[0001] La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux installations permettant
de réaliser des plaques de cuisson à chauffage par induction et comportant plusieurs
foyers réglables séparément.
[0002] Elle a trait plus particulièrement à un perfectionnement apporté aux installations
alimentées directement par le courant du secteur (en général courant ayant une tension
de 220 volts et une fréquence de 50 ou 60 Hz) et qui nécessitent pour leur fonctionnement
l'utilisation d'un convertisseur (générateur) permettant d'obtenir une fréquence beaucoup
plus élevée de l'ordre de 25 à 35 kHz. Dans la suite de la description, l'invention
sera décrite pour une installation permettant la réalisation de plaques de cuisson
à usage domestique ou professionnel, mais il est évident qu'elle n'est pas limitée
à ce type d'application et qu'elle pourrait être utilisée dans tous les cas où se
posent des problèmes similiires.
[0003] A ce jour, ainsi que cela ressort de la figure 1, ces plaques de cuisson fonctionnant
directement sur le secteur comportent pour leur alimentation un convertisseur G utilisant
des semi-conducteurs transistors ou thyristors. Généralement, la self induction du
circuit oscillant (C.O.) du convertisseur G est directement utilisé en inducteur I.
Ce circuit oscillant, suivant le type de convertisseur G, est soit du type circuit
série soit du type circuit bouchon. La self induction utilisée en inducteur 1 est
une bobine dans l'air du type spirale plane se présentant sous la forme d'un disque
d'un diamètre comparable à celui du fond de l'ustensile (casserole par exemple) à
chauffer. Entre cette bobine I et le fond de l'ustensile, est interposée une plaque
support (non représentée) en matériau non métallique sur laquelle repose l'ustensile
et qui sert également à délimiter une certaine distance grâce à son épaisseur entre
ledit ustensile et le plan supérieur de la bobine de l'inducteur (I). Le champ électromagnétique
créé par le passage du courant haute fréquence produit par le convertisseur G provoque,
lors de son passage dans la bobine inducteur 1 des courants de Foucault qui chauffent
directement l'ustensile.
[0004] Un organe de réglage R de la puissance, propre aux convertisseurs G permet d'obtenir
une modulation de la chaleur dissipée dans l'ustensile depuis le "feu doux" jusqu'au
"feu vif".
[0005] Lorsque la plaque de cuisson ne comporte qu'un seul feu ainsi que cela ressort de
la figure 1, la structure et le fonctionnement de l'installation sont les suivants.
Le foyer de cuisson F proprement dit est alimenté au moyen d'un convertisseur de fréquence
(générateur G fonctionnant sur le secteur) permetttant d'obtenir à sa sortie une fréquence
de 25 à 35 kHz pour une alimentation en 220 volts à une fréquence de 50 ou 60 Hz.
Le générateur G alimente un inducteur I formant le foyer proprement dit et comporte
un condensateur d'accord C ainsi qu'un moyen de réglage R de la puissance. Le condensateur
C incorporé au générateur G est soit en série avec l'inducteur I soit, ainsi que cela
est illustré à la figure 1, en parallèle avec lui dans le cas du circuit bouchon.
Le moyen de réglage R de la puissance est interne au générateur G. Il agit par exemple
au niveau de l'alimentation 220 volts par des cycles de marche/arrêt avec un rapport
de cycle variable ou par Hachage du courant 50 ou 60 Hz absorbé ou par variation de
la valeur de la tension du secteur. Il peut également agir par action sur les semi-conducteurs
utilisés, transistors ou thyristors' par exemple, au moyen de leur électrode de commande
en faisant par exemple varier leur temps de travail de toute autre manière.
[0006] Une telle manière de procéder donne entière satisfaction mais, lorsque la plaque
de cuisson comporte plusieurs foyers (plusieurs inducteurs I), elle implique, pour
chaque circuit, d'avoir une alimentation indépendante de chaque inducteur c'est-à-dire
d'avoir autant de générateurs que de foyers. En effet, une variation de la puissance
du générateur G entraîne une variation correspondante simultanée de tous les inducteurs
I qui seraient raccordés en sortie de celui-ci.
[0007] A ce jour, aucune solution n'a été proposée permettant de réaliser des plaques de
cuisson comportant plusieurs foyers, pouvant fonctionner indépendamment les uns des
autres et ce, en ne nécessitant pour leur alimentation qu'un seul générateur.
[0008] Une telle solution n'avait pas été envisagée car, jusqu'à présent, l'homme du métier
cherchait à régler la puissance en agissant sur le générateur plutôt que sur le circuit
de l'inducteur ; en effet, qénéralemert, les solutions ainsi adoptées dans le cas
d'un seul foyer étaient moins coûteuses.
[0009] La présente invention vise à résoudre ce problème et concerne donc un nouveau type
d'installation pour l'alimentation en courant haute fréquence d'une plaque de cuisson
(ou similaire) comportant plusieurs foyers pouvant fonctionner indépendamment les
uns des autres, installation qui, contrairement aux solutions antérieures, ne nécessite
pour sa mise en oeuvre qu'un seul générateur pour l'ensemble des foyers.
[0010] D'une manière générale, l'installation conforme à l'invention se caractérise par
le fait qu'elle comporte un seul générateur G dont la puissance de sortie est constante
pour alimenter l'ensemble des foyers, lesdits foyers étant constitués par des inducteurs
à puissance variable disposés dans des circuits selfiques connectés en dérivation
à la sortie du générateur unique, et que le circuit selfique de chaque inducteur est
composé de l'inducteur en série avec une bobine dont la self induction est ajustable,
et un contact de relais.
[0011] Avantageusement, en pratique :
- le condensateur d'accord du générateur est commun à l'ensemble des circuits selfiques
;
- chaque bobine à self induction ajustable variable comporte un circuit magnétique
saturable par un champ magnétique continu et variable crée par le passage d'un courant
continu ajustable dans un enroulement de commande bobiné sur le même circuit magnétique
;
- le courant continu ajustable précité est obtenu à partir de la tension secteur redressée
et filtrée grâce à un transistor monté en émetteur suiveur, la tension sur l'enroulement
de commande étant sensiblement égale à la tension sur la base du transistor variable
grâce au déplacement du curseur du potentiomètre
- les potentiomètres ont entre leurs bornes extrêmes une tension fixe égale à une
fraction de la tension secteur redressée filtrée, le curseur déterminant donc sur
la base des transistors, une fois dépassée la position minimum, une tension non nulle
qui permet grâce à une diode zéner déterminant un seuil, de faire basculer le comparateur
et d'entraîner la conduction du transistor assurant ainsi, grâce à l'excitation du
relais et à la fermeture de son contact, la mise en service de l'inducteur et l'allumage
de la diode électroluminescente ;
- l'axe de commande du curseur du potentiomètre permet en-dessous de la position minimum
du curseur de commander un interrupteur ;
- les interrupteurs sont placés électriquement en dérivation et l'un quelconque d'entre
eux assure la commande du relais ;
- le contact du relais permet également la mise en service simultanément du générateur
et de la tension redressée filtrée + V.
[0012] L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce
à l'exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif mais non limitatif et
qui est illustré par les schémas annexés dans lesquels :
- la figure 1 illustre, comme vu précédemment, la solution actuelle utilisée pour
réaliser un chauffage par induction à haute fréquence avec utilisation d'un convertisseur
alimenté par le secteur ;
- la figure 2 est une vue schématique du principe de base d'une installation réalisée
conformément à l'invention pour réaliser le chauffage d'un foyer d'une plaque de cuisson
;
- la figure 3 est le schéma de principe d'une telle installation permettant de chauffer
deux foyers ;
- la figure 4 est un schéma de détail de l'ensemble des différents éléments que comporte
une insta-lation conforme à l'invention pour réaliser la commande du chauffage d'une
pluralité de foyers d'une plaque chauffante, seule la commande (2) de ces foyers étant
représentée par mesure de simplification, les circuits des autres foyers étant identiques
;
- la figure 5 est un schéma de détail d'un mode de réalisation d'un élément permettant
de faire varier la puissance de chaque inducteur associé à chaque foyer.
[0013] Si l'on se reporte aux figures annexées, l'installation conforme à l'invention permet
d'alimenter en courant haute fréquence une plaque de cuisson comportant plusieurs
foyers pouvant fonctionner indépendamment les uns des autres. Ainsi que cela ressort
des figures annexées, l'ensemble des foyers est constitué par des circuits identiques
connectés en dérivation à la sortie du générateur unique G, générateur qui dans le
cas présent est de type connu et comporte son condensateur C.
[0014] La figure 1 illustre l'un des circuits et la figure 2 deux circuits montés en dérivation
à la sortie dudit générateur G. Chaque circuit est constitué essentiellement d'un
inducteur I, constituant le foyer proprement dit, et, monté sur l'alimentation de
cet inducteur, un élément B permettant de régler la puissance. Cet élément B est constitué
d'une bobine dont un mode de réalisation est illustré plus en détail à la figure 5.
[0015] Cette bobine B a une self-induction L
B variable dans de grandes proportions. Par suite, la puissance de chauffe de l'inducteur
1 dépend de l'impédance que présente la self induction de la bobine B. Si cette self
LB a une impédance forte (L
B wgrand devant L
I.w), la puissance délivrée par l'inducteur I sera faible.
[0016] Au contraire, si cette self L
B est faible et notamment, si elle est très petite par rapport à L
j, alors la puissance délivrée par l'inducteur 1 sera maximale et égale par exemple
à la puissance nominale que peut fournir le générateur C.
[0017] Pour réaliser une plaque de cuisson comportant une pluralité de foyers, on monte
donc en parallèle une pluralité de circuits à la sortie du générateur G (cf. figures
3 et 4). Dans la suite de la description, les éléments identiques de ces différents
circuits seront désignés par les mêmes abréviations affectées éventuellement d'un
indice, 1 pour le premier foyer, 2 pour le deuxième, 3 pour le troisième...
[0018] Grâce à une telle réalisation, le générateur G peut donc produire sa puissance nominale
P. La puissance maximale que pourra délivrer l'inducteur I est P
1<P et celle que peut délivrer l'inducteur I
2 est P
2<P.
[0019] La somme P
1 + P
2 = P.
[0020] Les bobines B et B
2 peuvent varier indépendamment l'une de l'autre et donc les puissances fournies par
I
1 et I
2 également.
[0021] On peut avoir simultanément P
1 = 0 et P
2 = P
2 et vice et versa et toutes autres valeurs entre o et P pour P
1 et o et P
2 pour P
2 de façon pratiquement indépendante.
[0022] Comme dit précédemment, il est ainsi possible de réaliser des plaques de cuisson
comportant trois, quatre... foyers. Pour cela, il suffit de rajouter en parallèle
sur la sortie du générateur G un circuit supplémentaire I
3,B
3 et I
4,B
4...
[0023] Dans tous les cas, le condensateur C reste commun à l'ensemble des circuits I
1,B
1, I
2,B
2, I
3,B
3, I
4,B
4...
[0024] Bien entendu, la somme des puissances maximales que peuvent délivrer les foyers reste
égale à la puissance nominale P du générateur G. Le dimensionnement des inducteurs
I et de leurs bobines de commande B permet d'affecter à chacun d'entre eux une puissance
maximale spécifique. Bien entendu, un tel mode de réalisation n'est pas limitatif
et d'autres manières de fixer la puissance peuvent être utilisées ainsi que cela sera
vu dans la suite de la description.
[0025] Il est donc possible de réaliser une plaque de cuisson comportant n foyers, trois
par exemple, l'un ayant une puissance de 1500 W, le second de 1000 W et le troisième
de 500 W.
[0026] Dans un tel cas, la puissance nominale P du générateur correspondant est donc de
3000 W.
[0027] Etant donné qu'en pratique, chaque circuit I
1,B
1 ou I
2,B
2.. doit pouvoir être utilisé seul ou simultanément suivant le nombre des ustensiles
à chauffer à la fois, un tel impératif est facilement obtenu conformément à l'installation
selon l'invention ainsi que cela ressort du schéma électrique détaillé faisant l'objet
de la figure 4, figure qui représente en détail les circuits de deux foyers, les autres
foyers (3,4)'n'étant pas représentés.
[0028] Si l'on se reporte à cette figure 4, la tension d'alimentation secteur U est établie
ou interrompue par l'intermédiaire d'un relais r actionnant un contact R en série
avec l'un des conducteurs d'entrée 50 Hz, 60 Hz du générateur G.
[0029] Ce relais r est actionné grâce à des interrupteurs i
1,i
2,i
3.. placés ensemble en dérivation. Ainsi, r est commandé par l'un quelconque de ces
interrupteurs i i i 1' 2' 3''
[0030] Ces interrupteurs i
l,i
2,i
3 peuvent par exemple être commandés par un axe rotatif actionnant également le curseur
d'un potentiomètre p
1'p
2'p
3.
[0031] La fermeture du contact R du relais r par action de il par exemple provoque :
- l'alimentation du générateur G,
- l'apparition d'une tension V continue obtenue par redressement et filtrage du secteur.
[0032] Cette tension V sert à l'alimentation des circuits de commande de puissance des inducteurs
I
1,I
2,I
3... r
éa- lisés conformément à l'invention et qui sont tous identiques. Si l'on considère le
circuit de l'inducteur Il, le circuit comporte donc l'élément B
1 (bobine), illustré en détail à la figure 5, et permettant de faire varier la puissance
à l'intérieur dudit inducteur I1. Il comporte également un contact R
1 du relais r
1. Ce contact R
1 est en position ouverture au repos.
[0033] La bobine B
I (figure 5) comporte un enroulement de commande b
l fonctionnant en courant continu. La self L
B1 est constituée par la mise en série de deux enroulements de sens contraire autour
de deux jambes extrêmes d'un cirucit magnétique à faible perte pour la fréquence de
fonctionnement 30 kHz environ. Cet enroulement de commande b
1 est constitué par un bobinage placé autour de la jambe centrale du circuit magnétique.
[0034] Le contact R
1 se ferme, mettant en service le foyer I
1, lorsque l'on commence à tourner l'axe du potentiomètre P . En effet, entre les deux
bornes extrêmes de P
1, existe une tension fixe égale à une fraction de V (par exemple 100 V pour V = 300
V). Dès que l'on déplace le curseur du potentiomètre apparait sur celui-ci une tension
non nulle égale à une fraction de la tension totale (100 V par exemple). La zéner
Z
1 conduit dès que la tension sur le curseur dépasse sa tension de zéner ; cela entraîne
le passage à l'état haut de la sortie du comparateur C
1 et la conduction du transistor t
1. La conduction de t
1 excite la bobine du relais r
1 qui ferme le contact R
1, et allume la diode électroluminescente LED indiquant que le foyer I
1 est en fonctionnement.
[0035] Si parallèlement le potentiomètre p
2 du circuit de l'inducteur (2) (ou foyer n° 2) n'est pas actionné, seul le circuit
de l'inducteur I
1 fonctionne.
[0036] L'action sur le curseur du potentiomètre P
1 a également pour conséquence d'augmenter la tension continue sur l'enroulement de
commande b
1 de la bobine B
1 grâce à la conduction du transistor T
1 monté en émetteur suiveur ; la tension sur l'émetteur de T
1 et donc sur la bobine b
1 est égale à la tension sur sa base qui est déterminée par la postion du curseur du
potentiomètre.
[0037] Le passage du courant continu qui en découle, dans l'enroulement b
1, provoque une magnétisation du circuit magnétique de la bobine B
1 qui se traduit par une diminution de la self induction L
B1. Plus la tension sur l'enroulement de commande est élevée, plus la self L
Bl a une valeur faible et plus sera élevée la puissance délivrée par
I1.
[0038] Ainsi, à chaque position du curseur du potentiomètre, P
1 correspond une valeur de la puissance délivrée par l'inducteur I
1 ; la puissance maximale fournie est obtenue lorsque le curseur est au maximum, c'est-à-dire,
dans l'exemple illustré à la figure 4, pour une tension continue sur b
1 égale à 100 V.
[0039] On voit donc que le choix de la tension maximale appliquée limite de façon simple
la puissance maximale délivrée pour l'inducteur.
[0040] Pendant que Il est en fonctionnement, on peut mettre en route I
2 de la même façon en tournant l'axe de commande du potentiomètre P
2, de même pour P
3...
[0041] Il est évident que l'exemple illustré à la figure 4 et qui a été décrit précédemment
n'est pas limitatif et que d'autres variantes de schémas électriques de commande permettant
les mêmes fonctions pourraient être imaginées. Ainsi, si l'on veut que l'inducteur
I
2 puisse délivrer plus de puissances que I
1, on établira aux deux bornes extrêmes du potentiomètre P
2 une tension supérieure à 100 V ; inversement, si l'on veut que I
2 ait une puissance plus faible, on établira une tension sur P2 inférieure à 100
V.
[0042] Il en est de même pour les autres circuits que peut comporter la plaque chauffante.
[0043] L'exemple qui précède montre bien les avantages apportés par l'invention et notamment
le fait que par ce simple ajustage de la tension maximale aux bornes de chaque enroulement
de commande des bobines B
1,B
2,B
3 on possède un moyen simple de différencier les foyers de la plaque de cuisson les
uns des autres.
[0044] Il est donc possible dans ces conditions d'avoir des inducteurs I
1,I
1,I
3 ainsi que des bobines de réglage B
1,B
2 B
3 absolument identiques.
[0045] Par rapport aux solutions antérieures, l'invention présente non seulement le fait
de n'avoir qu'un seul générateur pour alimenter l'ensemble des foyers, ce qui diminue
notablement le coût, ainsi que l'encombrement mais également, élimine certains risques
de pannes.
[0046] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation donnés précédemment
mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit. Ainsi, au
lieu d'un seul condensateur dans le générateur, il pourrait être envisagé d'avoir
un condensateur pour chaque circuit inducteur I
1, I
2, I
3...
[0047] De même, les contacts R
1, R
2 et R3.. des relais r
l, r
2, r
3.. pourraient aussi être avantageusement commandés par des organes thermostatiques
; dans ces conditions, la puissance de l'inducteur serait asservie à l'écart de température
existant entre le capteur de l'organe thermostatique (bulbe, bilame, sonde, CTN, thermocouple..)
placé par exemple sous le fond de l'ustensile et la consigne affichée par l'axe de
commande.
[0048] La régulation de puissance serait alors du type boucle fermée.
[0049] Les mêmes contacts R
1, R
2, R
3.. pourraient aussi obéir à des cycles de marche/arrêt dictés par un doseur d'énergie
cyclique. Le fonctionnement serait alors du type tout ou rien en boucle ouverte avec
rapport de cycle variable.
[0050] Une combinaison d'une action sur les contacts R
1, R
2 et R
3.. telle que définie et la variation de self-induction L
B1, L
B2, L
B3.. des bobines de réglage B
1, B
2, B
3.. est également possible. Ces différentes actions restent toujours au niveau du circuit
de l'inducteur et rentrent donc de ce fait dans le cadre de la présente invention.
1/ Installation utilisable pour la réalisation de plaques de cuisson à chauffage par
induction, comportant plusieurs foyers réglables séparément, caractérisée par le fait
qu'elle comporte un seul générateur G dont la puissance de sortie est constante pour
alimenter l'ensemble des foyers, lesdits foyers étant constitués par des inducteurs
(Il,I2..) à puissance variable disposés dans des circuits selfiques connectés en dérivation
à la sortie du générateur unique G,le circuit selfique de chaque inducteur (I) étant
composé de l'inducteur (I) en série avec une bobine (B), dont la self induction est
ajustable, et un contact de relais.
2/ Installation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le contact
de ce relais peut agir sous l'action d'un organe thermostatique, d'un doseur d'énergie
cyclique ou tout simplement d'un interrupteur de mise en marche et d'arrêt ou son
équivalent,
3/ Installation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le condensateur
d'accord (C) du générateur (G) est commun à l'ensemble des circuits selfiques.
4/ Installation selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que
chaque bobine à self induction ajustable variable comporte un circuit magnétique saturable
par un champ magnétique continu et variable créé par le passage d'un courant continu
ajustable dans un enroulement de commande bobiné sur le même circuit magnétique ;
5/ Installation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le courant
continu ajustable précité est obtenu à partir de la tension secteur redressée et filtrée
grâce à un transistor monté en émetteur suiveur, la tension sur l'enroulement de commande
étant sensiblement égale à la tension sur la base du transistor, variable grâce au
déplacement du curseur du potentiomètre.
6/ Installation selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les potentiomètres
ont entre leurs bornes extrêmes une tension fixe égale à une fraction de la tension
secteur redressée filtrée, le curseur déterminant donc sur la base des transistors,
une fois dépassée la position minimum, une tension non nulle qui permet grâce à une
diode zéner déterminant un seuil, de faire basculer le comparateur et d'entraîner
la conduction du transistor assurant ainsi, grâce à l'excitation du relais et à la
fermeture de son contact la mise en service de l'inducteur et l'allumage de la diode
électroluminescente.
7/ Installation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'axe de commande
du curseur du potentiomètre permet en-dessous de la position minimum du curseur de
commander un interrupteur.
8/ Installation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les interrupteurs
sont placés électriquement en dérivation et l'un quelconque d'entre eux assure la
commande d'un relais de mise en marche du générateur G.
9/ Installation selon la revendication 8, caractérisée par le fait que le contact
du relais permet également la mise en service simultanément du générateur et de la
tension redressée filtrée + V.