[0001] L'invention concerne un circuit d'alimentation en encre d'une tête d'impression à
jet d'encre. Elle concerne également toute imprimante qui en est équipée.
[0002] Plusieurs problèmes se posent dans la technique de l'impression par jet d'encre dont
les principaux sont rappelés ci-dessous. D'une part, l'orifice utilisé pour la formation
du jet est de dimension réduite (de l'ordre de 75 mm) et il peut arriver qu'une poussière
vienne l'obstruer. Il est important, dans ce cas d'avoir un moyen rapide permettant
le débouchage de cet orifice.
[0003] D'autre part, les qualités d'impression d'une telle imprimante sont intimement liées
à la vitesse d'éjection de l'encre par l'orifice. La vitesse peut être altérée par
une variation de pression de l'encre en avant de l'orifice, ainsi que par une variation
de la viscosité de l'encre. Celle-ci peut être due à une perte par évaporation du
solvant de l'encre qui est souvent très volatile.
[0004] Il est connu, notamment par le brevet allemand DE-A-3 043 260, d'interposer dans
le circuit de récupération des gouttes d'encre non utilisées et tombant dans la gouttière
de récupération, un dispositif capable de contrôler en permanence la viscosité de
l'encre. Un tel dispositif est basé sur l'adjonction d'une certaine quantité de solvant
et d'encre fraîche dont le dosage est calculé en fonction du nombre de gouttes émises
par la tête d'impression.
[0005] Certes, un tel dispositif peut pallier les variations de viscosité mais ne résoud
pas le problème du bouchage éventuel de la buse.
[0006] La présente invention a précisément pour but de résoudre tous ces problèmes et concerne
un circuit d'alimentation en encre d'une imprimante présentant une architecture simple
et de fonctionnement très souple qui, avec un minimum de composants (deux pompes et
quatre électrovannes) permet d'obtenir notamment un contrôle de la pression et de
la viscosité de l'encre ainsi qu'une fonction de débouchage de la buse.
[0007] L'invention concerne plus précisément un circuit d'alimentation en encre d'une tête
d'impression à jet d'encre du type comportant un réservoir d'encre (1) dont le fond
(ab) comporte une première sortie reliée à une canalisation (18) d'amenée d'encre
vers une pompe (5) de mise en pression, alimentant le corps (10) de la tête d'impression
à travers une canalisation d'alimentation (20), une entrée reliée à une canalisation
de refoulement (28) à travers laquelle transite l'encre non utilisée, prélevée au
niveau d'une gouttière de récupération (11) et aspirée à travers une canalisation
de récupération (27) au moyen d'une pompe (7) de mise en dépression; caractérisé en
ce qu'il comporte en outre une seconde sortie reliée à une canalisation de mouillage
(45) reliée à la pompe (7) de mise en dépression, et un viscosimètre (V) placé en
contrebas du réservoir d'encre (1) qui est essentiellement constitué d'un récipient
(14) comportant trois électrodes (32), (33), (34) qui y plongent à des niveaux différents
dont la fonction est de détecter un niveau haut (y) et un niveau bas (x) ce qui permet
de mesurer le temps de remplissage (tr) entre (x) et (y) et donc la viscosité de l'encre,
ce viscosimètre coopérant avec des moyens d'adjonction de solvant lorsqu'une valeur
de consigne de la viscosité considérée comme limite est atteinte.
[0008] L'invention concerne également un tel circuit d'alimentation en encre, équipé en
outre d'un second circuit auxiliaire comportant une combinaison d'électrovannes capables
d'assurer le débouchage de l'orifice d'éjection des gouttes d'encre et la coupure
franche du jet d'encre.
[0009] Elle concerne enfin un tel circuit muni de moyens de traitement des vapeurs de solvant
avant leur évacuation dans le milieu ambiant.
[0010] L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre et des
figures jointes parmi lesquelles:
[0011] - la figure 1 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un circuit d'alimentation
en encre d'une tête d'impression selon l'état de la technique.
[0012] - la figure 2 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif
conforme à l'invention, capable de mesurer la viscosité de l'encre, coopérant avec
le circuit de mise en pression de la figure 1.
[0013] Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes références dans toutes
les figures.
[0014] La figure 2 représente donc schématiquement un circuit d'alimentation en encre d'une
tête d'impression 10 à jet d'encre. Un tel circuit comprend essentiellement un circuit
assurant la mise en pression de l'encre et un circuit assurant une mise en dépression,
destiné à aspirer au niveau de la gouttière de récupération 11 des gouttes d'encre
100 non utilisées.
[0015] L'encre est stockée dans un réservoir étanche 1 qui, conformément à l'invention,
comporte une cloison interne 22 disposée parallèlement aux parois latérales du réservoir,
donc perpendiculairement au fond (ab) de celui-ci.
[0016] Le niveau 38 de l'encre toujours, inférieur à la hauteur 37 de la cloison interne
22, évolue depuis ce niveau jusqu'au bas du reservoir. Le niveau bas 21 de l'encre
est détecté au moyen d'un capteur 42. Cette encre est acheminée au moyen d'une canalisation
d'alimentation 18 traversant le fond (ab) du réservoir 1 vers une pompe 5 mue par
un moteur 4. Le débit de la pompe 5 est proportionnel à la vitesse de rotation du
moteur 4. L'encre débitée par la pompe 5 passe à travers un filtre 8, une canalisation
190 à deux voies, l'une appelée canalisation d'alimentation portant la référence 20
qui, l'achemine vers la tête d'impression 10, l'autre appelée canalisation de retour
portant la référence 19 qui ramène l'encre à travers une fuite calibrée 17 vers la
canalisation d'alimentation 18.
[0017] La fuite 17 permet de créer une chute de pression proportionnelle au débit d'encre
circulant dans cette dernière.
[0018] En fonctionnement normal, le débit dans la canalisation d'alimentation 20 est tout
à fait négligeable, par rapport au débit de la pompe 5 qui passe à travers la fuite
17. La pression de la canalisation 18, en aval de la fuite 17, est voisine de la pression
atmosphérique, ce qui implique par le débit engendré par la fuite 17 et par la pompe
5, que les canalisations 19 et 20 se trouvent à une pression supérieure à la pression
atmosphérique et quasiment proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur 4.
[0019] Un capteur de pression 9 est interposé sur la canalisation 19. Ce capteur 9 dans
un exemple de réalisation comporte des contacts électriques 44 et 43 délimitant la
zone de pression à respecter et un palpeur 450. Cette combinaison permet l'obtention
d'un signal et la mise en oeuvre d'un dispositif électronique associé (non représenté)
qui assure en permanence l'asservissement de la vitesse du moteur 4 de manière que
la pression dans les canalisations 19 et 20 conserve une valeur fixe et déterminée
quelle que soit la variation des paramètres qui la régissent tels, par exemple que
des fuites internes à la pompe ou un mauvais calibrage de la fuite 17.
[0020] Ce premier circuit auxiliaire référencé R1 assure donc une pression stable.
[0021] Selon une caractéristique de l'invention, un circuit de mise en dépression coopère
avec le circuit de mise en pression décrit précédemment dont la fonction est de récupérer
au niveau de la gouttière 11 les gouttes d'encre émises par la tête 10 et non utilisées
pour l'impression.
[0022] Pour cela on utilise une pompe dite à dépression 7 du même type que la pompe 5 dite
de mise en pression. Ces deux pompes 5 et 7 peuvent être reliées au même moteur 4.
[0023] La pompe 7 est une pompe volumétrique qui engendre normalement un débit de liquide.
Il peut s'agir par exemple d'une pompe à engrenage. Les gouttes d'encre 100, recupérées
au niveau de la gouttière 11, sont aspirées à travers une canalisation dite d'aspiration
27.
[0024] Ce résultat ne peut être obtenu que si la pompe 7 est capable d'engendrer un débit
d'air et ceci dès la mise en route du système, lorsque la canalisation d'aspiration
27 est encore vide d'encre.
[0025] Ce type de pompe (à engrenage par exemple) peut présenter des fuites internes. S'il
s'agit de liquide celles-ci sont négligeables, mais elles sont prépondérantes avec
des gaz.
[0026] En revanche une telle pompe peut parfaitement fonctionner avec un gaz si ses éléments
internes restent en permanence mouillés par un liquide, qui vient alors obturer les
fuites. Conformément à l'invention, ce resultat est obtenu grâce à la combinaison
de moyens qui est maintenant décrite. Le fond (a, b) du réservoir 1 est équipé d'une
canalisation dite de mouillage 45 qui achemine à travers une fuite 25 de l'encre prélevée
dans ce réservoir 1 vers la pompe de mise en dépression 7, ce qui a pour effet de
mouiller en permanence ses éléments internes. Elle peut dans ces conditions accomplir
pleinement sa fonction d'aspiration: à savoir aspirer de l'air par la canalisation
27. Le débit de l'encre en provenance de la canalisation 45 est limité par la fuite
25 de façon à ce qu'il reste toujours inférieur au débit volumique engendré par la
pompe 7. De cette façon cette dernière peut engendrer une dépression dans la canalisation
27 dont un prolongement 26 bouché en A est destiné à être raccordé le cas échéant
à un dispositif de mesure de la viscosité de l'encre comme cela sera décrit ultérieurement.
Ce fonctionnement de la pompe 7 a lieu et donc cette dépression est créée, même si
la canalisation 27 et son prolongement 26 contiennent de l'air en forte proportion.
[0027] La pompe 7, mouillée en permanence par de l'encre en provenance du réservoir 1 à
travers la fuite 25 aspire donc de l'air et de l'encre récupérée en provenance de
la gouttière de récupération 11. L'encre et l'air sont refoulés vers le réservoir
étanche 1 par une canalisation dite de refoulement 28 et selon une caractéristique
de l'invention cette canalisation 28 est reliée à une conduite rigide 24 et perpendiculaire
au fond (a, b) du réservoir 1, située à l'intérieur du compartiment C délimité par
la cloison 22. Cette encre refoulée provient évidemment de la gouttière 11 mais également
de la canalisation de mouillage 45. Aussi, même si aucun débit d'encre n'est récupéré
au niveau de la gouttière 11, un débit minimum de retour d'encre vers le réservoir
étanche 1 par la conduite rigide 24 se trouve maintenu grâce à l'encre provenant du
circuit de mouillage 45. Il en résulte l'obtention d'un niveau constant 37, l'encre
débordant au dessus de la cloison interne 22.
[0028] L'air se trouve lui aussi refoulé dans le réservoir étanche 1. Il est évacué vers
l'extérieur à travers un serpentin 39, un clapet antiretour 470 et une canalisation
46 qui plonge dans un liquide contenu dans un réservoir 3 qui piège le solvant contenu
dans l'air avant d'être remis à l'air libre par l'orifice 36. En effet, l'air récupère
au niveau de la gouttière 11 circule avec l'encre dans les canalisations 27 et 28,
et se sature en solvant surtout si ce dernier est très volatile. Le rôle du serpentin
est de condenser au maximum le solvant contenu dans l'air, solvant qui rejoint alors
par gravité le réservoir 1. L'air ne pouvant être complètement débarrassé de toutes
les vapeurs de solvant traverse donc le réservoir de barbotage 3 qui piège ces vapeurs
par dissolution.
[0029] Si la gouttière 11 est bouchée, la canalisation 27 atteint la dépression maximale
que peut engendrer la pompe 7. Si l'imprimante est arrêtée à ce moment, la canalisation
27 aspirera de l'encre du reservoir 1 qui ne pourra être remplacée que par de l'air
en provenance de l'orifice 36. Le clapet antiretour 470 évite dans ce cas le retour
de liquide de barbotage dans l'encre, ce qui impliquerait une purge complète des circuits.
[0030] Le circuit R2 de raccordement à la tête d'impression est maintenant décrit. Le corps
10 de cette tête d'impression supportant l'orifice 41 créant le jet 100 peut être
mis en pression à la demande de l'opérateur par une electrovanne 13 reliée à la tête
par une canalisation 47. Une électrovanne 12 dite de purge relie la conduite 27 du
circuit de mise en dépression à une canalisation 48 qui se trouve à la même pression
que celle du corps 10.
[0031] En fonctionnement normal l'électrovanne 13 est en position ouverte et l'électrovanne
12 en position fermée.
[0032] Cette dernière accomplit trois fonctions essentielles. Premièrement, après un arrêt
prolongé de la machine, la canalisation 20, surtout si elle est longue peut contenir
une encre dégradée. Il peut être utile dans ce cas de la remplacer par de l'encre
fraîche en provenance du réservoir 1. Le débit du jet d'encre, ne peut pas permettre
de faire cette opération rapidement alors que l'ouverture de l'électrovanne 12 permet
de creér un débit important dans la canalisation 20, et dans le corps 10 et donc de
rafraichir l'encre rapidement.
[0033] Deuxièmement, la présence de cette électrovanne 12 permet un débouchage facile de
l'orifice 41, s'il est par exemple obturé par une poussière. On ferme pour cela l'électrovanne
13 et on ouvre l'electrovanne 12 de telle sorte que le corps 10 se trouve alors en
dépression. Dans ces conditions il est possible d'aspirer du solvant par l'orifice
41 et de chasser ainsi la poussière vers la canalisation 48.
[0034] Troisièmement, l'électrovanne 12 a pour fonction d'assurer, lors de la procédure
d'arrêt de l'imprimante un arrêt franc du jet d'encre. En effet, lorsque le jet fonctionne,
les conduites 47 et 48 qui sont sous pression, se gonflent légèrement surtout si elles
sont en plastique et de grandes longueurs. Lorsque l'électrovanne 13 est fermee pour
couper le jet, la rémanence de pression dans 47 et 48 fait que le jet ne peut pas
se couper immédiatement, vu son faible débit. Ceci entraîne inévitablement une pollution
de l'environnement du jet, ce qui est à éviter. L'architecture originale du circuit
d'alimentation en encre conforme à l'invention permet de pallier ces inconvénients.
En effet, lorsque l'on veut couper le jet, on ouvre l'électrovanne 12 peu de temps
avant la fermeture de l'électrovanne 13. Lorsqu'intervient la fermeture de cette dernière,
la rémanence de pression dans les canalisations 47 et 48 ne peut subsister par suite
de l'ouverture préalable de l'électrovanne 12. On referme alors celle-ci peu de temps
après la fermeture de l'électrovanne 13. Le jet s'est coupé franchement et l'environnement
n'est pas souillé. La séquence d'ouverture et de fermeture des électrovannes est programmée
de manière connue.
[0035] La figure 2 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif
capable de mesurer la viscosité de l'encre, appelé viscosimètre V dans la suite de
la description coopérant, conformément à l'invention, avec le circuit de mise en pression
décrit précédemment
[0036] au moyen de la figure 1. Il s'agit d'un troisième circuit R3.
[0037] Ce viscosimètre (V) est essentiellement constitué d'un récipient 14 relié au compartiment
C délimité à l'intérieur du réservoir 1 positionné par construction à un niveau supérieur
à celui du récipient 14. Il faut rappeler que le niveau 37 du liquide est maintenu
constant dans ce compartiment C. Ce récipient 14 comporte trois électrodes 32, 33,
34 qui y plongent à des niveaux différents et qui servent à détecter un niveau bas
et un niveau haut par conduction électrique. Il faut se rappeler que l'encre est conductrice.
L'encre sera au dessus du niveau bas (x) lorsque les électrodes 32 et 33 seront en
court circuit; en revanche l'encre sera au niveau haut (y) lorsque les électrodes
(32) et (34) seront en court-circuit.
[0038] L'écoulement de l'encre par la conduite 30 permet de remplir le récipient 14, l'équilibre
des pressions aux surfaces de liquide 37 dans le compartiment C et 40 dans le récipient
14 est réalisé grâce à une canalisation 35 ne contenant que de l'air et des vapeurs
de solvant.
[0039] Les différences d'altitudes entre le niveau constant 37, l'extrémite x de l'électrode
33 (correspondant au niveau bas) l'extrémité y de l'électrode 34 (correspondant au
niveau haut), le volume du recipient 14 et le diamètre de la fuite 29 étant connus,
le temps de remplissage (tr) entre x et y ne dépend que de la viscosité de l'encre.
[0040] Une électrovanne 15 coopère avec le viscosimètre (V) de la manière décrite ci-dessous.
L'électrovanne 15 met en liaison le fond du récipient 14 avec le point A, c'est-à-dire
avec la canalisation 26 du circuit de mise en dépression décrit au moyen de la figure
1.
[0041] L'encre du récipient 14 est alors aspirée par la conduite 31, ce qui permet de vider
le récipient 14. Il faut pour cela que le débit de vidange dans la conduite 31 soit
supérieur au débit de remplissage dans la canalisation d'arrivée 30. Lorsque le niveau
bas est atteint, l'électrovanne 15 est fermée, le récipient 14 se remplit à nouveau
pour permettre une nouvelle mesure.
[0042] Lorsque la viscosité augmente à cause, notamment, d'une perte de solvant de l'encre,
par évaporation, le temps (tr) de remplissage augmente. Dès qu'il atteint une valeur
de consigne considérée comme limite, la viscosité est alors corrigée par adjonction
de solvant.
[0043] Pour cela une électrovanne 16 est prévue pour relier une réserve 2 contenant du solvant
pur avec le point A, c'est-à-dire la canalisation 26 qui est en dépression. Ce solvant
est alors envoyé par la pompe 7 vers le réservoir 1.
[0044] Il est aussi possible d'asservir en permanence le fonctionnement des électrovannes
15 et 16 en fonction des paramètres recueillis au niveau des électrodes 32, 33 et
34 du viscosimètre V et donc de corriger en permanence la viscosité de l'encre par
ajout de solvant lorsque cela est nécessaire.
[0045] Le récipient 2 étanche est relié à la canalisation 35 qui permet le remplacement
du solvant par de l'air sans le mettre en contact avec c'air ambiant, ce qui présente
le grand avantage d'éviter les risques de pollution de l'environnement, notamment
les odeurs indésirables. Il faut noter que l'air qui remplace les liquides utilisés
tels que l'encre dans le réservoir 1, et le solvant dans le récipient 2 ne provient
que de la gouttière de récupération 11. Le surplus d'air qui doit exister, s'chappe
par l'orifice 36 apérs barbotage dans le réservoir 3. Les récipients 1 et 2 se trouvent
donc en légère surpression due à la hauteur de liquide dans le récipient 3.
[0046] Comme dans le cas de la figure 1, le circuit de couplage des deux électrovannes 12
et 13 est prévu et fonctionne comme cela a été décrit précédemment.
[0047] Une imprimante à jet d'encre équipée d'un circuit d'alimentation d'encre conforme
à l'invention permet de résoudre les principaux problèmes posés par ce type de machine,
à savoir notamment:
- l'obtention d'une pression stable;
- le contrôle de la viscosité de l'encre;
- le débouchage de l'orifice d'éjection du jet d'encre;
- l'arrêt franc du jet.
[0048] Tous ces resultats sont obtenus au moyen d'un dispositif simple, facile à mettre
en oeuvre au moyen seulement de deux pompes et quatre électrovannes.
[0049] L'invention s'applique à tout type d'imprimante à jet d'encre.
1. Circuit d'alimentation en encre d'une tête d'impression à jet d'encre du type comportant
un réservoir d'encre (1) dont le fond (ab) comporte une première sortie reliée à une
canalisation (18) d'amenée d'encre vers une pompe (5) de mise en pression, alimentant
le corps (10) de la tête d'impression à travers une canalisation d'alimentation (20),
une entrée reliée à une canalisation de refoulement (28) à travers laquelle transite
l'encre non utilisée, prélevée au niveau d'une gouttière de récupération (11) et aspirée
à travers une canalisation de récupération (27) au moyen d'une pompe (7) de mise en
dépression; caractérisé en ce qu'il comporte
en outre une seconde sortie reliée à une canalisation de mouillage (45) reliée à la
pompe (7) de mise en dépression, et un viscosimètre (V) placé en contrebas du réservoir
d'encre (1) qui est essentiellement constitué d'un récipient (14) comportant trois
électrodes (32), (33), (34) qui y plongent à des niveaux différents et dont la fonction
est de détecter un niveau haut (y) et un niveau bas (x), ce qui permet de mesurer
le temps de remplissage (tr) entre (x) et (y) et donc la viscosité de l'encre, ce
viscosimètre coopérant avec des moyens d'adjonction de solvant lorsqu'une valeur de
consigne de la viscosité considérée comme limite est atteinte.
2. Circuit d'alimentation selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces moyens
d'adjonction de solvant sont constitués par un jeu de vannes (15) et (16) agencées
de manière que lorsque le remplissage du récipient (14) à travers la canalisation
(30) est terminé, l'électrovanne (15) met en liaison le fond du récipient (14) avec
le point (A) situé sur la canalisation de mise en dépression (26 - 27). Le récipient
(14) se vide alors à travers une canalisation de vidange (31); l'électrovanne (15)
étant alors fermée, le récipient (14) peut à nouveau se remplir.
3. Circuit d'alimentation selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce
que lorsque la valeur de consigne est atteinte, l'electrovanne (16) met en liaison
une réserve (2) contenant du solvant pur avec le point (A) de telle sorte que du solvant
est alors envoyé par la pompe 7 vers le réservoir (1).
4. Circuit d'alimentation selon l'une des revendications précédentes; caractérisé
en ce que la réserve (2) de solvant étant etanche est reliée à une canalisation (35)
commune au réservoir (1) et au récipient (14) de telle sorte que le solvant est remplacé
par de l'air sans qu'il soit en contact avec l'air ambiant, cet air provenant de la
gouttière par la pompe (7).
5. Circuit d'alimentation selon l'une des revendications précédentes; caractérisé
en ce que le surplus d'air s'échappe par un orifice (36) après barbotage dans un réservoir
(3).
6. Circuit d'alimentation selon l'une des revendications précédentes; caractérisé
en ce qu'il comporte en outre des moyens capables d'assurer le débouchage de l'orifice
(41) d'éjection des gouttes d'encre et la coupure franche du jet.
7. Circuit d'alimentation selon la revendication 6; caractérisé en ce que ces moyens
de débouchage sont constitués par un jeu d'électrovannes (12) et (13) accomplissant
trois fonctions: d'une part l'ouverture de l'électrovanne (12) permet de créer un
débit important dans le corps (10) et assure ainsi une purge de l'encre; d'autre part
la fermeture de l'électrovanne (13) et l'ouverture de l'électrovanne (12) permet une
aspiration de solvant rajouté par l'opérateur au niveau de l'orifice d'éjection (41),
aspiration qui assure un débouchage de cet orifice; enfin, au moment de la coupure
du jet, l'ouverture de l'électrovanne (12) avant la fermeture de l'électrovanne (13)
empêche la rémanence de pression dans les canalisations (47) et (48) reliant le jeu
d'électrovannes (12) et (13) au corps (10), assurant ainsi une coupure franche du
jet.
8. Circuit d'alimentation selon l'une des revendications précédentes; caractérisé
en ce qu'il comporte en outre des moyens capables de mesurer la pression existant
dans la canalisation d'alimentation (20).
1. Ink feed circuit of an ink jet print head, of the type comprising an ink reservoir
(1), the base (ab) of which comprises a first outlet connected to a pipe system (18)
to conduct the ink towards a pressurizing pump (5), feeding the body (10) of the print
head through a feed pipe system (20), an inlet connected to a back-flow pipe system
(28) through which travels the unused ink which is taken up at the level of a recovery
trough (11) and sucked through a recovery pipe system (27) by means of a pump (7)
which causes a depression, characterized in that it further comprises a second outlet
connected to a wetting pipe system (45) connected to the pump (7) which causes a depression,
and a viscosimeter (V) placed below the level of the ink reservoir (1), which is essentially
constituted by a vessel (14) comprising three electrodes (32), (33), (34) which are
immersed therein at different levels, and the function of which is to detect an upper
level (y) and a lower level (x), which allows the filling time (tr) to be measured
betwen (x) and (y) and hence the viscosity of the ink, this viscosimeter co-operating
with means for the addition of solvent when a prescribed value of the viscosity, which
is considered as the limit, is reached.
2. Feed circuit according to Claim 1, characterized in that these means for the addition
of solvent are constituted by a set of valves (15) and (16), arranged such that when
the filling of the vessel (14) through the pipe system (30) is completed, the electrovalve
(15) connects the base of the vessel (14) with the point (A) situated on the pipe
system for creating a depression (26 - 27). The vessel (14) then empties through an
emptying pipe system (31); the electrovalve (15) therefore being closed, the vessel
(14) may fill up again.
3. Feed circuit according to one of Claims 1 and 2, characterized in that when the
prescribed value is reached, the electrovalve (16) connects a reserve (2) containing
pure solvent with the point (A), such that solvent is then conveyed by the pump (7)
towards the reservoir (1).
4. Feed circuit according to one of the preceding claims; characterised in that the
reserve (2) of solvent, being fluid-tight is connected to a pipe system (35) which
is common to the reservoir (1) and to the vessel (14), such that the solvent is replaced
by air without being in contact with the ambient air, this air originating from the
trough through the pump (7).
5. Feed circuit according to one of the preceding claims, characterized in that the
surplus air escapes through an orifice (36) after bubbling in a reservoir (3).
6. Feed circuit according to one of the preceding claims; characterized in that it
further comprises means able to ensure the unstopping of the orifice (41) for the
ejection of drops of ink, and the clean cut-off of the jet.
7. Feed circuit according to Claim 6, characterized in that these unstopping means
are constituted by a set of electrovalves (12) and (13) fulfilling three functions:
on the one hand the opening of the electrovalve (12) allows a large flow to be created
in the body (10) and thus ensures a purging of ink; on the other hand the closing
of the electrovalve (13) and the opening of the electrovalve (12) allows a suction
of solvent added by the operator at the level of the ejection orifice (41), which
suction ensures an unstopping of this orifice; finally, at the moment of cut-off of
the jet, the opening of the electrovalve (12) before the closing of the electrovalve
(13) prevents the retention of pressure in the pipe systems (47) and (48) connecting
the set of electrovalves (12) and (13) to the body (10), thus ensuring a clean cut-off
of the jet.
8. Feed circuit according to one of the preceding claims; characterized in that it
further comprises means capable of measuring the pressure existing in the feed pipe
system (20).
1. Tintenspeisekreis für einen Tintenstrahl-Druckkopf, vom Typ mit einem Tintenbehälter
(1), dessen Boden (ab) einen ersten Ausgang aufweist, der mit einer Kanalisation (18)
zur Tintenzufuhr zu einer druckerzeugenden Pumpe (5) verbunden ist, welche den Körper
(10) des Druckkopfes über eine Speisekanalisation (20) versorgt, mit einem Eingang,
welcher an eine Rücklaufkanalisation (28) angeschlossen ist, über welche die nicht
verwendete Tinte strömt, die an einer Auffangrinne (11) abgenommen und über eine Rückgewinnungskanalisation
(27) mittels einer Unterdruck erzeugenden Pumpe (7) angesaugt wird; dadurch gekennzeichnet,
daß er ferner einen zweiten Ausgang aufweist, der mit einer Benetzungskanalisation
(45) verbunden ist, die an die Unterdruck erzeugende Pumpe (7) angeschlossen ist,
und ein Viskosimeter (V) aufweist, das gegenüber dem Tintenbehälter (1) abgesenkt
angeordnet ist, welcher im wesentlichen aus einem Behälter (14) gebildet ist, der
drei Elektroden (32), (33), (34) enthält, die darin auf verschiedenen Höhen eingetaucht
sind und deren Funktion darin besteht, einen hohen Pegel (y) und einen niedrigen Pegel
(x) festzustellen, wodurch es ermöglicht wird, die Auffüllzeit (tr) zwischen (x) und
(y) und folglich die Viskosität der Tinte zu bestimmen, wobei dieses Viskosimeter
mit Lösungsmittel-Zugabemitteln zusammenwirkt, wenn ein Viskositäts-Sollwert, der
als Grenze angesehen wird, erreicht ist.
2. Speisekreis nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Lösungsmittel-Zugabemittel
durch eine Gruppe von Ventilen (15) und (16) gebildet sind, die so angeordnet sind,
daß bei Beendigung des Auffüllens des Behälters (14) über die Kanalisation (30) das
Elektroventil (15) den Boden des Behälters (14) mit dem Punkt (A) in Verbindung bringt,
welcher in der Unterdrucksetzungskanalisation (26 - 27) liegt; der Behälter (14) entleert
sich dann über eine Ablaufkanalisation (31); das Elektroventil (15) ist dann geschlossen,
und der Behälter (14) kann erneut gefüllt werden.
3. Speisekreis nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß bei Erreichen
des Sollwertes das Elektroventil (16) einen Vorrat (2), der reines Lösungsmittel enthält,
mit dem Punkt (A) in solcher Weise verbindet, daß Lösungsmittel über die Pumpe 7 zum
Behälter (1) geschickt wird.
4. Speisekreis nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
der Lösungsmittelvorrat (2) abgedichtet und an eine Kanalisation (35) angeschlossen
ist, welche dem Behälter (1) und dem Behälter (14) gemeinsam ist, in solcher Weise,
daß das Lösungsmittel durch Luft ersetzt wird, ohne daß es in Berührung mit der Umgebungsluft
ist, wobei diese Luft über die Pumpe (7) aus der Rinne herbeigeführt wird.
5. Speisekreis nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
der Luftüberschuß über eine Öffnung (36) nach Durchperlen eines Behälters (3) freigesetzt
wird.
6. Speisekreis nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
er ferner Mittel umfaßt, die imstande sind, das Freiwerden der Öffnung (41) zu gewährleisten,
aus welcher die Tintentröpfchen ausgestoßen werden, und das plötzliche Unterbrechen
des Strahls zu gewährleisten.
7. Speisekreis nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß diese Freilegungsmittel
gebildet sind durch eine Gruppe von Elektroventilen (12) und (13), die drei Funktionen
erfüllen: Einerseits ermöglicht das Öffnen des Elektroventils (12) die Erzeugung eines
hohen Durchsatzes in dem Körper (10) und gewährleistet so eine Tintenspülung; zum
anderen ermöglicht das Schließen des Elektroventils (13) und das Öffnen des Elektroventils
(12) eine Ansaugung von Lösungsmittel, welches der Bediener an der Ausstoßöffnung
(41) zugibt, wobei durch diese Ansaugung eine Freilegung dieser Öffnung gewährleistet
wird; schließlich verhindert im Zeitpunkt der Unterbrechung des Strahls das Öffnen
des Elektroventils (12) vor dem Schließen des Elektroventils (13) das Verbleiben eines
Drucks in den Kanalisationen (47) und (48), welche die Gruppe von Elektroventilen
(12) und (13) mit dem Körper (10) verbinden, wodurch eine plötzliche Unterbrechung
des Strahls gewährleistet wird.
8. Speisekreis nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
er ferner Mittel umfaßt, die imstande sind, den Druck zu messen, welcher in der Speisekanalisation
(20) vorhanden ist.