[0001] La présente invention concerne les navires à effet de surface.
[0002] La présente invention concerne plus précisément un navire à effet de surface comprenant
une structure sustentée du type catamaran munie de deux coques latérales réunies
par un caisson central, adapté pour naviguer soit en navigation archimédienne sur
coques, soit en sustentation sur coussin d'air.
[0003] On a déjà proposé de nombreux navires du type catamaran munis de deux coques latérales
réunies par un caisson central en particulier dans le domaine de la plaisance.
[0004] De tels bateaux multicoques s'avèrent intéressants notamment sur le plan de la sécurité
dans la mesure où l'absence de lest et donc de poids mort inhérente aux multicoques
rend ceux-ci pratiquement insubmersibles. Par ailleurs, par rapport aux monocoques,
les multicoques sont très rapides grâce à l'absence de lest et présentent moins de
gîte et moins de roulis grâce à un couple de redressement plus important. Les multicoques
permettent également de disposer de surfaces de pont très importantes.
[0005] On a également proposé des navires à effet de surface comportant une structure du
type catamaran munie de deux coques latérales réunies par un caisson central, adaptés
pour naviguer en sustentation sur coussin d'air.
[0006] De tels navires sont par exemples décrits dans les brevets US 3 977 491, 3 987 865,
4 090 459 ou encore dans les brevets GB 1 210 973 et 1 242 131.
[0007] D'une façon générale, ces navires à effet de surface du type catamaran comportent
une structure sustentée comprenant un caisson central reliant deux quilles latérales
qui assurent le confinement latéral du coussin d'air de sustentation et munie par
ailleurs d'un dispositif de fermeture arrière et d'un dispositif de fermeture avant
aptes à coopérer avec les quilles latérales pour délimiter le coussin de sustentation
alimenté par des moyens générateurs d'air sous pression.
[0008] On a également tenté, comme décrit dans la demande de brevet français publiée sous
le N
o 2 422 535, de concevoir des navires à effet de surface du type catamaran aptes à
naviguer soit en navigation archimédienne sur coques, soit en sustentation sur coussin
d'air. Pour ce faire, les dispositifs de fermeture avant et arrière sont équipés de
moyens de relevage autorisant la navigation archimédienne sur coques.
[0009] Les tentatives actuelles de réalisation de tels navires à effet de surface du type
catamaran, en particulier de navires autorisant un double mode de navigation, ont
cependant été limitées à des navires de faible tonnage.
[0010] Les structures des navires du type catamaran jusqu'ici proposées permettant à un
navire de tonnage élevé de résister correctement aux efforts de flexion longitudinale,
aux efforts de flexion transversale et aux efforts de torsion en diagonale, sont en
effet d'un poids très élevé prohibitif pour une utilisation dans un navire à effet
de surface.
[0011] Par ailleurs, les systèmes de motorisation-compresseur générant le coussin d'air
de sustentation utilisés sur les navires à effet de surface jusqu'ici proposés doivent
être très puissants, en raison du poids élevé de ceux-ci.
[0012] La présente invention vient améliorer la situation en proposant un navire à effet
de surface comportant une structure sustentée du type catamaran munie de deux coques
latérales réunies par un caisson central, adapté pour naviguer soit en navigation
archimédienne sur coques, soit en sustentation sur coussin d'air, et munie de cloisons
longitudinales et transversales assurant le compartimentage et l'intégrité du navire,
qui comprend:
- dans les coques latérales, des raidisseurs longitudinaux continus assurant essentiellement
la résistance aux efforts de flexion longitudinale,
- dans le caisson central reliant les coques latérales et encastré dans celles-ci,
des membrures continues s'étendant transversalement à l'axe du navire et assurant
essentiellement la résistance aux efforts de flexion transversale,
- au moins deux cloisons transversales renforcées disposées respectivement à l'avant
et à l'arrière du navire, assurant la résistance aux efforts de flexion transversale
exercés à l'avant et à l'arrière du navire et résultant d'un moment de torsion en
diagonale exercé sur celui-ci, et comprenant chacune pour ce faire une poutre transversale,
au niveau du caisson, comportant une âme verticale s'étendant jusque dans les coques
et renforcée dans le caisson par deux semelles horizontales respectivement supérieure
et inférieure.
[0013] Grâce en particulier à l'utilisation de cloisons transversales renforcées assurant
la résistance aux efforts de flexion transversale exercés sur l'avant et l'arrière
du navire et résultant du moment de torsion des coques, notamment en flottaison sur
houle diagonale, la structure du navire conforme à la présente invention reste très
légère ce qui autorise la construction de navires de fort tonnage équipés de motorisation
de puissance modeste.
[0014] Selon une caractéristique préférentielle de la présente invention, l'âme de la poutre
transversale est raidie horizontalement.
[0015] Selon un mode de réalisation considéré actuellement comme préférentiel, quatre cloisons
transversales renforcées sont disposées par paires respectivement à l'avant et à l'arrière
du navire.
[0016] Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention, la zone d'encastrement
de la poutre transversale des cloisons renforcées dans les coques, est elle-même renforcée.
Plus précisément, cette zone d'encastrement est encadrée par deux montants verticaux
principaux ; une serre composée d'un raidisseur horizontal principal et d'un montant
principal vertical est disposée à proximité de la virure d'angle ; cette dernière
présente une surépaisseur ; et la cloison renforcée dans la zone de la virure d'angle
présente également une surépaisseur.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés
donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un navire à effet de
surface conforme à la présente invention,
- la figure 2 représente une vue en coupe transversale du navire, au niveau du maître-couple
et, illustre plus précisément en demi-vue droite une cloison transversale d'étanchéité
et en demi-vue gauche une coupe transversale de la structure du navire,
- la figure 3 représente une demi-vue en coupe transversale du navire et illustre
plus précisément une cloison transversale renforcée arrière du navire,
- la figure 4 représente une autre demi-vue en coupe transversale du navire et illustre
une seconde cloison transversale renforcée disposée à l'arrière du navire,
- la figure 5 représente une autre vue en coupe transversale du navire, les demi-vues
droite et gauche de cette figure 5 illustrant plus précisément respectivement une
première et une seconde cloisons transversales renforcées disposées à l'avant du navire,
- la figure 6 représente une vue en coupe longitudinale du caisson,
- la figure 7 représente une vue schématique d'une zone d'encastrement du caisson
dans une coque latérale, et
- la figure 8 illustre une vue en coupe d'une poutre transversale des cloisons transversales
renforcées, selon un plan de coupe référencé VIII-VIII sur la figure 7.
[0018] D'une façon générale, comme cela est illustré sur la figure 1, le navire à effet
de surface conforme à la présente invention comprend une structure sustentée du type
catamaran munie de deux coques latérales 10 réunies par un caisson central 60.
[0019] De façon classique en soi, les deux coques latérales 10 coopèrent avec des dispositifs
de fermetures avant et arrière pour délimiter un coussin central de sustentation alimenté
par un générateur d'air sous pression. On aperçoit sur la figure 1, la fermeture
arrière 90 composée avantageusement d'une pluralité d'enceintes 91, 92, 93 d'extension
horizontale et superposées.
[0020] Les fermetures avant et arrière sont associées à des moyens de relevage -treuil et
câbles par exemple - autorisant le déplacement du navire en navigation archimédienne
sur coques.
[0021] On remarquera par ailleurs sur la figure 1 et selon une caractéristique essentielle
de la présente invention, quatre cloisons transversales renforcées représentées schématiquement
et illustrées 100, 200, 300 et 400 et, disposées par paires respectivement à l'arrière
et à l'avant du navire.
[0022] Comme cela a été précédemment évoqué, les coques 10 assurent la flottaison archimédienne
du navire et le confinement latéral du coussin de sustentation en mode de navigation
sur coussin d'air.
[0023] La structure de chacune des coques 10 est conçue pour résister au moment de flexion
longitudinale en flottaison sur houle.
[0024] Les coques latérales 10 sont munies de raidisseurs longitudinaux continus assurant
essentiellement la résistance aux efforts de flexion longidinale.
[0025] Les virures de bordé et les virures de pont sont composées de tôleries référencées
11 et 12 sur les figures disposées longitudinalement.
[0026] Les renforts primaires des coques sont formés de lisses principales 13 et d'hiloires
14 continues pour reprendre les efforts de flexion longitudinale.
[0027] De même, les renforts secondaires des coques sont formés de lisses secondaires 15
et d'élongis 16 continus pour reprendre les efforts de flexion longitudinale.
[0028] Les coques 10 comprennent en outre des varangues, membrures et barrots 17, discontinus.
[0029] Enfin, les coques comprennent des cloisons longitudinales et transversales 18, assurant
le compartimentage et l'intégrité de la poutre navire.
[0030] Le maillage primaire et secondaire (platelages et raidisseurs) est conçu pour résister
en outre aux efforts locaux dus aux pressions hydrostatiques résultant de l'impact
des vagues et aux pressions du coussin d'air.
[0031] Le caisson central 60 relie les deux coques latérales 10 et forme une plateforme
de liaison entre celles-ci. Le caisson central 60 s'imbrique dans les coques latérales
10, pour assurer leur liaison et la résistance à la flexion transversale en flottaison
sur houle.
[0032] Le caisson central comprend des membrures continues s'étendant transversalement
à l'axe du navire.
[0033] Ces membrures sont formées de varangues et barrots 61 transversaux continus et, le
cas échéant,de voiles évidés transversaux continus.
[0034] Le caisson central 60 comprend également des lisses principales ou hiloires 62 longitudinales
discontinues, et le cas échéant, des voiles évidés longitudinaux discontinus.
[0035] La structure du caisson central ainsi formée s'oppose en outre aux effets de la poussée
latérale du coussin d'air sur les faces internes des coques 10, en navigation de sustentation.
[0036] La structure de liaison coques 10, - caisson central 60 est adaptée pour assurer
un bon encastrement de l'ensemble. Cette structure de liaison sera décrite plus en
détail par la suite. On remarquera cependant dès à présent que cette structure de
liaison comporte des éléments dessinés avec de larges courbes ou arrondis et renforcés
dans leurs épaisseurs dans le but de réduire les effets néfastes de discontinuité
de la structure.
[0037] L'épaisseur de la paroi inférieure 65 du caisson 60 est échantillonée pour résister
aux pressions d'impact des vagues en navigation sur coussin ainsi qu'aux pressions
induites le cas échéant en cas de perte brutale de sustentation.
[0038] Les cloisons transversales d'étanchéité ménagées dans les coques 10 s'étendent dans
le caisson central 60 comme illustré en 73 sur les figures 2 et 6. Par ailleurs, comme
illustré également sur cette figure 6, les raidisseurs des cloisons 73 dans le caisson
central 60 sont de préférence disposés horizontalement afin de véhiculer au mieux
le flux de contraintes transversales.
[0039] Comme cela a été précédemment évoqué, la présente invention propose d'assurer une
résistance aux efforts de torsion diagonale, non point à l'aide d'une structure complexe
et lourde comprenant par exemple des poutres croisées, mais à l'aide de cloisons transversales
renforcées 100, 200, 300, 400 qui assurent une résistance aux efforts de flexion transversale
simple exercée à l'avant et à l'arrière du navire et résultant du moment de torsion
des coques, notamment en flottaison sur houle diagonale.
[0040] Les cloisons transversales renforcées 100, 200, 300 et 400 sont implantées le plus
loin possible respectivement à l'avant et à l'arrière dans le caisson central 60
et prolongées dans les coques du navire 10, comme illustré schématiquement sur la
figure 1.
[0041] Au niveau du caisson 60, ces cloisons transversales 100, 200, 300 et 400 sont formées
d'une poutre en I comportant une âme verticale 101, 201, 301, 401 renforcée par deux
bandes de tôlerie transversale 102, 202, 302 et 402 d'une part, 103, 203, 303 et 403
d'autre part formant respectivement les semelles supérieure et inférieure de la poutre.
[0042] De préférence, l'âme verticale 101, 201, 301 et 401 des poutres est raidie horizontalement
comme illustré schématiquement sur les figures en 104, 204, 304 et 404.
[0043] Par ailleurs, comme cela est illustré sur les figures, les poutres transversales
précitées, renforcées pour reprendre le flux de cisaillement, sont prolongées par
des cloisons 113, 213, 313, 413 également renforcées, dans les coques 10, afin d'assurer
le transit du flux de torsion et de la flexion transversale résultant de l'effet de
torsion.
[0044] Les semelles supérieure et inférieure précitées 102, 202, 302 et 402 d'une part,
103, 203, 303 et 403 d'autre part renforcent les poutres transversales en flexion
et les raidisseurs 104, 204, 304, 404 des âmes des poutres empêchent les voilements
de cisaillement.
[0045] On va maintenant décrire la structure de liaison coques 10 - caisson central 60.
[0046] La semelle inférieure 103, 203, 303, 403 est renforcée par surépaisseur au niveau
de la virure d'angle 105, 205, 305, 405 et de plus est arrondie au niveau de la zone
de plus forte concentration de contrainte.
[0047] Comme cela est illustré sous la référence 106, 206, 306, 406 sur les figures et comme
cela apparaît en particulier sur la figure 7, l'âme des poutres transversales des
cloisons 100, 200, 300 et 400 est d'épaisseur renforcée dans toute la zone d'encastrement.
[0048] De plus, cette zone est limitée par deux montants principaux 108 et 109 ; 208, 209;
308, 309; 408, 409 et par un faux pont 110, 210, 310 et 410.
[0049] Enfin, la structure du navire est renforcée au plus près de la virure d'angle 105,
205, 305 et 405 au moyen d'une serre. Celle-ci comprend d'une part un raidisseur horizontal
principal, 111, 211, 311 et 411 et d'autre part un montant principal vertical 112,
212, 312 et 412.
[0050] Le raidisseur horizontal principal 111-411 est situé au-dessus du niveau inférieur
du caisson central, dans les coques latérales 10, en étant prolongé à l'inté rieur
du caisson 60.
[0051] Les montants principaux verticaux 112-412 sont disposés en partie supérieure des
coques latérales 10.
[0052] On aperçoit par ailleurs sur les figures des passages longitudinaux 80 ménagés dans
la structure et servant par exemple de conduits d'air pour l'alimentation du coussin
de sustentation, de couloirs autorisant l'accès à des cales ou hangars, ou encore
de passages de coursives.
[0053] La structure selon l'invention peut être réalisée en matériaux métalliques, notamment
en alliages d'aluminium soudables performants et aptes à la résistance de toute forme
de corrosion marine, ou en matériaux composites monolithiques ou sandwich, à hautes
performances, tels que les fibres de verre renforcées, les fibres de carbone de KEVLAR
ou de BORE.
[0054] Les raidisseurs longitudinaux prévus dans les coques latérales pour assurer la résistance
aux efforts de flexion longitudinale et les membrures s'étendant transversalement
à l'axe du navire dans le caisson pour assurer la résistance aux efforts de flexion
transversale, peuvent être formés non point d'éléments matériels discrets fixés sur
la structure mais être composés uniquement des fibres de renfort intégrées au matériau
composite.
[0055] Dans un tel cas, les matériaux composites à fibres étant par nature anisotropes,
les renforts seront disposés longitudinalement dans la coque afin de reprendre les
efforts de flexion longitudinale et assurer la rigidité de l'ensemble tandis qu'ils
seront disposés avec une orientation préférentielle transversale dans la plateforme,cependant
qu'une orientation particulière leur est donnée localement afin de faire passer idéalement
le flux de contrainte résultant de la sollicitation en flexion torsion provoquée par
les coques.
1. Navire à effet de surface comportant une structure sustentée du type catamaran
munie de deux coques latérales réunies par un caisson central, adapté pour naviguer
soit en navigation archimédienne sur coques, soit en sustentation sur coussin d'air,et
comportant des cloisons longitudinales et transversales assurant le compartimentage
et l'intégrité du navire, caractérisé par le fait qu'il comprend :
- dans les coques latérales (10), des raidisseurs longitudinaux continus (13; 14)
assurant essentiellement la résistance aux efforts de flexion longitudinale,
- dans le caisson central (60) reliant les coques latérales et encastré dans celles-ci,
des membrures continues (61) s'étendant transversalement à l'axe du navire et assurant
essentiellement la résistance aux efforts de flexion transversale,
- au moins deux cloisons transversales renforcées (100, 200, 300, 400) disposées
respectivement à l'avant et à l'arrière du navire, assurant la résistance aux efforts
de flexion transversale exercés à l'avant et à l'arrière du navire résultant d'un
moment de torsion en diagonale exercé sur celui-ci et comprenant chacune pour ce faire
une poutre transversale au niveau du caisson comportant une âme verticale (101, 201,
301, 401) s'étendant jusque dans les coques et renforcée dans le caisson par deux
semelles horizontales (102, 202, 302, 402 ; 103, 203, 303, 403) respectivement supérieure
et inférieure.
2. Navire à effet de surface selon la revendication 1, caractérisé par le fait que
l'âme (101, 201, 301, 401) de la poutre transversale est raidie horizontalement (104,
204, 304, 404).
3. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par
le fait qu'il comprend quatre cloisons transversales renforcées (100,200,300,400)
disposées par paires respectivement à l'avant et à l'arrière du navire.
4. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par
le fait que la zone d'encastrement de la poudre transversale (101,201, 301, 401) des
cloisons renforcées (100, 200, 300, 400) dans les coques est encadrée par deux montants
verticaux principaux (108, 109 ; 208, 209 ; 308,309 ; 408,409).
5. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par
le fait qu'il comprend à proximité de la virure d'angle (105,205,305,405) une serre
composée d'un raidisseur horizontal principal (111, 211, 311, 411) et d'un montant
principal vetical (112, 212, 312, 412).
6. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par
le fait que la virure d'angle (105, 205, 305, 405) présente une surépaisseur.
7. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par
le fait que la cloison renforcée dans la zone de virure d'angle présente une surépaisseur
(106, 206, 306, 406).
8. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par
le fait que les raidisseurs des coques latérales (10) sont longitudinaux et comprennent
des lisses principales (13), hiloires (14), lisses secondaires (15) et élongis continus
(16).
9. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par
le fait que les coques (10) comprennent des virures de bordé (11) et de pont (12)
disposées longitudinalement.
10. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par
le fait que les membrures transversales du caisson central (60) comprennent des varangues
et barrots (61) continus.
11. Navire à effet de surface selon l'une des revendications 1 à 10. caractérisé par
le fait que la structure est réalisée en matériau composite à fibres et par le fait
que les raidisseurs longitudinaux prévus dans les coques latérales (10) pour assurer
la résistance aux efforts de flexion longitudinale et les membrures s'étendant transversalement
à l'axe du navire dans le caisson (60) pour assurer la résistance aux efforts de flexion
transversale, sont constitués des fibres de renfort intégrées au matériau composite.