(19)
(11) EP 0 219 410 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
22.04.1987  Bulletin  1987/17

(21) Numéro de dépôt: 86402154.8

(22) Date de dépôt:  01.10.1986
(51) Int. Cl.4A63B 23/00, A61B 5/10
(84) Etats contractants désignés:
BE DE ES GB IT

(30) Priorité: 01.10.1985 FR 8514507

(71) Demandeur: Duhem, Michel
F-75016 Paris (FR)

(72) Inventeurs:
  • Duhem, Michel
    F-75016 Paris (FR)
  • Denis, Philippe
    F-76130 Mont Saint Aignan (FR)
  • Weber, Jacques
    F-76230 Bois Guillaume (FR)

(74) Mandataire: Gorree, Jean-Michel et al
Cabinet Plasseraud 84, rue d'Amsterdam
F-75009 Paris
F-75009 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Sonde manométrique utilisable pour la rééducation de patients incontinents urinaires ou anaux et appareil de rééducation active mettant en oeuvre une telle sonde


    (57) L'invention concerne notamment une sonde manomé­trique utilisable pour la rééducation, en particulier la rééducation active, de patients incontinents urinaires ou anaux, et destinée à être introduite dans une cavité corporelle (anus ou vagin) pour coopérer fonctionnelle­ment avec les masses musculaires sphinctérielles à réé­duquer. Cette sonde comprend un manchon tubulaire allongé (7) élastiquement déformable encadré par des parties distales antérieure (4) et postérieure (5) rigides, le manchon (7) ayant une dimension transversale plus faible que la dimension transversale des parties distales, le manchon définissant avec les parties distales une chambre (8) qui possède un orifice (9) de communication avec un milieu extérieur qui est desti­née, en position fonctionnelle de la sonde, à être remplie d'un fluide constituant un milieu de transmission de pressions, la sonde étant, en position fonctionnelle de la sonde, disposée dans la cavité corporelle de manière telle que le manchon élastiquement déformable soit en contact étroit avec les masses muscu­laires à rééduquer. La longueur du manchon élastique (7) est de 20 à 30 mm pour une sonde anale et de 45 et 55 mm pour une sonde vaginale.




    Description


    [0001] L'invention concerne une sonde manométrique uti­lisable pour la rééducation de patients incontinents urinaires ou anaux et destinée à être introduite dans une cavité corporelle (anus ou vagin) pour coopérer fonctionnellement avec les masses musculaires à réédu­quer, comprenant un manchon tubulaire allongé en un ma­tériau élastiquement déformable supporté, à ses deux extrémités, par des parties distales antérieure et postérieure constituées en un matériau rigide ou relativement rigide, ledit manchon définissant avec les parties distales une chambre qui possède un orifice de communication avec un milieu extérieur et qui est desti­née, en position fonctionnelle, à être remplie d'un fluide constituant un milieu de transmission de pres­sions, la sonde étant, en position fonctionnelle, dis­posée dans la cavité corporelle de manière telle que le manchon élastiquement déformable soit en contact étroit avec les masses musculaires à rééduquer. La sonde concernée par l'invention est, dans sa définition la plus générale, plus particulièrement utilisable pour la rééducation active, mais un aménagement particulièrement économique de cette sonde permet de la rendre utilisable pour la rééducation passive. En outre, l'invention vise un appareil de rééducaton active mettant en oeuvre la sonde de l'invention.

    [0002] Une des causes d'incontinence urinaire ou fécale réside dans une musculation insuffisante de l'appareil sphinctérien, respectivement urinaire ou anal, lequel s'oppose aux écoulements involontaires respectivement des urines ou des matières fécales. Pour combattre les incontinences urinaires ou fécales de ce type, on peut avoir recours à une rééducaton active de la masse musculaire sphinctérielle destinée à fortifier les muscles de manière que l'appareil sphinctériel puisse retrouver toute son efficacité. Cette rééducation active consiste en une gymnastique appropriée de la masse musculaire sphinctérielle qui, jusqu'à present, était effectuée sous contrôle médical direct (par exemple en milieu hospitalier), éventuellement avec l'aide d'appareils de manipulation relativement complexe.

    [0003] D'après la demande de brevet G.B. 666 348, on connaît déjà une sonde du genre précité prévue pour permettre une rééducation des masses musculaires sphinctérielles. Toutefois, cette sonde connue est très mal adaptée à la physiologie de l'être humain, et notam­ment la longueur du manchon élastiquement déformable est excessive eu égard à l'étendue moyenne des muscles sphinctériels de l'être humain. Il en résulte que, en cours d'utilisation de cette sonde mise en position fonctionnelle, les zones du manchon élastique qui s'é­tendent au-delà des masses musculaires sphinctérielles et qui ne sont pas en appui contre celles-ci ont ten­dance à se gonfler outre mesure en constituant un ou deux bourrelets annulaires dont l'importance varie en fonction de la pression interne, et donc des efforts musculaires exercés par le patient. Il en résulte une altération de la variation de pression subit par le fluide comprimé dans la chambre délimitée par le man­chon, d'où une grande incertitude dans les résultats des mesures ainsi effectuées. En outre, l'importance de la ou des zones excédentaires du manchon élastique dépend du positionnement axial de la sonde dans le conduit na­turel (anus ou vagin) et la reproductibilité des mesures de pression du fluide comprimé, qui permettent de suivre la rééducation, s'en trouve grandement affectée.

    [0004] L'invention a donc essentiellement pour but de remédier aux inconvénients de cette sonde connue, et de proposer une sonde perfectionnée qui donne mieux satis­faction ; l'invention a également pour but de proposer des moyens simples à mettre en oeuvre et peu coûteux, élaborés autour de cette sonde perfectionnée, permettant qu'une rééducation active puisse être effectuée par le patient seul à son domicile.

    [0005] A ces fins, un premier aspect de l'invention porte sur une sonde manométrique qui se caractérise en ce que la longueur du manchon élastique est comprise entre environ 20 et 30 mm dans le cas d'une sonde à usage anal et entre environ 45 et 55 mm dans le cas d'une sonde à usage vaginal.

    [0006] De préférence, dans le cas d'une sonde destinée à un usage anal, le manchon tubulaire possède un diamètre compris entre environ 9 et 15 mm à l'état non déformé et le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ 3 et 7 cm³.

    [0007] De préférence également, dans le cas d'une sonde destinée à un usage vaginal, le manchon tubulaire pos­sède un diamètre compris entre environ 15 et 25 mm à l'état non déformé et le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ 15 et 25 cm³.

    [0008] Une sonde conforme à l'invention est particuliè­rement avantageuse pour satisfaire aux exigences d'une rééducation active dans la mesure où, du fait de sa for­me, elle s'adapte parfaitement dans la cavité corporelle dans laquelle elle est introduite et y est bien retenue sans risque d'expulsion intempestif sous l'action des contraintes auxquelles elle est soumise lors de cette rééducation ; cette adaptation aux parois de la cavité corporelle a aussi pour conséquence une transmission parfaite et totale de l'effort musculaire de la sonde, ce qui rend possible des mesures à la fois exactes et fiables de cet effort musculaire.

    [0009] Enfin, en raison même de sa bonne coopération avec les parois de la cavité corporelle dans laquelle elle est introduite, la sonde conforme à l'invention peut recevoir au moins deux électrodes en un matériau électriquement bon conducteur qui sont fixées sur la surface extérieure du manchon élastiquement déformale. Une sonde ainsi agencée, associée à un appareil à dé­charges électriques contrôlées, peut convenir d'une façon particulièrement avantageuse pour mettre en oeuvre une rééducation passive des incontinences urinaires ou fécales.

    [0010] Toujours dans le cadre de la rééducation active envisagée plus haut, il est intéressant d'exploiter au maximum les informations précises fournies par la sonde. A cette fin, un second aspect de l'invention porte sur un appareil qui comporte une sonde manométrique telle que celle définie plus haut, raccordée par un conduit à un capteur de pression, des moyens pour introduire un fluide sous pression dans la sonde et son conduit de raccordement, des moyens de traitement du signal de sor­tie du capteur de pression, des moyens d'affichage recevant ledit signal pour afficher la pression vraie exercée sur la sonde et détectée par le capteur de pres­sion, et des moyens d'étalonnage permettant de régler le zéro de l'affichage en fonction de la pression du fluide introduit dans la sonde.

    [0011] Dans un mode de réalisation de cet appareil par­ticulièrement intéressant pour sa compacité, son faible coût et la précision de l'affichage, le capteur de pres­sion fournit un signal électrique de sortie, les moyens de traitement du signal sont des moyens électroniques et les moyens d'affichage comprennent une rampe d'affi­cheurs lumineux correspondant respectivement à des seuils de pression préétablis.

    [0012] Enfin pour faciliter le travail du patient, l'appareil de l'invention peut comporter en outre des moyens de signalisation, notamment visuelle et/ou sono­re, éventuellement ajustables, indiquant les temps de travail et les temps de repos. Ainsi le patient dispose sans efforts de tous les paramètres utiles à sa réédu­cation.

    [0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisa­tion préféré donné uniquement à titre d'exemple illus­tratif, sans aucun caractère limitatif. Dans cette des­cription, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels:

    - la figure 1 est un vue schématique d'un appa­reil conforme à l'invention, la sonde manométrique étant représentée en coupe longitudinale diamétrale ;

    - la figure 2 est un schéma bloc simplifié de l'agencement électronique de l'appareil de la figure 1 ; et

    la figure 3 est une vue schématique de côté d'une sonde conforme à l'invention, agencée en vue de la mise en oeuvre d'une rééducation passive des inconti­nents urinaires ou anaux.



    [0014] En se référant tout d'abord à la figure 1, une sonde manométrique 1 conforme à l'invention est repré­sentée en coupe longitudinale diamètrale. Cette sonde comprend un organe de support 2 présentant une région centrale ou âme 3 de diamètre relativement réduit sup­portant une partie terminale antérieure 4 et une partie terminale postérieure 5 ayant des diamètres relativement plus important que celui de l'âme 3. L'organe de support est constitué en un matériau rigide ou semi-rigide pro­pre à assurer la fonction recherchée. Il peut être réa­lisé sous forme monobloc, comme représenté, ou bien être constitué par assemblage de trois pièces correspondant aux trois parties sus-indiquées, l'âme pouvant alors être réalisée par un élément tubulaire.

    [0015] Sur le support 2 est enfilé par l'avant un capu­chon 6, en latex ou en tout autre matériau élastiquement déformable présentant la propriété de reprendre exacte­ment la même forme et les mêmes dimensions après déformation. Le capuchon 6 coiffe la partie terminale antérieure 4 du support et est raccordé de façon étanche à la partie terminale postérieure 5 du support. Bien en­tendu, d'autres agencements sont possibles, l'essentiel étant qu'un manchon tubulaire 7 en un matériau élasti­quement déformable (de préférence en latex) s'étende entre les parties terminales postérieure et antérieure du support pour former une chambre 8 apte à être remplie d'un fluide, de préférence un gaz, et avantageusement de l'air. Dans la configuration représentée, la chambre 8 est annulaire autour de l'âme 3.

    [0016] Enfin, un orifice 9 est prévu pour faire commu­niquer la chambre 8 avec un milieu extérieur. Dans le mode de réalisation simple représenté à la figure 1, un canal 10 est percé axialement dans la partie terminale postérieure 5 du support 2 et débouche en 9 dans la chambre 8.

    [0017] Dans le canal 10 est emmanché un tube fin et souple 11 relié à un boîtier 12 renfermant l'électroni­que de commande et de contrôle qui sera décrit plus loin.

    [0018] Enfin, le tube 11 est muni d'une dérivation constituée par un tube fin 13 terminé par un manchon de raccordement 14 muni d'un robinet d'isolement 15. Ce manchon de raccordement peut recevoir tout embout appro­prié d'une source de fluide convenable (par exemple ré­servoir d'air comprimé ou poire) destinée à l'injection d'une quantité déterminée du fluide sous pression dans le circuit fluidique, y compris dans la chambre 8.

    [0019] La figure 2 illustre schématiquement l'électro­nique associée à la sonde 1 et contenue, entre autres, dans le boîtier 12.

    [0020] A l'extrémité du tube 10 est fixé un capteur de pression 16 qui délivre en sortie un signal électrique représentatif de la pression du fluide dans le tube 12. Après mise en forme et traitement du signal électrique par un circuit 17, le signal électrique représentatif de la pression est appliqué à un dispositif d'affichage 18 qui, de façon avantageuse, comprend un circuit à seuils 19 commandant une rampe d'afficheurs lumineux 20 (par exemple des diodes électroluminescentes ou des affi­cheurs à cristaux liquides).

    [0021] Un circuit 21 de réglage du zéro, par exemple raccordé au circuit 18, permet d'ajuster le zéro sur l'afficheur 18 en fonction de la pression au repos dans le tube 11.

    [0022] Sur la figure 1, on a représenté le boîtier 12 muni de sa rampe de diodes électroluminescentes 20 ainsi que d'un bouton 22 permettant d'agir sur le circuit 21 de réglage du zéro.

    [0023] Tout en conservant la même conformation généra­le, la sonde manométrique 1 est réalisée avec un dimen­sionnement différent selon la cavité du corps dans laquelle elle doit être engagée.

    [0024] Dans le cas d'une sonde à usage anal pour adulte, le manchon élastique 7 a une longueur utile (longueur de déformation) comprise entre 20 et 30 mm, typiquement d'environ 25 mm et son diamètre est d'envi­ron 9 à 15 mm, typiquement d'environ 12 mm. Compte tenu de la présence de l'âme rigide ou semi-rigide 3, le vo­lume de la chambre 8 est d'environ 3 à 7 cm³, typique­ment de 5 cm³. Le diamètre des extrémités distales est d'environ 80 mm et la longueur de la sonde est d'environ 80 mm.

    [0025] Pour une sonde à usage vaginal, la manchon élas­tique 7 a une longueur utile comprise entre 45 et 55 mm, typiquement d'environ 50 mm et son diamètre est d'environ 15 à 25 mm, typiquement d'environ 20 mm. Le volume de la chambre 8 est d'environ 15 à 25 cm³, typiquement d'environ 20 cm³. Le diamètre des extrémités distales est d'environ 26 mm. La longueur de la sonde est d'environ 125 à 130 mm.

    [0026] Le fonctionnement s'effectue de la manière suivante.

    [0027] La sonde 1 appropriée est introduite dans la cavité corporelle de manière telle que le manchon élas­tique 7 soit à hauteur de la masse musculaire sphincté­rielle à rééduquer. De l'air sous pression est introduit par l'embout 14 (robinet 15 ouvert) ; dans un exemple typique la pression dans la chambre 8 est de l'ordre de 2.10⁴ Pa. Le robinet 15 est ensuite refermé. De toute façon, cette presion de gonflage doit être adaptée en fonction des caractéristiques du matériau constitutif du manchon 7.

    [0028] Sous l'action de cette pression, le manchon 7 en latex est gonflé et épouse étroitement la forme de la paroi de la cavité corporelle. Un étalonnage de l'appa­reil et alors effectué, à l'aide du bouton 22, pour allumer la première diode marquée 0.

    [0029] A partir de ce moment, toute déformation de la cavité corporelle due à une contraction de la musculatu­re sphinctérielle est fidèlement suivie par le manchon en latex 7 et il en résulte une augmentation de pression instantanée et fidèle dans la chambre 8. Cette variation de pression est aussitôt affichée par l'allumage de la diode correspondant à la pression exercée par le pa­tient. Dès que cet effort est relâché, la pression de l'air revient à sa valeur initale et la diode 0 se ral­lume.

    [0030] En principe, l'exercice est effectué avec un temps de contraction musculaire (temps de travail) égal à la moitié du temps de relâchement musculaire (temps de repos) et le temps de travail est généralement de l'or­dre de 10 s, mais peut, en fin de rééducation, être por­té à une durée supérieure (20 s, voire 30 s).

    [0031] Pour faciliter le travail du patient, le boîtier 12 incorpore également différents circuits (dont la con­ception reste classique) affichant les temps de travail et de repos. Un circuit électronique de bascule (non représenté) commande deux diodes électroluminescentes :
    - une diode électroluminescente marquée T sur le boîtier (par exemple de couleur verte) reste allumée­pendant toute la durée du temps de travail (par exemple (10 s) ; son allumage s'accompagne d'un signal sonore émis par un vibreur 23 commandé par le même circuit de bascule ;
    - à la fin du temps de travail, la diode T s'é­teint, et le circuit allume une autre diode marquée R sur le boîtier (par exemple de couleur rouge) qui reste allumée pendant toute la durée du temps de repos (par exemple 20 s).

    [0032] Un sélecteur 24 peut être prévu pour choisir entre deux ou plusieurs durées de temps de travail (par exemple 10 s et 30 s comme représenté sur le boîtier 12 de la figure 1).

    [0033] L'énergie électrique est fournie par des piles ou des batteries (non représentées) dont le branchement est effectué à l'aide d'un commutateur MARCHE-ARRET 25.

    [0034] Bien que la sonde manométrique conforme à l'in­vention ait été conçue essentiellement en vue d'une rééducation active, elle est cependant susceptible de trouver une application intéressante dans une rééduca­tion passive moyennant une adaption simple et peu coû­teuse.

    [0035] La figure 3 représente, en vue extérieure de côté, une sonde manométrique 1' pour rééducation passi­ve, les éléments identiques à ceux de la sonde 1 de la figure 1 étant désignés par les mêmes références numé­riques.

    [0036] Par rapport à la sonde 1, la sonde 1' se distin­gue par la présence de deux (ou plus de deux) électrodes 26, en un matériau électriquement conducteur, fixées sur la surface extérieur du manchon 7. Deux fils électriques 27, pénétrant par le canal 10, assurent la liaison entre les électrodes 26 et un appareillage d'excitation élec­trique (non représenté). Lorsque de l'air sous pression est introduit dans la chambre 8 par l'intermédiaire du conduit 11, le manchon 7 épouse étroitement la forme de la cavité corporelle et applique intimement les électro­des 26 contre les muqueuses tapissant ladite cavité, as­surant ainsi le bon contact électrique requis pour la transmission à la masse musculaire des impulsions élec­triques délivrées par l'appareil d'excitation électri­que.

    [0037] Comme il va de soi et comme il résulte d'ail­leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application et de réali­sation qui ont été plus particulièrement envisagés ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.


    Revendications

    1. Sonde manométrique utilisable pour la réédu­cation, en particulier la rééducation active, de pa­tients incontinents urinaires ou anaux, et destinée à être introduite dans une cavité corporelle (anus ou vagin) pour coopérer fonctionnellement avec les masses musculaires à rééduquer, comprenant un manchon tubulaire allongé (7) en un matériau élastiquement déformable sup­porté, à ses deux extrémités, par des parties distales antérieure (4) et postérieure (5) constituées en un matériau rigide ou relativement rigide, ledit manchon définissant avec les parties distales une chambre (8) qui possède un orifice (9) de communication avec un milieu extérieur et qui est destinée, en position fonc­tionnelle, à être remplie d'un fluide constituant un milieu de transmission de pressions, la sonde étant, en position fonctionnelle, disposée dans la cavité corporelle de manière telle que le manchon élastiquement déformable soit en contact étroit avec les masses musculaires à rééduquer,
    caractérisée en ce que la longueur du manchon élastique (7) est comprise entre environ 20 à 30 mm dans le cas d'une sonde à usage anal et entre environ 45 et 55 mm dans le cas d'une sonde à usage vaginal.
     
    2. Sonde selon la revendication 1, destinée à un usage anal, caractérisée en ce que le manchon tubulaire (7) possède un diamètre compris entre environ 9 et 15 mm à l'état non déformé et en ce que le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ 3 et 7 cm³.
     
    3. Sonde selon la revendication 1, destinée à un usage vaginal, caractérisée en ce que le manchon tubu­laire (7) possède un diamètre compris entre environ 15 et 25 mm à l'état non déformé et en ce que le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ 15 et 25 cm³.
     
    4. Sonde selon l'une quelconque des revendica­tions 1 à 3, caractérisée en ce que l'ouverture (9) de la chambre est pratiquée dans l'âme (3) du support (2).
     
    5. Sonde (1') selon l'une quelconque des reven­dications 1 à 4, prévue pour la rééducation passive de patients incontinents urinaires ou anaux, caractérisée en ce que sur la surface externe du manchon (7) élasti­quement déformable sont fixées au moins deux électrodes (26) en matériau électriquement bon conducteur.
     
    6. Appareil pour la rééducation active de pa­tients incontinents urinaires ou anaux, caractérisé en ce qu'il comporte une sonde manométrique (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 raccordée par un conduit (11) à un capteur de pression (16), des moyens (13, 14, 15) pour introduire un fluide sous pression dans la sonde (1) et son conduit de raccordement (11), des moyens (17) de traitement du signal de sortie du capteur de pression (16), des moyens d'affichage (20) recevant ledit signal pour afficher la pression vraie exercée sur la sonde (1) et détectée par le capteur de pression (16), et des moyens d'étalonnage (21, 22) permettant de régler le zéro de l'affichage en fonction de la pression du fluide introduit dans la sonde.
     
    7. Appareil selon la revendication 6, caracté­risé en ce que le capteur de pression (16) fournit un signal électrique de sortie, en ce que les moyens (17) de traitement du signal sont des moyens électroniques et en ce que les moyens d'affichage (20) comprennent une rampe d'afficheurs lumineux correspondant respectivement à des seuils de pression préétablis.
     
    8. Appareil selon la revendication 6 ou 7, ca­ractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (23, T, R) de signalisation, notamment visuelle et/ou sonore, éventuellement ajustables (en 24), indiquant les temps de travail et les temps de repos.
     




    Dessins










    Rapport de recherche