(19)
(11) EP 0 229 405 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
07.02.1990  Bulletin  1990/06

(21) Numéro de dépôt: 86201773.8

(22) Date de dépôt:  14.10.1986
(51) Int. Cl.5A43B 5/04

(54)

Chaussure de ski

Skischuh

Ski boot


(84) Etats contractants désignés:
AT DE FR IT SE

(30) Priorité: 17.01.1986 CH 174/86

(43) Date de publication de la demande:
22.07.1987  Bulletin  1987/30

(73) Titulaire: LANGE INTERNATIONAL S.A.
CH-1700 Fribourg (CH)

(72) Inventeur:
  • Marxer, Herbert
    FL-9494 Schaan (LI)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A. 10, route de Florissant Case Postale 375
1211 Genève 12 - Champel
1211 Genève 12 - Champel (CH)


(56) Documents cités: : 
WO-A-79/00770
CH-A- 549 970
AT-B- 339 772
FR-A- 2 428 413
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet une chaussure de ski constituée d'une coque inférieure comprenant la semelle et l'empeigne et entourant le talon et d'une tige, en une ou deux parties, articulée sur cette coque inférieure en deux points coïncidant au moins approximativement avec l'articulation du pied de l'utilisateur et recouvrant le bord supérieur de ladite coque inférieure entourant le talon.

    [0002] Selon leur mode de chaussage on distingue essentiellement deux types de chaussures à coque en matière synthétique. Les chaussures du premier type, dites à chaussage par le haut, comprennent une tige en une seule pièce se fermant à l'avant, telle que décrite, par exemple dans le brevet CH-549.970. Les chaussures du deuxième type, dites à chaussage par l'arrière, comprennent une tige formée d'une partie avant et d'une partie arrière venant s'emboîter dans la partie avant pour entourer le pied du skieur et rabattable en arrière pour le chaussage, telle que décrite, par exemple, dans le brevent FR-2.428.413.

    [0003] Dans les chaussures du premier type, comme ceci apparaît clairement à la figure 2 du brevet CH 549.970, le basculement vers l'arrière de la tige autour de l'axe d'articulation passant par les malléoles, n'est pas possible, car la tige vient buter immédiatement contre l'arrière de la coque inférieure. Pour permettre un léger basculement en arrière il faudrait laisser un espace entre la tige et la coque inférieure, espace qui laisserait pénétrer la neige à l'intérieur de la coque. Un tel espace est donc inacceptable et il faut au contraire si possible assurer un contact permanent entre la tige et la coque inférieure.

    [0004] Dans les chaussures du deuxième type, à chaussage par l'arrière, la partie arrière de la tige peut basculer en arrière, car son axe d'articulation, confondu avec l'axe d'articulation de la tige est situé en-dessous de l'articulation du pied du skieur. Une telle articulation de la tige n'est toutefois pas adéquate lors de la pratique du ski car elle ne correspond pas à l'articulation naturelle du pied et engendre une pression sur le talon lors de la flexion vers l'avant. L'écart entre l'articulation de la tige de la chaussure et l'articulation du pied du skieur produit en outre, lors de la flexion de la jambe, une zone de contact linéaire autour de l'appui tibial de la jambe.

    [0005] On a déjà proposé d'obvier à ces défauts en articulant la partie arrière de la tige sur sa partie avant et non sur la coque inférieure et en articulant la partie avant sur la coque autour d'une seconde articulation coïncident avec l'articulation du pied du skieur. En position fermée, la chaussure est alors équivalente à une chaussure du premier type avec le mêm einconvénient c'est-à-dire l'impossibilité de basculer en arrière, de telle sorte que même libérée, la tige ne permet pas une marche normale, avec ou sans ski. On a en outre proposé d'obvier au défaut de l'appui tibial dans une chaussure à chaussage par l'arrière en montant une plaque de répartition de la pression, articulée, dans la partie antérieure supérieure de la tige (FR-A 2 506 135).

    [0006] L'invention a pour but de permettre à la tige de la chaussure non seulement de se redresser en position libre, mais également de basculer en arrière d'un angle relativement important, tout en étant articulée autour d'un axe coïncidant avec l'articulation du pied du skieur.

    [0007] Ceci a deux avantages : le premier, pour une chaussure du premier type, de faciliter le chaussage en rabattant au maximum la tige en une pièce vers l'arrière, de telle sorte que la chaussure à chaussage par le haut devient pratiquement une chaussure à chaussage par l'arrière; le deuxième de faciliter la marche au moyen des deux types de chaussure, notamment à la descente, en permettant à la tige de suivre le pivotement naturel du pied.

    [0008] A cet effet la chaussure selon l'invention présente les caractéristiques défines à la revendication 1.

    [0009] Ce qui semblait impossible, en raison de la forme du pied et de la position de l'articulation de celui-ci, qui déterminent la forme de l'arrière de la coque de la chaussure, a été rendu possible en prolongeant la coque au-delà du profil déterminé par la forme du talon, c'est-à-dire, en quelque sorte, en trichant avec la forme naturelle qui semblait imposée.

    [0010] Un obstacle à cette mesure pouvait sembler être, dans le cas d'une chaussure en matière synthétique injectée, une surépaisseur importante de la coque dans la région du talon. Cet obstacle peut être écarté par des mesures adéquates, par exemple, en prévoyant à l'intérieur de la coque d'épaisseur habituelle, des nervures dirigées vers l'avant et dont les bords limitent et définissent l'espace prévu pour le talon du skieur ou par des alvéoles ou une double- paroi ou encore au moyen d'une pièce de remplissage rapportée .

    [0011] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécutions de l'invention.

    La figure 1 est une vue en coupe verticale selon I-I de la figure 2, d'une chassure selon une première forme d'exécution, en position fermée, serrée.

    La figure 2 est une vue en coupe approximativement horizontale selon II-II de la figure 1.

    La figure 3 est une vue en coupe analogue à la figure 1 en position ouverte de la chaussure et tige rabattue vers l'arrière.

    La figure 4 représente une vue en coupe verticale longitudinale d'un support plantaire utilisé comme première variante d'exécution des moyens prévus pour limiter l'espace en arrière du talon du skieur.

    La figure 5 est une vue partielle en coupe verticale et longitudinale d'une deuxième variante de ces moyens de limitation.

    La figure 6 est une vue de dessus de la partie arrière de la coque montrant une troisième variante d'exécution desdits moyens de limitation.

    La figure 7 est une vue partielle en coupe verticale longitudinale montrant une quatrième variante d'exécution desdits moyens de limitation.

    La figure 8 représente une autre forme d'exécution d'une chaussure selon l'invention munie à l'arrière de moyens de yerrouillage de la tige en position inclinée vers l'avant pour la pratique du ski.

    La figure 9 est une vue en coupe des moyens de verrouillage de la chaussure représentée à la figure 8.

    La figure 10 représente la même chaussure lors de l'ouverture, en position d'ouverture maximale.

    La figure 11 représente partiellement la même chaussure au début de la fermeture au moyen du dispositif de fermeture et de verrouillage.

    La figure 12 est une vue en perspective éclatée du mécanisme de verrouillage.



    [0012] La chaussure représentée aux figures 1 à 3 comprend une coque 1 en matière synthétique moulée, cette coque 1 comprenant la semelle et l'empeigne de la chaussure et entourant le talon. Sur cette coque 1 est articulée une tige 2 en une pièce munie à l'avant de deux pattes 3 et 4 venant se rabattre l'une sur l'autre pour fermer la tige, cette position fermée étant maintenue par tous moyens adéquats, par exemple une boucle telle que représenté à la figure 8. La tige 2 entoure la partie supérieure de la coque 1, aussi bien à l'avant, au-dessus du cou-de-pied, qu'à l'arrière autour du talon. La tige 2 est articulée sur la coque 1 autour d'un axe 5 correspondant au moins approximativement avec l'axe d'articulation du pied du skieur, au moyen de deux axes métalliques rivetés 6 et 7. L'intérieur de la chaussure comprend un chausson 8 et une cale 9 constituant un support plantaire donnant au pied une certaine inclinaison vers l'avant relativement à la semelle. Dans cette forme d'exécution, la partie supérieure antérieure 10 de la coque 1 monte relativement haut, de telle sorte que lorsque la tige est fermée et serrée, elle ne peut que très difficilement basculer en arrière.

    [0013] La partie arrière 11 de la coque entourant le talon présente extérieurement une surface 12 arrondie s'étendans sur la majeur partie de la hauteur de la coque et dont le rayon de courbure de la section verticale représenté à la figure 1 est centré sur l'axe 5 d'articulation de la tige 2. La tige 2, à ce même endroit du talon, présente également une surface intérieure 13 arrondie, dont la section verticale représentée à la figure 1 présente un rayon de courbure également centré sur l'axe d'articulation 5 et égal au rayon de courbure de la surface 12 de la coque. En outre, de part et d'autre du plan de coupe vertical de la figure 1, les surfaces 12 et 13 coïncident et sont jointives. La surface intérieure arrondie 13 est la continuité de la surface 12 de la coque au-dessus du talon et s'étend jusqu'au chausson où elle est raccordée à une surface quasiment cylindrique jointive avec le chausson 8. Dans cette zone, la rigidité de la tige est assurée par deux nervures verticales 15. On constate à la figure 1 que le talon 11 de la coque 1 ne correspond pas au talon 16 du chausson 8, c'est-à-dire à la position du talon du skieur, mais qu'il existe un espace relativement important entre le talon 16 du chausson et le talon 11 de la coque. Etant donné qu'il est essentiel que le talon du skieur soit bien maintenu en arrière dans la chaussure, cet espace doit être comblé. Dans la première forme d'exécution représentée aux figures 1 à 3, cet espace est occupé par deux nervures verticales 17 et 18 venues de moulage avec la coque et s'étendant vers l'avant, les bords antérieurs de ces nervures 17 et 18 définissant l'enveloppe de la surface d'appui du talon 16 du chausson.

    [0014] Lorsqu'on ouvre la chaussure en libérant l'une de l'autre les pattes 3 et 4 de la tige 2, comme représenté à la figure 3, on voit que la tige 2 peut basculer relativement loin en arrière étant donné que la surface extérieure 12 de la coque et la surface intérieure 13 de la tige 2 coïncident. En outre, dans toutes les positions de la tige 2 relativement à la coque 1, les surfaces 12 et 13 sont jointives selon une surface de joint 14 relativement importante en toutes positions de la tige relativement à la coque, ce qui assure une bonne étanchéité de la chaussure. Dans la position extrême de basculement en arrière, représentée à la figure 3, la partie postérieure de la tige est pratiquement rabattue en arrière autant que dans une chaussure à chaussage par l'arrière de conception connue, alors que la chaussure représentée est conçue comme une chaussure à chaussage par le haut, ce qui a pour conséquence de faciliter grandement le chaussage de la chaussure. Pour fermer la chaussure, il suffit de repousser la tige 2 vers l'avant et de fermer la boucle prévue sur cette tige. La chaussure peut bien entendu comporter des moyens de serrage additionels du pied, par exemple des moyens de serrage connus disposés à l'intérieur de la coque sur le cou-de-pied, entre le chausson et la coque.

    [0015] D'autres moyens peuvent être prévus pour combler l'espace entre le talon 16 du chausson 8 et l'arrière 11 de la coque. Par exemple, comme représenté à la figure 4, le support plantaire 19, analogue au support plantaire 9, peut être muni d'une partie postérieure 20 s'étendant verticalement et présentant d'un côté une surface 21 épousant la surface intérieure de la partie 11 de la coque et, de l'autre côté, une surface 22 formant un logement adéquat pour le chausson 16, c'est-à-dire pour le talon du skieur.

    [0016] Selon une autre forme d'exécution représentée à la figure 5, l'espace est occupé par une pièce rapportée 23, de préférence en matière plastique, fixée au moyen d'une vis 24 à la partie 11 de la coque 1.

    [0017] Selon une autre forme d'exécution représentée aux figures 6 et 7, des alvéoles 25, 26 et 27 sont. formées lors du moulage dans une surépaisseur de la coque, de manière à laisser subsister une paroi intérieure 28. Cette structure est à la fois légère et rigide.

    [0018] L'espace entre la paroi extérieure 11 de la coque 1 et le talon 16 du chausson, en particulier les nervures 17 et 18, ainsi que les nervures de renforcement 15 de la tige 2, peuvent être avantageusement utilisés pour monter un mécanisme de commande du basculement de la tige en arrière ou en avant et de verrouillage de la tige en position de fermeture lors de la pratique du ski. Un tel mécanisme est représenté aux figures 8 à 12. Ce mécanisme est un mécanisme à genouillère constitué d'un levier 29 articulé à son extrémité inférieure autour d'un axe 30 monté entre et dans les nervures 17 et 18 de la coque 1 et d'une biellette 31 articulée en un point intermédiaire du levier 29 au moyen d'un axe 32 monté entre deux joues 33 et 34 du levier 29 (figure 12) et, à son autre extrémité, entre et dans les deux nervures 15 de renforcement de la tige 2 au moyen d'un axe 35 susceptible de se déplacer dans des lumières 36 s'étendant dans le même sens que les nervures 15. Le levier 29 présente une extrémité d'actionnement 37 en forme de U comprenant les joues 33 et 34 et recouvrant l'articulation 32. Dans la position de YtrITGÎl in position avancée de la tige, l'axe d'articulation 32 est situé entre la ligne droite joignant les axes 30 et 35 et la paroi de la tige 2. L'axe 35 est en appui, avec pression, contre l'extrémité supérieure des lumières 36. Dans la position fermée, pour la pratique du ski, représentée aux figures 8 et 9, la tige est maintenue en position avancée par le mécanisme décrit. La tige est en outre fermée par une boucle conventionnelle 38 reliant la patte 4 au côté de la tige 2. Lors de la flexion de la jambe la tige 2 peut pivoter vers l'avant en raison de la lumière 36, calculée pour laisser un ébat suffisant à la flexion. La résistance élastique à la flexion vers l'avant peut être assurée par la matière même de la coque 1 et de la tige 2 ou par des moyens élastiques auxiliaires, sur le cou-de-pied, entre la tige et la coque ou disposés dans la genouillère.

    [0019] Lorsque le skieur désire déchausser sa chaussure, il tire sur l'extrémité 37 du levier 29 dans la direction de la flèche F1, figure 10. Compte tenu du non- alignement des axes 30, 32 et 35, cette traction a tout d'abord tendance à écarter l'un de l'autre les axes 30 et 35. Si la boucle 38 est encore fermée et tendue, l'utilisateur rencontre une certain résistance, mais l'élasticité de la chaussure lui permet sans autre de passer le point d'alignement et d'ouvrir le mécanisme. Ceci est le cas lorsque le skieur ne désire pas déchausser, mais simplement libérer l'articulation de la tige 2 pour permettre une station debout confortable ou la marche. Si par contre la boucle 38 est préalablement ouverte, l'utilisateur ne rencontre que des résistances de frottement. On voit à la figure 10 que la tige 2 pivote largement vers l'arrière dans la direction de la flèche F2 permettant un dégagement aisé du pied de la chaussure.

    [0020] lnversément, lors du chaussage, le skieur peut aisément introduire le pied dans la chaussure dans la position représentée à la figure 10, puis il appuie sur le levier 29 dans le sens de la flèche F3, figure 11, ce qui a pour effet de faire pivoter la tige 2 autour de l'axe 5 dans la direction de la flèche F4 lorsque l'axe 35 atteint l'extrémité supérieure des lumières 36.

    [0021] Il serait bien entendu sans autre possible d'articuler l'extrémité inférieure du levier 29 sur la pièce rapportée 23 de la figure 5 ou dans l'alvéole 26 des figures 6 et 7 ou dans le prolongement 20 du support plantaire 19. Dans le cas de la pièce rapportée 23 et de la partie 20 du support plantaire, il suffit de prévoir une rainure horizontale pour loger l'extrémité inférieure du levier 29. On relèvera en outre que l'articulation de la genouillère à la chaussure ne nécessite aucune pièce métallique auxiliaire.

    [0022] Les chaussures décrites ci-dessus et représentées au dessin comprennent une tige en une seule pièce. La tige pourrait toutefois aussi bien être en deux pièces, comme c'est le cas des chaussures connues dites chaussures à chaussage par l'arrière. Dans ce cas, la partie arrière de la tige peut être réalisée exactement de la même manière que la partie arrière de la tige 2 représentée et elle peut également recevoir l'extrémité d'un mécanisme à genouillère tel que représenté.


    Revendications

    1. Chaussure de ski constituée d'une coque inférieure (1 )comprenant la semelle et l'empeigne et entourant le talon et d'une tige (2), en une ou deux parties, articulée sur cette coque inférieure en deux points (6, 7) coïncidant au moins approximativement avec l'articulation du pied de l'utilisateur et recouvrant le bord supérieur de ladite coque inférieure entourant le talon, caractérisée par le fait que ladite coque inférieure (1) présente extérieurement, à l'arrière, un arrondi (12) s'étendant sur la majeure partie de la hauteur de la coque et dont le rayon de courbure de la section médiane verticale est centré sur l'axe (5) passant par les points d'articulation (6, 7) de la tige et que la surface intérieure (13) de la partie postérieure inférieure de la tige présente un arrondi semblable audit arrondi (12) de la coque et de même rayon également centré sur l'axe d'articulation de la tige, des moyens (17, 18; 20; 23; 28) étant prévus, à l'intérieur de la partie arrondie (11) de la coque, pour limiter, en arrière, l'espace destiné à recevoir le talon du skieur.
     
    2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens prévus pour limiter l'espace destiné à recevoir le talon du skieur sont constitués par les bords d'au moins deux nervures (17, 18) dirigées vers l'avant de la chaussure.
     
    3. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens prévus pour limiter l'espace destiné à recevoir le talon du skieur sont constitués par une pièce rapportée (23).
     
    4. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens prévus pour limiter l'espace destiné à recevoir le talon du skieur sont constitués par une surépaisseur alvéolaire (25, 26, 27, 28).
     
    5. Chaussure selon la revendication 1 comportant un support plantaire, caractérisée par le fait que les moyens prévus pour limiter l'espace destiné à recevoir le talon du skieur sont constitués par une partie coudée (20) du support plantaire (19).
     
    6. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que lesdits moyens prévus pour limiter l'espace destiné à recevoir le talon du skieur supportent l'axe d'articulation 630) de l'une des parties (29) d'un mécanisme à genouillère (29, 31) dont l'autre partie (31) est articulée sur la tige (2), cette genouillère servant à faire basculer la tige et la verrouiller en position inclinée vers l'avant pour la pratique du ski.
     
    7. Chassure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que la partie postérieure de la tige présente deux nervures verticales parallèles de raidissement (15) et que l'axe (35) de ladite autre partie (31) de la genouillère est montée entre ces nervures dans des lumières (36) sensiblement parallèles à la tige.
     


    Ansprüche

    1. Skistiefel, bestehend aus einer unteren Schale (1), welche die Sohle und das Oberleder aufweist und die Ferse umgibt, und aus einem einteiligen oder zweiteiligen Schaft (2), der an zwei, wenigstens näherungsweise mit dem Fussgelenk des Benutzers zusammenfallenden Punkten (6, 7) an dieser unteren Schale angelenkt ist und welcher den oberen Rand der erwähnten, die Ferse umgebenden unteren Schale überdeckt, dadurch gekennzeichnet, dass die erwähnte untere Schale (1) aussen an der Rückseite eine Abrundung (12) aufweist, die sich über den grössten Teil der Höhe der Schale erstreckt, dass der Krümmungsradius des mittleren vertikalen Querschnitts dieser Abrundung auf der durch die Gelenkpunkte (6, 7) des Schafts gehenden Achse (5) zentriert ist, dass die innere Fläche (13) des unteren hinteren Teils des Schafts eine der erwähnten Abrundung (12) der Schale ähnliche Abrundung mit demselben Radius aufweist, der ebenfalls auf der Gelenkachse des Schafts zentriert ist, und dass Mittel (17, 18; 20; 28) im Innern des abgerundeten Teils (11) der Schale vorgesehen sind, um den zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raum nach hinten zu begrenzen.
     
    2. Stiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Begrenzen des zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raums aus den Rändern wenigstens zweier Rippen (17, 18) bestehen, die zum vorderen Ende des Stiefels hin gerichtet sind.
     
    3. Stiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Begrenzen des zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raums aus einem eingesetzten Stück (23) bestehen.
     
    4. Stiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Begrenzen des zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raums aus einer zellenförmigen Verdickung (25, 26, 27, 28) bestehen.
     
    5. Stiefel nach Anspruch 1 mit einer Fusssohlenstütze, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Begrenzen des zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raums aus einem abgewinkelten Teil (20) der Fussohlenstütze (19) bestehen.
     
    6. Stiefel nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Begrenzen des zur Aufnahme der Ferse des Skiläufers bestimmten Raums die Gelenkachse (30) eines der Teile (29) eines Kniehebelmechanismus (29, 31) tragen, dessen anderer Teil (31) am Schaft (2) angelenkt ist, und dass dieser Kniehebelmechanismus dazu dient, den Schaft zu verschwenken und zum Skilaufen in nach vom geneigter Stellung zu verriegeln.
     
    7. Stiefel nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass der hintere Teil des Schafts zwei parallele, vertikale Versteifungsrippen (15) aufweist und dass die Achse (35) des erwähnten anderen Teils (31) des Kniehebelmechanismus zwischen diesen Rippen in einer im wesentlichen parallel zum Schaft orientierten Längsöffnung (36) montiert ist.
     


    Claims

    1. Ski boot composed of a lower shell (1) comprising the sole and the vamp and surrounding the heel and of an upper (2) in one or two parts, articulated on this lower shell at two points (6, 7) coinciding at least approximately with the joint of the user's foot and covering the top edge of the said lower shell surrounding the heel, characterized by the fact that the said lower shell (1) has on the outside, at the rear, a rounded portion (12) which extends over most of the height of the shell and of which the radius of curvature of the vertical mid-section is centered on the axis (5) passing through the pivot points (6, 7) of the upper, and by the fact that the inner surface (13) of the lower back part of the upper has a rounded portion similar to the said rounded portion (12) of the shell and of the same radius likewise centered on the pivot axis of the upper, means (17, 18; 20; 23; 28) being provided inside the rounded part (11) of the shell to limit, at the rear, the space intended for receiving the skier's heel.
     
    2. Boot according to claim 1, characterized by the fact that the means provided for limiting the space intended for receiving the skier's heel are formed by the edges of at least two ribs (17, 18) directed towards the front of the boot.
     
    3. Boot according to claim 1, characterized by the fact that the means provided for limiting the space intended for receiving the skier's heel are formed by an attached piece (23).
     
    4. Boot according to claim 1, characterized by the fact that the means provided for limiting the space intended for receiving the skier's heel are formed by a cellular extra thickness (25, 26, 27, 28).
     
    5. Boot according to claim 1, having a plantar support, characterized by the fact that the means provided for limiting the space intended for receiving the skier's heel are formed by a bent part (20) of the plantar support (19).
     
    6. Boot according to one of claims 1 to 5, characterized by the fact that the said means provided for limiting the space intended for receiving the skier's heel support the pivot pin (30) of one of the parts (29) of a toggle mechanism (29, 31), the other part (31) of which is articulated on the upper (2), this toggle serving for tilting the upper and locking it in a position inclined forwards for skiing.
     
    7. Boot according to claim 6, characterized by the fact that the back part of the upper has two parallel vertical stiffening ribs (15), and wherein the pivot pin (35) of the said other part (31) of the toggle is mounted between these ribs in slots (36) substantially parallel to the upper.
     




    Dessins