(19) |
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(11) |
EP 0 221 920 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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07.02.1990 Bulletin 1990/06 |
(22) |
Date de dépôt: 22.04.1986 |
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(86) |
Numéro de dépôt: |
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PCT/FR8600/136 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
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WO 8606/869 (20.11.1986 Gazette 1986/25) |
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(54) |
AIMANT SOLENOIDAL A HAUTE HOMOGENEITE DE CHAMP MAGNETIQUE
ELEKTROMAGNET MIT HOHER HOMOGENITÄT DES MAGNETFELDES
SOLENOIDAL MAGNET WITH HIGH MAGNETIC FIELD HOMOGENEITY
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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DE GB NL |
(30) |
Priorité: |
10.05.1985 FR 8507151
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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20.05.1987 Bulletin 1987/21 |
(73) |
Titulaire: GENERAL ELECTRIC CGR S.A. |
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F-75015 Paris (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- AUBERT, Guy
F-38100 Grenoble (FR)
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(74) |
Mandataire: Ballot, Paul Denis Jacques et al |
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Cabinet Ballot-Schmit,
7, rue Le Sueur 75116 Paris 75116 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
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- Journal of Physics E: Scientific Instruments vol. 6 Nr.4, April 1973 London, (GB)
C.B. Wheeler et al.:"Multiply crowbarred Solenoids for plasma research", pages 332-33
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention, due à la collaboration du Service National des Champs Intenses du CNRS
(Directeur M. AUBERT) a pour objet un aimant solénoïdal à haute homogénéité de champ
magnétique, constitué de plusieurs bobines espacées les unes des autres; elle a plus
particulièrement pour objet une structure de raccordement entre les bobines, permettant
d'éviter la création de composantes de champs parasites.
[0002] On sait que les installations d'imagerie par RMN nécessitent un aimant de grandes
dimensions capable d'engendrer un champ magnétique uniforme dans une région déterminée
de l'espace. Typiquement, il est nécessaire d'engendrer un champ magnétique de 0,15
à 0,5 teslas avec une homogénéité de 1 à 10 parties par million (ppm) dans une sphère
de 40 cm de diamètre au moins.
[0003] Il est connu de réaliser un tel aimant à partir d'un ensemble de bobines espacées
les unes des autres de distances choisies, le long d'un axe commun. Dans l'autre demande
de brevet français N° 84-19 191 publiée pour la première fois le 20/06/86 sous le
numéro FR-A-2 574 980 et qui a pour équivalent la demande EP-A-0 204 742 la Demanderesse
décrit une méthode de calcul des caractéristiques d'un tel aimant constitué de bobines
ayant toutes les mêmes diamètres intérieur et respectivement extérieur et plus particulièrement
constitué de bobines de type Bitter. Dans le calcul d'un tel aimant, on suppose qu'aucun
courant en circulation dans les espaces entre bobines n'est susceptible de créer de
champ magnétique. Or, les bobines sont reliées en série et des conducteurs de liaison
traversent nécessairement ces espaces. L'invention concerne plus spécifiquement une
structure de liaison entre bobines, agencée pour éviter la formation de composantes
de champs parasites entre lesdites bobines.
[0004] Plus particulièrement, l'invention concerne un aimant solénoïdal à haute homogénéité
de champ magnétique, c'est-à-dire de 1 à 10 ppm, comportant plusieurs bobines présentant
les mêmes diamètres intérieur et respectivement extérieur, disposées le long d'un
axe longitudinal commun, et espacées les unes des autres symétriquement par rapport
à un plan transversal médian d'une zone d'intérêt ou doit régner le champ magnétique,
lesdites bobines étant électriquement interconnectées en série, caractérisé en ce
que lesdites bobines sont interconnectées en série, pour le passage du courant dans
un premier sens aller, par des premiers conducteurs disposés parallèlement audit axe
et s'étendant respect
ivement dans les espaces entre lesdites bobines, en ce que des seconds conducteurs,
utilisés en partie pour le passage du courant dans un deuxième sens retour, sont disposés
longitudinalement au voisinage desdits premier conducteur, également dans les espaces
entre lesdits bobines, et en ce que ces seconds conducteurs sont connectés par des
couronnes de répartition à des troisièmes conducteurs conformés et/ou disposés à l'endroit
de chaque bobine, tout autour de chaque bobine, sensiblement parallèlement audit axe,
pour répartir le courant de retour et tendre à une densité de ce courant de retour
sensiblement uniforme sur une surface cylindrique coaxiale audit axe, certains desdits
troisièmes conducteurs, placés autour d'une bobine d'extrémité de l'aimant, étant
interconnectés en série avec cette bobine d'extrémité par un plateau de répartition
pour assurer le retour du courant vers l'autre extrémité axiale dudit aimant.
[0005] Les bobines constituant l'aimant décrit ci-dessus sont de préférence des bobines
de Bitter. Les bobines de Bitter sont bien connues pour la production de champs magnétiques
intenses. La structure proposée par Bitter est un bobinage constitué de disques annulaires
métalliques (généralement en cuivre ou en aluminium), fendus pour former autant de
spires et raccordés pour définir un enroulement sensiblement hécoïdal à spires plates.
L'empilement de disques est maintenu par une pluralité de tirants. Cette structure
est avantageuse car elle permet un refroidissement efficace de l'aimant, en pratiquant
des trous dans les disques (et dans les isolants séparant ces disques), ces trous
étant disposés suivant une même configuration d'un disque à l'autre pour matérialiser
un ensemble de canaux parallèles à l'axe de la bobine, dans lequel circule un fluide
de refroidissement, par exemple de l'eau désionisée, du kérozène ou de l'huile.
[0006] L'invention s'applique de préférence à un aimant construit à partir de telles bobines
de Bitter dans la mesure où, notamment, certains au moins des tirants précités peuvent
être utilisés pour réaliser les troisièmes conducteurs précités, répartissant le courant
de retour sur une surface sensiblement cylindrique et coaxiale aux bobines, dans les
tronçons de l'aimant occupés par ces dernières. Dans ce mode de réalisation, on peut
connecter électriquement les extrémités des tirants en plaçant à chaque extrémité
axiale de chaque bobine, une couronne ouverte, c'est-à-dire comportant une fente radiale
au travers de laquelle est établi le point de connexion entre ledit premier conducteur
correspondant et ladite bobine. La couronne est bien entendu isolée de la bobine et
une paire de seconds conducteurs précités est agencée de part et d'autre dudit premier
conducteur, chaque second conducteur étant connecté à une extrémité de ladite couronne.
Avec une telle structure, la répartition du retour de courant dans les tirants des
différentes bobines est sensiblement équilibrée lorsque chaque bobine comporte un
nombre impair de demi-tours.
[0007] L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description qui va suivre
d'un mode de réalisation actuellement préféré d'un aimant conforme à son principe,
donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans
lesquels:
- la figure 1 est une représentation schématique d'une partie d'un aimant conforme
au principe de l'invention, illustrant plus particulièrement une structure de raccordement
entre deux bobines voisines et
- la figure 2 est une coupe II - l! de la figure 1.
[0008] En se reportant aux dessins, on a représenté une partie d'un aimant solénoïdal 11
à disques annulaires de Bitter, connus en soi, constitué de plusieurs bobines alignées
le long d'un même axe principal de symétrie z'z. Plus précisément, on a représenté
les deux bobines 14 et 15 les plus proches d'une extrémité axiale de l'aimant opposée
à celle où sont agencés les moyens de connexion à une source d'alimentation en courant
continu, non représentée. Ainsi, pour une application à l'imagerie par RMN, il est
possible d'obtenir un champ magnétique d'homogénéité requise dans une sphère d'intérêt
de volume suffisant dont le centre est confondu avec celui de l'aimant, à partir d'un
jeu de sept bobines par exemple, en choisissant les longueurs de ces bobines et les
espacements entre ces bobines. Un mode de calcul possible des caractéristiques des
bobines de l'aimant et des espacements entre ces bobines est indiqué dans une autre
demande de brevet français FR-A-2 574 980 déposée par la Demanderesse et ce mode de
calcul ne fait pas partie de l'invention présentement décrite.
[0009] On entend par bobine de Bitter toute bobine répondant à la définition rappelée ci-dessus.
A ce titre, les disques fendus radialement constituant les spires sont connectés,
par exemple soudés, bout à bout et maintenus en un empilage serré au moyen d'une pluralité
de tirants 18 régulièrement répartis sur une surface cylindrique d'axe z'z. Toutes
les bobines sont reliées en série. Les tirants 18 sont propres à chaque bobine; ils
ne s'étendent pas dans les espaces définis entre celles-ci, ils sont bien entendu
électriquement isolés des disques de Bitter qu'ils maintiennent. Les tirants ou certains
d'entre-eux sont en outre utilisés pour ramener le courant vers la source de courant,
c'est-à-dire vers l'extrémité axiale de l'aimant qui n'est pas représentée. Pour cela,
un plateau de répartition de courant 19 (non fendu) est situé à l'extrémité externe
de la bobine 15 et soudé à la dernière spire de celle-ci pour assurer une répartition
sensiblement uniforme de récou- lement du courant de retour entre les tirants, lesquels
sont en contact électrique avec ledit plateau de répartition. Les tirants de chaque
bobine sont connectés entre-eux aux deux extrémités de cette bobine de façon à définir
une sorte de cage d'écureuil. L'interconnexion des tirants sera décrite plus loin.
Sur les tronçons de l'aimant occupés par les bobines, les tirants sont parcourus par
des fractions sensiblement égales du courant de retour. Ils assurent ainsi la compensation
de la faible composante axiale de courant due au pas d'hélice de l'enroulement défini
par les disques de Bitter, dans la bobine correspondante. Bien entendu, il n'est pas
indispensable d'utiliser les tirants des bobines de Bitter pour assurer la compensation
de la composante axiale du courant qui circule dans cette bobine. On peut utiliser
une simple enveloppe tubulaire cylindrique extérieure aux bobines et coaxiale, pour
assurer le retour de courant sensiblement uniformément sur une surface cylindrique
d'axe z'z dans chaque tronçon de l'aimant occupé par une bobine. On peut aussi utiliser
une "cage d'écureuil" définie à partir d'autres tiges conductrices que les tirants.
[0010] Selon une caractéristique importante de l'invention, les bobines sont connectées
en série par des premiers conducteurs tels que 20 s'étendant respectivement dans les
espaces entre bobines voisines tandis que des seconds conducteurs 21, participant
au retour du courant, sont disposés longitudinalement au voisinage desdits premiers
conducteurs, pour les entourer au moins partiellement. Dans l'exemple décrit, chaque
conducteur 20, 21 a une section rectangulaire et deux conducteurs 21, isolés du conducteur
20, sont accolés le long de deux faces parallèles de celui- ci. La totalité du courant
traversant les bobines circule donc dans chaque conducteur 20 tandis que le courant
de retour circulant en sens inverse se partage sensiblement également dans les deux
conducteurs 21. La structure de raccordement entre deux bobines, qui vient d'être
décrite ne crée pas de champ parasite dans l'espace entre les deux bobines considérées.
Par ailleurs, la continuité du circuit de retour de courant est assurée par des troisièmes
conducteurs interconnectés entre les seconds conducteurs, ces troisièmes conducteurs
n'étant rien d'autre que, dans l'exemple décrit, les groupes de tirants 18 associés
aux différentes bobines ou au moins une partie de ces tirants régulièrement espacés
les uns des autres. Les seconds conducteurs 21 et les tirants 18 sont connectés en
série dans leur ensemble avec les bobines elles-mêmes en série, par l'intermédiaire
du plateau de répartition 19. Les liaisons entre lesdits seconds conducteurs et les
groupes de tirants sont assurées par des couronnes ouvertes 22 disposées aux extrémités
axiales des bobines et avec lesquelles les tirants 18 d'une part et les extrémités
des conducteurs 21 d'autre part sont interconnectés. Plus précisément, chaque couronne,
isolée de la bobine à l'extrémité de laquelle elle est fixée à l'aide des tirants,
comporte une fente 23 dans laquelle se situe le point de liaison entre le premier
conducteur 20 et l'extrémité de la bobine correspondante tandis que les extrémités
24 de la couronne matérialisées par la fente 23, sont connectées aux extrémités des
deux conducteurs 21 correspondants. En outre, les tirants de chaque bobine traversent
les couronnes 22 correspondantes (une couronne et le plateau 19 en ce qui concerne
la bobine 15) et sont serrés au moyen d'écrous entre lesdites couronnes, ce qui assure
un contact électrique correct entre ces couronnes et ces tirants.
[0011] Selon une autre caractéristique importante de l'invention, chaque bobine comporte
un nombre impair de demi-tours de sorte que, de part et d'autre d'une même bobine,
les agencements de conducteurs 20, 21 soient opposés par rapport à l'axe z'z. En effet,
si l'on se réfère par exemple à la figure 2, on constate que les tirants 18 sont plus
ou moins "éloignés" des points de connexions des conducteurs 21 à la couronne 22 et
cet éloignement dépend de la position du tirant considéré par rapport à la fente 23.
Il pourrait en résulter des différences d'intensité entre les courants circulant dans
les tirants, en raison de la portion plus ou moins longue de couronne 22 mise en série
avec chacun d'eux. Ce déséquilibre est évité si la bobine comporte un nombre entier
de demi-tours car, dans ce cas, les tirants les plus "éloignés" des conducteurs 21
à une extrémité axiale d'une bobine sont les plus rapproches des conducteurs 21 homologues
à l'autre extrémité axiale de cette même bobine. Par conséquent, les résistances réparties
entre les tirants par la présence des couronnes sont sensiblement égales de sorte
que le courant de retour se partage sensiblement régulièrement entre les tirants dans
chaque bobine et se partage sensiblement en deux fractions égales dans les conducteurs
21 dans chaque espace entre deux bobines voisines.
1. Aimant solénoïdal à haute homogénéité de champ magnétique, c'est à dire de 1 à
10 ppm, comportant plusieurs bobines (14, 15) présentant les mêmes diamètres intérieur
et respectivement extérieur, disposées le long d'un axe longitudinal commun (z, z'),
et espacées les unes des autres symétriquement par rapport à un plan transversal médian
d'une zone d'intérêt ou doit régner le champ magnétique, lesdites bobines étant électriquement
interconnectées en série, caractérisé en ce que lesdites bobines sont interconnectées
en série, pour le passage du courant dans un premier sens aller, par des premiers
conducteurs (20) disposés parallèlement audit axe (z, z') et s'étendant respectivement
dans les espaces entre lesdites bobines, en ce que des seconds conducteurs (21), utilisés
en partie pour le passage du courant dans un deuxième sens retour, sont disposés longitudinalement
au voisinage desdits premiers conducteurs (20), également dans les espaces entre lesdites
bobines, et en ce que ces seconds conducteurs (21) sont connectés par des couronnes
de répartition (22) à des troisièmes conducteurs (18) conformés et/ou disposés à l'endroit
de chaque bobine, tout autour de chaque bobine et sensiblement parallèlement audit
axe pour répartir le courant de retour et tendre à une densité de ce courant de retour
sensiblement uniforme sur une surface cylindrique coaxiale audit axe, certains desdits
troisièmes conducteurs (18), placés autour d'une bobine d'extrémité de l'aimant, étant
interconnectés en série avec cette bobine d'extrémité par un plateau (19) de répartition
(19) pour assurer le retour du courant vers l'autre extrémité axiale dudit aimant.
2. Aimant solénôidal selon la revendication 1, du type dans lesquels les bobines précitées
sont des bobines de Bitter munies de disques, caractérisé en ce que, lesdits disques
de chaque bobine étant maintenus, de façon connu en soi, par des tirants (18) isolés
de celle-ci et régulièrement répartis sur une surface cylindrique coaxiale, les troisièmes
conducteurs (18) précités sont constitués par au moins certains desdits tirants espacés
régulièrement les uns des autres.
3. Aimant soténo'jdat selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend,
dans chaque espace entre deux bobines voisines, un premier conducteur (20) précité
et deux seconds conducteurs (21) précités accolés symétriquement le long dudit premier
conducteur.
4. Aimant selon l'ensemble des revendications 2 et 3, caractérisé en ce qu'au voisinage
de chaque bobine, lesdits seconds conducteurs (21) sont reliés aux extrémités d'une
couronne ouverte (22), en ce que le point de connexion entre ledit premier conducteur
(20) et la bobine correspondante est placé dans l'ouverture de ladite couronne et
en ce que chaque couronne est isolée de la bobine à l'extrémité de laquelle elle est
montée et est connectée aux tirants (18) constituant les troisièmes conducteurs précités.
5. Aimant solenoïdal selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que chaque bobine comporte un nombre impair de demi-tours.
1. Elektromagnet mit hoher Homogenität des Magnetfeldes, das heißt von 1 bis 10 ppm,
mit mehreren Spulen (14, 15), die jeweils denselben Innen- und Außendurchmesser aufweisen
und längs einer gemeinsamen Längsachse (z, z') angeordnet und voneinander symmetrisch
im Verhältnis zu einer mittleren Querebene einer Interessenzone auseinanderliegen,
in der das Magnetfeld herrschen soll, wobei diese Spulen elektrisch seriengeschaltet
sind, dadurch gekennzeichnet, daß diese Spulen für den Stromdurchgang in einer ersten
Zuflußrichtung durch erste Leiter (20) seriengeschaltet sind, die parallel zu dieser
Achse (z, z') angeordnet sind und sich jeweils in den Leerräumen zwischen diesen Spulen
erstrecken, dadurch, daß zweite Leiter (21), die teilweise für den Stromdurchgang
in einer zweiten Rückflußrichtung verwendet werden, in der Nachbarschaft dieser ersten
Leiter (20) ebenfalls in den Leerräumen zwischen diesen Spulen längs angeordnet sind,
und dadurch, daß diese zweiten Leiter (21) durch Verteilungskränze (22) an dritte
Leiter (18) angeschlossen sind, die an jeder Spulenstelle ganz um jede Spule herum
und etwa -parallel zu dieser Achse gebildet und/oder angeordnet sind, um den Rückstrom
zu verteilen und darauf hinzuzielen, daß die Dichte dieses Rückstroms etwa gleichmäßig
auf einer zu dieser Achse koaxialen zylindrischen Fläche ist, wobei einige dieser
um eine Endspule des Magnets herum gelegenen dritten Leiter (18) mit dieser Endspule
durch ein Verteilungsplateau (19) seriengeschaltet sind, um die Stromrückkehr zum
anderen axialen Ende dieses Magnets hin zu sichern.
2. Elektromagnet nach Anspruch 1 des Typs, in dem die vorgenannten Spulen mit Scheiben
versehene Bitter-Spulen sind, dadurch gekennzeichnet, daß diese Scheiben jeder Spule
auf an sich bekannte Weise durch von dieser isolierte und regelmäßig über eine koaxiale
zylindrische Fläche verteilte Zuganker (18) aufrechterhalten werden, und die dritten
vorgenannten Leiter (18) von zumindest einigen dieser regelmäßig voneinander abstehenden
Zuganker gebildet werden.
3. Elektromagnet nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß er in jedem Leerraum
zwischen zwei benachbarten Spulen einen ersten vorgenannten Leiter (20) und zwei vorgenannte
zweite Leiter (21) umfaßt, die aneinanderliegend symmetrisch entlang diesem ersten
Leiter verlaufen.
4. Magnet nach der Gesamtheit der Ansprüche 2 und 3, dadurch gekennzeichnet, daß in
der Nachbarschaft jeder Spule diese zweiten Leiter (21) mit den äußeren Enden eines
offenen Kranzes (22) verbunden sind, und darin, daß der Anschlußpunkt zwischen diesem
ersten Leiter (20) und der entsprechenden Spule in der Öffnung dieses Kranzes liegt
und darin, daß jeder Kranz von der Spule, an deren Ende sie montiert ist, isoliert
und mit den Zugankern (18) verbunden ist, welche die dritten vorgenannten Leiter bilden.
5. Elektromagnet nach einem der vorausgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß jede Spule eine ungerade Anzahl von halben Windungen trägt.
1. A solenoid magnet with high magnetic field homogeneity, that is to say from 1 to
10 ppm, comprising several coils (14 and 15) having the same interior and, respectively,
exterior diameter, placed along a common longitudinal axis (z and z') and spaced from
each other symmetrically in relation to a median transverse plane of a zone in question
in which the magnetic field is to obtain, the said coils being electrically connected
in series, characterized in that the said coils are connected in series, for the passage
of the current in one first outward direction, by first conductors (20) placed in
parallelism to the said axis (z and z') and extending respectively in the spaces between
the said coils, in that the second conductors (21), used in part for the passage of
the current in a second return direction, are disposed longitudinally adjacent to
the said first conductors (20) also in the spaces between the said coils and in that
the second conductors (21) are connected by spacing crowns (22) with third conductors
(18) conforming with and/or placed at the site of each coil, all around each coil
and substantially in parallelism to the said axis in order to distribute the return
current and to keep this return current at a density which is substantially uniform
on a cylindrical surface coaxial to the said axis, certain ones of the said third
conductors (18), placed around an end coil of the magnet, being connected in series
with this end coil by a distributing plate (19) in order to ensure the return of the
current to the other axial end of the said magnet.
2. The solenoid magnet as claimed in claim 1 of the type in which the said coils are
Bitter coils furnished with disks, characterized in that the said disks of each coil
are held in place, in an inherently known manner, by ties (18) insulated from the
same and regularly spaced on a coaxial cylindrical surface, the said third conductors
(18) being constituted by at least some of the said ties which are regularly spaced
out from each other.
3. The solenoid magnet as claimed in- claim 1 or in claim 2 characterized in that
it comprises, in each space between two adjacent coils, a first said conductor (20)
and two second said conductors (21) located symmetrically along the said first conductor.
4. The magnet as claimed in claims 2 and 3 characterized in that adjacent to each
coil the said second conductors (21) are connected with the ends of an open crown
(22), in that the point of connection between the said first conductor (20) and the
corresponding coil is placed in the opening of the said crown and in that each crown
is insulated from the coil at the end of which it is mounted and is connected with
the ties (18) constituting the third said conductors.
5. The solenoid magnet as claimed in any one preceding claims characterized in that
each coil comprises an odd number of half-turns.