[0001] La présente invention a pour objet une installation d'indexation d'objets plats et
notamment de courrier postal.
[0002] De manière connue, le courrier postal est indexé pour permettre son tri par des trieuses
automatiques lors de son transfert depuis son expéditeur jusqu'à son destinataire,
via l'organisation postale chargée de son acheminement.
[0003] Le courrier à acheminer est usuellement indexé à l'aide d'indications d'acheminement
permettant de le trier en vue de son expédition vers les bureaux distributeurs, ou
encore à l'aide d'indications de distribution permettant de le trier en vue de sa
distribution aux destinataires. Ces indications sont inscrites sous forme codée, par
l'intermédiaire d'imprimantes, sur le courrier postal en fonction des adresses indiquées
par les expéditeurs.
[0004] La lecture des adresses s'effectue soit par l'intermédiaire d'opérateurs humains,
soit encore par l'intermédiaire de lecteurs optiques spécialisés. Les lecteurs optiques
spécialisés n'ont habituellement pas la capacité d'adaptation que les opérateurs humains
possèdent et le courrier qu'ils acceptent de traiter doit respecter des normes beaucoup
plus exigeantes.
[0005] De plus le temps de traitement alloué à ces lecteurs optiques est identique pour
toutes les lettres et le plus court possible pour des raisons de débit, ce qui a conduit
à la mise en oeuvre de lecteurs rapides, complexes et donc coûteux dont l'utilisation
est partagée par plusieurs opérateurs.
[0006] La présente invention a donc pour objet de combiner les avantages du codage automatique
par lecteur optique et ceux offerts par le codage manuel en combinant un lecteur optique
à chaque poste de codage manuel et en permettant des variations de temps de traitement
en fonction des difficultés de saisie de manière à offrir un débit optimal de courrier,
à limiter le nombre de rejets dus à une non-lecture et à optimiser le travail des
opérateurs humains.
[0007] L'installation d'indexation d'objets plats notamment de courrier postal selon l'invention
est classiquement conçue pour inscrire des indications codées sur les objets plats,
en fonction d'inscriptions portées par ces objets, un poste de codage manuel permettant
à un opérateur de lire les inscriptions portées par les objets qui défilent devant
lui grâce à un convoyeur et d'y inscrire une indication codée à l'aide d'une imprimante
placée le long du convoyeur.
[0008] Selon une caractéristique de l'invention, l'installation d'indexation comporte un
lecteur optique d'inscription, qui est placé en amont de l'agencement de codage manuel,
sur le trajet du convoyeur conduisant vers l'imprimante, et qui est apte à lire certaines
inscriptions de manière à commander l'impression d'indications codées correspondantes
sur les objets par l'imprimante à laquelle il est relié à cet effet, ainsi qu'au moins
un dispositif d'aiguillage placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur
pour orienter les objets soit directement vers l'imprimante, soit par une dérivation
vers cette imprimante via l'agencement de codage manuel, ledit dispositif étant actionné
en dérivation par le lecteur optique, pour les objets dont les inscriptions n'ont
pu être lues, et/ou par l'opérateur.
[0009] L'invention, ses caractéristiques et ses avantages sont précisés dans la description
qui suit, en liaison avec les figures répertoriées ci-dessous.
La figure 1 présente un schéma synoptique d'une installation d'indexation selon l'invention.
La figure 2 présente un schéma synoptique d'une variante d'installation d'indexation
selon l'invention.
La figure 3 présente un exemple de magasin dépileur pour installation d'indexation
selon l'invention.
La figure 4 présente un exemple d'aiguillage pour installation d'indexation selon
l'invention.
La figure 5 présente un exemple de barrière pour installation d'indexation selon l'invention.
La figure 6 présente un exemple de magasin dépileur associé à un changeur de niveau
vertical pour installation d'indexation selon l'invention.
La figure 7 présente une vue extérieure d'une machine de tri selon l'invention.
[0010] L'installation d'indexation présentée figure 1 est destinée à permettre l'inscription
d'indications codées sur des objets plats, de type courrier postal et notamment des
lettres, en fonction des inscriptions écrites ou imprimées sur ces objets pour préciser
les adresses postales de leurs destinataires respectifs. Comme indiqué plus haut ces
indications codées sont, par exemple, des indexations d'acheminement ou des indexations
de distribution et elles sont présentées sur les lettres sous forme reconnaissable
par les machines de tri et par le personnel spécialisé ; leur composition est donc
susceptible de varier selon les besoins des utilisateurs et selon les matériels d'écriture
et de lecture mis en oeuvre, ce sont usuellement des marques distinctives imprimées,
de type barres parallèles à espacement déterminé, ou éventuellement des inscriptions
alphanumériques.
[0011] Ces indications codées sont imprimées selon les besoins sur les lettres à l'aide
d'une imprimante 1, par exemple de type à jet d'encre, dûment positionnée le long
d'un convoyeur 2 chargé du transfert des lettres dans l'installation d'indexation
entre un magasin dépileur 3, où les lettres à indexer sont stockées, et un ensemble
d'emmagasinage, constitué par exemple des tasseurs non figurés, recevant les lettres
indexées.
[0012] Le magasin dépileur 3 est prévu pour contenir un nombre élevé de plis postaux, par
exemple mille plis, qui sont empilés l'un contre l'autre et qui sont susceptibles
d'être extraits l'un après l'autre d'une des extrémités du magasins dépileur 3, conçu
à cet effet, ainsi que le montre ultérieurement l'exemple présenté en figure 3. Une
logique 0 classiquement organisée autour d'au moins un processeur commande, via une
liaison de commande L1, la sortie des lettres une à une hors du magasin dépileur 3.
[0013] Chaque lettre transite du magasin dépileur 3 vers l'ensemble d'emmagasinage par l'intermédiaire
du convoyeur 2 classiquement constitué à l'aide d'éléments mobiles, tels que des poulies
ou des courroies d'entraînement, et d'éléments fixes, de type guides ou glissières,
assurant le déplacement des lettres une à une entre les éléments mobiles et/ou fixes,
selon un itinéraire déterminé, chaque lettre se déplaçant sous l'action des poulies
ou des courroies prenant appui sur au moins une de ses deux faces.
[0014] Un lecteur optique 4 est placé le long du trajet du convoyeur 2 en aval du magasin
dépileur 1 de manière à voir passer séparément les lettres sortant une à une de ce
magasin dépileur, sous le contrôle de la logique 0, pour trouver la position des inscriptions
préexistantes nécessaires à l'indexation et pour lire ces inscriptions.
[0015] Le lecteur optique 4 est de structure classique et ne sera que brièvement rappelé
ici, sa structure propre n'ayant qu'un rapport indirect avec la présente invention.
Ce lecteur optique comporte classiquement un agencement destiné à éclairer la surface
à lire et une lentille concentrant la lumière réfléchie par cette surface sur un ensemble
capteur optique usuellement composé à l'aide de photodiodes. Cet ensemble capteur
optique produit des signaux électriques, fonction de la lumière qu'il reçoit et les
transmet à la logique 0.
[0016] Cette logique compare les signaux qu'elle reçoit de l'ensemble capteur optique avec
ceux que contient une mémoire de caractères, non figurée, qu'elle comporte afin de
traduire, sous forme de combinaisons numériques prédéterminées, les différents caractères
reconnus par comparaison. Les images fournies par le capteur optique sont mémorisées
au profit de la logique et éventuellement du poste de codage manuel.
[0017] Ceci permet notamment à la logique de conserver une image à des fins de traduction,
jusqu'à reconnaissance des caractères ou rejet, pendant un temps variable, la circulation
des lettres sur le convoyeur n'étant pas interrompue en raison des possibilités d'aiguillage
et d'arrêt momentané offertes par ledit convoyeur.
[0018] Dans certains lecteurs optiques connus la logique 0 est incluse, un exemple d'un
tel lecteur étant notamment décrit dans la demande de brevet européen 0063243.
[0019] La logique de traitement 0 peut alternativement être extérieure au lecteur en raison
de son rôle de coordination pour l'installation, notamment en vue de régler les problèmes
dus aux actions parallèles de l'opérateur et du lecteur optique.
[0020] Dans l'un et l'autre cas les moyens mis en oeuvre ne sont pas rappelés ici plus avant
dans la mesure où ils sont bien connus de l'homme de l'art.
[0021] Comme indiqué plus haut, le lecteur optique 4 cherche à déchiffrer les inscriptions
qui sont nécessaires à l'indexation d'une lettre lors du passage de cette lettre devant
lui sur le convoyeur 2 aménagé à cette effet. Ce dernier comporte par exemple une
ouverture formant fenêtre de vision face au capteur optique, de manière que celui-ci
voit la partie de face de lettre où sont susceptibles de figurer les inscriptions
à lire.
[0022] Un aiguillage 5 est placé en aval du lecteur optique sur le trajet du convoyeur 2,
cet aiguillage 5 est destiné à orienter différemment les lettres pour lesquelles le
lecteur est apte à prendre une décision après lecture et celles pour lesquelles une
intervention humaine ou un traitement plus long du lecteur optique sont nécessaires,
il permet également d'alimenter l'opérateur humain en lettres si besoin est.
[0023] Le lecteur optique 4 transmet des lettres vers le poste de codage manuel dans un
certain nombre de cas, par exemple lorsqu'il n'est pas apte à déterminer l'emplacement
des inscriptions à prendre en compte pour différentes raisons liées par exemple au
positionnement anormal de ces inscriptions ou à celui d'inscriptions non significatives
susceptibles de conduire à une confusion.
[0024] Le lecteur optique 4 transmet des lettres sans passer par le poste de codage manuel
soit lorsqu'il a lu, soit dès que les inscriptions sont sans ambiguïté, par exemple
si la lettre est déjà indexée, ou encore si la face de lettre examinée est vierge.
Une première voie de l'aiguillage 5 conduit donc vers le poste de codage manuel 6,
via une branche de dérivation 2D1 du convoyeur 2 et un magasin tampon 7 dans lequel
viennent s'entasser les lettres destinées à être examinées par un opérateur humain
desservant ledit poste de codage manuel.
[0025] La branche de dérivation 2D1 est constituée comme la branche 1 par un ensemble usuel
non représenté de poulies et/ou de courroies d'entraînement tenant les lettres entre
elles et les déplaçant l'une derrière l'autre le plus souvent en position verticale.
[0026] Le magasin tampon 7 est un magasin dépileur-empileur préférablement de type premier
entré - premier sorti qui sera précisé plus loin.
[0027] Le poste de codage manuel 6 est un agencement classique disposant d'une unité de
visualisation 6A, en vue directe ou sur écran, qui permet à un opérateur de regarder
au moins l'une des deux faces d'une lettre afin de l'indexer à l'aide d'un clavier
de codage 6B en fonction des inscriptions lues sur cette lettre.
[0028] L'écran peut éventuellement recevoir des images lues par le capteur optique du lecteur
et mémorisées au profit du poste de codage manuel.
[0029] L'unité de visualisation 6A est éventuellement constituée par un équipement vidéo
comprenant une caméra de prise de vue alimentant un moniteur d'affichage non représentés,
dans une forme de réalisation, elle comporte essentiellement un dispositif permettant
d'éclairer les lettres à coder, isolément ou par petits groupes, ce dispositif pouvant
être celui du lecteur optique, et de les visualiser à travers une fenêtre ménagée
sur l'un des bords de la branche 2D1 du convoyeur 2.
[0030] Le clavier 6B est un classique clavier à touches préférablement adapté ergonomiquement
et de manière spécifique aux tâches d'indexation à effectuer, il est relié à l'imprimante
1, via la logique de traitement 0 et deux liaisons L2 et L3, en vue de lui transmettre
les ordres d'indexation, de même que le fait le lecteur optique 4 pour les lettres
qu'il traite. Le clavier 6B permet également à l'opérateur humain d'actionner l'aiguillage
5, via la logique 0 et une liaison de commande L4, de même que le fait le lecteur
optique 4.
[0031] Une seconde voie de l'aiguillage 5 conduit vers un second aiguillage 8, via une
branche de dérivation 2D2 du convoyeur 2. Le second aiguillage 8 permet d'orienter
les lettres qu'il reçoit soit vers le magasin tampon 7, via une branche de dérivation
2D3, soit vers l'imprimante 1 par l'intermédiaire de la branche de dérivation 2D2,
il est normalement commandé par le lecteur optique 4, via la logique 0 et une liaison
de commande L5, en fonction du résultat des opérations de lecture.
[0032] De plus une barrière double 9 est insérée entre les aiguillages 5 et 8 pour retenir
une par une les lettres transmises sur la branche de dérivation 2D2, tant que le lecteur
optique 4 n'a pas terminé son analyse.
[0033] Si l'analyse effectuée sur un lettre à partir des informations recueillies sur une
de ses faces par le lecteur optique, ne conduit pas à une des possibilités prévues
d'indexation au bout d'un temps maximal prédéterminé, la lettre concernée est transmise
vers le poste de codage manuel pour déchiffrement.
[0034] Selon une forme de réalisation de l'installation d'indexation proposée, l'analyse
de chaque lettre ne nécessite plus la présence de la lettre devant le lecteur optique
4 dès que les indications fournies par l'ensemble capteur optique de ce lecteur, pour
cette lettre, sont mémorisées. De ce fait cette lettre peut être déplacée par le
convoyeur 1 vers l'aiguillage 5 et à travers lui pendant que le traitement des indications
relatives à ladite lettre se poursuivent au moyen du processeur du lecteur optique
4, ce qui permet de venir placer sans perte de temps une nouvelle lettre devant ce
lecteur optique 10.
[0035] La barrière double 9, commandée par le lecteur optique 4, via la logique 0 et une
liaison L6, permet de retarder par un premier élément de barrière toute lettre transmise
sur la branche de dérivation D2, via l'aiguillage 5, tant que le traitement des indications
relatives à cette lettre n'est pas terminé par le processeur du lecteur optique 1
et qu'en conséquence l'orientation de ladite lettre vers le poste de codage manuel
6 ou vers l'imprimante 1, via le second aiguillage 8, n'est pas décidée ; un second
élément de barrière situé en amont du premier, permet également d'arrêter une lettre
qui suit une lettre arrêtée derrière le premier élément.
[0036] En fin de traitement par le lecteur optique 4 si la lettre concernée ne peut être
indexée, elle est transmise vers le poste de codage manuel 6 ; en ce but elle est
orientée vers le magasin tampon 7, via le second aiguillage 8 et la branche de dérivation
2D3, en cas contraire elle poursuit son transit par la branche de dérivation 2D2 vers
l'imprimante 1.
[0037] Cette imprimante 1 reçoit d'une part les lettres à indexer provenant du lecteur
optique 4 via la branche de dérivation 2D2, d'autre part les lettres à indexer transmises
par le poste de codage manuel 6, elle est donc alimentée par l'intermédiaire d'un
dispositif de jonction 10 du convoyeur auquel aboutissent la branche de dérivation
2D2 et une branche de jonction 2D4 reliée aux branches de dérivation 2D1 et 2D3, via
le magasin tampon 7 et l'agencement de codage manuel.
[0038] Au moins l'une des deux branches 2D2, 2D4, et ici les deux sont dotées de barrière
11, 12 permettant de retarder temporairement une lettre lors de son transfert vers
l'imprimante 1, de manière à éviter tout chevauchement de deux lettres provenant simultanément
chacune sur une branche 2D2 ou 2D4 différente.
[0039] En ce but les barrières 11 et 12 sont commandées par la logique 0, via des liaisons
de sélection non figurées, de manière à empêcher leur ouverture simultanée, priorité
étant donnée à l'une d'entre elles, par exemple à la barrière 11.
[0040] Dans une forme de réalisation, l'ensemble des lettres fournies par le magasin dépileur
transite par l'imprimante 1 pour indexation sous le contrôle du lecteur optique 4
ou du poste de codage manuel 6 ; dans le cas prévu ici l'imprimante n'indexe pas les
lettres pour lesquelles aucun code d'indexation n'a pu être trouvé par le lecteur
ou l'opérateur en raison de leur anormalité.
[0041] La figure 2 présente une variante de réalisation visant à augmenter la compacité
de l'installation d'indexation, sachant que les dimensions d'un ensemble de tri comportant
une telle installation sont souvent importantes et gagnent donc à être réduites.
[0042] L'installation d'indexation présentée figure 2 se caractérise par une disposition
de ces éléments constitutifs sur deux étages permettant de réduire d'autant la surface
occupée au sol, ceci étant facilité par le hauteur relativement faible exigée par
ces éléments constitutifs qui est liée aux dimensions habituelles du courrier postal.
[0043] De même que précédemment l'installation d'indexation selon l'invention comporte
une imprimante 1' ayant même structure et même fonctions que l'imprimante 1, cette
imprimante 1' est par exemple un modèle TILJE de la société demanderesse.
[0044] L'imprimante 1' est alimentée en lettres à indexer à partir d'un magasin dépileur
3'. Le magasin 3' est de type dit horizontal, sa disposition pratique est montrée
en figure 3 ainsi qu'en figure 7 ; dans cette dernière réalisation, il présente une
surface d'appui 13 des lettres 14 qui est en pente montante vers l'extrémité d'extraction
par où les lettres sont envoyées à travers le convoyeur.
[0045] Un lecteur optique 4' est placé en sortie du magasin dépileur 3' (figures 2 et 9)
le long du trajet du convoyeur 2' reliant la sortie du magasin dépileur 3' à l'entrée
de l'imprimante 1'.
[0046] Le lecteur optique 4' est analogue au lecteur optique 4 et ne sera donc pas décrit
plus avant. Une logique 0' à processeur, assure la commande harmonieuse des différents
organes en liaison avec les indications fournies par le lecteur optique et par l'agencement
de codage manuel.
[0047] Comme précédemment un aiguillage 5' permet de transmettre par des branches de dérivation
2D1' et 2D2' différentes les lettres retenues pour traitement par le lecteur optique
4' de celles que sont transmises directement à l'opérateur à sa demande. En fait le
lecteur optique 4' dispose, comme le lecteur optique 4 dans l'exemple précédent, d'une
fenêtre s'ouvrant sur le convoyeur 2' et lui permettant de voir l'une des faces de
lettre en défilement. A titre d'exemple la fenêtre du lecteur optique s'étend sur
une surface permettant à une rangée verticale de photodiodes de lire la lettre au
fur et à mesure de son défilement horizontal. Cette fenêtre non représentée est latéralement
bordée par des poulies ou courroies d'entraînement de lettre et parallèlement à elle
est disposée un dispositif susceptible d'immobiliser une lettre devant la fenêtre
puis de la relancer sur commande.
[0048] La branche de dérivation 2D1', empruntée par les lettres directement transmises
à l'opérateur, est dirigée vers un magasin tampon 7' dans lequel viennent s'entasser
toutes les lettres que l'opérateur va analyser, ces lettres sont indexées au moyen
d'un agencement de codage manuel 6' identique à l'agencement 6 évoqué plus haut.
[0049] Dans la forme de réalisation évoquée ici, le magasin tampon 7' comporte un changeur
de niveau vertical qui permet de descendre les lettres du niveau où elles ont été
jusqu'ici traitées, c'est-à-dire essentiellement par le lecteur optique 4', jusqu'au
niveau inférieur où elles seront traitées notamment par l'imprimante 1' et par un
ensemble de tri 15.
[0050] La branche de dérivation 2D2' est au niveau supérieur comme le lecteur optique 4',
la branche 2D1' et le magasin tampon 7', elle est dotée d'une barrière 9' ayant un
rôle analogue à celui de la barrière 9 c'est-à-dire d'arrêter temporairement une lettre
et celle qui suit. Cet arrêt survient notamment pour les lettres dont la lecture est
terminée, mais dont l'analyse des indications est encore en cours, en vue de déterminer
si les informations nécessaires à l'indexation sont obtenues ou si l'intervention
d'un opérateur est nécessaire. Dans la première hypothèse c'est-à-dire si les informations
d'indexation ont été obtenues, un aiguillage 8', analogue à l'aiguillage 8 de la figure
1, oriente la lettre concernée vers un dispositif de changement de niveau 16 sous
le contrôle de la logique 0' avertie par le lecteur optique 4', de manière à commander
l'aiguillage 8' via une liaison L5', de même qu'il commande la barrière 9' et l'aiguillage
5 via respectivement des liaisons L6' et L4'.
[0051] Dans la seconde hypothèse l'aiguillage 8' oriente la lettre concernée vers le magasin
tampon 7', via un dispositif de jonction 17, identique au dispositif de jonction 10
de la figure 1, ce dispositif de jonction 17 étant situé lui aussi au niveau supérieur.
[0052] Le magasin à changeur de niveau 7' alimente l'agencement de codage manuel 6', en
permettant à l'opérateur de voir simultanément deux lettres par exemple l'une au dessus
de l'autre comme représenté sur la figure 9, l'une en cours d'examen et l'autre en
attente.
[0053] L'agencement de codage manuel 6' est relié à l'imprimante par une branche 2D4' du
convoyeur 2, via, une barrière 11' et un dispositif de jonction 10'. Le dispositif
de jonction 10' reçoit également les lettres descendues du niveau supérieur à ce niveau
inférieur par l'intermédiaire du dispositif changeur de niveau 16. La sortie de ce
dispositif changeur de niveau 16 est reliée en ce but à une branche 2D5 du convoyeur
qui l'unit au dispositif de jonction 10', via une barrière 12'. Les barrières 11'
et 12' ont mêmes fonctions que les barrières 11 et 12 et sont donc réalisées et commandées
de manière analogue.
[0054] Les lettres examinées par le lecteur optique 4' et/ou par l'intermédiaire de l'agencement
de codage manuel 6' sont indexées par l'imprimante 1' au moment de leur passage par
cette imprimante, elles sont ensuite prétriées en fonction de leur indexation par
l'ensemble de tri 15 qui est par exemple doté de tasseurs usuels, symbolisés au nombre
de trois sur la figure 7.
[0055] Les différents éléments constitutifs de l'installation évoquée ci-dessus dont la
structure n'a pas été précisée par référence à un appareil classique déterminé sont
définis dans ce qui suit. La figure 3 permet en particulier de préciser la constitution
d'un exemple de magasin dépileur 3 ou 3', de type dit horizontal.
[0056] Dans cet exemple de réalisation et ainsi que le montre aussi la figure 9, les lettres
sont stockés en une pile unique sur un plancher 13 en légère pente montant vers le
dispositif dépileur proprement dit situé en haut et à droite sur la figure 3.
[0057] Le magasin est de type classique et comporte un plancher 13 munie de courroies longitudinales
d'entraînement 18 à surface rugueuse ou crantée tendant à faire déplacer vers le dispositif
dépileur, les lettres 14 disposées verticalement sur le plancher. Ce plancher 13 est
bordé sur une de ses rives longitudinales par une paroi de taquage 19 contre laquelle
les lettres sont alignées par un de leurs deux bords latéraux.
[0058] Une palette 20 vient se plaquer contre celle des deux grandes faces de lettre qui
termine un paquet de lettres à l'opposé du dispositif dépileur et au bas du paquet
dans l'exemple de réalisation montré figure 9. Cette palette 20 (figure 3) est mobile,
par exemple par coulissement le long d'une tige guide 21 qui la maintient perpendiculaire
à la rive de taquage 19 et au plancher 13, elle est entraînée par les courroies 18
sur lesquelles elle repose par son extrémité inférieure.
[0059] Les lettres sont introduites en paquet contre la palette 20, celle-ci étant en position
écartée du dispositif dépileur qui est lui-même situé transversalement en extrémité
de plancher. Dans l'exemple de réalisation proposé, ce dispositif dépileur associe
une boîte aspirante 22 transversale en extrémité de plancher à un tambour dépileur
23, montré ici ouvert par un arraché à son sommet ; le tambour jouxte latéralement
la boîte en extrémité de plancher à proximité de la paroi de taquage 19.
[0060] Une paroi perforée 24 de la boîte aspirante 22 est réalisée parallèment et face
à la palette 20, elle permet l'aspiration de la lettre immédiatement voisine, dont
la grande face en regard vient se plaquer contre elle et contre le tambour dépileur
23. Ce dernier est doté d'orifices d'aspiration 25 en hauteur sur une partie de sa
périphérie et il comporte intérieurement une buse d'aspiration 26 qui est orientée
de manière à s'ouvrir parallèlement à la paroi perforée 24 de la boîte de manière
à assurer une aspiration orientée du magasin vers l'intérieur du tambour lorsque les
orifices d'aspiration 25 passent devant son ouverture. La buse d'aspiration 26 est
reliée à un dispositif de pompage usuel par une électrovanne commandée par la logique
0 à la demande du lecteur optique ou de l'opérateur ; le dispositif d'aspiration et
l'électrovanne, de structures classiques ne sont pas représentés sur les figures.
[0061] Le tambour dépileur 23 a un mouvement rotatif continu, ici de sens inverse de celui
des aiguilles d'une montre, de manière à entraîner, ici vers la droite, les lettres
successivement plaquées contre lui par la boîte aspirante 22. Pour dépiler une lettre,
le tambour 23 est mis sous dépression grâce à l'électrovanne et le passage des orifices
25 du tambour devant la buse entraîne une aspiration de la lettre contre ces orifices
qui l'entraînent alors dans leur mouvement de rotation, jusqu'au moment où ils passent
au delà de l'ouverture de buse 26.
[0062] La lettre 14 dépilée est alors entraînée classiquement par le convoyeur qui comporte
par exemple deux courroies sans fin 27, 28 tendues entre des arbres différents de
manière que les deux courroies soient parallèles et plaquées l'une sur l'autre sur
une partie de leur trajet, seuls deux de ces arbres 29, 30 étant représentés. Toute
lettre venant se présenter entre les arbres 29, 30 est entraînée entre les brins plaqués
l'un contre l'autre des deux bandes 27, 28 en raison de la rotation des arbres dans
les sens indiqués sur la figure 3, au moins certains de ces arbres étant entraînés
par un moteur non figuré.
[0063] La figure 4 rappelle succinctement la constitution d'un aiguillage 5, placé entre
des portions de convoyeur qui permettent de transférer les lettres une à une, ici
par coincement entre des brins se déplaçant parallèlement, l'un contre l'autre et
dans le même sens, de paires de courroies d'entraînement sans fin, sur le trajet des
lettres. En ce but les lettres arrivent entre les brins joints de deux courroies 33,
34 aboutissant dans l'aiguillage sur deux arbres pratiquement tangents 35, 36 à axes
parallèles ; deux arbres récepteurs 37, 38 pratiquement tangents et à axes parallèles,
sont placées ici dans l'alignement des arbres 35, 36 de l'autre côté d'un volet 31
d'axe 32. Les arbres 37, 38 portent eux aussi des courroies sans fin 39, 40 assurant
par deux de leurs brins joints un transfert de lettres à partir du volet 21 sur la
branche de dérivation, en raison de leurs mouvements respectifs. Deux arbres récepteurs
41, 42 à axes parallèles décalés forment avec les courroies sans fin 43, 44 une seconde
branche de dérivation.
[0064] Le volet 31 à section transversale en V applati est monté à proximité des arbres
récepteurs sur un axe 32 parallèle aux axes de ces arbres ; il est susceptible de
prendre alternativement deux positions sous l'action d'un mécanisme électromécanique
de commande non figuré. Dans l'une de ces deux positions la face supérieure du volet
constitue un passage permettant à une lettre sortant entre les brins parallèles et
jointifs des courroies 33, 34 de se diriger vers la zone où se rejoignent les courroies
39, 40, entre les arbres 37 et 38, afin d'y être happée et entraînée par les brins
parallèles jointifs de ces dernières.
[0065] Dans la seconde de ces positions, en pointillé sur la figure 4, la face inférieure
du volet 31 constitue un passage contre lequel une lettre sortant entre les brins
parallèles des courroies 35, 36 vient passer pour se placer contre le brin de la courroie
44 qui est jointif avec le brin parallèle de la courroie 43, avant de se coincer entre
eux pour son transfert.
[0066] Les barrières telles 9, 9', 11, 11', 12, 12' sont de type connu, un exemple en est
présenté figure 5, elles sont insérées entre deux portions de convoyeur constituées
ici respectivement par les paires de courroie 45, 46 et 47, 48 qui aboutissent à des
arbres d'extrémité 49, 50, 51, 52 d'axes parallèles qui sont pratiquement tangents
deux à deux. Ces arbres d'extrémité sont disposés à distance de part et d'autre de
la barrière proprement dite, de manière que toute lettre issue d'entre les brins parallèles
pratiquement jointifs des courroies 45 et 46 soit transmise en droite ligne entre
les brins parallèles pratiquement jointifs des courroies 47, 48 par l'intermédiaire
d'un tapis roulant 53 placé sous le trajet de lettre perpendiculairement aux axes
des arbres d'extrémité. Les lettres sont maintenues dans une position perpendiculaire
au tapis roulant par une pièce guide 54 à bords parallèles joignant pratiquement les
arbres d'extrémité 49, 50 aux arbres d'extrémité 51, 52.
[0067] Au moins un et ici deux bras de barrière 55, 56 sont disposées sur le trajet de lettre
entre la pièce guide 54 et les arbres d'extrémité 51 et 52. Les bras de barrière 55,
56 sont ici montés sur une potence 57 rotative d'axe perpendiculaire ou plan du tapis
roulant 53. Ceci permet alternativement, sous la commande d'un électro-mécanisme 58,
de venir placer les bras 55, 56 devant la sortie de la pièce guide 54 en amont des
arbres d'extrémité récepteurs 51, 52 pour bloquer une lettre, ou d'escamoter ces
bras 55, 56 hors du trajet de lettre.
[0068] Les jonctions 10, 10', 17 sont de structure classique en la matière, elles sont par
exemple constituées de manière analogue à l'aiguillage évoqué en liaison avec la figure
4 les sens de rotation des poulies et donc les mouvements des courroies étant inversés.
L'exemple de magasin à dépileur à changeur de niveau présenté figure 6 est destiné
à assurer d'une part la constitution d'une petite réserve pour les lettres destinées
à être traitées par l'opérateur d'autre part à assurer le chargement de niveau et
simultanément la présentation devant l'opérateur des lettres à traiter.
[0069] En ce but les lettres destinées à être mises en réserve sont transmises par le convoyeur
2 vers le magasin tampon 7'. La partie de convoyeur 2 concernée est constituée par
exemple par deux courroies sans fin 59, 60 enroulées, au niveau du magasin tampon
7', sur deux arbres 61, 62 tournant en sens inverse de manière que les brins parallèles
et jointifs des courroies 59, 60 qui passent entre eux circulent vers le magasin tampon
7'. Ces courroies 59, 60 et les lettres, qu'elles transportent, circulent à un niveau,
dit supérieur, dans le bâti 63 qui les contient. Le magasin tampon 7' est situé à
ce même niveau supérieur et est constitué de manière semblable au magasin présenté
figure 3. En particulier les lettres viennent se ranger, perpendiculairement à un
plancher 64 muni de courroies transversales d'entraînement 65, en butée contre une
paroi de taquage 66 et en pile contre une palette 67 coulissant sur une tige guide
68 à laquelle elle est perpendiculaire. La tige guide 68 est parallèle aux courroies
d'entraînement 65.
[0070] Les lettres éjectées d'entre les arbres 61, 62 par les courroies 59, 60 viennent
se glisser en tête de pile de lettres sous l'action d'une courroie 69 sans fin tendue
autour d'arbres 70, 71, 72 entraînés dans le même sens que l'arbre 59. L'arbre 70
est situé parallèlement et à proximité des arbres 61, 62 de manière que le brin de
courroie le plus proche du magasin 7' soit dans le prolongement des brins parallèles
jointifs des courroies 59,60, ce qui tend à empiler toute nouvelle lettre sortant
d'entre les arbres sur la pile de lettres reposant perpendiculairement au plancher
64 contre la palette 67.
[0071] De manière connue la disposition respective des arbres 70, 71 est décalée de manière
à favoriser l'empilage.
[0072] De plus, la courroie 69 est préférablement munie de perforation 69A sur une partie
de sa longueur et une buse d'aspiration 73 est ménagée à proximité de l'arbre 72 et
de la paroi de taquage 67 face au magasin 7' et de l'autre côté du brin de courroie
69 qui passe au ras de la paroi de taquage. Cette buse d'aspiration 73 qui s'ouvre
au ras de la courroie 69 sur la hauteur de cette courroie, est classiquement reliée
à une pompe à vide par l'intermédiaire d'un électrovanne ces deux éléments n'étant
pas représentés ici.
[0073] Lorsque l'opérateur désire extraire une lettre de la pile contenue dans le magasin
7', il commande l'électrovanne d'alimentation de la buse d'aspiration 73 qui aspire,
via les perforations 72, la lettre située en extrémité du paquet contre la courroie
69.
[0074] Cette lettre plaquée contre la courroie 69 est alors entraînée vers au moins une
et ici deux paires d'arbres parallèles 74, 75, 76, 77 jointifs deux à deux, entre
lesquels elle vient passer ; les deux premiers arbres 74, 75 sont motorisés et tendent
à propulser la lettre dans le sens du déplacement, contrairement aux deux arbres 76,
77 suivants montés fous qui assurent le maintien à niveau de la lettre pincée entre
eux.
[0075] Un premier dispositif à ventouse 78 relié à une pompe à vide non figurée par un électrovanne
non figurée, se déplace horizontalement par exemple sur une tige guide 79 de manière
que la ventouse vienne se placer derrière et dans la zone centrale supérieure de toute
lettre émergeant d'entre les arbres 75 et 76 de manière à l'extraire totalement et
à la transporter dans la partie supérieure centrale d'une fenêtre 80 du bâti 63 à
travers laquelle la lettre peut être vue et éventuellement prise par l'opérateur.
[0076] Un second dispositif à ventouse 81 se déplace verticalement par exemple sur une seconde
tige guide 82 de manière que la ventouse qu'il porte puisse venir se positionner immédiatement
sous celle du dispositif à ventouse 78, lorsque celui-ci est en position extrême au
centre de la partie supérieure de fenêtre.
[0077] Le dispositif à ventouse 81 également relié à une pompe à vide et à une électrovanne
de commande non figurées, la ventouse qu'il comporte vient se plaquer derrière la
lettre placée en position supérieure par l'autre dispositif à ventouse 78 et est déplacé
de haut en bas pour entraîner cette lettre à un niveau inférieur pour laquelle elle
est toujours visible et éventuellement prenable par l'opérateur.
[0078] En fonctionnement, deux lettres 14, 14' sont disposées l'une au-dessus de l'autre
dans l'encadrement de la fenêtre 80. La lettre située au niveau supérieur est maintenue
en position soit par la ventouse du dispositif 78 soit par un système à volet additionnel
classique, non figuré, venant la soutenir ; la lettre située au niveau inférieur est
maintenue par la ventouse du dispositif 81 en position basse ou encore par un autre
volet non figuré.
[0079] Lorsque l'opérateur a fini de traiter le lettre inférieure il commande simultanément
par le clavier 6 (figure 2, 7) le dépilage d'une nouvelle lettre à traiter et le transfert
de la lettre située au niveau inférieur de la fenêtre vers l'imprimante. L'aspiration
de la ventouse du dispositif 81 est supprimée, ou le volet éventuel est escamoté,
de sorte que la lettre située au niveau supérieur descende verticalement par une goulotte
non figurée jusqu'à un tapis roulant 83 courant sous la fenêtre.
[0080] Le dispositif à ventouse 81 est alors monté en position haute de manière que sa ventouse
vienne se plaquer sur la lettre portée par le dispositif à ventouse 78 dont la dépression
est alors annulée. Ce dispositif à ventouse 78 se déplace alors vers les arbres 76,
77 pour y prendre la lettre qui vient d'être dépilée hors du magasin 7'.
[0081] Simultanément le dispositif à ventouse 81 revient en position inférieure où il positionne
la lettre qu'il a prise du dispositif à ventouse 78. Ce dernier revient alors en place
en partie supérieure centrale de la fenêtre 80.
[0082] Le tapis roulant 83 situé au niveau inférieur entraîne les lettres qu'il reçoit en
sens inverse par rapport aux courroies 59, 60 et aux arbres 74, 75, il aboutit à une
nouvelle portion de convoyeur conduisant vers l'imprimante. Cette portion est ici
constituée de deux courroies sans fin 84, 85 venant s'enrouler autour de deux arbres
86, 87 de manière à venir affleurer la partie supérieure du tapis roulant 83 sur laquelle
transite les lettres.
[0083] Les formes des parois de la goulotte, non représentée, est agencée pour maintenir
en position verticale toute lettre tombée sur le tapis, ce dernier conduit ces lettres
entre les brins parallèles et jointifs des courroies 84, 85 pour que celles-ci les
entraîne, sous le magasin 7', vers l'imprimante.
[0084] On notera également que la fenêtre est également munie de parois arrières non figurées
et d'éléments avants destinés à guider les lettres dans leur déplacement lesdits éléments
avant comprenant, par exemple, des fils 88, 89 tendus verticalement dans l'encadrement
de la fenêtre 80.
[0085] Le dispositif de changement de niveau 16 ne sera pas décrit plus avant dans la mesure
où il est susceptible d'être constitué par une goulotte reliant le niveau supérieur
au niveau inférieur entre des portions de convoyeur ou encore par un changeur de
niveau de même principe que celui évoqué ci-dessus.
[0086] De même l'ensemble de tri 15, visible en figure 2 et 7, ne sera pas décrit plus avant
dans la mesure où c'est un équipement classique en ce domaine et qui n'a qu'un rapport
indirect avec l'invention.