[0001] La présente invention a pour objet une montre électronique munie de moyens de détection
du passage d'une aiguille par une position de référence.
[0002] De façon plus précise l'invention concerne une montre électronique à aiguilles qui
comporte des moyens électro-optiques pour repérer dans le temps le passage d'une aiguille
ou de plusieurs aiguilles par une position de référence.
[0003] Dans les montres électroniques classiques à affichage par aiguilles, une base de
temps délivre des impulsions horaires qui servent à commander un moteur, celui-ci
entraînant les aiguilles par l'intermédiaire d'un train d'engrenages. La durée constante
des impulsions motrices est réglée à une valeur telle que, compte-tenu de la tension
délivrée par la batterie, l'énergie électrique fournie au moteur à chaque impulsion
soit suffisante pour faire progresser les aiguilles d'un pas même dans les phases
d'entraînement d'un disque de quantième, si la montre en est munie. Du moins cela
est vrai tant que la tension de la batterie reste au-dessus d'un seuil donné. Donc,
si la batterie est en bon état de fonctionnement, à chaque impulsion horaire délivrée
par la base de temps, les organes d'affichage du temps progressent d'une quantité
correspondante.
[0004] Cependant, quelles que soient les précautions prises pour calculer et réaliser le
moteur, il n'existe bien sûr aucun lien mécanique entre le stator du moteur dont la
bobine reçoit les impulsions motrices et le rotor qui est mécaniquement relié au train
d'engrenages et donc aux organes d'affichage du temps. Donc, si un choc important
est appliqué à l'ensemble de la montre, le rotor peut tourner d'un ou plusieurs pas
dans un sens ou dans l'autre sans qu'une impulsion motrice soit appliquée à la bobine.
Ou bien, si un choc se produit lors de l'application d'une impulsion motrice, ce choc
peut empêcher la rotation du moteur ou provoquer une rotation dans un sens non désiré.
En résumé, dans tous ces cas la position des aiguilles ne correspond plus à l'heure
interne de la montre, c'est-à-dire aux impulsions motrices délivrées par la base de
temps. Pour remédier à ce défaut de fonctionnement il est donc nécessaire de pouvoir
comparer périodiquement la position réelle d'une ou de plusieurs aiguilles avec la
position qu'elles devraient avoir au vu de l'heure interne de la montre.
[0005] Dans d'autres montres électroniques au moins une des aiguilles servant à afficher
le temps peut servir à afficher une autre information telle que le quantième, le jour
de la semaine etc.. Dans ce cas le moteur est alimenté à la demande par des impulsions
motrices particulières qui permettent d'amener une ou plusieurs aiguilles en face
de graduations du cadran afin d'afficher une des informations non horaires. Ces impulsions
motrices qui n'ont plus rien à voir avec les impulsions horaires sont comptées dans
des compteurs d'impulsions motrices. Afin de conserver l'information horaire pendant
ces phases d'affichage d'informations non horaires, les impulsions horaires sont mémorisées
dans des compteurs associés à la base de temps. Pour remettre les aiguilles dans leur
position correspondant à l'affichage du temps actuel, après une des phases d'affichage
mentionnées précédemment, des comparateurs comparent l'information horaire et l'information
contenue dans les compteurs d'impulsions motrices. On envoie au moteur des impulsions
motrices jusqu'à ce qu'il y ait identité entre le contenu des compteurs d'impulsions
horaires et d'impulsions motrices. Les aiguilles affichent alors à nouveau l'information
horaire. Ce même problème se pose si la montre analogique présente une fonction réveil
(affichage de l'heure de réveil) ou une fonction chronomètre. Dans tous ces cas il
est nécessaire de disposer d'une information absolue de référence de la position des
aiguilles. Il s'agit par exemple d'un signal qui est délivré par un détecteur à chaque
fois qu'une ou plusieurs aiguilles passent par une position déterminée.
[0006] Dans certaines montres analogiques la durée normale des impulsions motrices est déterminée
de telle manière que l'énergie contenue dans chaque impulsion soit suffisante pour
faire avancer les aiguilles d'un nombre de pas correspondant, mais insuffisante lorsque
le couple que doit fournir le moteur augmente, par exemple lors de l'entraînement
du disque de quantième. Bien-entendu, il faut augmenter la durée des impulsions motrices
lorsque ce couple augmente. Cette solution est intéressante car elle permet d'adapter
l'énergie électrique fournie au moteur à l'énergie mécanique que celui-ci doit fournir.
Pour détecter que l'énergie électrique fournie n'a pas été suffisante pour faire tourner
le moteur une première solution consiste à détecter durant ou immédiatement après
chaque impulsion motrice si le rotor a effectivement tourné. Cette détection se fait
directement ou indirectement par une mesure de la tension induite du moteur. Un autre
mode de détection consiste à vérifier périodiquement si une aiguille, par exemple
l'aiguille des secondes, passe bien par une position de référence, à l'instant d'apparition
de l'impulsion motrice associée à l'information horaire correspondant à cette position.
Dans ce dernier cas il est donc nécessaire de pouvoir repérer la position d'une aiguille
à ces instants précis fournis par la base de temps de la montre.
[0007] On voit donc qu'il existe de nombreuses configurations de montres dans lesquelles
il est nécessaire de pouvoir repérer la position d'une ou de plusieurs aiguilles.
C'est pourquoi on utilise déjà dans des montres des détecteurs de la position des
aiguilles.
[0008] Un premier type de détecteur utilisé est constitué par une came qui tourne en synchronisme
avec une ou plusieurs aiguilles grâce à une liaison mécanique entre ces organes.
[0009] La came, pour une position angulaire précise, ferme un contact électrique qui commande
à son tour l'émission d'une impulsion électrique. Un tel détecteur présente l'avantage
d'être simple, mais il est peu précis et peu fiable. En outre il n'est utilisable
qu'avec un moteur unidirectionnel et il augmente l'énergie que doit fournir le moteur.
[0010] Un autre détecteur connu est du type électro-optique. Un tel détecteur est décrit
dans la demande de brevet japonais 47 834/80 publiée le 2 décembre 1980. La montre
comprend une diode électroluminescente qui émet un faisceau lumineux traversant par
un guichet le cadran. L'aiguille porte sur sa face intérieure un miroir. Lorsque l'aiguille
est dans la position de référence, le miroir réfléchit le faisceau lumineux vers un
photo-transistor qui détecte ainsi le passage de l'aiguille par la position de référence.
Cependant la résolution d'un tel système est médiocre et son implantation peu esthétique.
[0011] Le brevet US-A-4 253 173 décrit une montre dans laquelle un mobile de détection est
entraîné par la roue des heures. Ce mobile est percé d'une ouverture qui laisse passer
un faisceau lumineux d'un émetteur vers un capteur lorsque l'aiguille des heures est
dans une position de référence.
[0012] Le déplacement du mobile de détection est très lent, ce qui rend imprécise la détection
du passage de l'aiguille par la position de référence.
[0013] Pour remédier à ces inconvénients un premier objet de l'invention est de fournir
une montre électronique à aiguilles comportant un détecteur électro-optique du passage
d'une aiguille par une position de référence qui permette d'obtenir une résolution
améliorée et une grande fiabilité.
[0014] Un deuxième objet de l'invention est de fournir une telle montre qui comporte de
plus des moyens pour comparer l'instant du passage de l'aiguille par la position de
référence avec l'instant où ce passage doit avoir lieu au vu d'une information interne
à la montre, de préférence l'heure interne de la montre, et pour compenser l'avance
ou le retard éventuel des aiguilles par rapport à l'heure interne de la montre, ou
l'information interne.
[0015] Ces buts sont atteints par l'invention grâce aux moyens revendiqués.
[0016] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de plusieurs
modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description
se réfère aux figures annexées sur lesquelles:
- la figure 1 est une coupe en élévation d'une partie d'une montre selon l'invention
montrant le dispositif de détection du passage de l'aiguille par la position de référence,
cette figure illustrant plus particulièrement la partie mécanique et la partie optique
du détecteur;
- la figure 2 est une vue de dessus des éléments mobiles du détecteur représenté sur
la figure 1 ;
- les figures 3a et 3b sont des schémas simplifiés illustrant deux variantes possibles
de réalisation de la partie optique du détecteur représenté sur la figure 1;
- la figure 4 est un schéma simplifié de la partie du circuit de la montre permettant
de corriger éventuellement la position de l'aiguille en fonction des indications données
par le détecteur de position;
- la figure 5 est un schéma plus détaillé de l'ensemble logique de commande du circuit
représenté sur la figure 4;
- la figure 6 montre un organigramme expliquant le fonctionnement du circuit selon
l'invention pour corriger la position des aiguilles et éventuellement pour initialiser
la position des aiguilles;
- les figures 7a et 7b sont des diagrammes de temps expliquant la façon dont on définit
les instants de détection; et
- les figures 8a et 8b montrent deux variantes de réalisation du dispositif de détection
pour détecter le passage de deux aiguilles par une position de référence.
[0017] La partie de la montre concernée par l'invention comprend essentiellement un ensemble
de détection optico-mécanique qui permet de détecter le passage d'une aiguille par
une position de référence et un circuit associé au circuit normal de la montre qui
permet d'exploiter l'information délivrée par le détecteur pour corriger éventuellement
la position de l'aiguille en cas de désynchronisation entre la position de l'aiguille
et l'heure interne de la montre donnée par la base de temps ou une autre information
interne.
[0018] Par ailleurs, l'invention peut s'appliquer à des montres dont les aiguilles sont
entraînées par un seul moteur, ou à des montres dont les aiguilles sont entraînées
par deux moteurs, chaque moteur entraînant par exemple une aiguille. Dans l'exemple
particulier considéré on ne considérera que la détection de la position de l'aiguille
des minutes d'une montre n'ayant pas d'aiguille de secondes. Il est cependant clair
que l'invention pourrait aussi bien s'appliquer au cas de l'aiguille des heures ou
des secondes.
[0019] En se référant aux figures 1 et 2 on va tout d'abord décrire le détecteur de position
proprement dit.
[0020] On a représenté sur la figure 1 une partie du bâti 2 du mouvement de la montre, la
ligne 4 symbolisant le cadran. Le détecteur comprend une partie mobile constituée
par les mobiles 6 et 8. Le mobile 6 est solidaire en rotation d'un axe 10 monté pivotant
dans le bâti et qui porte en outre un pignon denté 12 engrenant avec le reste du train
d'engrenages entraînant les aiguilles. Le mobile 6 d'entraînement comporte une première
partie 6a en forme de disque qui est munie sur sa périphérie d'un doigt d'entraînement
14. Le mobile d'entraînement comporte une deuxième partie 6b également en forme de
disque dont le diamètre est inférieur à celui de la portion 6a. La portion 6b est
munie sur sa périphérie d'une encoche 16 admettant comme axe de symétrie un rayon
qui est en même temps l'axe de symétrie du doigt 14. Le mobile de détection 8 comprend
également une première portion 8a munie sur toute sa périphérie de dents 18 pouvant
coopérer avec le doigt 14. Le mobile 8 comprend encore une deuxième portion 8b ayant
également la forme d'un disque dont le diamètre est supérieur à celui de la portion
8a. La totalité de la périphérie de la portion 8b est munie de n portions de surfaces
cylindriques concaves 20 séparées les unes des autres par des arêtes 22. Chaque portion
concave admet le même plan de symétrie que la dent 18 qui lui est associée. Enfin
le mobile 8 comprend un orifice unique 24 dans lequel est chassé un miroir 26 dont
la face réfléchissante 26a est une calotte sphérique ou de préférence une calotte
sphérique légèrement ovalisée. Comme le montre la figure 2 le centre du miroir est
disposé sur un rayon constituant un axe de symétrie pour une des dents 18. L'ensemble
du mobile 8 est solidaire d'un axe 28 monté pivotant dans le bâti 2.
[0021] Dans un plan vertical les portions 6a et 8a sont disposées à un même niveau. Il en
va de même pour les portions 8b et 6b. Le rayon de la portion 6b du mobile 6 est sensiblement
égal à celui du cylindre définissant les portions de surfaces cylindriques 20 du mobile
8. On comprend aisément que, lors des phases d'engrènement, le doigt 14 agit sur une
des dents 18 et entraîne la rotation du mobile 8 d'un sngle qui vaut
Cette rotation est possible grace au fait que, pendant la phase d'entraînement, une
arête 22 peut temporairement pénétrer dans l'encoche 16. Au contraire, en dehors des
phases d'entraînement, la coopération de la surface latérale de la portion 6b du mobile
6 avec une portion cylindrique 20 du mobile 8 verrouille en rotation le mobile 8 tout
en permettant une libre rotation du mobile 6.
[0022] L'ensemble de détection comprend en outre une source lumineuse 30 constituée de préférence
par une diode émettrice de lumière dans l'infra-rouge et un capteur de lumière 32
constitué par exemple par un photo-transistor. Ces composants sont fixés sur un support
34 et reliés électriquement par des connexions électriques symbolisées par 36 à un
circuit imprimé 38 fixé sur le support 34. Le circuit imprimé 38 est relié au circuit
intégré de la montre par tout moyen convenable. La liaison 36 représente les conducteurs
d'alimentation de la diode électroluminescente 30, les conducteurs de polarisation
du photo-transistor 32 (ou de la photodiode) et les conducteurs pour receuillir le
signal délivré par le détecteur lumineux (photo-transistor) en réponse au faisceau
lumineux qui lui est appliqué. L'ensemble de détection 30, 32 est par exemple placé
dans un logement 40 fermé par la plaque transparente 42. Une fenêtre 44 est ménagée
dans le bâti 2 pour permettre le passage des faisceaux lumineux incident et réfléchi.
Il apparaît clairement que le détecteur lumineux 32 ne reçoit un signal lumineux que
si la diode électroluminescente 30 est excitée et le miroir est disposé visà-vis de
l'émetteur de lumière 30 de telle façon qu'il renvoit vers le détecteur 32 une partie
significative du faisceau lumineux incident.
[0023] A titre d'exemple le mobile 8 a un diamètre extérieur de 4 mm, ce qui n'occupe pas
une place importante dans la montre. La surface réfléchissante 26a du miroir 26 qui
est une calotte sphérique a un diamètre de 1 mm. Le mobile 8 comporte 15 dents 18
(n = 15). Le mobile fait dont 15 pas par tour.
[0024] Malgré ces dimensions réduites, il n'y a qu'un léger recouvrement entre les différentes
positions occupées successivement par le miroir. Ce résultat, combiné à la concavité
du miroir, fait que le signal lumineux recueilli par le détecteur de lumière 32 n'est
significatif que pour une seule position du miroir.
[0025] Dans l'exemple considéré le moteur entraînant les aiguilles des minutes et des heures
fait 120 pas par heure, c'est-à-dire par tour de cadran de l'aiguille des minutes.
Le mobile 8 effectuant 15 pas par tour, c'est-à-dire par heure, le mobile 6 doit faire
un tour toutes les quatre minutes, c'est-à-dire un tour pour huit pas du moteur. Le
mobile 6 doit être monté dans le train d'engrenages de telle façon qu'il ait effectivement
cette vitesse de rotation. Le miroir 26 est donc déplacé toutes les quatre minutes
soit tous les huit pas du moteur. La durée de la phase d'engrènement entre les mobiles
6 et 8 correspond à deux pas du moteur dans l'exemple considéré. Bien entendu dans
d'autres modes de réalisation le temps d'engrènement pourrait être égal à un pas du
moteur.
[0026] Le fait que le mobile 8 ne fasse que 15 pas au lieu de 120 par tour de l'aiguille
représente un avantage très important pour la résolution du système, tout en permettant
de limiter le diamètre du mobile 8. En effet, pour un diamètre de la surface réfléchissante
26a du miroir il est possible de réduire le diamètre D du cercle sur lequel est centré
le miroir, puisqu'en diminuant le nombre de pas que fait le mobile 8 par tour, on
augmente l'angle au centre, séparant deux positions successives du centre du miroir.
L'ensemble constitué par les mobiles 6 et 8 se comporte donc comme un amplificateur
mécanique de rotation vis-à-vis des dispositifs de l'art antérieur. Cela permet d'améliorer
la résolution de la détection de position de l'aiguille sans augmenter l'encombrement
de la partie mécanique du dispositif de détection.
[0027] Cette valeur n = 15 correspond à un bon compromis entre la résolution pour des dimensions
données des mobiles et le couple dont il est nécessaire de disposer pour entraîner
en rotation le mobile 8. Par ailleurs, il est possible d'entraîner le mobile 6 de
manière qu'il fasse un tour pour 8 pas du moteur. Cependant il serait possible d'envisager
d'autres rapports. D'un point de vue général on a la relation: p = k x n; dans laquelle
p est le nombre de pas de l'aiguille pour effectuer un tour du cadran, et k est le
nombre de pas du moteur nécessaire pour que le mobile 6 fasse un tour. Bien entendu,
n doit être strictement supérieur ou égal à deux pour qu'il y ait détection. En fait
il doit être nettement supérieur à deux pour que le verrouillage entre les mobiles
6 et 8 soit technologiquement possible. De même il faut que n soit inférieur à p pour
qu'il y ait effet d'amplification. En fait, pour qu'il y ait amélioration de la résolution,
il faut que le nombre n soit sensiblement inférieur à p.
[0028] Une autre possibilité pour que la résolution soit améliorée sans augmenter les dimensions
du mobile 8 consiste à prévoir que le mobile 8 fasse plusieurs tours par tour de cadran
de l'aiguille. Si g est le nombre de tours du mobile 8 par tour de cadran, n' le nombre
de pas du mobile 8, on a:
p=kx(gxn')
[0029] Bien entendu, dans ce cas, le passage du miroir 26 devant le détecteur optique correspond
à g positions différentes de l'aiguille. Un tel détecteur ne permet donc pas d'initialiser
la position de l'aiguille.
[0030] Il est également possible de prévoir d'autres systèmes optiques pour effectuer la
détection. Les figures 3a et 3b illustrent deux variantes du système optique de la
figure 1. Dans le cas de la figure 3a le miroir 26 est remplacé par un diaphragme
26' ménagé dans le mobile 8. L'émetteur et le récepteur 30 et 32 sont disposés de
part et d'autre du mobile 8 et sont coaxiaux. Dans le cas de la figure 3b le détecteur
32 et l'émetteur 30 sont disposés côte à côte et d'un même côté par rapport au mobile
8. Le mobile 8 est percé d'un diaphragme 26' et un miroir concave 26" identique au
miroir 26 des figures 1 et 2 est disposé en regard de l'émetteur et du détecteur,
le miroir 26" et l'ensemble détecteur - émetteur étant disposés de part et d'autre
du mobile 8. Ces deux solutions présentent l'inconvénient d'augmenter l'épaisseur
globale du dispositif.
[0031] Dans tous les cas l'émetteur et le récepteur sont fixes et un dispositif optique
constitué par un miroir ou un diaphragme est solidaire du mobile 8, ce dispositif
ne permettant au faisceau lumineux d'atteindre le détecteur que s'il occupe une position
angulaire correspondant au passage de l'aiguille par la ou par une position de référence.
[0032] Le fonctionnement du détecteur proprement dit découle de façon évidente de la description
précédente. Pendant que la diode électroluminescente 30 est alimentée elle émet un
faisceau lumineux vers le mobile 8. Tant que le miroir 26 n'est pas en face de l'émetteur
30, le photo-transistor ne reçoit aucune lumière ou du moins aucun niveau lumineux
significatif. Il ne délivre donc aucun signal de détection. Au contraire si le miroir
est en face de l'émetteur 30, le récepteur 32 reçoit un faisceau lumineux réfléchi
de niveau significatif et il délivre un signal de détection.
[0033] Les figures 8a et 8b illustrent des variantes de réalisation du détecteur dans le
cas où la détection se fait lorsque deux aiguilles de la montre occupent une position
déterminée, par exemple lorsque l'aiguille des heures et l'aiguille des minutes occupent
toutes les deux la position 12 heures sur le cadran.
[0034] Selon les variantes des figures 8a et 8b on retrouve le mobile 8 qui est entraîné
en rotation par le mobile 6 qui tourne en même temps que l'aiguille des minutes par
exemple. Le détecteur comprend un deuxième mobile 8' ayant le même axe de rotation
que le mobile 8 et qui est lié cinématiquement au mouvement de l'aiguille des' heures.
En d'autres termes le mobile 8 fait un tour par tour de l'aiguille des minutes alors
que le mobile 8' fait un tour ou un demi-tour par tour de l'aiguille des heures. Selon
le cas la détection se fera à chaque fois que les deux aiguilles seront sur la position
12 heures ou pour un passage sur deux des aiguilles par la position 12 heures. Dans
le deuxième cas on fait bien sûr la distinction entre midi et minuit.
[0035] Plus généralement le mobile 8' fait un tour lorsque l'aiguille qui lui est associée
fait m tours (m < 3).
[0036] Selon le mode de réalisation de la figure 8a le mobile 8 comporte un miroir 27 dont
la face active 27a est concave et tournée vers le mobile 8'. Le mobile 8' est muni
d'un trou 29 dont le centre est situé à la même distance de l'axe de rotation que
celui du miroir 27. On retrouve la source lumineuse 30 et le détecteur de lumière
32 qui sont fixes par rapport au bâti de la montre. Le mobile 8' est monté entre le
mobile 8 et l'ensemble émetteur récepteur 30-32. On comprend aisément que, tant que
le mobile 8' n'est pas dans la position de référence, le mobile 8 ne reçoit aucune
lumière. Lorsque l'orifice 29 est au moins partiellement vis-à-vis de l'émetteur le
mobile 8 reçoit de la lumière mais celle-ci n'est pas réfléchie. C'est seulement lorsque
les deux aiguilles sont sur la position de référence que le miroir 27 et le trou 29
sont superposés et disposés vis-à-vis de l'émetteur de lumière. Afin d'éviter que
la réflexion de la lumière par la face inférieure 8'a du mobile 8' ne puisse déclencher
intempestivement le récepteur 32, la portion de la face 8'a qui défile devant l'émetteur
30 est munie de stries 31 qui renvoient la lumière émise par l'émetteur 30 hors de
la face sensible du récepteur.
[0037] La figure 8b montre un autre mode de réalisation du système optique. Le mobile 8
comporte sur sa périphérie un support 33 pour un miroir concave 35 correspondant à
un secteur réduit du mobile 8.
[0038] Le mobile 8' porte sur un secteur réduit de sa périphérie un deuxième miroir concave
37. Lorsque les deux aiguilles sont sur la position de référence les deux miroirs
35 et 37 se font face. Leurs paramètres optiques sont tels que, dans cette configuration,
et dans cette configuration seule, le faisceau émis par la source lumineuse 30 est
renvoyée vers le récepteur 32.
[0039] En d'autres termes il y a détection lorsqu'il existe une relation optique donnée
entre les positions des dispositifs optiques montés sur les deux mobiles de détection.
[0040] Bien entendu la détection pourrait aussi se faire à partir de la position de l'aiguille
des minutes et de celle des secondes.
[0041] Il faut faire une observation à propos du fonctionnement du détecteur. Elle concerne
la consommation électrique du détecteur. Il est évident que dans une montre il faut
réduire au maximum la consommation électrique pour augmenter la durée de vie de la
pile alimentant la montre. Or une photodiode représente une consommation élevée à
l'échelle de la montre. Il est donc intéressant de limiter le temps d'alimentation
de la diode 30. Dans le cas particulier décrit le temps d'engrènement entre les mobiles
6 et 8 correspond à deux pas du moteur. Entre ces deux pas la position du mobile 8
est incertaine. Plus généralement le temps d'engrènement T vaut x. t, étant un nombre
entier et t le temps mis par l'aiguille pour franchir un pas. Dans le cas particulier
décrit vaut 2. D'autre part le moteur fait 120 pas par heure pour l'aiguille des minutes.
Les impulsions motrices sont alternativement positives et négatives. Il est très possible
de prévoir qu'une impulsion motrice paire (impulsion positive) amène l'aiguille des
minutes sur une graduation des minutes et qu'une impulsion motrice négative amène
l'aiguille des minutes dans une position intermédiaire entre deux graduations de minutes.
De même il est très possible de prévoir que la fin d'une phase d'engrènement des mobiles
6 et 8 coïncide avec une impulsion motrice positive. Bien entendu la position de référence
est choisie pour coïncider avec une graduation des minutes, par exemple la graduation
zéro. En conséquence, il suffit d'alimenter l'émetteur 30 un temps t
o après chaque impulsion motrice positive.
[0042] Les figures 7a et 7b illustrent la commande de l'émetteur 30, 1
0 et 1, représentant deux impulsions motrices respectivement positive et négative.
En fonctionnement normal elles sont décalées de 30 secondes. Leur durée est par exemple
de l'ordre de 5 ms. J
o représente l'impulsion d'alimentation de la diode. Cette impulsion dure par exemple
1 ms, et le décalage t
o vaut 12 ms. Ainsi le nombre de fois que la diode est alimentée est réduit, et la
durée de chaque période d'alimentation est brève. Dans la suite de la description
on donnera la valeur 1 au signal délivré par le détecteur 32 lorsque le miroir 26
est en face de l'émetteur 30 et la valeur zéro dans le cas contraire.
[0043] Avant de décrire en détail les circuits qui permettent de vérifier que la position
de l'aiguille des minutes correspond bien à l'heure interne de la montre on va en
décrire succintement le principe. La détection s'effectue à chaque tour normal de
l'aiguille des minutes. On alimente la diode émettrice 30 aux instants 59 minutes
et 60 minutes définis par la base de temps de la montre, la position de référence
étant la graduation zéro. On obtient ainsi un nombre de deux chiffres binaires, celui
de droite donnant la valeur du signal de détection à la 60ème minute et celui de gauche
la valeur du signal à la 59ème minute. La détection a lieu aux 59ème et 60ème minutes
car le temps d'engrènement correspond à deux pas moteur (x = 2) soit une minute. Si
le mécanisme était prévu pour que l'engrènement ne dure qu'un seul pas moteur la détection
aurait lieu à la 60ème minute et à 59 minutes 30 secondes. Si le nombre vaut 01 cela
signifie que l'aiguille est passée par la position de référence effectivement à la
60ème minute. L'aiguille est donc bien en synchronisme avec la base de temps.
[0044] Si le nombre vaut 00, l'aiguille est en retard ou elle avance d'au moins 5 minutes.
En effet, le miroir ne tourne que tous les huit pas moteurs, c'est-à-dire toutes les
quatre minutes.
[0045] Si le nombre vaut 11, c'est que l'aiguille est en avance de une, deux ou trois minutes.
Le fait qu'il y ait trois valeurs possibles est dû à ce que le mobile 8 ne bouge que
toutes les quatre minutes.
[0046] Si le nombre vaut 10, c'est que l'aiguille est également en avance. Cette avance
est alors de quatre minutes exactement.
[0047] Dans tous les cas où le nombre est différent de 01 on applique au moteur des impulsions
motrices alternées de fréquence élevée, par exemple à 64 Hz. On effectue la détection
après chaque impulsion motrice positive. Lorsqu'on' obtient le nombre 01 cela signifie
que l'aiguille des minutes passe par la position de référence. La synchronisation
de l'aiguille des minutes et de la base de temps est réalisée. On envoie les impulsions
motrices manquantes si nécessaire. Si pour une raison accidentelle, après 60 impulsions
motrices positives on n'obtient pas le nombre 01 on arrête l'application des impulsions
rapides afin d'éviter de décharger la batterie de la montre. La figure 4 montre l'organisation
générale de la partie du circuit de la montre qui permet de recaler la position de
l'aiguille des minutes sur l'heure interne donnée par la base de temps de la montre.
[0048] On trouve l'oscillateur 40 de la montre qui délivre de façon classique un signal
périodique, par exemple, à 32768 Hz. Ce signal est introduit dans un générateur de
fréquence 42 qui peut délivrer au moins un signal périodique. Dans l'exemple considéré
ce signal a une fréquence de 1/30 Hz ou 64 Hz. Le signal périodique est appliqué à
l'entrée du circuit formateur 44, ou "driver", qui applique au moteur pas à pas 46
des impulsions motrices alternées à ladite fréquence. Le moteur 46 entraîne une ou
deux aiguilles 48, 48' qui servent, par exemple, à afficher la minute et l'heure,
par l'intermédiaire d'un train d'engrenages symbolisé par 50. Comme cela a déjà été
expliqué, le train d'engrenages 50 entraîne également le mobile de transmission 6.
Celui-ci fait progresser d'un pas toutes les quatre minutes le mobile de détection
8 qui porte le miroir 26. Associés au mobile 8, on trouve l'émetteur lumineux 30 et
le récepteur lumineux 32. Comme cela a déjà été expliqué l'émetteur 30 est commandé
par un circuit d'alimentation 52 qui détermine l'instant d'excitation de l'émetteur
30 et la durée et la forme de l'impulsion d'excitation (par exemple 1 ms). Le courant
ou la tension délivré par le détecteur 32 est mis en forme dans le circuit 54 pour
délivrer un signal logique S. Comme cela a déjà été expliqué le signal a la valeur
1 si le miroir est en face de l'ensemble émetteur-récepteur et la valeur 0 dans le
cas contraire. Un circuit logique portant la référence générale 56 commande la mise
en oeuvre du procédé de synchronisation de la position de l'aiguille des minutes avec
l'heure interne de la montre donnée par le générateur de fréquence 42.
[0049] Pour cela le circuit logique 56 reçoit sur ses entrées 56a et 56b le signal logique
S et le signal périodique délivré par le générateur de fréquence 42. Il délivre sur
sa sortie 56'a un signal de commande de la fréquence délivrée par le générateur 42
et sur sa sortie 56'b un signal de commande du circuit d'alimentation 52.
[0050] La figure 5 montre plus en détail l'organisation du circuit logique 56 et des divers
circuits associés.
[0051] Le générateur de fréquence 42 est constitué par plusieurs étages de division 60.
Ils délivrent sur leur sortie 60a un signal de fréquence 1/30 Hz servant à la commande
normale du moteur et sur leur sortie 60b un signal de fréquence 64 Hz permettant d'entraîner
le moteur à grande vitesse. Les sorties 60a et 60b sont reliées au circuit formateur
44 par un commutateur commandable 62. Il va de soi que le commutateur 62 est en fait
réalisé par des éléments semiconducteurs, par exemple des transistors MOS complémentaires.
[0052] Le circuit logique 56 comprend un compteur par 120 référencé 64 qui reçoit sur son
entrée d'horloge 64a le signal de fréquence 1/30 Hz. Le compteur 64 délivre sur sa
sortie 64a une impulsion à chaque fois qu'il a compté 120 impulsions appliquées à
son entrée d'horloge. Le compteur 64 est associé à un comparateur 66 qui compare en
permanence l'état du compteur 64 à la valeur 118. Le comparateur délivre un signal
sur sa sortie 66'a lorsque le contenu du compteur 64 passe à 118. On comprend aisément
que le comparateur 66 délivre un signal pour chaque 59ème minute, et que le compteur
64 délivre une impulsion pour chaque 60ème minute. Les sorties 64'a et 66'a sont reliées
à deux entrées d'une porte OU 68. La sortie de la porte 68 attaque un circuit 70 de
commande du circuit d'alimentation 52 de l'émetteur 30.
[0053] Le circuit 56 comprend également un registre à décalage 72. Le registre 72 est alimenté
par la sortie du circuit de mise en forme 54 du signal délivré par le récepteur 32
à travers le circuit à retard 73 dont la constante de temps est de l'ordre de 1 ms.
Il comprend également une entrée de remise à zéro 72a. On trouve également un comparateur
à zéro 71 qui reçoit le signal délivré par le circuit 73. Le comparateur 71 est activé
seulement lors de l'apparition du signal délivré par le comparateur 66. Il a donc
seulement pour but de comparer à zéro la valeur du signal S résultant de la détection
à la 59ème minute. Il délivre un signal sur sa sortie 71 a si son entrée vaut zéro.
Le registre 72 est associé à un circuit numérique de comparaison 74 qui compare l'état
du registre 72 au nombre 01 aux instants où l'émetteur est alimenté. Si le contenu
du registre 72 est égal à 01 le circuit 74 délivre un signal sur sa sortie 74a, et
dans le cas contraire il délivre un signal sur sa sortie 74b. Il apparaît clairement
que le registre 72 a pour but de mémoriser les deux dernières valeurs du signal 5
de détection. La sortie 74b du comparateur 74 est reliée à une entrée d'une porte
OU 76 par l'intermédiaire du circuit de blocage 78. Ce circuit a pour but de ne laisser
passer qu'une seule impulsion appliquée à son entrée 78a tant qu'une impulsion de
déblocage n'est pas appliquée à son entrée de commande 78b. Cette entrée de commande
78b est reliée à la sortie 66'a du comparateur 66. La porte OU 76 reçoit sur sa deuxième
entrée le signal délivré par le comparateur 71, et la sortie de la porte 76 est reliée
à l'entrée de remise à zéro 72a du registre 72.
[0054] Le commutateur 62 est commandé par un circuit 80. Le circuit 80 délivre un signal
de niveau 0 qui amène le commutateur 62 dans la position 0 si un signal est appliqué
à son entrée N. Il délivre un signal de niveau 1 qui amène le commutateur 62 dans
la position 1 si un signal est appliqué sur son entrée R. En d'autres termes, si l'entrée
N du circuit 80 est alimentée, le circuit formateur 44 reçoit des impulsions de fréquence
élevée 64 Hz. Le circuit logique 56 comprend encore un détecteur de parité 82 qui
est relié à la sortie 60b du diviseur 60. Il ne laisse passer l'impulsion appliquée
à son entrée que si elle est de rang pair c'est-à-dire si elle commande l'application
au moteur d'une impulsion motrice positive. La sortie du détecteur 82 est reliée d'une
part à une entrée de la porte OU référencée 68 et d'autre part à l'entrée d'horloge
84a d'un compteur par 60 référencé 84. En outre le compteur 84 comporte une entrée
de remise à zéro 84b. L'entrée 84b est reliée à la sortie du circuit de commande 80
de telle manière que le compteur 84 soit maintenu à zéro tant que le circuit 80 maintient
le commutateur 62 dans la position 0. En d'autres termes le compteur 84 ne compte
les impulsions paires du signal à 64 Hz que lorsque celles-ci sont appliquées au circuit
formateur. La sortie 84c du compteur 84, qui délivre une impulsion à chaque fois que
60 impulsions paires ont été comptées, est reliée à une entrée d'une porte OU référencée
86 dont la sortie est reliée à l'entrée N du circuit de commande 80. Cette sortie
est également reliée au circuit 70 de commande d'alimentation de l'émetteur pour interdire
alors l'alimentation de l'émetteur. L'autre entrée de la porte 86 est reliée à la
sortie 74a du comparateur 74 par l'intermédiaire du circuit de calcul 88. Enfin la
sortie 74b du circuit de comparaison 74 est reliée à l'entrée R du circuit de commande
80 du commutateur 62.
[0055] On va expliquer le fonctionnement du circuit de la figure 5 à l'aide de l'organigramme
de la figure 6. Les impulsions normales à 1/30ème de Hz comptées par le compteur 64
sont comparées à la valeur 118 par le test référencé 100 (comparateur 66). Si le rang
de l'impulsion est différent de 118, il est comparé à 120 par le test 102 (compteur
64). Si le rang est également différent de 120 on revient à l'entrée du test 100.
Cela signifie que la 59ème minute n'est pas encore atteinte. Si le rang de l'impulsion
est égal à 118, en 104 on met le registre 72 à zéro (dont le contenu est appelé SR
dans l'organigramme) et l'émetteur 30 est alimenté. La valeur du signal S délivré
par le détecteur 32 est chargé dans le registre 72 en 106. En 108 on teste la valeur
du signal S. Si S = 0 on retourne à l'entrée du test 100. Si S est différent de 0,
on va à l'étape 110. En effet dans ce cas on est sûr que la valeur binaire ne sera
pas 01. En 110 le registre 72 est remis à zéro (0 - SR).
[0056] Si, lors de l'étape 102, le rang de l'impulsion à 1/30ème de Hz est égal à 120 (60ème
minute), on alimente en 112 le capteur et la valeur du signal S délivré par le détecteur
32 est introduite dans le registre 72 durant l'étape 114. Dans l'étape 116 on compare
le contenu SR du registre 72 à 01, ce qui est réalisé par le comparateur 74. Si SR
vaut 01 on retourne à l'opération 100. En effet, cela signifie que l'aiguille des
minutes est bien en phase avec le temps interne de la montre. Si au contraire SR est
différent de la valeur 01 on va à l'opération 110 qui consiste à remettre le registre
72 à zéro. Cette opération est effectuée par la porte 76 et par le circuit 78 qui
n'est pas bloqué puisque c'est la première fois qu'une comparaison est effectuée.
Comme SR est différent de 01, un signal est appliqué sur l'entrée R du circuit de
commande du commutateur 62. Ce sont donc des impulsions à 64 Hz qui sont appliquées
au circuit formateur 44. Ces opérations sont symbolisées par les références 118 et
120 de la figure 6. En 122 la parité de l'impulsion rapide est testée (circuit 82).
Si l'impulsion est impaire on retourne à l'opération 120. Si l'impulsion est paire,
son rang est comparé à 60 durant l'opération 124. Concrètement cette comparaison est
effectuée par le compteur 84. Si le rang est égal à 60 on revient à l'opération de
départ 100. Cela signifie que l'erreur de position de l'aiguille n'a pas été corrigée,
mais qu'on arrête néanmoins la correction pour ne pas user la batterie. Cette instruction
se traduit par le fait que le circuit 80 reçoit un signal sur son entrée N. Les impulsions
à 1/30 Hz sont donc à nouveau appliquée au moteur. Si le rang de l'impulsion paire
est inférieure à 60, on alimente l'émetteur 30 (opération 126) et la valeur du signal
S correspondante est chargée dans le registre 72 en 128.
[0057] Ce nouveau contenu est comparé à la valeur 01 (opération 130). Cela est réalisé par
le comparateur 74. Si le contenu est différent de 01 on revient à l'opération 120,
c'est-à-dire qu'une nouvelle impulsion rapide est traitée. Comme il ne s'agit pas
de la première comparaison, le circuit 78 est bloqué et le registre 72 n'est donc
pas remis à zéro. En revanche ce sont toujours les impulsions rapides qui sont appliquées
au circuit formateur 44 puisque c'est sur son entrée R que le circuit de commande
80 reçoit une impulsion. Si au contraire le contenu de 72 est égal à 01, le circuit
80 reçoit une impulsion sur son entrée N. Ce sont donc à nouveau des impulsions de
fréquence normale qui sont appliquées au circuit formateur. Le circuit 88 calcule
le nombre N d'impulsions à appliquer au moteur pour mettre ' exactement l'aiguille
en phase avec le temps interne de la montre (opération 132). Dans le cas où la fréquence
élevée vaut 64 Hz la correction dure au maximum 2 secondes. Pendant la durée de la
correction le générateur 60 n'a émis aucune impulsion horaire. L'aiguille des minutes
devait donc bien rester sur la graduation 60. Le circuit de calcul 88 n'est donc pas
utile, et N vaut zéro. Dans le cas où c'est l'aiguille des secondes qui doit être
recalée, le signal horaire peut avoir une fréquence de 2 Hz. Si le signal à fréquence
élevée a une fréquence de 64 Hz, la correction pouvant nécessiter 120 pas moteur,
cette correction peut durer environ 2 secondes. Pendant ce temps le générateur 60
a délivré plusieurs impulsions horaires, donc l'aiguille ne doit plus occuper la position
0 mais une autre position. Le circuit 88 calcule le nombre N d'impulsions horaires
délivrées et envoie N impulsions rapides supplémentaires au circuit formateur 44.
Il faut ajouter que la détection optique est effectuée toutes les deux périodes du
signal délivré par le générateur de fréquence 42, qu'il s'agisse du signal à 1/30ème
Hz ou du signal à 64 Hz. Plus généralement si le temps d'engrènement des deux mobiles
6 et 8 correspond à x pas du moteur la détection sera effectuée toutes les x périodes
du signal périodique effectivement appliqué au moteur (1/30ème de Hz ou 64 Hz).
[0058] Dans le mode de correction décrit précédemment, le contrôle se fait lorsque l'aiguille
est entraînée à sa vitesse normale, c'est-à-dire par des impulsions à 1/30ème de Hz.
Cependant il est connu d'utiliser une aiguille ou les aiguilles pour afficher une
autre information que le temps présent. On peut ainsi afficher une heure de réveil,
le quantième, le mois, etc. Pour cela la montre comporte des mémoires qui contiennent
une information représentative de la position que doit occuper l'aiguille pour afficher
l'information sélectionnée.
[0059] Pour entraîner l'aiguille jusqu'à cette position, une solution consiste à appliquer
au moteur des impulsions rapides, par exemple à 64 Hz. Le nombre d'impulsions à appliquer
est déterminé à partir du contenu de la mémoire stockant la position de l'information
à afficher et du contenu des compteurs de temps présent. Lors du déplacement rapide
l'aiguille peut passer par la position de référence. Il est intéressant de comparer
la position réelle de l'aiguille avec sa position théorique lors de cette phase à
marche rapide. On voit aisément que le problème n'est pas sensiblement changé. La
différence réside d'abord dans le fait que le signal de correction à appliquer éventuellement
et le signal de commande du moteur ont la même fréquence. Cela est sans importance.
Ensuite la différence réside dans la façon dont les instants où le contrôle doit être
effectué sont élaborés. En effet, dans ce cas, ces instants ne peuvent plus être déterminés
à partir du compteur 64 incrémenté par les impulsions de base de temps et du comparateur
66. Il suffit de prévoir que le compteur 64 est incrémenté par les impulsions de base
de temps pendant le fonctionnement normal et par les impulsions à 64 Hz pendant la
marche rapide. Ainsi les circuits 66 et 64 fourniront effectivement des impulsions
de détection pour la 118ème impulsion de commande du moteur et pour la 120ème. Ces
instants sont alors définis sur la base d'une information interne. Lors du retour
des aiguilles à la position d'affichage du temps présent les impulsions rapides continuent
à être appliquées à l'entrée du compteur 64 jusqu'à ce que les aiguilles occupent
la position voulue. Alors les impulsions de base de temps de 1/30ème de Hertz sont
à nouveau appliquées au compteur 64.
[0060] Il va de soi que le circuit de la figure 5 ne constitue qu'un exemple de réalisation
à l'aide de circuits logiques discrets. L'organigramme de la figure 6 montre que le
circuit 56 pourrait tout aussi bien être réalisé à l'aide d'un microprocesseur.
[0061] Il découle de la description précédente que le détecteur proprement dit, selon l'invention,
résoud effectivement le problème du repérage de la position de l'aiguille dans une
montre. Il présente une bonne résolution, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de risque d'erreur
de détection entre deux positions angulaires successives. Cependant l'ensemble du
détecteur à des dimensions réduites qui le rendent facilement logeable dans le mouvement
de la montre.
1. Montre électronique comportant un générateur de fréquence (42) pour délivrer au
moins un signal périodique, des moyens moteurs (46) avançant pas à pas en réponse
audit signal périodique, au moins une aiguille d'affichage du temps (48) reliée auxdits
moyens moteurs par un train d'engrenages (50) et faisant p pas par tour, et des moyens
pour détecter le passage de ladite aiguille par une position de référence comprenant
un mobile de détection (8) entraîné en rotation par ledit train d'engrenages (50)
et comportant un premier dispositif optique, et un second dispositif optique comportant
des moyens photo-électriques fi::es coopérant avec ledit premier dispositif optique
pour produire un signal de détection prenant une première ou une deuxième valeur selon
que ladite aiguille occupe ladite position de référence ou une autre position, caractérisée
par le fait que lesdits moyens de détection comportent en outre un mobile d'entraînement
(6) intercalé entre ledit train d'engrenages (50) et ledit mobile de détection (8),
ledit mobile d'entraînement (6) comportant des moyens (14) pour entraîner ledit mobile
de détection (8) de manière discontinue de l'une à l'autre de n positions angulaires
déterminées, n étant un nombre entier répondant à la relation p > ne 2.
2. Montre selon la revendication 1, caractérisée* en ce que lesdits moyens photoélectriques
du deuxième dispositif optique consistent en un émetteur de lumière (30) émettant
un faisceau lumineux et un détecteur de lumière (32) qui sont disposés d'un même côté
dudit mobile de détection (8), et en ce que ledit premier dispositif optique consiste
en un miroir (26) monté sur la face du mobile de détection (8) tournée vers ledit
émetteur (30) et ledit détecteur (32), ledit miroir (26) ne renvoyant ledit faisceau
lumineux vers ledit détecteur (32) que lorsque ladite aiguille occupe ladite position
de référence.
3. Montre selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que
ledit mobile d'entraînement (6) comprend sur sa périphérie un unique doigt d'entraînement
(14), en ce que ledit mobile de détection (8) comprend sur sa périphérie n dents (18)
coopérant avec ledit doigt (14) pour que ledit premier dispositif optique (26) progresse
d'une position angulaire à chaque tour dudit mobile d'entraînement (6), et en ce que
lesdits mobiles (6, 8) comportent en outre sur leurs périphéries des moyens (6b, 20,
22) pour permettre une libre rotation dudit mobile d'entraînement (6) et pour immobiliser
en rotation ledit mobile de détection (8) en dehors des phases d'entraînement par
ledit doigt (14).
4. Montre selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
ledit générateur de fréquence (42) délivre un premier signal périodique pour faire
effectuer à ladite aiguille (48) lesdits p pas par tour et un deuxième signal périodique,
en ce que l'entraînement dudit mobile de détection (8) par ledit mobile d'entraînement
(6) pour passer d'une position angulaire à la suivante nécessite x pas desdits moyens
moteurs (46), et en ce qu'elle comprend en outre des moyens (64, 66) pour détecter,
en réponse au premier signal périodique, un premier instant où ladite aiguille doit
normalement passer par ladite position de référence et un deuxième instant précédant
ledit premier instant de x périodes dudit premier signal, des moyens (70, 52) pour
alimenter ledit émetteur (30) auxdits deux instants, des moyens (72) pour mémoriser
les valeurs dudit signal de détection auxdits deux instants, des moyens (74) pour
comparer les deux valeurs mémorisées à un couple de valeurs prédéterminées correspondant
au passage effectif de ladite aiguille par la position de référence, des moyens (62,
80) pour appliquer auxdits moyens moteurs (46) ledit deuxième signal périodique à
la place dudit premier signal périodique si lesdites deux valeurs mémorisées sont
différentes dudit couple de valeurs prédéterminées, des moyens (70, 52) pour alimenter
ledit émetteur (30) toutes les x périodes dudit deuxième signal périodique si ledit
deuxième signal périodique est appliqué auxdits moyens moteurs (46), et des moyens
(62, 80) pour réalimenter lesdits moyens moteurs (46) avec ledit premier signal périodique
lorsque les deux dernières valeurs mémorisées correspondant aux instants d'alimentation
dudit émetteur (30) sont idientiques audit couple de valeurs prédéterminées.
5. Montre selon la revendication 4, caractérisée en ce que les deux signaux périodiques
ont des fréquences différentes, la fréquence dudit deuxième signal étant supérieure
à celle du premier signal.
6. Montres selon la revendication 1, comportant une deuxième aiguille effectuant un
tour pendant que ladite première aiguille effectue une pluralité de tours, caractérisée
en ce que lesdits moyens de détection comprennent en outre un deuxième mobile de détection
(8') monté pivotant autour du même axe que le premier mobile de détection (8) et coopérant
avec ledit train d'engrenages (50) pour effectuer un tour pendant que ladite deuxième
aiguille effectue m tours (m < 3), ledit deuxième mobile de détection (8') étant disposé
de manière à couper ledit faisceau lumineux et comportant un troisième dispositif
optique (29; 37) pour que ledit détecteur (32) ne reçoive ledit faisceau lumineux
que lorsque lesdits premier (8) et deuxième mobiles de détection (8') sont simultanément
dans des positions correspondant respectivement à un passage de la première aiguille
et à un passage de la deuxième aiguille par ladite position de référence.
7. Montre selon la revendication 6, caractérisée en ce que la première aiguille est
l'aiguille des minutes et la deuxième aiguille celle des heures.
1. Elektronische Uhr, umfassend einen Frequenzgenerator (42) zum Erzeugen mindestens
eines periodischen Signals, Motormittel (46), die im Ansprechen auf das genannte periodische
Signal einen Schrittvorlauf ausführen, mindestens einen Zeitanzeige-Anzeiger (48),
der mit den genannten Motormitteln über ein Räderwerk (50) verbunden ist und pro Umlauf
p Schritte ausführt und Mittel zum Erfassen des Durchlaufs des genannten Zeigers durch
eine Referenzposition, umfassend ein Detektorrad (8) von dem genannten Räderwerk (50)
zur Drehung angetrieben, sowie eine erste optische Einrichtung und eine zweite optische
Einrichtung umfassend photoelektrische stationäre Mittel, die mit der genannten ersten
optischen Einrichtung zusammenwirken zum Erzeugen eines Erfassungssignals, welches
einen ersten bzw. einen zweiten Wert annimmt, je nachdem ob der genannte Zeiger die
genannte Referenzposition oder eine andere Position einnimmt, dadurch gekennzeichnet,
dass die genannten Erfassungsmittel ein Antriebsrad (6) umfassen, das zwischen das
genannte Räderwerk (50) und das genannte Detektorrad (8) geschaltet ist, welches Antriebsrad
(6) Mittel (14) umfasst zum Antreiben des genannten Detektorrades (8) in diskontinuierlicher
Weise von einer in eine andere von n vorgegebenen Winkelstellungen, wobei n eine ganze
Zahl ist gemäss der Beziehung p > n 62.
2. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die genannten photoelektrischen
Mittel der zweiten optischen Einrichtung aus einem ein Lichtbündel emittierenden Lichtsender
(30) und einem Lichtdetektor (32) bestehen, die auf ein- und derselben Seite des genannten
Detektorrades (8) angeordnet sind und dass die genannte erste optische Einrichtung
aus einem Spiegel (26) besteht, der auf der dem genannten Sender (30) und genannten
Detektor (32) zugekehrten Seite des Detektorrades (8) angeordnet ist, welcher Spiegel
(26) das genannte Lichtbündel auf dem genannten Detektor (32) zurückwirft, nur wenn
der genannte Zeiger die genannte Referenzposition einnimmt.
3. Uhr nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte
Antriebsrad (6) auf seiner Peripherie einen einzelnen Antriebsfinger (14) aufweist,
dass das genannte Detektorrad (8) auf seiner Peripherie n Zähne (18) aufweist, die
mit dem genannten Finger (14) zusammenwirken derart, dass die genannte erste optische
Einrichtung (26) bei jedem Umlauf des genannten Antriebsrades (6) um eine Winkelposition
fortschaltet und dass die genannten Räder (6, 8) ferner auf ihren Peripherien Mittel
(6b, 20, 22) aufweisen zum Ermöglichen einer freien Drehung des genannten Antriebsrades
(6) und zum Drehfestlegen des genannten Detektorrades (8) ausserhalb der von dem genannten
Finger bewirkten Antriebsphasen.
4. Uhr nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass der genannte
Frequenzgenerator (42) ein erstes periodisches Signal erzeugt, um den genannten Zeiger
(48) die genannten p Schritte pro Umlauf ausführen zu lassen und ein zweites periodisches
Signal, dass der Antrieb des genannten Detektorrades (8) durch das genannte Antriebsrad
(6), um von einer Winkelposition in die nächste zu gelangen, x Schritte der genannten
Motormitteln (46) erfordert und dass die Uhr ferner Mittel (64, 66) umfasst zum Erfassen,
im Ansprechen auf das erste periodische Signal, eines ersten Zeitpunkts, wo der genannte
Zeiger normalerweise durch die genannte Referenzposition gehen müsste, und eines zweiten
Zeitpunktes, der dem genannten ersten Zeitpunkt um x Perioden des genannten ersten
Signals vorausgeht, ferner Mittel (70, 52) zum Speisen des genannten Senders (30)
in den beiden Zeitpunkten, Mittel (72) zum Abspeichern der Werte des genannten Erfassungssignales
an den genannten Zeitpünkte, Mittel (74) zum Vergleichen der beiden genannten abgespeicherten
Werte mit einem vorgegebenen Wertepaar entsprechend dem tatsächlichen Durchgang des
genannten Zeigers durch die Referenzposition, ferner Mittel (62, 80) zum Anlegen des
genannten zweiten periodischen Signals anstelle des genannten ersten periodischen
Signals an die genannten Motormittel (46), wenn die genannten beiden abgespeicherten
Werte unterschiedlich sind von dem genannten vorgegebenen Wertepaar, ferner Mittel
(70, 52) zum Speisen des genannten Senders (30) alle x Perioden des genannten zweiten
periodischen Signals, wenn das genannte zweite periodische Signal an die genannten
Motormittel angelegt wird und Mittel (62, 80) zum erneuten Speisen der genannten Motormittel
(46) mit dem genannten ersten periodischen Signal, wenn die beiden letzten abgespeicherten
Werte entsprechend den Zeitpunkten der Erregung des Senders (30) identisch sind mit
dem vorgegebenen Wertepaar.
5. Uhr nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die beiden periodischen Signale
unterschiedliche Frequenzen haben, wobei die Frequenz des genannten zweiten Signals
höher ist als die des ersten Signals.
6. Uhr nach Anspruch 1, umfassend einen zweiten Zeiger, der einen Umlauf ausführt,
wenn der erste Zeiger eine Mehrzahl von Umläufen macht, dadurch gekennzeichnet, dass
die genannten Erfassungsmittel ein zweites Detektorrad (8') umfassen, das drehbar
um die gleiche Achse angeordnet ist wie das genannte erste Detektorrad (8) und mit
dem genannten Räderwerk (50) zusammenwirkt zum Durchlaufen eines Umlaufs, wenn der
genannte zweite Zeiger m Umläufe (m<3) ausführt, wobei das genannte zweite Detektorrad
(8') so gelagert ist, dass es das genannte Lichtbündel unterbricht und eine dritte
optische Einrichtung (29; 37) aufweist, damit der genannte Lichtdetektor (32) das
genannte Lichtbündel empfängt nur dann, wenn das genannte erste Detektorrad (8) und
das genannte zweite Detektorrad (8') gleichzeitig Positionen aufweisen, die respektiv
einem Durchlauf des ersten Zeigers und einem Durchlauf des zweiten Zeigers durch die
genannte Referenzposition entsprechen.
7. Uhr nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Zeiger der Minutenzeiger
und der zweite der Stundenzeiger ist.
1. An electronic watch comprising a frequency generator (42) for issuing at least
one periodic signal, motor means (46) moving forward step by step in response to ssid
periodic signal, at least one time display hand (48) connected to said motor means
via a gear-train (50) and performing p steps per revolution, and means for detecting
the motion of said hand past a reference position having a detection wheel (8) rotatably
driven by said gear-train (50) and including a first optical device, and a second
optical device having stationary photo-electric means cooperating with said first
optical device to produce a detection signal assuming a first or a second value depending
on whether said hand is in said reference position or another position, characterized
in that said detection means further have a drive wheel (6) set between said gear-train
(50) and said detection wheel (8), said drive wheel (6) including means (14) for driving
said detection wheel (8) in a discontinuous manner from one of n set angular positions
to another, n being an integer satisfying the relationship p > n > 2.
2. A watch as in claim 1, characterized in that said photo-electric means of the second
optical device consist of a light beam emitter (30) and a light beam detector (32)
which are located to one side of said detection wheel (8), and in that said first
optical device is a mirror (26) mounted on the surface of the detection wheel (8)
directed towards said emitter (30) and said detector (32), said mirror (26) only returning
the emitted light beam towards said detector (32) when said hand is in said reference
position.
3. A watch as in any one of claims 1 and 2, characterized in that said drive wheel
(6) has on its periphery a single drive finger (14), in that said detection wheel
(8) has on its periphery n teeth (18) cooperating with said finger (14) such that
said first optical device (26) progresses by one angular position after each revolution
of said drive wheel (6), and in that said wheels (6,8) further have on their peripheries
means (6b,20, 22) for enabling free rotation of said drive wheel (6) and for rotatably
immobilizing said detection wheel (8) at times other than when being driven by said
finger (14).
4. A watch as in any one of claims 1 to 3, characterized in that said frequency generator
(42) issues a first periodic signal to cause said hand (48) to perform said p steps
per revolution and a second periodic signal, in that for said detection wheel (8)
to be driven from one angular position to the next by said drive wheel (6) requires
x steps of said motor means (46), and in that it further comprises means (64,66) for
detecting, in response to the first periodic signal, a first instant at which said
hand must normally move past said reference position and a second instant preceding
said first instant by x periods of said first signal, means (70,52) for supplying
said emitter (30) at said two instants, means (72) for memorizing the values of said
detection signal at said two instants, means (74) for comparing the two memorized
values with a pair of predetermined values corresponding to the effective motion of
said hand past the reference position, means (62,80) for applying to said motor means
said second periodic signal instead of said first periodic signal if said two memorized
values differ from said pair of predetermined values, means (70,52) for supplying
the emitter (30) every x periods of said second periodic signal if said second periodic
signal is applied to said motor means, and means (62,80) for resupplying said motor
means (46) with said first periodic signal when the last two memorized values corresponding
to the supply instants of said emitter (30) are identical to said pair of predetermined
values.
5. A watch as in claim 4, characterized in that the two periodic signals have different
frequencies, the frequency of said second signal being greater than that of the first
signal.
6. A watch as in claim 1, having a second hand which performs one revolution while
said first hand performs a plurality of revolutions, characterized in that said detection
means further comprise a second detection wheel (8') pivotally mounted about the same
axis as the first detection wheel (8) and cooperating with said gear-train (50) to
perform one revolution while said second hand performs m revolutions (m < 3), said
second detection wheel (8') including a third optical device (29; 37) such that said
detector (32) will receive said light beam only when said first and second detection
wheels (8, 8') are simultaneously in positions corresponding respectively to a motion
of the first hand and to a motion of the second hand past said reference position.
7. A watch as in claim 6, characterized in that the first hand is the minutes hand
and the second hand is the hours hand.