(19)
(11) EP 0 202 495 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
07.02.1990  Bulletin  1990/06

(21) Numéro de dépôt: 86105618.2

(22) Date de dépôt:  23.04.1986
(51) Int. Cl.5G04F 3/08, G04C 3/00

(54)

Minuterie

Zeitgeber

Timer


(84) Etats contractants désignés:
DE FR GB

(30) Priorité: 30.04.1985 CH 1827/85

(43) Date de publication de la demande:
26.11.1986  Bulletin  1986/48

(73) Titulaire: Eta SA Fabriques d'Ebauches
2540 Granges (CH)

(72) Inventeurs:
  • Müller, Jacques
    CH-2732 Reconvilier (CH)
  • Cassani, Alexandre
    CH-1004 Lausanne (CH)

(74) Mandataire: Caron, Gérard et al
ICB Ingénieurs Conseils en Brevets SA Rue des Sors 7
2074 Marin
2074 Marin (CH)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 060 940
DE-U- 7 832 292
US-A- 3 930 142
US-A- 4 374 622
DE-A- 2 853 911
FR-A- 2 397 764
US-A- 3 988 885
US-A- 4 490 051
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention est relative aux mécanismes d'horlogerie, appelés aussi minuteries, permettant de provoquer la production d'un signal d'avertissement après expiration d'un intervalle de temps régable à l'avance.

    [0002] Des minuteries électromécaniques sont utilisées à l'heure actuelle dans de nombreuses applications parmi lesquelles on peut citer les minuteries de cuisine intégrées ou non dans les appareils de cuisson, les appareils portatifs permettant de rappeler au porteur une heure donnée (l'heure d'expiration d'un parc-mètre, par exemple) et autres applications analogues.

    [0003] Toutes ces minuteries comportent en général une base de temps établissant une période de référence constante, un dispositif de réglage de l'intervalle de temps à mesurer dont l'organe de réglage est pourvu d'une graduation étalonnée en unités de temps, un dispositif générateur d'un signal d'alarme et des moyens pour compter le nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle pour, à l'expiration de celui-ci, commander le déclenchement dudit dispositif générateur.

    [0004] Dans une réalisation connue de ce genre, les moyens pour compter le nombre de périodes de référence sont agencés de la façon suivante. La base de temps est un résonateur à quartz qui, par l'intermédiaire d'une chaîne de division, peut commander un moteur pas à pas de type horloger. Ce moteur est couplé à l'organe de réglage qui se présente comme un disque rotatif et comporte une graduation étalonnée en minutes, par exemple, et coopérant avec un repère fixe. Ce disque est solidaire d'une came associée à un inverseur et pourvue d'une encoche qui correspond à la position zéro du disque, l'inverseur étant fermé dans un sens pour toute position autre que la position zéro du disque. Cet inverseur est électriquement connecté dans le circuit du moteur de telle sorte que dès que le disque quitte la position zéro, il soit mis en marche pour ramener le disque en arrière. En outre, le dispositif générateur est actionné par l'inverseur dans son autre position lorsque l'encoche du disque se trouve devant lui.

    [0005] L'inconvénient de ce type de minuterie est que sa précision est médiocre, car la position angulaire de l'organe de réglage qui détermine la durée de l'intervalle à mesurer n'est pas clairement liée à la valeur temporelle que cette position est sensée représenter. Ceci est surtout gênant pour des durées courtes, étant entendu que la valeur maximale de l'échelle est en général de soixante minutes. Si, par exemple, on souhaite dans ces conditions, fixer une durée de l'ordre de la minute, l'écart angulaire de l'organe de réglage n'est que de quelques degrés, ce dont il résulte un réglage délicat. En outre, de telles minuteries ne permettent pas de fixer des durées longues, de l'ordre de quelques heures, par exemple.

    [0006] L'invention a pour but de fournir une minuterie dépouvue de ces inconvénients.

    [0007] Elle a donc pour objet une minuterie électromécanique comportant une base de temps, établissant une période de référence constante, un dispositif de réglage de l'intervalle de temps à mesurer comprenant un organe de réglage pourvu d'une graduation étalonnée en unité de temps, un transducteur de position de l'organe de réglage capable d'engendrer un signal impulsionnel dont le nombre d'impulsions est représentatif de la position de l'organe de réglage et par conséquent de l'intervalle de temps à mesurer, un dispositif générateur de signal d'alarme et des moyens pour compter le nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle pour à l'expiration de celui-ci commander le déclenchement d'un dispositif générateur de signal d'alarme, caractérisée en ce que les moyens pour compter comprennent un compteur décompteur ayant une entrée d'incrémentation reliée au transducteur de position afin d'être chargée avec un nombre d'impulsions représentatif d'un intervalle de temps à mesurer, une entrée de décrémentation reliée à la base de temps et une sortie reliée audit dispositif générateur d'alarme de signal, ce dernier étant déclenché quand le nombre d'impulsions produit par la base de temps correspond à l'intervalle de temps à mesurer.

    [0008] Il résulte de ces caractéristiques que le processus de réglage est de nature essentiellement discontinu, ce qui veut dire qu'à chaque pas de l'organe de réglage correspond toujours un nombre prédéterminé de périodes de référence. L'aptitude à mesurer avec précision de faibles intervalles de temps ne dépend ainsi que de l'étalonnage du dispositif de réglage, chaque pas de l'organe de réglage pouvant correspondre à une durée quelconque choisie par construction.

    [0009] L'invention a également pour objet une minuterie électromécanique comportant une base de temps établissant une période de référence constante, un dispositif de réglage de l'intervalle de temps à mesurer comprenant un organe de réglage pourvu d'une graduation étalonnée en unité de temps, un transducteur de position de l'organe de réglage capable d'engendrer un signal impulsionnel dont le nombre d'impulsions est représentatif de la position de l'organe de réglage et par conséquent de l'intervalle de temps à mesurer, un dispositif générateur de signal d'alarme et des moyens pour compter le nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle pour à l'expiration de celui-ci commander le déclenchement du dispositif générateur de signal d'alarme, caractérisée en ce que les moyens pour compter comprennent un premier compteur pour mémoriser le nombre d'impulsions dudit signal impulsionnel ainsi qu'une matrice de transformation d'échelle capable, pour chaque impulsion engendrée par le transducteur, de produire une valeur temporelle, en ce que ladite matrice est connectée à l'une des entrées d'un comparateur qui, par son autre entrée est reliée à un second compteur connecté à la base de temps pour mémoriser des périodes de référence de celle-ci et en ce que ledit comparateur est connecté de manière à pouvoir déclencher le dispositif générateur de signal d'alarme lorsqu'il constate l'égalité des valeurs appliquées à ses deux entrées, ledit organe de réglage présentant une échelle non linéaire.

    [0010] Dès lors, l'invention permet d'envisager une minuterie dans laquelle chaque pas peut correspondre à un nombre différent (faible ou élevé) de périodes de référence.

    [0011] Suivant une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la minuterie est intégrée à une pièce d'horlogerie du type montre-bracelet, sans pour autant être liée au mécanisme ou circuits qui dans cette pièce assurent l'indication de l'heure officielle, seule la base de temps pouvant être commune aux deux dispositifs. Dans cette application, il est avantageux de réaliser l'organe de réglage de la minuterie sous la forme d'un disque de quantièmes pouvant être actionné par la tige de la montre, ce qui conduit à un ensemble particulièrement séduisant.

    [0012] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs de modes de réalisation, donnés uniquement à titre d'exemple, cette description étant faite en référence aux dessins annexés sur lesquels:

    - la figure 1 est une représentation schématique, par une vue en plan avec arrachement partiel d'un premier mode de réalisation de l'invention;

    - la figure 2 est une vue analogue d'un second mode de réalisation de l'invention;

    - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques d'un disque gradué et d'un transducteur destiné à fournir un signal de position;

    - la figure 5 est un schéma très simplifié du mode de réalisation de la figure 1 ;

    - la figure 6 est un schéma simplifié, plus détaillé que celui de la figure 5, du mode de réalisation représenté à la figure 2;

    - la figure 7 représente une vue partielle d'un troisième mode de réalisation de l'invention;

    - la figure 8 en est un schéma électrique simplifié;

    - les figures 9 et 10 montrent schématiquement comment le mécanisme d'horlogerie suivant l'invention peut être pourvu d'un dispositif de commande de marche-arrêt;

    - la figure 11 est une vue analogue à celle des figures 1 et 2 d'une montre incorporant une minuterie conforme à l'invention.



    [0013] Le mécanisme d'horlogerie électromécanique dont on va décrire ci-dessus plusieurs exemples de réalisation peut être utilisé de façon indépendante pour la réalisation d'une fonction minuterie ou bien être incorporé dans une pièce d'horlogerie destinée à permettre l'exécution de cette fonction et à indiquer l'heure officielle. C'est cette deuxième variante qui est choisie dans tous les exemples décrits, mais on comprendra que l'invention ne se limite pas à cette seule utilisation du mécanisme d'horlogerie, celui-ci pouvant être réalisé de façon indépendante, que cela soit sous forme d'une pièce portée au poignet ou d'une pièce de table, par exemple.

    [0014] Ceci posé, on va maintenant se référer à la figure 1 qui montre une vue d'ensemble d'un premier mode de réalisation de l'invention dans lequel il s'agit d'une montre-bracelet dans laquelle le mécanisme d'horlogerie suivant l'invention a été incorporé.

    [0015] On aperçoit donc, sur la figure 1, l'essentiel des parties mécaniques du mécanisme, à savoir un transducteur de position 1 qui est essentiellement composé de deux sous-ensembles, à savoir un organe de réglage ou disque indicateur 2 et un commutateur 3, et qui est associé à un ensemble de réglage 4. Dans le cadre de l'application à une montre, il est avantageux, selon une caractéristique particulière de la l'invention, que le disque indicateur 2 remplace le disque de quantièmes et que l'ensemble de réglage 4 soit celui qui est habituellement utilisé dans une montre pour le réglage des quantièmes. Toutefois, à la différence d'un mécanisme indicateur de quantièmes, le disque 2 n'est pas entraîné au moyen du rouage de la montre, mais en reste indépendant pour que la fonction minuterie de l'ensemble puisse être réalisée indépendamment de l'indication de l'heure officielle.

    [0016] Le commutateur 3 est relié à un circuit imprimé 5 pourvu d'un circuit intégré 6, ce dernier comprenant non seulement les circuits habituels nécessaires pour la réalisation de la fonction heure officielle, mais encore ceux qui sont requis pour la réalisation de la fonction minuterie, partie du circuit intégré 6 qui sera décrite en détail dans la description qui va suivre.

    [0017] Comme l'ensemble de réglage 4 est conçu exactement de la même façon qu'un ensemble, connu en soi, permettant le réglage du disque de quantièmes, il n'est pas nécessaire d'en donner ici une description détaillée. Il suffit de signaler que le disque 2 est entraîné par un rouage de réglage 7 lorsque la tige 8 de la montre se trouve dans sa position intermédiaire, représentée d'ailleurs à la figure 1. Par conséquent, la tige 8 se trouvant dans la position représentée, il est possible d'amener le disque dans l'une quelconque de 31 positions, ce nombre étant choisi en fonction des positions qui sont habituelles dans une pièce d'horlogerie pourvue d'un indicateur de quantièmes. Toutefois, l'on doit comprendre que ce nombre n'est pas limitatif et dépend notamment de la longueur et de la répartition de l'échelle du disque 2.

    [0018] Le disque 2 est donc formé par une bague annulaire portant sur l'une de ses faces des indications qui représentent des durées en minutes s'échelonnant de cinq minutes en cinq minutes. En d'autres termes, l'échelle du disque 2 est ici linéaire.

    [0019] La périphérie intérieure du disque 2 est pourvue d'une denture composée des dents 9, d'une part, et d'une seule encoche 10, d'autre part, les nombres indiqués sur le disque apparaissant successivement derrière un guichet 11 prévu dans la zone de la tige 8 et permettant à l'utilisateur de lire la durée sur laquelle la minuterie est réglée.

    [0020] Les dents 9 et l'encoche 10 coopèrent avec le commutateur 3. Celui-ci comporte une plaquette 12 fixée sur le mécanisme de la montre en 13 et pourvue d'un bras de contact 14 qui constitue également un sautoir de positionnement du disque 2. Ce bras de contact est électriquement le contact mobile du commutateur 3 qui comporte par ailleurs deux contacts fixes 15 et 16 sur lesquels l'extrémité libre du bras de contact 14 peut venir s'appliquer sélectivement, étant entendu que ce bras a également une position intermédiaire dans laquelle il n'est appuyé sur aucun des contacts 15 ou 16. On voit sur la figure 1 que le contact électrique est établi entre le bras 14 et le contact 15 lorsque le portion d'appui en forme de coude 14a du bras 14 se trouve logée dans l'encoche 10 du disque 2.

    [0021] La figure 2 montre un autre mode de réalisation de l'invention selon lequel, à la différence du mode de réalisation de la figure 1, il est prévu un disque indicateur 2A ne comportant pas une échelle linéaire graduée en minutes et allant de cinq minutes en cinq minutes, mais une échelle non linéaire, c'est-à-dire commençant par une division fine dans une première zone 2A-1 graduée en une, trois et cinq minutes, une deuxième zone 2A-2 graduée de cinq minutes en cinq minutes, et une troisième zone 2A-3 graduée de quart d'heure en quart d'heure, jusqu'à un total de cinq heures.

    [0022] Bien entendu les pièces représentées aux figures 1 et 2 comportent un mécanisme d'horlogerie électromécanique classique pour l'entraînement d'aiguilles marquant l'heure officielle, éléments qui sont classiques et qui ne nécessitent donc aucune description détaillée ici.

    [0023] Il est à noter que les figures 1 et 2 montrent la position de repos de la minuterie, c'est-à-dire que la portion 14a du bras de contact 14 se trouve appuyée dans l'encoche 10, moyennant quoi le chiffre 0 apparaît sous le guichet 11. On admet pour l'instant que les circuits électroniques de la minuterie sont alors hors circuit.

    [0024] La figure 3 représente la situation dans laquelle le disque 2A a été déplacé d'un demi-pas à partir de la position zéro par rotation de la tige 8. La portion 14a du bras de contact 14 est donc sortie de l'encoche 10 pour s'appuyer sur le sommet de la première dent 9 de la denture intérieure du disque. Ceci entraîne le déplacement de l'extrémité du bras 14 qui vient ainsi s'appuyer contre le contact 16 du commutateur 3 pour donner naissance à une impulsion électrique prise en compte dans le circuit électronique selon un processus qui sera décrit ci-après. Après passage de la position de la figure 3 à celle de la figure 4, le disque 2A effectué de nouveau un demi-pas, de sorte que la portion 14a vient s'encastrer entre la première et la deuxième dent 9 du disque 2. On voit que dans ces conditions l'extrémité du bras 14 ne se trouve appuyée ni sur le contact 15, ni sur le contact 16, ce qui constitue pour le circuit électronique une information significative exploitable en tant que telle.

    [0025] On comprend donc qu'en faisant tourner la tige 8 dans la position indiquée à la figure 1, l'extrémité du bras de contact 14 vient périodiquement s'appuyer sur le contact 16 pour engendrer un train d'impulsions, le nombre d'impulsions étant représentatif de la position ou du déplacement du disque 2A ou encore de la durée choisie par l'utilisateur.

    [0026] On remarquera que dans la variante de la figure 1, chaque impulsion ainsi engendrée correspond à une période de même durée (cinq minutes), alors que dans la variante de la figure 2 certaines impulsions correspondent à une durée faible, tandis que d'autres correspondent à une durée plus importante.

    [0027] La figure 5 représente un schéma électrique très simplifié d'un circuit qui peut être utilisé dans la montre représentée à la figure 1, c'est-à-dire celle dans laquelle le disque 2 présente une graduation linéaire. Ce circuit, qui est celui représenté en 6 sur la figure 1, comporte une partie 6A spécifiquement destinée à l'indication de l'heure officielle et une partie 6B qui assure la fonction minuterie en coopération avec le disque 2 et le commutateur 3 ainsi que la tige 8.

    [0028] De façon classique, la partie 6A comporte un oscillateur à quartz 17 fournissant un signal dont la fréquence est d'environ 32 kHz. Cet oscillateur est connecté à un diviseur 18 dont l'une des sorties 19 est reliée à la partie 6B du circuit, le signal apparaissant à cette sortie étant constitué par un train d'impulsions dont les impulsions sont espacées de cinq minutes (0,003 Hz), tout au moins dans l'exemple décrit ici. De façon classique, le diviseur est relié à un circuit de mise en forme 20, lui-même relié à un moteur pas à pas 21 entraînant les aiguilles 22 de la montre, par l'intermédiaire d'un rouage.

    [0029] Le commutateur 3 est raccordé à un circuit accumulateur 23 qui, dans cet exemple, est un simple compteur-décompteur, rentrée de comptage 24 étant reliée au contact 16 du commutateur, l'entrée de décomptage 25 à la sortie 19 du diviseur et la sortie de zéro 26 à un dispositif avertisseur 27 fournissant un signal audible, ou un autre signal analogue, lorsque le compteur-décompteur 23 parvient à la position 0. Ce compteur comporte également une entrée de remise à zéro 28 à laquelle est raccordé le contact 15. Le dispositif d'avertissement 27 est pourvu d'un montage de temporisation pour assurer la production d'un signal d'alarme pendant un certain temps seulement après que le compteur-décompteur 23 a atteint sa position 0.

    [0030] Le fonctionnement du circuit de la figure 5 est le suivant. Lorsque l'utilisateur désire employer la minuterie pour fixer un intervalle de temps à mesurer, il lui suffit de placer la tige 8 dans la seconde position représentée à la figure 1 et d'en- trainer le disque jusqu'à ce que le chiffre correspondant à la durée souhaitée en minutes apparaisse derrière le guichet 11. Le commutateur 3 a d'abord quitté la position 0 (fig. 1) pour ensuite commander le compteur-décompteur 23 au rythme du passage des dents 9 devant la portion 14a du bras de contact 14. Le compteur-décompteur a donc enregistré un certain nombre d'impulsions correspondant à autant de périodes de cinq minutes qui composent le laps de temps à mesurer. Une fois ce laps de temps réglé, la base de temps formée par l'oscillateur 17 et le diviseur 18 provoque le décomptage du contenu du compteur-décompteur 23 à raison d'une impulsion toutes les cinq minutes, la période à mesurer étant terminée lorsque le compteur-décompteur 23 parvient à 0. C'est à cet instant que l'alarme 27 agit pour prévenir l'utilisateur que le laps de temps s'est écoulé. Dans ce cas, la période de référence utilisée est donc de cinq minutes, cette période étant obtenue à une sortie 19 particulière du diviseur 18.

    [0031] On constate donc que la minuterie est totalement indépendante de l'indication de l'heure officielle qui continue à être affichée de façon totalement séparée, bien que la même base de temps soit utilisée dans les deux cas. Ceci signifie cependant que l'on peut facilement imaginer une minuterie dépourvue de toute indication de l'heure officielle, que cela soit sous forme d'une pièce devant être portée au poignet ou d'une pièce d'une autre nature, car il suffit simplement d'omettre les éléments 20, 21 et 22 de la figure 5. Une telle variante entre donc expressément dans le cadre de l'invention.

    [0032] Dans le cadre d'une montre-bracelet, le disque 2 peut avantageusement remplacer le disque de quantièmes sans changer de façon importante la conception de la pièce d'horlogerie elle-même. On notera encore que la précision de la mesure du laps de temps dépend en définitive de celle de la base de temps qui peut être très bonne, c'est-à-dire celle des montres à quartz classiques. En effet, le positionnement du disque 2 étant assuré par pas grâce au sautoir et traduit en un train d'impulsions, toute impulsion nouvellement acquise par le compteur-décompteur 23 donnera lieu à l'établissement d'une période d'exactement cinq minutes décomptées par la base de temps 17, 18. La précision n'est donc nullement tributaire du positionnement exact du disque 2 et l'utilisateur n'a pas à s'en soucier. Dans les minuteries classiques, au contraire, le disque de réglage n'a pas de positions bien définies de sorte que, surtout pour de faibles intervalles de temps, il est difficile de le régler avec précision sur une position correspondant à l'intervalle souhaité. Enfin, le réglage de la position du commutateur 3 par rapport au disque 2 n'est pas critique car le signal est obtenu moyennant le sautoir que forme le bras de contact 14.

    [0033] En se reportant maintenant à la figure 6, on va décrire rexemple d'un circuit pouvant être utilisé avec une minuterie du type représenté à la figure 2, c'est-à-dire dans lequel la graduation portée sur le disque n'est pas linéaire. L'avantage évident d'une telle échelle est que l'utilisateur peut fixer des laps de temps de très courte durée et de très longue durée en utilisant le même système de réglage, l'invention procurant la particularité que, quellé que soit la période choisie, la précision reste toujours liée à celle de la base de temps qui, comme déjà indiqué, peut être très bonne.

    [0034] On retrouve sur la figure 6 les éléments déjà décrits en liaison avec les précédentes figures, c'est-à-dire la chaîne d'indication de l'heure officielle avec la base de temps 17, le diviseur 18, le disque 2A, le commutateur 3 avec ses éléments 14 à 16 ainsi que la tige 8 permettant de positionner le disque 2A. On remarquera qu'ici également la minuterie peut être utilisée de façon indépendante ou être associée à un dispositif d'indication de l'heure officielle comme dans le cas décrit ci-dessus.

    [0035] Dans le circuit de la figure 6, il est prévu également un dispositif accumulateur des impulsions qui sont engendrées lorsque le disque 2A est entraîné en rotation au moyen de la tige 8. Ce dispositif accumulateur comprend ici un compteur 29 dont l'entrée de comptage est raccordée au contact 16 et dont la sortie représente sur plusieurs bits le nombre que contient le compteur. Cette sortie est raccordée en parallèle aux entrées d'adresse d'une mémoire permanente 30 qui constitue une matrice de transformation d'échelle. Par conséquent, la position du compteur 29 constitue l'adresse de cette matrice qui, dans chacune de ses octets, emmagasine un nombre correspondant à la durée des intervalles de temps à mesurer. Ce nombre peut être exprimé, par exemple, en minutes ou en toute autre unité de temps souhaitée. Dans le cas présent, cette unité est la minute. Ainsi, à chaque adresse de la mémoire 30 correspond un certain nombre de minutes, si bien qu'en fonction du contenu de chacun des octets de la mémoire, on peut obtenir en quelque sorte une transformation d'échelle" par rapport aux pas successifs que fait le disque 2A lorsqu'il est entraîné en rotation à l'aide de la tige 8. De ce fait, le facteur de transformation" peut être quelconque pour chaque pas du disque 2A, car à chaque nombre accumulé dans le compteur 29 peut correspondre suivant la programmation préalable de la mémoire un nombre quelconque de minutes à décompter par la minuterie. Cet agencement fournit donc une grande souplesse de réalisation de la minuterie, la seule limitation de la conception étant le nombre de pas que peut effectuer le disque 2A et la capacité du compteur 29 et de la mémoire 30. Dans le cas représenté, qui est celui où la minuterie est incorporée dans une montre-bracelet et où le disque 2A remplace le disque de quantièmes, le nombre de positions de ce disque est avantageusement de 31, ce qui permet d'utiliser un disque dont la construction est parfaitement identique à celle d'un disque de quantièmes classique en dehors, bien entendu, des inscriptions qui y sont portées.

    [0036] La sortie de données de la mémoire 30 est appliquée sous la forme d'un mot à huit bits par exemple, à l'une des entrées d'un comparateur 31 dont l'autre entrée, également à huit bits, est reliée à un compteur 32 destiné à recevoir des impulsions de comptage sur son entrée de comptage à partir d'un circuit diviseur 33. La sortie de ce dernier fournit une impulsion toutes les minutes, par exemple. Les impulsions correspondantes passent par une porte ET 34 d'autorisation de passage de ces impulsions qui sont fournies en réalité par la base de temps de la minuterie.

    [0037] La sortie du comparateur 31 est raccordée à une porte ET 35 d'autorisation de passage des signaux commandant le générateur d'alarme 27. Cette porte ET est reliée également à un oscillateur 36 qui est destiné à fournir un train d'impulsions au dispositif 27, ce train d'impulsions pouvant donner naissance à un signal d'alarme audible de toute nature, comme cela est bien connu dans la technique.

    [0038] Le contact 16, outre d'être connecté à l'entrée de comptage du compteur 29, est également relié à l'entrée de remise à zéro du diviseur 33, afin qu'après l'émission de chaque impulsion par le commutateur 3, le décomptage de la période de temps à mesurer puisse commencer au début d'une minute. En effet, on remarquera que le diviseur 19 fournissant un signal d'une fréquence de 0,5 Hz, le diviseur 33 divise ce signal par 30, de sorte que sa sortie fournit une impulsion toutes les soixante secondes.

    [0039] Le contact 16 est également relié à une première entrée d'une porte OU 37 dont l'autre entrée est reliée à la sortie du comparateur 31 et dont la sortie est connectée à l'entrée de remise à zéro du compteur 32. Ce dernier est donc remis à zéro soit lorsque le commutateur 3 émet une impulsion, soit lorsque le comparateur constate une égalité entre le contenu du compteur 32 et la sortie de données de la mémoire 30.

    [0040] Le contact 15 est relié à l'entrée de remise à zéro du compteur 29 et également par l'intermédiaire d'un inverseur 38 à une seconde entrée de la porte ET 34. En d'autres termes, lorsque le disque se trouve ramené à la position 0, le compteur 29 est remis à zéro et les impulsions de la base de temps ne peuvent plus parvenir sur l'entrée de comptage du compteur 32.

    [0041] L'activation du générateur 27 du signal d'alarme est soumise à certaines conditions. Ainsi, la sortie du comparateur 31 qui initialise la production du signal d'avertissement est reliée à un temporisateur 39 d'une durée de dix secondes par exemple qui, par l'intermédiaire d'un inverseur 40, est relié à l'une des entrées de la porte ET 35. Ce dernier n'est donc passant que pendant la durée d'établissement du temporisateur 38, de sorte que le signal provenant de l'oscillateur 36 ne peut être transmis au générateur 27 que pendant cette durée.

    [0042] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 6, la minuterie comporte avantageusement un détecteur de chocs 41 incorporé dans le botier de la pièce d'horlogerie et fournissant un signal lorsque l'utilisateur applique un choc à celle-ci. La sortie de ce détecteur est reliée à l'entrée de rétablissement d'un flip-flop 42 dont la sortie est reliée à une quatrième entrée de la porte ET 35 et dont l'entrée de déclenchement est reliée à la sortie de l'inverseur 40. Ce détecteur de chocs 41 est du type devant être activé par une entrée d'activation, ce qui est réalisé dans l'exemple dé- crit par l'intermédiaire d'une porte OU 43 dont une première entrée est reliée par l'intermédiaire d'un temporisateur 44 fixé à quelques secondes à la sortie du comparateur 31, l'autre entrée de la porte OU 43 étant reliée à la sortie de 1 Hz du diviseur 18. Ainsi le détecteur 41 est activé périodiquement ou un instant après constatation par le comparateur 31 d'une égalité sur ses deux entrées. Ainsi, il est possible, pour l'utilisateur, d'arrêter la production du signal d'alarme, même à l'intérieur de la période de temps fixée par le temporisateur 39.

    [0043] L'exemple de la figure 6 comporte également un soustracteur 45 dont une première entrée est reliée à la sortie du compteur 32 et dont l'autre entrée est raccordée à la sortie de données de la mémoire 30, si bien que ce soustracteur peut établir à sa sortie un nombre qui est la différence entre le nombre de minutes déjà décompté et le nombre de minutes devant être décompté en totalité. La sortie du soustracteur 45 peut ainsi être raccordée à un décodeur 46 relié à un dispositif d'affichage 47 du temps qui reste encore à décompter. Ce dispositif d'affichage pourrait être constitué par un affichage à cristaux liquides ou tout autre système analogue.

    [0044] A la façon du montage d'un disque de jours, dont la construction mécanique sera décrite en détail ultérieurement, l'exemple de la figure 6 comporte encore une second disque 48 disposé concentriquement à l'intérieur du disque 2A et portant sur sa face visible en dessous d'une partie du guichet 11 trois indications correspondant respectivement à la fonction "arrêt", "1 x" et "répétition". Mécaniquement, ce disque 48 est couplé à un commutateur 49 à trois position correspondant respectivement aux indications portées sur le disque 48. Le contact mobile 50 de ce commutateur est raccordé à la masse, tandis que l'un 51 des contacts fixes est relié à un inverseur 52 et une quatrième entrée de la porte 34. De la sorte, lorsque le commutateur 49 se trouve dans la position correspondante, les impulsions de base de temps provenant du diviseur 33 ne peuvent plus atteindre le compteur 32. Par ailleurs, ce même signal remet ce diviseur 30 à zéro par l'intermédiaire de l'inverseur 52, le compteur 32 étant également remis à zéro à travers cet inverseur et la porte OU 37.

    [0045] L'autre contact fixe 53 du commutateur 49 est relié à une première entrée d'une porte ET 54 dont l'autre entrée est reliée à la sortie du comparateur 31. La sortie de cette même porte est reliée à l'entrée de rétablissement d'un flip-flop 55 dont l'entrée de déclenchement est reliée au contact 16 du commutateur 3.

    [0046] Le fonctionnement de ce circuit est le suivant. Lorsque les disques 2A et 48 sont placés sur leurs positions "zéro", respectivement "off", les inverseurs 3 et 49 se trouvent respectivement appuyés sur leurs contact 15 et 52. Tous les circuits et notamment les compteurs 29 et 32 sont alors remis à zéro.

    [0047] Pour mesurer un laps de temps, l'utilisateur met d'abord la tige 8 dans la deuxième position tirée (c'est-à-dire celle dans laquelle, dans une montre classique, elle permet de régler les quantièmes et les jours). Tournant la tige dans un sens, l'utilisateur déplace le disque 48 vers la position "1 x", puis tournant la tige dans l'autre sens, sélectionne la durée du laps de temps en observant les chiffres défilant derrière le guichet 11. Dès que le ressort 14 quitte l'encoche 10 (fig. 1 à 3), l'inverseur 3 quitte le contact 15 et, en passant devant les dents 9, pousse son bras contre le contact fixe 16, ce dont il résulte l'émission d'un nombre d'impulsions correspondant au nombre de pas effectué par le disque 2A. Ce nombre est enregistré dans le compteur 29. En même temps, les adresses de la mémoire 30 sont successivement parcourues jusqu'à ce que, lorsque le disque 2A s'arrête, l'adresse soit atteinte à laquelle se trouve enregistrée la valeur temporelle correspondant au laps de temps choisi. Dès que le disque 2A est arrêté et que le commutateur 3 se retrouve immobilisé dans sa position neutre, la porte ET 34 laisse passer les impulsions de la base de temps (périodes de référence) qui sont ainsi appliquées au compteur 32. Celui-ci commence donc à compter au rythme d'un pas par minute. Lorsqu'il y a égalité entre le contenu de ce compteur et le nombre fourni par la mémoire 30, le comparateur signale l'égalité et fournit un signal à sa sortie qui ouvre la porte ET 35. Le générateur sonore 27 est alors activé comme déjà décrit ci-dessus. Dès que le comparateur constate l'égalité, le comptage de la base de temps est inhibé à travers la porte ET 54 et le flip-flop 55 qui ferme la porte ET 34. L'utilisateur peut arrêter à volonté le générateur sonore 27 à l'aide du détecteur de chocs 41. En effet, ce détecteur peut faire basculer le flip-flop 42 et fermer ainsi la porte ET 35. On remarquera également que cette porte ne reste ouverte que pendant un temps prédéterminé fixé par la temporisation 39 qui, à travers l'inverseur 40, est reliée à l'une des entrées de cette porte.

    [0048] Si, au départ, l'utilisateur a placé le commutateur 49 dans la position "répétition", la porte ET 54 est fermée et le signal d'égalité du comparateur ne peut pas parvenir au flip-flop 55. De ce fait, un nouveau décomptage du laps de temps peut se produire.

    [0049] On a décrit jusqu'à présent deux modes de réalisation dans lesquels le disque 2 ou 2A n'est déplaçable que pour le réglage du laps de temps à mesurer, si bien que ce disque ne peut pas lui-même témoigner du temps qui reste encore à décompter.

    [0050] Au contraire, dans le mode de réalisation qu'on va décrire maintenant, le disque 2 a le double rôle de permettre à l'utilisateur de régler le laps de temps à mesurer et d'indiquer, pendant la mesure de ce laps de temps, la période qui reste encore à décompter. Sur la figure 7, on a représenté un mode d'entraînement du disque 2 qui, par ailleurs, présente la même forme que celle de la variante de la figure 1. Toutefois, dans ce cas, il est prévu en outre un moteur pas à pas 56 qui, par l'intermédiaire d'un mobile de transmission 57 entraîne une roue 58 pourvue d'une dent 59 coopérant avec les dents 9 du disque 2. Le moteur pas à pas 56 peut être alimenté avec une fréquence de 32 Hz, par exemple. Bien entendu, le disque 2A peut être pourvu d'un mécanisme identique.

    [0051] La figure 8 montre un exemple d'un circuit électronique pouvant être utilisé dans ce dernier cas. Les éléments déjà décrits à propos de la figure 6 sont représentés sur cette figure avec les mêmes références numériques. Le circuit qui est raccordé au contact 16 du commutateur 3 et à la mémoire 30 est ici un compteur-décompteur 60 qui compte les impulsions provenant du commutateur 3 et qui décomptent les impulsions de sortie du comparateur 31. Ce dernier est raccordé comme précédemment à la sortie de données de la mémoire 30 et à la sortie du compteur 32, ce dernier comptant les impulsions provenant du diviseur 33 à raison d'une impulsion par minute.

    [0052] Cependant, le contenu de la mémoire 30 n'est pas le même que celui de la mémoire 30 du mode de réalisation de la figure 6. En effet, à chaque adresse de la mémoire 30 correspond ici une valeur qui est la différence entre deux durées successives affichées sur le disque 2A.

    [0053] Ainsi, lorsque le comparateur 31 constate une égalité entre le contenu du compteur 32 et de la sortie de données de la mémoire 30, il applique un signal de sortie à une porte ET 61 dont l'autre entrée est reliée à une sortie à 32 Hz du diviseur 18. La sortie de cette porte ET 61 est raccordée à une commande 62 du moteur 56. Par conséquent, en cas d'égalité, le moteur 56 est activé par 32 impulsions pour ramener le disque 2 ou 2A un pas en arrière.

    [0054] Les rapports d'engrenage entre le rotor du moteur, le mobile 57 et la roue 58 sont choisis de telle façon que les 32 impulsions suffisent pour faire faire un tour à la roue 58. Celle-ci , dans sa position de repos, est placée de telle manière que la dent 59 se trouve dans la position 59A représentée en pointillés (c'est-à-dire dans laquelle cette dent échappe à la denture du disque 2 ou 2A). Ainsi, la dent 59 ne s'oppose pas au réglage du disque par l'intermédiaire de la tige 8 qui y est couplée par le mécanisme non représenté de réglage classique. Cependant, dès que le moteur 56 est activé, la dent 59 vient heurter une dent du disque pour le faire reculer d'un pas (position fugitive représentée sur la Fig. 7).

    [0055] Pendant ce mouvement de rebours du disque, le commutateur 3, malgré le fait que le contact 16 enregistre de nouveau un passage devant une dent 9, reste inopérant pour accroître le contenu du compteur 60, puisque la sortie du comparateur 31 inhibe l'entrée de comptage de celui-ci à travers un inverseur 63 et une porte ET 64. Lorsque le comparateur 31 constate l'égalité, le compteur 32 est remis à zéro.

    [0056] Ainsi, à la fin de la mesure d'un intervalle de temps correspondant à une graduation du disque, celui-ci est ramené un pas en arrière, la mémoire fournit une nouvelle valeur et le compteur 32 recommence à compter les impulsions du diviseur 33.

    [0057] Le compteur-décompteur 60 comprend également une sortie "0" qui est activée lorsque son contenu parvient à zéro. Cette sortie est reliée à une porte ET 65 qui commande le dispositif d'alarme 27. Cette porte est également connectée à l'oscillateur 36, au détecteur de chocs 41 et à la temporisation 39 (limitation du temps d'alarme), le détecteur de chocs étant associé à son propre temporisateur 44.

    [0058] Le signal de zéro du compteur-décompteur 60 est transmis également à une porte ET 66 par l'intermédiaire d'un inverseur 67, pour bloquer tout nouveau comptage par le compteur 32.

    [0059] Par ailleurs, en revenant à zéro, le disque 2A remet le commutateur 3 dans la position dans laquelle le contact 15 est activé. Ceci peut remettre à zéro le compteur-décompteur 60 au cas où l'utilisateur désire mettre prématurément fin au fonctionnement de la minuterie.

    [0060] Dans la variante de la figure 8, on peut évidemment prévoir également le disque 48 pour la réalisation des fonctions "arrêt", "1 x" et "répétition" en utilisant des éléments de circuit identiques à ceux apparaissant sur la figure 6.

    [0061] Les figures 9 et 10 représentent un mode d'exécution du mécanisme associé au disque 4B. Celui-ci est conçu de manière à pouvoir occuper un multiple de trois positions (ici neuf) correspondant chaque fois aux fonctions susindiquées. Comme pour un disque de jours classique, ces positions sont fixées par un sautoir 68 et une étoile 69 qui est ici à neuf branches et avec laquelle engrène un mobile 70. Ce dernier fait partie du mécanisme de réglage (voir fig. 1 et 2) et est mobile en rotation et également en translation grâce à un guide 71 en forme de haricot. De cette manière, de façon bien connue, la tige 8 (non représentée ici) peut entraîner l'étoile 69 lorsqu'on la tourne dans un sens et entraîner le disque 2 ou 2A lorsqu'on la tourne en sens inverse, le mobile 70 se déplaçant alors d'une extrémité du guide 71 à l'autre. L'étoile 69 qui est naturellement solidaire du disque 2 ou 2A se trouve fixée sur celui-ci par l'intermédiaire d'une came périphérique 72 à trois niveaux avec laquelle coopère le ressort de contact 73 du commutateur 49. On comprend qu'ainsi, chacune des positions du disque 48 correspond à l'une des trois positions possibles de ce commutateur 49.

    [0062] Comme on le voit sur les figures 9 et 11, les disques 2, 2A et 48 peuvent se trouver placés directement sous le cadran 74 d'une montre pourvue de la minuterie et indiquant l'heure officielle à l'aide de ses aiguilles 75 et 76.

    [0063] Toutefois, la minuterie suivant l'invention peut étre utilisée indépendamment sans qu'un dispositif d'indication de l'heure officiel y soit nécessairement associé.

    [0064] On notera enfin que le mode de réalisation de la figure 8 peut être appliqué dans le cas où le disque comporte une graduation linéaire. Il est alors inutile d'utiliser la mémoire 30, le comparateur 31 ou le compteur 32. En revanche, une connexion directe 77 (fig. 8) doit alors relier le diviseur 33 au circuit de commande 62 du moteur 56.


    Revendications

    1. Minuterie électromécanique comportant une base de temps (17, 18) établissant une période de référence constante, un dispositif de réglage (4) de l'intervalle de temps à mesurer comprenant un organe de réglage (2) pourvu d'une graduation étalonnée en unité de temps, un transducteur de position (1) de l'organe de réglage capable d'engendrer un signal impulsionnel dont le nombre d'impulsions est représentatif de la position de l'organe de réglage et par conséquent de l'intervalle de temps à mesurer, un dispositif générateur de signal d'alarme (27) et des moyens (23) pour compter le nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle pour à l'expiration de celui-ci commander le déclenchement d'un dispositif générateur de signal d'alarme, caractérisée en ce que les moyens pour compter comprennent un compteur décompteur (23) ayant une entrée d'incrémentation (24) reliée au transducteur de position (1) afin d'être chargée avec un nombre d'impulsions représentatif d'un intervalle de temps à mesurer, une entrée de décrémentation (25) reliée à la base de temps (17, 18) et une sortie (26) reliée audit dispositif générateur de signal d'alarme (27), ce dernier étant déclenché quand le nombre d'impulsions produit par la base de temps correspond à l'intervalle de temps à mesurer.
     
    2. Minuterie selon la revendication 1, caractérisée en ce que toutes les impulsions dudit signal impulsionnel correspondent à un nombre égal de périodes de référence de la base de temps (17, 18), ladite graduation de l'organe de réglage étant linéaire.
     
    3. Minuterie selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit organe de réglage (2) est couplé à un moteur (56) destiné à le ramener pas à pas dans sa position initiale durant le comptage du nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle de temps à mesurer.
     
    4. Minuterie suivant la revendication 3, caractérisée en ce que ledit moteur (56) est connecté à la base de temps pour être actionné, chaque fois qu'une ou plusieurs périodes de référence se sont écoulées pour ramener rorgane de réglage un pas en arrière, et en ce que le compteur-décompteur (23) comporte une sortie de position zéro qui est reliée audit dispositif générateur de signal d'alarme (27, 36) pour le déclencheur lorsque la position zéro de ce compteur est atteinte.
     
    5. Minuterie selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit transducteur (1) comprend un commutateur (3) qui est raccordé à l'entrée d'incrémentation (24) du compteur (23) pour en incrémenter le contenu chaque fois qu'il est actionné, en ce que ledit organe de réglage comporte une denture (9) ayant une dent par division de sa graduation et en ce que ledit commutateur coopère avec cette denture pour être actionné au passage de chaque dent devant lui.
     
    6. Minuterie suivant la revendication 5, caractérisée en ce que ledit commutateur (3) est un inverseur dont le premier contact fixe (16) est raccordé à l'entrée d'incrémentation (24) du compteur (23) et dont le second contact fixe (15) est raccordé à l'entrée (28) de remise à zéro de ce circuit qui est fermé lorsque ledit organe de réglage (2) se trouve dans sa position zéro.
     
    7. Minuterie suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit organe de réglage se présente sous la forme d'un disque annulaire (2).
     
    8. Pièce d'horlogerie comprenant des moyens d'indication de l'heure standard ayant

    - une base de temps (17) pour engendrer des impulsions régulièrement espacées et établissant une période de référence constante,

    - un circuit de division (18) relié à la base de temps pour engendrer un premier train d'impulsions et un second train d'impulsions,

    - un circuit de mise en forme (20) relié audit circuit de division pour recevoir le premier train d'impulsions,

    - un moteur (21) relié au circuit de mise en forme,

    - un cadran (74),

    - des aiguilles (22) coopérant avec ledit cadran pour afficher l'heure standard, lesdites aiguilles étant reliées au moteur (21) pour être entraînées en liaison avec le premier train d'impulsions et une tige (8), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une minuterie électromécanique selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 le compteur étant décre- menté en liaison avec le second train d'impulsions et en ce que l'organe de réglage (2) est monté à la façon d'un disque de quantième pour pouvoir être actionné par la tige (8) de la montre.


     
    9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un second organe de réglage destiné à la commande de sa mise en marche et de son arrêt, en ce que le second organe de réglage comporte un second disque (48) monté à la façon d'un disque des jours de ladite montre et en ce que ce second disque est associé à un commutateur (49) actionné par une came (72) solidaire du disque et connecté de maniière à pouvoir mettre en marche ou arrêter les circuits de la minuterie.
     
    10. Minuterie électromécanique comportant une base de temps (17, 18) établissant une période de référence constante, un dispositif de réglage (4) de l'intervalle de temps à mesurer comprenant un organe de réglage (2A) pourvu d'une graduation étalonnée en unité de temps, un transducteur de position (1) de l'organe de réglage capable d'engendrer un signal impulsionnel dont le nombre d'impulsions est représentatif de la position de l'organe de réglage (2A) et par conséquent de l'intervalle de temps à mesurer, un dispositif générateur de signal d'alarme (27) et des moyens pour compter le nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle pour à l'expiration de celui-ci commander le déclenchement du dispositif générateur de signal d'alarme (27), caractérisée en ce que les moyens pour compter comprennent un premier compteur (29, 60) pour mémoriser le nombre d'impulsions dudit signal impulsionnel ainsi qu'une matrice de transformation d'échelle (30) capable, pour chaque impulsion engendrée par le transducteur (1), de produire une valeur temporelle, en ce que ladite matrice (30) est connectée à l'une des entrées d'un comparateur (31) qui, par son autre entrée est reliée à un second compteur (32) connecté à la base de temps pour mémoriser des périodes de référence de celle-ci et en ce que ledit comparateur (31.) est connecté de manière à pouvoir déclencher le dispositif générateur de signal d'alarme lorsqu'il constate l'égalité des valeurs appliquées à ses deux entrées, ledit organe de réglage (2A) présentant une échelle non linéaire.
     
    11. Minuterie suivant la revendication 10, caractérisée en ce que ledit organe de réglage (2A) est couplé à un moteur (56) destiné à le ramener pas à pas dans sa position initiale durant le comptage du nombre de périodes de référence compris dans l'intervalle de temps à mesurer.
     
    12. Minuterie suivant la revendication 11, caractérisée en ce que l'organe de réglage (2A) est couplé à un moteur (56) destiné à le ramener pas à pas dans sa position initiale durant le comptage du nombre de périodes de référence compris dans ledit intervalle de temps, en ce que ledit premier compteur (60) est un compteur-décompteur (60), la sortie du comparateur (31) étant connectée, d'une part, à l'entrée de décomptage de ce compteur et, d'autre part, audit moteur pour provoquer la réduction d'une unité du premier compteur et le recul d'un pas de l'organe de réglage en cas d'égalité des signaux appliqués aux entrées du comparateur, en ce que ledit premier compteur (60) comprend également une sortie de position zéro qui est reliée au dispositif générateur d'un signal d'alarme lorsque ce compteur atteint la position zéro et en ce que ladite matrice (30) comporte, pour chaque position dudit premier compteur, une valeur temporelle différen- te qui est une fraction de l'intervalle de temps à mesurer correspondant respectivement aux pas dudit organe de réglage (2A).
     
    13. Minuterie suivant l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que ledit transducteur (1) comprend un commutateur qui est raccordé audits moyens pour compter (29, 30, 32, 60) pour en incrémenter le contenu chaque fois qu'il est actionné, en ce que ledit organe de réglage comporte une denture (9) ayant une dent par division de sa graduation et en ce que ledit commutateur coopère avec cette denture pour être actionné au passage de chaque dent devant lui.
     
    14. Minuterie selon la revendication 13, caractérisée en ce que ledit commutateur est un inverseur dont le premier contact fixe (16) est raccordé aux moyens pour compter (29, 30, 32, 60) et dont le second contact fixe (15) est un contact de remise à zéro de ce circuit qui est fermé lorsque ledit organe de réglage (2A) se trouve dans sa position zéro.
     
    15. Minuterie suivant l'une quelconque des revendications 10 à 14, caractérisée en ce que ledit organe de réglage se présente sous la forme d'un disque annulaire (2A).
     
    16. Pièce d'horlogerie comprenant des moyens d'indication de l'heure standard ayant

    - une base de temps (17) pour engendrer des impulsions régulièrement espacées et établissant une période de référence constante,

    - un circuit de division (18) relié à la base de temps pour engendrer au moins un train d'impulsions,

    - un circuit de mise en forme (20) relié audit circuit de division pour recevoir le train d'impulsions,

    - un moteur (21) relié au circuit de mise en forme,

    - un cadran (74),

    - des aiguilles (22) coopérant avec ledit cadran pour afficher l'heure standard, lesdites aiguilles étant reliées au moteur pour être entraînées en liaison avec le train d'impulsions et une tige (8), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une minuterie électromécanique selon l'une quelconque des revendications 10 à 15 et en ce que l'organe de réglage (2A) est monté à la façon d'un disque de quantième pour pouvoir être actionné par la tige (8) de la montre.


     
    17. Pièce d'horlogerie selon la revendication 16, caractérisée en ce qu'elle comporte un second organe de réglage destiné à la commande de sa mise en marche et de son arrêt, en ce que ce second organe de réglage comporte un second disque (48) monté à la façon d'un disque des jours de ladite montre et en ce que ce second disque est associé à un commutateur (49) actionné par une came (72) solidaire du disque et connecté de manière à pouvoir mettre en marche ou arrêter les circuits de la minuterie.
     


    Ansprüche

    1. Elektromechanischer Zeitgeber, umfassend eine Zeitbasis (17, 18) zum Etablieren einer konstanten Referenzperiode, eine Einstelleinrichtung (4) des zu messenden Zeitintervalles mit einem Einstellorgan (2), versehen mit einer in Zeiteinheiten geteilten Skala, einen Positionsgeber (1) des Einstellorgans, mittels dem ein Impulssignal erzeugbar ist, dessen Impulszahl repräsentativ für die Position des Einstellorgans und damit für das zu messende Zeitintervall ist, einen Alarmsignalerzeuger (27) und Mittel (23) zum Zählen der Anzahl von in dem Intervall enthaltenen Referenzperioden für das Auslösen des Alarmsignalerzeugers bei Ablauf desselben, dadurch gekennzeichnet, daß die Zählmittel einen Vorwärts-Rückwärts-Zähler (23) umfassen mit einem an den Positionsgeber (1) angeschlossenen Inkrementiereingang (24), um ihn mit einer für ein zu messendes Zeitintervall repräsentativen Impulszahl zu laden, mit einem an die Zeitbasis (17,18) angeschlossenen Dekrementiereingang (25) und mit einem an den Alarmsignalerzeuger (27) angeschlossenen Ausgang (26), der ausgelöst wird, wenn die Anzahl der von der Zeitbasis erzeugten Impulse dem zu messenden Zeitintervall entspricht.
     
    2. Zeitgeber nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß alle Impulse des Impulssignals einer Zahl entsprechen gleich den Referenzperioden der Zeitbasis (17, 18), wobei die Skalenteilung des Einstellorgans linear ist.
     
    3. Zeitgeber nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellorgan (2) mit einem Motor (56) gekoppelt ist, bestimmt zu seinem schrittweisen Zurücksetzen auf seine Ausgangsposition während der Zählung der in dem zu messenden Zeitintervall enthaltenen Peferenzperioden.
     
    4. Zeitgeber nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß der Motor (56) an die Zeitbasis angeschlossen ist, um ihn jedesmal, wenn eine oder mehrere Referenzperioden verstrichen sind, zum Rücksetzen des Einstellorgans um einen Schritt zu betätigen, und daß der Vorwärts-Rückwärts-Zähler (23) einen Nullpositionsausgang aufweist, der an den Alarmsignalerzeuger (27, 36) angeschlossen ist, um diesen auszulösen, wenn die Nullposition des Zählers erreicht ist.
     
    5. Zeitgeber nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der Positionsgeber (1) einen Kommutator (3) umfaßt, der an den Inkrementiereingang (24) des Zählers (23) angeschlossen ist, um den Inhalt bei jeder seiner Betätigungen zu inkrementieren, daß das Einstellorgan eine Verzahnung (9) mit einem Zahn pro Skaleneinheit aufweist, und daß der Kommutator mit der Verzahnung zusammenwirkt für seine Betätigung bei dem Vorbeigang jedes Zahnes.
     
    6. Zeitgeber nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Kommutator (3) ein Inverter ist, dessen erster fester Kontakt (16) mit dem Inkrementiereingang (24) des Zählers (23) verbunden ist und dessen zweiter fester Kontakt (15) mit dem Nullrücksetzeingang (28) dieser Schaltung verbunden ist, welcher geschlossen wird, sobald sich das Einstellorgan (2) in seiner Nullposition befindet.
     
    7. Zeitgeber nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellorgan in Form einer Ringscheibe (2) vorliegt.
     
    8. Uhr, umfassend Mittel zur Anzeige der Realzeit, mit

    - einer Zeitbasis (17) zum Erzeugen von Impulsen mit regelmäßigen Abständen und Etablieren einer konstanten Referenzperiode,

    - einer an die Zeitbasis angeschlossenen Teilerschaltung (18) zum Erzeugen eines ersten und eines zweiten Impulszuges,

    - einer an die Teilerschaltung angeschlossenen, den ersten Impulszug empfangenden Formungsschaltung (20),

    - einem an die Formungsschaltung angeschlossenen Motor (21),

    - einem Zifferblatt (74),

    - mit dem Zifferblatt zusammenwirkenden Zeigern (22) für die Realzeitanzeige, welche Zeiger mit dem Motor (21) verbunden sind für ihren Antrieb in Verbindung mit dem ersten Impulszug, und eine Stellwelle (8), dadurch gekennzeichnet, daß sie ferner einen elektromechanischen Zeitgeber nach einem der Ansprüche 1 bis 7 umfaßt, wobei der Zähler in Verbindung mit dem zweiten Impulszug dekrementiert wird, und daß das Einstellorgan (2) nach Art eines Datumringes montiert ist für Betätigung mittels der Stellwelle (8) der Uhr.


     
    9. Uhr nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß sie ein zweites Einstellorgan umfaßt, bestimmt zu ihrem Ingangsetzen und Anhalten, daß das zweite Einstellorgan eine zweite Scheibe (48) umfaßt, montiert nach Art einer Tagesanzeigescheibe der Uhr, und daß der zweiten Scheibe ein von einem mit der Scheibe verbundenen Nocken (72) betätigter Kommutator (49) zugeordnet ist, derart angeschlossen, daß er die Schaltungen des Zeitgebers ingangsetzen oder anhalten kann.
     
    10. Elektromechanischer Zeitgeber, umfassend eine Zeitbasis (17, 18) zum Etablieren einer konstanten Referenzperiode, eine Einstelleinrichtung (4) des zu messenden Zeitintervalls mit einem Einstellorgan (2A), versehen mit einer in Zeiteinheiten geteilten Skala, einen Positionsgeber (1) des Einstellorgans, mittels dem ein Impulssignal erzeugbar ist, dessen Impulszahl repräsentativ für die Position des Einstellorgans (2A) und damit für das zu messende Zeitintervall ist, einen Alarmsignalerzeuger (27) und Mittel zum Zählen der in dem Intervall enthaltenen Referenzperioden zum Steuern der Auslösung des Alarmsignalerzeugers (27) bei dessen Ablauf, dadurch gekennzeichnet, daß die Mittel zum Zählen einen ersten Zähler (29, 60) zum Abspeichern der Impulszahl des Impulssignals umfassen wie auch eine Maßstabsumsetzmatrix (30), die für jeden von dem Positionsgeber (1) erzeugten Impuls einen Zeitwert erzeugen kann, daß die Matrix (30) an einen der Eingänge eines Komparators (31) angeschlossen ist, der mit seinem andern Eingang an einen zweiten Zähler (32) angeschlossen ist, der mit der Zeitbasis verbunden ist zum Abspeichern von Referenzperioden derselben, und daß der Komparator (31) so angeschlossen ist, daß er den Alarmsignalerzeuger auslösen kann, wenn er Gleichheit der an seinen beiden Eingängen anliegenden Werte feststellt, wobei das Einstellorgan (2A) einen nichtlinearen Maßstab aufweist.
     
    11. Zeitgeber nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellorgan (2A) mit einem Motor (56) gekoppelt ist, bestimmt zum schrittweisen Rücksetzen in seine Ausgangsposition während der Zählung der Anzahl von Referenzperioden, enthalten in dem zu messenden Zeitintervall.
     
    12. Zeitgeber nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellorgan (2A) an einen Motor (56) gekoppelt ist, bestimmt zu seiner schrittweisen Rücksetzung in seine Ausgangsposition während der Zählung der Anzahl von in dem Zeitintervall enthaltenen Referenzperioden, daß der erste Zähler (60) ein Vorwärts-Rückwärts-Zähler (60) ist, wobei der Ausgang des Komparators (31) einerseits an den Abwärtszähleingang dieses Zählers und andererseits an den genannten Motor angeschlossen ist zum Bewirken der Herabsetzung des ersten Zählers um eine Einheit und den Rücklauf des Einstellorgans um einen Schritt im Falle der Gleichheit der an den Komparatoreingängen anliegenden Signale, daß der erste Zähler (60) außerdem einen Nullpositionsausgang aufweist, der mit dem Alarmsignalerzeuger verbunden ist, wenn dieser Zähler die Nullposition erreicht, und daß die Matrix (30) für jede Position des ersten Zählers einen unterschiedlichen Zeitwert umfaßt, der ein Bruchteil des zu messenden Zeitintervalls ist entsprechend den Schritten des Einstellorgans (2A) ist.
     
    13. Zeitgeber nach einem der Ansprüche 10 bis 12, dadurch gekennzeichnet, daß der Positionsgeber einen an die Mittel zum Zählen (29, 30, 32, 60) angeschlossenen Kommutator umfaßt zum Inkrementieren des Inhalts bei jeder seiner Betätigungen, daß das Einstellorgan eine Verzahnung (9) mit einem Zahn pro Skaleneinheit aufweist und daß der Kommutator mit dieser Verzahnung zusammenwirkt, um bei jedem Zahndurchlauf betätigt zu werden.
     
    14. Zeitgeber nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, daß der Kommutator ein Inverter ist, dessen erster fester Kontakt (16) an die Mittel zum Zählen (29, 30, 32, 60) angeschlossen ist und dessen zweiter fester Kontakt (15) ein Nullrücksetzkontakt dieser Schaltung ist, welcher geschlossen ist, wenn das Einstellorgan (2A) sich in seiner Nullposition befindet.
     
    15. Zeitgeber nach einem der Ansprüche 10 bis 14, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellorgan in Form einer Ringscheibe (2A) vorliegt.
     
    16. Uhr, umfassend Mittel zur Anzeige der Realzeit, mit

    - einer Zeitbasis (17) zum Erzeugen gleichförmig beabstandeter Impulse und Etablieren einer konstanten Referenzperiode,

    - einer Teilerschaltung (18), angeschlossen an die Zeitbasis zum Erzeugen mindestens eines Impulszuges,

    - einer Formungsschaltung (20), verbunden mit der Teilerschaltung zum Empfang des Impulszuges,

    - einem mit der Formungsschaltung verbundenen Motor (21 ),

    - einem Zifferblatt (74),

    - Zeigern (22), die mit dem Zifferblatt zusammenwirken zum Anzeigen der Realzeit, welche Zeiger mit dem Motor verbunden sind, um in Verbindung mit dem Impulszug angetrieben zu werden, und einer Stellwelle (8), dadurch gekennzeichnet, daß sie ferner einen Zeitgeber nach einem der Ansprüche 10 bis 15 umfaßt und daß das Einstellorgan (2A) nach Art einer Datumscheibe montiert ist, um durch die Stellwelle (8) der Uhr betätigt zu werden.


     
    17. Uhr nach Anspruch 16, dadurch gekennzeichnet, daß sie ein zweites Einstellorgan umfaßt, bestimmt zum Steuern ihres Ingangsetzens und Anhaltens, daß das zweite Einstellorgan eine zweite Scheibe (48) umfaßt, montiert nach Art einer Tagesscheibe der Uhr, und daß der zweiten Scheibe ein von einem mit der Scheibe verbundenen Nocken (72) betätigter Kommutator (49) zugeordnet ist, derart angeschlossen, daß er die Schaltungen des Zeitgebers ingangsetzen oder anhalten kann.
     


    Claims

    1. Electromechanical timer comprising a time base (17, 18) establishing a constant reference period, a device (4) for setting the interval of time to be measured, including a setting member (2) provided with a scale calibrated in units of time, a position transducer (1) for the setting member which is capable of generating a pulsed signal, the number of pulses of which represents the position of the setting member and, consequently, the interval of time to be measured, a device (27) for generating an alarm signal, and means (23) for counting the number of reference periods contained in said interval and, on timing-out, triggering said alarm signal generating device, characterized in that the means for counting comprises an up-down counter (23) having an up input (24) connected to the position transducer (1) to be loaded with a number of pulses representative of an interval of time to be measured, a down input (25) connected to the time base (17, 18) and an output (26) connected to said alarm signal generating device (27), the latter being triggered when the number of pulses generated by the time base corresponds to the interval of time to be measured.
     
    2. Timer according to claim 1, characterized in that all the pulses of said pulsed signal correspond to an equal number of reference periods of said time base (17, 18), said scale of the setting member being linear.
     
    3. Timer according to claim 1 or 2, characterized in that said setting member (2) is coupled to a motor (56) for restoring said member step by step to its initial position during the counting of the number of reference periods comprised in the said interval of time to be measured.
     
    4. Timer according to claim 3, characterized in that said motor (56) is connected to said time base to be actuated each time that one or more reference periods has or have elapsed in order to bring the setting member back one step, and said up-down counter (23) comprises a zero position output which is connected to said alarm signal generating device (27, 36) in order to trigger it when the zero position of said counter is reached.
     
    5. Timer according to any one of the preceding claims, characterized in that said transducer (1) comprises a switch (3) which is connected to said up input (24) of said counter (23) for incrementing the contents thereof each time that it is actuated, in that said setting member comprises a series of teeth (9) having one tooth per division of its scale, and in that said switch cooperates with said teeth to be actuated on the passage of each tooth.
     
    6. Timer according to claim 5, characterized in that said switch (3) is a change-over switch with a first fixed contact (16) connected to said up input (24) of said counter (23) and a second fixed contact (15) connected to the reset input (28) of this circuit which is closed when said setting member (2) is in its zero position.
     
    7. Timer according to any one of claims 1 to 6, characterized in that said setting member is in the form of an annular disc (2).
     
    8. Timepiece comprising standard time indicator means having:

    - a time base (17) for generating regularly spaced time pulses establishing a constant reference period;

    - a divider circuit (18) connected to said time base for generating a first pulse train and a second pulse train;

    - control circuit means (20) connected to said divider circuit for receiving said first pulse train;

    - motor means (21) connected to said circuit means;

    - a dial (74);

    - hands (22) cooperating with said dial for displaying standard time, said hands being coupled to said motor means (21) for being driven thereby in dependency from said first pulse train and a stem (8), characterized in that it further comprises an electromechanical timer according any one of claims 1 to 7 the counter being incremented in relationship with the second pulse train and in that the setting member (2) is fitted after the fashion of a date disc in order that it can be actuated by the stem (8) of the timepiece.


     
    9. Timepiece according to claim 8, characterized in that it comprises a second setting member for control of its starting and stopping, and in that said second setting member comprises a second disc (48) fitted after the fashion of a day disc of said timepiece, and in that this second disc is associated with a switch (49) actuated by a cam (72) fast with said disc and connected so as to start or stop the circuits of the timer.
     
    10. Electromechanical timer comprising a time base (17, 18) establishing a constant reference period, a device (4) for setting the interval of time to be measured, including a setting member (2A) provided with a scale calibrated in units of time, a position transducer (1) for the setting member which is capable of generating a pulsed signal, the number of pulses of which represents the position of the setting member (2A) and, consequently, the interval of time to be measured, a device (27) for generating an alarm signal, and means for counting the number of reference periods contained in said interval and, on timing-out, triggering said alarm signal generating device (27), characterized in that the means for counting comprises a first counter (29, 60) for storing the number of pulses of said pulsed signal, a scale conversion matrix (30) capable of producing a time value for each pulse generated by said transducer (1), in that said matrix (30) is connected to one of the inputs of a comparator (31) which is connected at its other input to a second counter (32) connected to said time base for storing reference periods of the latter, and in that said comparator (31) is connected so as to trigger the alarm signal generator device when it establishes equality of the values applicable at its two inputs, said setting member (2A) having a nonlinear scale.
     
    11. Timer according to claim 10, characterized in that said setting member (2A) is coupled to a motor (56) for restoring said member step by step to its initial position during the counting of the number of reference periods comprised in the said interval of time to be measured.
     
    12. Timer according to claim 11, characterized in that said setting member (2A) is coupled to a motor (56) for restoring said member step by step to its initial position during the counting of the number of reference periods comprises in said interval of time, in that said first counter (60) is an up-down counter (60), the output of said comparator (31) being connected, on the one hand, to the down counting input of said first counter and, on the other hand, to said motor to cause the counting down of said first counter by one unit and the backward movement of the setting member by one step in the case of equality of the signals applied at the inputs of the comparator, in that said first counter (6) also has a zero position output which is connected to said device generating an alarm signal when said first counter reaches the zero position, and in that said matrix (30) comprises, for each position of said first counter, a different time value which is a fraction of the interval of time to be measured corresponding respectively to the steps of said setting member (2A).
     
    13. Timer according to any one of claims 10 to 12, characterized in that said transducer (1) comprises a switch which is connected to said counting means (29, 30, 32, 60) for incrementing the contents thereof each time that it is actuated, in that said setting member comprises a series of teeth (9) having one tooth per division of its scale and in that said switch cooperates with said teeth to be actuated on the passage of each tooth.
     
    14. Timer according to claim 13, characterized in that said switch is a change-over switch with a first fixed contact (16) connected to said counting means (29, 30, 32, 60) and a second fixed contact (15) connected to the reset input of this circuit which is closed when said setting member (2A) is in its zero position.
     
    15. Timer according to any one of claims 10 to 14, characterized in that said setting member is in the form of an annular disc (2A).
     
    16. Timepiece comprising standard time indicator means having:

    - a time base (17) for generating regularly spaced time pulses establishing a constant reference period;

    - a divider circuit (18) connected to said time base for generating a first pulse train and a second pulse train;

    - control circuit means (20) connected to said divider circuit for receiving said first pulse train;

    - motor means (21) connected to said circuit means;

    - a dial (74);

    - hands (22) cooperating with said dial for displaying standard time, said hands being coupled to said motor means for being driven thereby in dependency from said first pulse train and a stem (8), characterized in that it further comprises an electro-mechanical timer according any one of claims 10 to 15 and in that the setting member (2A) is fitted after the fashion of a date disc in order that it can be actuated by the stem (8) of the timepiece.


     
    17. Timepiece according to claim 16, characterized in that it comprises a second setting member for control if its starting and stopping, and in that said second setting member comprises a second disc (48) fitted after the fashion of a day disc of said timepiece, and in that this second disc is associated with a switch (49) actuated by a cam (72) fast with said disc and connected so as to start or stop the circuits of the timer.
     




    Dessins