(19) |
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(11) |
EP 0 059 119 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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16.07.1986 Bulletin 1986/29 |
(22) |
Date de dépôt: 25.01.1982 |
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(54) |
Elément de construction tel qu'un mur isothermique réalisé à l'aide d'un ossature
tridimensionnelle et procédé pour la construction d'un tel mur
Bauelement sowie mit einer dreidimensionalen Bewehrung hergestellte isothermische
Wand und Verfahren zur Herstellung dieser Wand
Building element such as an isothermal wall made with a threedimensional reinforcement
and process for making this wall
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE FR GB IT LI LU NL SE |
(30) |
Priorité: |
09.02.1981 FR 8102514
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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01.09.1982 Bulletin 1982/35 |
(71) |
Demandeur: SOCIETE POUR L'ETUDE, LA REALISATION ET
L'INDUSTRIALISATION DES TECHNIQUES
INNOVANTES DE LA CONSTRUCTION - SERITIC S.A. |
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Caen, Calvados (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Boisbluche, Arsène G.
F-61140 Bagnoles de l'Orne (FR)
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(74) |
Mandataire: Chameroy, Claude et al |
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c/o Cabinet Malemont
42, avenue du Président Wilson 75116 Paris 75116 Paris (FR) |
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention se rapporte à un élément de construction, en particulier pour
la réalisation de murs isothermiques, comprenant une partie centrale disposée entre
deux revêtements de finition et constituée d'une paroi porteuse en béton caverneux
ou autre et d'une couche d'isolation thermique, cette paroi porteuse étant renforcée
par une ossature tridimensionnelle en une seule pièce, formée d'un certain nombre
de filants rectilignes et parallèles qui sont reliés par plusieurs filants sensiblement
sinusoïdaux dont les sommets définissent les deux faces longitudinales de l'ossature
et sont groupés en au moins deux rangées parallèles, la première de ces rangées étant
en outre légèrement à distance des sommets des filants sensiblementsinusoïdaux définissant
une première face longitudinale de l'ossature. De tels éléments de construction sont
décrits dans le certificat d'utilité français n°2 243 602 et dans le brevet belge
n° 774 295.
[0002] La présente invention a trait également à un procédé pour la réalisation d'un tel
élément de construction.
[0003] Pour répondre à la demande croissante de la clientèle et satisfaire les réglementations
officielles actuellement en vigueur dans le domaine de la construction, les entrepreneurs
en bâtiments consacrent de plus en plus d'efforts à l'amélioration du confort intérieur
des locaux habitables et, plus spécialement, de l'isolation thermique et acoustique,
essentiellement par leurs murs extérieurs, des maisons individuelles et immeubles
collectifs.
[0004] Les recherches théoriques effectuées dans ce domaine ont montré qu'en ménageant un
vide ou une lame d'air dans les murs extérieurs d'une habitation, on réalisait, en
combinaison avec une couche d'isolant thermique, un amortissement thermique et acoustique
efficace entre l'extérieur et l'intérieur de celle-ci (brevet allemand n° 505 122).
Jusqu'à ce jour toutefois, on n'a pu mettre au point des moyens permettant de réaliser
sur le plan pratique cette lame d'air de manière simple et économique.
[0005] Par ailleurs, la stabilisation thermique des murs, c'est-à-dire leur protection contre
les chocs thermiques résultant par exemple d'une variation importante de température
entre l'été et l'hiver, n'a jamais pu être maitrisée de manière satisfaisante.
[0006] Enfin, on parvient difficilement à l'heure actuelle à construire des murs isothermiques
qui soient suffisamment robustes pour constituer la structure porteuse d'un bâtiment
et assez légers pour ne pas provoquer de trop gros dégâts, tant sur le plan humain
que matériel, lorsqu'ils s'éffon- drent à la suite par exemple d'un séisme.
[0007] En partant de ces constatations, la présente Demanderesse a conçu un élément de construction
du type spécifié en préambule, qui se caractérise en ce que l'ossature fait saillie
sur une première face de la paroi porteuse de telle manière que sa première rangée
de filants rectilignes soit située à l'extérieur de cette paroi et à une certaine
distance de la première face de cette dernière, en ce que la couche d'isolation thermique
est formée d'isolant solide coincé, dans la partie saillante de l'ossature, entre
la première face de la paroi porteuse, la première rangée de filants rectilignes et
les filants sinusoïdaux, et en ce qu'un premier revêtement de finition est fixé sur
les sommets des filants sensiblement sinusoïdaux formant ladite première face longitudinale
de l'ossature, de sorte que ce premier revêtement délimite une lame d'air avec la
couche d'isolation thermique.
[0008] En outre, les sommets des filants sinusoïdaux, qui forment la seconde face de l'ossature,
s'étendent de préférence au ras de la seconde face de la paroi porteuse et portent
le second revêtement de finition.
[0009] L'avantage premier de cet élément de construction réside dans le fait qu'il est réalisé
à partir d'une ossature tridimensionnelle qui, de par son positionnement particulier,
sert tout à la fois à porter les deux revêtements de finition, à maintenir l'un de
ceux-ci légèrement à distance de la partie centrale pour la délimitation de la lame
d'air, à renforcer ou armer la paroi porteuse en béton et à supporter la couche d'isolation
thermique formée d'isolant solide.
[0010] On fera encore observer que cette ossature peut être fabriquée à l'aide de filants
de faible diamètre ce qui la rend très légère et donc parfaitement appropriée pour
la construction de bâtiments dans des zones sismiques. Sa réalisation est en outre
très simple et sa structure aérée permet un transport facile de plusieurs de ces ossatures
empilées à plat les unes sur les autres.
[0011] Enfin, dans l'élément de construction réalisé à l'aide de cette ossature, la lame
d'air formée au ras de l'un des revêtements de finition, constitue, comme on le sait,
un amortisseur thermique et acoustique.
[0012] L'élément de construction selon l'invention est plus particulièrement destiné à constituer
un mur extérieur d'une habitation et, dans ce cas, il se caractérise en ce que les
filants rectilignes de l'ossature sont orientés selon une direction verticale et en
ce que le premier revêtement de finition constitue le revêtement extérieur du mur.
De cette façon, la couche d'isolation thermique s'étend sur la face extérieure de
la paroi porteuse et la lame d'air est formée tout le long du revêtement extérieur
au contact de la couche d'isolation thermique.
[0013] Grâce à ces dispositions, on peut réaliser, sur le mur, une isolation thermique par
l'extérieur qui est bien plus performante qu'une isolation thermique par l'intérieur,
notamment parce qu'elle fait jouer au mur le rôle d'un volant thermique apte à rayonner
les colories qu'il emmagasine vers l'intérieur de l'habitation. Par ailleurs, la couche
d'isolant thermique extérieure protège le mur des dégradations du genre fissurations,
normalement provoquées par les fortes variations de la température extérieure entre
l'été et l'hiver. Enfin, en combinaison avec la lame d'air extérieure, elle participe
à l'isolation accoustique de l'intérieur de l'habitation et y maintient un certain
degré de fraîcheur lorsque la température extérieure est élevée.
[0014] Dans ce mur, la lame d'air peut en outre être ouverte à sa base et communiquer par
le haut, par exemple au travers d'une bouche d'aération, avec l'air extérieur, de
manière à constituer une lame d'air ventilée qui procure l'avantage supplémentaire
d'une stabilisation thermique du revêtement extérieur, c'est-à-dire d'une protection
de celui-ci contre les chocs thermiques. Au surplus, cette lame d'air ventilée assure
en permanence une évacuation de l'humidité présente dans la couche d'isolation thermique
et la protège ainsi d'un pourrissement qui pourrait affecter dans le temps ses propriétés.
[0015] Selon une caractéristique importante de cet élément de construction, une ou plusieurs
lames d'air supplémentaires peuvent être réalisées à l'intérieur de la couche d'isolation
thermique et, lorsque celle-ci est constituée de plaques d'isolant solide d'étendant
dans des plans parallèles aux rangées de filants rectilignes, cette ou ces lames d'air
sont formées de préférence par mise en place de tasseaux de bois parallèles aux filants
rectilignes de l'ossature, entre les plaques d'isolant. Cette disposition permet d'améliorer
le pouvoir isolateur de l'élément de construction. On fera ici remarquer qu'en variante,
des filants rectilignes supplémentaires peuvent être soudés sur les filants sinusoïdaux
de l'ossature pour jouer le rôle des tasseaux de bois dans la délimitation des lames
d'air supplémentaires.
[0016] L'élément de construction de l'invention peut être réalisé à partir d'une ossature
tridimensionnelle dont les filants rectilignes constituant la seconde rangée sont
fixés sur les sommets des filants sinusoïdaux qui forment la seconde face longitudinale
de l'ossature, pour que, sur les filants rectilignes de cette deuxième rangée, puisse
être fixé un grillage à mailles serrées sur lequel le second revêtement de finition
est formé, par exemple par projection d'un enduit de plâtre.
[0017] De même, on peut réaliser cet élément de construction à partir d'une ossature tridimensionnelle,
qui comprend une troisième rangée, parallèle aux deux premières, de filants rectilignes
et parallèles, fixés sur les sommets des filants sinusoïdaux qui forment la première
face longitudinale de l'ossature, pour que, sur les filants rectilignes de cette troisième
rangée, on puisse fixer un grillage à mailles serrées servant de support pour le premier
revêtement de finition.
[0018] En variante toutefois, lorsque le premier revêtement de finition doit être constitué
par un bardage en bois, en aluminium ou en ardoise, il est avantageux de bloquer à
l'intérieur de chaque groupe de sommets superposables des filants sinusoïdaux, formant
la première face de l'ossature, des tasseaux en bois sur lesquels peut être cloué
ce bardage.
[0019] La présente invention a également pour objet un procédé économique de construction
d'un mur isothermique, qui se caractérise en ce qu'il consiste à bloquer des plaques
d'isolant thermique entre les filants sinusoïdaux de l'ossature et parallèlement aux
filants rectiligne de celle-ci, pour former la couche d'isolation thermique, à agrafer
le grillage sur les filants rectilignes de la deuxième rangée, à poser le revêtement
intérieur de finition sur ce grillage, à poser le revêtement extérieur de finition
sur les sommets correspondants des filants sinusoïdaux, à fixer l'ossature sur un
mur de soutènement en orientant ses filants rectilignes selon une direction verticale
et en disposant la troisième rangée de ces filants du côté extérieur du mur et à couler
du béton entre le revêtement intérieur et la couche d'isolation de manière à former
la paroi porteuse.
[0020] L'avantage premier de ce procédé de construction réside dans le fait qu'il permet
de réaliser à coffrage perdu la paroi porteuse du mur en coulant du béton entre le
second revêtement de finition et les plaques d'isolant solide.
[0021] Plusieurs modes de réalisation de l'élément de construction objet de l'invention
vont être décrits ci-après à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins
annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective de l'ossature utilisée pour la réalisation
de cet élément de construction;
- la figure 2 est une vue en plan de cette ossature;
- les figures 3 et 4 sont des vues en coupe transversale de deux modes de réalisation
de l'élément de construction réalisé à partir de cette ossature;
- la figure 5 est une vue en coupe effectuée selon la ligne V-V de la figure 3;
- la figure 6 est une vue en coupe transversale d'un élément de construction semblable
à celui de la figure 3, mais présentant plusieurs lames d'air; et
- la figure 7 représente schématiquement une phase de la fabrication de l'élément
de construction de l'invention.
[0022] L'ossature métallique tridimensionnelle 9, représentée sur les figures 1 et 2, comprend
un certain nombre de filants rectilignes 14a, 14b, 14c soudés, parallèlement entre
eux, sur plusieurs filants sensiblement sinusoïdaux ou pliés en zigzag 15, qui sont
superposables et s'étendent dans des plans étagés perpendiculaires aux filants rectilignes.
[0023] Les sommets 15a et 15b des filants sinusoïdaux 15 sont situés dans deux plans parallèles
et une partie des filants rectilignes est groupée en une première rangée 14a et une
deuxième rangée 14b, parallèles à ces deux plans et délimitant entre elles un espace
de largeur L. La première rangée 14a de filants rectilignes se trouve en outre légèrement
à distance du plan contenant les sommets 15a de manière à délimiter avec celui-ci
un espace de largeur réduite 1.
[0024] Comme on le voit nettement sur la figure 2, la deuxième rangée 14b de filants rectilignes
s'étend dans le second plan contenant les sommets 15b et, les filants rectilignes
restants, alignés selon une troisième rangée 14c parallèle aux deux premières 14a
et 14b, sont soudés, parallèlement entre eux, sur les sommets 15b situés dans ledit
premier plan.
[0025] Les filants 14 et 15 constituant l'ossature 9 sont de préférence réalisés en acier
galvanisé pour des raisons de résistance à la corrosion et sont d'un diamètre relativement
réduit, de l'ordre de 6 mm pour les filants rectilignes 14, et de 4 mm pour les filants
sinusoïdaux 15.
[0026] Pour fabriquer l'ossature qui vient d'être décrite, on commence par réaliser une
sorte de treillis plan à mailles larges en soudant par points des filants 14 sur des
filants de plus grande longueur que l'on dispose perpendiculairement aux filants 14.
On plie ensuite ce treillis en accordéon par des moyens traditionnels de manière à
donner aux filants 15 leur configuration sensiblement sinusoïdale. Il va de soi qu'au
cours du soudage, les tilants 14 sont positionnés sur les filants 15 de façon à apparaître
selon les trois rangées susmentionnées après l'opération de pliage.
[0027] L'ossature ainsi fabriquée est spécialement conçue pour la réalisation de parois
isothermiques de bâtiments. Sur les figures 3 à 6, on a représenté un tronçon d'un
élément de construction bâti à partir d'une telle ossature, cet élément de construction
étant dans le cas présent un mur extérieur d'une habitation dont l'intérieur est référencé
par A et l'extérieur par B.
[0028] Plus précisément, cet élément de construction se compose d'une partie centrale 1
disposée entre un revêtement intérieur de finition 2a ou 2b et un revêtement extérieur
de finition 3 ou 3b. La partie centrale 1 est plus particulièrement constituée par
une paroi porteuse 4 en béton caverneux ou autre recouverte, sur sa face tournée vers
l'extérieur, d'une couche d'isolation thermique 5, formée ici par des plaques d'isolant
solide tel que du polystyrène expansé.
[0029] Dans cet élément de construction, l'ossature 9 est partiellement noyée dans la paroi
porteuse 4, ses filants rectilignes étant orientés selon une direction verticale.
Les filants rectilignes de la deuxième rangée 14b s'étendent au ras de la face intérieure
de la paroi porteuse 4. En outre, l'ossature 9 fait saillie sur la face extérieure
8 de cette dernière pour servir de support aux plaques d'isolant 5 qui sont coincées
entre la paroi porteuse 4 et la première rangée 14a de filants rectilignes en s'étendant
parallèlement à ces derniers. Ainsi, la partie centrale 1 du mur dans son ensemble
occupe l'espace de largeur L délimité par les première et deuxième rangées 14a et
14b des filants rectilignes de l'ossature 9.
[0030] Sur les figures 3 à 6, on observera encore que les sommets 15a des filants sinusoïdaux
portent le revêtement extérieur de finition 3a ou 3b, tandis que leurs sommets 15b
portent le revêtement intérieur de finition 2a ou 2b. Ainsi, le revêtement extérieur
3a ou 3b délimite avec la partie centrale 1 une lame d'air 7 qui correspond à l'espace
de largeur 1 mentionné plus haut.
[0031] Selon une caractéristique de l'invention non illustrée par les figures, la lame d'air
7 peut être ouverte à sa base et communiquer par le haut, par exemple au travers d'une
bouche d'aération classique, avec l'environnement extérieur. On réalise ainsi une
lame d'air ventilée qui, en coopération avec la couche d'isolation thermique 5, protège
la paroi porteuse 1 en béton contre les chocs thermiques résultant de fortes variations
de la température extérieure et assure la stabilisation thermique du revêtement extérieur.
[0032] Sur les filants rectilignes de l'ossature 9 qui forment la deuxième rangée 14b, est
fixé, par exemple par agrafage, un grillage à mailles serrées 10 servant de support
au revêtement intérieur de finition 2a ou 2b, lequel peut être une couche d'enduit
de plâtre 2a, projeté sur le grillage 10 (voir figure 3) ou un panneau préfabriqué
2b en plâtre compressé, fixé au grillage 10 par l'intermédiaire de plots de colle
11 (voir figure 4).
[0033] Dans le mode de réalisation de l'élément de construction de l'invention représenté
en coupe sur la figure 4, un second grillage à mailles serrées 13 est fixé sur les
filants rectilignes de l'ossature 9, qui forment la troisième rangée 14c, pour servir
de support au revêtement extérieur de finition 3b, constitué en général par un enduit
hydraulique projeté sur le grillage 13, qui à cet effet peut porter une sous-face
en carton ou en matière plastique.
[0034] En variante toutefois, et comme représenté sur la figure 3, un tasseau en bois 12
est bloqué à l'intérieur de chaque groupe des sommets superposables extérieurs 15a
des filants sinusoïdaux 15 de l'ossature, ces tasseaux recevant par clouage le revêtement
extérieur 3a constitué dans ce cas par un bardage en bois. A la place du bardage en
bois, on peut aussi clouer sur les tasseaux 12, des clains en ardoise, en aluminium
ou en bois.
[0035] On observera ici que les grillages 10 et 13 susmentionnés peuvent aussi être agrafés
sur les sommets 15a et 15b des filants sinusoïdaux 15 de l'ossature 9 et, pour offrir
une plus grande surface de fixation, ces sommets sont aplatis.
[0036] On ajoutera encore que l'ossature 9 est consolidée par une armature plane 16 reposant
sur l'un des filants sinusoïdaux 15, et coincée entre les deux rangées de filants
rectilignes 14a et 14b. Cette armature est constituée par deux règles parallèles 17
reliées par des entretoises 18.
[0037] La figure 6 montre un mode de réalisation de l'élément de construction de l'invention
dans la couche d'isolation thermique duquel est ménagée une lame d'air supplémentaire
fermée 21, qui améliore le pouvoir isolateur de l'élément de construction.
[0038] Plus précisément, la lame d'air supplémentaire 21 est délimitée par deux plaques
d'isolant voisines, maintenues à distance l'une de l'autre par des tasseaux en bois
22, bloqués entre elles et parallèles aux filants rectilignes 14.
[0039] Il est bien évident qu'à la place de ces tasseaux, on peut prévoir sur l'ossature
9 deux rangées supplémentaires de filants rectilignes non représentées, délimiteraient
la lame d'air 21.
[0040] En outre, il est bien sûr possible de ménager entre les plaques d'isolants plusieurs
lames d'air de ce type afin d'augmenter d'autant le pouvoir d'isolation thermique
de l'élément de construction.
[0041] L'élément de construction qui fait l'objet de la présente invention peut être réalisé
de différentes manières. Toutefois, dans le cas où il constitue un mur extérieur d'une
habitation, il est avantageux de le construire selon le procédé décrit ci-dessous.
[0042] On commence, en atelier, par fixer l'ossature 9 contre un tableau fixe 19 comme représenté
sur la figure 7. Ensuite, on introduit latéralement l'armature 16 dans l'ossature,
au-dessus d'un filant sinusoïdal 15 de celle-ci, et on la met en place par blocage
entre les filants rectilignes des première et deuxième rangées 14a, 14b, comme représenté
en traits interrompus sur la figure 7. On introduit, par l'autre côté de l'ossature,
les plaques 20 d'isolant thermique que l'on dresse par blocage entre les filants sinusoïdaux,
comme représenté en traits interrompus sur la figure 7. On fixe alors le grillage
10 sur les sommets intérieurs 15b des filants sinusoïdaux de l'ossature 9. Après avoir
retiré cette dernière du tableau, on fixe, suivant le cas, les tasseaux 12 dans ses
sommets extérieurs 15a ou le grillage 13 sur ces derniers. On pose ensuite les revêtements
intérieur et extérieur 2a, 2b, 3a, 3b. L'opération suivante consiste à amener l'ensemble
ainsi réalisé sur le chantier où on le fixe à un mur de soutènement, constitué par
exemple par les fondations du bâtiment à construire, en orientant les filants rectilignes
14 de l'ossature 9 selon une direction verticale et en disposant la troisième rangée
de ces filants du côté extérieur du mur. On coule enfin du béton caverneux ou tout
autre béton dans l'espace délimité par le revêtement intérieur de finition 2a ou 2b
et les plaques d'isolant thermique, de manière à former la paroi porteuse 4 du mur.
[0043] On fera observer que ce procédé de construction permet, de manière économique, de
couler la paroi porteuse 4 du mur à coffrage perdu et de réaliser rapidement la majeure
partie du mur en atelier, à l'abri des intempéries.
[0044] Si la description qui précède a été faite en référence à un mur extérieur isothermique
d'une habitation, il va de soi que l'ossature selon l'invention permet de réaliser
toutes autres parois isothermiques de bâtiments et notamment des plafonds et des cloisons
intérieures.
[0045] Pour être complet, il convient de préciser que l'élément de construction selon l'invention
peut être réalisé sous forme de panneaux préfabriqués.
[0046] A titre d'exemples, on donne ci-après les dimensions préférencielles des différentes
parties de l'élément de construction selon l'invention:
Epaisseur de la couche isolante: 8 à 12 cm
Epaisseur de la paroi porteuse: 16 cm
Epaisseur de la lame d'air: 3 cm
Distance entre 2 filants sinusoïdaux: 25 cm
Distance entre les filants rectilignes de la troisième rangée: 34 cm
[0047] Un mur extérieur d'une habitation, dimensionné de cette façon, présente un coefficient
de transmission thermique de 0,29. Ce coefficient, qui est bien inférieur à ceux obtenus
dans les murs isothermiques classiques, peut être abaissé à 0,27 si l'on prévoit plusieurs
lames d'air intérieures.
1. Elément de construction, en particulier pour la réalisation de murs isothermiques,
comprenant une partie centrale disposée entre deux revêtements de finition (2a, 2b;
3a, 3b) et constituée d'une paroi porteuse (4) en béton caverneux ou autre et d'une
couche d'isolation thermique (5), cette paroi porteuse étant renforcée par une ossature
tridimensionnelle en une seule pièce (9), formée d'un certain nombre de filants rectilignes
et parallèles (14) qui sont reliés par plusieurs filants sensiblement sinusoïdaux
(15) dont les sommets (15a, 15b) définissent les deux faces longitudinales de l'ossature
et sont groupés en au moins deux rangées (14a, 14b) parallèles, la première de ces
rangées (14a) étant en outre légèrement à distance des sommets (15a) des filants sensiblement
sinusoïdaux définissant une première face longitudinale de l'ossature, caractérisé
en ce que l'ossature (9) fait saillie sur une première face (8) de la paroi porteuse
(4) de telle manière que sa première rangée de filants rectilignes (14a) soit située
à l'extérieur de cette paroi et à une certaine distance de la première face (8) de
cette dernière, en ce que la couche d'isolation thermique (5) est formée d'isolant
solide coincé, dans la partie saillante de l'ossature, entre la première face (8)
de la paroi porteuse (4), la première rangée de filants rectilignes (14a) et les filants
sinusoïdaux (15), et en ce qu'un premier revêtement de finition (3a, 3b) est fixé
sur les sommets (15a) des filants sensiblement sinusoïdaux (15) formant ladite première
face longitudinale de l'ossature, de sorte que ce premier revêtement (3a, 3b) délimite
une lame d'air (7) avec la couche d'isolation thermique (5).
2. Elément de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que les sommets
(15b) des filants sinusoïdaux (15), qui forment la seconde face de l'ossature s'étendent
au ras de la seconde face de la paroi porteuse (4) et portent le second revêtement
de finition (2a, 2b).
3. Elément de construction selon la revendication 1 ou 2, constituant un mur isothermique
extérieur d'une habitation, caractérisé en ce que les filants rectilignes (14) de
l'ossature (9) sont orientés selon une direction verticale et en ce que ledit premier
revêtement de finition (3a, 3b) constitue le revêtement extérieur du mur.
4. Elément de construction selon la revendication 3, caractérisé en ce que la lame
d'air (7) est ouverte à sa base et communique par le haut, par exemple au travers
d'une bouche d'aération, avec l'extérieur.
5. Elément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce qu'au moins une lame d'air supplémentaire (21) est ménagée dans la couche d'isolation
thermique (5), cette lame d'air supplémentaire (21) étant délimitée par deux plaques
d'isolant voisines, maintenues à distance l'une de l'autre par des tasseaux en bois
(22) bloqués entre elles et parallèlres aux filants rectilignes (14).
6. Elément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que les filants rectilignes (14b) de l'ossature (9), constituant ladite seconde
rangée, sont fixés sur les sommets (15b) des filants sinusoïdaux (15), qui forment
ladite seconde face longitudinale de l'ossature (9).
7. Elément de construction selon la revendication 6, caractérisé en ce que, sur les
filants rectilignes (14b) de la deuxième rangée, est fixé un grillage à mailles serrées
(10) sur lequel le second revêtement de finition (2a, 2b) est formé, par exemple par
projection d'un enduit de plâtre.
8. Elément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce que l'ossature (9) comprend une troisième rangée (14c), parallèle aux deux premières,
de filants rectilignes et parallèles, qui sont fixés sur les sommets (15a) des filants
sinusoïdaux qui forment ladite première face longitudinale de l'ossature (9).
9. Elément de construction selon la revendication 8, caractérisé en ce que, sur les
filants rectilignes (14c) de la troisième rangée est fixé un grillage à mailles serrées
(13) servant de support pour le premier revêtement de finition (3a, 3b).
10. Elément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé
en ce qu'un tasseau en bois (12) est bloqué à l'intérieur de chaque groupe de sommets
(15a) superposables des filants sinusoïdaux, formant ladite première face de l'ossature,
ces tasseaux (12) recevant par clouage un revêtement en bois (3a), en aluminium ou
en ardoise
11. Elément de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce que l'ossature (9) est consolidée par au moins une armature (16) reposant sur
l'un des filants sinusoïdaux (15) et coincée entre les première et deuxième rangées
(14a, 14b) de filants rectilignes.
12. Elément de construction selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'armature
est constituée par deux règles parallèles (17) reliées par des entretoises (18).
13. Procédé de construction d'un mur isothermique extérieur d'une habitation, tel
que défini par l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en ce qu'il
consiste à bloquer des plaques d'isolant thermique entre les filants sinusoïdaux (15)
de l'ossature et parallèlement aux filants rectilignes (14) de celle-ci pour former
la couche d'isolation thermique (5), à agrafer le grillage (10) sur les filants rectilignes
(14b) de la deuxième rangée, à poser le revêtement intérieur de finition (2a, 2b)
sur ce grillage, à poser le revêtement extérieur de finition (3a, 3b) sur les sommets
correspondants des filants sinusoïdaux, à fixer l'ossature (9) sur un mur de soutènement
en orientant ses filants rectilignes selon une direction verticale et en disposant
la troisième rangée (14c) de ces filants du côté extérieur du mur et à couler du béton
entre le revêtement intérieur (2a, 2b) et la couche d'isolation (5) de manière à former
la paroi porteuse (4).
1. A constructional element, more especially for erecting isothermic walls, comprising
a central part disposed between two finishing coverings (2a, 2b; 3a, 3b) and formed
by a bearing wall (4) made from cavernous concrete or similar and a heat insulating
layer (5), this bearing wall being reinforced through a three-dimensional framework
in one piece (9) comprising a plurality of rectilinear parallel rods (14) which are
interconnected by several substantially sinusoidal wires (15), the tips (15a, 15b)
of which define the both longitudinal faces of the framework, the rectilinear rods
(14) being grouped in at least two parallel rows (14a, 14b), the first row (14a) being
further slightly spaced apart from the tips (15a) of the substantially sinusoidal
wires, defining a first longitudinal face of the framework, characterized in that
the framework (9) projects from a first face (8) of the bearing wall (4) such that
its first row of rectilinear rods (14a) is disposed outside this wall and is spaced
from said first face (8) thereof, in that the heat insulating layer (5) is made of
solid insulating material clamped inside the projecting part of the framework, between
said first face (8) of the bearing wall (4), said first row of rectilinear rods (14a)
and said sinusoidal wires (15), and in that a first finishing covering (3a, 3b) is
secured to the first tips (15a) of the substantially sinusoidal wires (15), defining
said first longitudinal face of the framework, so that this first covering (3a, 3b)
defines an air space (7) with the heat insulating layer (5).
2. A constructional element according to claim 1, characterized in that the tips (15b)
of the sinusoidal wires (15), defining said second face of the framework, are flush
with the second face of the bearing wall (4) and support the second finishing covering
(2a; 2b).
3. A constructional element according to claim 1 or 2, forming an outer isothermic
wall of a dwelling, characterized in that the rectilinear rods (14) of the framework
(9) are orientated in a vertical direction and in that said first finishing covering
(3a, 3b) forms the external covering of the wall.
4. A constructional element according to claim 3, characterized in that the air space
(7) is open at its base and communicates at the top, for example through a ventilation
aperture, with the outer air.
5. A constructional element according to anyone of claims 1 to 4, characterized in
that at least one additional air space (21) is provided inside the heat insulating
layer (5), this additional air space (21) being defined by two adjacent insulating
panels, maintained spaced apart from each other by wooden battens (22) clamped therebetween
and parallel to the rectilinear rods (14).
6. A constructional element according to anyone of claims 1 to 5, characterized in
that the rectilinear rods (14b) of the framework (9), which form said second row,
are fixed to the tips (15b) of the sinusoidal wires (15), defining said second longitudinal
face of the framework (9).
7. A constructional element according to claim 6, characterized in that, to the rectilinear
rods (14b) of the second row, there is fixed a close mesh latticework (10) on which
the second finishing covering (2a, 2b) is formed, for example by projecting a plaster
coating.
8. A constructional element according to anyone of claims 1 to 7, characterized in
that the framework (9) comprises a third row (14c), parallel to the first two ones,
of rectilinear and parallel rods, which are fixed to the tips (15a) of the sinusoidal
wires, which form said first longitudinal face of the framework.
9. A constructional element according to claim 8, characterized in that, to the rectilinear
rods (14c) of the third row, there is fixed a close mesh latticework (13) serving
as a support for the first finishing covering (3a, 3b).
10. A constructional element according to anyone of claims 1 to 9, characterized in
that a wooden batten (12) is clamped inside each group of superimposable tips (15a)
of the sinusoidal wires, forming said first face of the framework, a wooden (3a),
aluminium or slate covering being nailed to these battens (12).
11. A constructional element according to anyone of claims 1 to 10, characterized
in that the framework (9) is strengthened by at least one armature (16) resting on
one of the sinusoidal wires (15) and clamped between the first and second rows (14a,
14b) of rectilinear rods.
12. A constructional element according to claim 11, characterized in that the armature
is formed by two parallel bars (17) connected together by tie- rods (18).
13. A process for constructing an external isothermic wall of a dwelling, such as
defined in anyone of claims 7 to 12, characterized in that it consists in clamping
heat insulating panels between the sinusoidal wires (15) of the framework and in parallel
relation with the rectilinear rods (14) thereof so as to form the heat insulating
layer (5), in clipping the latticework (10) to the rectilinear rods (14b) of the second
row, in fitting the inner finishing covering (2a, 2b) to this latticework, in fitting
the external finishing covering (3a, 3b) to the corresponding tips of the sinusoidal
wires, in fixing the framework (9) to a retaining wall while orientating its rectilinear
rods in a vertical direction and disposing the third row (14c) of these rods on the
outer side of the wall, and in pouring concrete between the inner covering (2a, 2b)
and the insulating layer (5) so as to form the bearing wall (4).
1. Bauelement, insbesondere für die Erstellung von isothermischen Wänden, enthaltend
einen zwischen zwei begrenzenden Umkleidungen (2a, 2b; 3a, 3b) angeordneten mittleren
Abschnitt bestehend aus einer tragenden Wand (4) aus Porenbeton oder dergleichen und
einer thermischen Isolationsschicht (5), wobei diese tragende Wand durch ein dreidimensionales,
einstückiges Skelett (9) verstärkt ist, das aus einer gewissen Anzahl geradliniger
und paralleler Stäbe besteht, die durch mehrere, im wesentlichen sinusähnliche Stäbe
(15) miteinander verbunden sind, deren Scheitel (15a, 15b) die beiden Längsseiten
des Skeletts bilden, und die in wenigstens zwei parallelen Reihen (14a, 14b) gruppiert
sind, wobei die erste dieser Reihen (14a) im übrigen einen geringen Abstand zu den
Scheiteln (15a) der im wesentlichen sinusförmigen Stäbe aufweist, die eine erste Längsseite
des Skeletts definieren, dadurch gekennzeichnet, dass das Skelett (9) über eine erste
Seite (8) der tragenden Wand (4) derart vorsteht, dass seine erste Reihe geradliniger
Stäbe (14a) ausserhalb dieser Wand und in einer gewissen Distanz zu der ersten Fläche
(8) von letzterer gelegen ist, und dass die thermische Isolationsschicht (5) von einem
festen Isolator gebildet ist, der in dem vorstehenden Abschnitt des Skeletts zwischen
der ersten Seite (8) der tragenden Wand (4), der ersten Reihe geradliniger Stäbe (14a)
und den sinusförmigen Stäben (15) eingeklemmt ist, und dass eine erste begrenzende
Umkleidung (3a, 3b) auf den Scheiteln (15a) der im wesentlichen sinusförmigen Stäbe
(15) befestigt ist, die die erste Längsseite des Skeletts bilden derart, dass die
erste Umkleidung (3a, 3b) eine Luftschicht (7) mit der thermischen Isolationsschicht
(5) abgrenzt.
2. Bauelement nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Scheitel (15b) der
sinusförmigen Stäbe (15), die die zweite Seite des Skeletts bilden, sich in gleicher
Höhe mit der zweiten Seite der tragenden Wand (4) erstrecken und die zweite begrenzende
Umkleidung (2a, 2b) tragen.
3. Bauelement nach Anspruch 1 oder 2, eine isothermische Gebäudeaussenwand bildend,
dadurch gekennzeichnet, dass die geradlinigen Stäbe (14) des Skeletts (9) in einer
vertikalen Richtung angeordnet sind und dass die erste begrenzende Umkleidung (3a,
3b) die Aussenumkleidung der Wand bildet.
4. Bauelement nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Luftschicht (7) an
ihrem unteren Ende offen ist und nach oben beispielsweise über eine Belüftungsöffnung
mit der äusseren Umgebung in Verbindung steht.
5. Bauelement nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass wenigstens
eine zusätzliche Luftschicht (21) in der thermischen Isolationsschicht (5) ausgebildet
ist, wobei diese zusätzliche Luftschicht (21) durch zwei benachbarte Isolierplatten
begrenzt ist, die gegenseitig durch Holzleisten (22) auf Abstand gehalten sind, die
zwischen den Platten eingespannt sind und parallel zu den geradlinigen Stäben (14)
verlaufen.
6. Bauelement nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die geradlinigen
Stäbe (14b) des Skeletts (9), die die genannte zweite Reihe bilden, an den Scheiteln
(15b) der sinusförmigen Stäbe (15) befestigt sind, die die genannte zweite Längsseite
des Skeletts (9) bilden.
7. Bauelement nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass auf den geradlinigen Stäben
(14b) der zweiten Reihe ein engmaschiges Gitter (10) befestigt ist, auf welchem die
zweite begrenzende Umkleidung (2a, 2b) beispielsweise durch Gipsputzbewurf, ausgebildet
ist.
8. Bauelement nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass das Skelett
(9) eine dritte, zu den zwei erstgenannten parallele Reihe von geradlinigen und parallelen
Stäben enthält, die auf den Scheiteln (15a) der sinusförmigen Stäbe befestigt sind,
die die genannte erste Längsseite des Skeletts (9) bilden.
9. Bauelement nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass auf den geradlinigen Stäben
(14c) der dritten Reihe ein engmaschiges Gitter (13) befestigt ist, das als Träger
für die erste begrenzende Umkleidung (3a, 3b) dient.
10. Bauelement nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass eine
Holzleiste (12) innerhalb einer jeden Gruppe von stapelfähigen Scheiteln (15a) der
sinusförmigen Stäbe, die die genannte erste Fläche des Skeletts bilden, eingespannt
ist, wobei diese Leisten (12) durch Nagelung eine Umkleidung aus Holz (3a), aus Aluminium
oder aus Schiefer aufnehmen.
11. Bauelement nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass das
Skelett (9) durch wenigstens eine Armierung (16) ausgesteift ist, die auf einem der
sinusförmigen Stäbe (15) ruht und zwischen den ersten und zweiten Reihen (14a, 14b)
der geradlinigen Stäbe eingespannt ist.
12. Bauelement nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Armierung von zwei
parallelen Schienen (17) gebildet ist, die durch Stege (18) miteinander verbunden
sind.
13. Verfahren zur Erstellung einer isothermischen Gebäudeaussenwand nach einem der
Ansprüche 7 bis 12, gekennzeichnet durch Einspannen von thermisch isolierenden Platten
zwischen den sinusförmigen Stäben (15) des Skeletts und parallel zu den geradlinigen
Stäben (14) des Skeletts und parallel zu den geradlinigen Stäben (14) desselben, um
die thermische Isolationsschicht (5) auszubilden, Befestigen des Gitters (11) auf
den geradlinigen Stäben (14b) der zweiten Reihe, Anbringen der inneren begrenzenden
Umkleidung (2a, 2b) auf dem Gitter, Anbringen der äusseren begrenzenden Umkleidung
(3a, 3b) auf den entsprechenden Scheiteln der sinusförmigen Stäbe, Befestigen des
Skeletts (9) auf einer Sockelmauer, wobei die geradlinigen Stäbe in eine vertikale
Richtung ausgerichtet und die dritte Reihe (14c) dieser Stäbe auf der Aussenseite
der Wand liegen, und Eingiessen von Beton zwischen die innere Auskleidung (2a, 2b)
und die Isolationsschicht (5) derart, dass die tragende Wand (4) ausgebildet wird.