(19)
(11) EP 0 319 387 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
07.06.1989  Bulletin  1989/23

(21) Numéro de dépôt: 88402988.5

(22) Date de dépôt:  28.11.1988
(51) Int. Cl.4A47B 77/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 30.11.1987 FR 8716567

(71) Demandeur: MANUFACTURE VOSGIENNE DE MEUBLES ET SIEGES
F-88000 Saint Loup sur Semouse (Vosges) (FR)

(72) Inventeur:
  • Orly, Jean Francois
    Mirecourt (Vosges) (FR)

(74) Mandataire: Cabinet HERRBURGER 
115, Boulevard Haussmann
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Corniche destinée à un meuble tel qu'un meuble de cuisine notamment un meuble suspendu


    (57) 

    a) L'invention concerne une corniche (1) destinée à un meuble tel qu'un meuble de cuisine, no­tamment un meuble suspendu (2) et constituée essen­tiellement par une cornière (6) dont l'une des bran­ches (7) ou première branche repose par son extrémité libre (70) sur la face supérieure (20) du meuble (2) à couronner tandis que l'autre branche (8) ou seconde branche fait saillie au-dessus de ce meuble (2).

    b) Cette corniche est caractérisée en ce que la première branche (7) comporte une partie (9) en saillie au-dessus du meuble (2), cette partie en saillie, directement contiguë à la seconde branche (8) étant au moins en partie réalisée en un matériau transparent ou translucide et coopérant avec des sources de lumière (14) permettant d'éclairer la par­tie inférieure du meuble (2), notamment une table de travail (4) disposée au-dessous de celui-ci.

    c) L'invention trouve son application dans l'industrie du meuble.






    Description


    [0001] La présente invention a pour objet une cor­niche destinée à un meuble tel qu'un meuble de cuisine notamment un meuble suspendu.

    [0002] Ces dernières années, on a pu assister à un essor considérable des cuisines dites "aménagées" constituées par des meubles bas cachant les appareils ménagers tels que lave-vaisselles, réfrigérateurs, etc ... et portant, à leur partie supérieure des ta­bles de travail, éviers, tables de cuisson ... ; ces meubles bas sont classiquement surmontés par des meu­bles suspendus faisant office de placards de rangement, et sont associés à des meubles hauts constituant, eux aussi des éléments de rangement ou comportant d'autres appareils, notamment fours, réfrigérateurs, armoires sèche-linge ...

    [0003] De tels ensembles satisfont largement au goût actuel du point de vue de l'esthétique et sont de plus extrêmement pratiques pour la ménagère ; ils peuvent être soit très simples et relativement bon marché (meubles en matériau synthétique ou en agglo­méré recouvert de plaques protectrices, notamment en formica (marque déposée)) soit plus sophistiqués (meubles en bois massif plus ou moins précieux).

    [0004] Dans de tels cuisines intégrées, on se heurte souvent à des problèmes liés à la nécessité d'un éclairage correct des tables de travail, éviers ou plaques de cuisson surmontés par des meubles sus­pendus ; en effet, un éclairage central se révèle souvent insuffisant car partiellement masqué par la ménagère se trouvant devant le meuble, et, un éclai­rage du type tube au néon placé sous le meuble sus­pendu s'avère particulièrement éblouissant donc fati­gant pour la vue et, parallèlement, peu satisfaisant du point de vue de l'esthétique.

    [0005] Or, aucune solution n'a été, jusqu'à présent, proposée pour résoudre ce problème d'éclairage.

    [0006] La présente invention a pour objet de com­bler cette lacune en proposant d'éclairer les tables de travail surmontant les meubles bas à partir de la partie supérieure des éléments suspendus associés et ce d'une manière totalement satisfaisante aussi bien du point de vue de l'esthétique que du confort de la ménagère.

    [0007] Dans ce but, on a pensé, conformément à l'invention, à couronner les meubles suspendus par des corniches constituées essentiellement par une cornière dont l'une des branches ou première branche repose par son extrémité libre sur la face supérieure du meuble tandis que l'autre branche ou seconde bran­che fait saillie au-dessus de ce meuble.

    [0008] Une telle corniche est caractérisée en ce que la première branche comporte une partie en sail­lie au-dessus du meuble, cette partie en saillie, di­rectement contiguë à la seconde branche de la cornière, étant au moins en partie réalisée en un ma­tériau transparent ou translucide et coopérant avec des sources de lumière telles qu'ampoules ou tubes au néon permettant d'éclairer la partie inférieure du meuble, notamment la table de travail disposée au-­ dessous de celui-ci.

    [0009] L'invention permet donc de réaliser un éclairage des tables de travail, éviers ou plaques de cuisson directement intégré au meuble suspendu sur­montant ces éléments et pratiquement invisible de l'extérieur, tout en assurant un éclairage satisfaisant.

    [0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie en saillie de la première branche est constituée par une plaque en un matériau transparent ou translucide, dont l'un des bords est introduit dans une gorge spécialement prévue à cet effet sur une face ou face arrière de la seconde branche tandis que le bord opposé s'appuie et est fixé sur une partie opaque de la première branche par laquelle elle repose sur le meuble.

    [0011] Par suite de cette configuration, le meuble suspendu est surmonté sur toute sa largeur par une bande éclairante.

    [0012] Selon l'invention, les matériaux constitu­tifs de la seconde branche ainsi que de la partie opaque de la première branche de la cornière seront choisis de manière à correspondre au matériau consti­tutif des meubles (bois massif, aggloméré, formica (marque déposée) ...) ou encore en métal ; de même, la face avant de la seconde branche de la cornière sera plus ou moins travaillée et moulurée en fonction du style de la cuisine à laquelle elle doit s'adapter.

    [0013] Le matériau constitutif de la plaque trans­parente devra être suffisamment résistant : parmi les matériaux susceptibles de donner satisfaction, on peut, par exemple, mentionner l'altuglass (marque déposée).

    [0014] Bien entendu, dans le cas le plus fréquent dans lequel plusieurs éléments suspendus sont placés côte à côte, la cornière devra former une bande inin­terrompue au-dessus de ceux-ci y compris sur leurs faces latérales libres.

    [0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, la cornière est fermée sur sa face ar­rière par un capot délimitant, à sa partie interne, un logement de réception des sources de lumière.

    [0016] Conformément à l'invention, ces dernières sont le plus souvent constituées par des tubes au néon montés de manière classique sur des supports portant des organes d'alimentation en électricité.

    [0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, le capot est constitué par un profilé métallique à section en forme de L.

    [0018] Un tel profilé qui peut, par exemple, être en tôle laquée en un coloris quelconque, notamment en blanc, donne toute satisfaction du point de vue de la résistance, de l'esthétique et du prix de revient.

    [0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, les faces arrières de la seconde branche ainsi que de la partie opaque de la première branche de la cornière comportent des rainures parallèles destinées à recevoir les deux bords longitudinaux du capot.

    [0020] Cette configuration permet grâce à l'élas­ticité du matériau notamment du métal constitutif du capot, une mise en place et un démontage très rapide de celui-ci.

    [0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, le capot est muni d'ouvertures permet­tant l'introduction, dans le logement de réception, des sources de lumière, notamment des tubes au néon et de leur support.

    [0022] Selon une autre caractéristique de l'invention, les ouvertures du capot sont constituées par des fenêtres longitudinales percées au niveau de l'angle du profilé et bordées, d'un côté, par un pla­teau de réception des sources de lumière, notamment des supports des tubes au néon.

    [0023] Cette configuration permet, de façon très simple, de maintenir les sources de lumière, notam­ment les tubes au néon, à une distance convenable de la plaque transparente ou translucide.

    [0024] Les caractéristiques de la corniche qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans les­quels :

    - la figure 1 est une vue "éclatée" d'un meuble surmonté d'une corniche conforme à l'invention,

    - les figures 2a, 2b et 2c sont des vues en coupe représentant trois types différents de cornières adaptées chacune à des cuisines de style différent,

    - la figure 3 est une perspective "éclatée" de l'ensemble de la corniche,

    - la figure 4 est une vue en coupe représentant le capot,

    - la figure 5 est une vue de dessus représentant un ensemble de meubles suspendus surmontés chacun d'u­ne corniche selon une ligne continue.



    [0025] Selon la figure 1, l'invention se rapporte à une corniche 1 destinée à couronner un meuble de cuisine suspendu 2 surmontant un meuble bas 3 comportant, à sa partie supérieure, une table de tra­vail 4 qui, dans l'exemple représenté sur la figure porte des plaques de cuisson 5.

    [0026] A côté de son rôle à caractère purement esthétique, la corniche 1 doit permettre un éclairage satisfaisant de la table de travail 4.

    [0027] Selon les figures 2a, 2b et 2c, la corniche 1 est principalement constituée par une cornière 6 comportant deux branches, à savoir une première bran­che 7 reposant horizontalement sur la face supérieure 20 du meuble suspendu 2 (figure 1) et une seconde branche 8 approximativement perpendiculaire ou fai­sant un angle déterminé avec la première branche 7.

    [0028] La première branche 7 peut être, soit sim­plement posée en prenant appui sur la face supérieure 20 du meuble suspendu 2, soit être fixée à celle-ci au moyen d'organes de fixation non représentés tels que vis, clous, etc ... ou encore être collée sur celle-ci.

    [0029] Selon les figures, la seconde branche 8 de la cornière 6 est entièrement réalisée en un matériau opaque correspondant généralement au matériau consti­tutif du meuble 2 (bois massif, matériau synthétique, aggloméré ...) ; la première branche 7 est quant à elle constituée par l'association d'une partie opaque 70 par laquelle elle s'appuie ou est fixée sur la face supérieure 20 du meuble 2 et une plaque transpa­rente ou translucide 9 notamment en altuglass (marque déposée) disposée en saillie au-dessus de ce meuble, comme représenté sur la figure 1.

    [0030] Il est clair que la cornière 6 se prolonge angulairement de façon à surmonter la totalité des faces libres (c'est-à-dire non contiguës à un autre meuble) du meuble 2, et, que par suite, la bande 9 constitue une bande s'étendant sur toute la périphé­rie de ce meuble.

    [0031] Selon les figures 2a, 2b et 2c, qui sont en fait des vues similaires, mais adaptées à trois sty­les différents de cuisine, la plaque 9 est fixée par l'un de ses bords 90 ou bord arrière sur la partie opaque 70 de la première branche 7 de la cornière 6 tandis que le bord opposé 91 ou bord avant est intro­ duit et fixé dans une gorge 81 prévue à cet effet sur la face arrière 80 de la seconde branche 8 de la cornière. Le mode de fixation de la plaque transpa­rente ou translucide 9 peut, bien entendu, être quel­conque sans pour cela sortir du cadre de l'invention ; on choisit, le plus souvent, une colle adéquate.

    [0032] Selon la figure 3, la cornière 6 est fermée sur sa face arrière par un capot 10 constitué par un profilé métallique à section en forme de L dont les bords longitudinaux 11 et 11′ sont respectivement in­troduits à force dans des rainures parallèles 12 et 12′ respectivement prévues sur les faces arrière de la partie 70 de la première branche 7 et de la bran­che 8 de la cornière 6 (figures 2a, 2b et 2c).

    [0033] L'ensemble ainsi défini délimite à sa par­tie interne, un logement 13 destiné à recevoir un tube au néon 14 monté de manière classique sur un support 15 portant des organes 16 permettant son ali­mentation en électricité.

    [0034] Selon les figures 3 et 4, le capot est muni au niveau de son angle 17 d'une ouverture 18 permet­tant l'introduction du tube 14 et de son support 15 ; cette ouverture 18 est bordée à sa partie inférieure par un plateau de réception 19 du support 15 qui peut ainsi être maintenu à une distance convenable de la plaque 9 permettant, par suite, un éclairage efficace de la surface 4.

    [0035] Bien entendu, l'invention peut s'adapter à des cuisines "aménagées" ayant une géométrie quelconque, comme représenté par exemple sur la figu­re 5.


    Revendications

    1°) Corniche (1) destinée à un meuble tel qu'un meuble de cuisine, notamment un meuble suspendu (2) et constituée essentiellement par une cornière (6) dont l'une des branches (7) ou première branche repose par son extrémité libre (70) sur la face supé­rieure (20) du meuble (2) à couronner tandis que l'autre branche (8) ou seconde branche fait saillie au-dessus de ce meuble (2), corniche caractérisée en ce que la première branche (7) comporte une partie (9) en saillie au-dessus du meuble (2), cette partie en saillie, directement contiguë à la seconde branche (8) étant au moins en partie réalisée en un matériau transparent ou translucide et coopérant avec des sources de lumière (14) permettant d'éclairer la par­tie inférieure du meuble (2), notamment une table de travail (4) disposée au-dessous de celui-ci.
     
    2°) Corniche selon la revendication 1, ca­ractérisée en ce que la partie en saillie de la pre­mière branche est constituée par une plaque (9) en un matériau transparent ou translucide, dont l'un des bords (91) est introduit dans une gorge (81) spécia­lement prévue à cet effet sur une face (80) ou face arrière de la seconde branche (8) tandis que le bord opposé (90) s'appuie et est fixé sur une partie opa­que (70) de la première branche (7) par laquelle elle repose sur le meuble (2).
     
    3°) Corniche selon l'une quelconque des re­vendications 1 et 2, caractérisée en ce que la secon­de branche (8) ainsi que la partie opaque (70) de la première branche (7) de la cornière (6) sont en bois massif.
     
    4°) Corniche selon l'une quelconque des re­vendications 1 et 2, caractérisée en ce que la secon­de branche (7) ainsi que la partie opaque (70) de la première branche (7) de la cornière (6) sont en un matériau synthétique.
     
    5°) Corniche selon l'une quelconque des re­vendications 1 à 4, caractérisée en ce que les sour­ces de lumière (14) sont constituées par des tubes au néon montés sur des supports (15) portant des organes d'alimentation en électricité (16).
     
    6°) Corniche selon l'une quelconque des re­vendications 1 à 5, caractérisée en ce que la corniè­re (6) est fermée sur sa face arrière par un capot (10) délimitant, à sa partie interne, un logement (13) de réception des sources de lumière (14), notam­ment des tubes au néon et de leur support (15).
     
    7°) Corniche selon la revendication 6, ca­ractérisée en ce que le capot (10) est constitué par un profilé métallique à section en forme de L.
     
    8°) Corniche selon la revendication 7, ca­ractérisée en ce que les faces arrières de la seconde branche (8) ainsi que de la partie opaque (70) de la première branche (70) de la cornière (6) comportent des rainures parallèles (12, 12′) destinées à rece­voir les deux bords longitudinaux du capot (10).
     
    9°) Corniche selon l'une quelconque des re­vendications 6 à 8, caractérisée en ce que le capot (10) est muni d'ouvertures (18) permettant l'introduction, dans le logement de réception (13), des sources de lumière (14), notamment des tubes au néon et de leur support (15).
     
    10°) Corniche selon la revendication 9, ca­ractérisée en ce que les ouvertures (18) du capot (10) sont constituées par des fenêtres longitudinales percées au niveau de l'angle (17) du profilé et bordées, d'un côté, par un plateau de réception (19) des sources de lumière (14), notamment des supports (15) des tubes au néon.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche