(19)
(11) EP 0 231 232 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
07.12.1988  Bulletin  1988/49

(21) Numéro de dépôt: 86904208.5

(22) Date de dépôt:  04.07.1986
(51) Int. Cl.4E05B 29/00
(86) Numéro de dépôt:
PCT/FR8600/237
(87) Numéro de publication internationale:
WO 8700/232 (15.01.1987 Gazette  1987/01)

(54)

SERRURE

SCHLOSS

LOCK


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 05.07.1985 FR 8510354

(43) Date de publication de la demande:
12.08.1987  Bulletin  1987/33

(73) Titulaires:
  • CHATEAU, Michel, Francois
    New York, NY 10022 (US)
  • CHATEAU, Dominique
    78430 Louveciennes (FR)
  • CHATEAU, Jacqueline
    56000 Vannes (FR)
  • Chateau, Michel Marie
    75116 Paris (FR)

(72) Inventeur:
  • Chateau, Michel Marie
    F-75116 Paris (FR)

(74) Mandataire: Levesque, Denys et al
Cabinet Beau de Loménie 158, rue de l'Université
75340 Paris Cédex 07
75340 Paris Cédex 07 (FR)


(56) Documents cités: : 
FR-A- 597 736
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] L'invention se rapporte à une serrure comprenant un organe de commande d'un pêne et un mécanisme d'actionnement de cet organe à l'aide d'une clé portant un code, par l'intermédiaire d'un ensemble d'identification de code comprenant des lamelles de forme générale sensiblement rectangulaire, de mêmes dimensions, juxtaposées parallèlement avec un pas déterminé et mobiles en coulissement suivant leur direction longitudinale, chacune de ces lamelles comportant, sur un côté longitudinal sensiblement rectiligne, une encoche entaillée en l'un de plusieurs emplacements déterminés le long de ce côté, les côtés à encoche de toutes les lamelles étant disposés sensiblement dans un même plan perpendiculaire aux plans des lamelles, de telle façon que, dans ces encoches amenées en alignement par action de la clé sur les lamelles à partir de leur position de repos, peut venir en prise, par une arête rectiligne d'entraînement qu'il comporte, un organe de couplage des lamelles à l'organe de commande du pêne, cet organe de couplage étant apte à transmettre audit organe de commande le mouvement imprimé à la clé. Un tel dispositif est connu de FR-A-597 736.

    [0002] L'invention a pour but de perfectionner une serrure de ce type afin de la rendre particulièrement difficile à violer.

    [0003] A cet effet, selon l'invention, l'organe de couplage est un palpeur doublement mobile, parallèlement à la direction de coulissement des lamelles et à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche des lamelles, cette dernière mobilité affectant au moins l'arête d'entraînement qu'il comporte, laquelle, étant pressée contre l'ensemble des côtés à encoche des lamelles, est susceptible de s'engager dans les encoches dès qu'elles sont alignées et d'accoupler alors l'organe de commande du pêne à l'ensemble des lamelles, de sorte que, lors de son introduction dans la serrure, la clé entraîne les lamelles qui coulissenmt tout d'abord dans une course de positionnement où leurs encoches viennent s'aligner si la clé est adaptée à la serrure, puis dans une course complémentaire où, si le palpeur a pu venir en prise par son arête d'entraînement dans les encoches alignées des lamelles, celles-ci entraînent, par l'intermédiaire du palpeur, l'organe de commande du pêne suivant la direction de coulissement des lamelles, dans un sens tendant à mettre le pêne en position d'ouverture, tandis qu'un moyen de rappel de l'organe de commande du pêne en sens inverse est prévu pour le ramener en position de fermeture, ce moyen ne permettant pas, de préférence, de déplacer ledit organe dans le sens de l'ouverture.

    [0004] Il convient de prévoir des moyens de butée pour interdire au palpeur de se déplacer suivant la direction de coulissement des lamelles tant que son arête d'entraînement n'est pas venue en prise dans les encoches alignées des lamelles. Ainsi, le palpeur reste immobilisé sans pouvoir entraîner l'organe de commande du pêne jusqu'à la mise en alignement desdites encoches, qui ne peut être obtenue qu'au moyen d'une clé portant le codage correct.

    [0005] Dans une forme d'exécution avantageuse, le mouvement du palpeur à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche des lamelles consiste en un mouvement de bascule autour d'un axe d'articulation orienté parallèlement à ce plan et perpendiculairement à la direction de coulissement des lamelles, et déplaçable suivant cette direction.

    [0006] Plus particulièrement, l'axe d'articulation du palpeur peut être défini par une paire d'oreilles latérales qu'il comporte et qui sont engagées dans une paire de fentes pratiquées dans des parois fixes de la serrure suivant la direction de coulissement des lamelles, les extrémités de ces fentes déterminant les positions extrêmes du palpeur dans ses déplacements suivant cette direction.

    [0007] Le palpeur comporte de préférence une deuxième paire d'oreilles latérales situées au voisinage de son arête d'entraînement et engagées dans une deuxième paire de fentes pratiquées dans lesdites parois fixes, chacune de ces dernières fentes comprenant une première partie s'étendant parallèlement à la direction de coulissement des lamelles et une deuxième partie, relativement courte et orientée perpendiculairement à cette direction, l'oreille correspondante de la deuxième paire du palpeur se trouvant dans cette deuxième partie lorsque ce dernier prend appui sur les lamelles alors qu'elles sont au repos et que leurs encoches ne sont pas alignées, ce qui empêche le palpeur de se déplacer.

    [0008] Une serrure selon l'invention ne se prête pas à des manoeuvres de palpage en vue de découvrir la combinaison codée que comporte l'ensemble des lamelles. En effet, celles-ci ne s'opposent pas à l'introduction dans la serrure d'une clé erronée ou d'un outil quelconque: elles coulissent toujours, mais alors sans entraîner le palpeur. La serrure peut de plus être dotée d'un dispositif d'alarme, propre à détecter et à signaler de telles manoeuvres, qui compare le déplacement de l'organe de commande du pêne, ou du pêne lui-même, et celui des lamelles et se déclenche en cas de non déplacement dudit organe ou du pêne durant la course complémentaire de celles-ci, ce qui se produit dès que l'objet introduit dans la serrure ne réalise pas l'alignement des encoches des lamelles. Ce dispositif d'alarme met par exemple en oeuvre un interrupteur qui est fixé au palpeur ou à l'organe de commande du pêne et peut être actionné par l'une quelconque des lamelles durant ladite course complémentaire, par exemple par l'intermédiaire d'une barre transversale mobile, parallèle au plan des côtés à encoche des lamelles et perpendiculaire à la direction de coulissement de celles-ci, qui peut se déplacer en translation suivant cette direction sous la poussée des lamelles à l'encontre d'une force de rappel élastique; lors du retrait de la clé, ladite barre assure en outre le retour des lamelles en position de repos. Afin d'éviter que, dans l'hypothèse précédente de l'usage d'une fausse clé, le mouvement d'enfoncement de celle-ci puisse être entravé par accrochage intempestif des encoches de l'une ou de certaines des lamelles sur l'arête d'entraînement du palpeur au cas où cette arête serait affectée d'une légère déformation ou d'un petit décalage par rapport à sa configuration de repos théorique, de sorte que la fausse clé manquerait à déclencher le dispositif d'alarme dont est dotée la serrure, il convient de prévoir que le bord de l'encoche de chaque lamelle par lequel l'arête d'entraînement du palpeur est susceptible d'être attaquée se raccorde par un biseau au côté longitudinal de la lamelle dans lequel l'encoche est pratiquée.

    [0009] La serrure selon l'invention est particulièrement avantageuse lorsqu'elle est conçue pour fonctionner à l'aide d'une clé plate, comportant un bord frontal doté de découpures qui y font apparaître des dents et des creux se succédant suivant une combinaison de codage déterminée; une telle clé, introduite dans la serrure, est susceptible de pousser sélectivement, par ledit bord frontal, les lamelles de l'ensemble d'identification et de les positionner avec leurs encoches alignées, puis de leur faire exécuter leur course complémentaire. Dans une forme d'exécution très simple, les découpures du bord frontal de la clé y déterminent un codage binaire, chaque lamelle ayant son encoche située en l'un de deux emplacements déterminés sur sa longueur.

    [0010] Une serrure selon l'invention peut être conçue de telle sorte que la clé attaque directement les lamelles de l'ensemble d'identification, suivant leur direction longitudinale de coulissement. Lorsqu'une autre direction d'introduction de la clé est souhaitable, on peut disposer, en amont des lamelles de l'ensemble d'identification, un ensemble de pièces pivotantes de renvoi d'angle, par l'intermédiaire desquelles la clé peut actionner les lamelles en étant introduite dans la serrure suivant une direction différente de la direction longitudinale des lamelles.

    [0011] Selon un développement avantageux de la serrure selon l'invention, les pièces de renvoi d'angle, toutes identiques, sont montées librement en juxtaposition sur un axe transversal commun de pivotement; chacune de ces pièces, associée à une lamelle respective, est formée d'une plaquette située dans le plan de cette lamelle et comportant un premier bras sensiblement radial, susceptible de pousser la lamelle correspondante et de l'actionner ainsi en translation, et un deuxième bras sensiblement radial, faisant un angle avec le premier bras et susceptible d'être attaqué par la clé introduite dans la serrure suivant ladite direction différente. Deux directions d'introduction de la clé sont ainsi offertes, selon que la clé attaque les pièces de renvoi d'angle par leur premier bras (étant alors introduite dans la même direction que si elle attaquait directement les lamelles), ou par leur deuxième bras. Des deux directions font entre elles un angle qui est fonction de l'angle des premier et deuxième bras des pièces de renvoi d'angle. En particulier, ces bras peuvent être agencés de façon que les deux directions d'introduction de la clé soient sensiblement perpendiculaires. En pratique, ces deux directions pourront correspondre respectivement à l'introduction de la clé du côté intérieur et du côté extérieur du local défendu par la serrure.

    [0012] Afin de maintenir les pièces de renvoi d'angle au pas d'espacement des lamelles, qui est égal à celui des dents et creux du bord codé de la clé, il convient d'interposer entre lesdites pièces des entretoises, qui sont engagées en au moins un point de leur pourtour dans les crans d'une pièce transversale en forme de crémaillère, le pas de ces crans étant égal au pas moyen des lamelles de l'ensemble d'identification. Ce dernier pas peut lui-même être défini de façon analogue par des entretoises d'espacement oblongues, engagées à leurs extrémités dans les crans de pièces transversales en forme de crémaillère.

    [0013] Avantageusement, l'encoche de codage que comporte chaque lamelle sur son côté longitudinal tourné vers le palpeur est située près de son extrémité opposée à celle d'attaque par la clé, de sorte que le palpeur, dont l'arête d'entraînement se trouve au voisinage des encoches des lamelles, ne recouvre ces dernières que sur une faible longueur. Si en outre on prévoit que la deuxième partie de chacune des fentes de ladite deuxième paire de fentes se continue par une troisième partie, de faible longueur, orientée parallèlement à la première partie, il est possible d'amener le palpeur à découvrir et à libérer complètement les lamélles en le plaçant provisoirement dans une position d'effacement où il est retenu par sa deuxième paire d'oreilles engagées dans ladite troisième partie des fentes précitées.

    [0014] Lorsqu'à chaque lamelle est associée une butée qui l'empêche de se déplacer dans son plan perpendiculairement à sa direction longitudinale, si cette butée est disposée à proximité de l'extrémité d'attaque de la lamelle par la clé, elle ne s'oppose pas au retrait de la lamelle considérée, après effacement du palpeur, en vue de changer le code inscrit dans l'ensemble d'identification de la serrure. Un tel changement peut être réalisé soit par échange d'au moins une lamelle avec une lamelle portant une encoche autrement positionnée, soit, lorsque chaque lamelle comporte une encoche de codage sur chacun de ses deux côtés longitudinaux, ces deux encoches y ayant toutefois un positionnement différent, par simple retournement dans son plan d'au moins une lamelle.

    [0015] La butée précitée, assurant le maintien de chaque lamelle, peut être constituée par une excroissance de la pièce de renvoi d'angle prévue en association avec la lamelle.

    [0016] D'autre particularités et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés, d'exemples de réalisation non limitatifs.

    La figure 1 représente schématiquement, en perspective, une serrure selon l'invention, seules certaines parties de son boîtier étant montrées.

    Les figures 2a à 2d représentent en coupe longitudinale la serrure de la figure 1 dans différentes situations de fonctionnement.

    La figure 3 représente schématiquement, en perspective, une variante d'exécution de la serrure.

    La figure 4 représente une coupe longitudinale de la serrure de la figure 3 en position de repos.



    [0017] La serrure représentée à la figure 1 comprend un boîtier 1 à travers lequel peut coulisser en translation une tige rectiligne 2, sous l'action d'une clé plate 3 introduite dans le boîtier par une fente d'entrée 4, cette clé agissant sur la tige 2 par l'intermédiaire d'un mécanisme interne qui sera décrit plus loin. Une extrémité 2a de la tige 2 constitue le pêne de la serrure, qui peut être engagé dans une gâche 5 conjuguée (figure 2a) ou en être retiré (figure 2c). Le retrait du pêne 2a hors de la gâche 5 s'effectue par introduction de la clé 3, tandis que son rappel en position de condamnation dans la gâche 5 est obtenue à l'aide d'un moyen d'actionnement non représenté, tel qu'un ressort ou un bouton rotatif manuel portant un excentrique capable de repousser la tige 2 en direction de la gâche 5. Bien entendu, le pêne peut aussi être constitué par une pièce indépendante de la tige 2, mais couplée à cette dernière de façon à être commandée par ladite tige. On peut également prévoir une pièce intermédiaire entre le pêne et la tige 2, telle qu'un levier coudé, lorsque la direction d'actionnement du pêne est différente de la direction 6 de translation de la tige 2.

    [0018] Le mécanisme de la serrure comprend un ensemble de lamelles oblongues 7, qui sont mobiles et guidées de façon à pouvoir coulisser longitudinalement, suivant la direction 6 de translation de la tige 2, entre des plaquettes de guidage 8 juxtaposées parallèlement les unes aux autres avec interposition d'entretoises 9 légèrement plus épaisses que les lamelles 7. Les plaquettes 8 et les entretoises 9 sont assemblées sur une broche transversale 30 qui les traverse toutes.

    [0019] Les lamelles 7 sont identiques dans leur forme générale rectangulaire, et offrent chacune un côté rectiligne 7a affleurant librement entre les plaquettes 8 dans un plan commun parallèle à la direction 6. Chacun de ces côtés 7a est entaillé d'une encoche 10 de forme triangulaire, à laquelle est donnée l'une de deux positions déterminées sur la longueur de la lamelle, desorte que la série d'encoches 10 que comporte l'ensemble de lamelles 7 est disposée suivant un code binaire défini par les positions respectives des encoches successives lorsque les lamelles sont en positions de repos (figure 1 ).

    [0020] Entre l'ensemble de lamelles 7 et la tige 2 est monté un palpeur 11 constitué par une pièce de tôle profilée pouvant pivoter autour d'un axe défini par deux oreilles latérales 11 a engagées dans des fentes 12 qui s'étendent dans deux parois opposées d'un châssis 31 intérieur au boîtier 1 parallèlement à la direction 6, et offrant, sur un bord 11 c situé du côté opposé à l'axe de pivotement précité, une arête rectiligne 11 b appliquée contre les côtés 7a à encoche 10 des lamelles 7 par un ressort à lame 13 de faible puissance (figures 2a à 2d). L'arête 11 b du palpeur 11 est, comme son axe de pivotement, parallèle au plan des côtés 7a des lamelles 7 et perpendiculaire à la direction 6 de déplacement de la tige 2 (et des lamelles 7).

    [0021] La fente 4 d'introduction de la clé 3 est située en regard des extrémités 7b alignées des plaquettes 7 juxtaposées. Elle se prolonge à l'intérieur de l'ensemble que forment ces plaquettes par une série de fentes 14 pratiquées dans les plaquettes de guidage 8, ces fentes recevant la clé 3 introduite dans la serrure par la fente d'entrée 4 et, plus précisément, le bord antérieur 3a de la clé, lequel comporte un codage représenté par des découpures faisant apparaître des creux 15 et des dents 16 qui se succèdent suivant un code déterminé. Le nombre de positions binaires prévues sur le bord codé 3a est choisi de façon à obtenir un très grand nombre de combinaisons possibles; par exemple, 32 positions binaires fournissent plusieurs milliards de combinaisons différentes.

    [0022] Lorsqu'on enfonce dans la serrure la clé 3, celle-ci fait se déplacer longitudinalement chacune des lamelles 7 suivant la direction 6 d'une quantité déterminée, respectivement grande ou petite, selon qu'elle est attaquée par une dent 16 ou par un creux 15 du bord antérieur 3a de la clé. Lorsque le code de la clé correspond au code de positionnement des encoches 10, celles-ci sont amenées à s'aligner et peuvent alors recevoir l'arête rectiligne 11 b du palpeur 11, qui s'y engage sous l'action du ressort à lame 13 (figure 2b).

    [0023] La clé 3 étant enfoncée plus avant dans la serrure, les lamelles 7 se déplacent toutes ensemble sous la poussée de la clé, entraînant dans leur mouvement de translation le palpeur 11 en prise par son arête 11 b avec les encoches 10 alignées. Le déplacement du palpeur 11 n'est pas entravé par les plaquettes de guidage 8, qui comportent de grandes encoches 17 dont la longueur couvre toute la course qu'exécutent les encoches 10 des lamelles 7 lors du déplacement d'ensemble de celles-ci durant leur course complémentaire faisant suite à leurs course initiale de positionnement de leurs encoches.

    [0024] La tige 2 est couplée en translation au palpeur par un étrier 18 qui est soudé et offre à ses extrémités des boutonnières 19 par où passent des ergots 20 solidaires du palpeur 11. Ce mode de couplage à la tige 2 ne gêne en rien les mouvements de basculement du palpeur.

    [0025] Ainsi, lorsque le palpeur 11 est entraîné en translation par les encoches 10 alignées des lamelles 7, il entraîne à son tour la tige 2 jusqu'à une position de fin de course (figure 2c) où le pêne 2a qui la termine a quitté la gâche, assurant la décondamnation de l'élément tel qu'une porte sur lequel est montée la serrure. En même temps, les lamelles 7, ou tout au moins celles qui correspondent à des dents 16 de la clé 3, repoussent une large palette basculante 21, embrassant tout l'ensemble des lamelles 7, qui pivote autour d'un axe 22 fixe, perpendiculaire au plan des lamelles 7, à l'encontre de la force d'un ressort de rappel 23. C'est grâce à ces ressort que la palette 21 ramène en position initiale de repos (figure 2a) l'ensemble des lamelles 7 lors du retrait de la clé 3, l'arête 11 b du palpeur échappant alors aux encoches 10 en remontant le long de l'un de leurs flancs, auquel est donnée à cet effet une certaine inclinaison, l'autre flanc étant perpendiculaire à la direction 6. D'une manière générale, il convient que, comme représenté, le bord 11 c portant l'arête 11 b offre, par rapport au plan des côtés à encoche 7a des lamelles 7, une obliquité propre à favoriser l'échappement du palpeur 11 hors des encoches 10 dans la phase de retour au repos des lamelles.

    [0026] Lorsqu'une personne mal intentionnée cherche à faire fonctionner la serrure avec une clé non conforme 3', l'introduction de cette clé ne produit pas la mise en alignement des encoches 10 des lamelles 7 (figure 2d). La fausse clé repousse toutefois ces dernières, tout comme la clé authentique 3, mais sans entraîner le palpeur 11, qui, n'ayant pas basculé dans les encoches alignés, reste retenu par butée d'une pièce 24, qu'il comporte en saillie, contre un ergot 25 fixe, solidaire du boîtier 1, de sorte que la tige 2 n'est pas actionnée.

    [0027] Le fait que le palpeur 11 n'accompagne alors pas les lamelles 7 dans leur déplacement d'ensemble est détecté par un petit interrupteur 26 monté sur le palpeur et possédant un téton de commande 26a actionné par un bras coudé 27 pivotant autour d'une articulation 28. L'extrémité de ce bras coopère avec la palette 21, qui, en basculant, peut le faire pivoter à l'encontre de la force d'un ressort de rappel 29 assurant une pression permanente sur le téton d'actionnement 26a de l'interrupteur 26.

    [0028] Lorsque la mauvaise clé 3' est introduite dans la serrure, les lamelles 7 font basculer la palette 21, qui fait pivoter le bras 27 par rapport à l'interrupteur 26 en l'écartant de celui-ci (figure 2d) de sorte que la pression sur le téton 26a disparaît et que l'interrupteur 26 fonctionne, signalant de toute manière appropriée, par fermeture d'un circuit électrique, la tentative d'ouverture illicite de la serrure.

    [0029] Par contre, lorsque c'est la clé authentique 3 qui est utilisée, il n'y a pas de mouvement relatif entre le palpeur 11 et l'ensemble des lamelles 7, donc pas davantage entre l'interrupteur 26 et son bras d'actionnement 27 (cf figures 2b et 2c), de sorte que l'interrupteur ne fonctionne pas et qu'aucune alarme n'est déclenchée.

    [0030] On notera qu'il est possible de modifier, en cas de besoin, le code affecté à la serrure: il suffit d'ouvrir le boîtier et de changer l'ordre et/ou le type des lamelles 7 de l'ensemble d'identification. Par ailleurs, le choix d'un code binaire dans l'exemple décrit n'est nullement limitatif.

    [0031] La serrure représentée à la figure 3 comprend, comme la serrure de la figure 1, dans un boîtier 1, un ensemble de lamelles d'identification 7 en forme de rectangle allongé, comportant, sur leur côté longitudinal 7a faisant face au palpeur mobile 11, une encoche de codage 10. Chacune des encoches peut occuper l'une ou l'autre de deux positions prédéterminées sur la longueur du côté 7a, de sorte que la série d'encoches 10 se trouve disposée suivant un code binaire propre à la serrure lorsque les lamelles 7 sont en position de repos. Le palpeur 11 possède ici encore une paire d'oreilles 11a engagées dans des fentes 12 pratiquées, parallèlement à la direction longitudinale 6 des lamelles 7, dans deux parois 31 parallèles intérieures au boîtier 1.

    [0032] On remarque toutefois que les lamelles 7 de la présente forme d'exécution ont une longueur réduite presque de moitié: elles ne se prolongent que peu au delà de leur encoche 10. En outre, les entretoises 9 ont été supprimées, les lamelles 7 glissant maintenant directement sur le fond 1 a du boîtier 1, et les plaquettes sérapatrices 8 font place à des entretoises oblongues 108 dont le pas est déterminé par emboîtement, à leurs extrémités - dotées chacune d'une encoche - dans les crans de crémaillères 132, 133 fixées transversalement entre les parois 31.

    [0033] Mais la principale différence réside dans l'adjonction d'un ensemble de pièces pivotantes 134 pour attaquer les lamelles 7 et les faire coulisser sous l'action d'une clé plate introduite dans la serrure. Les pièces 134 sont des pièces de renvoi d'angle identiques, montées indépendamment sur un axe de pivotement 135 commun; elles sont plates, d'épaisseur sensiblement égale à celle des lamelles 7, et à chacune de ces dernières est associée une pièce 134 située dans un même plan. Le pas des pièces 134 est maintenu égal à celui des lamelles 7 d'une part par des entretoises 136 emboîtées dans les crans d'une crémaillère 137 et traversées par l'axe 135, et d'autre part par les entretoises 108 dont les extrémités voisines de la crémaillère 132 passent entre des bras 134a appartenant aux pièces 134, par lesquels celles-ci attaquent les extrémités 7b des lamelles 7. Chaque pièce 134 comporte un second bras 134b orienté sensiblement à angle droit par rapport au bras 134a et doté d'une encoche 134c de réception de la clé.

    [0034] On notera également que la palette basculante 21 de rappel au repos des lamelles 7 est remplacée par une barre transversale 121, pouvant se déplacer en translation suivant la direction 6 dans des premières parties 138a de fentes de guidage 138 pratiquées dans les parois 31. La barre 121 est sollicitée vers l'ensemble de lamelles 7 au moyen d'un étrier pivotant 139 à rappel élastique. Cet étrier comprend une tige transversale 139a engagée dans des encoches 140 des parois 31 et repliée à ses extrémités pour former des bras 139b qui peuvent pivoter dans des intervalles 142 séparant les parois 31 et le boîtier 1, autour d'un axe matérialisé par la tige 139a, sous l'action d'au moins un ressort 141 enroulé autour d'une extrémité de la tige 139 et attaché par des extrémités radiales respectivement au bras 139b et à la paroi 31 qui lui correspondent.

    [0035] Afin d'assurer une action sans dissymétrie des lamelles 7 sur la barre 121 de façon que celle-ci se déplace dans tous les cas parallèlement à elle-même, il est fait en sorte qu'il y ait toujours, lors de la course de positionnement des lamelles 7, avancement de deux lamelles situées respectivement aux extrémités de l'ensemble d'identification. Autrement dit, les bords codés des clés 3 comportent systématiquement une dent 16 dans la région de chacune de leurs extrémités.

    [0036] Le palpeur 11 possède, aux extrémités de son arête d'entraînement 11 b par laquelle il peut venir en prise avec les encoches 10 alignées des lamelles 7, une seconde paire d'oreilles latérales 1 l qui sont respectivement engagées dans les fenters 138. La première partie 138a de celles-ci, longue et parallèle à la direction 6, se prolonge à son extrémité voisine de l'ensemble de lamelles 7, par une deuxième partie 138b plus courte, orientée perpendiculairement, puis par une troisième partie 138c, encore plus courte, parallèle à la première partie 138a (de sorte que chaque fente 138 a la forme d'un J). Par ailleurs, l'arête 11 b du palpeur 11 est maintenue appliquée contre les côtés 7a de l'ensemble de lamelles 7 par une paire de ressorts à lame 113 situés dans les intervalles 142, fixés aux oreilles 11 c et prenant appui sur les extrémités de l'axe 135 qui débordent dans ces intervalles.

    [0037] Pour faire fonctionner la serrure, on peut introduire la clé 3 soit, comme dans le cas de la serrure de la figure 1, parallèlement à la direction 6, la clé agissant alors sur les lamelles 7 par l'intermédiaire des bras 134a des pièces 134, soit perpendiculairement à la direction 6, la clé agissant alors par l'intermédiaire des bras 134b et 134a des pièces 134. Dans les deux cas, ces dernières pivotent autour de l'axe 135, parcourant des angles plus ou moins grands suivant que chacune est attaquée par une dent ou par un creux du bord codé 3a de la clé 3, de sorte que le code de la clé est transmis à l'ensemble de lamelles 7 par l'ensemble de pièces pivotantes 134. Dans le premier cas d'introduction de la clé, celle-ci est guidée entre les entretoises 108 et des becs 136a que comportent les entretoises 136 à proximité de la fente d'entrée 4 correspondante du boîtier 1 de la serrure. Dans le second cas où la clé 3 est introduite par une seconde fente 144 pratiquée dans le couvercle 1 b du boîtier 1, ce sont les encoches 134c des bras 134b qui guident la clé durant le mouvement de pivotement des pièces 134. En pratique, la fente 144 est accessible du côté extérieur au local défendu par la serrure, tandis que la fente 4 est accessible du côté intérieur.

    [0038] En dehors de cette double possibilité d'introduction de la clé, le fonctionnement de la serrure du présent exemple est le même que celui de la serrure de la figure 1. Par enfoncement progressif de la clé, on fait s'aligner les encoches 10 des lamelles 7, la barre 121 étanttoutd'abord seule repoussée par les lamelles 7 correspondant aux dents de la clé. Le palpeur 11 bascule alors dans les encoches alignées, puis est entraîné lui aussi en translation par les lamelles 7 accomplissant leur course complémentaire, guidé par sa première paire d'oreilles 11 a dans les fentes 12 et par sa seconde paire d'oreilles 11 c dans la première partie 138a des fentes 138. Le palpeur repousse alors l'organe de commande du pêne, qui est constitué par une tige coulissante 102 accouplée au palpeur par simple enfourchement.

    [0039] Si la clé introduite dans la serrure ne comporte pas le bon code, son enfoncement ne cause le déplacement que de la barre 121, le palpeur restant immobile, retenu par ses oreilles 11 c dans la deuxième partie 138b des fentes 138. Dès la fin de la course qui aurait produit l'alignement des encoches si la clé utilisée avait été authentique, la barre 121 rencontre une tige souple 127 qui actionne, via une palette articulée 143, un mini-interrupteur 126 fixé sur le palpeur 11, qui déclanche une alarme. Le bord des encoches 10 par lequel celles-ci sont susceptibles d'entraîner le palpeur 11 lors de leur course complémentaire est pourvu d'un petit chanfrein 1 Oa qui assure un coulissement sans entrave, sous la poussée d'une fausse clé, de chaque lamelle 7 par rapport au palpeur 11, bloqué par ses oreilles 11 c dans la deuxième partie 138b des fentes 138, même si l'arête d'entraînement 11 b du palpeur était quelque peu déformée ou décalée localement au point de pénétrer légèrement dans une ou plusieurs encoches 10 alors que toutes les encoches ne sont pas alignées. Cette disposition assure qu'aucune fausse clé ne sera arrêtée intempestivement dans sa course d'enfoncement, et causera donc en toute certitude l'actionnement du mini-interrupteur d'alarme 126.

    [0040] Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, les lamelles 7 comportent une encoche de codage non seulement sur leur côté longitudinal 7a tourné face au palpeur 11, mais sur leur côté opposé 7a' où est prévue une seconde encoche 10'. Les encoches 10 et 10' sont respectivement situées au voisinage des extrémités de chaque lamelle 7, mais à une distance différente, de sorte que l'une correspond à un 1 binaire et l'autre à un 0 binaire. L'une ou l'autre des encoches 10, 10' de chaque lamelle peut être mise en service à volonté par simple retournement de la lamelle dans son plan. Cette opération est aisée à accomplir, car les lamelles 7 ne sont maintenues en place contre le fond la du boîtier 1 que par leurs extrémités, savoir à une extrémité par le palpeur 11 et la barre 121 qui s'appuient élastiquement sur elles et, à l'autre extrémité, par des protubérances 145 que comportent les pièces 134, orientées sensiblement radialement par rapport à l'axe 135 et ne laissant aux lamelles 7 qu'un faible jeu pour s'écarter du fond 1 a. Par suite, après avoir ôté le couvercle 1 b, il suffit de soulever le palpeur 11 et de l'immobiliser en une position d'effacement où ses oreilles 11c sont logées et retenues dans la troisième partie 138c des fentes 138. Les lamelles 7 dont on désire inverser le codage binaire 0 ou 1 peuvent alors être retirées, retournées et remises en place sans que s'y opposent les protubérances 145 correspondantes.


    Revendications

    1. Serrure comprenant un organe (2) de commande d'un pêne (2a) et un mécanisme d'actionnement de cet organe à l'aide d'une clé (3) portant un code, par l'intermédiaire d'un ensemble d'identification de code comprenant des lamelles (7) de forme générale sensiblement rectangulaire, de mêmes dimensions, juxtaposées parallèlement avec un pas déterminé et mobiles en coulissement suivant leur direction longitudinale, chacune de ces lamelles (7) comportant, sur un côté longitudinal (7a) sensiblement rectiligne, une encoche (10) entaillée en l'un de plusieurs emplacements déterminés le long de ce côté, les côtés à encoche de toutes les lamelles étant disposés sensiblement dans un même plan perpendiculaire aux plans des lamelles (7), de telle façon que, dans ces encoches (10) amenées en alignement par action de la clé (3) sur les lamelles (7) à partir de leur position de repos, peut venir en prise, part une arête rectiligne (116) d'entraînement qu'il comporte, un organe de couplage (11) des lamelles à l'organe (2) de commande du pêne, cet organe de couplage (11) étant apte à transmettre audit organe (2) de commande le mouvement imprimé à la clé (3), la serrure étant caractérisée par le fait que l'organe de couplage est un palpeur (117 doublement mobile, parallèlement à la direction (6) de coulissement des lamelles (7) et à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles, cette dernière mobilité effectant au moins l'arête d'entraînement (11b) qu'il comporte, laquelle, étant pressée contre l'ensemble des côtés à encoche (7a) des lamelles (7), est susceptible de s'engager dans les encoches (10) dès qu'elles sont alignées et d'accoupler alors l'organe (2) de commande du pêne à l'ensemble des lamelles (7), de sorte que, lors de son introduction dans la serrure, la clé (3) entraîne les lamelles (7) qui coulissent tout d'abord dans une course de positionnement où leurs encoches (10) viennent s'aligner si la clé (3) est adaptée à la serrure, puis dans une course complémentaire où, si le palpeur (11) a pu venir en prise par son arête d'entraînement (11b) dans les encoches (10) alignées des lamelles, celles-ci entraînent, par l'intermédiaire du palpeur (11), l'organe (2) de commande du pêne suivant la direction (6) de coulissement des lamelles (7), dans un sens tendant à mettre le pêne en position d'ouverture, tandis qu'un moyen de rappel de l'organe (2) de commande du pêne en sens inverse est prévu pour le ramener en position de fermeture, ce moyen ne permettant pas, de préférence, de déplacer ledit organe dans le sens de l'ouverture.
     
    2. Serrure selon la revendication 1, caractérisé par le fait que des moyens de butée (24, 25; 138b) sont prévu, qui interdisent au palpeur (11) de se déplacer suivant la direction (6) de coulissement des lamelles (7) tant que son arête d'entraînement (11 b) n'est pas venue en prise dans les encoches (10) alignées des lamelles (7).
     
    3. Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le mouvement du palpeur (11) à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7) consiste en un mouvement de bascule autour d'un axe d'articulation orienté parallèlement à ce plan et perpendiculairement à la direction (6) de coulissement des lamelles (7) et déplaçable suivant cette direction.
     
    4. Serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation du palpeur (11) est défini par une paire d'oreilles latérales (11a) qu'il comporte et qui sont engagées dans une paire de fentes (12) pratiquées dans des parois fixes (31) de la serrure suivant la direction (6) de coulissement des lamelles, les extrémités de ces fentes déterminant les positions extrêmes du palpeur (11) dans ses déplacements suivant cette direction.
     
    5. Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le palpeur ( 1 1 ) comporte une deuxième paire d'oreilles latérales (11 c) situées au voisinage de son arête d'entraînement (11b) et engagées dans une deuxième paire de fentes (138) pratiquées dans lesdites parois fixes (31), chacune de ces dernières fentes comprenant une première partie (138a) s'étendant parallèlement à la direction (7) de coulissement des lamelles (7) et une deuxième partie (138b), relativement courte et orientée perpendiculairement à cette direction, l'oreille (11 c) correspondante de la deuxième paire du palpeur se trouvant dans cette deuxième partie ( 138b) lorsque ce dernier prend appui sur les lamelles (7) alors qu'elles sont au repos et que leurs encoches (10) ne sont pas alignées.
     
    6. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle est dotée d'un dispositif d'alarme qui compare le déplacement de l'organe (2) de commande du pêne, ou du pêne lui-même, et celui des lamelles (7) et se déclenche en cas de non déplacement dudit organe ou du pêne durant la course complémentaire de celle-ci.
     
    7. Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le dispositif d'alarme comprend un interrupteur (26; 126) qui est fixé au palpeur (11) ou à l'organe (2) de commande du pêne et peut être actionné par l'une au moins des lamelles (7) durant ladite course complémentaire.
     
    8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'interrupteur (126) est actionné par l'intermédiaire d'une barre transversale (121) mobile, parallèle au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7) et perpendiculaire à la direction (6) de coulissement de celle-ci, qui peut se déplacer en translation suivant cette direction sous l'action de l'une au moins des lamelles (7) à l'encontre d'une force de rappel élastique, de sorte que, lors du retrait de la clé (3), ladite barre (121) assure en outre le retour des lamelles (7) en position de repos.
     
    9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que le bord de l'encoche (10) de chaque lamelle (7) par lequel l'arête d'entraînement (11 b) du palpeur (11) est susceptible d'être attaquée se raccorde par un biseau (10a) au côté longitudinal (7a) de la lamelle (7) dans lequel l'encoche est pratiquée.
     
    10. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle fonctionne à l'aide d'une clé (3) plate, comportant un bord frontal (3a) doté de découpures qui y font apparaître des dents (16) et des creux (15) se succédant suivant une combinaison de codage déterminée, de sorte que la clé (3), introduite dans la serrure, est susceptible de pousser sélectivement, par ledit bord frontal (3a), les lamelles (7) de l'ensemble d'identification et de les positionner avec leurs encoches (10) alignées, puis de leur faire exécuter leur course complémentaire par laquelle est exercée une poussée directe sur l'organe de commande (2) du pêne.
     
    11. Serrure selon la revendication 10, caractérisée par le fait que les découpures du bord frontal de la clé y déterminent un codage binaire, chaque lamelle (7) ayant son encoche (10) située en l'un de deux emplacements déterminés sur sa longueur.
     
    12. Serrure selon la revendication 10 ou 11, caractérisée par le fait qu'elle est conçue de telle sorte que la clé (3) attaque directement les lamelles (7) de l'ensemble d'identification, suivant leur direction longitudinale de coulissement (6).
     
    13. Serrure selon la revendication 10 ou 11, caractérisée par le fait qu'en amont des lamelles (7) de l'ensemble d'identification est disposé un ensemble de pièces pivotantes de renvoi d'angle (134), par l'intermédiaire desquelles la clé (3) peut actionner les lamelles (7) en étant introduite dans la serrure suivant une direction différente de la direction longitudinale (6) des lamelles (7).
     
    14. Serrure selon la revendication 13, caractérisée par le fait que les pièces de renvoi d'angle (134), toutes identiques, sont montées librement en juxtaposition sur un axe transversal commun (135) de pivotement, et que chacune de ces pièces, associée à une lamelle (7) respective, est formée d'une plaquette située dans le plan de cette lamelle et comportant un premier bras ( 134a) sensiblement radial, susceptible de pousser la lamelle (7) correspondante et de l'actionner ainsi en translation, et un deuxième bras (134b) sensiblement radial, faisant un angle avec le premier bras (134a) et susceptible d'être attaqué par la clé (3) introduite dans la serrure suivant ladite direction différente.
     
    15. Serrure selon la revendication 14, caractérisée par le fait que les bras ( 134a, b) des pièces de renvoi d'angle (134) sont agencés de façon que ladite direction différente d'introduction de la clé (3) soit sensiblement perpendiculaire au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7).
     
    16. Serrure selon la revendication 14 ou 15, caractérisée par le fait que des pièces de renvoi d'angle (134) sont maintenues au pas d'espacement des lamelles par des entretoises (136) interposées entre lesdites pièces, qui sont engagées en au moins un point de leur pourtour dans les crans d'une pièce transversale (137) en forme de crémaillère.
     
    17. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisée par le fait qu'entre les lamelles (7) de l'ensemble d'identification sont interposées des entretoises d'espacement (108) oblongues, engagées à leurs extrémités dans les crans de pièces transversales (132, 133) en forme de crémaillère.
     
    18. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que l'encoche de codage (10) que comporte chaque lamelle (7) sur son côté longitudinale (7a) tourné vers le palpeur (11) est située près de son extrémité opposée à celle (7b) d'attaque par la clé (3).
     
    19. Serrure selon l'une quelconque des revendications 5 à 18, caractérisée par le fait que la deuxième partie (138b) de chaque des fentes (138) de ladite deuxième paire de fentes se continue par une troisième partie (138c), de faible longueur, orientée parallèlement à la première partie (138a).
     
    20. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisée par le fait qu'à chaque lamelle (7) est associée une butée (145) qui l'empêche de se déplacer dans son plan perpendiculairement à sa direction longitudinale (6), cette butée étant disposée à proximité de l'extrémité d'attaque (7b) de la lamelle par la clé (3).
     
    21. Serrure selon la revendication 20, dotée de pièces de renvoi d'angle selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisée par le fait que ladite butée est constituée par une excroissance (145) de la pièce de renvoi d'angle (134) associée à chaque lamelle (7).
     
    22. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, caractérisée par le fait que chaque lamelle (7) comporte une encoche de codage (10, 10') sur chacun de ses deux côtés longitudinaux (7a, 7a'), ces deux encoches y ayant toutefois un positionnement différent.
     


    Ansprüche

    1. Schloss, aufweisend ein Organ (2) zum Antreiben eines Riegels (2a) und einen Mechanismus zum Betätigen dieses Organs mittels eines einen Kode tragenden Schlüssels (3), mittels eines Kodeidentifizierungssatzes, aufweisend Lamellen (7) von im wesentlichen rechteckförmiger allgemeiner Form mit gleichen Abmessungen, parallel nebeneinander liegend mit einem bestimmten Schrittabstand und verschiebebeweglich entlang ihrer Längsrichtung, wobei jede dieser Lamellen (7) auf einer im wesentlichen geradlinigen Längsseite (7a) eine Aussparung (10) umfasst, die an einer von mehreren längs dieser Seite bestimmten Stellen eingeschnitten ist, wobei diese Seiten mit Aussparung sämtlicher Lamellen im wesentlichen in einer gleichen Ebene senkrecht zu den Ebenen der Lamellen (7) vorgesehen sind derart, dass ein Organ (11) zum Kuppeln der Lamellen mit dem Organ (2) zum Antreiben des Riegels in diesen ausgehend von ihrer Ruhestellung durch Wirkung des Schlüssels (3) auf die Lamellen (7) in Ausrichtung gebrachten Aussparungen (10) in Eingriff durch eine geradlinige Mitnahmekante (11 b) gelangen kann, die es aufweist, wobei dieses Kupplungsorgan (11) geeignet ist, die dem Schlüssel (3) eingeprägte Bewegung auf das Antriebsorgan (2) zu übertragen, wobei das Schloss dadurch gekennzeichnet ist, dass das Kupplungsorgan ein parallel zur Verschieberichtung (6) der Lamellen (7) und annähernd senkrecht zur Ebene der Seiten mit Aussparung (7a) der Lamellen doppelt beweglicher Fühler (11) ist, wobei diese letztere Beweglichkeit wenigstens auf die Mitnahmekante (11 b), die er umfasst, einwirkt, die, gegen den Satz der Seiten mit Aussparung (7a) der Lamellen (7) gedrückt, in der Lage ist, in den Aussparungen (10) in Eingriff zu treten, sowie sie ausgerichtet sind, und nun das Organ (2) zum Antreiben des Riegels zum Satz der Lamellen (7) anzukuppeln derart, dass der Schlüssel (3) zur Zeit seiner Einführung in das Schloss die Lamellen (7) mitnimmt, die sich zuerst in einem Positionierhub, bei dem ihre Aussparungen (10) zur Ausrichtung gelangen, wenn der Schlüssel (3) an das Schloss angepasst, dann in einem komplementären Hub verschieben, bei dem, wenn der Fühler (11) durch seine Mitnahmekante (11 b) in den ausgerichteten Aussparungen (10) der Lamellen in Eingriff hat gelangen können, diese mittels des Fühlers (11) das Organ (2) zum Antreiben des Riegels folgend der Verschieberichtung (6) der Lamellen (7) in einer Richtung mitnehmen, aufweisend die Tendenz, den Riegel in Öffnungsposition zu versetzen, während ein Mittel zum Zurückholen des Organs (2) zum Antreiben des Riegels in umgekehrter Richtung vorgesehen ist, um ihn in Schliessposition zuurückzubringen, wobei dieses Mittel es vorzugsweise nicht gestattet, das Organ in der Öffnungsrichtung zu verstellen.
     
    2. Schloss nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass Anschlagmittel (24, 25; 138b) vorgesehen sind, die es dem Fühler (11) verbieten, sich folgend der Verschieberichtung (6) der Lamellen (7) zu verstellen, solange seine Mitnahmekante (11 b) nicht in Eingriff in den ausgerichteten Aussparungen (10) der Lamellen (7) gelangt ist.
     
    3. Schloss nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Bewegung des Fühlers (11) annähernd senkrecht zur Ebene der Seiten mit Aussparung (7a) der Lamellen (7) aus einer Kippbewegung um eine Gelenkachse besteht, die parallel zu dieser Ebene und senkrecht zur Verschieberichtung (6) der Lamellen (7) orientiert ist und folgend dieser Richtung verstellbar ist.
     
    4. Schloss nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Gelenkachse des Fühlers (11) durch ein Paar seitlicher Zapfen (11 a) festgelegt ist, die er umfasst und die in einem Paar von Schlitzen (12) in Eingriff stehen, die in festen Wänden (31) des Schlosses folgend der Verschieberichtung (6) der Lamellen ausgearbeitet sind, wobei die Enden dieser Schlitze die äussersten Positionen des Fühlers (11) bei seinen Verstellungen folgend dieser Richtung bestimmen.
     
    5. Schloss nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Fühler (11) ein zweites Paar von seitlichen Zapfen (11 c) umfasst, die in der Nähe seiner Mitnahmekante (11 b) liegen und in einem zweiten Paar von in den festen Wänden (31) ausgearbeiteten Schlitzen (138) in Eingriff stehen, wobei jeder dieser letzteren Schlitze einen sich parallel zur Verschieberichtung (6) der Lamellen (7) erstreckenden ersten Teil (138a) und einen relativ kurzen und senkrecht zu dieser Richtung orientierten zweiten Teil (138b) aufweisen, wobei sich der entsprechende Zapfen (11c) des zweiten Paars des Fühlers in diesem zweiten Teil (138b) befindet, wenn dieser letztere Auflage auf den Lamellen (7) nimmt, sobald sie sich in Ruhe befinden und ihre Aussparungen (10) nicht ausgerichtet sind.
     
    6. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass es mit einer Alarmvorrichtung versehen ist, die die Verstellung des Organs (2) zum Antreiben des Riegels oder des Riegels selbst und diejenige der Lamellen (7) vergleicht und sich im Fall der Nicht-Verstellung des Organs oder des Riegels während des komplementären Hubes von diesem ausklinkt.
     
    7. Schloss nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Alarmvorrichtung einen Schalter (26; 126) aufweist, der am Fühler (11) oder am Organ (2) zum Antreiben des Riegels befestigt ist und mittels wenigstens einer der Lamellen (7) während des komplementären Hubes betätigt werden kann.
     
    8. Schloss nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Schalter (126) mittels einer beweglichen, zur Ebene der Seiten mit Aussparung (7a) der Lamellen (7) parallele und zur Verschieberichtung (6) von diesen senkrechte Querstange (121) betätigt wird, die sich in Translation folgend dieser Richtung unter Wirkung der wenigstens einen der Lamellen (7) gegen eine elastische Rückholkraft verstellen kann derart, dass die Stange (121) zur Zeit des Zurückziehens des Schlüssels (3) ausserdem die Rückkehr der Lamellen (7) in Ruheposition sicherstellt.
     
    9. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass der Rand der Aussparung (10) einer jeden Lamelle (7), durch den die Mitnahmekante (11 b) des Fühlers (11) in der Lage ist, angetrieben zu werden, sich durch eine Abschrägung (10a) zur Längsseite (7a) der Lamelle (7) anschliesst, in der die Aussparung ausgearbeitet ist.
     
    10. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass es mittels eines flachen Schlüssels (3) funktioniert, umfassend einen vorderen Rand (3a), versehen mit Ausschnitten , die dort Zähne (16) und Lücken (15) auftreten lassen, die sich gemäss einer bestimmten Kodierungskombination folgen derart, dass der in das Schloss eingeführte Schlüssel (3) in der Lage ist, durch den vorderen Rand (3a) die Lamellen (7) des Identifizierungssatzes selektiv zu stossen und sie mit ihren ausgerichteten Aussparungen (10) zu positionieren, dann sie zum Ausführen ihres komplementären Hubes zu bringen, durch den ein direkter Stoss auf das Organ (2) zum Antreiben des Riegels ausgeübt wird.
     
    11. Schloss nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, dass die Ausschnitte des vorderen Randes des Schlüssels dort eine Binärkodierung bestimmen, wobei jede Lamelle (7) ihre in der einen von beiden über ihre Länge bestimmten Stellen liegende Aussparung (10) aufweist.
     
    12. Schloss nach Anspruch 10 oder 11, dadurch gekennzeichnet, dass es derart gebaut ist, dass der Schlüssel (3) die Lamellen (7) des Identifizierungssatzes folgend ihrer Verschiebelängsrichtung (6) direkt angreift.
     
    13. Schloss nach Anspruch 10 oder 11, dadurch gekennzeichnet, dass stromaufwärts der Lamellen (7) des Identifizierungssatzes ein Satz von Schwenkteilen (134) zur Winkelverschiebung angeordnet ist, mittels deren der Schlüssel (3) die Lamellen (7) betätigen kann, indem er in das Schloss folgend einer von der Längsrichtung (6) der Lamellen (7) verschiedenen Richtung eingeführt wird.
     
    14. Schloss nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, dass die sämtlich identischen Teile (134) zur Winkelverschiebung frei nebeneinanderliegend auf einer gemeinsamen Querschwenkachse (135) angebracht sind und dass jedes dieser Teile, einer entsprechenden Lamelle (7) zugeordnet, aus einem in der Ebene dieser Lamelle liegenden Plättchen gebildet ist und einen im wesentlichen radialen ersten Arm (134), der in der Lage ist, die entsprechende Lamelle (7) zu stossen und sie somit in Translation zu betätigen, und einen im wesentlichen radialen zweiten Arm (134b) umfasst, der mit dem ersten Arm (134a) einen Winkel bildet und in der Lage ist, durch den in das Schloss folgend der verschiedenen Richtung eingeführten Schlüssel (3) angetrieben zu werden.
     
    15. Schloss nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass die Arme (134a, b) der Teile (134) zur Winkelverschiebung auf solche Weise eingerichtet sind, dass die verschiedene Einführrichtung des Schlüssels (3) im wesentlichen senkrecht zur Ebene der Seiten mit Aussparung (7a) der Lamellen (7) ist.
     
    16. Schloss nach Anspruch 14 oder 15, dadurch gekennzeichnet, dass die Teile (134) zur Winkelverschiebung im Zwischenraum-Schrittabstand der Lamellen durch zwischen den Teilen angeordnete Zwischenstücke (136) gehalten sind, die wenigstens in einem Punkt ihres äusseren Umfangs in den Kerbausschnitten eines Querteils (137) mit Zahnstangenform in Eingriff stehen.
     
    17. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass zwischen den Lamellern (7) des Identifizierungssatzes längliche Zwischenraumsstücke (108) angeordnet sind, die an ihren Enden in den Kerbausschnitten von Querteilen (132, 133) mit Zahnstangenform in Eingriff stehen.
     
    18. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 17, dadurch ghekennzeichnet, dass die Kodierungsaussparung (10), die jede Lamelle (7) auf ihrer zum Fühler (11) gewandten Längsseite (7a) umfasst, in der Nähe ihres Endes entgegengesetzt zu derjenigen (7b) des Antriebs durch den Schlüssel (3) liegt.
     
    19. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 5 bis 18, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil (138b) eines jeden der Schlitze (138) des zweiten Paars von Schlitzen durch einen dritten Teil (138c) mit geringer Länge, parallel zum ersten Teil (138a) fortgesetzt ist.
     
    20. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 19, dadurch gekennzeichnet, dass jeder Lamelle (7) ein Anschlag (145) zugeordnet ist, der verhindert, dass sie sich in ihrer Ebene senkrecht zu ihrer Längsrichtung (6) verstellt, wobei dieser Anschlag in der Nähe des Antriebsendes (7b) der Lamelle durch den Schlüssel (3) angeordnet ist.
     
    21. Schloss nach Anspruch 20, versehen mit Teilen zur Winkelverschiebung gemäss einem beliebigen der Ansprüche 14 bis 16, dadurch gekennzeichnet, dass der Anschlag durch einen Vorsprung (145) des Teils (134) zur Winkelverschiebung, jeder Lamelle (7) zugeordnet, gebildet ist.
     
    22. Schloss nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 21, dadurch gekennzeichnet, dass jede Lamelle (7) eine Kodierungsaussparung (10, 10') auf jeder ihrer beiden Längsseiten (7a, 7a') umfasst, wobei diese beiden Aussparungen dort jedoch eine verschiedene Positionierung aufweisen.
     


    Claims

    1. Lock comprising a member (2) for controlling a latch or bolt (2a) and a mechanism for actuating this member with the aid of a key (3) bearing a code, via a code identification assembly comprising plates (7) of generally substantially rectangular shape, of the same dimensions, juxtaposed in parallel with a determined pitch and slidably mobile in their longitudinal direction, each of these plates (7) comprising, on a substantially rectilinear longitudinal side (7a), a notch (10) cut at one of several determined locations along this side, the notched sides of all the plates being disposed substantially in the same plane perpendicular to the planes of the plates (7), so that, into these notches (10) brought into alignment by action of the key (3) on the plates (7) from their rest position, there may come into mesh, by a rectilinear drive edge (11b) that it comprises, a member (11) for coupling plates to the member (2) controlling the bolt, said coupling member (11) being adapted to transmit to said control member (2) the movement imprinted on the key (3), said lock being characterized by the fact thatthe coupling member is a sensing element or feeler (11) which is doubly mobile, in parallel to the sliding direction (6) of the plates (7) and substantially perpendicularly to the plane of the notched sides (7a) of the plates, said latter mobility affecting at least the drive edge (11b) that it comprises, which edge, being pressed against the assembly of the notched sides (7a) of the plates (7), is adapted to be engaged in the notches (10) as soon as they are aligned and then to couple the bolt control member (2) to the assembly of plates (7), such that, when introduced into the lock, the key (3) takes along the plates (7) which slide firstly in a stroke of positioning where their notches (10) come into alignment if the key (3) matches the lock, then in a complementary stroke where, if the feeler (11) has been able to come into mesh by its drive edge (11b) in the aligned notches (10) of the plates, the latter take along, via the feeler (11), the bolt control member (2) in the sliding direction (6) of the plates (7), in a way tending to place the bolt in position of opening, whereas means for returning the bolt control member (2) in opposite direction is provided to return it into closing position, said means, preferably, not enabling said member to be moved in the direction of opening.
     
    2. Lock according to claim 1, characterized by the fact that stop means (24, 25; 138b) are provided, which prevent the feeier (11) from moving in the sliding direction (6) of the plates (7) as long as its drive edge (11 b) has not come into mesh in the aligned notches (10) of the plates (7).
     
    3. Lock according to claim 1 or 2, characterized by the fact that the movement of the fee)er (11)substantially perpendicularly to the plane of the notched sides (7a) of the plates (7) consists in a pivoting movement about a pivoting axis oriented in parallel to this plane and perpendicularly to the sliding direction (6) of the plates (7), and movable in this direction.
     
    4. Lock according to claim 3, characterized by the fact that the pivot axis of the feeler (11) is defined by a pair of lateral lugs (11 a) that it comprises and which are engaged in a pair of slots (12) made in fixed walls (31) of the lock in the sliding direction (6) of the plates, the ends of these slots determining the end positions of the feeler (11) in its displacements in said direction.
     
    5. Lock according to claim 4, characterized by the fact that the feeler (11) comprises a second pair of lateral lugs (11c) located in the vicinity of its drive edge (11b) and engaged in a second pair of slots (138) made in said fixed walls (31), each of these latter slots comprising a first part (138a) extending in parallel to the sliding direction (6) of the plates (7) and a second part (138b), relatively short and oriented perpendicularly to this direction, the corresponding lug (11 c) of the second pair of the feeler being located in this second part (138b) when this latter abuts on the plates (7) while said plates are at rest and their notches (10) are not aligned.
     
    6. Lock according to any one of claims 1 to 5, characterized by the fact that it is provided with an alarm device which compares the displacement of the bolt control member (2), or of the bolt itself, and that of the plates (7) and triggers off in the case of non-isplacement of said member or of the bolt during the complementary stroke of said plates.
     
    7. Lock according to claim 6, characterized by the fact that the alarm device comprises a switch (26; 126) which is fixed to the feeler (11) or to the bolt control member (2) and may be actuated by at least one of the plates (7) during said complementary stroke.
     
    8. Lock according to claim 7, characterized by the fact that the switch (126) is actuated via a mobile transverse bar (121) parallel to the plane of the notched sides (7a) of the plates (7) and perpendicular to the sliding direction (6) thereof, which may move in translation in this direction under the action of at least one of the plates (7) against an elastic return force, with the result that, upon withdrawal of the key (3), said bar (121) further ensures the return of plates (7) into rest position.
     
    9. Lock according to any one of claims 1 to 8, characterized by the fact that the edge of the notch (10) of each plate (7), by which the drive edge (11 b) of the feeler (11) is capable of being attacked is joined by a bevel (1 Oa) to the longitudinal side (7a) of the plate (7) in which the notch is made.
     
    10. Lock according to any one of claims 1 to 9, characterized by the fact that it operates with the aid of a flat key (3) comprising a front edge (3a) provided with cut-outs which show teeth (16) and hollows (15) succeeding one another in a determined coding combination, such that the key (3), introduced into the lock, is capable of selectively pushing, by said front edge (3a), the plates (7) of the identification assembly and of positioning them with their notches (10) aligned, then of causing them to execute their complementary stroke by which is exerted a direct thrust on the member (2) for controlling the bolt.
     
    11. Lock according to claim 10, characterized by the fact that the cut-outs in the front edge of the key determine a binary coding, each plate (7) having its notch (10) located in one of two determined locations over its length.
     
    12. Lock according to claim 10 or 11, charecter- ized by the fact that it is designed so that the key (3) directly attacks the plates (7) of the identification assembly in their longitudinal sliding direction (6).
     
    13. Lock according to claim 10 or 11, characterized by the fact that upstream of the plates (7) of the identification assembly, there is disposed an assembly of pivoting bevel gear parts (134) via which the key (3) may actuate the plates (7) by being introduced into the lock in a direction different from the longitudinal direction (6) of the plates (7).
     
    14. Lock according to claim 13, characterized by the fact that the bevel gear parts (134), which are identical, are mounted freely in juxtaposition on a common transverse pivot pin (135), and that each of these parts, associated with a respective plate (7), is formed by a small plate located in the plane of this plate and comprising a first arm (134a), substantially radial, capable of pushing the corresponding plate (7) and of thus actuating it in translation, and a second arm (134b) substantially radial, forming an angle with the first arm (134a) and capable of being attacked by the key (3) introduced into the lock in said different direction.
     
    15. Lock according to claim 14, characterized by the fact that the arms (134a, b) of the bevel gear parts (134) are arranged so that said different direction of introduction of the key (3) is substantially perpendicular to the plane of the notched sides (7a) of the plates (7).
     
    16. Locking according ro claim 14 or 15, characterized by the fact that the bevel gear parts (134) are maintained at the pitch of spacing of the plates by spacer members (136) interposed between said parts, which are engaged at at least one point of their periphery in notches of a transverse piece (137) in the form of a rack.
     
    17. Lock according to any one of claims 1 to 16, characterized by the fact that between the plates (7) of the identification assembly are interposed oblong spacer members (108) engaged at their ends in the notches of transverse pieces (132, 133) in the form of a rack.
     
    18. Lock according to any one of claims 1 to 17, characterized by the fact that the coding notch (10) which each plate (7) comprises on its longitudinal side (7a) facing the feeler (11) is located near its end opposite that (7b) attacked by the key (3).
     
    19. Lock according to any one of claims 5 to 18, characterized by the fact that the second part ( 38b) of each of the slots (138) of said second pair of slots is continued by a third part (138c), of small length, oriented in parallel to the first part (138a).
     
    20. Lock according to anyone of claims 1 to 19, characterized by the fact that with each plate (7) there is associated a stop (145) which prevents it from moving in its plane perpendicularly to its longitudinal direction (6) this stop being disposed in the vicinity of the end (7b) of the plate attacked by the key (3).
     
    21. Lock according to claim 20, provided with bevel gear parts according to any one of claims 14 to 16, characterized by the fact that said stop is constituted by a projection (145) of the bevel gear part (134) associated with each plate (7).
     
    22. Lock according to any one of claims 1 to 21, characterized by the fact that each plate (7) comprises a coding notch (10, 10') on each of its two longitudinal sides (7a, 7a'), these two notches having there, howerer, a different positioning.
     




    Dessins