(19)
(11) EP 0 226 687 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
01.07.1987  Bulletin  1987/27

(21) Numéro de dépôt: 85420219.9

(22) Date de dépôt:  06.12.1985
(51) Int. Cl.4D06B 11/00, D06B 5/08
(84) Etats contractants désignés:
CH DE GB IT LI

(71) Demandeur: Papapietro, Bernard
F-84000 Avignon (FR)

(72) Inventeur:
  • Papapietro, Bernard
    F-84000 Avignon (FR)

(74) Mandataire: Laurent, Michel et al
Cabinet LAURENT et CHARRAS, 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
69131 Ecully Cédex
69131 Ecully Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
     
    Remarques:
    Le titre de l'invention a été modifié (Directives relatives à l'examen pratiqué à l'OEB, A-III, 7.3)
     


    (54) Procédé de coloration d'étoffes


    (57) Procédé et dispositif d'embellissement par colora­tion d'étoffes (3) ou produits similaires perméables à l'air.
    Il consiste à mettre à plat l'article (3) à embellir et à déposer sur cet article au moins une matière colo­rante, cette matière colorante étant projetée contre la surface de l'étoffe (3) sous forme vaporisée par l'inter­médiaire de buses (9), une aspiration étant produite sous l'étoffe pendant cette projection de colorant.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un procédé permet­tant d'embellir par coloration des étoffes telles que tissus, tricots, non-tissés ou articles similaires en forme de feuille perméable à l'air ; elle concerne éga­lement un dispositif permettant la mise en oeuvre de ce procédé.

    [0002] A ce jour, outre les procédés de teinture propre­ment dits, de nombreuses techniques sont utilisées pour embellir par coloration une étoffe.

    [0003] La plus ancienne, utilisée encore de nos jours, con­siste à décorer les étoffes à la main. Cette technique permet de réaliser n'importe quel décor mais est d'une immense complexité et s'avère impropre à la reproduction en grande série.

    [0004] Afin de reproduire l'oeuvre unique dans toute sa subtilité et d'en permettre sa reproduction le plus rapi­dement possible, diverses techniques d'impression ont été proposées.

    [0005] Parmi ces techniques, on peut citer :
    - l'impression dite "à la Lyonnaise", qui nécessite pour sa mise en oeuvre une matière colorante visqueuse, un écran (toile de fin tissage) servant de pochoir, un racle permettant de faire passer la matière colorante au travers du pochoir pour la déposer sur l'étoffe à décorer;
    - l'impression dite "par transfert", technique selon laquelle la matière colorante est préalablement appli­quée sur un papier support et est ensuite transférée sur l'étoffe par l'intermédiaire de la chaleur.

    [0006] Pour la mise en oeuvre de ces techniques, il con­vient de tenir compte de deux facteurs ayant manifeste­ment peu de compatibilité, à savoir, d'une part, la capillarité qui résulte de la nature même du produit à imprimer et, d'autre part, la fluidité que présente la matière colorante qui doit être maîtrisée pour qu'elle puisse être appliquée convenablement sur l'étoffe à em­bellir.

    [0007] A ce jour, pour obtenir la maîtrise du colorant, la solution la plus couramment utilisée consiste à faire appel à un épaississant.

    [0008] Il a également été proposé dans le FR-A-2 319 433 (ainsi que dans une certaine mesure dans le FR-A-2 420 432) des procédés d'embellissement par coloration d'é­toffes ou produits similaires qui consistent à mettre à plat l'article à embellir, à le soumettre à une aspi­ration et à projeter le colorant contre la surface au moyen de buses. Dans ces techniques, le colorant est dé­livré soud forme de jets liquides ou sous la forme d'as­perssion par pulvérisation. Ces deux procédés ont la par­ticularité de mouiller le tissu et par la même de néces­siter un séchage. Dans le cas du jet, la buse se trouve le plus près possible du tissu et l'impression se dispen­se de pochoir. Dans le cas de la pulvérisation, on utili­se un pochoir ne permettant que des dessins sans finesse sur des supports épais (tapis), cela en raison de la propention qu'un liquide a à fuser.

    [0009] Toutes ces techniques nécessitent pour leur mise en oeuvre des matériels spécifiques, coûteux et délicats à mettre en oeuvre et ne permettant en général d'obtenir qu'un type bien déterminé d'articles. De plus, très sou­vent, se pose le problème du séchage après dépôt du colo­rant ainsi que celui du nettoyage du support sur lequel sont maintenus les articles lors de l'impression. Par ailleurs, dans le cas où le dépôt de colorant est réali­sé au moyen de buses, comme dans le FR-A-2 319 433, non seulement, l'étoffe est mouillée, et doit donc être sé­chée, mais également, il n'est pas possible d'obtenir de grandes surfaces colorées compte-tenu de la proximité des buses de la surface de l'étoffe.

    [0010] Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un procédé d'embellissement par colo­ration d'étoffes ou produits similaires qui résoud ces problèmes et permet d'obtenir de manière simple et éco­nomique une très grande variété d'effets et ce, en ne né­cessitant qu'une seule et même installation pour sa mise en oeuvre.

    [0011] D'une manière générale, le procédé selon l'invention consiste à mettre à plat l'étoffe à embellir, à produire une aspiration sous cette étoffe et à projeter la matiè­re colorante contre sa surface au moyen de buses et il se caractérise par le fait que la matièrecolorante est projetée contre la surface de l'étoffe sous forme d'un brouillard vaporisé ou atomisé permettant d'obtenir une fragmentation extrêmement ténue, voire moléculaire du co­lorant, évitant ainsi à ce dernier de mouiller l'étoffe, les particules étant suffisamment petites pour être sé­chées instantanément lors de laur contact avec ladite étoffe et cela, sous l'effet conjoint de leur petitesse et de la violente aspiration, aspiration qui permet de faire pénétrer à coeur le colorant dans l'étoffe, d'en évacuer l'excédent ainsi que de le véhiculer dans son parcours à l'air libre entre la sortie de la buse et l'étoffe.

    [0012] En d'autres termes, conformément au procédé selon l'invention, au lieu d'introduire un épaississant dans le colorant, et de l'utiliser à l'état liquide éventuel­lement sous la forme d'un jet obtenu au moyen d'une buse, on le vaporise (ou atomise) sous la forme d'un brouillard, c'est-à-dire dans un état de fragmentation extrêmement ténu, voire moléculaire des colorants, qui permet de l'appliquer sur l'étoffe, grâce également à l'aspiration produite en dessous de cette dernière, sans qu'il diffuse en surface tout en pénétrant à coeur et ce, sans la mouiller de manière significative, le courant d'air produit par l'aspiration permettant par ailleurs de vé­hiculer et maîtriser ledit brouillard de colorant.

    [0013] Grâce à un tel procédé qui ne fait pas appel à l'u­tilisation d'un épaississant ni à un dépôt sous forme liquide comme c'est le cas lorsque la matière colorante est pulvérisée, il est donc possible de supprimer toutes les contraintes qu'impliquent les techniques antérieures, à savoir entre autres de ne pas avoir à enlever l'épais­sissant par la suite et d'attendre le séchage de ce pro­duit.

    [0014] En effet, dans le cas de l'invention, l'atomisation séchant pratiquement instantanément, il est donc possi­ble de superposer immédiatement les impressions tout en leur conservant leur extrême finesse, alors que les im­pressions sur mouillé perdent une grande part des possi­bilités de finesse. L'absence d'épaississant permet des superpositions de colorants absolument parfaites ; en effet, l'épaississant de la première impression fait tou­jours plus ou moins écran à la suivante et empêche par ce fait des rematages transparents. De plus, ce séchage ins­tantané permet l'enroulement immédiat de l'étoffe impri­mée. Il est par ailleurs possible de juxtaposer des co­lorant sur un même pochoir, d'obtenir des dégradés com­plexes, de teindre en uni ou en dégradé des tissus, d'ob­tenir des rayures et cela, dans une grande complexité de coloration irréalisable à ce jour. Enfin, le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre avec des ma­tières difficiles à imprimer telles que par exemple les étoffes à mailles tricotées, les tissus traités pouvant être denses ou au contraire très légers, par exemple se présenter sous la forme de mousselines.

    [0015] Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre soit en projetant le colorant sous forme d'un brouillard vaporisé directement contre la surface de l'étoffe, soit éventuellement, en interposant entre cette dernière et la source de colorant un écran ou pochoir portant un motif à reproduire.

    [0016] Lors du dépôt de colorant, l'étoffe peut être main­tenue soit fixe soit, au contraire, être déplacée à une vitesse constante ou non.

    [0017] Enfin, la puissance de l'aspiration exercée sous l'étoffe pendant la phase de dépôt du colorant sera fonc­tion de la matière à traiter et plus particulièrement de la porosité qu'elle présente. Cette aspiration doit être réglée non seulement pour produire une très grande dé­pression mais également pour provoquer un important dé­bit d'air au travers de l'article. A titre indicatif, la dépression sera, en fonction de l'article à imprimer, équivalente à dix à mille millimètres colonne d'eau et devra produire un débit d'air compris entre 2000 et 5000 m³ par heure.

    [0018] L'aspiration sera réglée pour permettre, non seule­ment de faire plaquer le tissu sur le support et éven­tuellement le pochoir s'il existe, mais également pour canaliser le brouillard de colorant atomisé sur son tra­jet entre la sortie de la buse et la surface de l'étoffe.

    [0019] L'invention concerne également un dispositif permet­tant la mise en oeuvre du procédé précité, ce dispositif comportant :
    - une table présentant une zone perméable à l'air, cette zone étant soumise à l'action d'un système d'aspi­rtion ;
    - des buses pour le dépôt de la matière colorante à la surface de l'étoffe ;
    caractérisé par le fait que :
    - les buses permettent de projeter le colorant, à l'état liquide, sous la forme d'un brouillard de colo­rant vaporisé (ou atomisé), permettant donc un séchage pratiquement instantané de ladite matière colorante dès application sur l'étoffe ;
    - l'aspiration produite sous l'étoffe est telle qu'elle permet :

    a) de véhiculer le colorant dès sa sortie de buse à coeur de l'étoffe et au travers du pochoir s'il existe,

    b) de sécher instantanément le colorant lors de son contact avec l'étoffe,

    c) de plaquer l'étoffe sur la table d'aspira­tion et de l'y maintenir lors des différen­tes phases de son impression,

    d) de plaquer le pochoir, s'il existe, contre l'étoffe,

    e) d'évacuer l'excédent des colorants ou au­tres produits atomisés.



    [0020] Avantageusement, en pratique, le dispositif confor­me à l'invention présentera les caractéristiques sui­vantes.

    [0021] La table d'aspiration sera constituée d'un caisson étanche pourvu d'une turbine aspirante.

    [0022] Le plateau de cette table est constitué d'une struc­ture, d'une part offrant le moins possible de résistan­ce au passage de l'air tout en étant, d'autre part, suf­fisamment résistante à la dépression provoquée sous le tissue. Les dimensions de cette table seront fonction des dimensions de l'étoffe à traiter. Afin de pouvoir trai­ter des étoffes de différents formats, un obturateur pourra être utilisé pour délimiter la surface d'aspira­tion de la table, la surface laissée libre par ledit ob­turateur étant fonction des dimensions du décor à ef­fectuer.

    [0023] La turbine aspirante aura une capacité proportion­nelle à la surface de l'étoffe à traiter et doit permet­tre, comme dit précédemment, non seulement de créer une forte dépression en dessous de l'article mais également de provoquer un important débit d'air au travers de l'article. Ce débit sera fonction de divers paramètres, à savoir notamment la texture ou densité du tissu ainsi que la surface laissée libre par l'obturateur ou le po­choir utilisé ; ce débit doit être suffisant non seule­ment pour faire pénétrer le colorant à l'intérieur de l'étoffe mais également pour canaliser le brouillard de colorant vaporisé ou atomisé entre la sortie des buses et la surface de l'étoffe.

    [0024] Le maintien et le positionnement du tissu sur le plateau de la table pourra être réalisé de différentes manières.

    [0025] Ainsi, par exemple, le tissu peut s'enrouler d'un côté pour se dérouler de l'autre côté de la table d'im­pression. Pour ce faire :
    - soit le tissu est lui-même l'objet de la traction,
    - soit la traction (avance par intermittence ou en continu) est effectuée par l'intermédiaire d'un tapis roulant (constitué d'un tissu genre toile à tamis) sur lequel le tissu sera véhiculé.

    [0026] Dans le premier cas, des moyens de synchronisation permettant le déplacement pas à pas de l'étoffe (cellu­les photo-électriques, caméras de repérage, palpeurs, pinces entre butées physiques, etc..) sont prévus.

    [0027] Dans le deuxième cas, le système de synchronisation pourra être beaucoup plus mécanique étant donné que le tapis roulant n'est sujet à aucune distention.

    [0028] Comme système de distribution des colorants par vaporisation (ou atomisation), on utilisera, par exem­ple, des buses de type connu sous le nom d'aérographes qui permettant la vaporisation de colorants liquides sous l'effet d'air comprimé ; de tels aérographes permettent, conformément à l'invention, de former un brouillard de colorant en fractionnant de manière extrêmement ténue voire même moléculaire ledit colorant.

    [0029] Ces aérographes peuvent produire des vaporisations variables en densité et en concentration, soit par le diamètre des buses utilisées, soit en modifiant le para­mètre colorant/air.

    [0030] D'une manière générale, de tels aérographes compor­tent un conduit d'air comprimé, un conduit d'alimenta­tion de colorant, une vanne d'ouverture et de fermeture et un système de réglage de débit.

    [0031] Pour la mise en eouvre de l'invention, on utilisera ces aérographes sous la forme de rampes constituées d'un ensemble d'aérographes fixes ou amovibles position­nés sur un support. Les sorties des aérographes, seront, conformément à l'invention, disposées à une distance re­lativement importante par rapport à la surface de l'étof­fe à décorer, cette distance étant au moins de l'ordre de cinq centimètres mais étant avantageusement comprise entre dix et cinquante centimètres.

    [0032] Ces aérographes sont alimentés par un conduit d'air comprimé, chaque aérographe étant par ailleurs alimenté par un ou plusieurs conduits de colorants (ou de divers autres produits), ces conduits pouvant être alternative­ment obturés ou ouverts par l'intermédiaire d'un système de vannes approprié, afin de permettre un changement de couleurs ou de produits instantané. Il est prévu l'arri­vée de produits nettoyants d'un système de purge et de prise d'air facilitant les diverses opérations nécessai­res à leur simultanéité. Les diverses commandes d'arri­vée d'air, ouverture, fermeture des aérographes, permu­tation des colorants ou produits, ouverture et fermetu­re des électrovannes, peuvent être réalisées soit de fa­çon mécanique soit par un système électronique approprié (informatisation du Process).

    [0033] Par ailleurs, le réglage du débit est fonction du travail à effectuer.

    [0034] La disposition des aérographes peut être réalisée de différentes manières.

    [0035] Ainsi, les aérographes peuvent être alignés (dis­ position linéaire), un nombre déterminé d'aérographes étant juxtaposé à des distances variables ou fixes sur un même axe.

    [0036] Selon un autre mode de réalisation, les aérographes peuvent être disposés de façon indépendante ou en grou­pe, chacun ayant une autonomie de circulation sur un plan donné. Les deux formes peuvent être multipliées et/ou associées. Les deux dispositions précitées permet­tent de remplir des fonctions différentes. D'autre part, ces deux dispositions peuvent également avoir en plus de leurs mouvements horizontaux un déplacement verti­cal.

    [0037] Horizontalement, le mouvement se décompose de trois façons, à savoir :
    - statique,
    - unilatéral (longitudinal ou transversal),
    - composé (longitudinal et transversal) rapport dit "XY" permettant toutes les combinaisons et configu­rations possibles dans une surface de plan.

    [0038] Ces mouvements peuvent être soit mécanisés soit informatisés.

    [0039] Par ailleurs, comme dit précédemment, si l'instal­lation conforme à l'invention peut être utilisée pour distribuer des colorants directement sur l'étoffe à dé­corer, elle peut également être utlisée en association avec un cadre ou pochoir, disposé entre la source de colorant et la surface de l'étoffe, ledit cadre ou po­choir comportant un motif à reproduire.

    [0040] Dans un tel mode de mise en oeuvre, le pochoir peut revêtir différentes formes pouvant correspondre à des utilisations différentes.

    [0041] Il peut ainsi, par exemple, se présenter sous la forme d'un châssis utilisé d'une manière similaire aux méthodes d'impression traditionnelles (fixes, sur rail..). Avantageusement, selon ce mode de mise en oeuvre, le pochoir est constitué d'un châssis sur le­quel est tendu un tissu constitué de larges mailles (un ou deux millimètres au plus) dont les fils sont les plus fins possible, ce tissu présentant la caractéris­tique d'offrir le moins de résistance possible à l'air. Le motif à reproduire est réalisé suivant les procédés de photogravure existants.

    [0042] Eventuellement, le pochoir peut se présenter sous la forme de feuilles libres utilisées dans le cas d'un système d'enroulement.

    [0043] Les pochoirs peuvent également se présenter sous la forme de cylindres rotatifs, par exemple dans le cas d'impression en continu.

    [0044] Enfin, ils peuvent également se présenter sous la forme de bandes plus ou moins longues, fixes ou circu­laires, lesdites bandes étant alors en défilement.

    [0045] Enfin, il peut être envisagé de graver plusieurs pochoirs sur un même support ; par exemple, sur un même châssis, il peut y avoir différents pochoirs.

    [0046] L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce aux exemples de réalisa­tion donnés ci-après à titre indicatif mais non limita­tif et qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels :

    - la figure 1 est une vue schématique d'un disposi­tif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'in­vention par projection directe du colorant à la surface de l'étoffe à embellir ;

    - la figure 2 illustre un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention en utilisant un pochoir pour reproduire un motif décoratif sur l'é­toffe ;

    - les figures 3 et 4 sont respectivement des vues transversale et longitudinale d'un dispositif compor­tant plusieurs pochoirs pour la réalisation d'un motif décoratif sur l'étoffe ;

    - la figure 5 illustre une variante d'un disposi­tif selon l'invention comportant également plusieurs pochoirs ;

    - la figure 6 illustre une variante dans laquelle les pochoirs se présentent sous la forme d'un cylindre ;

    - la figure 7 illustre une autre forme de réalisa­tion d'un dispositif selon l'invention ;

    - la figure 8 est une vue schématique d'un type de buse (aérographe) utilisable pour réaliser la vaporisa­tion (ou atomisation) du colorant conformément au procédé selon l'invention;

    - la figure 9 est une vue schématique d'une rampe de distribution des colorants par vaporisation, rampe dans laquelle une pluralité d'aérographes sont disposés en ligne ;

    - la figure 10 illustre une rampe de distribution des colorants par vaporisation comportant une pluralité d'aérographes disposés en forme d'épis.



    [0047] Si l'on se reporte aux figures annexées, le dispo­sitif permettant la mise en oeuvre des procédés selon l'invention est constitué essentiellement d'une table (1) sur le plateau (2) de laquelle est disposée l'étoffe (3) à décorer.

    [0048] Le déplacement de cette étoffe (3) provient d'un rouleau alimentaire (4) et est enroulée, après décoration, sur un rouleau de renvidage (5) disposé de l'autre côté de la table (1).

    [0049] Le passage de l'étoffe (3) sur la table (1) peut se faire soit pas à pas, soit à vitesse constante, soit à vitesse progressive.

    [0050] Conformément à l'invention, le plateau (2) de la table (1) comporte, au moins dans la zone correspondant à celle où doit être réalisé le motif coloré, une partie (6) perméable à l'air. Eventuellement, toute la surface de la table peut être perméable à l'air auquel cas un cache additionnel (7) peut être utilisé pour masquer les zones extérieures au motif imprimé. La table (1) se pré­sente sous la forme d'un caisson étanche soumis à l'ac­tion d'un système d'aspiration permettant de créer une dépression à la surface du plateau (2). Ce système d'as­piration peut être constitué par une turbine (non repré­sentée) dont la capacité est proportionnelle à la surface du tissu à colorer et dont le débit est modifiable en fonction de la texture ou densité du tissu et de la sur­face du décor à effectuer, surface délimitée éventuelle­ment par un obturateur additionnel (7).

    [0051] Au- dessus de la table, est disposé un ensemble, dé­signé par la référence générale (8) qui sera, dans la suite de la description, désigné par l'expression "tête de distribution de colorant" et qui est constitué essen­tiellement d'une pluralité de buses (9) et formé dans le cas présent d'aérographes de type connu, permettant de projeter ledit colorant à l'état vaporisé (ou atomisé) contre la surface de l'étoffe (3).

    [0052] Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 1, le colorant est projeté directement contre la surface de l'étoffe (3).

    [0053] La tête de distribution du colorant (8) comporte une pluralité d'aérographes (9) fixes, disposés en ligne (voir figure 9) de façon transversale par rapport à l'étoffe (3) qui elle­même défile à vitesse constante. La table d'aspiration étant en fonctionnement, on peut, dans ce mode de réali­sation, obtenir par la diffusion de la vaporisation colo­rante une teinture de fond de parfait unison. Cette colo­ration peut varier en fonction de la vitesse de défilement du tissu, de l'intensité du jet de vaporisation, de la hauteur à laquelle on positionne la rampe (9) par rapport à la surface du tissu, par l'alimentation même des aéro­graphes (9) en colorant, ces aérographes pouvant recevoir individuellement un ou plusieurs colorants à changement simultané.

    [0054] La figure 2 illustre une variante d'un dispositif conforme à l'invention, variante selon laquelle un ou plusieurs pochoirs additionnels (10) seront interposés entre la tête de distributions de colorant (8) et la sur­face de l'étoffe (3). Dans ce mode de réalisation, la tête de distribution de colorant est également constituée d'une rampe d'aérographes (9), amovibles, disposés en ligne et couvrant toute la largeur du tissu.

    [0055] Comme précédemment, la tête de distribution de colo­rant (8) est réglable en hauteur. Chaque aérographe (9) est alimenté individuellement en colorants. Par ailleurs, afin d'obtenir un sèchage du pochoir (10)pendant et après depôt du colorant, une soufflerie de séchage (11 soufflant d l'air chaud ou froid est également prévue sur ladite tête de distribution (8).

    [0056] La mise en oeuvre d'un tel dispositif est la sui­vante.

    [0057] Les aérographes (9) étant disposés de manière amovi­ble (c'est-à-dire espaçables selon des intervalles précis et modifiables) sur un support approprié, cette rampe étant elle-même disposée de façon transversale par rapport au tissu (3) qui défile à vitesse constante, il est pos­sible d'obtenir des rayures en continu et ce, soit en utilisant un ou plusieurs pochoirs (10) présentant des rayures dans le sens longitudinal voire, éventuellement, en supprimant même le pochoir (10), les aérographes (9) étant alors disposés à des intervalles donnés et les jets de vaporisation pouvant être plus ou moins affinés, soit en variant leur intensité, soit en modifiant la hau­teur de la tête de distribution (8). Ces deux systèmes peuvent être utilisés de façon concommitante, permettant ainsi d'obtenir des rayures en continu d'une grande com­plexité, tant sur le plan du dessin que de la coloration.

    [0058] Les figures 3 et 4 illustrent respectivement en vue transversale et longitudinale une variante conforme à l'invention dans laquelle la tête de distribution de colo­rant (8) comporte une pluralité d'aérographes (9) dispo­sés en épis ainsi que cela est représenté à la figure 10.

    [0059] Dans cette variante, le dispositif comprend également une table d'aspiration (1) et un obturateur réglable (7). Avantageusement, selon ce mode de réalisation, le dispo­sitif comporte un système d'enroulement complexe permettant :
    - l'avancée du tissu maintenu droit fil ;
    - son arrêt par repérage mécanique, optique, élec­tronique (une prise de robotisation étant prévue),
    - la tension et l'aspiration de turbine le mainte­nant fixe dans sa position lors des différentes phases d'impression.

    [0060] Le pochoir (10) peut, ainsi que cela est représenté aux figures 3 et 4, se présenter sous la forme de châs­sis soit, éventuellement, sous la forme de feuille li­bre.

    [0061] Lorsque le pochoir se présente sous la forme de châssis, ces derniers seront adaptés à un mécanisme qui les positionne systématiquement et alternativement à un emplacement prédéterminé, cela afin de reconstituer un même dessin décomposé en plusieurs pochoirs nécessitant des repérages minutieux. Dans l'éventualité où l'on uti­lise comme pochoirs des feuilles continues, celles-ci, adaptées sur un système d'enroulement, défilent au dessus de l'étoffe pour se positionner dans un repérage prédé­terminé.

    [0062] Ainsi que cela ressort de la figure 3, la tête de distribution de colorant est, constituée d'une pluralité d'aérographes (10 dans le cas présent), disposés en épis de la manière représentée en détail à la figure 10. Cha­que aérographe est alimenté individuellement en colo­rants ainsi que par un produit de nettoyage et possède une purge permettant son nettoyage rapide. Les commandes d'ouvertures et de fermetures des aérographes sont com­mandées à distance, de façon mécanique ou électronique. Un organe de programmation, mémoire et ordres multiples, donné à ces aérographes, est prévu, Cet élément de vapo­risation est inscrit dans une structure se déplaçant ho­rizontalement au dessus du pochoir dans un mouvement longitudinal, transversal, et ses composés (mouvement de rapport (XY). Ce déplacement s'effectue mécaniquement. Un organe de programmation de commandes, de mémorisation et d'ordres est incorporé. Un réglage bas/haut peut être effectué en fonction de l'intensité de la vaporisation que l'on veut obtenir.

    [0063] La mise en oeuvre du dispositif illustré par les figures 3 et 4 est la suivante.

    [0064] L'étoffe (3) défile par intermittence sur le pla­teau (2) de la table (1). Cette étoffe (3) étant immo­bilisée, on positionne le pochoir approprié. Cela étant fait, l'aspiration produite par la turbine est commandée. L'opérateur (ou l'organe de commande d'automatisation) actionne la commande d'ouverture de l'aérographe corres­pondant au colorant à distribuer et, simultanément, ordon­ne le mouvement (rapport XY) de la rampe de distribution de colorant pour positionner le vaporisage et la couleur exactement à l'endroit désiré. Dans un même mouvement, plusieurs aérographes (9) peuvent être simultanément ou alternativement actionnés. Une telle possibilité a pour fonction de permettre l'utilisation de plusieurs colo­rants pour un même pochoir et d'offrir la possibilité de dégrader les couleurs entre elles, voire même de composer de nouvelles couleurs. Le colorant est vaporisé contre la surface de l'écran. Le système d'aspiration non seule­ment maintient parfaitement plaquée l'étoffe (3), mais, et c'est ce qui est sa première fonction, contraint le colorant à passer à travers les vides du pochoir, à péné­trer la fibre en son coeur, tout en évacuant le surplus. Durant ces opérations, bien que le dépôt de colorant con­formément à l'invention sous la forme d'un brouillard vaporisé (ou atomisé), il peut cependant être envisagé, notamment en fonction du degré hygrométrique de l'atelier où est réalisé le traitement, d'adjoindre à l'installa­tion une turbine pulsant de l'air, chaud ou froid, dirigé sur l'endroit même où le colorant est déposé sur le po­ choir et ce, pour favoriser le séchage instantané de ce dernier. Dès que l'impression d'un pochoir est effectuée, la vaporisation de colorant est stoppée et le positionne­ment du deuxième pochoir s'accomplit après arrêt ou diminution de l'action d'aspiration. Il convient de noter que, confor­mément à l'invention, il n'y a aucun temps de séchage.

    [0065] Le processus de coloration est mis à nouveau à exé­cution selon le même procédé et ainsi de suite jusqu'à épuisement des pochoirs à traiter. C'est alors seulement que l'étoffe imprimée se déplacera pour recommencer le processus ci-dessus énuméré.

    [0066] La figure 5 illustre une autre forme de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.

    [0067] Par rapport aux exemples précités, ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comporte un tapis rou­lant (12) constitué, par exemple, d'un tissu genre toile à tamis, à grosses mailles permettant le passage de l'air. Ce tapis roulant (12) est mu par un mécanisme permettant son avance ou son arrêt de façon précise et systématique. Le tissu (3) est véhiculé par ledit tapis roulant (12) et est maintenu plaqué à ce dernier par l'aspiration produite à l'intérieur de la table (1).

    [0068] Au-dessus de l'étoffe (3) et dans son sens d'enrou­lement, sont positionnés les uns à la suite des autres différents pochoirs (10a,10b,10c) nécessaires à toute l'impression. Eventuellement, ces pochoirs peuvent être gravés sur un même châssis.

    [0069] Au-dessus de chaque châssis (10a,10b,10c), est prévu un système de séchage (11a,11b,11c) ainsi qu'une rampe d'aérographes en ligne (9a,9b,9c) couvrant la largeur du châssis et animé d'un mouvement horizontal, longitudinal ou transversal. Chaque aérographe est alimenté individuel­lement en colorants. La tête de distribution de colorant (8) ainsi réalisée peut également recevoir un réglage vertical.

    [0070] La mise en oeuvre du dispositif illustré par cette figure 5 est la suivante.

    [0071] La table d'aspiration étant en marche, l'étoffe (3) est assujettie au tapis roulant (12) qui la véhicule dans un mouvement défini, précis et programmable. Les pochoirs (10a, 10b, 10c) constituent l'ensemble du dessin à im­primer et sont positionnés en fonction d'un repérage pro­pre à reconstituer, une fois les diverses phases d'im­presions effectuées, le dessin initial. Le tissu (3) pris, entre les pochoirs (10a, 10b, 10c) et le tapis rou­lant (12), avance par intermittence à intervalles régu­liers et vient, par ce mouvement, se positionner succes­sivement sous les différents pochoirs. Par suite, le pochoir (10b) se trouvera superposé à l'impression du pochoir (10a), puis le pochoir (10c) se trouvera à son tour superposé à l'impression des pochoirs (10a) et (10b).

    [0072] L'impression de ces trois pochoirs, bien qu'indé­pendante, peut être simultanée. Cette impression s'opère par un mouvement de balayage des rampes d'aérographes qui vaporisent le colorant. Chaque rampe couvrant un pochoir, le mouvement de ces rampes dans un plan horizontal, peut être longitudinal ou transversal.

    [0073] Les aérographes (9) étant alimentés individuellement en colorants, chacun ayant plusieurs arrivées de colorants, chaque balayage pourra être composé d'une couleur soit d'autant de couleurs que l'on voudra. Chaque aérographe peut, dans un même mouvement, distribuer autant de cou­leurs que son approvisionnement lui permet, le processus étant bien entendu soumis à une informatisation des données.

    [0074] La figure 6 illustre une variante d'un dispositifi conforme à l'invention, variante qui peut être comparée à l'exemple décrit précédemment et illustré par la figure 5, si ce n'est que les pochoirs (10a, 10b, 10c) se présen­tent sous la forme d'un cylindre ou de bandes plus ou moins longues et circulaires. Dans ce mode de réalisation, les têtes de distribution de colorant (8) sont disposées à l'intérieur des cylindres constitués par les pochoirs (10a, 10b, 10c). Les têtes de distribution (8) comportent également, comme précédemment, des moyens de séchage des pochoirs.

    [0075] La mise en oeuvre de ce dispositif est la suivante.

    [0076] Comme dans l'exemple illustré à la figure 5, le tissu (3) est véhiculé par le tapis roulant (12) et est maintenu plaqué à ce dernier par la table aspirante (1). Les pochoirs (10a,10b,10c) de forme cylindrique se trou­vent plaqués au tissu par le même phénomène d'aspiration et sont donc entraînés dans un même mouvement.

    [0077] Il est possible, grâce à cette installation, d'obte­nir une impression dite en continu.

    [0078] La figure 7 illustre une autre forme de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comparable à celle faisant l'objet des figures 3 et 4, mais qui sont diffé­renciées essentiellement par la manière dont est réalisée la tête de distribution de colorant (8). Dans ce mode de réalisation, on substitue au mouvement XY de la rampe d'aérographes (9) une multitude d'aérographes et de grou­pes d'aérographes fixes couvrant, par leur vaporisation, toute la surface susceptible d'être imprimée. Chaque aé­rographe est alimenté individuellement en colorants et pos­sède individuellement un organe de mise en marche. On peut donc, en actionnant un choix défini d'aérographes, disposer une coloration complexe, précise et immédiate et cela sur un seul et même pochoir.

    [0079] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits précédemment mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit.

    [0080] Ainsi, si les aérographes utilisés peuvent être ali­mentés individuellement en colorant, il pourrait être en­visagé, ainsi que cela est illustré à la figure 8, d'ali­menter l'aérographe (9) au moyen de plusieurs colorants. Dans un tel cas, l'aérographe (9) proprement dit comporte une arrivée d'air (20) ainsi qu'un système (21) de régla­ge de débit de vaporisation. Cet aérographe est associé à un organe de robotisation (22) permettant d'actionner l'ouverture ou la fermeture. L'alimentation en colorant est, dans cet exemple de réalisation, réalisée par l'intermédiaire d'un conduit (23) débouchant dans la base de l'aérographe (9) et qui peut être alimenté soit au moyen d'un colorant déterminé (24) soit au moyen d'un second colorant (25), soit au moyen d'un produit nettoyant (26). Des vannes (28,29,30) sont prévues en fonction du produit à introduire à l'intérieur de l'aérographe. Par ailleurs, une purge (30) est également prévue, ce conduit (30) de purge comportant également une vanne (31). Il est donc possible, ainsi à l'aide d'un seul et même aéro­graphe, de lui faire délivrer des colorants différents.

    [0081] Par ailleurs, tout autre dispositif permettant de provoquer une vaporisation ou atomisation du colorant pourrait être utilisé.

    [0082] Enfin, si dans les exemples donnés précédemment, la table supportant la matière présente une surface plane, il pourrait être envisagé de lui donner une forme bombée.


    Revendications

    1/ Procédé d'embellissement par coloration d'étoffes (3) ou produits similaires perméables à l'air, qui consis­te à mettre à plat l'article à embellir, à produire une aspiration sous cet article et à projeter la matière colo­rante contre sa surface au moyen de buses, caractérisé par le fait que la matière colorante est projetée contre la surface de l'étoffe soud forme d'un brouillard vapori­sé ou atomisé permettant d'obtenir une fragmentation ex­trêmement ténue, voire moléculaire du colorant, évitant ainsi à ce dernier de mouiller l'étoffe, les particules étant suffisamment petities pour être séchées instantané­ment lors de leur contact avec ladite étoffe et cela, sous l'effet conjoint de leur petitesse et de la violente aspiration, aspiration qui permet de faire pénétrer à coeur le colorant dans l'étoffe, d'en évacuer l'excédent ainsi que de le véhiculer dans son parcours à l'air libre entre la sortie de la buse et l'étoffe.
     
    2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la projection de colorant à l'état vaporisé est réalisée directement contre la face de l'étoffe (3).
     
    3/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la projection de colorant contre la sur­face de l'étoffe est réalisée en interposant entre cet article et la source de colorant un écran ou pochoir.
     
    4/ Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que lors du dépôt de colorant, l'étoffe (3) est maintenue soit fixe soit au contraire déplacée à une vitesse constante ou non.
     
    5/ Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé se­lon l'une des revendications 1 à 4, comportant :
    - une table (1) présentant une zone perméable à l'air, cette zone étant soumise à l'action d'un système d'aspiration ;
    - des buses (9) pour le dépôt de matière colorante à la surface de l'étoffe,
    caractérisé par le fait que :
    - les buses permettent de projeter le colorant, à l'état liquide, sous forme d'un brouillard de colorant vaporisé (ou atomisé) permettant donc un séchage prati­quement instantané de ladite matière colorante dès appli­cation sur l'étoffe ;
    - l'aspiration produite sous l'étoffe est telle qu'elle permet :

    a) de véhiculer le colorant dès sa sortie de buse à coeur de l'étoffe et au travers du pochoir s'il existe,

    b) de sécher instantanément le colorant lors de son contact avec l'étoffe,

    c) de plaquer l'étoffe sur la table d'aspira­tion et de l'y maintenir lors des différentes phases de son impression,

    d) de plaquer le pochoir, s'il existe, contre l'étoffe,

    e) d'évacuer l'excédent des colorants ou autres produits atomisés.


     
    6/ Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'un pochoir (10a, 10b..) est interposé en­tre l'étoffe et la source de colorant, un système addi­tionnel de séchage (11a, 11b..) tel qu'une turbine pul­sant de l'air, chaud ou froid, dirigé sur l'endroit même où le colorant est déposé sur le pochoir, étant prévu pour favoriser le séchage de ce dernier.
     
    7/ Dispositif selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait qu'il comporte une tête (8) de distribution de colorant, ces têtes de distribution étant déplaçables verticalement et/ou transversalement et/ou longitudinalement par rapport à la table (1) et la ou les buses (9) de distribution de colorant étant constituées par des aérographes de type connu.
     
    8/ Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la tête distribution (8) de colorant comporte une pluralité de buses (9) disposées sous la forme d'une rampe, de manière fixe ou amovible, tran­versalement par rapport à l'étoffe (3).
     
    9/ Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la tête de distribution (8) de colorant comporte une pluralité de buses (9) disposées en fais­ceau.
     
    10/ Dispositif selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que chaque aérographe (9) est conçu de manière à pouvoir distribuer plusieurs colorants différents dans un mouvement sans interruption, le chan­gement de couleur se faisant instantanément.
     




    Dessins


































    Rapport de recherche