(19)
(11) EP 0 124 460 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
25.03.1987  Bulletin  1987/13

(21) Numéro de dépôt: 84440014.3

(22) Date de dépôt:  02.04.1984
(51) Int. Cl.4E05C 9/04, E05C 9/12

(54)

Crémone à larder pour fenêtre, porte ou analogue

Einbautreibstangenbeschlag für Fenster, Türen oder dergleichen

Mortise espagnolette lock for windows, doors or the like


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE GB IT LI NL

(30) Priorité: 22.04.1983 FR 8306799

(43) Date de publication de la demande:
07.11.1984  Bulletin  1984/45

(71) Demandeur: FERCO INTERNATIONAL Usine de Ferrures de Bâtiment Société à responsabilité limitée
F-57400 Sarrebourg (FR)

(72) Inventeurs:
  • Lecouvreur, Michel
    F-14000 Caen (FR)
  • Prevot, Gérard
    57220 Boulay (FR)
  • Bouveret, Michel
    57400 Sarrebourg-Hoff (FR)
  • Schuster, Bernard
    Reding 57400 Sarrebourg (FR)
  • Arnold, André
    F-57400 Reding (FR)

(74) Mandataire: Aubertin, François 
c/o Cabinet Innovations et Prestations SA 4, rue de Haguenau
67000 Strasbourg
67000 Strasbourg (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] L'invention concerne une crémone à larder pour un ouvrant de fenêtre, porte ou analogue comprenant un boîtier en deux parties se joignant dans un plan longitudinal de la crémone et venant en appui l'une contre l'autre, ledit boîtier présentant une partie arrière lardée dont la configuration permet un entaillage dans le longeron de l'ouvrant par perçage frontal ; une têtière fixée rigidement sur le devant du boîtier et destinée à recouvrir une rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant ; deux tringles de verrouillage se déplaçant dans ladite rainure et situées approximativement sur la tangente au corps d'un fouillot et en prolongement l'une de l'autre ; un fouillot, logé dans le boîtier et actionné par un organe extérieur de manoeuvre, dont le corps est pourvu sur sa circonférence extérieure de dents coopérant directement ou indirectement avec les extrémités des tringles de verrouillage et transformant la rotation d'au moins un quart de tour du fouillot en une translation simultanée de course égale mais de sens opposés de chacune des deux tringles de verrouillage.

    [0002] On connaît déjà, par le document EP-B1-0 009 457, une crémone à larder telle que décrite dans le paragraphe précédent et dont les caractéristiques essentielles sont reprises dans le préambule de la revendication 1. La coopération indirecte entre les dents disposées sur le pourtour du corps du fouillot et l'extrémité de l'une des tringles de verrouillage se fait par l'intermédiaire d'un élément flexible.

    [0003] Il est aussi connu du FR-A-2.356 794 une crémone actionnée par les dents d'un fouillot et un pignon inverseur auxiliaire, les extrémités des tringles s'entrecroisant, mais cette crémone nécessite un entaillage de dimension importante à partir du chant de l'ouvrant et ne permet donc pas un montage frontal au moyen d'un entaillage par perçage frontal dans le longeron de l'ouvrant.

    [0004] Pour pouvoir impliquer aux tringles une course donnée, le fouillot doit avoir un diamètre primitif développant cette course. Ce dit diamètre, augmenté de l'épaisseur de l'élément flexible et de l'épaisseur de la paroi de son couloir de guidage, conditionne la configuration de la partie arrière du boîtier et, par conséquent, le diamètre du perçage pour l'entaillage de la partie arrière centrale du boîtier. De même, la configuration de la partie arrière du boîtier est dépendante de la courbure de l'élément flexible. Cette courbure ne peut présenter un rayon inférieur à un certain rayon minimum pour que l'élément flexible ne subisse pas de modification de structure par une répétition de pliures inversées et glisse facilement dans le couloir de guidage du boîtier.

    [0005] Cependant, il est avantageux que la partie arrière centrale du boîtier s'insère dans un perçage dont le diamètre se rapproche le plus près que possible du diamètre extérieur du fouillot.

    [0006] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à créer une crémone à larder pour un ouvrant de fenêtre, porte ou analogue du type décrit dans le EP-B1-0 009 457 dans laquelle les dents du fouillot comportent une épaisseur s'étendant sur la plus grande partie de la largeur du boîtier dont les parois ont une épaisseur suffisante pour servir de paliers à l'arbre du fouillot; l'extrémité de la première tringle de verrouillage comporte une denture tangente au corps du fouillot s'engrènant directement avec une partie de l'épaisseur des dents du fouillot et l'extrémité de la seconde tringle de verrouillage comporte une denture tangente à la circonférence extérieure du fouillot s'engrénant sur l'autre partie de l'épaisseur des dents du fouillot par l'intermédiaire d'au moins un pignon inverseur placé entre le fouillot et l'extrémité de la seconde tringle de verrouillage, à l'intérieur de la rainure longitudinale dans laquelle se placent le boîtier et les tringles de verrouillage.

    [0007] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que la crémone à larder à double action se pose dans une rainure à partir du chant de l'ouvrant tout en permettant une réalisation du logement du boîtier à partir de la face de l'ouvrant par une seule opération de perçage à partir de la face interne de l'ouvrant et dont le diamètre de la partie arrière centrale est identique ou approximativement identique au diamètre extérieur du fouillot.

    [0008] Pour augmenter le diamètre du pignon inverseur, l'invention prévoit que la têtière est déportée dans un plan parallèle, sur approximativement la longueur du boîtier, d'une valeur inférieure au jeu de feuillure de la fenêtre, porte ou analogue et que l'extrémité de la seconde tringle de verrouillage est déportée dans un plan parallèle à la partie déportée de la têtière.

    [0009] De plus, selon l'invention, une meilleure transmission entre le fouillot et l'extrémité de la seconde tringle de verrouillage est réalisée en concevant que la longueur de la denture de l'extrémité de la seconde tringle de verrouillage est telle que la denture s'engrène avec deux pignons inverseurs disposés de part et d'autre du fouillot.

    [0010] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la place disponible pour le pignon inverseur et les tringles peut être augmentée davantage lorsque la têtière est supprimée entre les emplacements de fixation du boîtier sur la têtière et que l'emplacement ainsi dégagé est recouvert de part et d'autre par un retour de chaque partie du boîtier.

    [0011] La solidité du pignon inverseur est renforcée par une caractéristique selon laquelle l'arbre et la couronne dentée du pignon inverseur font une seule pièce.

    [0012] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant seulement deux modes d'exécution du même concept inventif.

    La figure 1 représente en vue en élévation, selon ligne de coupe I-I de la figure2, une crémone à larder conforme à l'invention réalisée selon un premier mode d'exécution.

    La figure 2 représente une vue en coupe selon ligne de coupe II-II de la figure 1 de la même crémone à larder.

    La figure 3 représente en vue en élévation, selon ligne de coupe III-III de la figure4, une crémone à larder réalisée selon un second mode d'exécution.

    La figure 4 représente une vue en plan et en coupe de la crémone à larder conforme au second mode d'exécution, le fouillot et les pignons inverseurs étant enlevés.

    La figure 5 représente une vue en coupe selon ligne de coupe V-V de la figure 3.

    La figure 6 représente une vue en coupe selon ligne de coupe VI-VI de la figure 3.

    La figure 7 représente une vue en coupe selon ligne de coupe VII-VII de la figure 3.



    [0013] On se réfère aux figures 1 à 7.

    [0014] La crémone à larder 1 pour un ouvrant de fenêtre, de porte ou analogue se pose dans une rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant. Cette crémone à larder 1 comporte un boîtier 2 dont l'embase se place dans ladite rainure longitudinale et la partie arrière lardée dans un logement réalisé à partir de la face de l'ouvrant et obtenu par une seule opération de perçage pratiquée dans la face interne de l'ouvrant. Sur le devant 3 du boîtier 2 est fixée, d'une manière rigide, une têtière 4 destinée à recouvrir la rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant.

    [0015] Le boîtier 2 est réalisé en deux parties 5, 6 se joignant dans un plan longitudinal 7 de la crémone à larder 1. Ces deux parties 5, 6 parallèles entre elles sont perpendiculaires à la têtière 4 et comportent deux parois 8, 9 présentant sur leur chant arrière 10 une partie lardée 11. Celle-ci présente une configuration telle qu'elle permet ladite opération de perçage frontal pratiqué dans la face interne de l'ouvrant. Avantageusement, cette configuration présente approximativement la forme d'un disque coupé selon une sécante solidaire des parois 8, 9 et faisant saillie par rapport au chant arrière 10. Entre les faces internes 12, 13 des parois 8, 9 est disposé un fouillot 14 actionné par un organe de manoeuvre extérieur (non représenté). Le fouillot 14 se compose d'un corps 15 et d'un arbre 16 faisant saillie par rapport aux deux faces 17, 18 du corps 15 du fouillot 14. Les extrémités 19, 20 de cet arbre 16 sont logées dans des alésages 21, 22 réalisés dans les parois 8, 9. L'épaisseur de ces dernières est telle que les parois 8, 9 servent de palier à l'arbre 16 du fouillot 14. L'épaisseur 23 du corps 15 du fouillot 14 est pratiquement identique à l'espace séparant les faces internes 12, 13 des parois 8, 9. Le diamètre du corps 15 du fouillot 14 est tel que sa circonférence extérieure 24 est pratiquement à fleur avec le chant arrière 25, 26 des parois 8, 9. Du fait que le corps 15 du fouillot 14 est pratiquement égal à l'espace séparant les faces internes 12, 13 des parois 8, 9 du boîtier 2, le fouillot 14 rigidifie le boîtier 2 et annihile tout écrasement des deux parois 8, 9. Le fouillot 14 comporte sur sa circonférence extérieure 24 des dents 27, 28 s'étendant sur toute l'épaisseur du corps 15.

    [0016] La crémone à larder 1 comporte également deux tringles de verrouillage 29, 30 situées approximativement sur la tangente au corps 15 du fouillot 14. Ces deux tringles de verrouillage 29, 30 sont disposées dans le prolongement l'une de l'autre et se déplacent en sens contraire dans la rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant. Chaque tringle de verrouillage 29, 30 comporte une extrémité 31, 32 de largeur réduite par rapport à la largeur normale des tringles de verrouillage 29, 30. De ce fait, ces extrémités 31, 32 peuvent s'entrecroiser et comportent chacune sur sa face supérieure 33, 34 une denture 35, 36 coopérant soit directement, soit indirectement avec les dents 27, 28 du fouillot 14.

    [0017] A cet effet, l'extrémité 31 de la première tringle de verrouillage 29 comporte une denture 35 tangente au corps 15 du fouillot 14. Comme visible dans les figures 2, 6 et 7, cette denture 35 s'engrène directement avec une partie 37 de l'épaisseur des dents 27, 28 du fouillot 14. Cette tringle de verrouillage 29 se déplace à travers une ouverture 38 réalisée dans l'extrémité 39 du boîtier 2 et coulisse sur un retour 40 solidaire de l'une des parties 6 du boîtier 2.

    [0018] Par contre, l'extrémité 32 de la seconde tringle de verrouillage 30 comporte une denture 36 tangente au pourtour du fouillot 14, c'est-à-dire que la denture 36 est tangente à la circonférence extérieure 24 des dents 27, 28 du fouillot 14. Cette denture 36 coopère indirectement avec l'autre partie 41 de l'épaisseur des dents 27, 28 du fouillot 14. Cette tringle de verrouillage 30 se déplace à travers une ouverture 42 réalisée dans l'autre extrémité 43 du boîtier 2 et coulisse le long de la face arrière 44 de la têtière 4. On intercale entre le fouillot 14 et la seconde tringle de verrouillage 30 au moins un pignon inverseur 45 s'engrénant, d'une part, avec les dents 27, 28 du fouillot 14 et, d'autre part, avec la denture 36 de l'extrémité 32 de la seconde tringle de verrouillage 30. Par suite de la présence de ce pignon inverseur 45, la seconde tringle de verrouillage 30 se déplace en sens contraire par rapport à la première tringle de verrouillage 29. Ce pignon inverseur 45 constitue le moyen de coopération indirecte entre le fouillot 14 et l'extrémité 32 de la seconde tringle de manoeuvre 30. Conformément à l'invention, ce moyen de coopération indirecte est situé à l'intérieur de la rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant et dans laquelle sont logés le boîtier 2 et les tringles de verrouillage 29, 30. Le pignon inverseur 45 comporte un arbre 46 dont les extrémités 47, 48 sont engagées dans les alésages 49, 50 réalisés dans les parois 8, 9 (voir figure 6). Avantageusement, l'arbre 46 et la couronne 51 du pignon inverseur 45 forment une seule et même pièce, ce qui permet de renforcer la solidité du pignon inverseur 45.

    [0019] Pour obtenir une meilleure transmission entre le fouillot 14 et la seconde tringle de verrouillage 30, on confère à l'extrémité 32 de cette seconde tringle de verrouillage 30 une longueur telle que la denture 36 peut coopérer avec deux pignons inverseurs 45 et 52. Ces pignons inverseurs 45, 52 sont identiques et disposés de part et d'autre du fouillot 14.

    [0020] Pour augmenter la fiabilité de la crémone à larder 1, on a intérêt d'augmenter le diamètre des pignons inverseurs 45, 52.

    [0021] Selon le premier mode d'exécution (voir essentiellement les figures 1 et 2), on confère à la têtière 4, sur approximativement la longueur du boîtier 2, une partie déportée 53, ce qui permet d'augmenter la place disponible entre la face arrière 44 de la têtière 4 et le corps 15 du fouillot 14. L'épaisseur 54 de cette partie 53, déportée dans un plan parallèle à l'ensemble de la têtière 4, a une valeur inférieure au jeu de feuillure de la fenêtre, porte ou analogue.

    [0022] De même, l'extrémité 32 de la seconde tringle de verrouillage 30 comporte une partie déportée 55 parallèle à la partie déportée 53 de la têtière 4.

    [0023] Selon le second mode d'exécution (voir essentiellement les figures 3 à 7), on augmente encore davantage la place disponible pour le ou les pignons inverseurs 45, 52 et les tringles de verrouillage 29,-30. Pour obtenir ce résultat, chaque partie 5, 6 du boîtier 2 comporte un retour 401, 402 permettant d'obtenir deux logements 56, 57. Dans ces logements 56, 57 sont engagées les extrémités 58, 59 de deux tronçons de têtière 4" 42. Les retours 401, 402 des deux parties 5, 6 du boîtier 2 s'étendent sur toute la longueur du boîtier 2. Cette longueur est supérieure à l'espace séparant les extrémités 58, 59 des deux tronçons de têtière 4" 42 de sorte que les retours 401, 402 . recouvrent selon une certaine longueur les extrémités 58, 59 des deux tronçons de têtière 41, 42, Ainsi, dans ce second mode d'exécution, la têtière unique 4 est remplacée par deux tronçons de têtière 41, 42. De ce fait, la têtière est supprimée entre les emplacements de fixation du boîtier 2 sur la têtière 4. Les deux extrémités 31, 32 des deux tringles de verrouillage 29, 30 coulissent sur la face interne 60, 61 des retours 40" 402 des deux parties 5, 6 du boîtier 2, étant entendu que l'épaisseur de ces deux retours 401, 402 est nettement inférieure à l'épaisseur de la têtière 4.


    Revendications

    1. Crémone à larder pour ouvrant de fenêtre, porte ou analogue comprenant un boîtier (2) en deux parties (5, 6) se joignant dans un plan longitudinal (7) de la crémone et venant en appui l'une contre l'autre, ledit boîtier (2) présentant une partie arrière lardée (11) dont la configuration permet un entaillage dans le longeron de l'ouvrant par perçage frontal ; une têtière (4) fixée rigidement sur le devant (3) du boîtier (2) et destinée à recouvrir une rainure longitudinale pratiquée dans le chant de l'ouvrant ; deux tringles de verrouillage (29, 30) se déplaçant dans ladite rainure et situées approximativement sur la tangente au corps (15) d'un fouillot (14) et en prolongement l'une de l'autre ; un fouillot (14), logé dans le boîtier (2) et actionné par un organe extérieur de manoeuvre, dont le corps (15) est pourvu sur sa circonférence extérieure (24) de dents (27, 28) coopérant directement ou indirectement avec les extrémités (31, 32) des tringles de verrouillage (29, 30) et transformant la rotation d'au moins un quart de tour du fouillot (14) en une translation simultanée de course égale mais de sens opposé de chacune des deux tringles de verrouillage (29, 30), caractérisée en ce que, en combinaison, les dents (27, 28) du fouillot (14) comportent une épaisseur (23) s'étendant sur la plus grande partie de la largeur du boîtier (2) dont les parois (8, 9) ont une épaisseur suffisante pour servir de paliers à l'arbre (16) du fouillot (14) ; l'extrémité (31) de la première tringle de verrouillage (29) comporte une denture (35) tangente au corps (15) du fouillot (14) s'engrénant directement avec une partie (37) de l'épaisseur des dents (27, 28) du fouillot (14) et l'extrémité (32) de la seconde tringle de verrouillage (30) qui s'entrecroise avec l'extrémité (31) et comporte une denture (36) tangente à la circonférence extérieure (24) du fouillot (14) s'engrénant sur l'autre partie (41) de l'épaisseur des dents (27, 28) du fouillot (14) par l'intermédiaire d'au moins un pignon inverseur (45) placé entre le fouillot (14) et l'extrémité (32) de la seconde tringle de verrouillage (30) à l'intérieur de la rainure longitudinale dans laquelle se place le boîtier (2) et les tringles de verrouillage (29, 30).
     
    2. Crémone à larder selon la revendication 1, caractérisée en ce que la têtière (4) comporte une partie (53) déportée dans un plan parallèle, sur approximativement la longueur du boîtier (2), d'une valeur inférieure au jeu de feuillure de la fenêtre, porte ou analogue.
     
    3. Crémone à larder selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'extrémité (32) de la seconde tringle de verrouillage (30) comporte une partie déportée (55) parallèle à la partie déportée (53) de la têtière (4).
     
    4. Crémone à larder selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'extrémité (32) de la seconde tringle de verrouillage (30) comporte une denture (36) de longueur telle qu'elle coopère avec deux pignons inverseurs (45, 52) disposés de part et d'autre du fouillot (14).
     
    5. Crémone à larder selon la revendication 1, caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte à chaque extrémité (39, 43) un logement (56, 57) dans lequel sont engagées les extrémités (58, 59) de deux tronçons de têtière (41, 42).
     
    6. Crémone à larder selon les revendications 1 et 5, caractérisée en ce que chaque partie (5, 6) du boîtier (2) comporte un retour (401, 402) recouvrant le logement (56, 57).
     
    7. Crémone à larder selon la revendication 6, caractérisée en ce que chaque retour (401, 402) comporte une longueur égale à celle du boîtier (2) et supérieure à l'espace séparant les extrémités (58, 59) des deux tronçons de têtière (41, 42).
     
    8. Crémone à larder selon les revendications 1 et 4, caractérisée en ce que l'arbre (46) et la couronne (51) des pignons inverseurs (45, 52) font une seule pièce.
     


    Claims

    1. Mortise espagnolette lock for windows, doors and the like, comprising a case (2) in two parts (5, 6) joining in a longitudinal plane (7) of the espagnolette and being supported one against the other, said case (2) presenting an interbedded rear part (11) the configuration of which permits it to pierce the subframe of the opening frontally and fit into it ; a headpiece (4) fixed rigidly on the front (3) of the case (2) intended to cover a longitudinal groove cut in the edge of the opening ; two locking rods (29, 30) moving in this groove and situated approximately at a tangent to the body (15) of a door-knob hole (14) and in prolongation of one another ; a door-knob hole (14) housed in the case (2) and activated by an outside operating gear, the body (15) of which is provided on its outside circumference (24) with teeth (27, 28) cooperating directly or indirectly with the extremities (31, 32) of the locking rods (29, 30) and converting the rotation of a least a quarter of a turn of the door-knob hole (14) into a simultaneous translation of equal travel but in opposite directions of each of the two locking rods (29, 30) characterized by the fact that, in combination, the teeth (27, 28) of the door-knob hole have a thickness (23) extending over the greater part of the breadth of the case (2), the walls (8, 9) of which are sufficiently thick to serve as bearings to the shaft (16) of the door-knob hole (14) ; the extremity (31) of the first locking rod (29) comprises a toothing (35) tangential to the body (15) of the door-knob hole (14), meshing directly with the other part (41) of the thickness of the teeth (27, 28) of the door-knob hole (14) and the extremity (32) of the second locking rod (30) intersecting with the extremity (31) and comprising a toothing (36) tangential with the outside circumference (24) of the door-knob hole (14) and meshing with the other part (41) of the thickness of the teeth (27, 28) of the door-knob hole (14) by means of at least one reverseing pinion (45) placed between the door-knob hole (14) and the extremity (32) of the second locking rod (30) inside the longitudinal groove in which the case (2) and the locking rods (29, 30) are placed.
     
    2. Mortise espagnolette lock according to claim 1, characterized by the fact that the head- piece (4) comprises a part (53) offset in a parallel plane over approximately the length of the case (2) by a value less than the play of the fillister of the window, door or similar.
     
    3. Mortise espagnolette lock according to claims 1 and 2, characterized by the fact that the extremity (32) of the second locking rod (30) comprises an offset part (55) parallel of the offset part (53) of the head-piece (4).
     
    4. Mortise espagnolette lock according to claim 1, characterized by the fact that the extremity (32) of the second locking rod (30 comprises a toothed piece (36) of a length such that it cooperates with two reversing pinions (45, 52) placed either side of the door-knob hole (14).
     
    5. Mortise espagnolette lock according to claim 1, characterized by the fact that the case (2) comprises at each extremity (39, 43) a housing (56, 57) in which are fitted the extremities (58, 59) of two sections of the head-piece (41, 42).
     
    6. Mortise espagnolette lock according to claims 1 and 5 characterized by the fact that each part (5, 6) of the case (2) comprises a return (401, 40:0 covering the housing (56, 57).
     
    7. Mortise espagnolette lock according to claim 6, characterized by the fact that each return (401, 40z) has a length equal to that of the case (2) and more than that of the space separating the extremities (58, 59) of the two sections of head- piece (41, 4s).
     
    8. Mortise espagnolette lock according to claims 1 and 4, characterized by the fact that the shaft (46) and the crown (51) of the reversing pinions (45, 52) are in one piece.
     


    Ansprüche

    1. Einbautreibstangenbeschlag für Fenster-, Türflügel od. dgl., mit einem Gehäuse (2) aus zwei Teilen (5, 6), die in einer Längsebene (7) des Beschlages aneinanderstoßen und aneinander anliegen, wobei das Gehäuse (2) einen hinteren Einbauabschnitt (11) aufweist, dessen Form die Ausbildung einer Ausnehmung im Rahmenteil des Flügels durch frontales Bohren gestattet; einer Deckplatte (4), die am Vorderteil (3) des Gehäuses (2) starr befestigt und dazu bestimmt ist, eine in der Flügelkante ausgebildete Längsnut abzudecken ; zwei Verriegelungsstangen (29, 30), die in der Nut bewegbar und etwa auf der Tangente an den Körper (15) einer Nuß (14) und in gegenseitiger Verlängerung angeordnet sind ; einer Nuß (14), die im Gehäuse (2) angeordnet und durch ein äußeres Betätigungsorgan betätigbar ist, wobei der Körper (15) der Nuß an seinem Außenumfang (24) mit Zähnen (27, 28) versehen ist, welche unmittelbar oder mittelbar mit den Enden (31, 32) der Verriegelungsstangen (29, 30) zusammenwirken und die Drehung der Nuß (14) um zumindest eine Viertelumdrehung in eine gleichzeitige, gleich große, aber gegensinnige Translationsbewegung jeder der Verriegelungsstangen (29, 30) umwandeln, gekennzeichnet durch die Kombination der Merkmale, daß die Zähne (27, 28) der Nuß (14) eine Breite (23) haben, die sich über den größten Teil der Breite des Gehäuses (2) erstreckt, dessen Wände (8, 9) eine Dicke haben, die ausreicht, um als Lager für die Achse (16) der Nuß (14) zu dienen ; daß das Ende (31) der ersten Verriegelungsstange (29) eine Zahnung (35) aufweist, die tangential zum Körper (15) der Nuß (14) verläuft und unmittelbar mit einem Abschnitt (37) der Breite der Zähne (27, 28) der Nuß (14) in Eingriff steht, und das Ende (32) der zweiten Verriegelungsstange (30), welches sich mit dem Ende (31) kreuzt und eine Zahnung (36) trägt, die tangential zum Außenumfang (24) der Nuß verläuft, mit dem anderen Abschnitt (41) der Breite der Zähne (27, 28) der Nuß (14) über zumindest ein Umkehrritzel (45) in Eingriff steht, das zwischen der Nuß (14) und dem Ende (32) der zweiten Verriegelungsstange (30) im Inneren der Längsnut angeordnet ist, in welcher sich das Gehäuse (2) und die Verriegelungsstangen (29, 30) befinden.
     
    2. Einbautreibstangenbeschlag nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Deckplatte (4) einen Abschnitt (53) aufweist, der etwa über die Länge des Gehäuses (2) in eine Parallelebene um einen Betrag versetzt ist, der kleiner als das Spiel des Falzes des Fensters, der Tür od. dgl. ist.
     
    3. Einbautreibstangenbeschlag nach den Ansprüchen 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß das Ende (32) der zweiten Verriegelungsstange (30) einen versetzten Abschnitt (55) aufweist, der parallel zum versetzten Abschnitt (53) der Deckplatte (4) verläuft.
     
    4. Einbautreibstangenbeschlag nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Ende (32) der zweiten Verriegelungsstange (30) eine Zahnung (36) aufweist, deren Länge so groß ist, daß sie mit zwei Umkehrritzeln (45, 52) zusammenwirkt, die zu beiden Seiten der Nuß (14) angeordnet sind.
     
    5. Einbautreibstangenbeschlag nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Gehäuse (2) an jedem Ende (39,43) einen Sitz (56, 57) aufweist, in welche die Enden (58, 59) von zwei Abschnitten (41, 42) der Deckplatte eingreifen.
     
    6. Einbautreibstangenbeschlag nach den Ansprüchen 1 und 5, dadurch gekennzeichnet, daß jeder Teil (5, 6) des Gehäuses (2) einen vorspringenden Abschnitt (401, 402) aufweist, welcher den Sitz (56, 57) überdeckt.
     
    7. Einbautreibstangenbeschlag nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß jeder vorspringende Abschnitt (401, 402) eine Länge hat, die gleich jener des Gehäuses (2) und größer als der die Enden (58, 59) der beiden Deckplattenabschnitte (41, 40 trennende Raum ist.
     
    8. Einbautreibstangenbeschlag nach den Ansprüchen 1 und 4, dadurch gekennzeichnet, daß , die Achse (46) und der Kranz (51) der Umkehrritzel (45, 52) einstückig ausgebildet sind.
     




    Dessins