[0001] L'invention a pour objet une machine de traitement au mouillé d'articles textiles,
notamment sous forme de pièces-boyaux ou d'articles confectionnés.
[0002] On sait que le traitement au mouillé (teinture et/ou blanchiment et/ou lavage et/ou
apprêtage, etc...) de pièces-boyaux textiles, c'est-à-dire de pièces de tissu ou de
tricot ou de produits analogues en bandes de grande longueur (plusieurs centaines
de mètres) peut être effectué par mise en oeuvre de divers procédés qui diffèrent
entre eux principalement par le fait que les articles à traiter sont immobiles et
le fluide de traitement mis en circulation, ou l'inverse. A ces procédés correspondent
divers types de machines de traitement dont certaines comportent un tube dans lequel
le tissu circule en étant entraîné par débordement de bain dans un entonnoir d'entrée
du tube, -système connu sous le nom "overflow"-, ou sous l'action du fluide de traitement
projeté dans une tuyère débouchant dans le tube, -système dit "à jet"-. Voir par exemple
FR-2 247 571 ou FR-2 265 897 ou encore FR-A-1 598 576 qui décrit un procédé de teinture
d'étoffes faisant application d'un appareil de teinture transportable propre à être
déplacé dans un récipient sous pression.
[0003] Quelle que soit la machine utilisée, celle-ci est toujours destinée au traitement
de pièces-boyaux, et de pièces-boyaux uniquement, de sorte que les installations d'ennoblissement
de matières textiles qui, comme cela est fréquemment le cas, ont à traiter des produits
différents concouramment à des pièces-boyaux, , par exemple du fil en bobines, ou
de la bourre, ou des tissus en ensouples, ou des écheveaux doivent être équipées de
machines différentes lesquelles, bien entendu, sont inemployées lorsque l'installation
traite, à un instant donné, un type de produit et pas les autres, ce qui accroît d'autant
l'immobilisation financière et, partant, les coûts économiques de traitement.
[0004] Il en est de même en ce qui concerne le traitement au mouillé d'articles textiles
confectionnés qui a généralement lieu dans des machines spécifiques réservées à ce
seul usage, comme décrit par exemple dans FR-2 531 111 au nom de la Demanderesse.
[0005] Un premier problème général se pose donc qui est celui d'essayer d'accroître la rentabilité
d'une installation de traitement au mouillé d'articles textiles, en particulier par
une diminution du type des machines de l'installation ou, en d'autres termes, en fournissant
une machine polyvalente et ainsi susceptible d'être mise en oeuvre pour le traitement
au mouillé d'articles textiles différant entre eux par leur présentation mais, aussi,
par leur nature. A cet égard se pose aussi un second problème, à savoir celui de fournir
une machine permettant le traitement au mouillé de matières textiles de natures différentes,
par exemple fibres naturelles ou fibres synthétiques, ou encore fibres synthétiques
de différentes compositions chimiques.
[0006] C'est, par conséquent, un but général de l'invention de fournir une machine de traitement
au mouillé de pièces-boyaux, qui puisse aussi être mise en oeuvre pour le traitement
d'autres produits textiles aussi variés que du fil en bobines, de la bourre, des écheveaux,
des ensouples de tissu, etc.... et, aussi, des articles confectionnés que ceux-ci
soient en des matériaux à chaîne et trame, ou à mailles, etc...
[0007] C'est, encore, un but de l'invention de fournir une telle machine qui permette le
traitement au mouillé dans des conditions variables d'utilisation, par exemple avec
ou sans pression, comme requis pour le traitement de certaines fibres et non pour
d'autres.
[0008] C'est, également, un but de l'invention de fournir une telle machine de traitement
au mouillé qui, bien appropriée au traitement sous pression, soit cependant de construction
relativement simple, de faible encombrement au sol et, ainsi, d'exploitation aisée.
[0009] Pour résoudre les problèmes évoqués ci-dessus d'une part, et atteindre les buts définis
ci-avant d'autre part, l'invention fait application des travaux de la Demanderesse
dans le domaine des installations de traitement au mouillé de matières textiles et,
notamment, des machines équipant une installation telle que décrite dans sa Demande
EP-A-0 276 616.
[0010] Dans cette Demande de Brevet européen, une machine de traitement au mouillé de matières
textiles disposées sur des porte-matières comporte une cuve sensiblement horizontale
dont au moins une extrémité est munie d'une porte d'entrée et de sortie d'au moins
un porte-matière sur lequel sont chargées les matières textiles à traiter, avec au
moins un appareillage de mise en mouvement d'un fluide de traitement circulant en
boucle fermée au travers desdites matières par l'intermédiaire d'une pompe, turbine
ou analogue et, le cas échéant, un échangeur de chaleur interposé sur ladite boucle,
avec pour chaque porte-matière une embase en caisson muni d'au moins une ouverture
de raccordement à une première tubulure de l'appareillage de mise en mouvement du
fluide qui débouche dans un volume de traitement pour établir un premier trajet de
circulation du fluide dans un sens, la circulation dudit fluide dans l'autre sens
se faisant suivant un second trajet qui comporte au moins une seconde tubulure dudit
appareillage débouchant également dans ledit volume. Ce dernier est limité latéralement
par des parois régnant entre le plancher et la voute de la cuve et ladite première
tubulure et au moins ladite seconde tubulure débouchent chacune dans ledit volume
par un ou des passage(s) ménagé(s) au voisinage du plancher de la cuve. Celle-ci
est de forme générale parallélépipédique, à section droite quadrangulaire, et est
concue pour être utilisée en tant qu'autoclave, le traitement ayant lieu sous pression
statique d'air comprimé ou de gaz inerte introduit par des moyens appropriés.
[0011] Selon l'invention une machine de traitement au mouillé de matières textiles comportant
une cuve à axe sensiblement horizontal reposant directement sur le sol et dont au
moins une extrémité est munie d'une porte d'entrée et de sortie d'un porte-matière
sur lequel sont chargées les matières textiles à traiter, avec au moins un appareillage
de mise en mouvement du fluide de traitement circulant en boucle fermée et, le cas
échéant, un échangeur de chaleur interposé sur ladite boucle qui présente une première
tubulure débouchant dans une paroi de la cuve pour établir la continuité du trajet
de circuit dans un sens, la circulation dudit fluide dans l'autre sens se faisant
à l'aide d'au moins une seconde tubulure reliée audit appareillage, laquelle débouche
au voisinage de la première dans ladite paroi, est caractérisée en ce que le porte-matière
est une caisse munie de moyens de raccordement à l'appareillage de mise en mouvement
du fluide de traitement avec pour le traitement de pièces-boyaux des moyens de mise
en mouvement et d'entraînement desdites pièces ainsi que des dispositifs de réglage
et de commande desdits moyens d'entraînement et de mise en mouvement, ladite caisse
étant munie dans le cas du traitement d'articles confectionnés d'organes support étagés
délimitant une pluralité de lits superposés d'articles confectionnés au travers desquels
circule le fluide de traitement.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, la cuve est parallèlépipédique et
la caisse, de forme conjuguée, est divisée par des parois longitudinales en une pluralité
de compartiments ou canaux dans chacun desquels est disposé un rouleau d'appel d'une
pièce-boyau, un tube de circulation de la pièce-boyau et, sur ledit tube, un dispositif
d'entraînement par jet de même qu'un dispositif d'entraînement par débordement ou
"overflow", ledit tube se terminant à son extrémité distante de celle d'entrée de
la pièce-boyau par une sortie en entonnoir renversé.
[0013] D'autres caractéristiques de l'invention sont énoncées dans les revendications.
[0014] L'invention sera bien comprise par la description qui suit, faite à titre d'exemple
et en référence au dessin annexé, dans lequel :
- la figure 1 est une vue en élévation d'une machine selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique de dessus d'une telle machine ;
- la figure 3 en est une vue par bout ;
- la figure 4 est une vue schématique en coupe longitudinale de la machine équipée
pour le traitement de pièces-boyaux ;
- la figure 5 est une vue schématique en section transversale de la machine illustrée
sur la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 4, mais pour une machine de
traitement d'articles confectionnés ;
- la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 5, mais pour une première
forme de réalisation d'une machine selon la figure 6 ;
- la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 7, mais pour une autre forme
de réalisation d'une machine de traitement d'articles confectionnés.
[0015] On se réfère d'abord aux figures 1 à 3 qui illustrent la structure générale d'une
machine pour le traitement au mouillé de matières textiles telle que mise en oeuvre
par l'invention. Elle comprend une cuve 10 à axe longitudinal sensiblement horizontal
et qui repose directement par un piètement 20 sur le sol S d'une usine de traitement
au mouillé comme une teinturerie ou analogue, sand que cette indication ait, bien
entendu, quelque caractère limitatif que ce soit. La cuve 10 est munie à une de ses
extrémités longitudinales d'une porte 11 équipée de hublots 17, avan tageusement
du type à pivotement autour d'un axe vertical
ap et, à son autre extrémité, d'une paroi frontale 12. Comme bien visible sur la figure
3, la cuve est avantageusement parallélépipédique et limitée par des parois verticales
latérales 13, 14, un plancher 15 et une voûte plane 16. Des raidisseurs transversaux
et des renforts longitudinaux, non représentés, sont prévus le cas échéant. A la cuve
10 est associé un appareillage 36 pour la mise en mouvement du fluide de traitement
dans ladite cuve, par exemple un bain de teinture, ledit appareillage comprenant une
pompe ou turbine 37 entraînée par un moteur 37A et une tubulure 38 d'aspiration ou
de refoulement ainsi qu'une tubulure 39 de refoulement ou d'aspiration, respectivement.
Sur l'une et/ou l'autre desdites tubulures, ici la tubulure 39, est prévu un échangeur
de chaleur 40, les deux tubulures 38 et 39, dans lesquelles le fluide de traitement
circule suivant un circuit en boucle fermée, étant reliées au volume intérieur à la
cuve 10 où sont logées les matières à traiter. Dans la réalisation considérée, la
tubulure 38 est sous forme d'une culotte d'où sont issues deux branches 41₁ et 41₂
qui aboutissent à des passages 42 et 43 ménagés dans la paroi frontale 12 de la cuve
10 tandis que la tubulure 39 aboutit à un passage 44 également ménagé dans ladite
paroi, sous forme d'une boutonnière, dont la plus grande dimension est dirigée perpendiculairement
à l'axe de ladite cuve.
[0016] Pour le traitement de pièces-boyaux PB, on associe à la cuve 10 un porte-matière
PM, figures 4 et 5, constitué par une caisse 50 de forme générale parallèlépipédique
conjuguée de celle de la cuve et qui est, ainsi, limitée extérieurement par :
· des parois longitudinales 51 et 52 dont la distance est très légèrement inférieure
à celle séparant les parois 13 et 14 de la cuve 10 ;
· un fond plan 53 propre à coopérer avec des galets de roulement
r montés sur le fond 15 de la cuve 10 et qui est percé d'une ouverture 54 à laquelle
est associée une vanne 54′ ;
· une paroi transversale 55, désignée ci-après en tant que paroi antérieure étant
donné qu'elle est proche de la porte 11 de la cuve lorsque le porte-matière PM est
introduit dans cette dernière, et qui est munie de perforations 85 dans sa partie
inférieure oblique par rapport au fond 53 ; et
· une boîte de répartition de bain, 56, qui forme l'extrémité "postérieure" du caisson
50 étant donné que ladite boîte de répartition est proche de la paroi 12 dans la condition
de fonctionnement de l'installation. Comme montré schématiquement sur la figure 4,
la boîte de répartition de bain 56 comporte à sa partie inférieure des moyens 57
d'accouplement à des moyens conjugués 58 associés au passage 44, de sorte que le fluide
ou liquide de traitement mis en mouvement dans la tubulure 39 par la pompe ou turbine
37 peut être introduit et/ou extrait de la caisse 50 par l'intermédiaire de la boîte
de distribution 56 et des moyens 57 qui lui sont associés.
[0017] Dans la forme de réalisation décrite et représentée, figure 5, la caisse 50 est divisée
longitudinalement par des cloisons 60₁ et 60₂ délimitant des compartiments ou canaux
61₁, 61₂, 61₃ de traitement, chacun, d'une pièce-boyau PB₁, PB₂, PB₃, respectivement.
Dans chacun des canaux ou compartiments 61, et au voisinage de la paroi antérieure
55, est monté sur un même arbre 62 un rouleau d'appel 63, propre à être entraîné par
un moteur 64 extérieur à la cuve 10 par l'intermédiaire d'un embrayage 65 coopérant
avec l'arbre 62 et disposé pour partie à l'extérieur et pour partie à l'intérieur
de la cuve 10.
[0018] Dans chacun des compartiments ou canaux 61 est également prévu un tube 70 de circulation
relativement rapide de la pièce-boyau PB, dont l'entrée est un dispositif 72 à en
traînement du bain par débordement, ou "overflow" et sur lequel est disposé un dispositif
à jet 71, la sortie 73 du tube 70 en forme d'entonnoir inversé délivrant la pièce-boyau
PB dans le volume V de bain de traitement où elle se déplace plus lentement que dans
le tube 70 en formant des circonvolutions plus ou moins lâches.
[0019] Comme montré sur la figure 4, des moyens référencés schématiquement en 75 permettent
le réglage de chaque dispositif de jet 71 tandis que des moyens référencés 76 permettent
le réglage des dispositifs d'overflow 72, la commande des moyens 75 et 76 étant effectuée
à l'extérieur de la cuve par des ensembles montrés respectivement en 77 et 78 et grâce
à des circuits de commande 79 et 80 qui traversent la paroi de la cuve 10 par l'intermédiaire
de presses-étoupe 81 et 82, respectivement.
[0020] Le fonctionnement d'une machine selon l'invention pour le traitement de pièces-boyaux
résulte immédiatement de ce qui précède.
[0021] Dans un premier temps, la caisse 50 est introduite dans la cuve 10, le plus simplement
en la faisant rouler sur les galets ou rouleaux
r jusqu'à amenée des moyens 57 au contact des moyens 58 qui, simultanément, assurent
le positionnement de l'arbre 62 en regard de l'embrayage 65 d'une part tandis que
sont rendues opératoires les liaisons des circuits 79 et 80 aux organes de réglage
75 et 76, ainsi qu'une commande 54˝ de la vanne 54′ après fermeture de la porte 11.
Le fluide de traitement, par exemple de l'eau pour le chargement des matières à traiter
est alors mis en mouvement par l'appareillage 36 pour circuler suivant une boucle
sans fin établie à partir de la tubulure 39, le passage 44, la boîte de distribution
56, le tube 70, le volume V, les perforations 85 de la partie inférieure de la paroi
antérieure 55, le retour du bain vers l'appareillage 36 ayant lieu par l'espace compris
entre la cuve 10 et la caisse 50 et, de cet espace, par les passages 42 et 43 vers
les branches 41₁ et 41₂ de la tubulure 38.
[0022] En variante, et/ou complémentairement, le retour du bain a lieu au travers de l'ouverture
54 et de la vanne 54′ commandée de l'extérieur de la cuve 10 par l'organe d'actionnement
54˝.
[0023] En même temps que circule le fluide de traitement, les pièces-boyaux PB préalablement
chargées par les hublots 17 dans chaque canal 61 sont entraînées à grande vitesse
dans chaque tube 70 par l'intermédiaire des rouleaux d'entraînement 63, des dispositifs
72 et des dispositifs à jet 71, les réglages d'entraînement étant effectués à l'aide
des dispositifs 77 et 78 ainsi que par la vitesse de rotation du moteur 64.
[0024] Une caisse 50 d'une longueur d'environ deux mètres et divisé en trois canaux 61 de
quarante centimètres de large environ chacun peut être chargée en une dizaine de minutes
et le traitement a lieu avec ou sans pression en fonction des matériaux constitutifs
des pièces-boyaux PB réalisé dans les meilleures conditions d'efficacité.
[0025] Pour le traitement d'articles confectionnés, on associe à la cuve 10, figures 6 et
7, un ou des porte-matières PM′ constitué par une caisse 50′ de forme générale parallèlépipédique
conjuguée de celle de la cuve et qui est limitée par :
· des parois longitudinales 51′ et 52′ dont la distance est très légèrement inférieure
à celle séparant les parois 13 et 14 de la cuve ;
· un fond 53′ auquel se raccordent deux chemins de roulement 53′a et 53′b propres
à coopérer avec les galets de roulement
r ; et
· une paroi transversale antérieure 55′ et une paroi transversale postérieure 55˝
dont la partie inférieure comprend des moyens 57′ d'accouplement aux moyens 58 associés
au passage 44.
[0026] Dans un premier mode d'exécution, figure 7, la caisse 50′ est garnie de supports
des articles confectionnés AC sous forme de plaques perforées 86₁, 86₂, ... etc ou
de grilles étagées horizontalement jusqu'à une plaque ou grille 87 prévue au voisinage
des bords libres supérieurs de la caisse 50′ dans laquelle les articles confectionnés
AC à traiter peuvent être introduits, par exemple, par des volets ou des tiroirs,
non représentés, de la face antérieure 55′.
[0027] Dans un autre mode d'exécution, figure 8, la caisse 50˝ pour le traitement d'articles
confectionnés AC comprend un fond 53′ à chemins de roulement 53′a et 53′b ainsi qu'une
paroi longitudinale 51′ analogue aux parties correspondantes de la caisse 50′ qui
vient d'être décrite. Dans ce mode d'exécution, toutefois, à la paroi 51′ sont adjacentes
des cloisons de courte hauteur 88₁, 88₂, ... etc, auxquelles font face, à une distance
légèrement inférieure à celle séparant les parois 13 et 14 de la cuve, des cloisons
89₁, 89₂, etc..., le bord supérieur 90₁ de la cloison 89₁ étant relié au bord inférieur
91₂ de la cloison 88₂ par une tôle pleine ou plancher 92
1,2, et de même pour les autres cloisons, de sorte que la caisse 50˝ est ainsi divisée
en bacs 93₁, 93₂, etc... dans chacun desquels les articles confectionnés AC reposent
sur un support 94₁, 94₂, etc... 94₄ sous forme d'une tôle perforée, d'une grille,
grillage ou analogue. Dans ce mode d'exécution, également, le bac supérieur 93₄ est
surmonté d'une plaque perforée, grille ou grillage 95 et une tôle pleine 96 disposée
entre le bord supérieur 90₄ de la cloison 89₄ et le bord supérieur de la paroi 51′
ferme la caisse 50˝ en partie haute.
[0028] Le fonctionnement d'une machine selon l'invention pour le traitement d'articles confectionnés
résulte immédiatement de la description qui vient d'être faite.
[0029] Après qu'une ou des caisses 50′, 50˝ ai(en)t été garnie(s) d'articles confectionnés
AC à traiter, ladite (ou lesdites) caisse(s) est(sont) introduite(s) dans la cuve
10 en la(ou les) faisant rouler sur les galets ou rouleaux
r jusqu'à amenée des moyens 57′ au contact des moyens 58. Après fermeture de la porte
11 le fluide de traitement, par exemple un bain de teinture, est alors mis en mouvement
par l'appareillage 36 pour circuler suivant une boucle sans fin établie à partir de
la tubulure 39, le passage 44, le caisson inférieur des caisses 50′ et 50˝ et, dans
le premier mode d'exécution, les perforations de chacun des supports étagés, tandis
que dans le second mode d'exécution, les tôles pleines comme 92 séparant les bacs
93 adjacents imposent un trajet sinueux au bain de traitement qui dans l'un et l'autre
mode d'exécution fait retour vers l'appareillage 36 par l'espace compris entre la
cuve 10 et la caisse 50′ ou 50˝ et, de cet espace, par les passages 42 et 43 vers
les branches 41₁, 41₂, de la tubulure 38.
1. Machine de traitement au mouillé de matières textiles comportant une cuve à axe
sensiblement horizontal reposant directement sur le sol et dont au moins une extrémité
est munie d'une porte d'entrée et de sortie d'un porte-matière sur lequel sont chargées
les matières textiles à traiter, avec au moins un appareillage de mise en mouvement
du fluide de traitement circulant en boucle fermée et, le cas échéant, un échangeur
de chaleur interposé sur ladite boucle qui présente une première tubulure débouchant
dans une paroi de la cuve pour établir la continuité du trajet de circuit dans un
sens, la circulation dudit fluide dans l'autre sens se faisant à l'aide d'au moins
une seconde tubulure reliée audit appareillage, laquelle débouche au voisinage de
la première dans ladite paroi, caractérisée en ce que le porte-matière (PM, PM′) est
une caisse (50, 50′, 50˝) munie de moyens (56, 57, 57′) de raccordement à l'appareillage
(36) de mise en mouvement du fluide de traitement avec pour le traitement de pièces-boyaux
(PB) des moyens (63 ; 71, 72...) de mise en mouvement et d'entraînement desdites
pièces ainsi que des dispositifs de réglage (75, 76...) et de commande (77, 78...)
desdits moyens d'entraînement et de mise en mouvement, ladite caisse étant munie dans
le cas du traitement d'articles confectionnés (AC) d'organes support étagés (86, 94)
délimitant une pluralité de lits superposés d'articles confectionnés au travers desquels
circule le fluide de traitement.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cuve (10) est parallèlépipédique
et en ce que la caisse (50), de forme conjuguée, est divisée par des parois longitudinales
(60) en une pluralité de compartiments ou canaux (61) dans chacun desquels est disposé
un rouleau d'appel (63) d'une pièce-boyau (PB), un tube (70) de circulation de la
pièce-boyau et, sur ledit tube, un dispositif d'entraînement par jet (71) de même
qu'un dispositif d'entraînement par débordement ou "overflow" (72), ledit tube se
terminant à son extrémité distante de celle d'entrée de la pièce-boyau (PB) par une
sortie en entonnoir renversé (73).
3. Machine selon la revendication 2 comportant des perforations (85), caractérisée
en ce que lesdites perforations sont ménagées dans la partie inférieure de la paroi
antérieure (55) de la caisse (50) est munie de perforations (85) à sa partie inférieure
limitant le volume (V) de liquide dans lequel est amené chaque pièce-boyau (PB) à
traiter par ledit dispositif de sortie (73).
4. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le fluide de traitement est introduit dans ladite caisse (50) par une boîte
de distribution (56) qui limite ladite caisse à sa partie postérieure et qui est munie
de moyens d'accouplement (57) à ladite première ou seconde tubulure de l'appareillage
(36) de mise en mouvement du fluide de traitement.
5. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, dont le fond (53)
de la caisse (50) par laquelle celle-ci repose sur des organes (r) permettant son
introduction par roulement ou glissement dans la cuve (10) est muni d'une ouverture
(54), caractérisée en ce qu'elle comporte une vanne (54′) propre à être commandée
de l'extérieur de la cuve (10) par un organe de manoeuvre (54˝) de recirculation du
fluide.
6. Machine selon la revendication 1, dont les organes support desdits articles (AC)
sont formés par des plaques perforées (86, 94) disposées sensiblement parallèlement
les unes aux autres, caractérisée en ce que lesdites plaques sont parallèles au fond
de la caisse (50′, 50˝), laquelle est également fermée à sa partie supérieure par
une plaque perforée, une grille ou analogue (87, 95) de maintien du lit supérieur
d'articles confectionnés à traiter, lesquels sont avantageusement mis en place dans
la caisse de préférence par une paroi antérieure ou postérieure qui est alors munie
de volets pivotants ou d'un système à tiroirs coulissants.
7. Machine selon la revendication 1, dans laquelle chaque lit d'articles (AC) repose
sur une plaque perforée, grille ou analogue (94), chaque plaque ou grille (94) inférieure
d'un lit étant en outre associée à un plancher plein (91), caractérisée en ce que
la pluralité de planchers étant disposée de manière telle par rapport à une paroi
latérale longitudinale (89) de la caisse (50˝) et à des cloisons intérieures (88)
à celle-ci qu'ils divisent ladite caisse en une pluralité de bacs superposés (93)
au travers lesquels le fluide de traitement circule par un trajet sinueux.