué d'une pièce rigide prismatique creuse ayant une section
transversale en forme de triangle isocèle et ayant son axe longitudinal orienté transversalement
à la direction axiale de la membrure qui la porte, une face latérale du tenon étant
fixée à une extrémité de la membrure transversalement à la direction axiale de ladite
membrure, l'angle que forme la direction axiale de la membrure sur ladite face latérale
étant approprié au type de la structure spatiale, et chacune des autres faces latérales
du tenon étant fixée sur une face d'un tenon similaire d'une autre membrure.
[0008] Généralement, le tenon rigide creux est constitué d'un fer plat ayant ses bords verticaux
soudés sur les bords terminaux des ailes d'une cornière. Dans une forme de réalisation
particulière, le tenon rigide creux est constitué de trois fers plats soudés deux
à deux le long de leurs bords parallèles à l'axe longitudinal du tenon.
[0009] Dans la nouvelle structure spatiale selon l'invention, la fixation ferme des tenons
par rapport aux membrures d'une part, et la superposition et la boulonnage directs
des tenons d'autre part, assurent un degré très élevé d'encastrement de ces membrures
aux noeuds. Un tel encastrement réduit non seulement la longueur de flambage des membrures
en augmentant leur raideur et la stabilité au voilement de la nappe ou du voile, mais
réduit également les moments de flexion de ces membrures en augmentant la résistance
à la flexion de la nappe ou du voile. D'autre part, l'assemblage direct de ces tenons
élimine toute pièce intermédiaire indépendante des membrures. En somme, la nappe ou
le voile est réalisé uniquement à l'aide de membrures complètement préfabriquées et
avantageusement standardisées et au moyen de boulons. Une telie réalisation est particulièrement
économique.
[0010] Dans le cas d'une structure spatiale comportant un voile sous forme de sphère, les
arêtes au sommet des dièdres constituant les deux tenons de la membrure sont convergentes
au centre de la surface sphérique en étant coplanaires avec l'axe de la membrure.
[0011] Dans le cas d'une structure spatiale comportant un voile sous forme de cylindre ou
de paraboloïde hyperbolique, les arêtes au sommet des dièdres constituant les deux
tenons de la membrure sont gauches entre elles.
[0012] Pour augmenter la résistance des noeuds de la nouvelle structure spatiale, le tenon
rigide creux peut être renforcé à mi-hauteur par un raidisseur triangulaire soudé
à ses ailes et à la paroi de ce tenon.
[0013] Dans le cas où la structure spatiale selon l'invention comprend au moins deux nappes
planes ou deux voiles courbes entretoisés par des diagonales tubulaires, les extrémités
de chaque diagonale sont aplaties et présentent chacune au moins un trou d'assemblage.
En outre, chaque extrémité est insérée entre deux parois superposées de deux tenons
rigides creux du noeud correspondant et est fixée à ces parois par un ou des boulons
d'assemblage.
[0014] D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront à la lecture de la
description qui suit, faite en se référant aux dessins ci-annexés qui illustrent schématiquement
et à titre d'exemple seulement, plusieurs formes de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue en perspective d'un noeud d'une nappe plane d'une structure
spatiale selon l'invention;
la figure 2 est une vue en perspective de la nappe plane;
la figure 3 est une vue en perspective d'un noeud d'un voile en forme de cylindre
ou de paraboloïde hyperbolique d'une structure spatiale selon l'invention;
la figure 4 est une vue en perspective du voile en forme de cylindre ou de paraboloïde
hyperbolique;
la figure 5 est une vue en perspective d'un noeud d'un voile en forme de sphère d'une
structure spatiale selon l'invention;
la figure 6 est une vue en perspective du voile en forme de sphère;
la figure 7 est une vue en perspective d'un noeud d'une nappe plane et de diagonales
de liaison de celle-ci à une nappe plane adjacente dans une structure spatiale selon
l'invention;
la figure 8 est une vue en perspective des deux nappes planes et des diagonales de
liaison;
la figure 9 est une vue en perspective d'un autre noeud d'une nappe plane d'une structure
spatiale selon l'invention.
[0015] Sur ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments
identiques.
[0016] La structure spatiale selon l'invention peut .comprendre généralement une ou plusieurs
nappes planes 1 superposées, un ou plusieurs voiles 2 superposés sous forme de cylindre
ou de paraboloïde hyperbolique ou un ou plusieurs voiles 3 superposés sous forme de
sphère. En substance, la structure spatiale est une construction en treillis formée
par des éléments successifs assemblés entre eux en des noeuds 4. Dans les exemples
représentés, les éléments constitutifs de la structure spatiale sont chaque fois des
membrures formées chacune par une barre constituée par exemple d'un tube rond, cette
barre pouvant être un autre profilé. Cependant, dans des variantes, les éléments constitutifs
en question peuvent être des cadres ou des pyramides formés de plusieurs membrures.
[0017] Dans le cas d'une seule nappe plane 1 (figures 1 et 2) chaque noeud 4 assure par
exemple l'assemblage des extrémités de quatre membrures 5 convergentes, Dans la nappe
1, les membrures 5 sont parallèles deux à deux et forment des rectangles ou des carrés
réguliers. Chaque extrémité d'une membrure 5 quelconque porte un tenon comprenant
une paroi plane 6 et une cornière 7. La paroi 6 pourrait être bombée. Dans le cas
considéré, la paroi plane 6 présente sensiblement une configuration carrée ou rectangulaire.
Le plat 6 est soudé à l'extrémité de la membrure 5 et est disposé pour présenter deux
bords verticaux et deux bords horizontaux. La cornière 7, qui comporte deux ailes
identiques ou de même largeur faisant entre elles par exemple un angle droit, est
soudée par les bords de ses ailes le long des bords verticaux du plat 6 pour former
une pièce d'assemblage prismatique creuse ayant une section transversale triangulaire.
Entre ses ailes, la cornière 7 est légèrement chanfreinée. La cornière 7 présente
son arête au sommet dirigée verticalement. Dans chaque membrure 5 pourvue de ses tenons
d'extrémité, le plan vertical passant par l'axe longitudinal de la membrure 5 contient
les arêtes au sommet des cornières 7, ces arêtes étant d'ailleurs parallèles entre
elles dans ce plan vertical. Dans chaque noeud 4, les plans verticaux relatifs aux
membrures 5 passent tous par la droite commune d'alignement des arêtes au sommet des
cornières 7, cette droite commune d'alignement étant perpendiculaire à la surface
plane de la nappe 1. Les ailes des quatre cornières 7 sont superposées et boulonnées
deux à deux par des boulons 8 traversant des trous d'assemblage prévus dans ces ailes
et alignés coaxiale- ment.
[0018] Dans le cas d'un voile 2 sous forme de cylindre ou de paraboloïde hyperbolique (figures
3 et 4), chaque noeud 4 assure par exemple l'assemblage des extrémités de quatre membrures
5 et de deux diagonales 9, toutes convergentes. Dans le voile 2, les diagonales 9
sont alignées respectivement suivant des droites équidistantes parallèles à la génératrice
de la surface cylindrique, tandis que les membrures 5 sont parallèles deux à deux,
chaque fois uniquement entre deux séries rectilignes de diagonales 9. Le voile 2 est
ainsi constitué de triangles isocèles bien montrés à la figure 4 et ayant chacun une
diagonale 9 comme base et deux membrures 5 voisines comme côtés égaux. A chaque extrémité
d'une membrure 5 quelconque est encore soudé un tenon comportant un plat 6 auquel
sont soudées les ailes d'une cornière 7 dont l'arête non chanfreinée est parallèle
au plat 6. Il s'agit d'un tenon soudé semblable à celui de la figure 1. Dans chaque
membrure 5 pourvue de ses deux tenons d'extrémité, les arêtes au sommet des dièdres
constituant les deux tenons d'assemblage sont gauches entre elles.
[0019] Par ailleurs, chaque extrémité 10 d'une diagonale 9 quelconque est simplement aplatie
comme le montre la figure 3. Au montage des quatre membrures 5 et des deux diagonales
9, les extrémités aplaties 10 des deux diagonales 9 sont' boulonnées par des boulons
11 sur un plat commun 12. Ce plat 12 s'étend à travers le noeud 4 entre les cornières
7 et est inséré entre ces dernières. En fait, le plat 12 et les ailes des cornières
7 des membrures 5 entre lesquelles se trouvent les diagonales 9 sont boulonnées ensemble
par des boulons 8 introduits dans des trous correspondants coaxiaux des ailes et du
plat 12.
[0020] Dans le cas d'un voile sphérique 3 (figures 5 et 6), chaque noeud 4 assure l'assemblage
des extrémités de quatre membrures convergentes 5 par exemple. Dans le voile 3, deux
membrures 5 voisines quelconques sont alignées différemment. Le voile 3 est constitué
de parallélogrammes déformés s'étendant dans deux plans non parallèles. Chaque extrémité
d'une membrure 5 quelconque est encore réalisée comme dans le deux cas précédents
avec un tenon formé par un plat 6 et une cornière 7. Dans chaque membrure 5 pourvue
de ses deux tenons d'extrémité, les arêtes au sommet des dièdres constituant les deux
tenons d'assemblage de la membrure sont convergentes au centre de la surface sphérique
en étant coplanaires avec l'axe de la membrure.
[0021] Lorsque la structure spatiale comprend deux nappes planes superposées ou deux voiles
courbes superposés, les nappes ou les voiles sont reliés entre eux par des diagonales
dont les extrémités sont aplaties et perforées. La figure 8 illustre une structure
comprenant deux nappes planes 1 reliées par des diagonales 13. Au montage, l'extrémité
inférieure aplatie d'une diago
- nale 13 est insérée entre deux ailes adjacentes de deux cornières 7 d'un noeud 4
de la nappe inférieure 1 et est boulonnée avec ces ailes. En outre, l'extrémité supérieure
aplatie de la diagonale 13 est insérée entre les deux ailes contiguës de deux cornières
7 d'un noeud 4 de la nappe supérieure et est boulonnée avec ces ailes. Les nappes
1 étant parallèles les diagonales 13 d'un noeud 4 sont toutes semblablement inclinées
par rapport à la droite d'alignement des arêtes des cornières 7 relatives à ce noeud
4. La figure 7 illustre clairement l'assemblage des extrémités des membrures 5 et
des diagonales 13 à un noeud 4 quelconque de la nappe inférieure. Il en est de même
pour la nappe supérieure. La liaison de deux . voiles courbes par des diagonales se
fait d'une manière similaire.
[0022] Ainsi que le montre la figure 9, un même plat 6 peut être commun, en y étant soudé,
à deux extrémités de deux membrures 5 ou éventuellement d'une membrure et d'une diagonale,
au lieu de l'être à l'extrémité d'une seule membrure 5. En outre, l'angle des ailes
de chaque cornière 7 vaut 120° au lieu de 90°. En théorie, chaque noeud 4 comporte
des cornières 7 dont le nombre est égal à celui des plats 6 et dont les ailes délimitent
entre elles des angles égaux à 360° divisés par ce nombre. Quoiqu'il en soit, l'assemblage
par superposition des ailes des cornières 7 et par boulonnage de ces ailes est pareil
aux cas précédents.
[0023] Comme décrit ci-avant, chaque extrémité de chaque membrure 5 est équipée d'un tenon
formé par un plat 6 et une cornière 7, ce tenon soudé formant un prisme creux et rigide,
de section transversale triangulaire et isocèle. Cette façon de réaliser un tel prisme
rigide à l'aide du plat 6 et de la cornière 7 est pratique, rapide et rationnelle,
mais elle pourrait être différente. Dans cet ordre d'idée le prisme rigide pourrait
être obtenu par soudure de trois plats soudés le long de leurs bords parallèles à
l'axe longitudinal du tenon. Il est à noter que pour augmenter la résistance du prisme,
la cornière est renforcée à mi-hauteur par un raidisseur triangulaire soudé à ses
ailes et au plat.
[0024] Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée aux formes de réalisation
représentées et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la
disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans leur réalisation
pourvu que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet des revendications.
1. Structure spatiale en treillis constituée d'au moins une nappe ou un voile formé
d'une résille de membrures ayant à leurs extrémités un tenon d'assemblage, les membrures
étant assemblées en des noeuds par boulonnage mutuel desdits tenons, caractérisée
en ce que chaque tenon d'assemblage est constitué d'une pièce rigide prismatique creuse
(6-7) ayant une section transversale en forme de triangle isocèle et ayant son axe
longitudinal orienté transversalement à la direction axiale de la membrure (5) qui
la porte, une face latérale (6) du tenon étant fixée à une extrémité de la membrure
transversalement à la direction axiale de ladite membrure, l'angle que forme la direction
axiale de la membrure sur ladite face latérale étant approprié au type de la structure
spatiale, et chacune des autres faces latérales (7) du tenon étant fixée sur une face
d'un tenon similaire d'une autre membrure.
2. Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le tenon rigide creux
est constitué d'un fer plat (6) ayant ses bords verticaux soudés sur les bords terminaux
des ailes d'une cornière (7).
<3. Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le tenon rigide creux
est constitué de trois fers plats soudés deux à deux le long de leurs bords parallèles
à l'axe longitudinal du tenon.
4. Structure spatiale selon la revendication 1, caractérisée en ce que, dans le cas
d'un voile (3) sous forme de sphère, les arêtes au sommet des dièdres constituant
les deux tenons de la membrure (5) sont convergentes au centre de la surface sphérique
en étant coplanaires avec l'axe de la membrure.
5. Structure spatiale selon la revendication 1, caractérisée en ce que, dans le cas
d'un voile (2) sous forme de cylindre ou de paraboloïde hyperbolique, les arêtes au
sommet des dièdres constituant les deux tenons de la membrure (5) sont gauches entre
elles.
6. Structure spatiale selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
en ce que le tenon rigide creux est renforcé à mi-hauteur par un raidisseur triangulaire
soudé à ses ailes et à la paroi (6) du tenon.
7. Structure spatiale selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 et comprenant
au moins deux nappes planes ou deux voiles courbes entretoisés par des diagonales
tubulaires, caractérisée en ce que les extrémités de chaque diagonale (13) sont aplaties
et présentent chacune au moins un trou d'assemblage, chaque extrémité étant insérée
entre deux parois superposées de deux tenons rigides creux du noeud correspondant
(4) et étant fixée auxdites parois par le ou les boulons d'assemblage (8).
1. Räumliche Gitterstruktur, bestehend aus mindestens einer Hülle oder Abdeckung,
die aus einem Netz von Streben gebildet ist, welche an ihren Enden ein Anschlußfußstück
aufweisen und an Knotenpunkten durch gegenseitige Verschraubung der Fußstücke zusammengehalten
sind, dadurch gekennzeichnet, daß jedes Anschlußfußstück aus einem starren prismatischen
Hohlteil (6-7) besteht, dessen Querschnitt als gleichschenkliges Dreieck geformt ist
und dessen Längsachse zur Axialrichtung der ihn tragenden Strebe (5) quergerichtet
ist, daß eine Seitenfläche (6) des Fußstückes an einem Ende der Strebe quer zu deren
Axialrichtung befestigt ist, daß der die Axialrichtung der Strebe auf der Seitenfläche
bildende Winkel der Art der Gitterstruktur angepaßt ist und daß jede andere Seitenfläche
(7) des Fußstückes auf einer Fläche eines gleichartigen Fußstückes einer anderen Strebe
befestigt ist.
2. Struktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das starre hohle Fußstück
aus einem Flacheisen (6) besteht, dessen vertikale Ränder an den Endrändern der Schenkel
eines Winkelprofiles (7) angeschweißt sind.
3. Struktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das starre hohle Fußstück
aus drei Flacheisen besteht, die entlang ihrer parallel zur Fußstücklängsachse verlaufenden
Ränder paarweise miteinander verschweißt sind.
4. Gitterstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß bei einer kugelförmigen
Hülle (3) die Kanten an der Spitze von die beiden Fußstücke der Strebe (5) bildenden
Flächenwinkeln gegen das Zentrum der Kugelfläche konvergieren und koplanar zur Achse
der Strebe verlaufen.
5. Gitterstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß bei einer Hülle (2)
in Form eines Zylinders oder eines hyperbolischen Paraboloids die Kanten an der Spitze
von die beiden Fußstücke der Strebe (5) bildenden Flächenwinkeln schräg zueinander
verlaufen.
6. Gitterstruktur nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß das
starre hohle Fußstück in halber Höhe durch ein dreieckiges Verstärkungsteil verstärkt
ist, dessen Schenkel mit der Wand (6) des Fußstückes verschweißt sind.
7. Gitterstruktur nach einem der Ansprüche 1 bis 6, bestehend aus mindestens zwei
ebenen Hüllen oder zwei gekrümmten Abdeckungen, die durch rohrförmige Diagonalen verstrebt
sind, dadurch gekennzeichnet, daß die Enden jeder Diagonale (13) abgeflacht sind und
jeweils mindestens ein Anschlußauge aufweisen, daß jedes Ende zwischen zwei übereinander
angeordneten Wänden von zwei starren hohlen Fußstücken des entsprechenden Knotenpunktes
(4) eingefügt und an den Wänden durch einen oder mehrere Verbindungsbolzen (8) befestigt
ist.
1. A spatial lattice structure comprising at least one layer formed by an array of
struts having a junction member at their ends, said junction members being joined
together by bolts to form junction nodes, characterized in that each junction member
is constituted by a hollow prismatic rigid member (6-7) having a cross-section in
the form of an isoscele triangle and having its longitudinal axis extending transversally
the axial direction of the strut (5) that bears it, a lateral face (6) of the hollow
member being connected at an end of said strut transversally the axial direction thereof,
said axial direction of the strut extending at a proper angle to said lateral face
according to the type of the spatial structure, and each of the other lateral faces
(7) of the hollow member being cohnected to one face of a similar junction member
of another strut.
2. A structure according to claim 1, characterized in that the hollow rigid member
is constituted by a flat iron piece (6) having its vertical edges welded to the end
edges of the wings of an angle- iron (7).
3. A structure according to claim 1, characterized in that the hollow rigid member
is constituted by three flat iron pieces welded two by two along their edges that
are parallel to the longitudinal axis of the junction member.
4. A structure according to claim 1, characterized in that, in the case of a deck
(3). having a spherical shape, the solid angles of intersection of the dihedrals constituting
the pair of junction members of the strut (5) are converging toward the centre of
the spherical surface and are coplanar with the axis of the strut.
5. A structure according to claim 1, characterized in that, in the case of a deck
(2) having a cylindrical or paraboloid hyperbolic shape, the solid angles of intersection
of the dihedrals constituting the pair of junction members of the strut (5) are skew
to each other.
6. A structure according to any of the claims 1 to 5, characterized in that the hollow
rigid member is reinforced at mid-height by a triangular brace welded to the wings
thereof and to the wall (6) of the junction member.
7. A structure according to any of the claims 1 to 6, and comprising at least two
planar or curved decks tied together by tubular diagonal tie bars, characterized in
that the ends of each diagonal tie bar (13) are flattened and have each at least one
assembling hole, each of said ends being positioned intermediate two superposed walls
of two hollow rigid members of the corresponding nodes (4) and being connected to
said walls by the connecting bolt or bolts (8).