[0001] L'invention concerne une sonde manométrique utilisable pour la rééducation de patients
incontinents urinaires ou anaux et destinée à être introduite dans une cavité corporelle
(anus ou vagin) pour coopérer fonctionnellement avec les masses musculaires à rééduquer,
comprenant un manchon tubulaire allongé en un matériau élastiquement déformable supporté,
à ses deux extrémités, par des parties distales antérieure et postérieure constituées
en un matériau rigide ou relativement rigide, ledit manchon définissant avec les parties
distales une chambre qui possède un orifice de communication avec un milieu extérieur
et qui est destinée, en position fonctionnelle, à être remplie d'un fluide constituant
un milieu de transmission de pressions, la sonde étant, en position fonctionnelle,
disposée dans la cavité corporelle de manière telle que le manchon élastiquement
déformable soit en contact étroit avec les masses musculaires à rééduquer. La sonde
concernée par l'invention est, dans sa définition la plus générale, plus particulièrement
utilisable pour la rééducation active, mais un aménagement particulièrement économique
de cette sonde permet de la rendre utilisable pour la rééducation passive. En outre,
l'invention vise un appareil de rééducaton active mettant en oeuvre la sonde de l'invention.
[0002] Une des causes d'incontinence urinaire ou fécale réside dans une musculation insuffisante
de l'appareil sphinctérien, respectivement urinaire ou anal, lequel s'oppose aux écoulements
involontaires respectivement des urines ou des matières fécales. Pour combattre les
incontinences urinaires ou fécales de ce type, on peut avoir recours à une rééducaton
active de la masse musculaire sphinctérielle destinée à fortifier les muscles de manière
que l'appareil sphinctériel puisse retrouver toute son efficacité. Cette rééducation
active consiste en une gymnastique appropriée de la masse musculaire sphinctérielle
qui, jusqu'à present, était effectuée sous contrôle médical direct (par exemple en
milieu hospitalier), éventuellement avec l'aide d'appareils de manipulation relativement
complexe.
[0003] D'après la demande de brevet G.B. 666 348, on connaît déjà une sonde du genre précité
prévue pour permettre une rééducation des masses musculaires sphinctérielles. Toutefois,
cette sonde connue est très mal adaptée à la physiologie de l'être humain, et notamment
la longueur du manchon élastiquement déformable est excessive eu égard à l'étendue
moyenne des muscles sphinctériels de l'être humain. Il en résulte que, en cours d'utilisation
de cette sonde mise en position fonctionnelle, les zones du manchon élastique qui
s'étendent au-delà des masses musculaires sphinctérielles et qui ne sont pas en appui
contre celles-ci ont tendance à se gonfler outre mesure en constituant un ou deux
bourrelets annulaires dont l'importance varie en fonction de la pression interne,
et donc des efforts musculaires exercés par le patient. Il en résulte une altération
de la variation de pression subit par le fluide comprimé dans la chambre délimitée
par le manchon, d'où une grande incertitude dans les résultats des mesures ainsi
effectuées. En outre, l'importance de la ou des zones excédentaires du manchon élastique
dépend du positionnement axial de la sonde dans le conduit naturel (anus ou vagin)
et la reproductibilité des mesures de pression du fluide comprimé, qui permettent
de suivre la rééducation, s'en trouve grandement affectée.
[0004] L'invention a donc essentiellement pour but de remédier aux inconvénients de cette
sonde connue, et de proposer une sonde perfectionnée qui donne mieux satisfaction
; l'invention a également pour but de proposer des moyens simples à mettre en oeuvre
et peu coûteux, élaborés autour de cette sonde perfectionnée, permettant qu'une rééducation
active puisse être effectuée par le patient seul à son domicile.
[0005] A ces fins, un premier aspect de l'invention porte sur une sonde manométrique qui
se caractérise en ce que la longueur du manchon élastique est comprise entre environ
20 et 30 mm dans le cas d'une sonde à usage anal et entre environ 45 et 55 mm dans
le cas d'une sonde à usage vaginal.
[0006] De préférence, dans le cas d'une sonde destinée à un usage anal, le manchon tubulaire
possède un diamètre compris entre environ 9 et 15 mm à l'état non déformé et le volume
utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ 3 et 7 cm³.
[0007] De préférence également, dans le cas d'une sonde destinée à un usage vaginal, le
manchon tubulaire possède un diamètre compris entre environ 15 et 25 mm à l'état
non déformé et le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre environ
15 et 25 cm³.
[0008] Une sonde conforme à l'invention est particulièrement avantageuse pour satisfaire
aux exigences d'une rééducation active dans la mesure où, du fait de sa forme, elle
s'adapte parfaitement dans la cavité corporelle dans laquelle elle est introduite
et y est bien retenue sans risque d'expulsion intempestif sous l'action des contraintes
auxquelles elle est soumise lors de cette rééducation ; cette adaptation aux parois
de la cavité corporelle a aussi pour conséquence une transmission parfaite et totale
de l'effort musculaire de la sonde, ce qui rend possible des mesures à la fois exactes
et fiables de cet effort musculaire.
[0009] Enfin, en raison même de sa bonne coopération avec les parois de la cavité corporelle
dans laquelle elle est introduite, la sonde conforme à l'invention peut recevoir au
moins deux électrodes en un matériau électriquement bon conducteur qui sont fixées
sur la surface extérieure du manchon élastiquement déformale. Une sonde ainsi agencée,
associée à un appareil à décharges électriques contrôlées, peut convenir d'une façon
particulièrement avantageuse pour mettre en oeuvre une rééducation passive des incontinences
urinaires ou fécales.
[0010] Toujours dans le cadre de la rééducation active envisagée plus haut, il est intéressant
d'exploiter au maximum les informations précises fournies par la sonde. A cette fin,
un second aspect de l'invention porte sur un appareil qui comporte une sonde manométrique
telle que celle définie plus haut, raccordée par un conduit à un capteur de pression,
des moyens pour introduire un fluide sous pression dans la sonde et son conduit de
raccordement, des moyens de traitement du signal de sortie du capteur de pression,
des moyens d'affichage recevant ledit signal pour afficher la pression vraie exercée
sur la sonde et détectée par le capteur de pression, et des moyens d'étalonnage permettant
de régler le zéro de l'affichage en fonction de la pression du fluide introduit dans
la sonde.
[0011] Dans un mode de réalisation de cet appareil particulièrement intéressant pour sa
compacité, son faible coût et la précision de l'affichage, le capteur de pression
fournit un signal électrique de sortie, les moyens de traitement du signal sont des
moyens électroniques et les moyens d'affichage comprennent une rampe d'afficheurs
lumineux correspondant respectivement à des seuils de pression préétablis.
[0012] Enfin pour faciliter le travail du patient, l'appareil de l'invention peut comporter
en outre des moyens de signalisation, notamment visuelle et/ou sonore, éventuellement
ajustables, indiquant les temps de travail et les temps de repos. Ainsi le patient
dispose sans efforts de tous les paramètres utiles à sa rééducation.
[0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit
d'un mode de réalisation préféré donné uniquement à titre d'exemple illustratif,
sans aucun caractère limitatif. Dans cette description, on se réfère aux dessins
annexés sur lesquels:
- la figure 1 est un vue schématique d'un appareil conforme à l'invention, la sonde
manométrique étant représentée en coupe longitudinale diamétrale ;
- la figure 2 est un schéma bloc simplifié de l'agencement électronique de l'appareil
de la figure 1 ; et
la figure 3 est une vue schématique de côté d'une sonde conforme à l'invention, agencée
en vue de la mise en oeuvre d'une rééducation passive des incontinents urinaires
ou anaux.
[0014] En se référant tout d'abord à la figure 1, une sonde manométrique 1 conforme à l'invention
est représentée en coupe longitudinale diamètrale. Cette sonde comprend un organe
de support 2 présentant une région centrale ou âme 3 de diamètre relativement réduit
supportant une partie terminale antérieure 4 et une partie terminale postérieure
5 ayant des diamètres relativement plus important que celui de l'âme 3. L'organe de
support est constitué en un matériau rigide ou semi-rigide propre à assurer la fonction
recherchée. Il peut être réalisé sous forme monobloc, comme représenté, ou bien être
constitué par assemblage de trois pièces correspondant aux trois parties sus-indiquées,
l'âme pouvant alors être réalisée par un élément tubulaire.
[0015] Sur le support 2 est enfilé par l'avant un capuchon 6, en latex ou en tout autre
matériau élastiquement déformable présentant la propriété de reprendre exactement
la même forme et les mêmes dimensions après déformation. Le capuchon 6 coiffe la partie
terminale antérieure 4 du support et est raccordé de façon étanche à la partie terminale
postérieure 5 du support. Bien entendu, d'autres agencements sont possibles, l'essentiel
étant qu'un manchon tubulaire 7 en un matériau élastiquement déformable (de préférence
en latex) s'étende entre les parties terminales postérieure et antérieure du support
pour former une chambre 8 apte à être remplie d'un fluide, de préférence un gaz, et
avantageusement de l'air. Dans la configuration représentée, la chambre 8 est annulaire
autour de l'âme 3.
[0016] Enfin, un orifice 9 est prévu pour faire communiquer la chambre 8 avec un milieu
extérieur. Dans le mode de réalisation simple représenté à la figure 1, un canal 10
est percé axialement dans la partie terminale postérieure 5 du support 2 et débouche
en 9 dans la chambre 8.
[0017] Dans le canal 10 est emmanché un tube fin et souple 11 relié à un boîtier 12 renfermant
l'électronique de commande et de contrôle qui sera décrit plus loin.
[0018] Enfin, le tube 11 est muni d'une dérivation constituée par un tube fin 13 terminé
par un manchon de raccordement 14 muni d'un robinet d'isolement 15. Ce manchon de
raccordement peut recevoir tout embout approprié d'une source de fluide convenable
(par exemple réservoir d'air comprimé ou poire) destinée à l'injection d'une quantité
déterminée du fluide sous pression dans le circuit fluidique, y compris dans la chambre
8.
[0019] La figure 2 illustre schématiquement l'électronique associée à la sonde 1 et contenue,
entre autres, dans le boîtier 12.
[0020] A l'extrémité du tube 10 est fixé un capteur de pression 16 qui délivre en sortie
un signal électrique représentatif de la pression du fluide dans le tube 12. Après
mise en forme et traitement du signal électrique par un circuit 17, le signal électrique
représentatif de la pression est appliqué à un dispositif d'affichage 18 qui, de façon
avantageuse, comprend un circuit à seuils 19 commandant une rampe d'afficheurs lumineux
20 (par exemple des diodes électroluminescentes ou des afficheurs à cristaux liquides).
[0021] Un circuit 21 de réglage du zéro, par exemple raccordé au circuit 18, permet d'ajuster
le zéro sur l'afficheur 18 en fonction de la pression au repos dans le tube 11.
[0022] Sur la figure 1, on a représenté le boîtier 12 muni de sa rampe de diodes électroluminescentes
20 ainsi que d'un bouton 22 permettant d'agir sur le circuit 21 de réglage du zéro.
[0023] Tout en conservant la même conformation générale, la sonde manométrique 1 est réalisée
avec un dimensionnement différent selon la cavité du corps dans laquelle elle doit
être engagée.
[0024] Dans le cas d'une sonde à usage anal pour adulte, le manchon élastique 7 a une longueur
utile (longueur de déformation) comprise entre 20 et 30 mm, typiquement d'environ
25 mm et son diamètre est d'environ 9 à 15 mm, typiquement d'environ 12 mm. Compte
tenu de la présence de l'âme rigide ou semi-rigide 3, le volume de la chambre 8 est
d'environ 3 à 7 cm³, typiquement de 5 cm³. Le diamètre des extrémités distales est
d'environ 80 mm et la longueur de la sonde est d'environ 80 mm.
[0025] Pour une sonde à usage vaginal, la manchon élastique 7 a une longueur utile comprise
entre 45 et 55 mm, typiquement d'environ 50 mm et son diamètre est d'environ 15 à
25 mm, typiquement d'environ 20 mm. Le volume de la chambre 8 est d'environ 15 à 25
cm³, typiquement d'environ 20 cm³. Le diamètre des extrémités distales est d'environ
26 mm. La longueur de la sonde est d'environ 125 à 130 mm.
[0026] Le fonctionnement s'effectue de la manière suivante.
[0027] La sonde 1 appropriée est introduite dans la cavité corporelle de manière telle que
le manchon élastique 7 soit à hauteur de la masse musculaire sphinctérielle à rééduquer.
De l'air sous pression est introduit par l'embout 14 (robinet 15 ouvert) ; dans un
exemple typique la pression dans la chambre 8 est de l'ordre de 2.10⁴ Pa. Le robinet
15 est ensuite refermé. De toute façon, cette presion de gonflage doit être adaptée
en fonction des caractéristiques du matériau constitutif du manchon 7.
[0028] Sous l'action de cette pression, le manchon 7 en latex est gonflé et épouse étroitement
la forme de la paroi de la cavité corporelle. Un étalonnage de l'appareil et alors
effectué, à l'aide du bouton 22, pour allumer la première diode marquée 0.
[0029] A partir de ce moment, toute déformation de la cavité corporelle due à une contraction
de la musculature sphinctérielle est fidèlement suivie par le manchon en latex 7
et il en résulte une augmentation de pression instantanée et fidèle dans la chambre
8. Cette variation de pression est aussitôt affichée par l'allumage de la diode correspondant
à la pression exercée par le patient. Dès que cet effort est relâché, la pression
de l'air revient à sa valeur initale et la diode 0 se rallume.
[0030] En principe, l'exercice est effectué avec un temps de contraction musculaire (temps
de travail) égal à la moitié du temps de relâchement musculaire (temps de repos) et
le temps de travail est généralement de l'ordre de 10 s, mais peut, en fin de rééducation,
être porté à une durée supérieure (20 s, voire 30 s).
[0031] Pour faciliter le travail du patient, le boîtier 12 incorpore également différents
circuits (dont la conception reste classique) affichant les temps de travail et de
repos. Un circuit électronique de bascule (non représenté) commande deux diodes électroluminescentes
:
- une diode électroluminescente marquée T sur le boîtier (par exemple de couleur verte)
reste alluméependant toute la durée du temps de travail (par exemple (10 s) ; son
allumage s'accompagne d'un signal sonore émis par un vibreur 23 commandé par le même
circuit de bascule ;
- à la fin du temps de travail, la diode T s'éteint, et le circuit allume une autre
diode marquée R sur le boîtier (par exemple de couleur rouge) qui reste allumée pendant
toute la durée du temps de repos (par exemple 20 s).
[0032] Un sélecteur 24 peut être prévu pour choisir entre deux ou plusieurs durées de temps
de travail (par exemple 10 s et 30 s comme représenté sur le boîtier 12 de la figure
1).
[0033] L'énergie électrique est fournie par des piles ou des batteries (non représentées)
dont le branchement est effectué à l'aide d'un commutateur MARCHE-ARRET 25.
[0034] Bien que la sonde manométrique conforme à l'invention ait été conçue essentiellement
en vue d'une rééducation active, elle est cependant susceptible de trouver une application
intéressante dans une rééducation passive moyennant une adaption simple et peu coûteuse.
[0035] La figure 3 représente, en vue extérieure de côté, une sonde manométrique 1' pour
rééducation passive, les éléments identiques à ceux de la sonde 1 de la figure 1
étant désignés par les mêmes références numériques.
[0036] Par rapport à la sonde 1, la sonde 1' se distingue par la présence de deux (ou plus
de deux) électrodes 26, en un matériau électriquement conducteur, fixées sur la surface
extérieur du manchon 7. Deux fils électriques 27, pénétrant par le canal 10, assurent
la liaison entre les électrodes 26 et un appareillage d'excitation électrique (non
représenté). Lorsque de l'air sous pression est introduit dans la chambre 8 par l'intermédiaire
du conduit 11, le manchon 7 épouse étroitement la forme de la cavité corporelle et
applique intimement les électrodes 26 contre les muqueuses tapissant ladite cavité,
assurant ainsi le bon contact électrique requis pour la transmission à la masse musculaire
des impulsions électriques délivrées par l'appareil d'excitation électrique.
[0037] Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention
ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application et de réalisation qui ont
été plus particulièrement envisagés ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
1. Sonde manométrique utilisable pour la rééducation, en particulier la rééducation
active, de patients incontinents urinaires ou anaux, et destinée à être introduite
dans une cavité corporelle (anus ou vagin) pour coopérer fonctionnellement avec les
masses musculaires à rééduquer, comprenant un manchon tubulaire allongé (7) en un
matériau élastiquement déformable supporté, à ses deux extrémités, par des parties
distales antérieure (4) et postérieure (5) constituées en un matériau rigide ou relativement
rigide, ledit manchon définissant avec les parties distales une chambre (8) qui possède
un orifice (9) de communication avec un milieu extérieur et qui est destinée, en position
fonctionnelle, à être remplie d'un fluide constituant un milieu de transmission de
pressions, la sonde étant, en position fonctionnelle, disposée dans la cavité corporelle
de manière telle que le manchon élastiquement déformable soit en contact étroit avec
les masses musculaires à rééduquer,
caractérisée en ce que la longueur du manchon élastique (7) est comprise entre environ
20 à 30 mm dans le cas d'une sonde à usage anal et entre environ 45 et 55 mm dans
le cas d'une sonde à usage vaginal.
2. Sonde selon la revendication 1, destinée à un usage anal, caractérisée en ce que
le manchon tubulaire (7) possède un diamètre compris entre environ 9 et 15 mm à l'état
non déformé et en ce que le volume utile à l'intérieur du manchon est compris entre
environ 3 et 7 cm³.
3. Sonde selon la revendication 1, destinée à un usage vaginal, caractérisée en ce
que le manchon tubulaire (7) possède un diamètre compris entre environ 15 et 25 mm
à l'état non déformé et en ce que le volume utile à l'intérieur du manchon est compris
entre environ 15 et 25 cm³.
4. Sonde selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
l'ouverture (9) de la chambre est pratiquée dans l'âme (3) du support (2).
5. Sonde (1') selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, prévue pour la rééducation
passive de patients incontinents urinaires ou anaux, caractérisée en ce que sur la
surface externe du manchon (7) élastiquement déformable sont fixées au moins deux
électrodes (26) en matériau électriquement bon conducteur.
6. Appareil pour la rééducation active de patients incontinents urinaires ou anaux,
caractérisé en ce qu'il comporte une sonde manométrique (1) selon l'une quelconque
des revendications 1 à 4 raccordée par un conduit (11) à un capteur de pression (16),
des moyens (13, 14, 15) pour introduire un fluide sous pression dans la sonde (1)
et son conduit de raccordement (11), des moyens (17) de traitement du signal de sortie
du capteur de pression (16), des moyens d'affichage (20) recevant ledit signal pour
afficher la pression vraie exercée sur la sonde (1) et détectée par le capteur de
pression (16), et des moyens d'étalonnage (21, 22) permettant de régler le zéro de
l'affichage en fonction de la pression du fluide introduit dans la sonde.
7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le capteur de pression
(16) fournit un signal électrique de sortie, en ce que les moyens (17) de traitement
du signal sont des moyens électroniques et en ce que les moyens d'affichage (20) comprennent
une rampe d'afficheurs lumineux correspondant respectivement à des seuils de pression
préétablis.
8. Appareil selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre
des moyens (23, T, R) de signalisation, notamment visuelle et/ou sonore, éventuellement
ajustables (en 24), indiquant les temps de travail et les temps de repos.