[0001] L'invention concerne les dispositifs de verrouillage codé, c'est-à-dire dont la commande
du déverrouillage exige la composition d'un code.
[0002] Dans le présent mémoire, le mot «déverrouillage» doit être compris dans le sens le
plus large de délivrance d'une autorisation accompagnée ou non d'une commande appropriée,
telle que la libération de l'accès à un local, à un réceptacle ou à des informations,
une distribution de billets, etc..
[0003] Elle concerne plus spécialement le cas où le code est identifiable par un nombre
décimal ou analogue (par exemple par une suite aléatoire de chiffres et de lettres)
et peut être traduit par une suite de signaux binaires.
[0004] Elle concerne plus spécialement encore, mais non exclusivement, parmi les dispositifs
de verrouillage du genre considéré, ceux qui sont équipés d'un clavier de commande
comportant une pluralité de touches identifiées respectivement par des symboles tels
que des chiffres et des lettres: on sait que, pour déverrouiller de tels dispositifs,
il suffit de composer le code en appuyant successivement sur les touches du clavier
correspondant à ce code.
[0005] La sécurité du verrouillage assuré par les dispositifs considérés suppose que la
connaissance du code demeure réservée à un nombre restreint d'usagers habilités.
[0006] Lorsque le code parvient à la connaissance de personnes non habilitées, la sécurité
du verrouillage n'est plus assurée et le rétablissement de cette sécurité est en général
obtenu en changeant le code, le nouveau code n'étant bien entendu signalé qu'aux usagers
habilités.
[0007] Dans des modes de réalisation connus, un tel changement exige l'intervention sur
place d'un spécialiste agréé dépêché par un responsable tel que l'entreprise ayant
monté le dispositif de verrouillage.
[0008] Cette formule est compliquée, longue et coûteuse.
[0009] De plus elle présente un niveau de sécurité médiocre du fait que le nouveau code
doit être porté à la connaissance du personnel qui procède au changement sur place
et que chaque code inscrit sur le dispositif doit être facilement modifiable et donc
identifiable.
[0010] Pour rendre inutile une telle intervention sur place, il a déjà été proposé d'agencer
de façon telle, des dispositifs de verrouillage du genre ci-dessus, qu'ils soient
déverrouillables à chanque instant par la composition de l'un quelconque de deux codes
distincts, savoir le code en service connu des usagers habilités audit instant ou
«premier code x» et un code secret audit instant ou «second code y», déductible du
premier code x par une loi particulière, cette loi étant d'une part connue du responsable
du dispositif et étant d'autre part enregistrée dans ce dispositif de façon telle
que la première composition dudit second code y assure automatiquement, en plus du
déverrouillage du dispositif, les trois opérations suivantes: invalidation du premier
code x, adoption par le dispositif du second code y à titre de nouveau premier code,
et sensibilisation du dispositif à un troisième code z déduit du second code y précédent
par la loi de déduction ci-dessus, ce troisième code z servant de nouveau second code.
[0011] Un tel agencement donne satisfaction pour les dispositifs de verrouillage pour lesquels
le changement de code peut être effectué immédiatement: c'est le cas lorsque l'usager
de la serrure concernée est unique, ladite serrure étant par exemple celle d'une chambre
d'hôtel, le code d'ouverture d'une telle serrure étant alors changé lors de chaque
changement d'occupant de ladite chambre en réponse à l'introduction de chaque clé
nouvellement codée dans ladite serrure. De tels dispositifs ont été par exemple décrits
dans le brevet GB-A 1467 891.
[0012] Mais un tel changement de code immédiat n'est pas acceptable pour les dispositifs
de verrouillage susceptibles d'être actionnés par une pluralité d'usagers habilités,
comme c'est le cas pour la serrure contrôlant la porte d'accès d'un immeuble d'habitation
ou autre comprenant une pluralité d'occupants.
[0013] Il convient en effet dans un tel cas d'alerter tous les usagers du changement de
code à intervenir et de prévoir une période de «chevauchement» au cours de laquelle
le code ancien demeure encore valide en même temps que le nouveau code.
[0014] L'invention a pour but essentiel d'assurer un tel «chevauchement» momentané des deux
codes.
[0015] A cet effet, selon l'invention, le dispositif comprend des moyens pour différer,
les trois opérations ci-dessus d'une manière prédéterminée à compter de la première
composition du second code y.
[0016] Dans des modes de réalisation avantageux, on a recours en outre à l'une et/ou à l'autre
des dispositions suivantes:
- les trois opérations déclenchées par la première composition du second code y sont
différées d'un retard prédéterminé à compter de cette première composition,
- les trois opérations déclenchées par la première composition du second code y sont
différées, à compter de cette première composition, jusqu'à ce que le déverrouillage
du dispositif ait été exécuté un nombre prédéterminé de fois par composition de l'un
quelconque des deux codes x et y,
- des moyens sont prévus, tels que l'allumage d'un voyant lumineux, pour signaler
à l'usager les périodes de «changement de code différé» initiées par chaque première
composition du second code y.
[0017] L'invention comprend, mises à part ces dispositions principales, certaines autres
dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement
question ci-après.
[0018] Dans ce qui suit l'on va décrire, d'une manière bien entendu non limitative, un mode
de réalisation préféré de l'invention se rapportant à un dispositif de verrouillage
codé à clavier, ledit clavier comportant un quadrillage de touches identifiées chacune
par un chiffre ou par une lettre.
[0019] A titre d'exemple, ces touches peuvent être au nombre de seize, les chiffres étant
la totalité de ceux compris entre 0 et 9 et les lettres A, B, C, D, E et F.
[0020] Le déverrouillage d'un tel dispositif n'est possible que par un usager habilité,
c'est-à-dire connaissant le code, code ici caractérisé par une suite de chiffres et/ou
de lettres telle que par
exemple 724B.
[0021] Un tel déverrouillage est assuré en composant le code par appuis successifs des touches
correspondantes du clavier, savoir, pour l'exemple ci-dessus, des touches 7,2,4 et
B.
[0022] Pour changer le code permettant de déverrouiller le dispositif, on rend ce dispositif
sensible à chaque instant à deux codes, savoir non seulement le code en service à
cet instant ou «premier code x», mais aussi un code secret audit instant ou «second
code y», ce second code étant déductible du premier par une loi prédéterminée.
[0023] Cette loi est d'une part connue par le responsable du dispositif, lequel peut donc
déterminer la liste des codes valides successivement ou une telle liste si plusieurs
sont possibles.
[0024] Ladite loi est d'autre part enregistrée dans le dispositif, ou plus précisément dans
un ensemble électronique associé à ce dispositif, de façon telle que ce dernier soit
capable de procéder automatiquement aux changements de codes successifs, chaque changement
d'un code étant déclenché automatiquement par la composition du code suivant de la
liste.
[0025] L'enregistrement en question est assuré de façon telle que la composition de chaque
«second code y» assure le déverrouillage désiré du dispositif et déclenche automatiquement,
d'une manière différée sur laquelle on reviendra plus loin, les trois opérations suivantes:
- invalidation du «premier code x» correspondant,
- remplacement de ce premier code x par le second, code y comme code normal de déverrouillage
ultérieur,
- sensibilisation du dispositif à un troisième code z déduit du second code y par
la loi ci-dessus. La loi en question peut être n'importe laquelle de celles susceptibles
de faire correspondre à un nombre x, disponible de préférence sous la forme binaire,
un autre nombre y ou tout au moins l'un des divers nombres y faisant partie d'un ensemble
bien délimité.
[0026] Selon une première variante, cette loi est un algorithme y = f(x), c'est-à-dire une
suite d'opérations numériques faisant correspondre à chaque nombre binaire x donné
un nombre binaire y unique et bien déterminé.
[0027] Dans ce cas, les codes successivement valides sont x, f(x), f2(x) ... fn(
x) ..
.
[0028] Dans l'alinéa précédent, n désigne un entier, fn(x) signifie f[fn-1(x)] et le symbole
f(x) est équivalent à f(x).
[0029] Selon une seconde variante, on considère que chaque expression du premier code x
est composée de deux moitiés, savoir une première moitié a et une seconde moitié b
dont les emplacements respectifs dans ladite expression sont bien déterminés, et l'on
constitue la première moitié correspondant au second code y par la moitié b ci-dessus,
la seconde moitié c correspondant à ce code y jouant alors automatiquement le rôle
tenu précédemment par la seconde moitié b dans le code x.
[0030] C'est ainsi que dans l'exemple ci-dessus, on pourra considérer que les deux moitiés
a et b du code x sont respectivement 72 et 4B et donc constituer un code y suivant
par un nouvel ensemble de quatre symboles dont les deux premiers seraient 4B, les
deux autres symboles étant quelconques et choisirs par le responsable du dispositif,
mais devenant définitifs dès qu'ils ont été composés pour la première fois sur le
clavier à la suite des deux premiers symboles 4 et B.
[0031] Bien entendu, une telle solution n'est pas envisageable en pratique, car la loi de
déduction des codes successifs serait immédiatement repérable par les usagers connaissant
deux tels codes successifs.
[0032] C'est pourquoi, dans la seconde variante envisagée, on masque les deux moitiés a
et b.
[0033] A cet effet, selon une formule avantageuse, on compose ces deux moitiés par un échantillonnage
du nombre binaire correspondant à chaque code.
[0034] Pour le code 724B, ce nombre est
0111001001001011
[0035] On peut constituer la moitié a par les chiffres de rang impair de ce nombre 01010011
et la moitié B par les chiffres de rang pair 11001001.
[0036] Dans cette hypothèse, un second code y pourrait être obtenu en décalant d'une unité
vers la gauche tous les chiffres pairs du nombre binaire considéré et en choisissant
pour les nouveaux chiffres de rang pair des valeurs quelconques.
[0037] C'est ainsi qu'un tel second code y pourrait être, pour le présent exemple:
1011010010000110
nombre qui correspond au symbole B486.
[0038] L'échantillonnage considéré pourrait être bien entendu opéré d'une manière plus sophistiquée
que celle donnée dans l'exemple ci-dessus.
[0039] C'est ainsi que l'on pourrait adopter comme moitié a l'ensemble des unités binaires,
du nombre binaire ci-dessus, correspondant aux rangs 1, 2, 5, 6, 9,10,13 et 14 dudit
nombre.
[0040] L'échantillonnage pourrait également être effectué d'une façon irrégulière au lieu
de l'une des deux façons régulières données en exemple ci-dessus, la répartition des
prélèvements pouvant par exemple être la suite des rangs 2, 3, 4, 6, 9, 10, 12 et
16.
[0041] Il est à noter qu'avec cette seconde variante chaque nouveau code y n'est pas totalement
déterminé à l'avance en fonction du code x précédent.
[0042] En effet, la «seconde moitié» c dudit nouveau code y - lequel comporte b comme première
moitié - est laissée au choix du responsable du dispositif de verrouillage et ne devient
définitive qu'après la première composition effective de ce nouveau code y.
[0043] Selon une autre variante relevant du même principe, la loi de déduction de chaque
code y à partir d'un code x exprimé sous forme d'un nombre binaire consiste à supprimer
la première unité binaire de ce nombre, à décaler vers la gauche toutes ses autres
unités et à remplacer la dernière unité binaire par une nouvelle qui peut encore être
choisie par le responsable.
[0044] Pour l'exemple choisi ci-dessus, cela reviendrait à adopter pour le code y l'un des
deux suivants:
0110100100001100
ou
0110100100001101
[0045] qui correspondent respectivement aux symboles 690C et 690D.
[0046] Comme dit plus haut, l'invalidation du code en service n'est pas effectuée immédiatement
après la première composition d'un nouveau code, mais différée de façon à éviter que
les usagers du dispositif soient pris au dépourvu: les deux codes considérés demeurent
ainsi valides simultanément pendant une période d'information de ces usagers.
[0047] A cet effet l'on prévoit dans le dispositif de verrouillage des moyens retardateurs
propres à différer automatiquement d'un retard R, à compter de la première composition
d'un nouveau code, l'invalidation du code en service ainsi que les deux autres opérations
qui y sont associées.
[0048] C'est ainsi que, si le dispositif de verrouillage équipe la porte d'accès d'un immeuble
collectif, le retard R peut être d'une journée pour permettre de prévenir l'ensemble
des habitants de l'immeuble du changement de code à intervenir.
[0049] Selon une variante, le retard R peut être défini non par une durée, mais par un nombre
prédéterminé N de compositions du code en service et/ou du nouveau code: c'est ainsi
que, pour l'application qui vient d'être signalée au déverrouillage de la porte d'un
immeuble collectif, si le nombre moyen N des manoeuvres d'ouverture de cette porte
est de 100 par jour, on peut différer le déclenchement des trois opérations ci-dessus
jusqu'à ce que cette manoeuvre d'ouverture ait été effectuée 100 fois, à l'aide de
l'un quelconque des deux codes, à compter de la première composition du nouveau code.
[0050] Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, des moyens de signalisation,
tels que par exemple l'allumage d'un voyant lumineux, sont prévus pour signaler à
l'usager que le dispositif de verrouillage se trouve en sa période de «changement
de code différé», période initiée par la première composition d'un nouveau code, de
façon à rappeler à cet usager le changement imminent du code ou à inciter celui-ci
à se renseigner s'il n'a pas connaissance dudit nouveau code.
[0051] Dans les constructions préférées des dispositifs de verrouillage ci-dessus, les codes
successifs sont enregistrés dans une mémoire électronique, par exemple à semi-conducteurs,
alimentée par une batterie de sauvegarde ou agencée de façon telle que les enregistrements
et effacements successifs de codes puissent y être effectués par commande électrique
et que les codes enregistrés y soient conservés même en l'absence de toute alimentation
électrique.
[0052] En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient finalement
un dispositif de verrouillage codé qui se prête d'une façon extrêmement simple et
souple à un changement de code.
[0053] En effet, pour effectuer un tel changement de code, il suffit que le responsable
du dispositif de verrouillage indique à l'un des usagers habilités le nouveau code
à adopter et que cet usager compose ce nouveau code pour qu'automatiquement le dispositif
adopte ce dernier après une période de rodage des usagers.
[0054] Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention
ne se limite nullement à ceux des modes d'application et de réalisation qui ont été
plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes,
notamment celles où le nombre des codes (
X1' x2 ... ) normalement en service à un instant donné ou au cours d'une période donnée
pour actionner le dispositif de déverrouillage serait supérieur à 1, comme c'est le
cas pour les serrures actionnables par deux codes différents de jour et de nuit, ou
encore pour les serrures actionnables par des codes hiérarchisés propres à actionner
respectivement des nombres de serrures différents et portés à la connaissance d'usagers
répondant à des critères d'habilitation différents, chacun de ces codes x
l,
X2 pouvant être «changé» automatiquement sur place par la simple composition d'un «code
suivant» (y,, y
z) après un retard prédéterminé (R
I, R
Z) consécutif à cette composition, les divers retards considérés pouvant être différents
d'un code à l'autre.
1. Dispositif de verrouillage codé comprenant des moyens, notamment du type à clavier,
propres à commander son déverrouillage à chaque instant par composition de l'un quelconque
de deux codes distincts, savoir un «premier code x» et un «second code y» déductible
du premier code x par une loi particulière, et des moyens pour enregistrer cette loi
et l'exploiter de façon telle que la première composition du second code y assure
automatiquement, en plus du déverrouillage du dispositif, les trois opérations suivantes:
invalidation du premier code x, adoption par le dispositif du second code y à titre
de nouveau premier code, et sensibilisation du dispositif à un troisième code z déduit
du second code y par la loi de déduction ci-dessus, ce troisième code z servant alors
de nouveau second code, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens propres
à différer ces trois opérations d'une manière prédéterminée à compter de la première
composition du second code y de manière que pendant une période transitoire, l'ancien
premier code x demeure encore valide en même temps que le nouveau premier code y.
2. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les
moyens pour différer les trois opérations déclenchées par la première composition
du second code y sont des moyens retardateurs.
3. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les
moyens pour différer les trois opérations déclenchées par la première composition
du second code y sont des moyens de comptage propres à compter le nombre des déverrouillages
du dispositif commandés par composition de l'un quelconque des deux codes x et y.
4. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes revendications,
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens, tels que l'allumage d'un voyant lumineux,
pour signaler les périodes de «changement de code différé» initiées par chaque première
composition d'un second code y.
5. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes revendications,
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour enregistrer les codes successifs
dans une mémoire électronique agencée de façon telle que les enregistrements et effacements
successifs de codes puissent y être effectués par commande électrique et que les codes
enregistrés y soient conservés même en l'absence de toute alimentation électrique.
6. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes revendications,
pour lequel le nombre des premiers codes (x1, x2, ... ) est supérieur à un, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour remplacer
automatiquement sur place chacun de ces codes (x1, x2, ... ) par un second code (Yl, y2, ...) déductible du premier par une loi telle que définie ci-dessus, après un retard
prédéterminé consécutif à la simple composition dudit second code.
7. Dispositif de verrouillage selon la revendication 6, caractérisé en ce que les
divers retards correspondant aux différentes suites de codes diffèrent entre eux.
8. Procédé pour mettre en oeuvre le dispositif de verrouillage selon l'une quelconque
des précédentes revendications, caractérisé en ce qu'à chaque instant le «premier
code x» est le seul connu par une pluralité d'usagers habilités audit instant, alors
que le «second code y» leur est inconnu et n'est connu que du responsable du dispositif.
1. Kodierte Verriegelungsvorrichtung mit Einrichtungen insbesondere nach Art einer
Tastatur zum Befehlen ihrer Entriegelung zu jedem Zeitpunkt über die Bildung einer
von zwei verschiedenen Kodierungen, nämlich einer «ersten Kodierung x» und einer «zweiten
Kodierung y», die über ein bestimmtes Gesetz von der ersten Kodierung x ableitbar
ist, und mit Einrichtungen zum Aufzeichnen und Auswerten dieses Gesetzes derart, dass
die erste Bildung der zweiten Kodierung y neben der Entriegelung der Vorrichtung automatisch
die drei folgenden Arbeitsvorgänge bewirkt: Annulieren der ersten Kodierung x, Annahme
durch die Vorrichtung der zweiten Kodierung y als neue erste Kodierung und Sensibilisierung
der Vorrichtung auf eine dritte Kodierung z, die von der zweiten Kodierung y durch
das oben genannte Ableitungsgesetz abgeleitet ist, wobei die dritte Kodierung z somit
als neue zweite Kodierung dient, dadurch gekennzeichnet, dass sie weiterhin Einrichtungen
zum Verschieben dieser drei Arbeitsvorgänge in bestimmter Weise ab der ersten Bildung
der zweiten Kodierung y umfasst, derart, dass während einer Übergangsperiode die ältere
erste Kodierung x gleichzeitig mit der neuen ersten Kodierung y gültig bleibt.
2. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtungen
zum Verschieben der drei Arbeitsvorgänge, die durch die erste Bildung der zweiten
Kodierung y ausgelöst werden, Verzögerungseinrichtungen sind.
3. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtungen
zum Verschieben der drei Arbeitsvorgänge, die durch die erste Bildung der zweiten
Kodierung y ausgelöst werden, Zähleinrichtungen zum Zählen der Anzahl von Entriegelungen
der Vorrichtung sind, die über die Bildung einer der beiden Kodierungen x und y befohlen
wurden.
4. Verriegelungsvorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass sie Einrichtungen, beispielsweise zum Aufleuchten einer Kontrolleuchte umfasst,
um die Perioden der verschobenen Änderung der Kodierung zu signalisieren, die durch
jede erste Bildung der zweiten Kodierung y veranlasst werden.
5. Verriegelungsvorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass sie Einrichtungen zum Aufzeichnen der aufeinanderfolgenden Kodierungen in einem
elektronischen Speicher umfasst, der so organisiert ist, dass die aufeinanderfolgenden
Aufzeichnungen und Löschungen der Kodierungen über einen elektrischen Befehl bewirkt
werden können und dass die aufgezeichneten Kodierungen selbst beim Fehlen irgendeiner
elektrischen Versorgung bewahrt werden können.
6. Verriegelungsvorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, bei der die Anzahl
der ersten Kodierungen (X1' x2 ... ) grösser als eins ist, dadurch gekennzeichnet, dass sie Einrichtungen zum automatischen
Ersetzen jeder der Kodierungen (x1, x2 ... ) durch eine zweite Kodierung (y1, y2 ...) umfasst, die von der ersten über ein Gesetz, wie es oben angegeben wurde, ableitbar
ist, und zwar nach einer bestimmten Verzögerung anschliessend an die einfache Bildung
der genannten zweiten Kodierung.
7. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die verschiedenen
Verzögerungen, die den verschiedenen Reihenfolgen der Kodierungen entsprechen, voneinander
abweichen.
8. Verfahren zum Verwenden einer Verriegelungsvorrichtung nach einem der vorhergehenden
Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass zu jedem Zeitpunkt nur die «erste Kodierung
x» einer Anzahl von zu diesem Zeitpunkt berechtigten Benutzern bekannt ist, während
die «zweite Kodierung y» ihnen unbekannt ist und nur dem Verantwortlichen für die
Vorrichtung bekannt ist.
1. Coded locking device comprising means, especially of the keyboard type, able to
control its unlocking at any time by composing any one of two separate codes, namely
a «first code x» and a «second code y» able to be derived from the first code x by
a particular law, and means for registering said law and for working it so that the
first composition of the second code y automatically ensures, in addition to unlocking
of the device, the three following operations: invalidation of the first code x, adoption
by the device of the second code y as new first code and sensitization of the device
to a third code z derived from the second code y by the above law of derivation, this
third code z serving then as new second code, characterized in that it further comprises
means for postponing these three operations in a predetermined way from the first
composition of the second code y so that, during a transitory periode, the old first
code x remains still valid in the same time as the new first code y.
2. Locking device according to claim 1, characterized in that the means for postponing
the three operations initiated by the first composition of the second code y are retarding
means.
3. Locking device according to claim 1, characterized in that the means for postponing
the three operations initiated by the first composition of the second code y are counting
means able to count the number of the unlockings of the device which are controlled
by composing any one of the two codes x and y.
4. Locking device as claimed in any one of the preceding claims, characterized in
that it comprises means, such as the ligthing of an indicator light, for informing
the user of the «postponed code change» periods initiated by each first composition
of a second code y.
5. Locking device according to any one of the preceding claims, characterized in that
it comprises means for recording the successive codes in an electronic memory adapted
so that successive code recordings and deletions may be effected therein by electric
control and so that the recorded codes are kept therein even in the absence of any
electric power supply.
6. Locking device according to any one of the preceding claims, in which the number
of the first codes (xl, xz, ... ) is greater than one, characterized in that it comprises means for changing
automatically on the spot each of these codes (x1, x2) by a second code (y1, yz) able to be derived from the first by a law such as the one above defined, after
a predetermined delay following the mere composition of said second code.
7. Locking device according to claim 6, characterized in that the different delays
corresponding to the different codes differ among themselves.
8. Method for using the locking device according to any one of the preceding claims,
characterized in that, at each time, the «first code x» is the single code known by
a plurality of entitled users at said time, whereas the «second code y» is unknown
by them and is known only by the person responsible for the device.