[0001] La présente invention concerne les moyens pour appliquer une couche de fart sur la
surface des skis.
[0002] Les opérations de fartage sont habituellement réalisées de l'une des manières suivantes
:
- on peut appliquer le fart en frottant un bloc de fart solide sur la surface du ski;
l'application est irrégulière, et, effectuée manuellement, elle est fastidieuse ;
- une seconde solution procure de meilleurs résultats on applique à l'aide d'un chiffon
un fart d'imprégnation, en pâte dans un tube ou une boîte. L'application est nécessairement
manuel le, et les résultats sont médiocres, probablement par le fait d'une insuffisance
de pénétration du fart dans les petites cavités de la surface du ski ;
- une solution très utilisée, décrite notamment dans le document FR-A-1 561 949, consiste
à faire fondre un bloc de fart solide en le portant à une température comprise en
80 et 120 degrés celsius; l'application se fait alors par un tambour rotatif plongeant
partiellement dans le fart et sur lequel on glisse la surface à farter; cette méthode
présente plusieurs inconvénients car le fart porté à température relativement élevée
produit des fumées désagréables, nauséabondes et éventuellement nocives; la quantité
de fart déposée sur la surface est généralement trop grande et on doit racler l'excédent
au cours d'une opération ultérieure ; en outre l'application est très irrégulière
lorsque la semelle est non plane, bombée ou tuilée.
[0003] La présente invention a notamment pour objet d'éviter les inconvénients des procédés
et dispositifs de fartage connus en assurant un dépôt de fart très régulier sur la
surface du ski la pellicule de fart a une épaisseur pratiquement constante qui ne
dépend pas des irrégularités éventuelles de forme de la surface du ski. Il est alors
possible de déposer une pellicule de fart très fine. La quantité de fart nécessaire
peut être minimisée ; l'invention permet une économie importante de fart, et ne nécessite
pas de reprises ultérieures pour enlever un quelconque excédent.
[0004] Selon un autre objet, l'invention permet de réaliser un fartage de meilleure qualité
; les mesures ont montré que l'invention augmente la pénétration du fart dans les
petites cavités de la surface du ski, de sorte que le fartage est durable et la glisse
est meilleure.
[0005] La qualité excellente des résultats obtenus grâce à la présente invention permet
d'automatiser le fartage ; en effet, la régularité des résultats permet d'éviter à
l'utilisateur de surveiller le fonctionnement des dispositifs. Et l'automatisation
améliore la régularité du résultat.
[0006] Selon un autre objet de l'invention, on peut farter simultanément plusieurs surfaces
disposées côte à côte dans une zone relativement large ; on peut également farter
en un seul passage un monoski, c'est-à-dire une surface dont la largeur est nettement
supérieure à celle d'un ski normal.
[0007] Un avantage de l'invention est de permettre le fartage sur une surface sensiblement
verticale ; ainsi l'emprise au sol du dispositif de fartage est considérablement réduite.
[0008] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, les demandeurs ont cherché à appliquer
le fart par pulvérisation ; une première solution retenue a été de liquéfier le fart
en le portant à température suffisante ; de multiples essais ont montré que la pénétration
du fart est insuffisante, notamment lorsque la surface à farter est froide ; en outre
le fart tend à gélifier dans l'air et à se transformer en poudre avant l'arrivée sur
la surface. Il semble également que certains farts solides perdent certaines propriétés
à cause du chauffage.
[0009] La solution selon l'invention consiste à pulvériser sur la surface à farter une solution
liquide à faible viscosité de fart dans un solvant volatil ;
[0010] Les demandeurs ont essayé de pulvériser la solution liquide en poussant par un gaz,
par exemple l'air comprimé. Le procédé est envisageable mais nécessite de disposer
d'air comprimé ; or le but est de permettre l'utilisation du dispositif de fartage
dans les ateliers de réparation de skis, qui ne sont pratiquement jamais pourvus de
moyens de production d'air comprimé. Et lorsqu' on veut pousser le liquide par un
gaz autre que l'air, on se heurte à une incompatibilité entre le gaz et certains farts,
contrariant notamment la vitesse d'évaporation et/ou la qualité de fartage.
[0011] Il est préférable de pulvériser la solution liquide au moyen d'une pompe forçant
le liquide dans au moins une buse de pulvérisation. La pulvérisation est plus régulière,
et l'on évite les problèmes de compatibilité.
[0012] Selon une phase ultérieure, on peut envoyer un courant d'air chaud sur la surface
fartée, favorisant l'évaporation du solvant et la gélification du fart. De manière
surprenante, les demandeurs ont constaté que la réalisation d'une très fine pellicule
de fart par pulvérisation suivie d'un chauffage procure des résultats nettement améliorés.
On a mesuré, dans certaines conditions d'essais, une augmentation de vitesse de 5
% à 10 % pour un skieur utilisant ce procédé de fartage. Ce résultat n'est pas atteint
lorsqu' on chauffe une pellicule de fart obtenue par les procédés traditionnels à
rouleau plongeur et fart fondu.
[0013] On peut également, dans une phase antérieure, envoyer un courant d'air chaud sur
la surface à farter pour la sécher et/ou l'amener à température adéquate.
[0014] Les surfaces à farter sont généralement de forme allongée. De préférence, la pulvérisation
du mélange liquide ainsi que l'application d'un courant d'air chaud s'effectuent par
un balayage longitudinal le long de la surface à farter.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de fartage comprend
un dispositif de pulvérisation de liquide comportant un réservoir étanche destiné
à recevoir un mélange liquide de fart et de solvant volatil ; l'enveloppe du réservoir
est percée d'un orifice de remplissage obturé par un bouchon et d'un ajutage de petit
calibre pour entrée d'air et établissement de la pression atmosphérique à l'intérieur
du réservoir ; une pompe connectée au réservoir force le liquide dans une canalisation
de sortie dont l'extrémité comprend une ou plusieurs buses de pulvérisation.
[0016] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortiront
de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles.
- la figure 1 représente une vue de côté d'un dispositif de fartage selon l'invention
;
- la figure 2 représente une vue de dessus du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 3 représente une vue de face du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 4 représente une vue en coupe longitudinale du dispositif de pulvérisation
;
- la figure 5 représente une vue de face de la buse de pulvérisation ; et
- la figure 6 représente une vue en coupe du réservoir.
[0017] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, le dispositif selon la présente
invention comprend un bâti 1 muni de moyens support 2 pour maintenir les skis 3 à
farter. De préférence, le support 2 maintient les skis avec leur longueur en position
sensiblement verticale. Il est toutefois possible de faire fonctionner le dispositif
selon l'invention avec leur longueur dans une position horizontale, leur surface à
traiter étant horizontale ou, de préférence, verticale. Le bâti comprend en outre
des moyens de guidage 4 tels que des rails verticaux, associés à des moyens d'entraînement
5. Un chariot 6, portant un dispositif de pulvérisation de liquide 61, coulisse le
long des rails ou moyens de guidage 4 sous l'action des moyens d'entraînement 5. Les
moyens d'entraînement 5, sont constitués, par exemple, par un motoréducteur électrique
entraînant une chaîne sans fin longeant les moyens de guidage 4 et dont un point est
solidaire du chariot 6. Le dispositif de pulvérisation 61 projette le fart contre
la surface 7 à farter ; pour cela, comme le représentent les figures, le ski 3 est
maintenu par le support 2 en regard du dispositif de pulvérisation 61 monté sur les
moyens de guidage 4.
[0018] Le chariot porte un dispositif de production d'air chaud 8, par exemple similaire
aux séchoirs à cheveux électriques habituels, produisant un courant d'air chaud 9
orienté contre la surface 7 du ski. De préférence, le dispositif 8 est disposé au
dessus du dispositif de pulvérisation de liquide 61.
[0019] Comme le représentent en coupe les figures 4 et 6, le dispositif selon l'invention
comprend un réservoir étanche 10 destiné à recevoir un mélange liquide 11 de fart
et de solvant volatil. L'enveloppe 12 du réservoir 10 est percée d'un orifice de remplissage
obturé par un bouchon 13, par lequel on peut introduire les constituants du mélange
liquide 11. Un ajutage 14 de petit calibre met en communication l'intérieur du réservoir
10 avec la pression atmosphérique.
[0020] Une pompe 15 force le liquide 11 du réservoir dans une canalisation de sortie 16
dont l'extrémité est reliée à une buse de pulvérisation 17 du dispositif de pulvérisation
61.
[0021] La pompe 15 peut être une pompe à palettes, ou pompe centrifuge à turbine. On peut
également utiliser une pompe extérieure au réservoir, par exemple une pompe à piston
électromagnétique ou membrane permettant de générer une pression de liquide plus importante
associée à un faible débit.
[0022] La pompe est précédée d'un filtre dont les passages ont un diamètre de préférence
compris entre 10 et 50 microns.
[0023] Comme le représente en vue de face la figure 5, la buse de pulvérisation 17 comprend
des flancs supérieurs 18 et inférieurs 19 de canalisation très rapprochés et sensiblement
parallèles, limitant l'ouverture verticale du jet pulvérisé ; la buse comprend des
flancs latéraux 20 et 21 divergents et plus écartés. Ainsi, le jet pulvérisé est de
forme pyramidale aplatie, de faible hauteur et de largeur plus importante pour balayer
en un seul passage toute la largeur de la surface à farter.
[0024] Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1, le réservoir 10 est fixe,
par exemple posé sur le sol, en position basse. La pompe 15 est disposée immédiatement
en sortie du réservoir, par exemple disposée dans le fond du réservoir ; on peut ainsi
utiliser une pompe refoulante, à palette ou à turbine. L'extrémité de la canalisation
de sortie 16 et la buse 17 sont légèrement inclinées vers le haut, comme le représentent
les figures 1 et 4, de manière à orienter le jet de liquide pulvérisé selon une direction
moyenne légèrement ascendante, faisant un angle compris entre 5 et 30 degrés avec
l'horizontale. Les positions relatives de la buse 17 et du réservoir 10 sont telles
que, pendant au moins une phase du fonctionnement, le réservoir est plus bas que la
buse. De cette manière, pendant cette même phase de fonctionnement, lorsque la pompe
15 est arrêtée, le liquide reflue de la canalisation de sortie 16 dans le réservoir
10, et la buse est vidée et purgée à la fois par écoulement du liquide par gravité
et par aspiration dans la canalisation 16. Les demandeurs ont constaté que ces dispositions
évitent de boucher l'orifice de la buse de pulvérisation lors des interruptions de
fonctionnement du dispositif, par gélification du fart dans la buse.
[0025] La canalisation de sortie 16 est un tuyau souple, par exemple supporte en son milieu
par un collier fixe solidaire du bâti 1. La hauteur importante entre le réservoir
10 et la buse 17 favorise, dans ce mode de réalisation, la purge de la buse entre
les phases de pulvérisation de fart. Par ailleurs, le réservoir 10 contient un niveau
de liquide 11 variable, et son poids n'est pas constant : le fait de dissocier le
réservoir et le dispositif de pulvérisation 61 permet d'obtenir un équilibrage pratiquement
constant du chariot 6, équilibrage pouvant être assuré par un contrepoids non représenté
sur les figures.
[0026] Dans un second mode de réalisation, on utilise une pompé 15 de type à piston électromagnétique
extérieure au réservoir, et on dispose le réservoir et la pompe sur le chariot mobile
portant les organes de pulvérisation. On réduit ainsi la longueur des canalisations,
de sorte que la mise en pression des buses de pulvérisation est instantanée. La canalisation
reste pleine, mais le faible diamètre du trou de pulvérisation évite une gélification
trop profonde du fart dans la buse ; la forte pression générée par ce type de pompe,
pression de l'ordre de 5 bars, assure le débouchage de la buse en début de fonctionnement.
[0027] Le fonctionnement du dispositif est le suivant : par un premier balayage de haut
en bas, le dispositif de production d'air chaud 8 sèche la surface 7 à farter et l'amène
à une température adéquate favorisant la pénétration du fart. Un tel balayage d'air
chaud n'est nécessaire que si la surface 7 est froide et/ou humide, et peut être supprimé
si la surface 7 est sèche et à température ambiante. Au cours de ce même balayage
de haut en bas, le dispositif de pulvérisation du liquide 61 projette le liquide pulvérisé
sur la surface 7 selon une épaisseur déterminée par le débit de la pompe et la vitesse
de défilement vertical du dispositif de pulvérisation. En fin de balayage, on arrête
la pulvérisation. Un second balayage, de bas en haut, assure le défilement du dispositif
de production d'air chaud 8 à une vitesse plus lente, élève la température du mélange
appliqué sur la surface 7 et favorise l'évaporation rapide du solvant volatil.
[0028] Comme le représentent les figures 2 et 3, il est possible, avec le dispositif de
la présente invention, de farter simultanément plusieurs surfaces, par exemple plusieurs
skis mis côte à côte. Il est également possible de farter une surface large, par exemple
la semelle d'un monoski. On prévoit pour cela, si nécessaire, deux buses 17 côte à
côte alimentées par la même canalisation 16.
[0029] Le mélange de fart et de solvant doit être choisi de façon que le solvant s'évapore
à température d'utilisation ; son évaporation est empêchée dans le réservoir par le
fait que l'enveloppe est étanche, l'ajutage 14 seul ne permettant pas un échappement
sensible vers l'ambiance.
[0030] Des essais concluants ont été effectués avec un solvant comprenant en volume 75 %
d'essence E et 25 % de chlorure de méthylène. L'essence E est un solvant connu qui
contient environ 70 à 75 % d'hydrocarbures paraffiniques en C7 et C8,20 à 25 % d'hydrocarbures
cyclaniques en C7 et C8, et moins de 10 %. d'hydrocarbures benzeniques du type toluene,
xylene ou traces de benzene. D'autres solvants chlorés peuvent s'avérer appropriés
lors de l'utilisation de certains types particuliers de farts.
[0031] Le mode de réalisation représenté sur les figures permet l'automatisation du fartage.
Selon la présente invention, il est toutefois possible d'utiliser un dispositif simplifié,
par exemple en supprimant les moyens support 2 et les moyens de guidage 4 et d'entraînement
5. On définit alors un ensemble portable comprenant le dispositif de pulvérisation
de liquide 6 et le réservoir 10, l'ensemble étant actionné manuellement par l'utilisateur.
[0032] Selon le mode de réalisation plus perfectionné représenté sur les figures, le dispositif
comprend en outre un collecteur de gaz 22 qui, associé à une canalisation d'évacuation,
recueille le solvant évaporé pour son recyclage ou son évacuation hors du local. L'évacuation
peut être de préférence améliorée par des moyens de ventilation pour aspirer les gaz
dans la conduite d'évacuation. Ainsi, le dispositif de production d'air chaud 8 favorise
à la fois la vitesse de fartage et l'évacuation des produits d'évaporation.
[0033] Dans les modes de réalisation destinés à être utilisés à l'extérieur, il est préférable
de prévoir en outre des moyens de chauffage du mélange liquide contenu dans le réservoir,
pour maintenir le mélange à une température supérieure à 15° C environ. On évite ainsi
une gélification prématurée, et surtout le colmatage des filtres et la séparation
entre le fart et le solvant. Le chauffage peut être assuré par exemple par une résistance
électrique plongeant dans le liquide et alimentée en énergie électrique.
[0034] Toutefois, selon un mode de réalisation plus efficace, le dispositif selon l'invention
comprend en outre des moyens pour chauffer la buse de pulvérisation. On a en effet
constaté que la détente du liquide sortant de la buse provoque un refroidissement
sensible de la buse, et induit une gélification importante du fart contenu dans la
buse lors des interruptions de pulvérisation, même à des températures ambiantes comprises
entre 20° C et 30° C.
[0035] Un réchauffage de la buse à une température supérieure à la température de fusion
du fart évite cet inconvénient en provoquant la fusion du fart contenu dans la buse.
Par exemple, pour les mélanges de solvant et de fart décrits ci-dessus, on peut chauffer
la buse à une température supérieure à 40° C environ. Ce réchauffage peut être assuré
par des résistances électriques alimentées en énergie électrique et disposées au voisinage
de ou en contact avec la buse. Plus simplement, le réchauffage peut être assuré par
le courant d'air chaud produit par le dispositif de production d'air chaud 8, en orientant
convenablement ce dispositif pour diriger une partie de l'air chaud sur la buse.
[0036] Parfois, les solvants volatils ont une densité différente de celle du fart ; il s'avère
alors nécessaire de prévoir des moyens pour homogénéiser le mélange dans le réservoir,
notamment lorsqu'on veut utiliser le dispositif de façon intermittente pendant une
durée de plusieurs heures. Par exemple, selon un mode de réalisation particulier,
le réservoir 10 comprend en outre une canalisation de recyclage 23 connectée en sortie
de pompe et réinjectant du liquide dans le réservoir pour son brassage.
[0037] La pompe assure alors les deux fonctions de brassage et de pulvérisation. Les deux
fonctions peuvent être simultanées : pendant la phase de pulvérisation, une partie
de liquide est envoyée dans la canalisation 16 tandis qu'une autre partie est recyclée
dans la canalisation 23 ; en fin de pulvérisation, la pompe est arrêtée jusqu'à la
pulvérisation suivante.
[0038] Si l'on veut utiliser une pompe 15 de plus faible puissance, ou si l'homogénéisation
doit être assurée pendant un intervalle de longue durée entre deux pulvérisations,
il est alors nécessaire de séparer les fonctions de brassage et de pulvérisation.
La séparation peut être assurée au moyen d'électrovannes 24 et 25, ou d'une vanne
trois voies équivalente, connectant la sortie de pompe 15 tantôt à la canalisation
16, pour la pulvérisation, tantôt à la canalisation 23 pour le brassage. Toutefois,
en fin de pulvérisation, il faut assurer la purge de la buse 17 ; la fermeture simple
de la vanne 24 empêche cette purge ; on peut alors utiliser le mode opératoire suivant
en fin de pulvérisation, on arrête la pompe 15, et, après un temps prédéterminé de
0,5 secondes à 2 minutes, on ferme la vanne 24, puis on ouvre la vanne 25 et on remet
la pompe en fonctionnement pour le brassage.
[0039] De préférence, les organes du dispositif sont commandés par des moyens de commande
électronique, non représentés sur les figures, assurant la gestion des cycles de fonctionnement.
Les moyens de commande reçoivent les informations de deux interrupteurs de fin de
course 26 et 27, montés sur le bâti 1, et détectant la présence du chariot 6 en position
haute et en position basse. Les interrupteurs 26 et 27 peuvent avoir une position
réglable que l'utilisateur choisit en fonction de la longueur des skis à farter pour
fixer la plage de fartage. Le chariot 6 est initialement au repos en position haute,
la pulvérisation étant arrêtée et la pompe 15 assurant éventuellement le brassage.
L'utilisateur produit un signal de début de cycle, au moyen d'un interrupteur connecté
aux moyens de commande. Les moyens de commande provoquent alors le fonctionnement
de la pompe 15, puis, après une temporisation de durée prédéterminée permettant le
remplissage de la canalisation 16, le fonctionnement des moyens d'entraînement 5 et
la translation du chariot vers le bas, pour la pulvérisation, et éventuellement l'actionnement
du dispositif 8, pour le premier balayage d'air chaud. A réception du signal produit
par l'interrupteur de fin de course 27, la pulvérisation est arrêtée, le chariot 6
remonte jusqu'à l'interrupteur 26 pour la phase suivante en effectuant un balayage
d'air chaud.
[0040] La pulvérisation déborde généralement de la surface 7 des skis. On peut utiliser
un fond 28 de bâti recouvert de feuilles jetables en une matière de type papier absorbant,
et disposer un bac de récupération 29 en partie inférieure.
1. Procédé pour le fartage de skis par pulvérisation, caractérisé en ce qu'il comprend
une étape au cours de laquelle on pulvérise sur la surface à farter une solution liquide
à faible viscosité de fart dans un solvant volatil.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pulvérisation est assurée
par une pompe forçant la solution liquide dans au moins une buse de pulvérisation.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le solvant volatil comprend
environ 75 % d'essence E et environ 25 % de chlorure de méthylène.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une phase ultérieure
au cours de laquelle on envoie un courant d'air chaud sur la surface fartée.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend une phase initiale
au cours de laquelle on envoie un courant d'air chaud sur la surface à farter.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
la pulvérisation de la solution liquide et l'application d'un courant d'air chaud
s'effectuent par balayage longitudinal le long de la surface à farter.
7. Dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé de fartage de skis selon l'une quelconque
des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de pulvérisation
de liquide (6) comportant un réservoir étanche (10) destiné à recevoir une solution
(11) liquide de fart et de solvant volatil, l'enveloppe (12) du réservoir étant percée
d'un orifice de remplissage obturé par un bouchon (13) et d'un ajutage (14) de petit
calibre pour l'entrée d'air et l'établissement de la pression atmosphérique à l'intérieur
du réservoir, le dispositif de pulvérisation comportant en outre une pompe (15) pour
forcer le liquide du réservoir dans une canalisation de sortie (16) dont l'extrémité
comprend au moins une buse de pulvérisation (17), destinée à être orientée vers la
surface (7) à farter.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre
un bâti (1) comportant des moyens supports (2) pour maintenir les skis (3) à farter,
des moyens de guidage (4) pour supporter la buse de pulvérisation (17), la maintenir
orientée vers la surface à farter et assurer sa translation pour balayer la surface
(7) à farter.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
de chauffage pour chauffer la buse (17) de pulvérisation et la porter a une température
au moins égale à la température de fusion du fart.
10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que :
- les moyens de pulvérisation (6) projettent le mélange selon une direction moyenne
légèrement ascendante, la buse de pulvérisation (17) et la canalisation de sortie
(16) étant orientées selon une direction ascendante,
- la pompe (15) est une pompe à palettes,
- les positions relatives de la buse (17) et du réservoir sont telles que, pendant
au moins une phase du fonctionnement, le réservoir est plus bas que la buse,
de sorte que, pendant cette phase de fonctionnement, lorsque la pompe est arrêtée,
le liquide reflue de la canalisation de sortie (16) dans le réservoir, et la buse
est purgée par gravité et par aspiration.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce
qu'il comprend en outre un dispositif de production d'air chaud (8) pour projeter
de l'air chaud contre la surface (7) à traiter.
1. Verfahren zum Wachsen von Skiern durch Zerstäubung,
dadurch gekennzeichnet,
daß es einen Schritt aufweist, im Laufe dessen man eine flüssige Lösung geringer Viskosität
von Wachs in einem flüchtigen Lösungsmittel auf eine zu wachsende Oberfläche sprüht.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Zerstäubung durch eine
Pumpe geschieht, die die flüssige Lösung in wenigstens eine Zerstäubungsdüse zwingt.
3. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das flüssige Lösungsmittel
ungefähr 75 % Benzin E und ungeführ 25 % Methylenchlorid aufweist.
4. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß es eine letzte Phase aufweist,
im Laufe derer man einen heißen Luftstrom auf die gewachste Oberfläche schickt.
5. Verfahren nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß es eine Anfangsphase aufweist,
im Laufe derer man einen heißen Luftstrom auf die zu wachsende Oberfläche schickt.
6. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Zerstäubung
der flüssigen Lösung und das Aufbringen eines heißen Luftstroms durch längsgerichtetes
Überstreichen entlang der zu wachsenden Oberfläche geschehen.
7. Vorrichtung zur Durchführung eines Verfahrens zum Wachsen von Ski nach einem der
Ansprüche 1 bis 6,
dadurch gekennzeichnet,
daß sie eine Vorrichtung zur Zerstäubung von Flüssigkeit (6) aufweist, die einen undurchlässigen
Behälter (10) aufweist, der zur Aufnahme einer flüssigen Lösung (11) aus Wachs und
aus flüchtigem Lösungsmittel bestimmt ist, wobei die Umhüllung (12) des Behälters
von einer Öffnung zum Nachfüllen durchbohrt ist, welche durch einen Stopfen (13) verschlossen
ist, und von einer Düse (14) kleinen Kalibers für den Lufteintritt und zur Herstellung
atmosphärischen Drucks im Inneren des Behälters, wobei die Vorrichtung zur Zerstäubung
ferner eine Pumpe (15) aufweist, um die Flüssigkeit des Behälters in eine Ausgangsleitung
(16) zu zwingen, deren Ende wenigstens eine Zerstäubungsdüse (17) aufweist, die dazu
bestimmt ist, auf die zu wachsende Oberfläche (7) gerichtet zu sein.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß sie ferner einen Rahmen
(1) aufweist, der Trägermittel (2) aufweist, um die zu wachsenden Ski (3) zu halten,
Führungsmittel (4) zum Halten der Zerstäubungsdüse (17), um sie auf die zu wachsende
Oberfläche gerichtet zu halten, und ihre Verschiebung zum Überstreichen der zu wachsenden
Oberfläche (7) zu gewährleisten.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß sie Heizmittel aufweist,
um die Zerstäubungsdüse (17) zu heizen und sie auf einer Temperatur zu halten, die
wenigstens gleich der Schmelztemperatur des Wachses ist.
10. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Zerstäubungsmittel
(6) das Gemisch nach einer mittleren leicht ansteigenden Richtung ausstoßen, wobei
die Zerstäubungsdüse (17) und die Ausgangsleitung (16) in einer ansteigenden Richtung
ausgerichtet sind, die Pumpe (15) eine Pumpe mit Schaufelrädern ist, die relativen
Positionen der Düse (17) und des Behälters so sind, daß während wenigstens einer Arbeitsphase
der Behälter unterhalb der Düse liegt, dergestalt, daß während dieser Arbeitsphase,
wenn die Pumpe angehalten ist, die Flussigkeit aus der Ausgangsleitung (16) in den
Behälter zurückfließt, und die Düse durch Schwerkraft und durch Ansaugen gereinigt
wird.
11. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 6 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß sie
ferner eine Vorrichtung zur Erzeugung heißer Luft (8) aufweist, um heiße Luft gegen
die zu behandelnde Oberfläche (7) zu strahlen.
1. A method for waxing skis by spraying, characterised in that it comprises a step
during which a low viscosity liquid solution of wax in a volatile solvent is sprayed
on the surface to be waxed.
2. The method as claimed in claim 1, characterised in that spraying is provided by
a pump forcing the liquid solution into at least one spraying nozzle.
3. The method as claimed in claim 1, characterised in that volatile solvent comprises
about 75 % of petrol E and about 25 % of methylene chloride.
4. The method as claimed in claim 1, characterised in that it comprises a subsequent
phase during which a hot air current is applied to the waxed surface.
5. The method as claimed in claim 4, characterised in that it comprises an initial
phase during which a hot air stream is applied to the surface to be waxed.
6. The method as claimed in any one of claims 1 to 5, characterised in that spraying
of the liquid solution and application of a hot air current are provided by a longitudinal
sweep along the surface to be waxed.
7. A device for implementing a ski waxing process as claimed in any one of claims
1 to 6, characterised in that it comprises a liquid spraying device (6) having a sealed
reservoir (10) for receiving a liquid solution (11) of wax and volatile solvent, the
casing (12) of the reservoir being pierced with a filling orifice closed by a plug
(13) and a small caliber nozzle (14) for the intake of air and establishing the atmospheric
pressure inside the reservoir, said spraying device further comprising a pump (15)
for forcing the liquid from the reservoir into an outlet duct (16) whose end comprises
at least one spraying nozzle (17), intended to be directed towards the surface (7)
to be waxed.
8. The device as claimed in claim 7, characterised in that it comprises a frame (1)
having support means (2) for holding the skis (3) to be waxed, guide means (4) for
supporting the spraying nozzle (17), holding it directed towards the surface to be
waxed and ensuring the translational movement thereof for sweeping the surface (7)
to be waxed.
9. The device as claimed in claim 8, characterised in that it comprises means for
heating the nozzle (17) at a temperature higher than the melting temperature of the
wax.
10. The device as claimed in claim 8, characterised in that :
- said spraying means (6) project the mixture in an average slightly rising direction,
the spraying nozzle (17) and the outlet duct (16) being directed in a rising direction,
- the pump (15) is a vane pump,
- the relative positions of the nozzle (17) and of the reservoir are such that, during
at least one operating phase, the reservoir is lower than the nozzle, so that, during
this operating phase, when the pump is stopped, the liquid flows back from the outlet
duct (16) into the reservoir and the nozzle is drained by gravity and by suction.
11. The device as claimed in any one of claims 6 to 10, characterised in that it comprises
a hot air production device (8) for projecting hot air against the surface (7) to
be treated.