(19)
(11) EP 0 215 469 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
25.03.1987  Bulletin  1987/13

(21) Numéro de dépôt: 86112760.3

(22) Date de dépôt:  16.09.1986
(51) Int. Cl.4B07C 3/20
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 18.09.1985 FR 8513831

(71) Demandeur: COMPAGNIE GENERALE D'AUTOMATISME CGA-HBS Société Anonyme dite
F-75008 PARIS (FR)

(72) Inventeurs:
  • Pavie, Claude
    F-78800 Houilles (FR)
  • Guebey, Patrick
    F-95620 Parmain (FR)

(74) Mandataire: Weinmiller, Jürgen et al
Lennéstrasse 9 Postfach 24
82336 Feldafing
82336 Feldafing (DE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Installation d'indexation d'objets plats, notamment de courrier postal


    (57) L'installation est dotée d'un poste de codage manuel (6) pour permettre à un opérateur humain d'assurer à l'aide d'une imprimante (1) des indications codées sur des objets plats qu'un convoyeur (2) déplace devant lui ; un lecteur optique (4) d'inscription d'adressage, placé en amont du poste de codage manuel, est apte à commander l'inscription d'indications codées qu'il reconnaît ; un dispositif d'aiguillage (8) placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur permet d'orienter les objets soit directement vers l'imprimante à partir de ce lecteur optique, soit via le poste de codage manuel.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet une installation d'indexation d'objets plats et notamment de courrier postal.

    [0002] De manière connue, le courrier postal est indexé pour permettre son tri par des trieuses automatiques lors de son transfert depuis son expéditeur jusqu'à son destinataire, via l'organisation postale chargée de son acheminement.

    [0003] Le courrier à acheminer est usuellement indexé à l'aide d'indica­tions d'acheminement permettant de le trier en vue de son expédition vers les bureaux distributeurs, ou encore à l'aide d'indications de distribution permettant de le trier en vue de sa distribution aux destinataires. Ces indications sont inscrites sous forme codée, par l'intermédiaire d'imprimantes, sur le courrier postal en fonction des adresses indiquées par les expéditeurs.

    [0004] La lecture des adresses s'effectue soit par l'intermédiaire d'opé­rateurs humains, soit encore par l'intermédiaire de lecteurs optiques spécialisés. Les lecteurs optiques spécialisés n'ont habituellement pas la capacité d'adaptation que les opérateurs humains possèdent et le courrier qu'ils acceptent de traiter doit respecter des normes beaucoup plus exigeantes.

    [0005] De plus le temps de traitement alloué à ces lecteurs optiques est identique pour toutes les lettres et le plus court possible pour des raisons de débit, ce qui a conduit à la mise en oeuvre de lecteurs rapides, complexes et donc coûteux dont l'utilisation est partagée par plusieurs opérateurs.

    [0006] La présente invention a donc pour objet de combiner les avantages du codage automatique par lecteur optique et ceux offerts par le codage manuel en combinant un lecteur optique à chaque poste de codage manuel et en permettant des variations de temps de traitement en fonction des difficultés de saisie de manière à offrir un débit optimal de courrier, à limiter le nombre de rejets dus à une non-lecture et à optimiser le travail des opérateurs humains.

    [0007] L'installation d'indexation d'objets plats notamment de courrier postal selon l'invention est classiquement conçue pour inscrire des in­dications codées sur les objets plats, en fonction d'inscriptions portées par ces objets, un poste de codage manuel permettant à un opérateur de lire les inscriptions portées par les objets qui défilent devant lui grâce à un convoyeur et d'y inscrire une indication codée à l'aide d'une imprimante placée le long du convoyeur.

    [0008] Selon une caractéristique de l'invention, l'installation d'indexa­tion comporte un lecteur optique d'inscription, qui est placé en amont de l'agencement de codage manuel, sur le trajet du convoyeur conduisant vers l'imprimante, et qui est apte à lire certaines inscriptions de manière à commander l'impression d'indications codées correspondantes sur les objets par l'imprimante à laquelle il est relié à cet effet, ainsi qu'au moins un dispositif d'aiguillage placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur pour orienter les objets soit direc­tement vers l'imprimante, soit par une dérivation vers cette imprimante via l'agencement de codage manuel, ledit dispositif étant actionné en dérivation par le lecteur optique, pour les objets dont les inscriptions n'ont pu être lues, et/ou par l'opérateur.

    [0009] L'invention, ses caractéristiques et ses avantages sont précisés dans la description qui suit, en liaison avec les figures répertoriées ci-dessous.

    La figure 1 présente un schéma synoptique d'une installation d'indexation selon l'invention.

    La figure 2 présente un schéma synoptique d'une variante d'instal­lation d'indexation selon l'invention.

    La figure 3 présente un exemple de magasin dépileur pour installation d'indexation selon l'invention.

    La figure 4 présente un exemple d'aiguillage pour installation d'indexation selon l'invention.

    La figure 5 présente un exemple de barrière pour installation d'indexation selon l'invention.

    La figure 6 présente un exemple de magasin dépileur associé à un changeur de niveau vertical pour installation d'indexation selon l'invention.

    La figure 7 présente une vue extérieure d'une machine de tri selon l'invention.



    [0010] L'installation d'indexation présentée figure 1 est destinée à permettre l'inscription d'indications codées sur des objets plats, de type courrier postal et notamment des lettres, en fonction des inscriptions écrites ou imprimées sur ces objets pour préciser les adresses postales de leurs destinataires respectifs. Comme indiqué plus haut ces indications codées sont, par exemple, des indexations d'achemi­nement ou des indexations de distribution et elles sont présentées sur les lettres sous forme reconnaissable par les machines de tri et par le personnel spécialisé ; leur composition est donc susceptible de varier selon les besoins des utilisateurs et selon les matériels d'écriture et de lecture mis en oeuvre, ce sont usuellement des marques distinctives imprimées, de type barres parallèles à espacement déterminé, ou éventuellement des inscriptions alphanumériques.

    [0011] Ces indications codées sont imprimées selon les besoins sur les lettres à l'aide d'une imprimante 1, par exemple de type à jet d'encre, dûment positionnée le long d'un convoyeur 2 chargé du transfert des lettres dans l'installation d'indexation entre un magasin dépileur 3, où les lettres à indexer sont stockées, et un ensemble d'emmagasinage, constitué par exemple des tasseurs non figurés, recevant les lettres indexées.

    [0012] Le magasin dépileur 3 est prévu pour contenir un nombre élevé de plis postaux, par exemple mille plis, qui sont empilés l'un contre l'autre et qui sont susceptibles d'être extraits l'un après l'autre d'une des extrémités du magasins dépileur 3, conçu à cet effet, ainsi que le montre ultérieurement l'exemple présenté en figure 3. Une logique 0 classiquement organisée autour d'au moins un processeur commande, via une liaison de commande L1, la sortie des lettres une à une hors du magasin dépileur 3.

    [0013] Chaque lettre transite du magasin dépileur 3 vers l'ensemble d'emmagasinage par l'intermédiaire du convoyeur 2 classiquement constitué à l'aide d'éléments mobiles, tels que des poulies ou des courroies d'entraînement, et d'éléments fixes, de type guides ou glissières, assurant le déplacement des lettres une à une entre les éléments mobiles et/ou fixes, selon un itinéraire déterminé, chaque lettre se déplaçant sous l'action des poulies ou des courroies prenant appui sur au moins une de ses deux faces.

    [0014] Un lecteur optique 4 est placé le long du trajet du convoyeur 2 en aval du magasin dépileur 1 de manière à voir passer séparément les lettres sortant une à une de ce magasin dépileur, sous le contrôle de la logique 0, pour trouver la position des inscriptions préexistantes nécessaires à l'indexation et pour lire ces inscriptions.

    [0015] Le lecteur optique 4 est de structure classique et ne sera que brièvement rappelé ici, sa structure propre n'ayant qu'un rapport indirect avec la présente invention. Ce lecteur optique comporte classi­quement un agencement destiné à éclairer la surface à lire et une lentille concentrant la lumière réfléchie par cette surface sur un ensemble capteur optique usuellement composé à l'aide de photodiodes. Cet ensemble capteur optique produit des signaux électriques, fonction de la lumière qu'il reçoit et les transmet à la logique 0.

    [0016] Cette logique compare les signaux qu'elle reçoit de l'ensemble capteur optique avec ceux que contient une mémoire de caractères, non figurée, qu'elle comporte afin de traduire, sous forme de combinaisons numériques prédéterminées, les différents caractères reconnus par compa­raison. Les images fournies par le capteur optique sont mémorisées au profit de la logique et éventuellement du poste de codage manuel.

    [0017] Ceci permet notamment à la logique de conserver une image à des fins de traduction, jusqu'à reconnaissance des caractères ou rejet, pendant un temps variable, la circulation des lettres sur le convoyeur n'étant pas interrompue en raison des possibilités d'aiguillage et d'arrêt momentané offertes par ledit convoyeur.

    [0018] Dans certains lecteurs optiques connus la logique 0 est incluse, un exemple d'un tel lecteur étant notamment décrit dans la demande de brevet européen 0063243.

    [0019] La logique de traitement 0 peut alternativement être extérieure au lecteur en raison de son rôle de coordination pour l'installation, notamment en vue de régler les problèmes dus aux actions parallèles de l'opérateur et du lecteur optique.

    [0020] Dans l'un et l'autre cas les moyens mis en oeuvre ne sont pas rappelés ici plus avant dans la mesure où ils sont bien connus de l'homme de l'art.

    [0021] Comme indiqué plus haut, le lecteur optique 4 cherche à déchiffrer les inscriptions qui sont nécessaires à l'indexation d'une lettre lors du passage de cette lettre devant lui sur le convoyeur 2 aménagé à cette effet. Ce dernier comporte par exemple une ouverture formant fenêtre de vision face au capteur optique, de manière que celui-ci voit la partie de face de lettre où sont susceptibles de figurer les inscriptions à lire.

    [0022] Un aiguillage 5 est placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur 2, cet aiguillage 5 est destiné à orienter différemment les lettres pour lesquelles le lecteur est apte à prendre une décision après lecture et celles pour lesquelles une intervention humaine ou un traitement plus long du lecteur optique sont nécessaires, il permet également d'alimenter l'opérateur humain en lettres si besoin est.

    [0023] Le lecteur optique 4 transmet des lettres vers le poste de codage manuel dans un certain nombre de cas, par exemple lorsqu'il n'est pas apte à déterminer l'emplacement des inscriptions à prendre en compte pour différentes raisons liées par exemple au positionnement anormal de ces inscriptions ou à celui d'inscriptions non significatives suscepti­bles de conduire à une confusion.

    [0024] Le lecteur optique 4 transmet des lettres sans passer par le poste de codage manuel soit lorsqu'il a lu, soit dès que les inscriptions sont sans ambiguïté, par exemple si la lettre est déjà indexée, ou encore si la face de lettre examinée est vierge. Une première voie de l'aiguillage 5 conduit donc vers le poste de codage manuel 6, via une branche de dérivation 2D1 du convoyeur 2 et un magasin tampon 7 dans lequel viennent s'entasser les lettres destinées à être examinées par un opérateur humain desservant ledit poste de codage manuel.

    [0025] La branche de dérivation 2D1 est constituée comme la branche 1 par un ensemble usuel non représenté de poulies et/ou de courroies d'entraî­nement tenant les lettres entre elles et les déplaçant l'une derrière l'autre le plus souvent en position verticale.

    [0026] Le magasin tampon 7 est un magasin dépileur-empileur préférable­ment de type premier entré - premier sorti qui sera précisé plus loin.

    [0027] Le poste de codage manuel 6 est un agencement classique disposant d'une unité de visualisation 6A, en vue directe ou sur écran, qui permet à un opérateur de regarder au moins l'une des deux faces d'une lettre afin de l'indexer à l'aide d'un clavier de codage 6B en fonction des inscriptions lues sur cette lettre.

    [0028] L'écran peut éventuellement recevoir des images lues par le capteur optique du lecteur et mémorisées au profit du poste de codage manuel.

    [0029] L'unité de visualisation 6A est éventuellement constituée par un équipement vidéo comprenant une caméra de prise de vue alimentant un moniteur d'affichage non représentés, dans une forme de réalisation, elle comporte essentiellement un dispositif permettant d'éclairer les lettres à coder, isolément ou par petits groupes, ce dispositif pouvant être celui du lecteur optique, et de les visualiser à travers une fenêtre ménagée sur l'un des bords de la branche 2D1 du convoyeur 2.

    [0030] Le clavier 6B est un classique clavier à touches préférablement adapté ergonomiquement et de manière spécifique aux tâches d'indexation à effectuer, il est relié à l'imprimante 1, via la logique de traitement 0 et deux liaisons L2 et L3, en vue de lui transmettre les ordres d'indexation, de même que le fait le lecteur optique 4 pour les lettres qu'il traite. Le clavier 6B permet également à l'opérateur humain d'actionner l'aiguillage 5, via la logique 0 et une liaison de commande L4, de même que le fait le lecteur optique 4.

    [0031] Une seconde voie de l'aiguillage 5 conduit vers un second aiguil­lage 8, via une branche de dérivation 2D2 du convoyeur 2. Le second aiguillage 8 permet d'orienter les lettres qu'il reçoit soit vers le magasin tampon 7, via une branche de dérivation 2D3, soit vers l'impri­mante 1 par l'intermédiaire de la branche de dérivation 2D2, il est normalement commandé par le lecteur optique 4, via la logique 0 et une liaison de commande L5, en fonction du résultat des opérations de lecture.

    [0032] De plus une barrière double 9 est insérée entre les aiguillages 5 et 8 pour retenir une par une les lettres transmises sur la branche de dérivation 2D2, tant que le lecteur optique 4 n'a pas terminé son analyse.

    [0033] Si l'analyse effectuée sur un lettre à partir des informations recueillies sur une de ses faces par le lecteur optique, ne conduit pas à une des possibilités prévues d'indexation au bout d'un temps maximal prédéterminé, la lettre concernée est transmise vers le poste de codage manuel pour déchiffrement.

    [0034] Selon une forme de réalisation de l'installation d'indexation pro­posée, l'analyse de chaque lettre ne nécessite plus la présence de la lettre devant le lecteur optique 4 dès que les indications fournies par l'ensemble capteur optique de ce lecteur, pour cette lettre, sont mémo­risées. De ce fait cette lettre peut être déplacée par le convoyeur 1 vers l'aiguillage 5 et à travers lui pendant que le traitement des indi­cations relatives à ladite lettre se poursuivent au moyen du processeur du lecteur optique 4, ce qui permet de venir placer sans perte de temps une nouvelle lettre devant ce lecteur optique 10.

    [0035] La barrière double 9, commandée par le lecteur optique 4, via la logique 0 et une liaison L6, permet de retarder par un premier élément de barrière toute lettre transmise sur la branche de dérivation D2, via l'aiguillage 5, tant que le traitement des indications relatives à cette lettre n'est pas terminé par le processeur du lecteur optique 1 et qu'en conséquence l'orientation de ladite lettre vers le poste de codage manuel 6 ou vers l'imprimante 1, via le second aiguillage 8, n'est pas décidée ; un second élément de barrière situé en amont du premier, permet également d'arrêter une lettre qui suit une lettre arrêtée derrière le premier élément.

    [0036] En fin de traitement par le lecteur optique 4 si la lettre concernée ne peut être indexée, elle est transmise vers le poste de codage manuel 6 ; en ce but elle est orientée vers le magasin tampon 7, via le second aiguillage 8 et la branche de dérivation 2D3, en cas contraire elle poursuit son transit par la branche de dérivation 2D2 vers l'imprimante 1.

    [0037] Cette imprimante 1 reçoit d'une part les lettres à indexer prove­nant du lecteur optique 4 via la branche de dérivation 2D2, d'autre part les lettres à indexer transmises par le poste de codage manuel 6, elle est donc alimentée par l'intermédiaire d'un dispositif de jonction 10 du convoyeur auquel aboutissent la branche de dérivation 2D2 et une branche de jonction 2D4 reliée aux branches de dérivation 2D1 et 2D3, via le magasin tampon 7 et l'agencement de codage manuel.

    [0038] Au moins l'une des deux branches 2D2, 2D4, et ici les deux sont dotées de barrière 11, 12 permettant de retarder temporairement une let­tre lors de son transfert vers l'imprimante 1, de manière à éviter tout chevauchement de deux lettres provenant simultanément chacune sur une branche 2D2 ou 2D4 différente.

    [0039] En ce but les barrières 11 et 12 sont commandées par la logique 0, via des liaisons de sélection non figurées, de manière à empêcher leur ouverture simultanée, priorité étant donnée à l'une d'entre elles, par exemple à la barrière 11.

    [0040] Dans une forme de réalisation, l'ensemble des lettres fournies par le magasin dépileur transite par l'imprimante 1 pour indexation sous le contrôle du lecteur optique 4 ou du poste de codage manuel 6 ; dans le cas prévu ici l'imprimante n'indexe pas les lettres pour lesquelles aucun code d'indexation n'a pu être trouvé par le lecteur ou l'opérateur en raison de leur anormalité.

    [0041] La figure 2 présente une variante de réalisation visant à augmenter la compacité de l'installation d'indexation, sachant que les dimensions d'un ensemble de tri comportant une telle installation sont souvent importantes et gagnent donc à être réduites.

    [0042] L'installation d'indexation présentée figure 2 se caractérise par une disposition de ces éléments constitutifs sur deux étages permettant de réduire d'autant la surface occupée au sol, ceci étant facilité par le hauteur relativement faible exigée par ces éléments constitutifs qui est liée aux dimensions habituelles du courrier postal.

    [0043] De même que précédemment l'installation d'indexation selon l'in­vention comporte une imprimante 1' ayant même structure et même fonctions que l'imprimante 1, cette imprimante 1' est par exemple un modèle TILJE de la société demanderesse.

    [0044] L'imprimante 1' est alimentée en lettres à indexer à partir d'un magasin dépileur 3'. Le magasin 3' est de type dit horizontal, sa dispo­sition pratique est montrée en figure 3 ainsi qu'en figure 7 ; dans cette dernière réalisation, il présente une surface d'appui 13 des lettres 14 qui est en pente montante vers l'extrémité d'extraction par où les lettres sont envoyées à travers le convoyeur.

    [0045] Un lecteur optique 4' est placé en sortie du magasin dépileur 3' (figures 2 et 9) le long du trajet du convoyeur 2' reliant la sortie du magasin dépileur 3' à l'entrée de l'imprimante 1'.

    [0046] Le lecteur optique 4' est analogue au lecteur optique 4 et ne sera donc pas décrit plus avant. Une logique 0' à processeur, assure la commande harmonieuse des différents organes en liaison avec les indica­tions fournies par le lecteur optique et par l'agencement de codage manuel.

    [0047] Comme précédemment un aiguillage 5' permet de transmettre par des branches de dérivation 2D1' et 2D2' différentes les lettres retenues pour traitement par le lecteur optique 4' de celles que sont transmises directement à l'opérateur à sa demande. En fait le lecteur optique 4' dispose, comme le lecteur optique 4 dans l'exemple précédent, d'une fenêtre s'ouvrant sur le convoyeur 2' et lui permettant de voir l'une des faces de lettre en défilement. A titre d'exemple la fenêtre du lecteur optique s'étend sur une surface permettant à une rangée verticale de photodiodes de lire la lettre au fur et à mesure de son défilement horizontal. Cette fenêtre non représentée est latéralement bordée par des poulies ou courroies d'entraînement de lettre et parallèlement à elle est disposée un dispositif susceptible d'immobiliser une lettre devant la fenêtre puis de la relancer sur commande.

    [0048] La branche de dérivation 2D1', empruntée par les lettres direc­tement transmises à l'opérateur, est dirigée vers un magasin tampon 7' dans lequel viennent s'entasser toutes les lettres que l'opérateur va analyser, ces lettres sont indexées au moyen d'un agencement de codage manuel 6' identique à l'agencement 6 évoqué plus haut.

    [0049] Dans la forme de réalisation évoquée ici, le magasin tampon 7' comporte un changeur de niveau vertical qui permet de descendre les lettres du niveau où elles ont été jusqu'ici traitées, c'est-à-dire essentiellement par le lecteur optique 4', jusqu'au niveau inférieur où elles seront traitées notamment par l'imprimante 1' et par un ensemble de tri 15.

    [0050] La branche de dérivation 2D2' est au niveau supérieur comme le lecteur optique 4', la branche 2D1' et le magasin tampon 7', elle est dotée d'une barrière 9' ayant un rôle analogue à celui de la barrière 9 c'est-à-dire d'arrêter temporairement une lettre et celle qui suit. Cet arrêt survient notamment pour les lettres dont la lecture est terminée, mais dont l'analyse des indications est encore en cours, en vue de déterminer si les informations nécessaires à l'indexation sont obtenues ou si l'intervention d'un opérateur est nécessaire. Dans la première hypothèse c'est-à-dire si les informations d'indexation ont été obtenues, un aiguillage 8', analogue à l'aiguillage 8 de la figure 1, oriente la lettre concernée vers un dispositif de changement de niveau 16 sous le contrôle de la logique 0' avertie par le lecteur optique 4', de manière à commander l'aiguillage 8' via une liaison L5', de même qu'il commande la barrière 9' et l'aiguillage 5 via respecti­vement des liaisons L6' et L4'.

    [0051] Dans la seconde hypothèse l'aiguillage 8' oriente la lettre concernée vers le magasin tampon 7', via un dispositif de jonction 17, identique au dispositif de jonction 10 de la figure 1, ce dispositif de jonction 17 étant situé lui aussi au niveau supérieur.

    [0052] Le magasin à changeur de niveau 7' alimente l'agencement de codage manuel 6', en permettant à l'opérateur de voir simultanément deux lettres par exemple l'une au dessus de l'autre comme représenté sur la figure 9, l'une en cours d'examen et l'autre en attente.

    [0053] L'agencement de codage manuel 6' est relié à l'imprimante par une branche 2D4' du convoyeur 2, via, une barrière 11' et un dispositif de jonction 10'. Le dispositif de jonction 10' reçoit également les lettres descendues du niveau supérieur à ce niveau inférieur par l'intermédiaire du dispositif changeur de niveau 16. La sortie de ce dispositif changeur de niveau 16 est reliée en ce but à une branche 2D5 du convoyeur qui l'unit au dispositif de jonction 10', via une barrière 12'. Les barrières 11' et 12' ont mêmes fonctions que les barrières 11 et 12 et sont donc réalisées et commandées de manière analogue.

    [0054] Les lettres examinées par le lecteur optique 4' et/ou par l'inter­médiaire de l'agencement de codage manuel 6' sont indexées par l'impri­mante 1' au moment de leur passage par cette imprimante, elles sont ensuite prétriées en fonction de leur indexation par l'ensemble de tri 15 qui est par exemple doté de tasseurs usuels, symbolisés au nombre de trois sur la figure 7.

    [0055] Les différents éléments constitutifs de l'installation évoquée ci-dessus dont la structure n'a pas été précisée par référence à un appareil classique déterminé sont définis dans ce qui suit. La figure 3 permet en particulier de préciser la constitution d'un exemple de magasin dépileur 3 ou 3', de type dit horizontal.

    [0056] Dans cet exemple de réalisation et ainsi que le montre aussi la figure 9, les lettres sont stockés en une pile unique sur un plancher 13 en légère pente montant vers le dispositif dépileur proprement dit situé en haut et à droite sur la figure 3.

    [0057] Le magasin est de type classique et comporte un plancher 13 munie de courroies longitudinales d'entraînement 18 à surface rugueuse ou crantée tendant à faire déplacer vers le dispositif dépileur, les lettres 14 disposées verticalement sur le plancher. Ce plancher 13 est bordé sur une de ses rives longitudinales par une paroi de taquage 19 contre laquelle les lettres sont alignées par un de leurs deux bords latéraux.

    [0058] Une palette 20 vient se plaquer contre celle des deux grandes faces de lettre qui termine un paquet de lettres à l'opposé du dispositif dépileur et au bas du paquet dans l'exemple de réalisation montré figure 9. Cette palette 20 (figure 3) est mobile, par exemple par coulissement le long d'une tige guide 21 qui la maintient perpendicu­laire à la rive de taquage 19 et au plancher 13, elle est entraînée par les courroies 18 sur lesquelles elle repose par son extrémité inférieure.

    [0059] Les lettres sont introduites en paquet contre la palette 20, celle-ci étant en position écartée du dispositif dépileur qui est lui-même situé transversalement en extrémité de plancher. Dans l'exemple de réalisation proposé, ce dispositif dépileur associe une boîte aspirante 22 transversale en extrémité de plancher à un tambour dépileur 23, montré ici ouvert par un arraché à son sommet ; le tambour jouxte latéralement la boîte en extrémité de plancher à proximité de la paroi de taquage 19.

    [0060] Une paroi perforée 24 de la boîte aspirante 22 est réalisée paral­lèment et face à la palette 20, elle permet l'aspiration de la lettre immédiatement voisine, dont la grande face en regard vient se plaquer contre elle et contre le tambour dépileur 23. Ce dernier est doté d'orifices d'aspiration 25 en hauteur sur une partie de sa périphérie et il comporte intérieurement une buse d'aspiration 26 qui est orientée de manière à s'ouvrir parallèlement à la paroi perforée 24 de la boîte de manière à assurer une aspiration orientée du magasin vers l'intérieur du tambour lorsque les orifices d'aspiration 25 passent devant son ouverture. La buse d'aspiration 26 est reliée à un dispositif de pompage usuel par une électrovanne commandée par la logique 0 à la demande du lecteur optique ou de l'opérateur ; le dispositif d'aspiration et l'électrovanne, de structures classiques ne sont pas représentés sur les figures.

    [0061] Le tambour dépileur 23 a un mouvement rotatif continu, ici de sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, de manière à entraîner, ici vers la droite, les lettres successivement plaquées contre lui par la boîte aspirante 22. Pour dépiler une lettre, le tambour 23 est mis sous dépression grâce à l'électrovanne et le passage des orifices 25 du tambour devant la buse entraîne une aspiration de la lettre contre ces orifices qui l'entraînent alors dans leur mouvement de rotation, jusqu'au moment où ils passent au delà de l'ouverture de buse 26.

    [0062] La lettre 14 dépilée est alors entraînée classiquement par le convoyeur qui comporte par exemple deux courroies sans fin 27, 28 tendues entre des arbres différents de manière que les deux courroies soient parallèles et plaquées l'une sur l'autre sur une partie de leur trajet, seuls deux de ces arbres 29, 30 étant représentés. Toute lettre venant se présenter entre les arbres 29, 30 est entraînée entre les brins plaqués l'un contre l'autre des deux bandes 27, 28 en raison de la rotation des arbres dans les sens indiqués sur la figure 3, au moins certains de ces arbres étant entraînés par un moteur non figuré.

    [0063] La figure 4 rappelle succinctement la constitution d'un aiguillage 5, placé entre des portions de convoyeur qui permettent de transférer les lettres une à une, ici par coincement entre des brins se déplaçant parallèlement, l'un contre l'autre et dans le même sens, de paires de courroies d'entraînement sans fin, sur le trajet des lettres. En ce but les lettres arrivent entre les brins joints de deux courroies 33, 34 aboutissant dans l'aiguillage sur deux arbres pratiquement tangents 35, 36 à axes parallèles ; deux arbres récepteurs 37, 38 pratiquement tangents et à axes parallèles, sont placées ici dans l'alignement des arbres 35, 36 de l'autre côté d'un volet 31 d'axe 32. Les arbres 37, 38 portent eux aussi des courroies sans fin 39, 40 assurant par deux de leurs brins joints un transfert de lettres à partir du volet 21 sur la branche de dérivation, en raison de leurs mouvements respectifs. Deux arbres récepteurs 41, 42 à axes parallèles décalés forment avec les courroies sans fin 43, 44 une seconde branche de dérivation.

    [0064] Le volet 31 à section transversale en V applati est monté à proximité des arbres récepteurs sur un axe 32 parallèle aux axes de ces arbres ; il est susceptible de prendre alternativement deux positions sous l'action d'un mécanisme électromécanique de commande non figuré. Dans l'une de ces deux positions la face supérieure du volet constitue un passage permettant à une lettre sortant entre les brins parallèles et jointifs des courroies 33, 34 de se diriger vers la zone où se rejoignent les courroies 39, 40, entre les arbres 37 et 38, afin d'y être happée et entraînée par les brins parallèles jointifs de ces dernières.

    [0065] Dans la seconde de ces positions, en pointillé sur la figure 4, la face inférieure du volet 31 constitue un passage contre lequel une lettre sortant entre les brins parallèles des courroies 35, 36 vient passer pour se placer contre le brin de la courroie 44 qui est jointif avec le brin parallèle de la courroie 43, avant de se coincer entre eux pour son transfert.

    [0066] Les barrières telles 9, 9', 11, 11', 12, 12' sont de type connu, un exemple en est présenté figure 5, elles sont insérées entre deux portions de convoyeur constituées ici respectivement par les paires de courroie 45, 46 et 47, 48 qui aboutissent à des arbres d'extrémité 49, 50, 51, 52 d'axes parallèles qui sont pratiquement tangents deux à deux. Ces arbres d'extrémité sont disposés à distance de part et d'autre de la barrière proprement dite, de manière que toute lettre issue d'entre les brins parallèles pratiquement jointifs des courroies 45 et 46 soit transmise en droite ligne entre les brins parallèles pratiquement jointifs des courroies 47, 48 par l'intermédiaire d'un tapis roulant 53 placé sous le trajet de lettre perpendiculairement aux axes des arbres d'extrémité. Les lettres sont maintenues dans une position perpendicu­laire au tapis roulant par une pièce guide 54 à bords parallèles joignant pratiquement les arbres d'extrémité 49, 50 aux arbres d'extrémité 51, 52.

    [0067] Au moins un et ici deux bras de barrière 55, 56 sont disposées sur le trajet de lettre entre la pièce guide 54 et les arbres d'extrémité 51 et 52. Les bras de barrière 55, 56 sont ici montés sur une potence 57 rotative d'axe perpendiculaire ou plan du tapis roulant 53. Ceci permet alternativement, sous la commande d'un électro-mécanisme 58, de venir placer les bras 55, 56 devant la sortie de la pièce guide 54 en amont des arbres d'extrémité récepteurs 51, 52 pour bloquer une lettre, ou d'esca­moter ces bras 55, 56 hors du trajet de lettre.

    [0068] Les jonctions 10, 10', 17 sont de structure classique en la matière, elles sont par exemple constituées de manière analogue à l'aiguillage évoqué en liaison avec la figure 4 les sens de rotation des poulies et donc les mouvements des courroies étant inversés. L'exemple de magasin à dépileur à changeur de niveau présenté figure 6 est destiné à assurer d'une part la constitution d'une petite réserve pour les lettres destinées à être traitées par l'opérateur d'autre part à assurer le chargement de niveau et simultanément la présentation devant l'opé­rateur des lettres à traiter.

    [0069] En ce but les lettres destinées à être mises en réserve sont transmises par le convoyeur 2 vers le magasin tampon 7'. La partie de convoyeur 2 concernée est constituée par exemple par deux courroies sans fin 59, 60 enroulées, au niveau du magasin tampon 7', sur deux arbres 61, 62 tournant en sens inverse de manière que les brins parallèles et jointifs des courroies 59, 60 qui passent entre eux circulent vers le magasin tampon 7'. Ces courroies 59, 60 et les lettres, qu'elles transportent, circulent à un niveau, dit supérieur, dans le bâti 63 qui les contient. Le magasin tampon 7' est situé à ce même niveau supérieur et est constitué de manière semblable au magasin présenté figure 3. En particulier les lettres viennent se ranger, perpendiculairement à un plancher 64 muni de courroies transversales d'entraînement 65, en butée contre une paroi de taquage 66 et en pile contre une palette 67 coulis­sant sur une tige guide 68 à laquelle elle est perpendiculaire. La tige guide 68 est parallèle aux courroies d'entraînement 65.

    [0070] Les lettres éjectées d'entre les arbres 61, 62 par les courroies 59, 60 viennent se glisser en tête de pile de lettres sous l'action d'une courroie 69 sans fin tendue autour d'arbres 70, 71, 72 entraînés dans le même sens que l'arbre 59. L'arbre 70 est situé parallèlement et à proximité des arbres 61, 62 de manière que le brin de courroie le plus proche du magasin 7' soit dans le prolongement des brins parallèles jointifs des courroies 59,60, ce qui tend à empiler toute nouvelle lettre sortant d'entre les arbres sur la pile de lettres reposant perpendiculairement au plancher 64 contre la palette 67.

    [0071] De manière connue la disposition respective des arbres 70, 71 est décalée de manière à favoriser l'empilage.

    [0072] De plus, la courroie 69 est préférablement munie de perforation 69A sur une partie de sa longueur et une buse d'aspiration 73 est ménagée à proximité de l'arbre 72 et de la paroi de taquage 67 face au magasin 7' et de l'autre côté du brin de courroie 69 qui passe au ras de la paroi de taquage. Cette buse d'aspiration 73 qui s'ouvre au ras de la courroie 69 sur la hauteur de cette courroie, est classiquement reliée à une pompe à vide par l'intermédiaire d'un électrovanne ces deux éléments n'étant pas représentés ici.

    [0073] Lorsque l'opérateur désire extraire une lettre de la pile contenue dans le magasin 7', il commande l'électrovanne d'alimentation de la buse d'aspiration 73 qui aspire, via les perforations 72, la lettre située en extrémité du paquet contre la courroie 69.

    [0074] Cette lettre plaquée contre la courroie 69 est alors entraînée vers au moins une et ici deux paires d'arbres parallèles 74, 75, 76, 77 jointifs deux à deux, entre lesquels elle vient passer ; les deux premiers arbres 74, 75 sont motorisés et tendent à propulser la lettre dans le sens du déplacement, contrairement aux deux arbres 76, 77 suivants montés fous qui assurent le maintien à niveau de la lettre pincée entre eux.

    [0075] Un premier dispositif à ventouse 78 relié à une pompe à vide non figurée par un électrovanne non figurée, se déplace horizontalement par exemple sur une tige guide 79 de manière que la ventouse vienne se placer derrière et dans la zone centrale supérieure de toute lettre émergeant d'entre les arbres 75 et 76 de manière à l'extraire totalement et à la transporter dans la partie supérieure centrale d'une fenêtre 80 du bâti 63 à travers laquelle la lettre peut être vue et éventuellement prise par l'opérateur.

    [0076] Un second dispositif à ventouse 81 se déplace verticalement par exemple sur une seconde tige guide 82 de manière que la ventouse qu'il porte puisse venir se positionner immédiatement sous celle du dispositif à ventouse 78, lorsque celui-ci est en position extrême au centre de la partie supérieure de fenêtre.

    [0077] Le dispositif à ventouse 81 également relié à une pompe à vide et à une électrovanne de commande non figurées, la ventouse qu'il comporte vient se plaquer derrière la lettre placée en position supérieure par l'autre dispositif à ventouse 78 et est déplacé de haut en bas pour entraîner cette lettre à un niveau inférieur pour laquelle elle est toujours visible et éventuellement prenable par l'opérateur.

    [0078] En fonctionnement, deux lettres 14, 14' sont disposées l'une au-dessus de l'autre dans l'encadrement de la fenêtre 80. La lettre située au niveau supérieur est maintenue en position soit par la ventouse du dispositif 78 soit par un système à volet additionnel classique, non figuré, venant la soutenir ; la lettre située au niveau inférieur est maintenue par la ventouse du dispositif 81 en position basse ou encore par un autre volet non figuré.

    [0079] Lorsque l'opérateur a fini de traiter le lettre inférieure il commande simultanément par le clavier 6 (figure 2, 7) le dépilage d'une nouvelle lettre à traiter et le transfert de la lettre située au niveau inférieur de la fenêtre vers l'imprimante. L'aspiration de la ventouse du dispositif 81 est supprimée, ou le volet éventuel est escamoté, de sorte que la lettre située au niveau supérieur descende verticalement par une goulotte non figurée jusqu'à un tapis roulant 83 courant sous la fenêtre.

    [0080] Le dispositif à ventouse 81 est alors monté en position haute de manière que sa ventouse vienne se plaquer sur la lettre portée par le dispositif à ventouse 78 dont la dépression est alors annulée. Ce dispo­sitif à ventouse 78 se déplace alors vers les arbres 76, 77 pour y prendre la lettre qui vient d'être dépilée hors du magasin 7'.

    [0081] Simultanément le dispositif à ventouse 81 revient en position inférieure où il positionne la lettre qu'il a prise du dispositif à ventouse 78. Ce dernier revient alors en place en partie supérieure centrale de la fenêtre 80.

    [0082] Le tapis roulant 83 situé au niveau inférieur entraîne les lettres qu'il reçoit en sens inverse par rapport aux courroies 59, 60 et aux arbres 74, 75, il aboutit à une nouvelle portion de convoyeur conduisant vers l'imprimante. Cette portion est ici constituée de deux courroies sans fin 84, 85 venant s'enrouler autour de deux arbres 86, 87 de manière à venir affleurer la partie supérieure du tapis roulant 83 sur laquelle transite les lettres.

    [0083] Les formes des parois de la goulotte, non représentée, est agencée pour maintenir en position verticale toute lettre tombée sur le tapis, ce dernier conduit ces lettres entre les brins parallèles et jointifs des courroies 84, 85 pour que celles-ci les entraîne, sous le magasin 7', vers l'imprimante.

    [0084] On notera également que la fenêtre est également munie de parois arrières non figurées et d'éléments avants destinés à guider les lettres dans leur déplacement lesdits éléments avant comprenant, par exemple, des fils 88, 89 tendus verticalement dans l'encadrement de la fenêtre 80.

    [0085] Le dispositif de changement de niveau 16 ne sera pas décrit plus avant dans la mesure où il est susceptible d'être constitué par une goulotte reliant le niveau supérieur au niveau inférieur entre des por­tions de convoyeur ou encore par un changeur de niveau de même principe que celui évoqué ci-dessus.

    [0086] De même l'ensemble de tri 15, visible en figure 2 et 7, ne sera pas décrit plus avant dans la mesure où c'est un équipement classique en ce domaine et qui n'a qu'un rapport indirect avec l'invention.


    Revendications

    1/ Installation d'indexation d'objets plats et notamment de courrier postal agencée pour inscrire des indications codées sur ces objets plats en fonction d'inscription d'adressage portées par ces objets et dotée en ce but d'un poste de codage manuel (6) permettant à un opérateur humain d'incrire à l'aide d'une imprimante (1) des indications codées sur les objets plats qu'un convoyeur (2) déplace devant lui, ladite installation étant caractérisée en ce qu'elle comporte un lecteur optique (4) individuel d'inscription d'adressage qui est placé en amont du poste de codage manuel (6) sur le trajet du convoyeur (2) conduisant vers l'imprimante (1) et qui est apte à commander l'inscription d'indications codées sur les objets plats par l'imprimante en fonction des inscriptions d'adressage qu'il reconnaît, un dispositif d'aiguillage (8) placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur pour orienter les objets soit directement vers l'imprimante, soit par une dérivation (2D1) vers cette imprimante, via le poste de codage manuel, ledit dispositif d'aiguillage (8) étant notamment actionné en dérivation par le lecteur optique pour les objets dont les inscriptions n'ont pu être lues par ce lecteur.
     
    2/ Installation d'indexation selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'il comporte un magasin de stockage temporaire (7), à l'entrée du poste de codage manuel (6).
     
    3/ Installation d'indexation selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une barrière d'arrêt (9) en sortie de lecteur optique, pour permettre d'augmenter le temps de traitement alloué au lecteur optique pour une lettre en retardant la transmission de celle-ci à l'imprimante.
     
    4/ Installation d'indexation selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux changeurs de niveau (16A, 16B) sur le trajet du convoyeur permettant d'alimenter l'imprimante (1') en lettres à partir d'un magasin dépileur (3'), soit par un premier trajet (2D'2, 2D'5) passant devant le lecteur optique (4') situé à un premier niveau en hauteur, pour rejoindre l'imprimante (1') situé à un second niveau, via un premier (16A) des deux changeurs de niveau, soit par un second trajet (2D1' ou 2D2' et 2D4') confondu avec le premier au niveau du lecteur optique (4') et de l'imprimante (4'), ledit second trajet passant par le magasin temporaire de stockage (7') et le second (16B) des deux changeurs de niveau, en amont du poste de codage manuel (6') pour rejoindre l'imprimante (1') au second niveau.
     
    5/ Installation d'indexation selon l'une des revendications 1 ou 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un second dispositif d'aiguillage (5 ou 5') placé entre le lecteur optique (4 ou 4') et le premier dispositif aiguillage (8 ou 8') sur le trajet du convoyeur vers l'imprimante (1 ou 1') pour orienter les objets soit vers le premier aiguillage, soit vers le poste de codage manuel (6 ou 6') sous le contrôle de l'opérateur.
     
    6/ Installation d'indexation selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une première barrière d'arrêt temporaire (9 ou 9') insérée sur le trajet du convoyeur entre les dispositifs d'aiguillage (5, 8 ou 5', 8'), ainsi que deux barrières d'arrêt temporaire (11, 12 ou 11', 12') respectivement insérées en amont d'un troisième dispositif d'aiguillage (10 ou 10') assurant la confluence des objets plats vers l'imprimante (1 ou 1') en amont duquel il est placé, l'une (12 ou 12') de ces deux barrières étant placée sur le trajet direct du convoyeur entre lecteur optique et imprimante en aval du premier aiguillage, l'autre (11 ou 11') de ces deux barrières étant insérée sur un trajet du convoyeur reliant le magasin de stockage temporaire au troisième dispositif d'aiguillage en aval du poste de codage manuel.
     
    7/ Installation d'indexation selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un changeur de niveau (16B) apte à maintenir simultanément deux lettres en vue de l'opérateur l'une au dessus de l'autre à travers une fenêtre d'accès (80) du poste de codage manuel (6) et à déplacer successivement chacune de ces lettres d'un niveau à l'autre et en sens inverse au second niveau par rapport au premier.
     




    Dessins

























    Rapport de recherche