(19)
(11) EP 0 362 110 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
04.04.1990  Bulletin  1990/14

(21) Numéro de dépôt: 89480132.3

(22) Date de dépôt:  12.09.1989
(51) Int. Cl.5E02D 29/02, E01F 8/00, A01G 9/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 30.09.1988 FR 8812938

(71) Demandeur: Rossi, Jean Louis
F-06100 Nice (FR)

(72) Inventeur:
  • Rossi, Jean Louis
    F-06100 Nice (FR)

(74) Mandataire: Hautier, Jean-Louis 
Cabinet Hautier Office Méditerranéen de Brevets d'Invention et de Marques 24 rue Masséna
F-06000 Nice
F-06000 Nice (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Mur de soutènement destiné à être garni de végétation comportant des alvéoles pouvant faire office de coffrage perdu


    (57) Eléments de construction montés à sec, chaque élément léger étant du type constitué par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont, ou arrière, du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval, ou avant, qui fait office de pot à fleurs et au moins un espace (6) vers l'amont qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits (7, 8) par une deuxième cloison verticale (4) perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison. L'élément de construction est composé d'un élément léger, et d'un élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction et qui forme au-delà d'une entaille (10), disposée sur chaque arête du bac, deux petits espaces ou alvéoles (14, 15).
    Eléments de construction pour mur de soutènement, jardinière, piège à sons.


    Description


    [0001] L'invention a pour objet un élément de construction pour murs de soutènement destiné à être garni de végétation comportant des alvéoles pouvant faire office de coffrage perdu.

    [0002] La création de plus en plus grande de tranchées pour la création ou l'agrandissement de routes impose la création de murs de soutènement. Ces murs sont onéreux et disgracieux. La préservation de l'environnement implique de garnir de végétation les murs de soutènement.

    [0003] Ces murs de soutènement peuvent être utilisés par les particuliers, par les professionnels (Ponts et Chaussées, Génie Rural, Paysagistes, Entreprises de Travaux Publics, Cultivateurs, etc).

    [0004] Il existe déjà des éléments de construction. Ces éléments font office de bacs, ce sont des caissons qui laissent un espace ouvert important pour que puissent s'y développer des arbustes ou des plantes couvrantes. Ces éléments se montent à sec par emboîtement, les uns dans les autres.

    [0005] D'autres éléments ont une forme en cavité qui empêchent l'évacuation trop rapide de l'eau. La forme extérieure a été imaginée pour réaliser également des pièges à sons. Le remplissage des éléments ou des bacs avec de la terre se fait au fur et à mesure du montage des éléments de construction. Par leur forme en caisson, ces éléments produisent, dans l'assemblage du mur de soutènement, un enchaînement.

    [0006] Les éléments de construction ci-dessus décrits sont faits de pots de fleurs, qui sont montés à sec et assemblés les uns dans les autres pour former un mur de soutènement. Ce type de mur de soutènement est plus ou moins fragile et ce, en fonction de la pente du talus ou de la tranchée, du climat, etc. Les plantes ont une fonction de décoration pour cacher le mur, mais elles ne coopèrent en aucune façon avec les éléments de construction et le sol pour améliorer la stabilité dudit mur.

    [0007] L'invention tend à résoudre ces problèmes. Les plantes ont une action sur le mur de soutènement qui est ancré par les racines des plantes dans le sol, les racines des plantes s'entrecroisent également d'un élément de construction à l'autre, améliorant ainsi l'assemblage desdits éléments entre-eux.

    [0008] L'invention est un perfectionnement à l'élément de construction décrit dans le brevet FR-A-2.561.684. L'élément de construction pour monter à sec des murs de soutènement, destiné à être garni de végétation, est constitué par un bac sans fond et est caractérisé par le fait que les cloisons verticales sont disposées de manière à ce qu'elles délimitent un grand espace vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins deux espaces plus petits vers l'amont qui font office d'alvéoles de racinage.

    [0009] L'élément de construction pour monter à sec des murs de soutènement destiné à être garnis de végétation, du type bac sans fond dont les cloisons verticales délimitent des espaces, est caractérisé par le fait que la partie avant dudit bac a une forme trapézoïdale pour alléger l'élément sur l'avant et l'alourdir sur la partie rectangulaire arrière. Les cloisons verticales sont disposées de manière à ce qu'elles délimitent un grand espace vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins deux espaces plus petits vers l'amont qui font office d'alvéoles de racinage. La taille des petits espaces amont est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines, qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur ; ladite cloison verticale est parallèle à la paroi amont dudit bac.

    [0010] Ces caractéristiques techniques autorisent une végétation rapide ; les racines vont s'ancrer dans le talus à l'arrière du mur. Un tissu de racines se crée, augmentant considérablement la résistance des éléments à la poussée.

    [0011] L'état de la technique peut être défini par les brevets suivants :

    [0012] FR-A-2.422.774 ; EP-A-0047717 ; DE-A-3.003.434. Tous ces brevets décrivent des éléments de construction, lesdits éléments de construction ne reproduisent pas un grand espace vers l'aval et au moins deux espaces plus petits vers l'amont.

    [0013] Seul le document CH-A-612.239 décrit un élément de construction divisé en deux chambres, une chambre aval et une chambre amont.

    [0014] L'élément de construction selon l'invention est un élément complémentaire à l'élément de construction décrit dans le brevet principal FR-A-2.561.684. Cet élément de construction, dénommé élément lourd par rapport à l'élément de base dit léger, permet, tout en étant manipulé par un homme seul sans engin ni outillage, de réaliser des murs de soutènement sur de grandes hauteurs (par exemples de 8 à 10 mètres). Le point de basculement est modifié puisque les rapports largeur, longueur sont différents.

    [0015] L'élément lourd ou l'élément léger, selon l'invention, a été étudié pour compenser une poussée par une autre poussée, grâce à ses caractéristiques techniques. L'élément léger, par exemple, peut avec un poids inférieur à 25 kg, être considéré comme un poids.

    [0016] L'élément lourd comporte des espaces ou alvéoles supplémentaires ce qui autorise une végétalisation supplémentaire obligeant les racines à pénétrer dans trois ou quatre éléments inférieurs.

    [0017] Une réservation permet, grâce aux alvéoles ainsi formées, de faire office de coffrage perdu ce qui permet de créer des murs de soutènement armés pour le cas où les poussées extrêmes le nécessitent.

    [0018] L'élément lourd selon l'invention est formé d'une part par l'élément léger dans sa partie antérieure, dont une des caractéristiques est sa forme trapézoïdale, et d'autre part par un élément complémentaire dans la partie postérieure. L'élément léger est composé d'un bac sans fond dont une première cloison verticale délimite un grand espace aval et un petit espace amont. Cette cloison verticale est parallèle à la cloison du bac. L'espace amont est lui-même subdivisé en deux petits espaces par une seconde cloison verticale perpendiculaire à la première. Cet élément se prolonge en un bac sans fond qui comporte une entaille au niveau de ses arêtes latérales formant ainsi une réservation horizontale.

    [0019] Une paroi verticale médiane dans le prolongement de la seconde paroi verticale formant les deux petits espaces sépare en deux espaces ledit bac. Cette seconde paroi verticale se poursuit au-delà de l'entaille pour diviser encore en deux autres petits espaces ou alvéoles la partie terminale amont de l'élément de construction.

    [0020] L'ensemble composé de l'élément léger et de l'élément complémentaire forme l'élément lourd.

    [0021] Réalisé dans des dimensions beaucoup plus grandes, donc avec un poids plus lourd, l'élément lourd a une utilisation en renfort de berges pour les rivières, les lacs.

    [0022] Selon un autre mode de réalisation, la partie terminale amont, ou partie arrière, de l'élément complémentaire au lieu d'être divisée en deux autres petits espaces ou alvéoles, peut être tout simplement pleine. Ce mode de réalisation renforce l'allègement de l'élément sur l'aval ou l'avant (trapézoïdale) et l'alourdit sur la partie arrière ou amont.

    [0023] Selon un autre mode de réalisation, l'élément de construction peut permettre la réalisation de courbes. A cet effet, les parois latérales peuvent former une courbe. L'élément de construction, permettant la réalisation de courbes, a une hauteur inférieure à la valeur des encoches situées dans la partie basse.

    [0024] Le mur de soutènement, destiné à être garni de végétation, est constitué par des éléments de construction montés à sec, par emboîtement les uns dans les autres, et par superposition les uns sur les autres. Chaque élément léger est du type constitué par un bac sans fond et comporte des cloisons verticales. Une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace vers l'aval, qui fait office de pot à fleurs et, au moins un espace vers l'amont, qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace étant divisé en au moins deux espaces plus petits par une deuxième cloison verticale, perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison. La taille des espaces amont est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur. L'élément de construction est composé d'un élément léger et comporte un élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction et qui forme, au-delà d'une entaille disposée sur chaque arête du bac, deux petits espaces ou alvéoles qui autorisent une végétalisation supplémentaire.

    [0025] L'élément complémentaire, qui forme la partie amont dudit élément de construction, se prolonge par une entaille sur chaque arête du bac formant une réservation horizontale. Une paroi verticale médiane dans le prolongement de la seconde paroi verticale délimite deux alvéoles ou espaces qui peuvent faire office de coffrage perdu. Au-delà de l'entaille, une paroi verticale, prolongeant les parois verticales, forme deux petits espaces ou alvéoles.

    [0026] Au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant et une autre large entaille dans la partie médiane du bloc sans fond.

    [0027] Les alvéoles spéciales font office de coffrage perdu pour des piliers armés ou non.

    [0028] La réservation horizontale formée par l'entaille permet la mise en place d'une poutre armée ou non.

    [0029] Les alvéoles les plus en amont, ou en arrière sont supprimées.

    [0030] Les parois longitudinales forment deux courbes parallèles.

    [0031] La partie arrière ou amont est pleine de manière à renforcer l'allègement de l'élément sur l'avant trapézoïdal et l'alourdir sur la partie amont.

    [0032] L'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte, comme seul moyen d'accrochage, une encoche de blocage supérieure dans la partie avant tronquée.

    [0033] L'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte un élément complémentaire en amont qui est associé directement à l'élément léger (en aval) sans entaille entre les deux éléments.

    [0034] L'élément de construction est constitué de deux bacs adjacents dits éléments légers, fabriqués en un seul bloc. Les deux parois verticales latérales extérieures dudit élément sont concaves.

    [0035] L'élément de construction peut être associé à une pièce spéciale pour réaliser une courbe, ladite pièce ayant ses parois verticales latérales extérieures convexes.

    [0036] Un élément de construction peut être constitué d'un élément lourd et d'un élément léger adjacent fabriqué en un seul bloc, dont la paroi verticale extérieure de l'élément léger est concave.

    [0037] Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. Ils représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention. Ils permettront de comprendre aisément l'invention.

    La figure 1 est une vue en perpective d'un élément lourd selon l'invention.

    La figure 2 est une vue en coupe selon l'axe A-A représenté à la figure 1.

    La figure 3 est une vue de côté, mettant en évidence, l'association de deux éléments lourds.

    La figure 4 est une vue mettant en évidence un ensemble d'éléments légers mis en place sur des éléments lourds.

    La figure 5 est une vue mettant en évidence un ensemble d'éléments lourds assemblés les uns sur les autres, où les alvéoles spéciales sont utilisées comme coffrage perdu pour la mise en place d'une poutre horizontale ou d'un pilier armé ou non.

    La figure 6 est une vue en perspective de plusieurs éléments lourds assemblés entre-eux pour, par exemple, un renfort de berge. Cette figure 6 met en évidence un autre mode de réalisation où l'on retrouve toutes les caractéristiques techniques, sauf la forme générale parallèlépipédique, mais où les parois longitudinales forment deux courbes parallèles et où la partie amont de l'élément complémentaire est pleine.

    La figure 7 est une vue en plan d'un élément lourd, sans entaille entre l'élément léger et l'élément complémentaire.

    La figure 8 est une vue en coupe de l'élément de construction représenté à la figure 7.

    La figure 9 est une vue en perspective de l'élément lourd représenté à la figure 7.

    La figure 10 est une vue en perspective d'un mur de soutènement construit avec les éléments représentés à la figure 7.

    La figure 11 est une vue représentant un mur de soutènement où les éléments ont été basculés vers l'arrière soit du fait des poussées et charges amont, soit du fait de la pente naturelle du terrain.

    La figure 12 est une vue en plan d'un mur de soutènement, où les éléments forment un angle les uns autour des autres ; à cet effet, il n'y a plus de crabotage des éléments entre-eux par le bas, mais par le haut où se trouve un moyen d'accrochage tel qu'une encoche supérieure dans la partie avant tronquée.

    La figure 13 est une vue de côté de l'élément de construction utilisé pour le mur de soutènement représenté à la figure 12.

    Les figures 14, 15, 16 mettent en évidence :
    - une vue de côté (figure 14) d'un élément léger avec son moyen d'accrochage en haut,
    - une vue de dessus (figure 15) mettant en évidence les éléments décallés les uns par rapport aux autres et non plus adjacents,
    - une vue latérale (figure 16) de quelques éléments assemblés.

    La figure 17 est une vue de l'association de l'élément de construction (lourd ou léger) dont les parois verticales latérales extérieures sont concaves avec la pièce spéciale, dont les parois verticales latérales extérieures sont convexes. Cette association peut former une jardinière.

    La figure 18 est un mur de clôture fleuri avec des pots à fleurs alternés sur deux faces.

    La figure 19 est une vue de l'association d'éléments telle que représentée à la figure 17, mais où l'angle est ouvert.

    La figure 20 est une vue de l'association d'éléments telle que représentée à la figure 17, mais où l'angle est fermé.

    La figure 21 représente une clôture verticale végétalisable formant un piège à sons vertical.



    [0038] L'élément lourd 1 est un élément en général en béton vibré, préfabriqué.

    [0039] Il est composé d'un seul bac sans fond dont la partie aval comporte toutes les caractéristiques de l'élément léger soit un parallèlépipède rectangle dont les angles 2, 3 sont tronqués dans la partie aval ; une cloison verticale 4 sépare ledit bac en deux parties, un grand espace 5 et un petit espace ou alvéole 6 séparé lui-même en deux petits espaces 7 et 8 par une autre cloison verticale 9 perpendiculaire à la première cloison verticale 4.

    [0040] La partie amont se prolonge par une entaille 10 sur chaque arête supérieure du bac et fait office de réservation horizontale pour une poutre armée ou non 23, tandis que l'intérieur dudit bac comporte deux alvéoles 11, 12, séparées par une paroi verticale 13, et par deux autres alvéoles 14, 15, séparées par une paroi verticale 16, qui prolonge la paroi verticale 13. Ces deux alvéoles 11, 12 font office de coffrage perdu pour des piliers armés ou non 24.

    [0041] Selon un autre mode de réalisation, non représenté sur les figures, les alvéoles 14, 15, les plus en amont peuvent être supprimées.

    [0042] Au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant 17 et une autre large entaille 18 dans la partie médiane du bloc sans fond. Ces entailles 17, 18 permettent l'encastrement des éléments l'un sur l'autre.

    [0043] Dans la figure 3, il est mis en évidence comment les blocs lourds 19, 20 peuvent être emboités l'un sur l'autre.

    [0044] Dans la figure 4, une série de blocs lourds 21 forme la base du mur de soutènement tandis que des blocs ou éléments plus légers 22 sont emboités sur les éléments lourds 21 en crête de mur et ce, pour alléger l'ensemble et contribuer ainsi à une meilleure stabilité.

    [0045] Enfin, dans la figure 5, il est mis en évidence des armatures qui peuvent être des poutres armées 23 ou des piliers armés ou non 24.

    [0046] Ces armatures, ou piliers ou poutres armés ou non 23, 24 peuvent être utilisés pour les cas où les poussées extrêmes le nécessitent. Ces poutres 23 ou piliers 24 sont mis en place dans les alvéoles spéciales 11, 12 qui font office de coffrage perdu. La poutre 23 utilise la réservation formée par l'entaille 10.

    [0047] Dans la figure 6, est représentée une vue en perspective de plusieurs éléments 25, qui permettent de réaliser des courbes. Les parois longitudinales 26,27 forment deux courbes parallèles. La partie arrière 28 peut être pleine. Par rapport à l'élément parallèlépipédique, l'élément courbe 25, permettant la réalisation des courbes, aura une hauteur inférieure de la valeur des encoches situées dans la partie basse.

    [0048] Dans les figures 7, 8 et 9, il est réprésenté un élément lourd 30. Cet élément lourd est composé d'un élément dit léger 31 et d'un élément complémentaire 32. La différence essentielle avec l'élément lourd, représenté dans les figures 1, 2, 3, réside dans le fait que cet élément ne comporte pas l'entaille 10.

    [0049] Cet élément comporte bien un moyen d'accrochage tel que les entailles avant 17 et entaille 18. L'intérêt de ce mode de réalisation est que l'élément lourd vide peut peser environ une vingtaine de kilos, plein il peut peser cinquante kilos.

    [0050] Cet élément permet de réaliser des murs de soutènement d'au moins dix mètres.

    [0051] Les avantages de cet élément lourd sont les suivants :
    - continuité au sol, répartition des charges, contraintes réduites au sol
    - système de porte-à-faux, une poussée compensant une autre poussée.
    - crabotage des éléments lourds entre-eux : la rigidité de l'ensemble est assurée ; tout glissement avant ou arrière est impossible.
    - superposition des alvéoles garantissant une végétalisation rapide et durable.
    - montage totalement à sec évitant la création de poches d'eau préjudiciables à la stabilité des ouvrages.

    [0052] Selon les poussées et les charges amont éventuelles, il est parfois nécessaire de basculer les éléments lourds 30 à l'arrière, comme représenté à la figure 11. Ce montage peut également être effectué si l'on veut suivre la pente naturelle du terrain.

    [0053] Les figures 12 et 13 représentent un autre mode de réalisation dans lequel l'élément lourd 33 ne comporte plus d'entaille avant 17, ou d'entaille centrale 18. Le seul moyen d'accrochage est une encoche 34, encoche supérieure dans la partie avant tronquée.

    [0054] Cette modification des moyens d'accrochages permet de disposer les éléments lourds sans que ceux-ci soient adjacents les uns aux autres, il est donc permis de donner un certain angle entre les différents éléments et ce, comme représenté à la figure 12. Cette disposition permet de donner certaines courbes au mur de soutènement.

    [0055] Dans les figures 14, 15, et 16, il est représenté un élément léger 35. Cet élément léger, comme l'élément lourd précédent, a une modification au niveau de son moyen d'accrochage. Le moyen d'accrochage est une encoche supérieure 36 dans la partie avant, cette encoche 36 permet de monter le mur de soutènement avec des éléments qui ne sont pas obligatoirement adjacents les uns aux autres ; il permet, comme cela est représenté sur la figure de dessus 15, de laisser un vide entre les différents éléments 35.

    [0056] Les figures 18, 19, 20, 21 représentent des éléments de construction 29 constitués de deux bacs adjacents 37, 38, dits éléments légers, fabriqués en un seul bloc, dont les parois verticales latérales 39 et 40 sont concaves de manière à pouvoir assembler ces différents éléments entre-eux. Il y a lieu, comme représenté dans la figure 21, de couler du béton 45, éventuellement avec des fers 41, dans la mesure où l'on veut monter un mur, une clôture assez haute (voir notamment la figure 18).

    [0057] La figure 17 représente une jardinière dans laquelle deux éléments 29 ont été assemblés au moyen d'une pièce spéciale 42 ayant ses parois verticales latérales 43 et 44 extérieures convexes.

    [0058] Dans la figure 19, on peut ainsi trouver un assemblage permettant d'obtenir un angle ouvert, tandis que dans la figure 20, on peut obtenir un assemblage avec un angle fermé.

    [0059] La figure 21 représente une clôture végétalisable dont les cavités creuses et les cavités remplies de béton, ainsi que les cavités végétalisables, forment ensemble un piège à sons vertical.

    LISTE DES REFERENCES



    [0060] 

    1. Elément lourd

    2. 3. Angles

    4. Cloison verticale

    5. Grand espace

    6. Espace vers l'amont

    7. 8. Petit espace de l'espace amont

    9. Cloison verticale

    10. Entaille

    11. 12. Alvéoles

    13. Paroi verticale

    14. 15. Alvéoles

    16. Paroi verticale

    17. Entaille avant

    18. Entaille

    19. 20. Blocs lourds

    21. Blocs lourds

    22. Eléments plus légers

    23. Poutres

    24. Piliers

    25. Perspective de plusieurs éléments

    26. 27. Parois longitudinales

    28. Partie arrière

    29. Elément de construction

    30. Elément lourd

    31. Elément léger

    32. Elément complémentaire

    33. Elément lourd

    34. Encoche supérieure

    35. Elément léger

    36. Encoche supérieure

    37. Bac adjacent

    38. Bac adjacent

    39. Paroi verticale concave

    40. Paroi verticale concave

    41. Fers

    42. Pièce spéciale

    43. Paroi verticale latérale convexe

    44. Paroi verticale latérale convexe

    45. Béton.




    Revendications

    1. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres, et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins un espace (6) vers l'amont qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits (7, 8) par une deuxième cloison verticale (4) perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur caractérisé par le fait
    que l'élément de construction est composé d'un élément léger et qu'il comporte un élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction et qui forme au-delà d'une entaille (10) disposée sur chaque arête du bac, deux petits espaces ou alvéoles (14, 15) qui autorisent une végétalisation supplémentaire.
     
    2. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
    que l'élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction se prolonge par une entaille (10) sur chaque arête du bac formant une réservation horizontale ; une paroi verticale médiane (13), dans le prolongement de la seconde paroi verticale (9), délimite deux alvéoles ou espaces (11, 12), qui peuvent faire office de coffrage perdu; au-delà de l'entaille (10), une paroi verticale (16), prolongeant les parois verticales (9 et 13), forment deux petits espaces ou alvéoles (14, 15).
     
    3. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    qu'au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant (17) et une autre large entaille (18) dans la partie médiane du bloc sans fond.
     
    4. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    que les alvéoles spéciales (11, 12) font office de coffrage perdu pour des piliers armés ou non.
     
    5. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    que la réservation horizontale formée par l'entaille (10) permet la mise en place d'une poutre armée ou non (23).
     
    6. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    que les alvéoles (14, 15) les plus en amont sont supprimées.
     
    7. Mur de soutènement pour former des courbes selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé par le fait
    que les parois longitudinales (26, 27) forment deux courbes parallèles.
     
    8. Mur de soutènement selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé par le fait
    que la partie arrière ou amont est pleine de manière à renforcer l'allègement de l'élément sur l'avant trapézoïdale et l'alourdir sur la partie amont.
     
    9. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres, et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits (7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur caractérisé par le fait
    que l'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte, comme seul moyen d'accrochage, une encoche de blocage supérieure (34) dans la partie avant tronquée.
     
    10. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres, et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait office de pot à fleurs, et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits (7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur caractérisé par le fait
    que l'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte un élément complémentaire (en amont) qui est associé directement à l'élément léger (en aval) sans entaille (10) entre les deux éléments.
     
    11. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres, et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale, parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits (7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur et où l'élément de construction est constitué de deux bacs adjacents, dits éléments légers, fabriqués en un seul bloc caractérisé par le fait
    que les deux parois verticales latérales extérieures (39, 40) dudit élément sont concaves.
     
    12. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
    que ledit élément de construction peut être associé avec une pièce spéciale (42) pour réaliser une courbe, ladite pièce (42) ayant ses parois verticales latérales extérieures convexes (43, 44).
     
    13. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
    qu'un élément de construction peut être constitué d'un élément lourd et d'un élément léger adjacent fabriqué en un seul bloc, dont la paroi verticale extérieure de l'élément léger est concave.
     




    Dessins