(19) |
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(11) |
EP 0 084 813 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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25.03.1987 Bulletin 1987/13 |
(22) |
Date de dépôt: 13.01.1983 |
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(54) |
Fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski
Sicherheitsskibindung
Safety ski binding
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT CH DE FR IT LI SE |
(30) |
Priorité: |
27.01.1982 CH 495/82 30.07.1982 CH 4618/82
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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03.08.1983 Bulletin 1983/31 |
(71) |
Demandeur: HALDEMANN A.G. |
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CH-6370 Stans (CH) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- Haldemann, Gaston
CH-6362 Fürigen (CH)
- Wirz, François
CH-1965 Savièse (CH)
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(74) |
Mandataire: Micheli, Michel-Pierre et al |
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MICHELI & CIE,
Rue de Genève 122,
Case Postale 61 1226 Genève-Thonex 1226 Genève-Thonex (CH) |
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne une fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski
à mâchoires latérales, c'est-à-dire comportant deux mâchoires latérales portées sur
des bras montés pivotants sur le ski, sous l'action d'un organe élastique, parallèlement
au plan dudit ski, entre une position fermée dans laquelle ces mâchoires coopèrent
avec la semelle de la chaussure et une position ouverte pour laquelle celle-ci est
libérée, les parties actives de serrage des mâchoires présentant vues en plan une
forme générale conique s'évasant vers l'arrière.
[0002] Le principe des fixations à mâchoires latérales est connu depuis plusieurs années,
notamment par les brevets FR 1 411 638 et 2 021 237, mais n'ont jusqu'à présent pas
fait l'objet de réalisations suffisamment satisfaisantes et sûres pour être commercialisées
avec succès.
[0003] Des fixations à mâchoires latérales du type précité sont également déjà connues notamment
du document FR-A-2311 567. Dans la fixation décrite par ce document, les deux mâchoires
latérales comportent sur leur face interne à l'extrémité arrière une première rampe
parallèle au plan du ski, et à l'extrémité avant une seconde rampe située dans un
plan vertical ; les bords latéraux de la chaussure de ski présentent des rampes correspondantes
à celles précitées des mâchoires, de telle sorte que les premières rampes des mâchoires
et de la chaussure coopèrent l'une avec l'autre sous l'action de l'organe élastique
pour appliquer la seconde rampe de la chaussure contre la seconde rampe de la mâchoire.
Comme cela ressort des dessins illustrant cette réalisation, les deux mâchoires agissent
à la manière d'une griffe unique de chaque côté de la semelle, les surfaces de contact
étant relativement peu importantes, les rampes étant en fait constituées par des arêtes
rectilignes. Selon une variante, les mâchoires présentent encore une troisième rampe
formée d'une face inclinée de haut en bas vers l'extérieur de la fixation et située
de manière adjacente à une face également inclinée prolongeant l'arête formant la
seconde rampe ; cette troisième rampe est destinée à assurer une meilleure tenue du
pied pour les sollicitations en basculement de la chaussure autour de son axe longitudinal.
[0004] La solution préconisée par le document antérieur mentionné ci-dessus, bien que constituant
dans une certaine mesure un perfectionnement aux premières fixations à mâchoires latérales,
présente néanmoins les inconvénients suivants. Tout d'abord, les faibles surfaces
de contact évoquées plus haut ne permettent pas un maintien sûr de la chaussure sur
le ski, l'extrémité avant de la chaussure pouvant par exemple avoir un jeu latéral
inacceptable. En outre, le contact entre les secondes rampes des mâchoires et celles
de la chaussure constitue un centre de rotation de la chaussure, ce qui n'est approprié
que pour un déclenchement en cas de simple torsion de la chaussure, et non dans le
cas de chutes « avant ou « arrière ou de chutes dites combinées avant ou arrière avec
torsion, pour lesquelles cette réalisation ne présente pas une fiabilité suffisante.
[0005] Le but de cette invention consiste donc à fournir une fixation de sécurité à mâchoires
latérales qui remédie aux inconvénients précités des fixations connues.
[0006] En conséquence, un premier objet de cette invention tendant à atteindre le but précité,
consiste en une fixation du type mentionné ci-dessus et qui se caractérise par le
fait que la paroi interne de chaque partie active de serrage des mâchoires, destinée
à coopérer en position de service fermée avec une portion médiane de la semelle de
la chaussure, forme une rampe prolongée faisant avec le plan du ski un angle aigu
croissant d'avant en arrière de manière continue, ou bien présente deux rampes séparées
par une certaine distance, la rampe postérieure faisant avec le plan du ski un angle
aigu plus grand que celui de la rampe antérieure.
[0007] Selon une réalisation particulière de l'invention, chaque mâchoire latérale est reliée
à une tringle coulissant longitudinalement par des biellettes articulées entre elles,
cette tringle étant elle-même soumise à l'action de l'organe élastique, par exemple
un ressort fixé longitudinalement sur le ski en arrière des points de pivotement des
bras portant les mâchoires. Dans cette réalisation, l'extrémité arrière de la tringle
coopère avec une extrémité d'une bascule coudée dont l'autre extrémité est reliée
par une biellette articulée à un piston soumis à l'action de l'organe élastique. La
bascule présente dans ce cas deux positions stables correspondant aux positions respectivement
ouverte et fermée des mâchoires.
[0008] Enfin, un second objet de la présente invention consiste en une chaussure de ski
destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation de sécurité décrite précédemment,
cette chaussure étant caractérisée par le fait qu'elle comporte une semelle dont la
partie médiane présente des rebords latéraux de forme générale conique vus en plan
et formant de chaque côté de la semelle une rampe faisant avec le plan de celle-ci
un angle aigu croissant d'avant en arrière, ces rebords étant destinés à coopérer
en position de service avec les mâchoires latérales de la fixation.
[0009] Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d'exemples plusieurs réalisations
de la fixation de sécurité et de la chaussure selon l'invention.
[0010] La figure 1 est une vue générale de côté d'une première réalisation de la fixation
en position fermée sur une chaussure de ski partiellement représentée.
[0011] La figure 2 est une vue en perspective illustrant la forme des deux mâchoires latérales
de la fixation selon la figure 1.
[0012] Les figures 3 et 4 sont des vues respectivement en perspective et de dessous d'une
première réalisation de la semelle de la chaussure de ski.
[0013] La figure 5 est une vue de dessus des mâchoires latérales de la fixation selon la
figure 1 en position ouverte avec leur système d'actionnement à biellettes.
[0014] La figure 6 est une vue en coupe longitudinale de l'organe élastique de tension avec
le dispositif de transmission par biellettes dans la position correspondant à celle
de la figure 5.
[0015] Les figures 7A et 7B sont des vues de dessus de la fixation en position fermée, représentant
respectivement les mâchoires latérales et l'organe élastique de tension.
[0016] La figure 8 est une vue en coupe longitudinale de l'organe élastique de tension avec
le dispositif de transmission par biellettes dans la position correspondant à celle
des figures 7A et 7B.
[0017] La figure 9 est une vue en perspective des mâchoires d'une seconde réalisation de
la fixation, avec une première forme d'exécution des organes de centrage de la semelle.
[0018] La figure 10 est une vue en perspective de dessous de la semelle d'une seconde réalisation
de la chaussure du ski destinée à coopérer avec la fixation de la figure 9.
[0019] La figure 11 est une vue latérale de la semelle selon la figure 10.
[0020] Les figures 12 et 13 sont des vues respectivement de dessus (AA) et de dessous (BB)
de la semelle selon la figure 11.
[0021] Les figures 14 à 16 sont des vues en coupe transversale de la semelle selon les lignes
respectivement CC, DD et EE de la figure 11.
[0022] La figure 17 est une vue en perspective des mâchoires de la seconde réalisation de
la fixation, avec une variante des organes de centrage de la semelle.
[0023] Les figures 18 et 19 sont des vues respectivement latérale et de dessous de la semelle
de la chaussure de ski destinée à coopérer avec la fixation de la figure 17.
[0024] Les figures 20 à 22 sont des vues en coupe transversale de la semelle selon les lignes
respectivement AA, BB et CC de la figure 19.
[0025] La figure 23 est une vue schématique illustrant la position de la portion médiane
de la semelle selon les figures 18 et 19 sur les sabots de centrage de la fixation
selon la figure 17.
[0026] Les figures 24 et 25 sont des vues respectivement latérale et en plan d'une butée
réglable complétant la seconde réalisation de la fixation.
[0027] La figure 26 est une vue latérale d'une troisième forme d'exécution de la fixation
selon l'invention.
[0028] En référence tout d'abord aux figures 1 à 4, une première réalisation de la fixation
de sécurité comporte deux plaques de base 1, 2 fixées sur un ski 3 et entre lesquelles
sont montées deux mâchoires latérales 4, 4' déplaçables latéralement sous l'action
d'un organe élastique contenu dans un boîtier 5 fixé sur le ski, l'organe élastique
pouvant être actionné par un levier 6. Chaque mâchoire 4, 4' comporte une portion
7, 7' dirigée de bas en haut et de l'extérieur vers l'intérieur et faisant avec le
plan du ski un angle aigu croissant d'avant en arrière de manière à conférer à cette
portion une allure légèrement vrillée. L'angle minimum a peut être de l'ordre d'environ
30°, alors que l'angle maximum β peut être de l'ordre d'environ 60°.
[0029] Selon une variante montrée en traits mixtes sur la figure 1, chaque mâchoire 4 peut
présenter une portion médiante 7a évidée ne laissant que les deux portions externes
7b, 7c formant des sortes de griffes.
[0030] La première réalisation de la chaussure de ski 8 illustrée partiellement sur' les
figures 3 et 4 comporte une semelle 9, dont la partie médiane 10 présente des rebords
latéraux 11, 11' formant de chaque côté de la semelle une rampe faisant avec le plan
de celle-ci un angle aigu croissant d'avant en arrière et lui conférant une forme
correspondante à celle de l'espace compris entre les mâchoires 4, 4' en position fermée.
Ainsi, dans la position de service illustrée sur la figure 1, les mâchoires 4, 4'
épousent exactement les rampes latérales 11, 11' de la partie médiane 10 de la semelle
9 de la chaussure 8.
[0031] En outre, pour assurer un dégagement latéral aisé de la chaussure 8 lorsque les mâchoires
sont en position ouverte, soit à la suite d'une chute, soit volontairement, la semelle
9 présente encore deux gorges transversales 12, 13 délimitant respectivement vers
l'avant et vers l'arrière la partie médiane 10. L'extrémité postérieure de cette partie
médiane 10 présente en plus un retrait 14, situé sur l'axe longitudinal de la semelle
et qui est destiné à coopérer, en position de service, avec un cône de centrage 15
fixé sur la plaque supérieure 2 de la fixation, en arrière par rapport aux mâchoires
latérales 4, 4' et sur l'axe longitudinal médiane du ski.
[0032] Selon une variante illustrée en traits mixtes sur les figures 2 et 3, le rebord supérieur
de la portion 7 de chaque mâchoire 4 peut présenter deux encoches ouvertes 50, de
forme approximativement carrée ou rectangulaire, et dont les parois latérales internes
sont évasées, avec des pentes d'environ 45°, de l'extérieur vers l'intérieur. Ces
encoches 50 sont destinées à coopérer en position de service avec des taquets 51 de
forme correspondante auxdites encoches. Avec cette variante, l'effort de torsion en
cas de chute est mieux transmis aux mâchoires, et de plus le centrage de la chaussure
est amélioré.
[0033] La semelle de la chaussure de ski destinée à être fixée au moyen de la fixation selon
l'invention peut être venue d'une pièce de fabrication avec ses diverses caractéristiques
décrites ci-dessus.
[0034] Un exemple de dispositif d'actionnement des mâchoires latérales 4, 4' sera maintenant
décrit en référence aux figures 5 à 8. Les mâchoires 4, 4' dont la forme en plan est
conique, s'évasant vers l'arrière, comporte en plus des portions vrillées 7, 7' coopérant
en position de service avec la semelle de la chaussure des portions horizontales 16,
16' constituant les prolongements de deux bras 17, 17'. Ces bras 17, 1T sont montés
pivotant sur la plaque 1 de la fixation sur des axes verticaux 18, 18', de telle sorte
que les mâchoires 4, 4' se déplacent par pivotement des bras 17, 17' parallèlement
à la surface du ski entre une position ouverte (figures 5 et 6) et une position fermée
(figures 7A, 7B et 8), les portions vrillées 7, 7' des mâchoires 4, 4' enserrant dans
cette position fermée les rebords également vrillés de la portion médiane de la semelle
de la chaussure.
[0035] Comme montré sur les figures 5 et 7A, une tringle 19 est montée coulissante longitudinalement
entre les deux bras 17, 17' portant les mâchoires 4, 4', le mouvement de coulissement
étant centré grâce à un téton 20 solidaire de la plaque 1 coopérant avec une fente
longitudinale pratiquée dans cette tringle 19. L'extrémité antérieure de cette tringle
19 est reliée aux mâchoires latérales 4, 4', plus particulièrement à leurs portions
horizontales 16, 16', au moyen de deux paires de biellettes 22, 23 ; 22', 23'. Chaque
paire comprend une première biellette 22, 22' dont une extrémité est articulée à l'extrémité
de la tringle 19, l'autre extrémité de cette biellette 22, 22' étant elle-même articulée
sur une seconde biellette 23, 23', laquelle est articulée sur la portion horizontale
16, 16' de la mâchoire 4, 4'. Les différentes articulations sont réalisées grâce à
des axes de pivotement verticaux respectivement 24, 24' ; 25, 25' ; 26, 26'. Enfin,
le bord externe de chaque seconde biellette 23, 23' est en contact avec un galet 27,
27' fixé sur la plaque 1 et muni d'une bague tournante de manière à guider et à faciliter
le passage d'une position à l'autre.
[0036] Comme montré sur les figures 6, 7B et 8, la tringle 19 est reliée par son extrémité
postérieure à un organe élastique constitué ici par un ressort 28 monté fixe par rapport
au ski, longitudinalement en arrière de ladite tringle 19. Cette liaison est assurée
par une bascule 29 dont l'une des extrémités coopère avec la tringle 19 et l'autre
extrémité est reliée par une biellette 30 à un piston 31 solidaire du ressort 28.
Plus particulièrement, et comme illustré sur la figure 7B, un axe transversal 32,
fixé entre les extrémités correspondantes de deux bascules 29, 29' disposées latéralement
parallèlement l'une à l'autre, coopère avec la gorge formée entre deux saillies transversales
33, 33' dont est munie l'extrémité postérieure de la tringle 19. De même, chacune
des deux bascules 29, 29' est reliée au piston 31 par une biellette 30, 30', un axe
transversal 34 étant fixé à l'articulation entre les bascules 29, 29' et les biellettes
30, 30' et un axe transversal 35 dont les extrémités servent d'articulation aux biellettes
30, 30' coopère avec ledit piston 31. Une tige de guidage 36 est de plus fixée longitudinalement
par l'une de ses extrémités au piston 31, passe à travers le ressort 28 et vient se
loger par son autre extrémité librement dans un écrou de réglage 37, destiné à régler
la force élastique du ressort 28 par vissage ou dévissage de celui-ci dans la paroi
du boîtier 5. Enfin, l'axe transversal 38 reliant les portions coudées des deux bascules
29, 29' parallèles est pivoté dans les parois latérales du boîtier 5.
[0037] Le mécanisme de liaison entre la tringle 19 et l'organe élastique 28 permet grâce
à la présence des bascules 29, 29' de définir deux positions stables correspondant
aux positions respectivement ouverte et fermée (figures 6 et 8) des mâchoires latérales
4, 4'.
[0038] Comme illustré sur la figure 1, le levier de manipulation 6 est monté pivotant autour
des extrémités de l'axe 38 à l'extérieur du boîtier 5, et est percé de chaque côté
d'une ouverture 40 légèrement arquée dans laquelle se déplacent les extrémités de
l'axe transversal 34 servant d'articulation entre les deux bascules 29, 29' et les
deux biellettes 30, 30'.
[0039] Le fonctionnement de la fixation de sécurité telle qu'elle vient d'être décrite en
référence aux figures 1 à 8 est le suivant.
[0040] La fixation de la chaussure 8 sur le ski 3 est obtenue en disposant celle-ci entre
les mâchoires latérales 4, 4' ouvertes, de telle sorte que la chaussure soit centrée
grâce au cône de centrage 15 coopérant avec le retrait 14 correspondant pratiqué à
l'arrière de la partie médiane 10 de la semelle 9. Puis il suffit de tirer sur le
levier de tension 6 pour le lever et provoquer ainsi l'inversion de la position des
bascules 29, 29' ce qui provoque le déplacement vers l'arrière de la tringle 19 (voir
figure 8) et par là la fermeture des mâchoires 4, 4' sur la partie médiane 10 de la
semelle 9 de la chaussure 8.
[0041] La conception de la liaison tringle 19-organe élastique 28 au moyen d'un système
de bascule permettant un déplacement de l'axe d'appui de la biellette reliée audit
organe élastique constitue un bras de levier se modifiant de manière graduelle, diminuant
ainsi graduellement le moment de force nécessaire pour passer de la position ouverte
à la position fermée et inversement. L'ouverture, respectivement la fermeture, des
mâchoires est donc réalisée automatiquement immédiatement après le passage du point
d'équilibre de la bascule (point d'inversion). On peut constater que le ressort 28
est moins comprimé en position de service (figure8) qu'en position ouverte (figure
6), et par conséquent moins sollicité mécaniquement, ce qui tend à lui assurer une
plus grande longévité.
[0042] De plus, le système de biellettes 22, 22' ; 23, 23' pour assurer la liaison entre
l'extrémité avant de la tringle 19 et les mâchoires 4, 4' permet une ouverture de
celles-ci maximale pour un déplacement longitudinal très réduit de la tringle 19 et
par là du ressort 28. Ceci est important pour permettre le dégagement complet de la
chaussure lorsque les mâchoires sont en position ouverte, soit par une manipulation
volontaire du levier 6 obtenue en l'abaissant, par exemple en appuyant la pointe du
bâton de ski dans l'encoche 41 prévue à cet effet à l'extrémité supérieure dudit levier
6 et en poussant vers le bas celui-ci, soit à cause d'une chute ayant conduit au fonctionnement
du système de sécurité. En effet, la longueur de la partie médiane 10 de la semelle
9 étant inférieure à la distance minimale entre les mâchoires 4, 4' en position ouverte,
la chaussure 8 peut effectuer une rotation de 90° de chaque côté du ski au-dessus
de ces mâchoires 4,4' grâce à la présence des gorges transversales 12, 13 délimitant
en avant et en arrière cette partie médiane 10. Il est ainsi remédié à l'un des plus
graves inconvénients des fixations de sécurité à mâchoires latérales, le dégagement
de la chaussure étant assuré dans n'importe quelle position.
[0043] En outre, l'utilisation de biellettes articulées permet d'obtenir une durée de vie
supérieure du dispositif, les frottements étant nettement réduits par rapport aux
systèmes connus.
[0044] Enfin, et surtout, la forme conique en plan des mâchoires 4, 4' combinée avec la
présence de rampes à angle variable d'avant en arrière permet de contrôler efficacement
et simultanément les efforts de torsions latérales et de chute avant et arrière, ce
qui n'est pas le cas avec les dispositifs connus du même type. Cet effet est encore
amélioré par la présence de deux encoches ouvertes pratiquées dans le rebord supérieur
de chaque mâchoire et des taquets de forme correspondante dont est munie la portion
médiane de la semelle de la chaussure, comme décrit précédemment en variante. De plus,
du fait de la présence d'un seul élément de centrage 15 coopérant avec un évidement
14 ouvert vers l'arrière de la partie médiane 10 de la semelle 9, la chaussure 8 peut
le cas échéant, c'est-à-dire en cas de choc avant brusque dû par exemple à un impact
frontal avec un obstacle caché, se dégager directement par glissement vers l'avant.
[0045] La seconde réalisation de la fixation selon l'invention représentée sur la figure
9 comporte deux plaques de base 101, 102 fixées sur un ski 103 et entre lesquelles
sont montées deux mâchoires latérales 104, 104' déplaçables latéralement sous l'action
d'un organe élastique contenu dans un boîtier 105 fixé sur le ski, l'organe élastique
pouvant être actionné par exemple par un levier (non montré). Chaque mâchoire 104,
104' comporte une portion 106 dirigée de bas en haut et de l'extérieur vers l'intérieur
et faisant avec le plan du ski un angle aigu croissant d'avant en arrière de manière
à conférer à cette portion une allure légèrement vrillée. L'angle minimum (en avant)
peut être de l'ordre d'environ 30°, alors que l'angle maximum (vers l'arrière) peut
être de l'ordre d'environ 60°.
[0046] Le dispositif d'actionnement (non illustré) des mâchoires latérales 104, 104' peut
être, par exemple, le même que celui décrit précédemment en référence à la première
forme d'exécution de l'invention.
[0047] De plus, entre les mâchoires latérales 104, 104' est disposé un organe de centrage
constitué par une plaquette 107 présentant une empreinte conique 108 dont la pointe
est dirigée vers l'avant du ski 103 et avec laquelle est destinée à coopérer, en position
de service, la portion médiane 109 de la semelle 110 d'une seconde réalisation de
la chaussure de ski 111 selon l'invention destinée à coopérer avec la fixation de
sécurité ci-dessus.
[0048] Cette semelle 110, plus particulièrement illustrée sur les figures 11 à 16, peut
être venue d'une seule pièce de fabrication en une matière plastique appropriée et
comporte trois portions distinctes reliées les unes aux autres, à savoir une portion
antérieure 112, une portion médiane 109 et un talon 113, la liaison entre les trois
portions consistant en des nervures 114, 114'. L'une ou l'autre de ces portions peut
bien entendu également être simplement rapportée sur la surface inférieure de la chaussure.
[0049] La partie médiane 109 de la semelle 110 présente des rebords latéraux supérieurs
115, 115' formant de chaque côté de cette partie médiane 109 une rampe dirigée de
bas en haut de l'extérieur vers l'intérieur de celle-ci. Cette rampe ' forme avec
le plan de la semelle un angle croissant d'avant en arrière et correspondant de chaque
côté à la forme des mâchoires 104, 104' de la fixation (voir figures 11, 12, 14 et
15). De plus, chaque rampe 115, 115' présente une formation en saillie 116, 116' destinée
à coopérer, en position de service, avec une encoche 106 de forme correspondante pratiquée
dans l'arête supérieure de la portion vrillée 106 des mâchoires 104, 104'.
[0050] D'autre part, comme illustré sur les figures 11 et 13, la portion médiane 109 de
la semelle 110 présente deux portions coniques de centrage 117, 118 respectivement
à l'extrémité antérieure et postérieure de cette partie médiane 109. L'angle de chaque
cône respectivement 117, 118 correspond aux angles respectifs correspondants de l'empreinte
conique 108 de la plaquette 107 de la fixation de sécurité, lorsque la portion médiane
109 de la semelle 110 de la chaussure de ski 111 est en position de service entre
les mâchoires 104, 104' de ladite fixation.
[0051] Ainsi, en position de service, la chaussure de ski 111 étant placée longitudinalement
sur le ski 103, la portion médiane 109 de la semelle 110 est serrée entre les mâchoires
104, 104' de la fixation, le dispositif de fermeture de celles-ci ayant été actionné.
Dans cette position les mâchoires 104, 104' sont serrées sur les rebords 115, 116,
115', 116' de ladite portion médiane 109 alors que les portions coniques 117, 118
de celle-ci coopèrent avec l'empreinte conique 108 de la plaquette 107 de ladite fixation.
[0052] Le fonctionnement de cette fixation en cas de chute du skieur est le même que celui
décrit précédemment en référence à la première forme d'exécution. De plus, la présence
de l'empreinte conique et des deux cônes de centrage de la semelle permet d'amorcer
plus facilement le mouvement d'ouverture des mâchoires, et surtout provoque le dégagement
de la chaussure vers le haut, sans risquer que celle-ci n'accroche les mâchoires de
la fixation. Une parfaite sécurité tant pour l'ouverture des mâchoires que pour le
dégagement complet de la chaussure est donc assurée.
[0053] Une variante de la seconde réalisation de la fixation selon l'invention, illustrée
sur la figure 17, se distingue de celle-ci en ce que la plaquette avec empreinte conique
est remplacée par quatre sabots de centrage 120,121,120', 121'.fixés sur la face supérieure
de la plaque de base 102 de la fixation dont seule une mâchoire latérale 104 est représentée.
Chaque sabot 120, 121, 120' et 121' présente une face supérieure servant de rampe,
la pente de cette rampe étant d'une part inclinée en direction de la surface supérieure
de la plaque de base 102 de l'extérieur vers l'intérieur, et d'autre part légèrement
inclinée vers le bas d'avant en arrière pour les sabots antérieurs 120, 120' et d'arrière
en avant pour les sabots postérieurs 121, 121'.
[0054] La variante illustrée sur la figure 17 est destinée à coopérer avec une semelle d'une
chaussure de ski, telle qu'illustrée sur les figures 18 et 19, et qui comprend trois
parties, respectivement une partie antérieure 122, un talon 123 et une partie médiane
124. De préférence, cette semelle est venue d'une pièce de fabrication en matière
plastique, les trois parties constitutives étant réunies par des portions coniques
125, 126.
[0055] La partie médiane 124 de la semelle présente des rebords latéraux 127,127' formant
de chaque côté de cette partie une rampe dirigée de bas en haut de l'extérieur vers
l'intérieur de celle-ci. Cette rampe forme avec le plan de la semelle un angle croissant
d'avant en arrière et correspondant de chaque côté à la forme des mâchoires 104, 104'
de fixation (voir coupes des figures 20 et 21).
[0056] En outre, comme indiqué précédemment, la portion médiane 124 est délimitée vers l'avant
et vers l'arrière par deux portions transversales coniques 125, 126, dont les faces
128, 129, 128', 129' inclinées de bas en haut et du centre de la semelle vers l'extérieur
de celle-ci correspondent aux faces supérieures des sabots de centrage 120, 121, 120',
121' avec lesquelles elles sont destinées à coopérer en position de service (voir
figure 22).
[0057] Ainsi, en position de service, les rebords latéraux 127, 127' de la partie médiane
124 de la semelle sont serrés par les mâchoires latérales 104, 104' de la fixation,
et les faces 128, 129, 128', 129' des portions coniques transversales 125, 126 coopèrent
avec les sabots de centrage respectifs 120, 121, 120', 121' de la fixation.
[0058] Le fonctionnement de cette variante est semblable à celui de la première décrite
précédemment. Toutefois, dans ce cas, les mouvements de forces agissant par le centrage
sont nettement supérieurs, étant donné que les portions coniques transversales coopérant
- portions coniques de la semelle et sabots de centrage de la fixation - sont disposés
à l'extérieur de la portion médiane de la semelle servant au serrage proprement dit
par les mâchoires latérales, et non plus au-dessous comme décrit précédemment (voir
schéma de la figure 23). De plus, les angles sont plus importants et le dégagement
vertical de la chaussure lors d'une chute en torsion est nettement favorisé. La sécurité
est donc encore augmentée. Enfin, la présence de cônes à l'avant et à l'arrière de
la partie médiane de la semelle permet d'obtenir un centrage avant-arrière qui n'existait
pas sur la réalisation précédente. De préférence, la partie médiane de la semelle
de la chaussure selon l'invention, destinée à être serrée par les mâchoires latérales
de la fixation, présente une longueur inférieure à la distance minimale entre ces
mâchoires en position ouverte, de manière à permettre le dégagement complet de la
chaussure même lorsque celle-ci est perpendiculaire à l'axe du ski.
[0059] Les figures 24 et 25 illustrent une butée réglable destinée à être disposée en avant
des mâchoires (non montrées) de la seconde réalisation de la fixation selon l'invention.
Cette butée réglable comporte un plot 130 solidaire de l'extrémité antérieure d'une
lame 131 montée coulissante longitudinalement dans une ouverture axiale 132 prévue
entre les deux plaques de base 101, 102 de la fixation. Cette lame 131 est munie de
crans 133 destinés à coopérer avec un organe de verrouillage 134 actionnable depuis
l'extérieur en vue de fixer la position longitudinale de la butée réglable. Ainsi,
cette butée présente d'une part l'avantage de faciliter au skieur le chaussage de
la fixation en déterminant la position avant contre laquelle doit être placée l'extrémité
avant de la semelle de la chaussure et permet d'autre part, grâce à la forme extérieure
aérodynamique donnée au plot 130 de faire dévier la neige sur les côtés et éviter
l'accumulation de celle-ci contre la pointe de la chaussure.
[0060] Enfin, la figure 26 illustre une troisième réalisation de la fixation selon l'invention,
dans laquelle l'organe élastique contenu dans un boîtier 205 fixé sur le ski 203 et
commandant l'ouverture et la fermeture des mâchoires 204 présentant des portions vrillées
207b, 207c est disposé en avant de celle-ci, c'est-à-dire en avant de la pointe de
la chaussure de ski 208. Pour le reste, le fonctionnement de cette réalisation est
le même que celui décrit en référence à la première forme d'exécution de la fixation
selon l'invention. La bascule, dont les axes 234, 238 sont inversés par rapport à
la première réalisation, est actionnée par le levier 206 et agit sur les bras (non
montrés) pivotés entre les plaques de base 201, 202 en avant des mâchoires 204b, 204c
et portant celles-ci. Comme précédemment, les mâchoires 204b, 204c coopèrent par serrage
en position de service avec une rampe 211 que présente la portion médiane de la semelle
de la chaussure de ski 208.
1. Fixation de sécurité d'une chaussure (8) sur un ski (3) comportant deux mâchoires
latérales (4, 4' ; 104, 104' ; 204) portées par des bras (17, 17') montés pivotant
sur le ski sous l'action d'un organe élastique (28), parallèlement au plan dudit ski,
entre une position fermée dans laquelle ces mâchoires coopèrent avec la semelle (9,
110, 122) de la chaussure et une position ouverte dans laquelle celle-ci est libérée,
les parties actives de serrage (7, 7' ; 106) des mâchoires présentant vues en plan
une forme générale conique s'évasant vers l'arrière, caractérisée par le fait que
la paroi interne de chaque partie active de serrage des mâchoires, destinée à coopérer
en position de service fermée avec une portion médiane (10; 109; 211) de la semelle
de la chaussure, forme une rampe prolongée (7, 7' ; 106) faisant avec le plan du ski
un angle aigu croissant d'avant en arrière, de manière continue, ou bien présente
deux rampes séparées par une certaine distance, la rampe postérieure (7b ; 207b) faisant
avec le plan du ski un angle aigu plus grand que celui de la rampe antérieure (7c
; 207a).
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que chaque mâchoire
est reliée à une tringle (19) coulissant longitudinalement par des biellettes (22,
22' ; 23, 23') articulées entre elles et par le fait que la tringle est soumise à
l'action de l'organe élastique.
3. Fixation selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'extrémité arrière
(33) de la tringle (19) coopère avec une extrémité d'une bascule coudée (29) dont
l'autre extrémité est reliée par une biellette (30) à un piston (31) soumis à l'action
de l'organe élastique (28).
4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée par le fait qu'un levier de manipulation
(6) est fixé à ladite bascule (29) et par le fait que celle-ci présente deux positions
stables correspondant aux positions ouverte et fermée des mâchoires.
5. Fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu'une
portion médiane 7a ; 106') de chaque partie active de serrage des mâchoires (4, 104)
est évidée.
6. Fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que la
partie active de serrage de chaque mâchoire (4, 4') présente au moins une encoche
(50) dont les parois internes sont évasées de l'extérieur vers l'intérieur de la mâchoire,
chaque encoche étant destinée à coopérer en position de service avec des taquets (51)
de forme correspondante dont est munie la partie médiane (10) de la semelle de la
chaussure.
7. Fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle
comporte au moins un organe de centrage de la semelle de la chaussure.
8. Fixation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'organe de centrage
(13) est fixé en saillie sur l'axe longitudinal médian de la surface supérieure de
la fixation, en arrière des mâchoires latérales (4, 4'), cet élément étant destiné
à coopérer en position de service avec un évidement (14) que présente la partie médiane
(10) de la semelle de la chaussure.
9. Fixation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'organe de centrage
de la semelle de la chaussure est disposé entre les mâchoires.
10. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que l'organe de centrage
est constitué par une plaquette (107) présentant une empreinte (108) de forme conique
s'évasant d'avant en arrière et de bas en haut.
11. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que l'organe de centrage
comprend quatre sabots (120, 120', 121, 121') disposés par paires latéralement de
manière à définir un espace central destiné à recevoir la partie médiane (124) de
la semelle de la chaussure.
12. Fixation selon la revendication 11, caractérisée par le fait que chaque sabot
(120, 120', 121, 121') de centrage présente une face inclinée de l'extérieur vers
l'intérieur de la fixation et de haut en bas, et par le fait que la face inclinée
des sabots antérieurs (120, 120') est inclinée également d'avant en arrière et de
haut en bas et que celle des sabots postérieurs (121, 121') est également inclinée
d'arrière en avant et de haut en bas.
13. Fixation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait qu'elle
comporte une butée avant (130) de positionnement réglable longitudinalement.
14. Chaussure de ski destinée à être fixée sur un ski au moyen de la fixation de sécurité
selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte une semelle (9
; 110 ; 122) dont la partie médiane (10 ; 109; 124) présente des rebords latéraux
de forme générale conique vus en plan et formant de chaque côté de la semelle une
rampe (11 ; 115, 115' ; 127, 127') faisant avec le plan de celle-ci un angle aigu
croissant d'avant en arrière, ces rebords étant destinés à coopérer en position de
service avec les mâchoires latérales de la fixation.
15. Chaussure selon la revendication 14, caractérisée par le fait que la longueur
de ladite partie médiane est inférieure à la distance minimale entre les mâchoires
en position ouverte.
16. Chaussure selon la revendication 14 ou la revendication 15, caractérisée par le
fait que ladite partie médiane est délimitée vers l'avant et vers l'arrière par des
gorges transversales (12, 13).
17. Chaussure selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisée par le fait que
l'extrémité postérieure de ladite partie médiane (10) présente sur l'axe longitudinal
médian un évidement (14) ouvert vers l'arrière destiné à coopérer en position de service
avec l'élément de centrage de la fixation selon la revendication 8.
18. Chaussure selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisée par le fait que
ladite partie médiane (10) est munie latéralement d'au moins un taquet (51) de forme
correspondante à l'encoche selon la revendication 6 que présente chaque mâchoire et
destinée à coopérer en position de service avec celle-ci.
19. Chaussure selon la revendication 14 ou la revendication 15, caractérisée par le
fait que ladite partie médiane présente au moins une formation destinée à coopérer
avec ledit organe de centrage de la fixation.
20. Chaussure de ski selon la revendication 19, destinée à être fixée sur un ski au
moyen de la fixation selon la revendication 10, caractérisée par le fait que la partie
médiane présente à ses extrémités respectivement avant et arrière des portions coniques
transversales (117, 118) destinée à coopérer en position de service avec l'empreinte
conique de ladite plaquette, afin d'assurer un centrage latéral de la chaussure, les
portions coniques étant évasées de chaque côté de l'axe longitudinal central de la
partie médiane depuis le centre vers l'extérieur.
21. Chaussure selon la revendication 20, caractérisée par le fait que les angles respectifs
des portions coniques de la partie médiane de la semelle sont égaux aux angles correspondants
à l'empreinte conique de centrage lorsque ladite partie médiane est en position de
service serrée entre les mâchoires latérales de la fixation.
22. Chaussure selon la revendication 19 destinée à être fixée sur un ski au moyen
de la fixation selon la revendication 11, caractérisée par le fait que la partie médiane
est délimitée extérieurement vers l'avant et vers l'arrière par des portions coniques
transversales (125, 126) destinées à coopérer en position de service avec les sabots
de centrage de la fixation, les portions coniques étant évasées de chaque côté de
l'axe longitudinal central de la semelle depuis le centre vers l'extérieur.
23. Chaussure selon la revendication 22 destinée à être fixée sur un ski au moyen
de la fixation selon les revendications 11 et 12, caractérisée par le fait que chaque
face latérale (128, 128', 129, 129') des portions coniques est inclinée d'une part
de l'extérieur vers l'intérieur de la semelle de haut en bas, et d'autre part d'avant
en arrière de haut en bas pour la portion conique antérieure et d'arrière en avant
de haut en bas pour la portion conique postérieure.
24. Chaussure selon l'une des revendications 22 ou 23, caractérisée par le fait que
la longueur de la partie médiane correspond à la plus courte distance longitudinale
entre les sabots de centrage respectivement avant et arrière.
25. Chaussure selon l'une des revendications 14 à 24, caractérisée par le fait que
la semelle est venue d'une seule pièce de fabrication.
26. Chaussure selon l'une des revendications 14 à 24, caractérisée par le fait que
la partie médiane de la semelle est rapportée vers la surface inférieure de la semelle.
1. Safety binding for a boot (8) on a ski (3) comprising two lateral clamps (4, 4'
; 104, 104' ; 204) carried by arms (17, 17') pivotably mounted on the ski under the
influence of a resilient member (28), parallel to the plane of sait ski between a
closed position in which these clamps coact with the sole (9 ; 110 ; 122) of the boot
and an open position in which this latter is released, the active clamping portions
(7, 7' ; 106) of the clamps presenting in plan a generally conical shape opening rearwardly,
characterized by the fact that the internal wall of each clamping portion of the clamps,
adapted to coact in closed position with a medial portion (10 ; 109 ; 211) of the
sole of the boot, forms a protracted ramp (7, 7'; 106) making with the plane of the
ski an acute angle that increases continuously from front to rear, or has two ramps
separated by a certain distance, the rear ramp (7b ; 207b) making with the plane of
the ski a greater angle than that of the front ramp (7c ; 207a).
2. Binding according to claim 1, characterized by the fact that each clamp is connected
to a longitudinally sliding strip (19) by pivotally interconnected rods (22, 22' ;
23, 23') and by the fact that the strip is subjected to the action of the resilient
member.
3. Binding according to claim 2, characterized by the fact that the rear end (33)
of the strip (19) coacts with an end of a crank (29) whose other end is connected
by a rod (30) to a piston (31) subjected to the action of the resilient member (28).
4. Binding according to claim 3, characterized by the fact that a manipulable lever
(6) is secured to said crank (29) and by the fact that the latter has two stable positions
corresponding to the open and closed positions of the clamps.
5. Binding according to one of claims 1 to 4, characterized by the fact that a medial
portion (7a ; 106') of each active clamping portion of the clamps (4 ; 104) is recessed.
6. Binding according to one of claims 1 to 4, characterized by the fact that the active
clamping portion of each clamp (4, 4') has at least one hollow (50) whose internal
walls flare from the exterior toward the interior of the clamp, each hollow being
adapted to coact in operative position with cleats (51) of corresponding shape with
which the medial portion (10) of the sole of the boot is provided.
7. Binding according to one of claims 1 to 4, characterized by the fact that it comprises
at least a centering member for the sole of the boot.
8. Binding according to claim 7, characterized by the fact that the centering member
(13) is secured projecting on the medial longitudinal axis of the upper surface of
the binding, behind the lateral clamps (4, 4'), this member being adapted to coact
in operative position with a recess (14) in the medial portion (10) of the sole of
the boot.
9. Binding according to claim 7, characterized by the fact that the centering member
of the sole of the boot is disposed between the clamps.
10. Binding according to claim 9, characterized by the fact that the centering member
is constituted by a small plate (107) having an impression (108) of tapered shape
flaring from front to rear and from bottom to top.
11. Binding according to claim 9, characterized by the fact that the centering member
comprises four blocks (120, 120', 121, 121') disposed in lateral pairs so as to define
a central space adapted to receive the medial portion (124) of the sole of the boot.
12. Binding according to claim 11, characterized by the fact that each centering block
(120, 120', 121, 121') has a downwardly inwardly inclined surface, and by the fact
that the inclined surface of the forward blocks (120, 120') is also downwardly rearwardly
inclined and that that of the rear blocks (121, 121') is also forwardly downwardly
inclined.
13. Binding according to one of claims 1 to 12, characterized by the fact that it
comprises a forward stop (130) whose position is longitudinally adjustable.
14. Ski boot adapted to be secured on a ski by means of the safety binding according
to claim 1, characterized by the fact that it comprises a sole (9 ; 110 ; 122) whose
medial portion (10 ; 109 ; 121) has lateral edges of generally conical shape as soon
in plan and forming on each side of the sole a ramp (11 ; 115, 115' ; 127, 127') which
makes with the plane of the latter an acute angle increasing from front to rear, these
edges being adapted to coact in operative position with the lateral clamps of the
binding.
15. Boot according to claim 14, characterized by the fact that the length of said
medial portion is less than the minimum distance between the clamps in open position.
16. Boot according to claim 14 or claim 15, characterized by the fact that said medial
portion is delimited forwardly and rearwardly by transverse channels (12, 13).
17. Boot according to one of claims 14 to 16, characterized by the fact that the rear
end of said medial portion (10) has on the medial longitudinal axis a rearwardly opening
recess (14) adapted to coact in operative position with the centering member of the
binding according to claim 8.
18. Boot according to one of claims 14 to 17, characterized by the fact that said
medial portion is provided laterally with at least one cleat (51) of a form corresponding
to the recess according to claim 6 in each clamp and adapted to coact in operative
position with the latter.
19. Boot according to claim 14 or claim 15, characterized by the fact that said medial
portion has at least one formation adapted to coact with said centering member of
the binding.
20. Ski boot according to claim 19, adapted to be secured to a ski by means of the
binding according to claim 10, characterized by the fact that the medial portion has
at its respective front and rear ends tapered transverse portions (117, 118) adapted
to coact in operative position with the tapered impression of said small plate, so
as to ensure lateral centering of the boot the conical portions being flared on each
side of the longitudinal central axis of the medial portion outwardly from the center.
21. Boot according to claim 20, characterized by the fact that the respective of the
tapered portions of the medial portion of the sole are equal to the corresponding
angles of the tapered centering impression when said medial portion is in operative
position gripped between the lateral clamps of the binding.
22. Boot according to claim 19 adapted to be secured to a ski by means of the binding
according to claim 11, characterized by the fact that the medial portion is exteriorly
bounded forwardly and rearwardly by tapered transverse portions (125, 126) adapted
to coact in operative position with centering blocks of the binding, the conical portions
being flared on each side of the central longitudinal axis of the sole outwardly from
the center.
23. Boot according to claim 22, adapted to be secured to a ski by means of the binding
according to claims 11 and 12, characterized by the fact that each lateral surface
(128, 128' ; 129, 129') of the tapered portion is inclined on the one hand downwardly
inwardly, and on the other hand downwardly rearwardly for the forward tapered portion
and downwardly forwardly for the rear tapered portion.
24. Boot according to one of claims 22 or 23, characterized by the fact that the length
of the medial portion corresponds to the shortest longitudinal distance between the
respective forward and rear centering blocks.
25. Boot according to one of claims 14 to 24, characterized by the fact that the sole
is of one- piece construction.
26. Boot according to one of claims 14 to 24, characterized by the fact that the medial
portion of the sole widens toward the lower surface of the sole.
1. Sicherheitsbindung für einen Schuh (8) auf einem Ski (3) umfassend zwei seitliche
Backen (4, 4'; 104, 104' ; 204), die von Armen (17, 17') getragen werden, die auf
dem Ski unter der Wirkung eines elastischen Organes (28) parallel zur Ebene des genannten
Ski zwischen einer geschlossenen Stellung in der diese Backen mit der Sohle (9 ; 110
; 122) des Schuhs zusammenwirken, und einer offenen Stellung schwenkbar sind, in der
der Schuh freigesetzt ist, wobei die aktiven Einspannabschnitte (7, 7'; 106) der Backen
in Draufsicht eine allgemein konische Form aufweisen, die sich nach hinten erweitert,
dadurch gekennzeichnet, daß die Innenwand jedes aktiven Einspannabschnittes der Backen,
die dazu bestimmt ist, in geschlossener Arbeitsstellung mit einem Mittelabschnitt
(10 ; 109 ; 211) der Sohle des Schuhs zusammenzuwirken, eine verlängerte Rampe (7,
7' ; 106) bildet, die mit der Ebene des Skis einen spitzen Winkel bildet, der auf
kontinuierliche Weise von vorne nach hinten anwächst oder zwei Rampen aufweist, die
durch einen bestimmten Abstand voneinander getrennt sind, wobei die hintere (7b ;
207b) mit der Ebene des Skis einen spitzen Winkel einschließt, der größer ist als
der der vorderen Rampe (7c ; 207a).
2. Bindung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jede Backe mit einem Gestänge
(19) verbunden ist, das in Längsrichtung mit aneinander angelenkten Schwingarmen (22,
22' ; 23, 23') verschiebbar ist und dadurch gleitet und daß das Gestänge der Wirkung
des elastischen Organes unterworfen ist.
3. Bindung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das hintere Ende (33) des
Gestänges (19) mit einem Ende einer abgewinkelten Kippvorrichtung (29) zusammenwirkt,
deren anderes Ende mittels eines Schwingarmes (30) mit einem Kolben (31) verbunden
ist, der der Wirkung des elastischen Organes (28) unterworfen ist.
4. Bindung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß ein Betätigungshebel (6) an
der genannten Kippvorrichtung (29) befestigt ist und daß diese zwei stabile Stellungen
besitzt, die der offenen und geschlossenen Stellung der Backen entsprechen.
5. Bindung nach einem der Ansprüche 1-4, dadurch gekennzeichnet, daß ein Mittelabschnitt
(7a ; 106') jedes aktiven Einspannabschnittes der Backen (4 ; 104) ausgenommen ist.
6. Bindung nach einem der Ansprüche 1-4, dadurch gekennzeichnet, daß der aktive Einspannabschnitt
jeder Backe (4, 4') wenigstens eine Kerbe (50) aufweist, deren Innenwände von außen
nach innen der Backe erweitert sind, und daß jede Kerbe dazu bestimmt ist, in Arbeitsstellung
mit Mitnehmern bzw. anschlägen (51) von entsprechender Form zusammenzuwirken, mit
denen der Mittelabschnitt (10) der Sohle des Schuhs versehen ist.
7. Bindung nach einem der Ansprüche 1-4, dadurch gekennzeichnet, daß sie wenigstens
ein Zentrierungsorgan der Sohle des Schuhs aufweist.
8. Bindung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß das Zentrierungsorgan (13)
vorspringend auf der Längsmittelachse der oberen Fläche der Bindung hinter den seitlichen
Backen (4, 4') befestigt ist und daß dieses Element dazu bestimmt ist, in Arbeitsstellung
mit einer Ausnehmung (14) zusammenzuwirken, die auf dem Mittelabschnitt (10) der Sohle
des Schuhs vorgesehen ist.
9. Bindung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß das Zentrierungsorgan der
Sohle des Schuhs zwischen den Backen angeordnet ist.
10. Bindung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß das Zentrierungsorgan von
einer Platte (107) gebildet ist, die eine Vertiefung (108) von konischer Form aufweist,
die sich von vorne nach hinten und von unten nach oben erweitert.
11. Bindung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß das Zentrierungsorgan vier
Schuhe (120, 120', 121, 121') aufweist, die paarweise seitlich so angeordnet sind,
daß sie einen zentralen Raum bilden, der dazu bestimmt ist, den Mittelabschnitt (124)
der Sohle des Schuhs aufzunehmen.
12. Bindung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß jeder Zentrierungsschuh
(120, 120', 121, 121') eine Fläche aufweist, die von außen nach innen zur Bindung
und von oben nach unten geneigt ist und daß die geneigte Fläche der vorderen Schuhe
(120, 120') ebenfalls von vorne nach hinten und von oben nach unten geneigt ist und
daß die Fläche der hinteren Schuhe (121, 121') ebenfalls von hinten nach vorne und
von oben nach unten geneigt ist.
13. Bindung nach einem der Ansprüche 1-12, dadurch gekennzeichnet, daß sie einen Vorderanschlag
(130) aufweist, dessen Stellung in Längsrichtung einstellbar ist.
14. Skischuh, der dazu bestimmt ist, auf einem Ski mittels der Sicherheitsbindung
nach Anspruch 1 befestigt zu werden, dadurch gekennzeichnet, daß er eine Sohle (9
; 110 ; 122) aufweist, deren Mittelabschnitt (10 ; 109 ; 124) mit seitlichen Randleisten
von in Draufsicht allgemein konischer Form ist, die auf jeder Seite der Sohle eine
Rampe (11 ; 115, 115' ; 127, 127') bilden, die mit der Ebene der Sohle einen spitzen
Winkel bildet, der von vorne nach hinten anwächst und daß diese Randleisten dazu bestimmt
sind, in Arbeitsstellung mit den seitlichen Backen der Bindung zusammenzuwirken.
15. Schuh nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, daß die Länge des genannten Mittelabschnittes
geringer ist als der Mindestabstand zwischen den Backen in geöffneter Stellung.
16. Schuh nach Anspruch 14 oder 15, dadurch gekennzeichnet, daß der genannte Mittelabschnitt
nach vorne und hinten durch in Querrichtung verlaufende Hohlkehlen bzw. Nuten (12,
13) begrenzt ist.
17. Schuh nach einem der Ansprüche 14-16, dadurch gekennzeichnet, daß das hintere
Ende des genannten Mittelabschnittes (10) auf der Längsmittelachse eine Ausnehmung
(14) aufweist, die nach hinten offen und dazu bestimmt ist, in Arbeitsstellung mit
dem Zentrierungselement der Bindung nach Anspruch 8 zusammenzuwirken.
18. Schuh nach einem der Ansprüche 14-17, dadurch gekennzeichnet, daß der genannte
Mittelabschnitt (10) seitlich mit wenigstens einem Mitnehmer (51) von der Kerbe nach
Anspruch 6 entsprechender Form versehen ist, die jede Backe aufweist und die dazu
bestimmt ist, in Arbeitsstellung mit der Backe zusammenzuwirken.
19. Schuh nach Anspruch 14 oder 15, dadurch gekennzeichnet, daß der genannte Mittelabschnitt
wenigstens eine Ausbildung aufweist, die dazu bestimmt ist, mit dem genannten Zentrierungsorgan
der Bindung zusammenzuwirken.
20. Skischuh nach Anspruch 19, der dazu bestimmt ist, auf einem Ski mittels der Bindung
nach Anspruch 10 befestigt zu werden, dadurch gekennzeichnet, daß der Mittelabschnitt
jeweils an seinem vorderen und an seinem hinteren Ende konische Querabschnitte (117,
118) aufweist, die dazu bestimmt sind, in Arbeitsstellung mit der konischen Vertiefung
der genannten Platte zusammenzuwirken, um ein seitliches Zentrieren des Schuhs zu
gewährleisten, und daß die konischen Abschnitte von jeder Seite der Längsmittelachse
des Mittelabschnitts von der Mitte nach außen zu erweitert sind.
21. Schuh nach Anspruch 20, dadurch gekennzeichnet, daß die jeweiligen Winkel der
konischen Abschnitte des Mittelabschnittes der Sohle gleich den Winkeln sind, die
der konischen Zentrierungsvertiefung entsprechen, wenn sich der genannte Mittelabschnitt
in Arbeitsstellung eingespannt zwischen den seitlichen Backen der . Bindung befindet.
22. Schuh nach Anspruch 19, der dazu bestimmt ist, auf einem Ski mittels der Bindung
nach Anspruch 11 befestigt zu werden, dadurch gekennzeichnet, daß der Mittelabschnitt
außen nach vorne und nach hinten von konischen Querabschnitten (125, 126) begrenzt
ist, die dazu bestimmt sind, in Arbeitsstellung mit den Zentrierschuhen der Bindung
zusammenzuwirken und daß die konischen Abschnitte von jeder Seite der Längsmittelachse
der Sohle aus von der Mitte nach außen erweitert sind.
23. Schuh nach Anspruch 22, der dazu bestimmt ist, auf einem Ski mittels der Bindung
nach Anspruch 11 und Anspruch 12 befestigt zu werden, dadurch gekennzeichnet, daß
jede Seitenfläche (128, 128', 129, 129') der konischen Abschnitte einerseit von außen
nach innen zur Sohle von oben nach unten und anderseits von vorne nach hinten von
oben nach unten für den vorderen konischen Abschnitt und von hinten nach vorne von
oben nach unten für den hinteren konischen Abschnitt geneigt ist.
24. Schuh nach einem der Ansprüche 22 oder 23, dadurch gekennzeichnet, daß die Länge
des Mittelabschnittes dem Kürzesten längsabstand zwischen den vorderen bzw. hinteren
Zentrierschuhen entspricht.
25. Schuh nach einem der Ansprüche 14-24, dadurch gekennzeichnet, daß die Sohle aus
einem einzigen Werkstück ausgebildet ist.
26. Schuh nach einem der Ansprüche 14-24, dadurch gekennzeichnet, daß der Mittelabschnitt
der Sohle auf der unteren Fläche der Sohle aufgesetzt ist.