(19)
(11) EP 0 226 682 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
01.07.1987  Bulletin  1987/27

(21) Numéro de dépôt: 85402473.4

(22) Date de dépôt:  12.12.1985
(51) Int. Cl.4A61G 7/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE GB IT LI LU NL SE

(71) Demandeurs:
  • Jacques, Dominique
    F-54000 Nancy (FR)
  • Lannelongue, Emmanuel
    F-37000 Tours (FR)

(72) Inventeurs:
  • Jacques, Dominique
    F-54000 Nancy (FR)
  • Lannelongue, Emmanuel
    F-37000 Tours (FR)

(74) Mandataire: Peuscet, Jacques et al
SCP Cabinet Peuscet et Autres, 68, rue d'Hauteville
75010 Paris
75010 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Chariot pour le transport des malades


    (57) Chariot hospitalier comportant une embase mobile (2+3) reposant sur le sol et une structure (6-10-11-12) dont le niveau par rapport au sol est variable, ladite structure étant destinée à porter le corps du malade, la structure (6-10-11-12) comporte une pluralité de tablettes (10-11) sensiblement rigides uniquement soutenues par une même poutre (6-12) et pouvant coulisser par rapport à celle-ci sensiblement orthogonalement par rapport à l'axe du corps du malade à transporter, ladite poutre étant reliée à l'embase par un moyen de réglage du niveau par rapport au sol.
    Ce chariot comporte un abattant (16-17) en une seule pièce, pivotant à l'aide des charnières (15), ledit abattant pouvant être placé, soit en position verticale, soit en position horizontale et venant dans cette dernière postion combler les espaces libres entre les zones susceptibles d'être occupées par les tablettes (10-11) quand elles sont coulissées dans la position de soutien du corps du malade.




    Description


    [0001] La présente invention concerne la manipulation d'un malade ou d'un infirme et son transport lors de ses déplacements d'une couche à une autre dans un établissement hospitalier. Les manipulations considérées demandent la participation de plusieurs personnes et un effort physique important de celles-ci. Ces manipulations s'accompagnent d'à-coups et mettent souvent le malade dans des postures indésirables pour celui-ci.

    [0002] Il existe des chariots hospitaliers qui s'adaptent à la hauteur du lit ou de la couche, mais ils ne résolvent pas les problèmes de manipulation évoqués plus haut.

    [0003] Les autres systèmes existants permettant d'aller chercher les malades dans leur lit en minimisant l'effort du personnel n'offrent pas les possibilités d'un chariot hospitalier, soit du fait de l'encombrement lors des déplacements dans les couloirs, soit du fait d'un mauvais accés au malade, soit par un manque de confort pour le malade lors d'un séjour prolongé sur ceux-ci. Ces systèmes, appelés élévateurs pour infirmes, sont soit à base de toile ou autres matières souples tendues, soit à base de courroies si l'on se réfère au brevet Fr N° 2303522 (7606723).

    [0004] Ils nécessitent une mise en oeuvre très longue ou d'avoir été installés à l'avance sous le malade, en plus du fait qu'ils n'offrent pas les avantages d'un chariot hospitalier évoqués ci-dessus.

    [0005] Le but de la présente invention est de permettre à une seule personne et sans effort physique important, d'assurer le transfert du malade de son lit vers une autre couche (table de radiologie, table d'opération, brancard d'ambulance ou autre chariot), cette invention possédant, pendant le transport à proprement dit, les mêmes qualités qu'un chariot conventionnel.

    [0006] Plus précisément, l'invention concerne un chariot hospitalier comportant une embase mobile reposant sur le sol et une structure dont le niveau par rapport au sol est variable, ladite structure étant destinée à porter le corps du malade, caractérisé par le fait que ladite structure comporte une pluralité de tablettes sensiblement rigides, uniquement soutenues par une même poutre et pouvant coulisser, par rapport à celle-­ci, sensiblement orthogonalement par rapport à l'axe du corps du malade à transporter, ladite poutre étant reliée à l'embase par un moyen de réglage du niveau par rapport au sol.

    [0007] Pour offrir au malade le confort des chariots classiques pendant le transport, il est avantageux d'avoir un abattant qui vienne combler l'espace susceptible d'être occupé par les tablettes coulisssantes lorsqu'elles sont en position de soutien du malade. On obtient alors une couche sensiblement continue. L'abattant pivote autour d'un axe horizontal, parallèle à la ligne moyenne de la poutre. Cet abattant peut ainsi s'escamoter verticalement lors de la prise et de la dépose du malade.

    [0008] Pour des raisons médicales ou de confort, le malade a besoin d'avoir le haut du corps et la tête relevés. Il est donc avantageux que la poutre possède deux articulations d'axe horizontal perpendiculaire à la ligne moyenne de la poutre et symétriquement placées par rapport au milieu de la poutre, des moyens étant prévus pour bloquer à l'inclinaison désirée l'une ou l'autre des extrémités de la poutre.

    [0009] Celles-ci, ainsi que la partie centrale, supportent chacune au moins une tablette coulissante. La partie centrale est reliée à l'embase par le moyen de réglage du niveau par rapport au sol.

    [0010] Pour faciliter le déplacement des tablettes coulissantes sur le lit, il est avantageux que la poutre puisse pivoter autour d'un axe horizontal parallèle à sa ligne moyenne. Ainsi, la (ou les) tablette(s) centrale(s) peuvent être soit sensiblement horizontales, soit inclinées vers le malade.

    [0011] Il est avantageux que le maintien et le guidage des tablettes coulissantes, lors de leur déplacement orthogonalement à la ligne moyenne de la poutre, soient assurés par des fentes aménagées dans chacune des parties de la poutre.

    [0012] L'axe horizontal et parallèle à la ligne moyenne de la poutre, autour duquel pivote l'abattant, est relié à l'embase mobile par un montant support formé de deux colonnes verticales parallèles entre elles, symétriquement placées par rapport au moyen de réglage du niveau.

    [0013] La partie centrale de la poutre comporte avantageusement des ajours symétriquement placés par rapport au moyen de réglage du niveau, dans lesquels les colonnes verticales prennent place lorsque la partie centrale de la poutre est en dessous du niveau des sommets des colonnes verticales.

    [0014] Pour augmenter le confort du malade, il est avantageux que l'abattant soit constitué d'une plaque rigide sur laquelle sont placés des coussins. Les coussins comblent sur la plaque les espaces susceptibles de ne jamais être occupés par les tablettes coulissantes quand elles sont coulissées en position de soutien du malade.

    [0015] Il est avantageux d'aménager des embrèvements dans l'abattant pour que celui-ci, en position verticale, ne gêne pas les mouvements des tablettes lorsqu'elles sont coulissées en position de soutien du malade et lorsque la poutre est en dessous du niveau des sommets des colonnes verticales du montant support. Toutefois, les parties extrêmes de la poutre ne peuvent être inclinées au delà de la verticale.

    [0016] L'abattant est maintenu en position horizontale par des genouillères de blocage. Lorsque l'abattant est en position verticale, elles s'escamotent le long des colonnes verticales du montant support.

    [0017] Les extrémités de la poutre et la partie centrale supportent chacune une seule tablette coulissante symétriquement placée par rapport au moyen de réglage du niveau lorsque l'ensemble de la poute est horizontal.

    [0018] Des moyens de fixation sont avantageusement aménagés dans chacune des tablettes coulissantes supportées par les extrémités de la poutre, permettant de fixer un appui-tête amovible.

    [0019] Un dispositif a été avantageusement prévu pour empêcher les tablettes coulissantes de sortir de leur fente. Il peut comprendre, sous chaque tablette, une rainure parallèle à son déplacement et placée à égale distance des bords de la tablette colissante orthogonaux à la ligne moyenne de la poutre. Ces rainures épousent une forme complémentaire placée en relief dans chaque fente. Les rainures sont obturées à leurs extrémités.

    [0020] L'embase possède une forme en U. Sa partie centrale supporte le moyen de réglage du niveau et le montant support.

    [0021] Le moyen de réglage du niveau est un vérin hydraulique à double effet. Cette dernière caractéristique permet de comprimer le matelas du lit sur lequel repose le malade avant sa prise par le chariot.

    [0022] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va décrire maintenant à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation par référence aux dessins annexés :

    [0023] Sur ces dessins,

    - La figure 1 montre en pespective le chariot en position de transport, abattant horizontal.

    - La figure 2 montre en perspective le chariot, la poutre étant en position sensiblement haute, l'abattant étant vertical.

    - La figure 3 montre en perspective le chariot, la poutre étant à la hauteur minimum avec une extrémité relevée, l'abattant étant vertical.

    - Les figures 4.a à 4.i décrivent la manipulation du chariot pour prendre un malade sur son lit :

    - Figure 4.a : Arrivée du chariot et descente de l'abattant.

    - Figure 4.b : Réglage de la hauteur de la poute et retrait des tablettes coulissantes.

    - Figure 4. c : Rentrée du chariot sous le lit.

    - Figure 4.d : Déblocage de la rotation de la poutre.

    - Figure 4.e : Placement des tablettes coulissantes une à une sous le malade.

    - Figure 4.f : Réglage de la hauteur de la poutre pour amener la tablette coulissante centrale horizontale. Blocage de la rotation de la poutre.

    - Figure 4.g : Montée de l'ensemble poutre, tablette, malade. Retrait du chariot avec le malade.

    - Figure 4.h : Redressement de l'abattant à l'horizontale.

    - Figure 4.i : descente de l'ensemble tablette, malade sur l'abattant.

    - La figure 5.a montre les genouillères lorsque l'abattant est horizontal.

    - La figure 5.b montre les genouillères repliées, l'abattant étant vertical.

    - La figure 6.a est une demi-coupe d'une tablette coulissante suivant le plan orthogonal à l'axe des rainures.

    - La figure 6.b est une coupe par le milieu d'une tablette coulissante et de sa fente suivant un plan orthogonal à la ligne moyenne de la poutre.

    - Les figures 7.a et 7.b sont des coupes du dispositif d'incli­naison de la poutre par le milieu de celle-ci suivant un plan perpendiculaire à l'axe moyen de la poutre.



    [0024] Comme le montrent les figures 1 à 3, le chariot est constitué d'une embase mobile 2-3, supportée par quatre roulettes pivotantes 1 munies chacune d'un frein. Il pourra être utile d'avoir une commande centrale des quatre freins. Les bras 2 sont assez bas pour pouvoir pénétrer sous tous les types de lit. L'écartement des bras 2 leur permet de pénétrer autour d'un pied de table d'opération et d'autre part, entre les pieds du lit.

    [0025] Le tube 4 dans lequel se déplace le piston 5 est fixé sur la partie centrale 3 de l'embase mobile. Dans une variante, le tube 4 pourrait être fixé sur un bras 2 de l'embase mobile. Le déplacement du piston 5 est assuré par un vérin hydraulique à double effet. La pédale 22 actionne la pompe hydraulique et la pédale 23 commande le distributeur qui inverse le sens du déplacement du piston 5. La partie centrale de la poutre 6 est reliée à la partie supérieure du piston 5 par l'intermédiaire de l'axe 7 qui passe à travers la plaque 27 et le support 29 (figures 7.a et 7.b). La plaque 27 est soudée sous la poutre, le support 29 étant fixé sur le haut du piston 5. Un téton 8 mobile assure le blocage de cette rotation en passant dans un trou aménagé dans le support 29 et dans le trou correspondant dans la plaque 27. Ce blocage peut se faire lorsque la tablette centrale 11 est sensiblement horizontale. La plaque 28 parallèle à la partie centrale de la poutre 11 limite l'angle de rotation de la poutre 10-11 autour de l'axe 7 à environ 30° par rapport à l'horizontale.

    [0026] Les extrémités de la poutre 12 sont reliées à la partie centrale 6 par les charnières 9. Un dispositif permet de maintenir chacune des extrémités 12 à l'inclinaison désirée (figure 3).

    [0027] Dans chacune des extrémités de la poutre 12 et dans la partie centrale 6, est aménagée une fente. Dans ces trois fentes, peuvent coulisser indépendamment les trois tablettes coulissantes 10-11 (figure 2).

    [0028] Une rainure aménagée dans chaque tablette coulissante 10 parallèlement à l'axe de son déplacement épouse une forme complémentaire 30 placée en relief dans la fente. La rainure est obturée à ses deux extrémités. Tout ce dispositif empêche chaque tablette coulissante 10-11 de sortir de la fente.

    [0029] Les tablettes coulissantes 10-11 sont recouvertes sur les deux faces de matière plastique à faible coefficient de frottement.

    [0030] Une variante consiste à placer des roulements sur la face supérieure de chaque tablette coulissante pour réduire les frottements sur la peau du malade.

    [0031] Dans chaque tablette coulissante 11 supportée par les extrémités 12 de la poutre 6-12, sont aménagés deux trous 19 dans lesquels vient se fixer l'appui-tête 18.

    [0032] La partie centrale 3 de l'embase mobile 2-3 supporte les deux colonnes vericales 13 symétriquement placées par rapport au tube 4.

    [0033] L'abattant 16-17 est relié au sommet des colonnes verticales 13, autour duquel il pivote, par l'intermédiaire des charnières 15.

    [0034] Deux ajours 34 symétriquement placés par rapport au piston 5 sont aménagés dans la partie centrale 6 de la poutre 6-12. Lorsque la poutre 6-12 est au-dessous du niveau des charnières 15, les colonnes du montant support 13 trouvent place dans ces ajours 34. La section des derniers est supérieure à celle des colonnes pour que, même en position basse, la poutre 6-12 puisse pivoter autour de l'axe 7.

    [0035] Des embrèvements 35-36 sont aménagés dans l'abattant 16-­17 pour que, lorsque celui-ci est en position verticale et que la poutre 6-12 se trouve en-dessous du niveau du sommet des colonnes verticales 13, les tablettes coulissantes 10-­11 puissent traverser l'abattant 16-17 pour se trouver en position de soutien du malade (figure 2).

    [0036] Les embrèvements 36 correspondant aux tablettes coulissantes 10 sont plus larges pour permettre, dans la position décrite ci-dessus, une rotation des extrémités 12 de la poutre autour de la charnière 9.

    [0037] Des genouillères 14-31 permettent, lorsqu'elles sont dépliées, de maintenir l'abattant 16-17 à l'horizontale (figure 5.a).

    [0038] Lorsque celui-ci est en position verticale, les genouillères 14-31 se replient sur le côté de chaque colonne verticale (figure 5.b).

    [0039] Pour faciliter le déploiement des genouillères et pour qu'elles atteignent automatiquement leur position de soutien de l'abattant 16-17, lorsqu'on remonte celui-ci, un ressort 32 tend à écarter la tige 31 de l'abattant 16-17.

    [0040] Un dispositif, non représenté, commandé par une poignée, permet de compenser l'effet du ressort 32 en ramenant la tige 31 vers l'abattant 16-17 lorsqu'on désire rabattre celui-­ci.

    [0041] L'abattant 16-17 est constitué d'une part d'une plaque rigide 16 sur laquelle sont fixées les charnières 15, les tiges des genouillères 31, les barres de guidage 25 et la barrière 21 et d'autre part, de coussins 17 placés sur la plaque rigide 16 dans les zones susceptibles de ne jamais être occupées par les tablettes coulissantes 10-11. Des espaces entre les tablettes 10-11 et les coussins 17 sont cependant laissés vides afin d'éviter un pincement de la peau du malade lors d'un mouvement des tablettes coulissantes 10-11 par rapport aux coussins 17 lorsque l'abattant 16-17 est horizontal.

    [0042] L'épaisseur des coussins à vide est légèrement supérieure à celle des tablettes 10-11, de façon à obtenir, lorsque les coussins 17 sont comprimés par le corps du malade, une surface presque plane et une bonne répartition des poids entre les tablettes coulissantes 10-11 d'une part et les coussins 17 d'autre part.

    [0043] Dans ce même but, un dispositif est prévu pour que, lorsque l'abattant 16-17 est en position horizontale, la descente de la poutre 6-12 soit automatiquement arrêtée lorsque les tablettes 10-11 sont au contact de la plaque rigide 16.

    [0044] Ainsi, dans la position de transport, le poids du malade est supporté à la fois par les colonnes verticales et par l'ensemble tube/piston 4-5.

    [0045] Deux trous ont été aménagés dans la partie centrale de la poutre 6, symétriquement placés par rapport au piston 5 dans lequel se toruve la barrière 20.

    [0046] La barrière 21 est constituée par un parallélogramme déformable qui se fixe sur la plaque rigide 16.

    [0047] Le fonctionnement de l'appareil est illustré par les figures 4.a à 4.i L'appareil est tout d'abord approché du lit 100 dans la position illustrée à la figure 1 : l'abattant 16-17 est horizontal et les tablettes coulissantes 10-11 forment avec celui-ci une couche sensiblement plane. La genouillère 14-31 est débloquée et permet de descendre l'abattant 16-­17 à la verticale, comme l'indique la figure 5. L'ensemble poutre 6-12 et tablettes coulissantes 10-11 est alors amené à la hauteur désirée à l'aide du vérin 4-5, en actionnant la pédale 22, la pédale 23 commandant le distributeur étant sur la position montée. Cette hauteur est légèrement supérieure à celle du matelas 101 du lit 100.

    [0048] Les trois tablettes coulissantes 10 et 11 sont coulissées dans la poutre 6-12 et ne surplombent plus ainsi les bras 2 de l'embase 2-3. Cette position est parfaitement illustrée par la figure 4.b.

    [0049] L'appareil est alors avancé, mettant les bras 2 de l'embase mobile 2-3 sous le lit. Cette position est illustrée par la figure 4.c. La rotation de la poutre 9 autour de l'axe 7 est débloquée en retirant le téton 8 du trou de la plaque 27 lui correspondant, permettant aux tablettes coulissantes 10-11 de prendre une position légèrement inclinés vers le malade. Cette position est illustrée par la figure 4.d. Les tablettes coulissantes 10 et 11 sont alors glissées une par une sous le malade et l'appui-tête 18 introduit dans la plaque qui est située du côté de la tête du malade.

    [0050] La pédale 23 est alors placée en position de descente et par action répétée sur la pédale 22, la poutre est descendue en comprimant le matelas 101 jusqu'à ce que la tablette coulissante centrale 11 retrouve une position sensiblement horizontale. Lorsque celle-ci est atteinte, la rotation de la poutre 6-12 es verrouillée, le téton 8 reprenant sa position initiale dans la plaque 27. Cette position est illustrée en 4.f.

    [0051] Une fois le verrouillage obtenu, l'ensemble poutre 6-12 et tablettes coulissantes 10-11 supportant le malade 102 est élevé par actions répétées sur la pédale 22, la pédale 23 étant en position de montée. Puis l'appareil est déplacé de manière à enlever de sous le lit 100 les bras 2 de l'embase mobile 2-3. L'abattant 16-17 est ensuite redressé en position horizontale et bloqué dans cette position au moyen des genouil­lères 14-31.

    [0052] La poutre 6-12, les tablettes coulissantes 10-11 et le malade 102 sont descendus au niveau de l'abattant 16-17, par action sur la pédale 22, la pédale 23 étant en position de descente. Le malade 102 repose alors sur une couche horizontale et sensiblement plane.

    [0053] En outre du fonctionnement classique de l'appareil, d'autres options peuvent être aménagées.

    [0054] La barrière 20 coulisse verticalement dans la poutre 6 et se bloque en position haute. La barrièe 21 pivote dans un plan perpendiculaire au matelas 17. Les extrémités 12 de la poutre 6 pivotent dans un plan vertical, d'axe perpendi­culaire à la poutre et peuvent se bloquer dans diverses positions. Cette option permet d'aller chercher un malade avec la tête ou les pieds relevés, elle permet aussi de le transporter de cette façon.

    [0055] L'appareil décrit présente de nombreux avantages. Il offre tout d'abord toutes les possibilités d'un chariot hospitalier : il permet un transport facile, un accès au malade tout autour du chariot, la possibilité d'adapter des dispositifs de soins élémentaires et un confort suffisant pour permettre au malade un séjour prolongé sur celui-ci.

    [0056] En outre d'offrir ces avantages, il permet à une seule personne de déplacer le malade d'une couche au chariot, de le transpor­ter, puis de le redéplacer du chariot à une autre couche ; toutes ces opérations pouvant s'effectuer avec un minimum d'effort physique pour cette personne et un minimum de déplacements et d'à-coups néfastes au malade.


    Revendications

    1 - Chariot hospitalier comportant une embase mobile (2-3) repo­sant sur le sol et une structure (5-6-10-11-12) dont le niveau par rapport au sol est variable, ladite structure étant destinée à porter le corps du malade, caractérisé par le fait que ladite structure comporte une plutalité de tablettes (10-11) sensiblement rigides uniquement soutenues par une même poutre (6-12) et pouvant coulisser par rapport à celle-­ci sensiblement orthogonalement par rapport à l'axe du corps du malade à transporter, ladite poutre étant reliée à l'embase par un moyen de réglage (4-5) du niveau par rapport au sol.
     
    2 - Chariot, selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un abattant (16-17) en une seule pièce pivotant autour d'un axe horizontal parallèle à la ligne moyenne de la poutre (6-12) et fixé par rapport à l'embase, ledit abattant pouvant être palcé, soit en position verticale, soit en position hotizontale et venant, dans cette dernière position, combler les espaces libres entre les zones susceptibles d'être occupées par les tablettes (10-11) quand elles sont coulissées dans la position de soutien du corps du malade.
     
    3 - Chariot, selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la poutre comporte deux articulations symétriquement placées par rapport à son milieu permet­tant après une rotation d'axe horizontal et perpendiculaire à la ligne moyenne de la poutre de bloquer l'une au moins des extrémités (12) de la poutre en position inclinée, chacune desdites extrémités supportant au moins une tablette coulissante (10), alors que la partie centrale (6) de la poutre supportant au moins une tablette coulissante centrale est reliée à l'embase par le moyen de réglage du niveau par rapport au sol.
     
    4 - Chariot, selon l'une des revendicaitons 1 ou 3, caractérisé par le fait que la poutre (6-12) est mobile en rotation autour d'un axe (7) horizontal et parallèle à sa ligne moyenne de façon que la (ou les) tablette(s) centrale(s) (11) puissent être, ou bien sensiblement horizontale(s), ou bien inclinée(s) vers le bas à partir de leur zone de liaison avec la poutre.
     
    5 - Chariot, selon l'une quelconque des revendications précé­dentes, caractérisé par le fait que les extrémités de la poutre (12) et la partie centrale (6) comportent chacune au moins une fente, celle-ci assurant le maintien et le guidage d'une tablette coulissante orthogonalement à la ligne moyenne de la poutre.
     
    6 - Chariot, selon l'une des revendications 1, 3 ou 4, carac­térisé par le fait que l'axe horizontal et parallèle à la ligne moyenne de la poutre (6-12) autour duquel pivote l'abattant est supporté par un montant support (13), ledit montant support étant fixé rigidement à l'embase mobile (2-3) et comportant notamment deux colonnes verticales identiques, parallèles entre elles et symétriquement placées par rapport au moyen de réglage du niveau (4-5).
     
    7 - Chariot, selon l'une des revendications 1, 3 ou 6, caractérisé par le fait que la partie centrale (6) de la poutre (6-12) comporte des ajours (34) symétriquement placés par rapport au moyen de réglage du niveau (4-5) à la verticale de la partie haute du montant support (13) et suffisamment grands pour que le montant support (13) vienne s'y loger, au moins partiellement, ce qui permet à la partie centrale (6) de la poutre (6-12) de pouvoir se situer en-dessous du niveau supérieur du montant support (13).
     
    8 - Chariot, selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'abattant (16-17) comporte une plaque rigide (16) et des coussins (17) placés sur ladite plaque rigide et venant combler, lorsque l'abattant (16-17) est en position horizontale, les zones susceptibles de ne jamais être occupées par les tablettes (10-11), quand elles sont coulissées dans la position de soutien du corps du malade.
     
    9 - Chariot, selon l'une des revendications 1, 2, 3 ou 8, caractérisé par le fait que des embrèvements (35-36) ont été aménagés en bordure de l'abattant dans les zones suscepti­bles d'être occupées par les tablettes coulissantes (10-11) quand elles sont coulissées dans la position de soutien du malade et que l'abattant (16-17) est dans un plan vertical, ce qui pemet la descente de la poutre (6-12) et des tablettes coulissantes (10-11) au-dessous du niveau supérieur du montant support (13), les extrémités (12) de la poutre (6-­12) sur lesquelles sont fixées les tablettes (10) ayant ou n'ayant pas effectué une quelconque rotation d'axe horizontal et perpendiculaire à la ligne moyenne de la poutre inclinant ces extrémités vers le haut, à partir de leur zone de liaison avec la partie centrale (6) de la poutre (6-12), lesdites extrémités ne dépassant toutefois pas la position verticale.
     
    10 - Chariot, selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'abattant est maintenu en position horizontale par des genouillères de blocage (14-31), lesdites genouillères s'escamotant le long des colonnes verticales du montant support (13), lorsque l'abattant (16-17) est en position verticale.
     
    11 - Chariot, selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que des moyens de fixation sont aménagés dans les tablettes coulissantes (10) supportées par les extrémités (12) de la poutre (6-12), lesdits moyens de fixation (19) étant susceptibles de recevoir les attaches d'un appui-tête amovible (18).
     
    12 - Chariot, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le moyen de réglage du niveau (4-5) comporte un vérin hydraulique à double effet permettant notamment de comprimer le matelas d'un lit.
     




    Dessins



















    Rapport de recherche