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(11) |
EP 0 152 336 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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20.04.1988 Bulletin 1988/16 |
(22) |
Date de dépôt: 01.02.1985 |
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(54) |
Procédé pour orienter et accélérer la formation de concrétions en milieu marin et
dispositif pour sa mise en oeuvre
Verfahren zur Ausrichtung und zur Beschleunigung der Bildung von Ablagerungen in Meerwasser
und Vorrichtung zur Durchfürung des Verfahrens
Process for directing and accelerating the formation of concretions in a marine environment
and apparatus for carrying it out
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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BE DE FR GB IT NL SE |
(30) |
Priorité: |
03.02.1984 FR 8401697
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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21.08.1985 Bulletin 1985/34 |
(73) |
Titulaire: Société à Responsabilité Limitée
REP MARINE |
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F-44000 Nantes (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Streichenberger, Antonius Olivier
F-44000 Nantes (FR)
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(74) |
Mandataire: Lemonnier, André |
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() |
(56) |
Documents cités: :
FR-A- 1 321 837 US-A- 4 246 075
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GB-A- 540 487
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne la formation de concrétions calcaires en milieu marin
et plus généralement dans un électrolyte amphotère tel que l'eau de mer, contenant
au moins des ions magnésium, calcium et carbonates.
[0002] Dans US-A-4 246 075, on a proposé de former de telles concrétions en connectant une
source de courant électrique continu entre une cathode formant le noyau de la concrétion
et une ou plusieurs anodes disposées au voisinage de la cathode. Ce procédé assure
la formation sur la cathode d'un dépôt minéral.
[0003] Ce procédé exige toutefois une source d'alimentation en courant continu connectée
aux électrodes. Il est évident que la présence obligatoire d'une alimentation en courant
continu constitue une limitation importante pour l'application du procédé.
[0004] On connaît, d'autre part, les procédés dits de protection cathodique par anodes sacrifiées
dans lesquels, pour protéger une surface en métal, en général un métal ferreux, contre
la corrosion de l'eau de mer, on immerge dans l'eau de mer ou met en contact avec
l'eau de mer au contact de la surface à protéger, à faible distance de cette dernière,
une électrode anodique en un métal ou un alliage métallique présentant un potentiel
spontané plus électro-négatif que le métal à protéger et par exemple en alliages d'aluminium,
de zinc ou de magnésium. Le rapport de la surface de l'électrode anodique à la surface
à protéger est d'environ 1/50 à 1 /500ème et les densités de courant cathodique sont
de l'ordre de 10-
3 A/m
2 à 0,5 A/m
2 de sorte que la durée de vie des anodes est longue, la protection étant assurée pendant
la dite durée de vie.
[0005] Une étude détaillée du mécanisme de la protection cathodique en milieu marin a conduit
à l'explication qu'il se produit sur la surface de la cathode une couche mince constistuée
principalement par de l'aragonite ou carbonate de calcium finement cristallisé ainsi
que le sont aussi les autres minéraux présents, couche qui augmente la résistance
électrique entre la cathode et l'eau de mer. Lorsque cette couche mince se trouve
détruite mécaniquement, elle se reforme sous l'influence du couple électrolytique
existant entre l'anode et la cathode. Le phénomène mis en oeuvre dans la protection
cathodique semblait s'opposer à la formation de couches concrétionnées sous des épaisseurs
importantes du fait notamment de la production d'une couche peu perméable à cristallisation
fine.
[0006] Une étude des structures des couches et une étude comparative du phénomène de concrétion
en milieu marin tel que décrit dans US-A-4 246 075 et du phénomène de protection cathodique,
ont conduit à l'observation que, selon la valeur du pH, il se produisait préférentiellement
un dépôt de brucite (hydroxyde de magnésium) pour un pH voisin et supérieur à 9,5
alors que, pour un pH inférieur, il peut se produire un dépôt d'aragonite (carbonate
de calcium). En outre l'expérience a montré qu'avec une densité de courant cathodique
élevée donnant un dépôt rapide, il se produit de la brucite sous forme de grands cristaux
avec une structure poreuse et une résistivité électrique faible alors qu'une densité
de courant cathodique faible donne un dépôt de petits cristaux avec une structure
imperméable et une résistivité électrique élevée. En outre en l'absence d'un couple
galvanique, la brucite à cristallisation grossière se dissout dans l'eau de mer en
maintenant à l'intérieur de sa masse un pH élevé correspondant à un pH de dépôt actif
de l'aragonite. Après suppression du potentiel anodique, le dépôt à dominante brucite
se transforme sous certaines conditions en une concrétion à dominante aragonite.
[0007] La présente invention a pour but de créer, par le procédé de dépôt électrolytique
dit par anodes sacrifiées, utilisé en protection cathodique, une couche importante
d'un dépôt à prédominance de brucite à gros cristaux donnant une masse poreuse à forte
teneur en eau susceptible de se transformer ensuite en une concrétion à dominante
d'aragonite.
[0008] Ce but est atteint, conformément à l'invention, en mettant en oeuvre une cathode
métallique dont la forme correspond au squelette de la concrétion à obtenir et une
anode en un métal ou alliage métallique plus électro-négatif que le métal ou l'alliage
de la cathode, en immergeant l'anode et la cathode dans le milieu marin contenant
des ions magnésium, calcium et carbonates et en interconnectant électriquement les
deux électrodes, le procédé selon l'invention étant caractérisé en ce .qu'on n'impose
pas de courant entre les deux électrodes et que le rapport de la surface de l'anode
à la surface de la cathode est compris entre 1/30 et 2/1, avec une masse de l'anode
suffisante pour maintenir ce rapport à l'intérieur des dites limites pendant la période
nécessaire au dépôt de la concrétion à dominante de brucite sous l'épaisseur recherchée.
[0009] Avec le rapport ci-dessus entre les surfaces anodique et cathodique, la densité du
courant cathodique est supérieure à 0,5 A/m
2 et en général à 1 A/m
2 et le pH au contact de la cathode est supérieur à 9,5, ce qui entraîne un dépôt à
dominante de brucite. La durée pendant laquelle l'anode, qui perd progressivement
du poids et de la surface, continue à présenter un rapport de surface supérieur à
1 /30, dépend de la résistivité et donc en partie de la salinité de l'électrolyte
qui peut être de l'eau de mer, de l'eau saumâtre ou une eau rendue artificiellement
saline.
[0010] La brucite selon les conditions du dépôt et notamment de la vitesse se dissout plus
ou moins rapidement lorsque le pH s'abaisse par suite de la réduction de la densité
du courant cathodique. Avec un dépôt à dominante de brucite déposé rapidement, la
vitesse de dissolution de la brucite risque d'être tellement élevée que la lente croissance
des cristaux d'aragonite ne permet pas d'assurer le remplissage des vides de dissolution.
[0011] Pour y remédier et selon une autre caractéristique de l'invention on maintient, après
formation de la couche de dépôt à dominante de brucite d'épaisseur voulue, une densité
de courant cathodique assurant un pH inférieur au pH de dissolution de la brucite
mais supérieur au pH du milieu marin au moyen d'une seconde anode sacrifiée ayant
un rapport de surface à la surface de la cathode inférieur à celui compris entre 1/30
et 2/1, ayant assuré le dépôt de la concrétion à dominante de brucite.
[0012] A titre indicatif le potentiel spontané de l'acier dans une eau de mer à température
variant de 5 à 20 °C, avec un pH voisin de 8,20 et une salinité de 35% est compris
entre -800 et -1350 m V par rapport à l'électrode de référence au calomel saturé (ECS)
suivant la densité de courant cathodique appliquée. On peut utiliser comme métal de
l'anode soit un alliage d'aluminium avec un potentiel électro-négatif voisin de -1100
m V (ECS), un alliage de zinc avec un potentiel électro-négatif voisin de -1050 m
V (ECS) ou un alliage de magnésium avec un potentiel électro-né- gatifvoisin de -1500
m V (ECS).
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention la cathode et l'anode sont en contact
électrique direct, les élément formant l'anode, par exemple des barres ou des fils
étant insérés dans un réseau d'éléments de forme correspondante formant la cathode
avec des contacts répartis à l'intérieur du réseau.
[0014] Les conditions imposées par le procédé font que, pour obtenir la densité de courant
cathodique nécessaire il faut mettre en oeuvre des éléments de cathode dont la section
est supérieure à un minimum. En conséquence, dans le réseau, les éléments de cathode
présentent un écartement notable. Or il est souvent intéressant d'augmenter le volume
du dépôt à dominante brucite ou sa résistance mécanique, ce que ne peuvent assurer
les éléments cathodiques à fort écartement et, conformément à l'invention, ce résultat
est atteint en incorporant dans le réseau formant le dispositif, des charges inertes
par exemple sables, fibres naturelles ou synthétiques. Il entre également dans le
cadre du procédé de noyer au moins la cathode dans une masse poreuse d'éléments inertes,
par exemple des sables ou des fibres, cette masse étant imprégnée par le milieu marin.
[0015] La présente invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre
du procédé afin de former une concrétion en milieu marin, ce dispositif comportant
une structure en un métal ferreux correspondant au squelette de la concrétion à former,
des éléments en un métal ou alliage présentant un potentiel spontané plus électro-négatif
que le fer avec une connexion électrique entre la dite structure et les dits éléments,
dispositif caractérisé en ce que la connexion électrique ne comporte pas de source
de courant et le rapport de la surface des dits éléments à la surface de la structure
étant compris entre 1 /30 et 2/1.
[0016] Les éléments peuvent être sous forme de fils, de barres, de lames ou de barreaux
ou sous forme de plaquettes. La connexion électrique peut être assurée par un conducteur
intermédiaire relié électriquement à la structure en métal ferreux et au ou aux éléments.
Elle peut également être directe, les éléments étant solidarisés directement avec
la structure en métal ferreux, par exemple par soudure ou serrage mécanique, de manière
à assurer la dite connexion électrique. _
[0017] Lorsque l'élément est sous forme d'une lame, ou d'une plaquette d'épaisseur quasi
constante, il présente de préférence une surépaisseur formant noyau dont la surface
périphérique est inférieure au 1 /30ème de la surface superficielle de la structure,
la connexion électrique étant assurée sur le dit noyau. Selon une autre caractéristique
plusieurs types d'éléments sont prévus qui présentent des épaisseurs perpendiculaires
à leurs surfaces superficielles, variables, le total des surfaces superficielles des
éléments les plus épais étant inférieur à environ le trentième de la surface superficielle
de la structure. Ces deux dernières caractéristiques ont pour objet de laisser subsister
après consommation de la partie mince de l'élément qui . assure le dépôt à dominante
de brucite, un élément anodique électro-négatif freinant la dissolution de la brucite
et favorisant la concrétion de la masse de brucite par l'aragonite.
[0018] Selon une autre caractéristique de l'invention, la structure en métal ferreux est
solidarisée mécaniquement avec des matériaux électriquement inertes se trouvant sous
une forme poreuse tels que du sable enfermé dans une enveloppe poreuse, des fibres
naturelles ou synthétiques, des tubes ou des gaines perforés, etc.
[0019] La structure en métal ferreux devant avoir une faible résistance électrique donc
une section importante, section également nécessaire pour permettre le fonçage dans
des fonds sableux, mais une surface au contact de l'électrolyte réduite pour avoir
une forte densité de courant cathodique, il est possible de gainer la structure avec
un isolant en réservant des plages à nu suivant des anneaux, des bandes ou des croisillons
pour la fixation du dépôt à dominante de brucite. L'élément anodique peut être appliqué
sous forme de plages à l'extérieur de la gaine avec contact électrique direct à travers
l'isolant.
[0020] Le procédé et le dispositif sont susceptibles de recevoir de nombreuses applications.
[0021] Une première application est la construction accélérée de récifs artificiels sous-marins,
le squelette du récif étant réalisé en métal ferreux par exemple en fils ou barres
de fer avec des plaquettes ou des barres de magnésium et/ou d'aluminium fixées en
étant réparties dans la structure.
[0022] Une seconde application est la stabilisation des fonds marins tels que les fonds
sableux destinés à recevoir des constructions, cette stabilisation pouvant se faire
soit par fonçage dans la masse sableuse poreuse, selon un réseau, d'électrodes formant
cathodes et anodes avec les interconnexions électriques ou d'élément longilignes comportant
à la fois les surfaces cathodiques et les éléments anodiques, soit par formation d'une
concrétion superficielle en tapis en étendant sur le fond un grillage ou treillage
soudé en métal ferreux avec des éléments anodiques associés.
[0023] Une troisième application d'un grand intérêt économique est le bouchage des fissures
et le colmatage des joints dans les ouvrages marins tels que les digues immergées
ou submergées, les bassins divers, etc. par insertion dans les fissures ou joints
d'un élément en forme de ruban, de torsade ou analogue comportant des éléments en
métal ferreux et des éléments en aluminium, zinc ou leurs alliages.
[0024] On peut également envisager la construction ou le renforcement par concrétion dirigée
de parties immergées ou submergées d'ouvrages marins tels que ducs d'albe, pontons,
etc.
[0025] Les applications ci-dessus ne sont données qu'à titre d'exemples illustratifs.
1. Un procédé pour orienter et accélérer la formation de concrétions en milieu marin
naturel ou artificiel dans lequel on met en oeuvre une cathode métallique dont la
forme correspond au squelette de la concrétion à obtenir et une anode en un métal
ou alliage métallique plus électro-négatif que le métal ou l'alliage de la cathode,
en immergeant l'anode et la cathode dans le milieu marin contenant des ions magnésium,
calcium et carbonates et en interconnectant électriquement les deux électrodes, caractérisé
en ce qu'on n'impose pas de courant entre les deux électrodes et en ce que le rapport
de la surface de l'anode à la surface de la cathode est compris entre 1 /30 et 2/1,
avec une masse de l'anode suffisante pour maintenir ce rapport à l'intérieur des dites
limites pendant la période nécessaire au dépôt de la concrétion à dominante de brucite
sous l'épaisseur recherchée.
2. Un procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on maintient, après formation
de la couche de dépôt à dominante de brucite d'épaisseur voulue, une densité de courant
cathodique assurant un pH inférieur au pH de dissolution de la brucite mais supérieur
au pH du milieu marin au moyen d'une seconde anode sacrifiée ayant un rapport de surface
à la surface de la cathode inférieur à celui, compris entre 1 /30 et 2/1, ayant assuré
le dépôt de la concrétion à dominante de brucite.
3. Un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce
que l'on utilise comme métal de l'anode, de l'aluminium, du zinc, du magnésium ou
leurs alliages.
4. Un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
la cathode et l'anode sont en contact électrique direct, les éléments formant l'anode,
par exemple des barres ou des fils, étant insérés dans un réseau d'éléments de forme
correspondante formant la cathode avec des contacts répartis à l'intérieur du réseau.
5. Un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on
incorpore dans le réseau formant le dispositif, des charges inertes, par exemple sables,
fibres naturelles ou synthétiques.
6. Un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu
l'on noie au moins la cathode dans une masse poreuse d'éléments inertes, par exemples
des sables ou des fibres, cette masse étant imprégnée par le milieu marin.
7. Un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comportant
une structure en un métal ferreux correspondant au squelette de la concrétion à former
et des éléments en un métal ou alliage présentant un potentiel spontané plus électro-négatif
que le fer avec une connexion électrique entre la dite structure et les dits éléments,
caractérisé en ce que la connexion électrique ne comporte pas de source de courant
et en ce que le rapport de la surface des dits éléments à la surface de la structure
est compris entre 1 /30 et 2/1.
8. Un dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les éléments sont
sous forme de fils, de barres, de lames ou de barreaux ou sous forme de plaquettes.
9. Un dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en
ce que la connexion électrique est assurée par un conducteur intermédiaire relié électriquement
à la structure en méta) ferreux et au ou aux éléments.
10. Un dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en
ce que la connexion électrique est directe, les éléments étant solidarisés directement
avec la structure en métal ferreux, par exemple par soudure ou serrage mécanique,
de manière à assurer la dite connexion électrique.
11. Un dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en
ce que l'élément est sous forme d'une lame, ou d'une plaquette d'épaisseur quasi constante
et présente une surépaisseur formant noyau dont la surface périphérique est inférieure
au 1 /30ème de la surface superficielle de la structure, la connexion électrique étant
assurée sur le dit noyau.
12. Un dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en
ce que plusieurs types d'éléments sont prévus qui présentent des épaisseurs perpendiculaires
à leurs surfaces superficielles, variables, le total des surfaces superficielles des
éléments les plus épais étant inférieur à environ le trentième de la surface superficielle
de la structure.
13. Un dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en
ce que la structure en métal ferreux est solidarisée mécaniquement avec des matériaux
électroniquement inertes se trouvant sous une forme poreuse.
14. Un dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que la structure est
gainée avec un isolant en réservant des plages à nu suivant des anneaux, des bandes
ou des croisillons.
15. Un dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'élément anodique
est appliqué sous forme de plages à l'extérieur de la gaine avec contact électrique
direct entre la structure et l'élément à travers la gaine.
1. Verfahren zur Ausrichtung und Beschleunigung der Bildung von Ablagerungen in natürlichem
oder künstlichem Meerwasser, bei dem man eine metallische Kathode, deren Form dem
Skelett der zu erhaltenden Ablagerung entspricht, und eine Anode aus einem Metall
oder einer metallischen Legierung, das bzw. die elektronegativer als das Metall oder
die Legierung der Kathode ist, einsetzt, indem man die Anode und die Kathode in das
Magnesium-, Kalzium- und Karbonationen enthaltende Meerwasser eintaucht und die beiden
Elektroden elektrisch verbindet, dadurch gekennzeichnet, dass man keinen Strom zwischen
den beiden Elektroden anlegt und dass das Verhältnis der Oberfläche der Anode zur
Oberfläche der Kathode im Bereich von 1/30 bis 2/1 liegt, wobei die Masse der Anode
ausreichend ist, um dieses Verhältnis im Inneren dieser Grenzen während der Zeitdauer
zu halten, die zur Abscheidung der Ablagerung vorwiegend von Brucit unter der angestrebten
Dicke erforderlich ist.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass man nach Bildung der vorwiegend
aus Brucit bestehenden Abscheideschicht gewünschter Dicke eine Kathodische Stromdichte,
die einen pH-Wert unter dem Brucitauflösungs-pH-Wert, jedoch über dem pH-Wert des
Meerwassers sichert, mittels einer zweiten Opferanode aufrechterhält, die ein niedrigeres
Oberflächenverhältnis zur Oberfläche der Kathode als das im Bereich von 1/30 bis 2/1
liegende derjenigen aufweist, die die Abscheidung der Ablagerung vorwiegend von Brucit
sicherte.
3. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass
man als Metall der Anode Aluminium, Zink, Magnesium oder ihre Legierungen verwendet.
4. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass
die Kathode und die Anode in direktem elektrischen Kontakt sind, wobei die die Anode
bildenden Elemente, z.B. Stangen oder Drähte, in ein Netz von die Kathode bildenden
Elementen entsprechender Form mit im Inneren des Netzes verteilten Kontakten eingefügt
sind.
5. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass
man in das die Vorrichtung bildende Netz inerte Beschickungen, z.B. Sande, natürliche
oder künstliche Fasern, einbringt.
6. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass
man wenigstens die Kathode in einer porösen Masse inerter Elemente, z.B. Sande oder
Fasern, einbettet, welche Masse durch das Meerwasser imprägniert wird.
7. Vorrichtung zur Durchführung des Verfahrens nach Anspruch 1, mit einem dem Skelett
der zu bildenden Ablagerung entsprechenden Aufbau aus einem Eisenmetall und Elementen
aus einem Metall oder einer Legierung mit einem selbständigen elektronegativeren Potential
als das Eisen mit einer elektrischen Verbindung zwischen dem Aufbau und den Elementen,
dadurch gekennzeichnet, dass die elektrische Verbindung keine Stromquelle aufweist
und dass das Verhältnis der Oberfläche der Elemente zur Oberfläche des Aufbaus im
Bereich von 1/30 bis 2/1 liegt.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Elemente in Form
von Drähten, Stangen, Blättern oder Stäben oder in Form von Plättchen sind.
9. Vorrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 7 und 8, dadurch gekennzeichnet, dass
die elektrische Verbindung durch einen Zwischenleiter gesichert wird, der elektrisch
mit dem Aufbau aus Eisenmetall und dem oder den Elementen verbunden ist.
10. Vorrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 7 und 8, dadurch gekennzeichnet, dass
die elektrische Verbindung direkt ist, wobei die Elemente mit dem Aufbau aus Eisenmetall
direkt, z. B. durch Schweissen oder mechanisches Klemmen, derart fest verbunden sind,
um die elektrische Verbindung zu sichern.
11. Vorrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 7 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass
das Element in Form eines Blattes oder eines Plättchens etwa konstanter Dicke ist
und eine Überdicke unter Bildung eines Ansatzkerns aufweist, dessen Umfangsoberfläche
unter 1/30 der Oberfläche des Aufbaus ist, wobei die elektrische Verbindung auf diesem
Ansatzkern gesichert wird.
12. Vorrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 7 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass
mehrere Arten von Elementen vorgesehen sind, die variable, zu ihren Oberflächen senkrechte
Dicken aufweisen, wobei die Gesamtheit der Oberflächen der dicksten Elemente unter
etwa dem Dreissigstel der Oberfläche des Aufbaus ist.
13. Vorrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 7 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass
der Aufbau aus Eisenmetall mechanisch mit elektrisch inerten Materialien verbunden
ist, die sich in poröser Form befinden.
14. Vorrichtung nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, dass der Aufbau mit einem
Isolierstoff ummantelt ist, wobei blanke Zonen längs Ringen, Bändern oder Kreuzformen
belassen sind.
15. Vorrichtung nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass das anodische Element
in Form von Streifen an der Aussenseite der Ummantelung mit direktem elektrischem
Kontakt zwischen dem Aufbau und dem Element durch die Ummantelung hindurch angebracht
ist.
1. A process for orienting and accelerating the formation of concretions in a natural
or artificial marine environment, wherein a metallic cathode having a shape corresponding
to the skeleton of the concretion to be obtained and an anode made of a metal or a
metallic alloy which is more electronegative than the metal or the alloy of the cathode
are used by immersing the anode and the cathode in the marine environment containing
magnesium, calcium and carbonate ions, and by electrically interconnecting the two
electrodes, characterized in that the ratio of the surface of the anode to the surface
of the cathode is between 1/30 and 2/1, with the anode mass sufficient to keep this
ratio within said limits during the period necessary for the deposition of the concretion
comprised predominantly of brucite to the thickness desired.
2. A process according to claim 1, characterized in that, after the formation of the
layer of the deposit comprised predominantly of brucite and having a desired thickness,
a cathodic current density is maintained ensuring a pH which is lower than the pH
of dissolution of the brucite, but is higher than the pH of the marine environment,
by means of a second sacrificial anode having a surface ratio to the surface of the
cathode which is lower than the one, comprised between 1/30 and 2/1, having assured
the deposit of the concretion comprised predominantly of brucite.
3. A Process according to any one of claims 1 and 2, characterized in that aluminium,
zinc, magnesium or alloys thereof are used as the metal for the anode.
4. A process according to any one of claims 1 to 3, characterized in that the cathode
and the anode are in direct electrical contact, the elements constituting the anode,
such as bars or wires, being inserted in a network of elements of corresponding shape
constituting the cathode with contacts distributed within the network.
5. A process according to any one of claims 1 to 4, characterized in that inert fillers
such as sands, natural or synthetic fibers are incorporated in the network constituting
the apparatus.
6. A process according to any one of claims 1 to 3, characterized in that at least
the cathode is sunk in a porous mass of inert elements, for example sands or fibers,
this mass being impregnated by the marine environment.
7. An apparatus for practicing the process according to claim 1, comprising a ferrous
metal structure corresponding to the skeleton of the concretion to be formed and elements
made of a metal or an alloy having a spontaneous potential which is more electronegative
than the iron with an electrical connection between said structure and said elements,
characterized in that the electrical connection does not include a source of current
and in that the ratio of the surface of said elements to the surface of the structure
is between 1/30 and 2/1.
8. An apparatus according to claim 7, characterized in that the elements are in the
form of wires, bars, blades or small bars, or in the form of small plates.
9. An apparatus according to any one of claims 7 and 8, characterized in that the
electrical connection is assured by an intermediate conductor which is electrically
connected to the ferrous metal structure and to the element or elements.
10. An apparatus according to any one of claims 7 and 8, characterized in that the
electrical connection is direct, the elements being directly joined to the ferrous
metal structure, for example by welding or mechanical clamping, so as to ensure said
electrical connection.
11. An apparatus according to any one of claims 7 to 10, characterized in that the
element is in the form of a blade, or a small plate having a substantially constant
thickness and has an increased thickness constituting a core whose peripheral surface
is smaller than 1 /30th of the superficial surface of the structure, the electrical
connection being provided on said core.
12. An apparatus according to any one of claims 7 to 10, characterized in that several
types of elements are provided having variable thicknesses perpendicular to their
superficial surfaces, the total of the superficial surfaces of the thickest elements
being less than about one thirtieth of the superficial surface of the structure.
13. An apparatus according to any one of claims 7 to 12, characterized in that the
ferrous metal structure is mechanically joined to electrically inert materials which
are in a porous state.
14. An apparatus according to claim 13, characterized in that the structure is encased
with an insulator whilst maintaining bare surfaces in the shape of rings, strips or
crosspieces.
15. An apparatus according to claim 14, characterized in that the anodic element is
applied in the form of regions outside the sheath with a direct electrical contact
between the structure and the element through the sheath.