[0001] La présente invention concerne les abris protecteurs tels que les parasols d'agrément,
professionnels ou forains, utilisables dans tout emplacement nécessitant un abri du
soleil ou de la pluie. De façon plus spécifique, l'invention concerne les - abris
protecteurs dans lesquels le support est décentré par rapport à la toile pour dégager
entièrement l'espace situé sous la toile.
[0002] Les parasols connus le plus couramment sont fabriqués à partir d'une armature comprenant
les éléments appelés baleines et un mât vertical sur lequel coulisse un curseur ou
noix inférieure afin de tendre, à l'aide de contre-baleines, la toile du parasol.
[0003] Ce mât vertical central crée une gêne importante à l'utilisateur, et, au centre d'une
table de jardin ou de restaurant, le parasol ne procure qu'un confort relatif. Tout
d'abord, par la prise au vent, il crée des oscillations qui rendent l'équilibre des
couverts instable. Lors de conversations, les personnes en vis-à-vis sont incommodées
par la présence du mât central qui gêne la vision.
[0004] Dans le cas de grandes tables, il est souvent nécessaire d'employer deux parasols,
ce qui est particulièrement inadapté. En effet, dans le cas de parasols circulaires,
le centre de la table est complètement découvert. Dans le cas de parasols rectangulaires,
il faut une dimension bien déterminée, de sorte qu'on puisse les adapter au trou percé
dans la table, ce qui nécessite l'emploi de certaines tables, à l'exclusion d'autres.
[0005] Mais surtout, les manoeuvres de fermeture et d'ouverture sont malaisées car il faut,
une fois le parasol installé dans son pic, exercer pour l'ouvrir un mouvement de haut
en bas, tout en se penchant vers le centre de la table et ainsi, à bout de bras, effectuer
un effort dans une position de déséquilibre ou de porte-à-faux. Ensuite, lorsque les
baleines s'écartent, l'utilisateur est repoussé du centre vers l'extérieur en s'arc-boutant
pour éviter d'être blessé par lesdites baleines et, tout en maintenant son effort,
il doit se placer sous le parasol pour finir de tendre le curseur et ceci, toujours
à bout de bras.
[0006] Cette manoeuvre n'est supportable que pour des parasols de diamètre assez faible
car, dans le cas de grandes dimensions, il est nécessaire d'avoir des hauteurs de
mâts importantes. pour que puisse coulisser le curseur qui tend les baleines et, dans
ces conditions, l'utilisateur n'a plus de ressources physiques suffisantes pour atteindre
la position d'ouverture. Il doit alors employer des bâtons ou tirettes qui l'aident
à manœuvrer. Une telle mise en oeuvre est incommode, dangereuse du fait du poids,
et inesthétique.
[0007] Pour une utilisation sur une plage, le pic central empêche un bon positionnement
des matelas et l'utilisateur peut se blesser contre le pic lors de ses mouvements.
[0008] Pour remédier à certains inconvénients, on a proposé des parasols à support déporté,
mais dont la conception s'avère insuffisante : dans le brevet FR 1 283388, l'ouverture
se fait en poussant le curseur du côté de la face concave. Pour cela il faut être
à la hauteur de la taille, ce qui limite considérablement le diamètre des parasols.
De plus, les manipulations pour stabiliser et mettre à hauteur convenable se font
quand le parasol est ouvert, ce qui est difficile, lourd et incommode. Ensuite, il
ne peut être refermé momentanément comme c'est l'usage ; en effet, il faut refaire
toutes les manoeuvres à l'inverse. On voit mal toutes ces manipulations autour d'une
table.
[0009] Les dispositifs décrits dans les brevets FR 1 250 940 et FR 784 815 ne permettent
pas la réalisation de parasols de grandes dimensions, car le curseur toucherait le
sol. On retombe ainsi dans le cas des parasols à mât central, notamment quand on referme
le parasol on est complètement dessous. Le curseur décrit d'ailleurs le même- trajet
vertical, perpendiculaire au sol. On n'effectue qu'avec peine les manoeuvres d'ouverture
quand le parasol se trouve au-dessus d'une table.
[0010] Le brevet US 2605778 décrit un support déporté dont l'ajustement se fait d'une façon
fixe et à l'aide d'outils.
[0011] La demande de brevet FR 2 437178 décrit un parasol dont l'armature, composée de baleines,
est suspendue à une potence. Ce dispositif est difficile à transporter et à replier,
et, une fois replié, présente un encombrement excessif.
[0012] Le brevet GB 400120 décrit un parasol à armature composite, composé de deux demi-armatures
circulaires supportant deux portions de toile circulaires reliées par une portion
de toile rectangulaire. De tels parasols permettent de réaliser des abris de dimensions
plus importantes, mais comportent deux mâts non déportés disposés au-dessous de la
toile. L'espace sous la toile est partiellement occupé par les mâts, ce qui rend mal
commode la disposition de meubles au-dessous de la toile. Les manoeuvres de ces parasols
lors du repliage'sont malaisées et l'ensemble une fois replié présente un encombrement
rendant difficile le transport du dispositif par une personne seule.
[0013] Le brevet FR 1 030 826 décrit un parapluie escamotable suspendu à une potence inclinable.
Le pliage nécessite d'avoir accès au sommet du parapluie, ce qui ne serait pas possible
dans le cas d'un parasol de grandes dimensions, objet de la présente invention.
[0014] Le brevet US 1 328 901 décrit un parapluie à manche déporté (7') avec un bras radial
(7") utilisé simultanément comme baleine, dont une extrémité porte l'armature et dont
l'autre extrémité s'articule sur le manche entre une position inclinée et une position
prolongeant le manche. Ce dispositif ne comporte notamment pas de bâti fixe et de
moyens pour articuler le bras sur ce bâti ; le fait que l'opérateur supporte tout
le poids de l'ensemble, et son encombrement en position de repli et pendant le développement
le rendent incompatible avec les parasols de grandes dimensions.
[0015] Le brevet FR 1 033163 décrit un parasol à mât déporté dans lequel un bras radial
(4) se déploie entre une position horizontale et une position repliée contre le mât
avec des moyens de blocage. L'armature est montée en bout de bras radial et se développe
dans l'axe du bras en position horizontale; après développement complet, l'opérateur
laisse pivoter l'armature perpendiculairement au bras, le pivotement assurant le verrouillage.
L'opérateur doit avoir accès au sommet du parasol pour la manoeuvre, et le dispositif
occupe une grande hauteur et balaye l'espace utile lors du développement. Comme le
précise son inventeur, ce dispositif s'applique aux parasols individuels légers et
non aux parasols de grandes dimensions.
[0016] Le brevet US-A-504 900, déposé le 23 août 1892, décrit un parapluie (ou parasol)
pliant dont les caractéristiques correspondent au préambule de la revendication 1.
Ce brevet concerne un parapluie de petites dimensions monté sur une bicyclette.
[0017] Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif permettant de réaliser
des parasols de grandes dimensions et occupant une place réduite une fois pliés et
pendant leur développement.
[0018] Selon un autre objet de l'invention, le dispositif est facile à mettre en oeuvre
lors du montage et du démontage par une personne seule, et il peut être ouvert ou
refermé par une seule manoeuvre de l'utilisateur. On crée, par une disposition spéciale,
un phénomène de pré-ouverture ou de pré-fermeture destiné à ébaucher les manoeuvres
définitives. L'utilisateur est ainsi libéré d'une partie du poids du parasol. Cette
disposition spéciale facilite également l'accès au dispositif de manoeuvre pour procurer
un meilleur confort.
[0019] Un autre objet de l'invention est de réaliser des parasols de grand diamètre avec
une hauteur de mât relativement faible.
[0020] Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif pouvant s'adapter au
dos d'un mur et obtenir la même utilité qu'un store, tout en limitant énormément les
frais d'installation. Selon un autre objet de l'invention, la hauteur qu'occupe l'armature
au-dessous de la toile est réduite au maximum, pour libérer totalement le volume couvert.
[0021] Pour ce faire, et selon l'invention, le parasol comprend un bâti fixe et au moins
une toile maintenue par au moins une armature composée de baleines radiales articulées
sur une première noix, et de contre-baleines elles-mêmes articulées sur une seconde
noix et sur les baleines ; on prévoit au moins un bras radial s'articulant sur le
bâti fixe, et pouvant se déployer entre une première position dans laquelle le bras
est replié contre le bâti et une position déployée dans laquelle il est maintenu tendu
sensiblement à l'horizontale ; des moyens de blocage sont prévus pour assurer sélectivement
le maintien du bras radial dans l'une et l'autre des positions extrêmes ; l'armature
ou l'une des armatures au moins est montée en bout de bras radial pour être déportée
par rapport au bâti ; les baleines de l'armature forment pendant le développement
du parasol un cône orientable par rapport au bras radial, et des moyens assurent le
maintien en permanence d'une portion radiale et de la toile au voisinage du bras radial,
de sorte que les baleines sont soumises pendant l'ouverture ou la fermeture, à un
mouvement selon lequel le balayage de chaque baleine dans l'espace par rapport au
bras radial est différent, l'axe du faisceau conjque formé par les baleines s'inclinant
progressivement par rapport à l'axe du bras radial simultanément à l'ouverture ou
à la fermeture du faisceau conique. On réalise ainsi, en position repliée, un encombrement
réduit car la toile et les baleines se trouvent sensiblement parallèles au bâti, soit
à l'intérieur soit à l'extérieur du faisceau de baleines ; en outre, le mouvement
de déploiement des .baleines et de pré-ouverture de la toile se trouve lié au mouvement
de déploiement du bras radial de sorte que l'on diminue notablement les manoeuvres
à effectuer pour la mise en oeuvre du dispositif, les efforts à fournir par l'utilisateur
étant en outre plus faibles, et l'encombrement lors du déploiement étant considérablement
réduit.
[0022] Une première noix de l'armature est solidaire du bras radial, la seconde noix étant
mobile pour permettre de façon connue le déploiement et le repli des baleines ; dans
le cas de parasols composés de plusieurs armatures partielles, les noix mobiles sont
soumises à des poussées latérales tendant à les rapprocher du centre du parasol sous
l'action du poids et de la tension des baleines et de la toile ; dans le cas des parasols
à armature simple, des poussées dissymétriques s'effectuent également sur les baleines
tendant à écarter les noix l'une de l'autre. Pour contrer les forces, les noix mobiles
sont en outre sollicitées par des moyens de guidage limitant leur déplacement en direction
du centre du parasol par rapport à la noix fine. Des moyens de guidage automatique
peuvent être réalisés de plusieurs manières : la noix mobile peut coulisser sur un
mât tronqué solidaire de la première noix - ou les deux noix sont reliées par un mât
télescopique - ou la noix mobile est reliée au bras radial par une bielle - et/ou
un câble peut rapprocher les deux noix. Toutes ces dispositions permettent notamment
de libérer tout le volume couvert, l'armature occupant une faible hauteur.
[0023] Pour assurer le déploiement automatique des baleines, un câble est fixé à la noix
coulissante, et est renvoyé le long du bras radial pour être fixé au bâti. Le mouvement
de déploiement du bras radial provoque simultanément l'ouverture ou la pré-ouverture
des baleines.
[0024] Selon un mode de réalisation de l'invention, s'appliquant au cas de parasols comportant
plusieurs armatures partielles, les armatures partielles s'articulent sur des bras
radiaux différents ; les bras radiaux peuvent être fixes et divergents, de sorte que,
en position repliée, ils soient relativement proches l'un de l'autre pour réduire
l'encombrement du dispositif, et, en position déployée, leurs extrémités supportant
les mâts . centraux soient écartées au maximum pour tendre la toile et réaliser un
abri de grandes dimensions.
[0025] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'armature comprend un mât central tronqué
qui s'articule par rapport à la première extrémité du bras radial pour être orienté
entre une première position dans laquelle le mât est parallèle au bras avec la noix
inférieure dirigée vers la seconde extrémité du bras, et une seconde position dans
laquelle le mât est maintenu sensiblement perpendiculaire au bras par des moyens de
verrouillage. Cette disposition assure une bonne rigidité du parasol en position ouverte,
sans toutefois augmenter considérablement la hauteur de l'armature en position déployée
pour libérer au maximum l'espace situé sous la toile.
[0026] Selon un mode de réalisation de l'invention, dans le cas des parasols à plusieurs
armatures partielles, les bras radiaux sont déployables selon des directions radiales,
et sont en outre orientables selon un mouvement de rotation d'axe vertical permettant
leur éloignement et leur rapprochement ; des moyens assurent leur maintien écartés
l'un de l'autre lorsqu'ils sont en position déployée pour tendre la toile. Pour cela,
on prévoit notamment que le bâti comprenne des éléments orientables, par rapport à
une partie fixe, selon un axe de rotation vertical et sur lequel s'articulent les
bras radiaux. Les mâts centraux peuvent être reliés par une barre télescopique permettant
de régler et de maintenir leur écartement, ou encore les éléments orientables peuvent
être bloqués en position sur la partie fixe par des moyens de blocage. On peut ainsi
tendre une toile de grandes dimensions.
[0027] Selon un mode de réalisation de l'invention, le bras radial se raccorde au bâti selon
sa seconde extrémité par une articulation à rotation pure d'axe horizontal, le verrouillage
en position déployée étant assuré par une bague coulissant sur le bras et venant coiffer
l'articulation. On réalise ainsi un abri dans lequel, en position repliée, les parasols
ont la tête en bas, la toile étant disposée le long des bras radiaux et repliée contre
le bâti. Les manoeuvres de déploiement et de repliage sont effectuées de façon particulièrement
simple et nécessitant une force réduite de la part de l'utilisateur. On couvre ainsi
une grande surface sans nécessiter une hauteur accrue du dispositif lors de la manoeuvre.
[0028] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le bras radial est monté à coulissement
dans le logement du bâti, avec sa seconde extrémité reliée à la partie inférieure
par une biellette articulée d'une part sur le bras et d'autre part sur le bâti au-dessous
du logement et à une distance sensiblement égale à la longueur de la biellette. On
réalise ainsi un abri dans lequel, en position repliée, le parasol a la tête en haut,
sans toutefois accroître la hauteur nécessaire pour la manoeuvre. Le bras radial et
le faisceau de baleines sont ramenés contre le bâti, le bras étant à l'intérieur du
faisceau si l'armature sous-tend la toile, et étant à l'extérieur du faisceau si l'armature
est au-dessus de la toile.
[0029] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la
description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec
les figures jointes parmi lesquelles :
les figures 1 à 5 illustrent la mise en oeuvre d'un parasol selon un premier mode
de réalisation simplifié de la présente invention ;
les figures 6 à 9 représentent un support décentré selon la présente invention dans
ce premier mode de réalisation, le support étant représenté dans différentes phases
successives lors du déploiement ;
les figures 10 à 12 précisent plusieurs modes de réalisation de l'assemblage des contre-baleines
de l'armature du parasol ;
les figures 13 à 16 illustrent, en plusieurs positions sucessives lors du déploiement,
les moyens de blocage du mât central coupé en bout de bras radial ;
les figures 17 à 19 illustrent un mode de réalisation dans lequel le parasol comprend
un dispositif d'ouverture automatique ou assisté ;
les figures 20 à 22 illustrent un mode de réalisation dans lequel les noix de l'armature
sont reliées par un mât télescopique ;
les figures 23 à 25 représentent un parasol dont la noix mobile a une course courte
et dont une baleine fait office de bras radial ;
les figures 26 à 28 représentent un autre parasol à course courte dans lequel une
contre-baleine fait office de bras radial ;
les figures 29 à 33 représentent un autre parasol dans lequel les contre-baleines
comportent des ressorts pour aider à l'ouverture ;
les figures 34 à 37 illustrent un mode de réalisation dans lequel le bras radial pivote
et coulisse sur le bâti fixe pour maintenir le parasol tête en haut ;
les figures 38 à 42 représentent un mode de réalisation de la jonction entre le bras
radial et le bâti fixe ;
les figures 43 à 49 représentent un parasol dans lequel le bras radial est articulé
sur le bâti au moyen d'une bielle intermédiaire permettant de réduire. la hauteur
de l'ensemble en position repliée ;
dans le mode de réalisation des figures 50 à 53, le bras radial pivotant et coulissant
est associé à une armature à course courte ;
les figures 54 à 58 représentent un mode de réalisation dans lequel le bras radial
comprend plusieurs segments articulés ;
les figures 59 à 61 représentent un bras radial à un croisillon ;
les figures 62 à 65 représentent des moyens pour diminuer l'effort nécessaire lors
de l'ouverture et du déploiement du bras radial ;
les figures 66 à 69 illustrent un mode de réalisation dans lequel le bâti fixe comporte
des éléments télescopiques permettant le déploiement du dispositif sans dépasser à
l'arrière ;
les figures 70 à 73 illustrent un mode de réalisation simplifié permettant le développement
simultané des baleines et du bras radial ;
les figures 74 à 77 représentent un bras radial à croisillons ;
les figures 78 à 82 représentent un dispositif permettant de régler le déport du parasol
par rapport au bâti fixe par translation ;
les figures 83 à 87 illustrent un mode de réalisation dans lequel le bras radial comprend
un tube télescopique ;
la figure 88 illustre un mode de réalisation des moyens de guidage de la noix mobile
par rapport à la noix fixe ;
les figures 89 à 92 représentent les pics à enficher dans le sol ;
les figures 93 à 101 illustrent un mode de réalisation dans lequel deux parasols disjoints
sont réunis sur un même bâti fixe par deux bras radiaux à déploiement simultané ;
les figures 102 à 111 représentent diverses phases de fonctionnement d'un autre mode
de réalisation pour un parasol à deux armatures ;
les figures 112 et 113 illustrent les moyens pour maintenir écartées les deux armatures
partielles ;
les figures 114 et 115 représentent un mode de réalisation des moyens pour orienter
les parasols ;
les figures 116 à 119 représentent un parasol à armatures partielles et à bras radiaux
pivotant et coulissant ;
les figures 120 à 124 illustrent des modes de réalisation des moyens assurant l'écartement
des armatures partielles ;
les figures 125 à 130 illustrent d'autres modes de réalisation des moyens d'écartement
des armatures partielles ;
les figures 131 à 134 représentent d'autres modes de réalisation de parasols comportant
des bras secondaires à croisillons ;
la figure 135 illustre un mode de réalisation dans lequel l'armature est disposée
au-dessus de la toile ;
la figure 136 représente un parasol à bras radial en croisillons ;
la figure 137 représente un autre mode de réalisation de parasols dans lequel les
bras radiaux comprennent des segments articulés ; et
les figures 138 à 140 illustrent un mode de réalisation dans lequel le bâti fixe comprend
des moyens pour orienter le parasol.
[0030] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, en figure 1 le parasol
est approché du bâti ou pic 1 tête en bas ; ce bâti 1 est relié à un socle 2 de conception
connue et utilisé pour les parasols courants. Sur la figure 2 on serre l'excentrique
3 reliant le tube 4 du parasol au bâti 1. Sur la figure 3, au moyen d'une articulation,
on place le parasol en position pratiquement horizontale : ceci est aussi une position
de non-utilisation. L'ensemble des baleines est retenu par une fixation appropriée.
En figure 4, on libère les baleines et le parasol s'entrouvre du fait de son poids,
et engendre ainsi un phénomène de pré-ouverture. En figure 5, il ne reste plus qu'à
tendre le parasol au moyen du curseur comme dans les parasols courants.
[0031] Les figures 6 à 9 représentent schématiquement à titre d'exemple non limitatif l'armature
du parasol au cours de sa mise en oeuvre décrite précédemment par les figures 1 à
5. Pour faciliter la lecture du dessin il n'est représenté que deux baleines. Sur
la figure 6, le parasol est solidarisé au bâti 1 par le tube 4 : une articulation
5-5a utilisée couramment pour l'inclinaison des parasols, et légèrement modifiée,
permet de replier ledit parasol tête en bas. Cette articulation comprend une bague
5a venant coiffer l'axe de rotation 5 pour son blocage. Un coude 6 sur le tube 4 facilite
le rangement de l'armature. La toile du parasol est maintenue au moyen d'une sangle
afin de rester pliée avec le moindre volume. La toile n'est pas représentée afin de
faciliter la clarté du dessin.
[0032] Sur la figure 7, le parasol est amené dans une position pratiquement horizontale
au moyen de l'articulation 5-5a. L'armature du parasol est soutenue par le bras radial
7 qui est un tube, ou tout autre profilé approprié, dont la seconde extrémité 7b comporte
l'articulation 5-5a, et dont la première extrémité 7a supporte l'armature du parasol.
L'armature du parasol est solidarisée au bras radial 7 par la baleine 8 au moyen du
clips 9-9a-9b. Le faisceau de baleines est maintenu dans cette position horizontale
au moyen d'un crochet 10 solidaire de la noix inférieure 11 et fixé à la chaîne 12
qui est, elle-même, solidaire du tube 4.
[0033] Sur la figure 8, en libérant le crochet 10 de la chaîne 12, l'ensemble des baleines
tombe sous l'effet de leur poids et se positionne en faisceau conique qui se stabilise
dans cette position d'équilibre ou position de pré-ouverture. Ceci est rendu possible
par l'articulation 13, jonction de la baleine 8 et de la noix supérieure 14. Le mât
tronqué 15 pivote également à partir de la tête de la baleine, contrairement à ce
qui se passe pour les parasols courants, dont le mât reste fixe mais dont les baleines
s'écartent du mât central. Des biellettes 16 relient le bras radial 7 au mât tronqué
15 pour stabiliser latéralement le faisceau de baleines. Ainsi le parasol est pendu
par la baleine 8 solidaire du bras radial 7. Le parasol s'est ouvert de lui-même et
on a obtenu une sorte de pré-ouverture. L'utilisateur peut alors s'introduire facilement
à l'intérieur du cône formé par les baleines et ouvrir complètement le parasol.
[0034] Dans la présente description, on réserve le terme « mât pour désigner l'élément 15
reliant les noix d'armature, cet élément pouvant être selon les cas : mât court, mât
coupé, mât tronqué, mât central.
[0035] Sur la figure 9, l'utilisateur, après avoir introduit le mât central 15 dans la noix
inférieure 11, rapproche les deux noix l'une de l'autre pour obtenir la tension de
la toile, la noix inférieure restant bloquée par le ressort approprié 19. On notera
qu'il est avantageux selon l'invention que l'articulation de la baleine 8 et de la
contre-baleine 20 soit voisine d'un clips de fixation 9 car le poids d'une partie
du parasol se reporte en ce point par l'intermédiaire de la noix inférieure 11. Pour
refermer le parasol, il suffit de libérer la noix inférieure 11 du ressort 19. Le
parasol se stabilise alors dans sa position d'équilibre intermédiaire représentée
en figure 8, qui est dans ce cas une position de pré-fermeture ; ensuite l'utilisateur
raccroche l'ensemble à la chaîne 12, et peut laisser son parasol dans cette position
de non-utilisation, ou alors le plier définitivement par l'intermédiaire de l'articulation
5.5a.
[0036] Il est également avantageux, selon l'invention, que la contre-baleine 20 soit de
section plus forte que les autres par le fait qu'elle supporte une partie du poids
de l'ensemble de l'armature, de façon à servir de seul lien entre la noix inférieure
11 et le bras radial 7. On a ainsi représenté sur la figure 10 une telle contre-baleine
renforcée. Cette figure illustre en outre un mode de réalisation différent dans lequel
le mât central 15 a été supprimé ; la contre-baleine 20 maintient sous-tension l'ensemble
de l'armature au moyen d'un système de clips 21. Un bec 22 solidaire de la contre-baleine
20 aide au bon positionnement de la noix inférieure 11 qui aurait tendance à se plaquer
obliquement du fait de l'action opposée des contre-baleines. Une poignée 23 solidaire
de la noix inférieure aidera l'utilisateur dans ses manoeuvres.
[0037] D'autre part, comme le représentent les figures 11 et 12, il existe également une
possibilité d'obtenir l'effet prévu selon l'invention en supprimant pratiquement les
noix supérieure et inférieure, en reliant les têtes des baleines par un fil de fer
24, et les têtes des contre-baleines par un fil de fer 25.
[0038] Selon le mode de réalisation décrit sur les figures 13 à 16, le bras radial 7 et
la baleine la plus proche 8 ne sont plus solidaires mais indépendants. Le bras est
solidarisé au mât tronqué 15 par l'intermédiaire d'une pièce 26, représentée sur la
figure 13, comprenant deux branches coudées 27 et 28 permettant le fonctionnement
du mât coupé 15 selon les procédés connus ; l'ensemble est articulé sur un axe 29.
[0039] La figure 14 représente le parasol plié à l'horizontale le long du bras radial 7,
l'armature du parasol étant retenue dans cette position par les moyens décrits précédemment.
Lorsqu'on libère le faisceau de baleines, le parasol se maintient dans la position
d'équilibre représentée sur la figure 15, et la toile 17 qui relie les baleines entre
elles maintient momentanément la baleine supérieure 8 contre le bras radial 7. Le
mât 15 est oblique, l'ensemble formant un faisceau conique, permettant à l'usager
l'accès aisé à l'intérieur du parasol. C'est alors qu'il suffit de bloquer le mât
15 dans sa position verticale définitive au moyen d'un clips 30, représenté sur les
figures 13 et 16, ce clips étant solidaire du bras radial 7 par une vis 31.
[0040] La figure 16 représente le parasol ouvert et maintenu dans cette oosition par l'accrochace
du mât 15 au clips 30, et par l'action du ressort 19 sur la noix inférieure 11. L'accrochage
du mât 15 au clips 30 pourra d'ailleurs se faire avant d'introduire la noix inférieure
11 dans le mât 15.
[0041] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 17 à 19, le parasol comprend
une noix supérieure 14 solidaire d'un mât coupé 15, et deux noix inférieures, de façon
à obtenir une ouverture automatique. Comme le représente en détail la figure 18, une
première noix inférieure 11 est solidaire d'un tube 32 ; une deuxième noix 11 a coulisse
sur le tube 32. Le mouvement entre les deux noix est créé par un ressort de compression
33 entourant le tube 32. Or, comme les contre-baleines 34 et 35, 34a et 35a sont solidarisées
respectivement aux noix 11 et 11 a comme le représente la figure, on obtient, sous
l'action du ressort, un écartement des deux noix inférieures qui entraîne un écartement
des contre-baleines. De plus, l'articulation 36 étant fixe sur le bras radial 7, représentée
sur la figure 17, on a alors simultanément une poussée du mât coupé 15 et l'ouverture
des baleines du parasol. Pour faciliter l'introduction du mât 15 dans le tube 32,
on ménage un bec 37 à l'entrée de ce tube.
[0042] La figure 19 représente le parasol ouvert, le mât 15 est alors introduit dans le
tube 32, et les deux noix inférieures ont atteint leur position extrême l'une par
rapport à l'autre. Une butée 38 fixée sur le mât 15 limite la course des deux noix.
Pour la fermeture il suffit de ramener manuellement, ou par tout moyen approprié,
la noix inférieure 11a contre le mât vertical 4. Le ressort 33 est alors sous-tension
et les deux noix inférieures s'abaissent.
[0043] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 20 à 22, les noix supérieure
14 et inférieure 11 sont reliées entre elles par un système de tubes télescopiques
39. La figure 20 représente le parasol dans sa position horizontale de non-utilisation
; la figure 21 représente le parasol dans une position d'équilibre ou de pré-ouverture,
après la libération de la noix inférieure 11. La figure 22 représente le parasol en
position d'ouverture. On a alors refermé l'ensemble télescopique de façon à obtenir
un mât très court conformément à l'invention. Un ressort 40, solidaire de la partie
la plus étroite de l'ensemble télescopique, après son passage dans la noix inférieure
11, s'écarte et retient le mât télescopique dans sa position verticale et fixe ainsi
l'armature dans sa position ouverte. Pour la fermeture du parasol il suffit de tirer
sur la noix inférieure 11 pour faire rentrer le ressort dans le système de tubes.
[0044] Selon certaines variantes conformes à l'invention, on utilisera des armatures de
parasol dans lesquelles le mouvement relatif des noix inférieure et supérieure est
très court. En particulier les figures 23 à 26 représentent un mode de réalisation
dans lequel la noix inférieure 11 effectue un trajet court par rapport à la noix supérieure.
La figure 23 représente le parasol dans sa position de non-utilisation replié contre
le bras radial 7. Un mât coupé 15 est solidarisé à une noix supérieure 14 de forme
connue, présentant une cavité 41 représentée sur la figure 26. La noix inférieure
11 vient se loger dans cette cavité. La contre-baleine 20 est fixée en 42 sur le bras
radial 7 et en 43 sur la noix inférieure 11. La noix supérieure 14 est articulée sur
le bras radial 7 selon l'articulation 13. On prévoit que la contre-baleine 20 est
plus longue que la partie 42-13 du bras radial. Lorsqu'on libère les baleines, l'ensemble
se dispose en un faisceau conique comme le représente la figure 24. L'utilisateur
peut alors facilement atteindre la poignée souple 44 solidaire de la noix inférieure
11, et tirer sur la poignée. Les contre-baleines s'écartent alors des baleines et
ouvrent ainsi le parasol. Simultanément, la noix supérieure 14 pivote sur l'articulation
13. Un ressort approprié 19 bloque la noix inférieure, après s'être escamoté à son
passage. Une butée 45 empêche la noix inférieure de sortir du mât.
[0045] Pour la fermeture du parasol, on appuie sur le ressort 19 en poussant simultanément
la noix inférieure sur le mât 15. Le faisceau de baleines se replie contre le bras
radial et reste accroché en position de repos au moyen d'une boucle 46.
[0046] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 27 et 28, le bras mdial fait
office de contre-baleine pour l'armature, la noix inférieure 11 étant articulée en
bout de bras radial 7. La baleine supérieure 47 est reliée au bras radial au voisinage
de son extrémité 48. La noix supérieure est solidaire d'un mât coupé qui coulisse
dans la noix inférieure 11. La figure 27 représente le dispositif en position de pré-ouverture,
et la figure 28 le représente en position d'ouverture.
[0047] Les figures 29 à 33 représentent un mode de réalisation portant sur la modification
des contre-baleines. La figure 29 représente une armature fermée. La figure 30 représente
cette armature de parasol adaptée sur un bras radial 7. La figure 31 représente, en
plus gros plan, l'armature en position fermée. Chaque contre-baleine est en deux parties
inégales 49 et 50, reliées entre elles par des articulations courantes, en particulier,
ici, par un ressort de torsion 51. Chaque ressort a pour objet de faciliter l'ouverture
de ces deux parties de façon à les rendre rectilignes, c'est-à-dire que les parties
49 et 50 soient pratiquement dans le prolongement l'une de l'autre en position ouverte
représentée sur la figure 30. La contre-baleine 49-50 reliant la noix inférieure et
le bras radial peut être fixée sur le bras radial comme le décrivent les modes de
réalisation précédents. Toutefois, il est avantageux de réaliser cette articulation
des contre-baleines avec les baleines au moyen de ressorts de torsion 52 comme le
représentent les figures 32 et 33. Ainsi, la contre-baleine 49-50, en s'ouvrant, pousse
sur la baleine correspondante et contribue à ouvrir totalement le parasol.
[0048] Pour la manoeuvre de fermeture, chaque baleine comprend une partie 53, représentée
sur la figure 32, sur l'extrémité de laquelle est fixé un câble 54. Tous les câbles
54 sont reliés par un point de réunion à un câble 55 qui sert de câble de rappel pour
la fermeture des baleines. Les noix supérieure et inférieure sont reliées par un tube
creux ou mât coupé 15, une poulie de renvoi assurant le renvoi du câble 55 vers le
bras radial et l'utilisateur. Pour aider au développement du mât coupé 15 comprenant
les deux noix, il est avantageux, selon l'invention, d'ajouter un ressort de torsion
56, représenté sur la figure 30, qui facilite l'ouverture ; ce ressort n'est d'ailleurs
pas représenté sur les autres figures pour la clarté du dessin.
[0049] Dans les modes de réalisation précédents, le repliement du parasol se fait le long
d'un bras radial pratiquement horizontal, qui est relié à un mât vertical excentré
à la périphérie du parasol. Mais les positions de non-utilisation du parasol sont
soit horizontales soit tête en bas, et il faut effectuer des manutentions pour obtenir
l'usage du parasol.
[0050] Selon les modes de réalisation qui suivent, ces manutentions sont diminuées de façon
à permettre d'obtenir, à partir de manoeuvres simples, et extérieures au parasol,
l'ouverture et la fermeture sans avoir à manipuler tout curseur ou tout autre moyen
d'action sur les baleines. L'ouverture et la fermeture sont facilitées en utilisant
le propre poids du parasol pour obtenir la pré-ouverture.
[0051] Selon l'invention, on crée simultanément deux mouvements pratiquement opposés, l'un
de déploiement du bras radial d'une position verticale de non-utilisation à une position
horizontale radiale, et l'autre mouvement simultané d'ouverture des baleines et de
leur tension. Une particularité de l'invention est de mettre en évidence ces réactions
contraires, l'une du poids de l'ensemble de l'armature qui, en basculant sur son mât
excentré crée un poids important, l'autre réaction étant l'ouverture des contre-baleines
s'opposant au poids de l'ensemble du bras radial-baleines et toile.
[0052] Un mode de réalisation présentant un tel fonctionnement est illustré par les figures
34 à 42. Sur le pic 1, par exemple solidaire d'un socle, on adapte en serrant la came
56a un système d'articulation comprenant un mât vertical intermédiaire 57 sur lequel
sont reliées par un axe commun 58 deux biellettes bras 59-60. L'autre extrémité des
biellettes 59 et 60 est reliée par l'axe 61 au bras radial 7 du parasol. La figure
37 représente l'extrémité droite des biellettes reliée par l'axe 58 au mât et l'extrémité
gauche reliée au support 7 par l'axe 61. Le bras radial 7, dans ce mode de réalisation,
comprend une cavité 62, comme le représente la figure 39. Dans cette cavité coulisse
une pièce spéciale 63, représentée sur les figures 38 à 42. Cette pièce joue deux
rôles pour le bras radial 7, en lui permettant de rouler et de pivoter en même temps.
La pièce 63 comprend des roulettes 64 montées en bout du mât 57, conformées pour être
introduites dans la cavité 62.
[0053] La figure 40 représente le bras radial 7 en position verticale de non-utilisation
; la figure 41 représente le même bras dans une position intermédiaire, et la figure
42 le représente en position horizontale. On voit ainsi que les roulettes 64 permettent
le passage du support 7 et son changement d'orientation, en passant de la position
verticale à la position horizontale. En soulevant l'articulation 61 avec une sangle
66, on fait basculer le bras radial 7 qui reste en appui sur le mât 57 par l'intermédiaire
de la pièce 63.
[0054] Comme le représente la figure 35, un câble 67 est solidarisé au mât 57 par la fixation
68, et à la noix mobile 11. Il est renvoyé par la poulie 69 de la noix inférieure
au point fixe 68 du mât. Le câble tire sur la noix inférieure simultanément à l'avancement
du bras radial, jusqu'à l'ouverture totale des baleines. La noix inférieure 11 s'emboîte
sur le mât coupé 15 en fin de mouvement. On obtient la tension de la toile en forçant
sur les biellettes 59-60 afin de les solidariser au mât 57 par un clips 71. Le mât
coupé 15 est articulé sur le bras radial 7 par une chape 26 et un axe de rotation
transversal disposé au-dessous de la poulie 69. Une butée 70 limite le basculement
du mât (Fig.36). La contre-baleine 20 peut être supprimée ; la baleine 8, solidaire
de la toile, s'arrondit grâce aux autres baleines qui tendent la toile.
[0055] Le bras radial coulisse sur les roulettes, et, comme le câble est de longueur fixe,
le mât coupé 15 s'éloigne du point de fixation 68 ; après que la noix inférieure 11
soit emboîtée dans le mât 15, le câble n'étant plus assez long, on exerce alors une
tension à partir des biellettes. Cela permet de tendre la toile, non représentée sur
les figures. On adaptera les points de fixation de la poulie 69 de renvoi du câble
de façon que les distances « 1 et « la des figures 34 et 36 soient sensiblement égales.
En effet il faut que le débattement du curseur ou noix inférieure caractérisé par
la partie « 1 », augmenté du débattement produit par la rotation du mât 15, sur la
chape, se retrouve en « 1a ». Pour la fermeture du parasol, il suffit de tirer la
poignée 66, ce qui désolidarise les biellettes 59 et 60, et, sous l'effet de son poids,
l'armature va se replier d'elle-même puisque le câble libère la noix inférieure.
[0056] Les figures 43 et 46 illustrent un autre mode de réalisation utilisant des contre-baleines
articulées. Sur le bras radial 7 de l'armature du parasol est articulée la noix supérieure
14. Un mât coupé 15 de longueur fixe relie les deux noix 11 et 14. Le dispositif comprend
un mât articulé comportant une partie fixe 72 et une partie tubulaire 73, articulées
ensemble par l'axe 74. L'articulation entre le bras 7 et la partie tubulaire 73 se
fait par un axe transversal 75. Dans ce mode de réalisation, le bras radial n'a plus
d'appui dans sa partie supérieure. Pour aider à son soulèvement, on installe dans
le tube mobile 73 un ressort de traction 76 représenté sur la figure 44, relié par
un câble 77 au bras mobile 7 en un point 78 comme le représente la figure. Le câble
passe sur l'axe de l'articulation 75 et exerce ainsi une tension d'ouverture des deux
parties. Pour l'ouverture on exerce sur la poignée souple 79 un mouvement de bas en
haut, mouvement facilité par l'action du ressort. Les contre-baleines articulées telles
que la contre-baleine 80, sont articulées comme dans le mode de réalisation représenté
sur la figure 31 par des ressorts qui provoquent leur ouverture. On stabilise la position
définitive d'ouverture représentée en figure 45 par une manette 81 dont l'extrémité
supérieure comprend une cavité 82 destinée à se clipser sur une boule 83 solidaire
du bras radial 7. Cette manette est fixée sur le bras 73 et comprend une double branche,
comme le représente la figure 46, de façon que la cavité 82 à clipser soit dans l'axe
du support 7. Pour stabiliser simultanément le mât 72 avec la partie tubulaire 73,
on adapte sur une tige 84 prolongeant le mât 72 un clips 85 recevant la partie tubulaire
73 en position verticale.
[0057] Pour refermer le parasol, l'utilisateur tire la poignée souple 79, libérant la partie
tubulaire 73 du clips 85 et, tout en maintenant la poignée, libère, par la manette
81, les parties bras radial 7 et bras 73 ; le ressort 76 exerce une force de retenue
au repliement du parasol. De plus, le rappel des contre-baleines 80 est assuré par
le câble 86 représenté sur la figure 45. Ce câble est relié aux baleines par des câbles
intermédiaires 87, comme le représente la figure. Le câble 86 est relié au mât en
88. Le rappel simultané des baleines, avec la fermeture du parasol, est assuré par
la position du point 88 sur la tige 84. Le câble étant d'une longueur constante, en
continuant d'appuyer sur la poignée souple 79, on referme le parasol. La position
de la poulie de renvoi 89 permet de régler le fonctionnement simultané du positionnement
du bras radial avec les manoeuvres des baleines.
[0058] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, on adapte à un bras radial
une armature de type courant, comme le représentent les figures 47 à 49. Comme dans
le mode de réalisation précédent, on loge dans un tube articulé 73 un ressort 76 destiné
à faciliter les manoeuvres d'ouverture du bras radial 7 et du tube 73. Un câble 90
est solidarisé au mât 72 en un point 91 et à la noix inférieure 11 en passant par
les renvois nécessaires comme le représentent les figures. Plus l'extrémité 75 s'éloigne
du point 91, plus la noix inférieure 11 se rapproche du mât coupé 15.
[0059] La figure 49 représente le parasol complètement ouvert, après emboîtement de la noix
inférieure 11 dans le mât coupé 15. La position d'ouverture sera stabilisée par le
support 92. L'articulation 74 est façonnée de façon à rester dans l'alignement du
mât 72. En outre, il faut que les longueurs « x » et « 1 » soient égales.
[0060] Selon un autre mode de réalisation, on adapte le système de mât articulé à une armature
dont la noix inférieure décrit un trajet court sur un mât tronqué. Les figures 50
à 53 illustrent un tel mode de réalisation : on utilise le système de mât explicité
précédemment dans le mode de réalisation des figures 23 à 25. On obtient le mouvement
simultané du positionnement du parasol et de l'ouverture des baleines en reliant,
par un câble 93, la noix inférieure 11 à une pièce spéciale 94 coulissant dans le
bras radial 7. Lors du passage sur la pièce 63, la pièce 94 est entraînée et repoussée
vers l'extrémité du bras radial, ce qui a pour effet de tirer le câble et la noix
inférieure. Comme le représente la figure 53, le mât central coupé 15 comprend une
fente 95 pour permettre le passage de la fixation 96 solidarisant la noix inférieure
et le câble. Cette fixation est fabriquée pour pouvoir transmettre au mieux la tension
du câble à la noix inférieure 11. Sur le câble 93 est prévu un ressort de traction
97 permettant son allongement en fin de course tout en continuant d'exercer une traction
sur la noix inférieure. Sa force est donc étudiée pour que le câble tire la noix inférieure
avant qu'il ne s'allonge. Un système de clips 98 assure le blocage du bras radial
en position déployée.
[0061] Pour refermer le parasol, on tire sur le clips qui libère le bras radial. La noix
inférieure 11, sous l'effet du poids des baleines et de la toile est repoussée vers
le haut du mât coupé. On veillera à ce que l'angle des baleines et des contre-baleines
ne soit pas un angle mort et qu'il permette le coulissement de la noix inférieure
11. Le ressort 97 se rétrécit et ramène la pièce 94 vers le centre du bras radial.
Pour faciliter le renvoi de la noix inférieure vers le haut, on peut utiliser un ressort
de compression 99 représenté sur la figure 53.
[0062] Selon d'autres modes de réalisation de la présente invention, on prévoit un bras
radial déformable et pouvant se replier. Par exemple, les figures 54 à 58 illustrent
un mode de réalisation dans lequel le bras radial est placé au-dessus de la surface
de toile du parasol. La partie commune du bras radial avec une baleine de l'armature
se limite à la partie 100 la plus éloignée du support fixe, l'autre partie 101 du
bras radial étant articulée sur le mât vertical 4, les deux parties du bras radial
étant articulées entre elles par un axe transversal 102. Un câble 103 relie l'extrémité
104 du bras radial à une poignée 105 qui coulisse sur le mât vertical.
[0063] On a représenté schématiquement sur les figures 57 et 58 les articulations 102 et
106 comprenant des ressorts de torsion permettant leur ouverture. Pour l'ouverture
du parasol il suffit de remonter la poignée 105 vers le haut.
[0064] Un second câble 107, représenté sur les figures 55 et 56, relie le mât vertical 4
à la noix inférieure 11 des contre-baleines selon les moyens utilisés dans les modes
de réalisation précédents. La poignée 105, en remontant sur le mât, libère les deux
parties 100 et 101 du bras radial qui s'ouvre. Simultanément, le câble 107 tire la
noix inférieure vers le haut et les baleines s'ouvrent. En fin de course, la noix
inférieure s'emboîte sur le mât coupé 15 comme dans les modes de réalisation précédents.
Pour refermer l'ensemble il suffit d'abaisser la poignée 105 ; les parties du bras
radial se replient et l'armature, du fait de son poids, se ferme également.
[0065] Dans son développement, l'invention prévoit des aménagements du support radial et
son intégration à des systèmes articulés.
[0066] Notamment, comme le représentent les figures 59 à 61, on peut prévoir un croisillon
géant formé par le bras radial 7 et par une contre-baleine 20 que l'on aurait prolongée
pour l'adapter par une articulation 108 au mât vertical fixe 4. Ce croisillon ainsi
formé est articulé au milieu en 109. La branche baleine-bras radial 7 est solidaire
à sa partie supérieure de la noix supérieure 14 et, à sa partie inférieure, d'une
poignée 110 coulissant sur le mât vertical 4. Un câble 111 relie un point fixe 112
du mât 4 à la noix inférieure 11 par les renvois nécessaires appropriés comme le représentent
les figures.
[0067] Pour le fonctionnement, il suffit de faire coulisser la poignée 110 sur le mât pour
obtenir l'ouverture ou la fermeture du parasol. En position d'ouverture, un système
approprié permettra de bloquer la poignée et de tenir la toile sous-tension.
[0068] La figure 61 représente schématiquement l'adaptation nécessaire pour que la contre-baleine
20 traverse la surface de la toile. Pour cela, le bras radial pourra se composer de
deux branches 7a-7b au milieu desquelles fonctionne la contre-baleine. La fixation
de la toile 17 se fera par agrafage 113-114 sur les chants des branches 7a et 7b formant
le bras radial. On notera la position des baleines voisines 115 et 116 directement
reliées par la toile aux branches 7a et 7b du bras radial.
[0069] Pour améliorer les performances du dispositif, on peut utiliser des bras de levier
destinés à procurer plus de facilité aux manoeuvres des parasols de toutes tailles.
Notamment, le mode de réalisation représenté sur les figures 62 à 65 permet de telles
améliorations : il comprend les mêmes éléments que le mode de réalisation représenté
sur les figures 34 à 37, avec en plus un prolongement des biellettes 59-60 de l'autre
côté de son point d'articulation 58 sur le mât vertical. Le prolongement ainsi formé
permet l'adaptation d'un ressort de traction 117 entre l'extrémité 118 du prolongement
et un point fixe inférieur 119 du mât vertical 4. On remarquera que dans la position
de non-utilisation, représentée sur la figure 62, le ressort est pratiquement parallèle
aux biellettes 59-60 et de ce fait son action est neutralisée. Par contre, toute la
force du ressort est employée au maximum lorsqu'il tire en porte-à-faux, comme le
représente la figure 63, et procure à l'usager un meilleur confort soit pour l'ouverture
soit pour la fermeture. Des moyens appropriés et déjà décrits permettront de fixer
le parasol dans sa position finale d'ouverture.
[0070] Sur les figures 66 à 69, on développe le bras radial à partir d'un ensemble de mâts
verticaux télescopiques. La figure 66 représente deux mâts verticaux 305-306 adaptés
sur un socle 307 ; une poignée 308 adaptée d'une façon appropriée aux deux mâts permet
de développer les tubes télescopiques 309 et 310 dans une seconde position qui sont
fixés dans cette position par la goupille 311 représentée sur la figure 67.
[0071] Sur la figure 68 on a représenté le parasol ouvert. Par l'action de la poignée souple
312 on fait basculer le bras radial 7 d'une position verticale telle que le représente
la figure 66 à une position pratiquement horizontale telle que le représente la figure
68 en développant la dernière partie 314 de l'ensemble télescopique. Cette partie
est solidarisée au bras radial 7 par une articulation appropriée 315. Le mouvement
fait coulisser le bras radial 7 sur une pièce 316 adaptée à l'extrémité de l'autre
partie 317 du mât télescopique 306. La pièce 316 est arrondie pour permettre le basculement
du bras radial. La figure 69 représente, selon une coupe A-A de la figure 68, la pièce
316 adaptée dans le bras radial 7. La goupille 311a solidarise les deux parties tubulaires
314 et 317.
[0072] De même que dans certaines variantes déjà décrites, le positionnement du bras radial
entraîne simultanément l'ouverture du parasol au moyen d'un câble 318 relié à la noix
inférieure 11 et à un point fixe 320 du mât vertical 305 en passant par des poulies
de renvoi appropriées. La longueur de course de la noix inférieure « p » de la figure
66 sera égale ou légèrement inférieure au débattement « q » de la dernière partie
314 de l'ensemble télescopique 305. Pour éviter un retournement du parasol sous l'effet
du vent, l'articulation 315 pourra être munie d'un moyen de serrage.
[0073] Selon un autre mode de réalisation, on peut obtenir simultanément le positionnement
du bras radial et l'ouverture du parasol à partir d'un mouvement simple de bascule
du bras radial sur un mât vertical. Les figures 70 à 73 représentent un tel mode de
réalisation.
[0074] La figure 70 représente l'utilisateur qui vient de positionner le mât 322 sur le
pic 323 solidaire du socle 324. Le bras radial 7 est alors rallongé par la partie
326, et les deux parties sont articulées par un dispositif connu d'articulation 327.
Le bras radial est solidarisé au mât vertical par une articulation appropriée 328.
[0075] La figure 71 représente le début de mouvement d'ouverture du parasol. Le bras radial
bascule sur l'articulation 328 et l'utilisateur contrôle le mouvement de descente
sous l'effet du poids du parasol par la partie rallongée 326 du support. Simultanément
un câble 329 reliant la noix inférieure 11 des contre-baleines à un point fixe du
mât 322 provoque l'ouverture de l'armature du parasol, comme décrit dans les variantes
précédentes avec égalité des longueurs « r et « s ».
[0076] La figure 72 représente le parasol dans sa position d'ouverture totale avec tension
de la toile, d'autant facilitée que c'est son propre poids qui contribue à cette tension.
Une butée 331 solidaire du mât 322 empêche le bras radial de continuer à descendre.
Il suffit alors d'ouvrir l'articulation 327 des deux parties du bras radial, comme
le représente la figure 73, et de ce fait de clipser la partie rallongée 326 sur le
mât 322 par le clips 332. Le câble 329 est guidé le long du bras radial 7 et le long
de la partie rallongée, notamment par des guides 333-333a de chaque côté de l'articulation
327. Ainsi, lorsque l'articulation 327 est ouverte, le câble peut se courber facilement.
Du fait de sa position intérieure il subira un retrait venant de la tension exercée
par la noix inférieure 11. Mais cela ne nuit pas à la bonne tenue de la toile.
[0077] Pour la fermeture du parasol, il suffit de glisser le coulant 327a de l'articulation
327 pour fermer ladite articulation et obtenir un bras radial rallongé par la partie
326 ; on se sert de cette partie comme d'un levier pour ramener en position verticale
l'ensemble de l'armature.
[0078] Un des intérêts de l'invention est la position excentrée du pic vertical de soutien
de l'ensemble du parasol, ce pic de soutien se trouvant d'une façon fixe en périphérie
du parasol. Il est alors avantageux de pouvoir faire varier la position du mât vertical,
de sa position excentrée à une position centrale au moyen d'un support radial variable.
On peut ainsi notamment proposer trois modes de réalisation permettant ces variations.
[0079] Les figures 74 à 77 représentent un exemple de bras radial extensible. Le bras radial
est composé de croisillons 334 ici repliés. Le mât vertical de soutien 335 est solidaire
d'un socle non représenté. Les figures 75 et 76 représentent des vues de dessus schématiques
montrant le positionnement des croisillons par rapport au mât vertical de soutien
335 par rapport au mât central 15. La figure 75 représente l'ensemble des croisillons
fermés, et la figure 76 représente le même ensemble dans une position d'extension
des croisillons. Le mât vertical 335 est solidarisé aux croisillons par un axe fixe
337 et par un axe coulissant 339. De même, le mât coupé 15 est solidarisé aux croisillons
par un axe fixe 338, et un axe coulissant 340.
[0080] Ainsi l'utilisateur ouvre l'armature du parasol selon les procédés connus d'adaptation
de la noix inférieure 11 sur le mât coupé 15 puis, en fonction de ses besoins, il
déplace le mât coupé 15 par rapport au mât vertical de soutien, ceci par l'ouverture
des croisillons. Il peut être rajouté à l'ensemble des croisillons un contrepoids
342, représenté sur la figure 77, s'éloignant du mât excentré en même temps que le
mât coupé afin de s'opposer au poids du parasol et d'équilibrer ainsi l'ensemble.
[0081] Les figures 78 à 82 représentent un autre mode de réalisation dans lequel le bras
radial 7 est solidarisé au mât vertical 353 par l'intermédiaire d'une pièce 354. Cette
pièce 354 est articulée et serrée au mât vertical 353 par un axe 355 représenté sur
la figure 79. Cet axe fait fonction également de moyen de serrage de la pièce 354
sur le mât. 353. On obtient ainsi une possibilité d'orientation du bras radial 7 par
rapport au mât vertical 353.
[0082] En outre, la pièce 354 et le bras radial 7 sont solidarisés au moyen d'un assemblage
mâle- femelle représenté sur la figure 79. Le bras radial peut coulisser sur la partie
mâle 356 de la pièce 354 et ainsi on peut faire varier la position de l'un par rapport
à l'autre. On solidarise ensuite la pièce 354 et le bras radial au moyen d'une vis
357 qui pénètre dans les trous 358-359 du bras radial.
[0083] La figure 78 représente trois positions du bras radial par rapport au mât vertical
353 : une position extrême, une position intermédiaire et une position pratiquement
centrale. La figure 81 représente l'armature du parasol en position fermée, la vis
de serrage 355 étant desserrée et la pièce 354 en position centrale. Ainsi, par son
propre poids, l'armature se replie contre le mât vertical conformément à l'invention.
La figure 82 représente le mouvement d'ouverture de l'armature par l'extérieur. L'utilisateur
saisira l'extrémité périphérique du bras radial 7 et lui fera effectuer un mouvement
de rotation autour de l'axe 355, ce qui aura pour effet d'entrouvrir les baleines.
Dans la position d'équilibre ou de pré-ouverture, il suffit alors de serrer la vis
355 et d'adapter la noix inférieure 11 dans le mât coupé 360 pour obtenir l'ouverture
complète de l'armature. On pourra également réaliser simultanément le positionnement
du bras radial et l'ouverture des baleines en reliant la noix inférieure à un point
fixe du mât selon les moyens déjà décrits.
[0084] Selon un troisième mode de réalisation, on peut obtenir le déplacement du mât central
par rapport au mât vertical fixe en utilisant un bras radial télescopique. Ce mode
de réalisation est illustré par les figures 83 à 87. Le tube télescopique 361 supporte
l'armature par sa noix supérieure 14 articulée. L'ensemble télescopique 361 est lui-même
articulé à une partie fixe 364 solidaire d'un mât vertical 365, par un axe 366. Un
ressort de torsion 367 est adapté selon les procédés connus entre les deux parties
361 et 364 de façon à créer une force qui dispose la partie télescopique d'une façon
horizontale. Un cordon 368 est fixé au tube télescopique en un point 369, et permet
de contrôler l'action du ressort de torsion 367 et par conséquent de disposer cet
ensemble télescopique soit dans une position verticale pour la fermeture, soit dans
une position horizontale pour l'ouverture.
[0085] La figure 85 représente une position intermédiaire dans laquelle l'armature forme
un faisceau. Les deux parties 364 et 361 deviennent perpendiculaires et sont solidarisées
dans cette position par tous procédés connus ; on adapte alors la noix inférieure
11 dans le mât coupé 15 solidaire de la noix supérieure 14. Un crochet 372, représenté
sur la figure 84, solidaire de la noix inférieure 11, s'adapte dans un trou 373 du
mât coupé 15. La stabilité est obtenue grâce au tube creux 374 également solidaire
de la noix inférieure 11, en s'appuyant sur la partie plate 375 du dernier tube de
l'ensemble télescopique.
[0086] La figure 86 représente le parasol ouvert soutenu par le mât vertical 365 en position
pratiquement centrale. Mais l'utilisateur a la possibilité d'étirer l'ensemble télescopique
et ainsi d'éloigner le mât coupé central 15 du mât vertical de soutien 365 qui sera
déporté en périphérie. Pour la fermeture il suffit de refaire une action inverse sur
les dispositifs de manoeuvre et tirer sur le cordon 368 pour obtenir une position
verticale de non-utilisation, et le cordon sera attaché au mât sur une pièce spéciale
376.
[0087] Dans tous les modes de réalisation de la présente invention où il est nécessaire
de prévoir des moyens pour guider la noix mobile et éviter son déplacement vers le
centre de la toile, une première solution consiste à prévoir un mât central suffisamment
long pour permettre de guider la noix sur toute sa course. Dans te cas d'une course
courte, le mât peut être de longueur fixe et relativement court ; par contre dans
le cas d'une course longue de la noix il pourra être préférable de relier les deux
noix par un mât central télescopique. Une autre solution consiste à prévoir que, en
position repliée de la toile, la noix mobile est flottante, et vient s'emboîter sur
le mât central tronqué en fin de déploiement des baleines ; dans le cas où le mouvement
de la noix est commandé par un câble, il est avantageux de prévoir des moyens pour
faciliter l'emboîtement de la noix sur le mât. La figure 88 illustre un mode de réalisation
de tels moyens, dans lequel le mât tronqué 15 comporte à son extrémité inférieure
une pièce arrondie 199 comprenant un alésage central 200 dans lequel coulisse le câble
201. La pièce arrondie vient s'emboîter dans une noix mobile 202 relativement longue.
Une bague intérieure 203 coulisse dans l'alésage central 204 de la noix mobile, et
comporte une perforation centrale 205 traversée par le câble. La bague 203 est repoussée
vers le haut par un ressort 206 de longueur appropriée jusqu'à l'orifice de l'alésage
204. Lors du rapprochement des noix, le câble 201 tend à présenter l'un en face de
l'autre l'alésage central 200 et la perforation 205. La bague 203 est enfoncée par
le mât tronqué lors-de l'emboîtement.
[0088] Les modes de réalisation les plus simples de la présente invention sont adaptés à
une utilisation en parasols de plage plantés dans le sable. Le mât central est particulièrement
gênant dans le cas de parasols courants, mais grâce au système de mât déporté, l'espace
sous le parasol est tout à fait libre. Les figures 89 à 92 illustrent une telle utilisation.
Une toile 403 contribue à couper le vent, et on stabilise le parasol dans le sable
par un pied particulier, représenté en figure 90, comprenant en plus du pic classique
401 un second pic 402, les deux pics étant solidarisés au point 401 a. L'attention
de l'utilisateur se portera sur l'adaptation de ce support dans le sable : il faut
exécuter un mouvement de va-et-vient dans le plan défini par les deux pics 401-402
comme l'indique la double flèche de la figure 90, et ce mouvement se double simultanément
d'une poussée vers le sol selon la flèche de la figure 90.
[0089] Les figures 91 et 92. représentent une variante, permettant un transport plus aisé.
Le pic principal est composé de deux tubes de sections différentes 404 et 404a ; le
pic 405 est introduit dans le pic 404 par l'intermédiaire du coulisseau 406 qui bute
sur le tube 404. On peut même prévoir une articulation appropriée pour permettre au
second pic de s'escamoter contre le pic central après usage.
[0090] Les modes de réalisation précédents ont été décrits en relation avec une application
dans laquelle le parasol comprend une armature et une toile. La présente invention
comporte toutefois des dispositions permettant l'adaptation de parasols à plusieurs
armatures, ou de plusieurs parasols.
[0091] Ainsi on peut adapter sur un même support fixe deux parasols, leur déploiement étant
réalisé par
[0092] un levier unique exerçant son action sur les deux bras radiaux en même temps. Les
figures 93 à 97 illustrent un tel mode de réalisation. En se reportant à la figure
93, le levier 269 actionne les bras radiaux 270-271 par l'intermédiaire d'une traverse
commune 272 articulée en partie basse au levier 269 par une chape d'articulation 273.
Ce levier est adapté au mât 274 par un axe 275 et actioné par un ressort de traction
276.
[0093] Les bras radiaux 270 et 271 seront choisis conformément à l'invention avec une cavité
afin de permettre le coulissement de pivots spéciaux commme le représentent les figures
94 et 95. Les bras radiaux pourront pivoter en leur extrémité basse sur des axes 277
et 278, comme le représentent les figures 93 et 100, solidaires de la traverse 272.
Le mât 274 est dédoublé en sa partie haute en deux branches 274a-274b. Ainsi chaque
support 270 et 271 peut s'y appuyer grâce à des articulations spéciales, respectivement,
le pivot 279 pour le support 270 et le pivot 280 pour le support 271. Les articulations
peuvent comprendre des roulettes 281-281 a reliées par un axe 282-282a solidaire d'un
support 283-283a. Les articulations peuvent en outre effectuer une rotation par rapport
aux branches 274a-274b comme le représente la double flèche de la figure 95.
[0094] Les bras radiaux 270-271 peuvent alors se mouvoir dans tous les sens, notamment dans
le plan qu'ils forment entre eux, et s'écarter d'une position parallèle à une position
perpendiculaire. En effet, sous l'action du levier commun 279, les bras radiaux sont
poussés sur les articulations 281-281a, tout en passant d'un plan vertical à un plan
horizontal ; leurs extrémités supérieures sont simultanément écartées l'une de l'autre
par la rotation des supports 283-283a jusqu'à ce que les deux bras soient pratiquement
perpendiculaires dans la position de pleine ouverture.
[0095] La figure 98 représente les deux parasols dans une position de non-utilisation. Le
levier n'est pas représenté pour la clarté du dessin. La figure 99 représente de profil
l'ensemble des deux parasols au repos, les bras radiaux étant retenus par une poignée
souple 286 au manche 284 selon tous procédés connus. Le manche 284 et le mât 274 sont
décalés pour permettre de manœuvrer. Le manche 284 est solidaire du socle en béton
285. La poignée souple 286 sert à contrôler le mouvement d'ouverture pour éviter que
le ressort ne se détende brusquement, et servir de moyen de rappel pour les bras radiaux
lors de la fermeture. Dans ce mode de réalisation, on peut adapter sur les bras radiaux
toutes sortes de montures de parasols, notamment celles décrites dans les modes de
réalisation précédents.
[0096] La figure 101 représente en vue trois quarts arrière deux parasols complètement ouverts
actionnés par un même levier. Les deux bras radiaux 270-271 sont en dessous de la
surface de la toile, et ils sont visibles sur cette figure parce que les toiles 287
et 288 sont fictivement découpées pour permettre de comprendre le dispositif. On adapte
également sur le socle 285 deux roues 289 pour faciliter les manutentions de l'ensemble.
Les modes de réalisation qui suivent se rapportent à des parasols excentrés comportant
une toile d'une seule pièce maintenue et tendue par plusieurs armatures partielles.
[0097] Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 102, deux mâts 501 et 501a sont
reliés à deux pics 502 et 502a par des moyens de serrage 503-503a comprenant un levier
à excentrique adapté sur le tube extérieur et permettant de serrer le tube intérieur.
[0098] Sur la figure 103 on a représenté les pics 502 et 502a solidarisés à un socle en
béton 502b pour la tenue de l'ensemble. Sur la figure 102, deux bras radiaux 504 et
504a sont solidarisés à un bâti formé de deux mâts verticaux 501-501 a au moyen d'un
système d'articulation composé d'une bague 505-505a ouvrant ou fermant l'articulation
506-506a d'axe horizontal. Les bras radiaux 504-504a comportent en leur première extrémité
des chapes 507-507a destinées à assurer au moyen des axes 508-508a l'articulation
de mâts centraux coupés 509-509a. Ces mâts centraux tronqués sont solidarisés à des
baleines au moyen de noix supérieures 510-510a de façon classique. Chacune des noix
510 et 510a ne comporte que les baleines nécessaires pour assurer une demi-circonférence
du parasol, avec éventuellement une ou deux baleines pour le maintien de la partie
centrale. A titre d'exemple on a représenté les baleines 511 à 515 délimitant quatre
tranches de la toile d'une moitié de parasol. De même la noix 510a assure le fonctionnement
des baleines 51 ta à 515a composant les quatre autres tranches de la toile. Les deux
moitiés de toile sont reliées entre elles par couture à la partie centrale 516 en
toile de forme rectangulaire.
[0099] Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 102, les bras radiaux 504-504a
sont disposés afin d'être divergents, de façon que la distance des mâts coupés soit
plus importante que l'écartement des mâts de soutien 501-501a. La tension de la toile
est alors assurée lorsque les deux curseurs 517 et 517a coulissent sur les mâts 509-509a
et sont retenus par les ergots escamotables 518-518a de type connu. La tension de
la partie centrale de la toile est assurée par l'écartement des bras radiaux. Pour
permettre une bonne tension de la toile on utilise des contre-baleines reliant les
baleines à une noix inférieure de chaque demi-armature, soit 511 c à 515c et 511 d
à 515d. Des clips 519 et 519a assurent le verrouillage des mâts centraux en position
déployée à l'extrémité des bras radiaux.
[0100] La figure 106 représente l'ensemble dans sa première phase de fermeture. Le curseur
ou noix inférieure 517 est désolidarisée du mât central tronqué 509 en relâchant la
tension de l'ergot 518. L'ensemble de la toile est alors détendue, et la partie libérée
se dispose en un demi-faisceau conique. L'autre partie reste en demi-circonférence
mais les baleines se relâchent et sont pratiquement droites du fait qu'il n'y a plus
de tension. Seules les baleines extrêmes 515a, 51la subissent une légère tension venant
de la partie droite, qui a tendance à retenir te demi-cône formé par le faisceau de
baleines 511 et 515.
[0101] La figure 107 représente la seconde moitié en position conique, après avoir libéré
la noix inférieure 517a de l'ergot 518a. Le poids de la partie centrale de la toile
a tendance à rapprocher les deux demi-cônes l'un vers l'autre.
[0102] Sur la figure 108 on a représenté en détail la réunion de chaque mât 501-501a avec
son pic ou partie inférieure du bâti ; les leviers 503 et 503a actionnent un excentrique
qui leur est solidaire de façon à pénétrer dans une réservation 519-519c prévue dans
les mâts 501-501a. Lorsqu'on desserre les leviers 503-503a, les mâts 501-501a sont
néanmoins retenus sur les pics 502-502a par les axes 520-520a solidarisés à ces pics
et permettant la rotation des mâts 501-501a dans les pics.
[0103] La figure 109 représente le dispositif après rotation des pics 501a-501 pour rapprocher
les têtes du parasol, les demi-armatures étant ramenées en position de fermeture en
accrochant les noix inférieures 517-517a aux pics 501-501a, par exemple par un crochet
solidaire de la noix inférieure retenu par une chaîne solidaire du mât.
[0104] Sur la figure 110, les bagues 505-505a sont coulisées pour libérer les articulations
506-506a, ce qui permet le basculement des bras radiaux 504-504a contre les pics 501-501a.
[0105] Sur la figure 111 on a représenté le mode de transport du dispositif dans lequel
l'utilisateur peut retirer facilement les deux moitiés de parasol des pics, par le
fait de leur rapprochement sur le même socle 502b.
[0106] Par ailleurs, le système de serrage des pics peut s'avérer difficile à exécuter pour
des parasols de grandes dimensions. On peut alors avoir recours à une action sur l'extrémité
des bras radiaux notamment sur les mâts centraux qui leur sont solidaires.
[0107] La figure 112 représente un mode de réalisation dans lequel les extrémités des bras
radiaux sont écartées en adaptant sur les mâts centraux tronqués 509-509a des douilles
521-521a sur lesquelles on a soudé des départs de tubes 522-522a destinés à recevoir
un ensemble télescopique 523 formé de deux tubes dont l'un 524 peut coulisser sur
un plus gros 525. L'ensemble télescopique est adapté dans les tubes 522-522a au moyen
de fentes spéciales 526-526a. Les douilles 521-521a reposent sur les axes 521 b-521
c qui traversent les mâts centraux coupés, les empêchant de s'échapper de ces mâts
sans gêner la rotation sur les mâts coupés.
[0108] La figure 113 représente le détail de réalisation de l'ensemble télescopique 523,
en position étirée pour écarter au maximum les mâts centraux 509-509a. Ceci détermine
la tension de la toile des deux demi-parasols, et un boulon de fixation 527 serre
les deux tubes en position fixe pour les verrouiller. L'écartement des mâts centraux
par la barre télescopique 523 s'accompagne d'une rotation des bagues 521 et 521 a
sur les mâts centraux.
[0109] La figure 114 représente l'action de l'ensemble télescopique 523 provoquant la rotation
des mâts 501 et 501a. Pour limiter cette rotation, on peut souder des taquets 528
et 528a sur les mâts 501-501a qui, au moment de leur rotation provoquée par l'écartement
de la barre télescopique 523, viennent buter contre les tiges 529-529a solidarisées
aux pics 502-502a qui sont fixes. Par suite, en serrant la vis 527 qui verrouille
les deux tubes coulissants 524 et 525, on bloque l'ensemble de la structure du parasol.
On évite ainsi que la force du vent puisse entraîner en rotation le système.
[0110] Selon un mode de réalisation particulier représenté sur la figure 115, les deux mâts
501-501a peuvent tourner dans les tubes 530-530a réunis entre eux par un élément inférieur
fixe 531. L'ensemble est porté par un pic de gros diamètre 532, lui-même pouvant tourner
dans un tube fourreau 533 possédant un moyen de serrage 534 afin de fixer l'ensemble
du parasol dans différentes positions nécessaires à la protection du soleil. Ce fourreau
533 est solidarisé au socle béton 535 par tous moyens appropriés.
[0111] Selon un autre mode de réalisation, représenté notamment sur la figure 116, on utilise
une articulation différente des bras radiaux sur le bâti. Le dispositif comprend deux
mâts verticaux 536-536a fixés sur un socle 537. Au sommet de ces mâts est ménagé un
logement, par exemple par des pièces appropriées 538 et 538a, permettant le passage
des bras radiaux 539 et 539a en coulissement. Ces pièces peuvent comprendre des galets
nécessaires au bon coulissement des bras radiaux, et sont en outre articulées en 539b
et 539c pour suivre l'inclinaison progressive des bras lors de leur déploiement. A
la première extrémité de chaque bras radial est montée une chape 540-540a appropriée
soutenant le mât central coupé 541-541a et articulée sur ces mâts comme précédemment
décrit. On a représenté également des câbles 542 et 542a reliant les curseurs 543-543a
ou noix inférieures des contre-baleines au point fixe 544-544a renvoyés par des poulies
545-545a solidarisées aux mâts centraux. Les câbles permettent d'assurer le déploiement
automatique des baleines autour des mâts tronqués sous l'action du déploiement des
bras radiaux, de façon à réduire le nombre d'opérations nécessaires pour l'ouverture
et la fermeture du parasol. Des bielles 546-546a relient la seconde extrémité des
bras radiaux au bâti comme le représentent les figures 116 et 117 pour lever la seconde
extrémité des bras radiaux lors de leur déploiement et les placer en position horizontale.
Comme dans le mode de réalisation précédent, les bielles 546-546a et les supports
radiaux déterminent des plans qui forment entre eux un certain angle de façon que,
lorsque les supports radiaux sont en position déployée, ils soient divergents pour
tendre la toile. Néanmoins, on veillera à ce que cet angle ne soit pas trop ouvert,
ni que les mâts verticaux ne soient trop rapprochés, afin que les biellettes puissent
être manoeuvrées alternativement ou en même temps sans se toucher.
[0112] Deux éléments tubulaires ou similaires 547-547a sont articulés sur les axes 539b-539c,
et comprennent des éléments cylindriques 548-548a en matière glissante telle que du
chlorure de polyvinyle, fixés perpendiculairement au chant des éléments et destinés
à assurer un glissement, notamment sur leur support radial respectif, au moment de
la manoeuvre du passage de la verticale à l'horizontale. Les éléments 547 et 547a
servent ensuite de levier pour bloquer les armatures. Sur la figure 117 on a représenté
la fin du mouvement ; les bielles 546 et 546a n'assurent plus facilement l'avancée
des bras radiaux par le fait de la tension de la toile. Dans ce cas, après glissement
des bras radiaux, il est possible d'abaisser les leviers 547-547a contre les bielles
et, comme les taquets 548-548a décrivent un arc de cercle à partir des axes 539b-539c,
ils transmettent de ce fait une pression aux bielles qui poussent à leur tour les
bras ràdiaux . Sous l'effet des câbles 542-542a, les noix inférieures 543-543a exercent
une tension sur les baleines et la toile est tendue. Des butées 540b et 540c, solidaires
des chapes 540-540a d'extrémité des bras radiaux, arrêtent le basculement des mâts
tronqués en position verticale sous l'action des câbles 542-542a, de sorte que la
tension ultérieure des câbles permet une tension efficace de la toile. Des fentes
549-549a sont façonnées sur le chant extérieur des bielles 546-546a afin que les taquets
viennent s'y loger et s'y bloquer. Sur la figure 117 le levier 547 est en passe de
glisser sur la bielle. L'autre levier 547a a déjà exercé sa pression contre la bielle
et se trouve dans sa position de blocage.
[0113] Selon un autre mode de réalisation, on pourra envisager que les plans fictifs définis
par les bras radiaux et les bielles ne soient plus fixes. De façon à améliorer les
performances du dispositif, et en particulier pour réduire l'écartement des mâts verticaux
de soutien, on rendra mobiles ces plans. La figure 118 représente à titre d'exemple
cet autre mode de réalisation. La pièce 538 qui assure le coulissement des bras radiaux,
ainsi que la chape 546b sur laquelle la bielle 552 est articulée, sont montées sur
un tube 550 qui joue le rôle de fourreau par rapport au tube porteur 536 ; on permet
ainsi une rotation autour du tube 536 grâce à la pièce 551 en matière inaltérable
comme le chlorure de polyvinyle, solidarisée au tube 536 à son extrémité.
[0114] La figure 119 représente un mode de réalisation dans lequel l'ensemble du parasol
est monté sur des mâts verticaux fixés au socle béton comme décrit précédemment. On
adapte des fourreaux tubulaires 550-550a sur les mâts 536-536a qui viennent buter
sur les pièces 551-551a solidarisées aux tubes 536-536a en leurs extrémités supérieures.
Les bras radiaux comprennent à leur extrémité les mâts centraux, et les noix correspondantes
pour le fonctionnement des baleines. L'ouverture des baleines se fait simultanément
au déplacement des bras radiaux. On adapte sur les bielles 552-552a un ensemble télescopique
553 formé par un tube 554 qui coulisse dans un autre tube 555. Les deux tubes sont
solidarisés aux bielles, ou aux bras radiaux au voisinage de leur seconde extrémité,
et sont munis d'une poignée de manoeuvre 556 solidaire du tube 555 qui permet de soulever
l'ensemble de la monture du parasol. Les bras radiaux sont ainsi ramenés parallèlement
de leur position verticale à leur position horizontale d'utilisation. Les demi-circonférences
du parasol sont alors déployées sous l'effet de la traction du câble exercée sur les
noix inférieures, la partie centrale de la toile étant cependant détendue. On obtient
la tension de la partie centrale de la toile en écartant les extrémités des bras radiaux.
[0115] Sur la figure 120 on représente la divergence des deux bras radiaux au moyen d'un
système de serrage donné à titre d'exemple. On prévoit à cet effet des crochets 557-557a
fixés aux axes 558-558a, axes qui solidarisent les articulations des bras radiaux
avec leur mât de soutien mais qui sont rallongés pour prévoir l'adaptation de ces
crochets. Un cordon 559b en nylon est solidarisé à ces crochets selon des moyens connus,
et passe par les orifices des anneaux 559-559a solidaires des bielles correspondantes.
Une partie du cordon 559c est par ailleurs fixée à la plaquette 560 dans laquelle
passe l'autre morceau de corde 559b. En tirant le bouton 560a on provoque un rapprochement
des bielles entre elles et un mouvement de coulissement s'effectue dans l'ensemble
553 télescopique. En poursuivant le mouvement on obtient le serrage de chaque bielle
contre les mâts correspondants jusqu'à obtenir la tension nécessaire de l'ensemble
de la toile du parasol. La plaquette 560 sert de verrouillage et de frein au cordon.
Ce mouvement est rendu possible grâce à la rotation des tubes 550-550a sur les tubes
536-536a. La figure 121 représente un autre mode de réalisation permettant d'assurer
la divergence des bras radiaux simultanément à leur déploiement. Les deux bras radiaux
561-561 a sont sensiblement parallèles dans leur position verticale de repli. Chaque
bras radial comprend un retour 562-562a perpendiculaire à sa seconde extrémité. Ces
retours sont articulés par des axes 563-563a à une barre tubulaire 564 de longueur
fixe de telle façon que l'écartement des secondes extrémités reste inférieur à l'écartement
des logements du bâti pour provoquer la divergence des bras lors de leur déploiement.
[0116] La figure 122 représente cette barre tubulaire 564 solidarisée aux bielles 565-565a
par des axes 566-566a permettant la rotation des bielles et de la barre tubulaire
564 pendant le mouvement des bielles de haut en bas. Une poignée 567 est solidaire
de la barre tubulaire pour permettre de lever les deux bras radiaux ensemble. Mais
lorsque les bielles se rapprochent des mâts verticaux 568-568a, les bras radiaux pivotent
sur leurs axes 563-563a et entraînent la rotation des pièces supérieures 538-538a
articulées par des axes aux tubes 570-570a qui peuvent tourner dans les tubes 568-568a
servant de support vertical.
[0117] Des butées 571-571a formées par des axes traversant les tubes 568-568a supportent
les tubes 570-570a tout en leur permettant de pivoter.
[0118] La figure 123 représente en gros plan une moitié du système avec un moyen de serrage
constitué par un levier 572 articulé à un axe 573 solidarisé aux tubes 568. Une boucle
574 s'adapte dans le crochet 575 solidaire de la bielle. En appuyant sur le levier,
on tire la boucle ce qui serre la fermeture et verrouille le dispositif. La même opération
répétée sur l'autre bielle permet de tendre le parasol. La figure 124 représente ce
dispositif de verrouillage en position ouverte.
[0119] Sur la figure 125 on a représenté un autre mode de réalisation permettant d'améliorer
la tension d'écartement des bras radiaux, permettant notamment la réalisation de parasols
de grandes dimensions. Dans ce mode de réalisation, deux bras 576 et 576a articulés
entre eux par un axe 577 sont fixés aux supports radiaux en leur extrémité supérieure
par des charnières articulées 578-578a. Les deux bras forment entre eux un angle aigu
dont le sommet est dirigé vers les premières extrémités des bras radiaux. Un câble
579 est fixé en deux points 580-580a de chacun des deux bras et est relié à un câble
581 lui-même solidaire des mâts 550-550a. Lorsqu'on actionne les leviers- bielles
pour le déploiement des bras radiaux, le câble 579 dont la longueur est plus courte
que la course des bras radiaux sur les pièces supérieures 538-538a tire sur les deux
bras 576-576a. La figure 126 représente l'action du câble 579 ouvrant l'angle des
bras 576-576a et repoussant les bras radiaux vers l'extérieur jusqu'à obtenir l'écartement
voulu à la tension de la toile. Plus on rapproche les bielles 552-552a des mâts verticaux
550-550a, plus l'écartement est grand. On peut obtenir ce rapprochement au moyen d'un
ressort 582-582a. On veillera à ce que les bras 576-576a laissent toujours un minimum
d'angle afin de faciliter le repliement. On peut limiter éventuellement le déplacement
de l'ensemble des bras radiaux dans leur rotation par rapport au mât 536-536a au moyen
des tiges 583-583a solidaires des tubes. Les pièces 584-584a solidaires des tubes
550-550a stoppent les tubes en cas de déplacement latéral de l'ensemble contre les
tiges 583-583a.
[0120] On peut améliorer les manoeuvres d'ouverture en utilisant des systèmes tels que des
palans. La figure 127 représente l'adaptation d'un palan 585-585a solidarisé d'un
côté à une barre 586 qui relie les deux mâts verticaux et de l'autre côté par un crochet
587 relié à la poignée 556 de l'ensemble tubulaire télescopique 553. La barre 586
est montée de façon appropriée afin de ne pas gêner la rotation des mâts verticaux.
[0121] Sur la figure 128, on a représenté le parasol en position d'ouverture complète, après
que l'utilisateur ait tiré sur la corde 588 du palan. Les deux parties 585 et 585a
composant le palan se sont rapprochées l'une de l'autre. Comme dans les modes de réalisation
précédemment décrits, le câble 589 tire sur les bras 590-590a, écartant ainsi les
bras radiaux. L'utilisateur coince la corde dans un taquet coinceur 591 pour verrouiller
le dispositif.
[0122] Sur la figure 130 on a représenté un mode de réalisation dans lequel un bras radial
commun 604 est prolongé par trois bras radiaux secondaires 605, 606 et 607. Les bras
radiaux secondaires 605 et 607 s'écartent du bras central 606 selon des procédés précédemment
décrits au moyen d'ensembles de bras articulés 608-609 actionnés par des câbles.
[0123] La figure 131 représente un autre mode de réalisation dans lequel le parasol comprend
un seul bras radial sur lequel s'articulent des bras secondaires. Sur le bras radial
610 sont solidarisés les bras secondaires en forme de croisillons 611, réunis en un
point fixe 612 du bras radial et en un point 613 solidaire de la bague 614. La bague
a un profil tubulaire de section plus importante que le bras 610 et coulisse sur ce
bras. L'actionnement des bras à croisillons est obtenu à titre d'exemple au moyen
d'un câble 615 relié au point 616 de la partie coulissante et en 617 à la chape 610a
du dispositif. Lorsque le bras radial glisse dans la chape ou pièce supérieure 610a,
le câble se tend et, grâce à la poulie 618 solidaire du bras radial en son extrémité,
on obtient le rapprochement de la bague coulissante vers le point fixe 612 et on crée
l'ouverture des bras à croisillons. Les deux mâts coupés 619 et 620 sont alors écartés
l'un de l'autre et contribuent à tendre la toile. Simultanément les curseurs ou noix
inférieures 621-622 sont amenés à se loger dans les mâts coupés 619-620 par l'action
de câbles 623-624 solidarisés à la chape 610a. On obtient ainsi la tension générale
de la toile, non représentée sur les figures pour des raisons de clarté. Les mâts
coupés 619 et 620 sont reliés aux extrémités des croisillons par un axe qui permet
leur articulation. Des butées 625 et 626 arrêtent les mâts dans leur position perpendiculaire
au sol nécessaire à la bonne disposition du parasol. Les câbles 615, 623 et 624 sont
de longueur appropriée afin que l'ensemble fonctionne de façon synchronisée. Un dispositif
de fermeture 610b permet de solidariser le mât vertical et la bielle dans une position
d'ouverture et de tension de la toile pour verrouiller le dispositif.
[0124] Selon une variante non représentée, les câbles 623 et 624 sont reliés à la première
extrémité du bras radial et non plus à la chape 610a, et les curseurs sont tirés pendant
l'ouverture des croisillons, c'est-à-dire pendant la course de la bague 614 sur le
bras radial. Il faut alors choisir un nombre de croisillons suffisant pour que l'écartement
de la tête, ou mât central coupé, avec le bras radial corresponde à la distance du
curseur à son mât coupé.
[0125] La figure 132 représente le dispositif dans sa position de non-utilisation. Le support
610 est pratiquement vertical. Un ressort de rappel 627 facilite le repli des croisillons.
[0126] Selon un autre mode de réalisation, en variante du dispositif à croisillons précédemment
décrit, on peut écarter les têtes de parasol par un dispositif de bras à croisillons
les reliant directement entre elles. Comme le représente la figure 133, le dispositif
se compose d'un bras radial 628 associé par une articulation appropriée 629 à un mât
coupé 630. L'ensemble de croisillons est solidaire du mât coupé par des points fixes
631-632 et par des points 633-634 solidaires d'une bague coulissante 635 coulissant
sur le mât coupé 630. D'une façon similaire, les autres mâts coupés 636 et 637 sont
solidaires du système de croisillons par des points fixes 638 et 639 et par des points
mobiles 640-641 fixés à des bagues coulissantes 642-643.
[0127] Comme dans les dispositifs précédents, les curseurs 644, 645 et 646 vont se loger
dans les mâts centraux respectifs sous l'action des câbles 647, 648 et 649 lorsque
le bras radial avance dans la chape 610a.
[0128] La figure 134 représente le dispositif en position d'ouverture complète. Les curseurs
644, 645 et 646, après être rentrés dans les mâts coupés respectifs 630, 636 et 637,
actionnent les bagues coulissantes 635, 642 et 643 et de ce fait commandent l'ouverture
du système de croisillons. Les mâts coupés s'écartent et tendent ainsi la toile simultanément
à l'ouverture des baleines. Une butée 650 limite la course du mât coupé et stabilise
le dispositif dans une position verticale sous l'action des câbles. Les câbles 647,
648 et 649 sont de longueur appropriée pour agir ensemble sur les bagues coulissantes
respectives.
[0129] A titre de variante non représentée, on pourra solidariser les câbles 647 et 649
au mât 630, et ne déclencher l'ouverture des croisillons qu'au moment où le curseur
645 actionne la bague 635. Le nombre de croisillons dépend de la course de la bague
afin que l'on ait suffisamment de longueur pour tirer les curseurs 646 et 647. Selon
un mode de réalisation non représenté sur les figures, l'articulation des mâts tronqués
sur les premières extrémités des bras radiaux peut s'effectuer sur les noix supérieures
elles-mêmes. Dans ce cas on peut assimiler l'une des baleines avec le bras radial
; c'est-à-dire que le bras radial fait office de baleine, ou que le bras radial est
solidarisé à la baleine assurant l'articulation avec le mât tronqué. Cette disposition
peut être utilisée dans tous les modes de réalisation précécemment décrits pour assurer
le maintien en permanence d'une portion radiale de la toile au voisinage du bras radial.
[0130] Dans les modes de réalisation dans lesquels l'armature sous-tend la toile, une portion
radiale de cette dernière est constamment maintenue au voisinage du bras radial, notamment
par le poids de la toile lorsqu'elle est détendue.
[0131] La figure 135 illustre un mode de réalisation dans lequel les noix coulissantes 676-676a
ont une course courte et inversée par rapport aux modes de réalisation précédents
: l'inclinaison des contre-baleines est inversée, le repliement de la toile est obtenu
par le rapprochement des noix l'une de l'autre, tandis que l'éloignement des noix
676-676a produit le déploiement de la toile 682. Cette disposition peut être avantageusement
utilisée en combinaison avec les moyens de déploiement des bras radiaux 681-681a précédemment
décrits : un câble 677-677a, solidaire de la noix mobile 676-676a, passe dans une
poulie 678-678a de retour, dans le mât central tubulaire, est renvoyé par une poulie
679-679a vers la seconde extrémité du bras radial où il est solidarisé au levier de
serrage 680-680a. Ainsi la course courte du câble est compatible avec le déplacement
du levier de serrage, dont la manoeuvre produit à la fois la poussée du bras radial
et la traction complète de la noix mobile par le câble. A titre illustratif la figure
135 représente un tel dispositif dans une position intermédiaire dans laquelle une
moitié de toile est tendue et l'autre simplement pendue en bout de bras radial déployé
et avant tension. On pourra bien entendu, sans sortir du cadre de la présente invention,
utiliser une telle disposition des noix à course courte dans d'autres modes de réalisation
précédemment décrits.
[0132] Dans les modes de réalisation précédents, les bras radiaux étaient constitués d'une
barre d'une seule pièce, articulée sur le bâti.
[0133] La figure 136 représente un mode de projection dans l'espace des armatures du parasol,
au moyen de bras radiaux composés de segments articulés en croisillons 683-683a. Ceux-ci
sont articulés en leur première extrémité d'une part sur des bagues fixes 684-684a
du bâti, et d'autre part selon des axes 685-685a sur des bagues coulissantes 686-686a
coulissant sur le bâti.
[0134] Un système de traction par câble 687-687a sous gaine 687b-687c, connu pour les manoeuvres
des vasistas, permet de commander à l'aide d'une poignée 688 les mouvements des bagues
coulissantes 686-686a et ainsi de déclencher les manoeuvres des croisillons.
[0135] D'une façon similaire à ce qui est déjà décrit, on peut éventuellement adapter des
câbles 689-689a aux noix inférieures de l'armature et déclencher simultanément l'ouverture
des baleines en même temps que le déplacement des supports radiaux.
[0136] Des butées 690-690a freinent le mouvement des mâts 691-691a par rapport aux bras
radiaux.
[0137] Ces bras peuvent s'adapter au-dessus ou au-dessous de la toile.
[0138] La toile et l'armature ne sont que partiellement représentées pour la clarté du dessin.
[0139] Des moyens non représentés peuvent s'adapter entre les deux têtes d'armatures pour
favoriser leur écartement.
[0140] La figure 137 représente un autre mode de projection de l'armature dans l'espace
au moyen de bras radiaux 691-691a articulés en deux ou plusieurs éléments ou segments,
se repliant entre eux. Le système de liaison avec l'armature est choisi ici à titre
d'exemple non limitatif, par l'accouplement partiel et par-dessous des baleines 692-692a,
avec la deuxième partie 691 b-691 c des supports radiaux. Des ressorts 693-693a permettent
une certaine tension pour tendre les parties des supports radiaux. Des moyens de rappel
694-694a solidarisés au bâti permettent le repliement de l'ensemble. Les supports
radiaux sont articulés également au bâti par les moyens connus, et sont amenés en
position horizontale par des ressorts 694b-694c,. appropriés.
[0141] De même que dans les variantes précédemment décrites il peut être avantageux de développer
les armatures du parasol simultanément à l'ouverture des supports radiaux, selon divers
moyens déjà décrits.
[0142] Les mâts coupés 695-695a restent verticaux, par le fait que les contre-baleines 696-696a
leur servent d'appui sur les supports radiaux.
[0143] La figure 137 représente une partie de la toile 697 en pleine ouverture, alors que
l'autre partie est en cours de déploiement.
[0144] On comprend aisément qu'un tel système d'articulation des supports radiaux peut être
adapté à l'armature selon les différentes possibilités déjà décrites.
[0145] Des moyens non représentés peuvent être adaptés aux supports radiaux pour favoriser
leur écartement.
[0146] Selon un autre mode de réalisation non représenté sur les figures, les bras radiaux
peuvent être réalisés par un ensemble télescopique de tubes coulissant les uns dans
les autres.
[0147] Dans tous les modes de réalisation de la présente invention, il est nécessaire de
prévoir des moyens pour guider la noix mobile et éviter son déplacement vers le centre
de la toile. On pourra ainsi utiliser un des moyens décrits en relation avec la figure
88.
[0148] Une autre solution, pour le guidage de la noix mobile, consiste à la relier au bras
radial au moyen d'une bielle ne permettant son mouvement que dans un plan vertical.
[0149] Un autre mode de réalisation consiste à utiliser deux noix fixes et des contre-baleines
à segments articulés pour produire une longueur variable et actionner les baleines.
Dans ce cas, le problème de guidage ne se pose pas.
[0150] Les figures 138 à 140 représentent schématiquement un exemple de dispositif à moteur
asservi par des cellules photoélectriques permettant de suivre le mouvement du soleil
pour obtenir une zone d'ombre constante.
[0151] Un socle lourd en béton 377, sur lequel est adapté un mât général 378 soutenant trois
mâts excentrés 379-380-381, de trois parasols 382-383-384, disposés dans des plans
horizontaux différents, permet une telle réalisation. Le mât général 378 et le socle
sont réalisés par un moteur tubulaire 385 selon les moyens de fixation appropriés
385-385b. Ce moteur est alimenté soit par batterie soit par secteur. L'ensemble de
cellules photoélectriques 386-387, représentées sur la figure 139, est disposé sur
les parasols et est relié au moteur par tous procédés connus lui transmettant les
informations. Le moteur est ainsi mis en mouvement de rotation et entraîne le mât
général pour l'orienter en fonction des réglages prévus. La figure 140 représente
schématiquement, en vue de dessus, l'ensemble de parasols dans une première position
388, puis dans une seconde position 389 après rotation. Un tel dispositif rotatif
peut bien entendu s'adapter aussi sur les modes de réalisation de parasols comportant
des armatures partielles.
[0152] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement
décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans
le domaine des revendications ci-après. On notera en particulier que les moyens assurant
le maintien d'une portion radiale de la toile au voisinage du bras radial pourront
être réalisés de différentes façons. Ainsi un câble 67 de traction de la noix 11 peut
en même temps provoquer le redressement du mât central et maintenir ainsi une portion
de toile contre le bras radial. La pesanteur peut procurer le même effet en prévoyant
une articulation du mât 15 suffisamment haute pour que le centre de gravité du parasol
reste en dessous.
1. Parasol du type à support déporté, le parasol comprenant un bâti fixe (1, figure
9) et au moins une toile (17) maintenue par au moins une armature composée de baleines
radiales articulées sur une première noix (14) et de contre-baleines (20) elles-mêmes
articulées sur une seconde noix (11) et sur les baleines, parasol dans lequel sur
le bâti fixe s'articule au moins un bras radial (7) pouvant se déployer entre une
première position dans laquelle le bras est replié au voisinage du bâti (1), et une
seconde position déployée dans laquelle il est maintenu tendu sensiblement à l'horizontale,
des moyens de blocage déverrouillables (5, 5a, figure 7) étant prévus pour assurer
sélectivement le maintien du bras radial dans au moins la seconde position extrême,
une armature étant montée en bout du bras radial, des moyens (7, 8, 9) assurant le
maintien en permanence d'une portion radiale de la toile au voisinage du bras radial,
l'une des noix (14) étant montée en bout du bras radial, l'autre noix (11) étant mobile
pour permettre le déploiement et le repli des baleines, la noix mobile étant sollicitée
par des moyens de guidage (15, figure 9 ; 39, figure 20 ; 201, figure 88) la ramenant
en direction du centre de la toile par rapport à la noix fixe, caractérisé en ce qu'un
câble (67, figure 35) est fixé à la noix mobile (11), et est renvoyé par une poulie
le long du bras radial pour être fixé au bâti, pour produire le déploiement automatique
des baleines lors du déploiement du bras radial.
2. Parasol selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras radial est constitué
d'une barre d'une seule pièce qui s'articule sur le bâti et à la première extrémité
(7a, figure 7) de laquelle s'articule un mât central solidaire de l'une des noix (14,
figure 8) et sur lequel coulisse la noix mobile (11) correspondant pour être orienté
entre une première position dans laquelle le mât central est parallèle au bras avec
la noix inférieure (11) dirigée vers la seconde extrémité (7b, figure 7) du bras radial
et une seconde position dans laquelle le mât central est maintenu sensiblement perpendiculaire
au bras par des moyens de verrouillage (30, 31, figure 13).
3. Parasol selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras radial est constitué
de plusieurs segments (100, 101, figure 54) articulés formant une structure repliable
actionnée au moyen de câbles (103).
4. Parasol selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras radial est constitué
d'une suite de segments articulés en croisillons (334, figure 74) et formant une structure
extensible actionnée par une poignée (110, figure 59) coulissant sur le bâti.
5. Parasol selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras radial est constitué
d'un ensemble de tubes emboîtables définissant une structure télescopique (361, figure
83).
6. Parasol selon la revendication 2, caractérisé en ce que le bras radial (7) se raccorde
au bâti selon sa seconde extrémité (7b, figure 7) par une articulation (5) à rotation
pure d'axe horizontal, le verrouillage en position déployée étant assuré par une bague
(5a) coulissant sur le bras et venant coiffer l'articulation (5).
7. Parasol selon la revendication 2, caractérisé en ce que le bras radial est monté
à coulissement par rapport à l'extrémité supérieure (538, figure 116) du bâti (536),
avec sa seconde extrémité reliée au bâti par une biellette articulée (546) d'une part
sur le bras et d'autre part sur le bâti.
8. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il
comprend en outre des bras secondaires (611, figure 131) transversaux et extensibles,
montés à la première extrémité du bras (610) radial et supportant des mâts centraux
(619, 620), et des moyens (615) pour provoquer leur déploiement lors du déploiement
du bras radial.
9. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que
le bâti comporte une partie intermédiaire (4, figure 7) mobile en rotation autour
d'un axe vertical sur la partie inférieure fixe (1-) et sur laquelle sont montés les
organes d'articulation du bras radial-.
10. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que
son adaptation dans le sable d'une plage est obtenue par un pied composé de deux pics
(401, 402, figure 90) solidarisés entre eux et plantés d'une façon déterminée par
mouvements de va-et-vient latéraux et de poussées verticales de haut en bas.
11. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il
comprend plusieurs toiles (287, 288, figure 101) supportées par des armatures distinctes
qui sont montées en bout de bras radiaux (270, 271) articulés sur un même bâti fixe
(274), des moyens étant prévus (277, 278) pour permettre l'orientation des bras radiaux
dans un plan horizontal.
12. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il
comprend une toile d'une seule pièce maintenue par au moins deux armatures partielles
(511, 511a, figure 102) composées de baleines, contre-baleines et noix, les armatures
partielles étant montées en bout de bras radiaux (504, 504a) et en ce qu'il comprend
des moyens (504, 504a) pour maintenir écartées les armatures partielles l'une de l'autre
en position déployée des bras.
13. Parasol selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque armature partielle
déportée est montée sur un bras radial différent.
14. Parasol selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que les bras
radiaux (504, 504a) se déploient selon deux directions radiales fixes divergentes
selon un angle tel que, en position déployée des bras, l'ouverture complète des armatures
partielles produise la tension de toute la toile.
15. Parasol selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que les bras
radiaux se déploient selon deux directions radiales, et sont en outre orientables
selon un mouvement de rotation d'axe vertical permettant leur éloignement et leur
rapprochement, et en ce que des moyens (503, 503a, figure 102) assurent leur maintien
écartés l'un de l'autre lorsqu'ils sont en position déployée.
16. Parasol selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que
le bâti comprend des éléments orientables (501, 501a, figure 102), par rapport à une
partie fixe (502, 502a) selon un axe de rotation vertical et sur lesquels s'articulent
les bras radiaux, les éléments orientables pouvant être bloqués en position par des
moyens de blocage (503, 503a, figure 108) qui les solidarisent à la partie fixe.
17. Parasol selon la revendication 15, caractérisé en ce que les mâts centraux sont
reliés par une barre télescopique (523, 524, 525, figure 112) permettant de régler
et de maintenir leur écartement.
18. Parasol selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend des jambes
ou bras articulés (576, 576a, figure 125) sur les bras radiaux au voisinage de leur
première extrémité et reliés par une articulation centrale (577) pour former un angle
aigu dont le sommet est dirigé vers la première extrémité des bras, un câble (579)
reliant l'articulation centrale et le bâti, de sorte que, lors de la sortie des bras
radiaux par rapport au bâti, le câble retienne l'articulation centrale et provoque
le déploiement des jambes articulées pour écarter les mâts centraux.
19. Parasol selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une
barre télescopique (553, 554a, 555a, figure 120) reliant les bras radiaux au voisinage
de leur seconde extrémité, et des moyens de serrage (559b, 560) permettant de rapprocher
les secondes extrémités des bras radiaux pour provoquer l'écartement des mâts centraux
et la tension de la toile, une poignée de manoeuvre étant montée sur la barre télescopique,
les bras radiaux pouvant osciller autour d'axes verticaux pour permettre leur écartement.
20. Parasol selon la revendication 15, caractérisé en ce que les secondes extrémités
des bras radiaux sont articulées entre elles par une barre de longueur fixe (564,
figure 122) de telle façon que l'écartement des secondes extrémités reste inférieur
à l'écartement des articulations des bras radiaux sur le bâti pour provoquer l'écartement
des mâts centraux lors du déploiement des bras radiaux.
1. Umbrella with offset support, the umbrella comprising a fixed support structure
(1, figure 9) and at least one fabric cover (17) maintained in position by at least
one frame formed of radial ribs hinged to a first hub (14) and counter ribs (20) themselves
hinged to a second hub (11) and to the ribs, umbrella in which to the fixed support
structure is hinged at least one radial arm (7) able to open out between a first position
in which the arm is folded in the vicinity of the support structure (1), and a second
opened out position in which it is held stretched substantially horizontally, unlockable
locking means (5, 5a, figure 7) being provided for selectively maintaining the radial
arm in at least the second endmost position, a frame being mounted at the end of the
radial arm, means (7, 8, 9) permanently maintaining a radial portion of the fabric
cover in the vicinity of the radial arm, one of the hubs (14) being fitted at the
end of the radial arm, the other hub (11) being mobile so as to allow the opening
out and the closing of the ribs, the mobile hub being urged by guide means (15, figure
9 ; 39, figure 20 ; 201, figure 88) towards the center of the cover with respect to
the fixed hub, characterized in that a cable (67, figure 35) is fixed to the mobile
hub (11), and is returned by a pulley along the radial arm to be fixed to the support
structure, to produce the automatic opening out of the ribs during opening out of
the radial arm.
2. The umbrella according to claim 1, characterized in that the radial arm is formed
of a one-piece bar which is hinged to the support structure and to the first end (7a,
figure 7) of which is hinged a central mast integral with one of the hubs (14, figure
18) and on which the corresponding mobile hub (11) glides so as to be orientated between
a first position in which the central mast is parallel to the arm with the lower hub
(11) directed towards the second end (7b, figure 7) of the radial arm and a second
position in which the central mast is maintained substantially perpendicular to the
arm by locking means (30, 31, figure 13).
3. The umbrella according to claim 1, characterized in that the radial arm is formed
of several hinged segments (100, 101, figure 54) forming a foldable structure actuated
by means of cables (103).
4. The umbrella according to claim 1, characterized in that the radial arm is formed
of a succession of hinged segments forming struts (334, figure 74) to form an extendable
structure actuated by a ring (110, figure 59) sliding on the support structure.
5. The umbrella according to claim 1, characterized in that the radial arm is formed
of an assembly of tubes fitting into one another to define a telescopic structure
(361, figure 83).
6. The umbrella according to claim 2, characterized in that the radial arm (7) is
connected to the support structure at its second end (7b, figure 7) by a purely rotational
hinge (5) with horizontal axis, locking in the opened out position being provided
by a ring (5a) sliding on the arm and covering the hinge (5).
7. The umbrella according to claim 2, characterized in that the radial arm is slidably
mounted with respect to the upper end (538, figure 116) of the support structure (536),
with its second end connected to the support structure by means of a link (546) hinged
both to the arm and to the support structure.
8. The umbrella according to any one of claims 1 to 7, characterized in that it further
comprises secondary transverse extendable arms (611, figure 131), mounted at the first
end of the radial arm (610) and supporting central masts (619, 620), and means (615)
for causing opening out thereof during opening out of the radial arm.
9. The umbrella according to any one of claims 1 to 8, characterized in that the support
comprises an intermediate part (4, figure 7) rotatable about a vertical axis on the
fixed lower part (1) and on which are mounted the members for hingeing the radial
arm.
10. The umbrella according to any one of claims 1 to 9, characterized in that it is
set up in the sand of a beach by means of a foot formed of two interlocked spikes
(401, 402, figure 90) planted in a given way by lateral reciprocal movements and vertical
downward thrusts.
11. The umbrella according to any one of claims 1 to 10, characterized in that it
comprises several covers (287, 288, figure 101) supported by separate frames which
are mounted at the end of radial arms (270, 271) hinged to the same fixed support
structure (274), means (277, 278) being provided for orientation of the radial arms
in a horizontal plane.
12. The umbrella according to any one of claims 1 to 11, characterized in that it
comprises a one-piece cover held in place by at least two partial frames (511-511a,
figure 102) formed of ribs, counter ribs and hubs, the partial frames being mounted
at the end of the radial arms (504, 504a) and in that it comprises means (504, 504a)
for holding the partial frames spaced apart from each other in the opened out position
of the arms.
13. The umbrella according to claim 12, characterized in that each offset partial
frame is mounted on a different radial arm.
14. The umbrella according to any one of claims 12 or 13, characterized in that the
radial arms (504, 504a) are opened out in two fixed radial directions diverging by
an angle such that, in the opened out position of the arms, complete opening of the
partial frames tensions the whole of the cover.
15. The umbrella according to one of claims 12 or 13, characterized in that the radial
arms are opened out in two radial directions, and are further orientatable through
a rotational movement with vertical axis for moving them apart and together, and in
that means (503, 503a, figure 102) hold them spaced apart from each other when they
are in the opened out position.
16. The umbrella according to any one of claims 1 to 15, characterized in that the
support structure comprises elements (501, 501a, figure 102) orientatable with respect
to a fixed part (502, 502a) along a vertical axis of rotation and to which are hinged
to radial arms, the orientatable elements being lockable in position by locking means
(503, 503a, figure 108) which secure them firmly to the fixed part.
17. The umbrella according to claim 15, characterized in that the central masts are
connected together by a telescopic bar (523, 524, 525, figure 112) allowing the spacing
apart thereof to be adjusted and maintained.
18. The umbrella according to claim 15, characterized in that it comprises legs or
arms (576, 576a, figure 125) hinged to the radial arms in the vicinity of their first
end and connected together by a central hinge (577) so as to form an acute angle whose
apex is directed towards the first end of the arms, a cable (579) connecting together
the central hinge and the support structure so that, when the radial arms extend out
from the support structure, the cable retains the central hinge and causes the hinged
legs to open out so as to move the central masts apart.
19. The umbrella according to claim 15, characterized in that it further comprises
a telescopic bar (553, 554a, 555a, figure 120) connecting together the radial arms
in the vicinity of their second end, and clamping means (559b, 560) for bringing together
the second ends of the radial arms so as to cause the central masts to move apart
and the cover to be tensioned, an operating handle being mounted on the telescopic
bar, the radial arms being able to rock about vertical axes so as to allow them to
move apart.
20. The umbrella according to claim 15, characterized in that the second ends of the
radial arms are hinged together by means of a bar of fixed length (564, figure 122)
so that the spacing between the second ends remains less than the spacing between
the housings of the support structure so as to cause the central masts to move apart
during opening out of the radial arms.
1. Sonnenschirm mit dezentraler Stütze, welcher ein festes Grundgestell (1, Fig. 9)
aufweist und zumindest eine Tuch-Bespannung (17), welches durch mindestens ein Gestell
gehalten ist, das aus radialen Schirmstreben besteht, die an einer ersten Nuß (14)
angelenkt sind, sowie aus Gegen- Schirmstreben (20), welche ihrerseits an einer zweiten
Nuß (11) und an den Schirmstreben angelenkt sind, wobei an dem festen Grundgestell
zumindest ein radialer Arm (7) angelenkt ist, welcher sich zwischen einer ersten Position,
in welcher der Arm in die Nähe des Grundgestells (1) umgeklappt ist, und einer zweiten
entfalteten Position, in welcher er im wesentlichen in der Horizontalen gehalten ist,
entfalten kann, sowie entriegelbare Blockiermittel (5; 5a, Fig. 7), welche vorgesehen
sind, um den radialen Arm wahlweise zumindest in der zweiten Extrem-Position zu halten,
ein Gestell, welches am Ende des radialen Armes montiert ist, Einrichtungen (7, 8,
9), welche das dauernde Halten eines radialen Teils des Tuches in der Nähe des radialen
Armes sicherstellen, wobei eine der Nüsse (14) am Ende des radialen Armes angebracht
ist und die andere Nuß (11) beweglich ist, um das Entfalten und das Zusammenlegen
der Schirmstreben zu erlauben, und wobei die bewegliche Nuß mit Führungsmitteln geführt
ist (15, Fig. 9 ; 39, Fig. 20 ; 201, Fig. 88), welche sie in Richtung des Zentrums
des Tuches im Verhältnis zur festen Nuß führen, dadurch gekennzeichnet, daß ein Seil
(67, Fig. 35) an der beweglichen Nuß (11) befestigt ist und über eine Scheibe den
radialen Arm entlang geführt ist, um an dem Grundgestell befestigt zu sein, um ein
automatisches Entfalten der Schirmstreben während des Entfaltens des radialen Armes
zu bewirken.
2. Sonnenschirm gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm durch
eine einstückige Stange gebildet ist, die an dem Grundgestell angelenkt ist, an deren
ersten Ende (7a, Fig. 7) ein zentraler Mast angelenkt ist, welcher mit einer der Nüsse
(14, Fig. 8) verbunden ist und auf welchem die entsprechende bewegliche Nuß (11) gleitet,
um zwischen einer ersten Position, in welcher der zentrale Mast parallel zum Arm ist
und wobei die untere Nuß (11) gegen das zweite Ende (7b, Fig. 7) des radialen Armes
gerichtet ist, und einer zweiten Position geführt zu werden, in welcher der zentrale
Mast im wesentlichen senkrecht zu dem Arm durch Verriegelungsmittel (30, 31, Fig.
13) gehalten ist.
3. Sonnenschirm gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm aus
mehreren angelenkten Segmenten (100, 101, Fig.54) zusammengesetzt ist, die eine zusammenklappbare
Struktur bilden, welche durch Seile (103) betätigbar ist.
4. Sonnenschirm gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm aus
einer Reihe von in Scherengitterform angelenkten Segmenten (334, Fig. 74) zusammengesetzt
ist, und eine ausfahrbare Struktur bildet, welcher durch einen Griff (110, Fig. 59)
betätigt ist, der auf dem Grundgestell gleitet.
5. Sonnenschirm gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm durch
eine Anzahl von ineinander geschachtelten Röhren zusammengesetzt ist, die. einen Teleskop-Aufbau
(361, Fig.83) bilden.
6. Sonnenschirm gemäß Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm (7)
mit seinem zweiten Ende (7b, Fig. 7) über ein Gelenk (5) mit einer rein horizontalen
Drehachse mit dem Grundgestell verbunden ist, wobei die Verriegelung in der entfalteten
Position durch einen Ring (5a) gesichert wird, der auf dem Arm gleitet und das Gelenk
(5) kontrolliert.
7. Sonnenschirm gemäß Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der radiale Arm gleitend
in Bezug auf das obere Ende (538, Fig. 116) des Grundgestells (536) montiert ist,
wobei das zweite Ende mit dem Grundgestell über eine Kurbelstange (546) verbunden
ist, die einerseits an dem Arm und andererseits an dem Grundgestell angelenkt ist.
8. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß er
des weiteren querlaufende und ausfahrbare Sekundärarme (611, Fig. 131) aufweist, die
an einem ersten Ende des radialen Armes (610) montiert sind und die zentrale Masten
(619, 620) und Mittel (615) zum Hervorrufen ihres Entfaltens während des Entfaltens
des radialen Armes tragen.
9. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß das
Grundgestell ein Zwischenteil (4, Fig. 7) aufweist, welches um eine vertikale Achse
auf dem unteren festen Teil (1) drehbeweglich ist und auf welchem die Anlenkmittel
des radialen Armes montiert sind.
10. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß seine
Eignung für den Sand eines Strandes durch einen aus zwei Spitzen (401, 402, Fig. 90)
zusammengesetzten Fuß erreicht wird, die miteinander verbunden sind und die in einer
für seitliche Hin- und Herbewegungen bestimmten Weise angeordnet sind und die senkrecht
von oben nach unten schiebbar sind.
11. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß er
mehrere Tuch-Bespannungen (287, 288, Fig. 101) aufweist, die durch unterschiedliche
Gestelle getragen werden, die am Ende der radialen Arme (270, 271) befestigt sind,
welche auf dem gleichen festen Grundgestell (274) angelenkt sind, wobei Mittel (277,
278) vorgesehen sind, um die Orientierung der radialen Arme in einer horizontalen
Ebene zu ermöglichen.
12. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, daß er
eine Tuch-Bespannung aus einem Stück aufweist, welche zumindest durch zwei Teilgestelle
(511 bis 511a, Fig. 102) gehalten ist, welche aus Schirmstreben, Gegen-Schirmstreben
und Nüssen zusammengesetzt sind, wobei die Teilgestelle am Ende von radialen Armen
(504, 504a) montiert sind und wobei sie Mittel (504, 504a) aufweisen, um die Teilgestelle
voneinander beabstandet zu halten, wenn die Arme in der entfalteten Position sind.
13. Sonnenschirm gemäß Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß jedes Teilgestell
auf einem unterschiedlichen Radialarm montiert ist.
14. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 12 oder 13, dadurch gekennzeichnet, daß
sich die radialen Arme (504, 504a) in zwei feste radiale Richtungen entfalten, die
um einen Winkel gegeneinander versetzt sind, so daß, in der entfaltenten Position
der Arme, die vollständige Öffnung der Teilgestelle die Spannung der gesamten Tuch-Bespannung
bewirkt.
15. Sonnenschirm gemäß einem derAnsprüche 12 oder 13, dadurch gekennzeichnet, daß
sich die radialen Arme in zwei radiale Richtungen entfalten und daß sie darüber hinaus
um eine vertikale Achse drehbar sind, was ihre Entfernung und ihre Annäherung erlaubt,
und daß Mittel (503, 503a, Fig. 102) vorgesehen sind, welche ihren gegenseitigen Abstand
sicherstellen, wenn sie sich in der entfalteten Position befinden.
16. Sonnenschirm gemäß einem der Ansprüche 1 bis 15, dadurch gekennzeichnet, daß das
Grundgestell um eine Drehachse gegenüber einem festen Teil (502, 502a) einstellbare
Elemente (501, 501a, Fig. 102) aufweist, an denen die radialen Arme angelenkt sind,
wobei die einstellbaren Elemente in einer Position durch Blockademittel (503, 503a,
Fig. 108) blockiert werden können, die sie mit dem festen Teil verbinden.
17. Sonnenschirm gemäß Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß die zentralen Masten
mit einer Teleskopstange (523, 524, 525, Fig. 112) verbunden sind, die es erlaubt,
ihren Abstand zu regulieren und zu halten.
18. Sonnenschirm gemäß Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß er angelenkte Beine
oder Arme (576, 576a, Fig. 125) an den radialen Armen in der Nähe ihres ersten Endes
aufweist, welche mit einer zentralen Anlenkachse (577) verbunden sind, um einen spitzen
Winkel zu bilden, dessen Spitze gegen das erste Ende der Arme gerichtet ist, ein Seil
(579), welches das zentrale Gelenk und das Grundgestell verbindet, derart, daß während
des Öffnens der radialen Arme im Bezug auf das Grundgestell, das Seil das Zentralgelenk
hält und das Entfalten der angelenkten Beine hervorruft, um die Zentralmasten auseinander
zu spreizen.
19. Sonnenschirm gemäß Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß er des weiteren eine
Teleskopstange (553, 554a, 555a, Fig. 120) aufweist, welche die radialen Arme in der
Nähe ihres zweiten Endes verbindet, und Haltemittel (559b, 560), welche es erlauben,
die zweiten Enden der radialen Arme aneinander anzunähern, um das Spreizen der zentralen
Masten und die Spannung der Tuch-Bespannung hervorzurufen, einen Betätigungsgriff,
der auf der Teleskopstange montiert ist, wobei die radialen Arme um vertikale Achsen
schwingen können, um ihr Auseinanderspreizen zu ermöglichen.
20. Sonnenschirm gemäß Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß die zweiten Enden
der radialen Arme durch eine lange feste Stange (564, Fig. 122) aneinander angelenkt
sind, derart, daß das Auseinanderspreizen der zweiten Enden dem Auseinanderspreizen
der Gelenke der radialen Arme an dem Grundgestell untergeordnet ist, um das Auseinanderspreizen
der zentralen Masten hervorzurufen, wenn die radialen Arme entfaltet werden.