[0001] L'invention a pour objet un élément de construction pour murs de soutènement destiné
à être garni de végétation comportant des alvéoles pouvant faire office de coffrage
perdu.
[0002] La création de plus en plus grande de tranchées pour la création ou l'agrandissement
de routes impose la création de murs de soutènement. Ces murs sont onéreux et disgracieux.
La préservation de l'environnement implique de garnir de végétation les murs de soutènement.
[0003] Ces murs de soutènement peuvent être utilisés par les particuliers, par les professionnels
(Ponts et Chaussées, Génie Rural, Paysagistes, Entreprises de Travaux Publics, Cultivateurs,
etc).
[0004] Il existe déjà des éléments de construction. Ces éléments font office de bacs, ce
sont des caissons qui laissent un espace ouvert important pour que puissent s'y développer
des arbustes ou des plantes couvrantes. Ces éléments se montent à sec par emboîtement,
les uns dans les autres.
[0005] D'autres éléments ont une forme en cavité qui empêchent l'évacuation trop rapide
de l'eau. La forme extérieure a été imaginée pour réaliser également des pièges à
sons. Le remplissage des éléments ou des bacs avec de la terre se fait au fur et à
mesure du montage des éléments de construction. Par leur forme en caisson, ces éléments
produisent, dans l'assemblage du mur de soutènement, un enchaînement.
[0006] Les éléments de construction ci-dessus décrits sont faits de pots de fleurs, qui
sont montés à sec et assemblés les uns dans les autres pour former un mur de soutènement.
Ce type de mur de soutènement est plus ou moins fragile et ce, en fonction de la pente
du talus ou de la tranchée, du climat, etc. Les plantes ont une fonction de décoration
pour cacher le mur, mais elles ne coopèrent en aucune façon avec les éléments de construction
et le sol pour améliorer la stabilité dudit mur.
[0007] L'invention tend à résoudre ces problèmes. Les plantes ont une action sur le mur
de soutènement qui est ancré par les racines des plantes dans le sol, les racines
des plantes s'entrecroisent également d'un élément de construction à l'autre, améliorant
ainsi l'assemblage desdits éléments entre-eux.
[0008] L'invention est un perfectionnement à l'élément de construction décrit dans le brevet
FR-A-2.561.684. L'élément de construction pour monter à sec des murs de soutènement,
destiné à être garni de végétation, est constitué par un bac sans fond et est caractérisé
par le fait que les cloisons verticales sont disposées de manière à ce qu'elles délimitent
un grand espace vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins deux espaces
plus petits vers l'amont qui font office d'alvéoles de racinage.
[0009] L'élément de construction pour monter à sec des murs de soutènement destiné à être
garnis de végétation, du type bac sans fond dont les cloisons verticales délimitent
des espaces, est caractérisé par le fait que la partie avant dudit bac a une forme
trapézoïdale pour alléger l'élément sur l'avant et l'alourdir sur la partie rectangulaire
arrière. Les cloisons verticales sont disposées de manière à ce qu'elles délimitent
un grand espace vers l'aval qui fait office de pot à fleurs et au moins deux espaces
plus petits vers l'amont qui font office d'alvéoles de racinage. La taille des petits
espaces amont est telle que lorsque les bacs sont superposés les uns sur les autres,
les racines, qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller que vers le sol et non
dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale du bac supérieur vient
au niveau de la paroi amont du bac inférieur ; ladite cloison verticale est parallèle
à la paroi amont dudit bac.
[0010] Ces caractéristiques techniques autorisent une végétation rapide ; les racines vont
s'ancrer dans le talus à l'arrière du mur. Un tissu de racines se crée, augmentant
considérablement la résistance des éléments à la poussée.
[0011] L'état de la technique peut être défini par les brevets suivants :
[0012] FR-A-2.422.774 ; EP-A-0047717 ; DE-A-3.003.434. Tous ces brevets décrivent des éléments
de construction, lesdits éléments de construction ne reproduisent pas un grand espace
vers l'aval et au moins deux espaces plus petits vers l'amont.
[0013] Seul le document CH-A-612.239 décrit un élément de construction divisé en deux chambres,
une chambre aval et une chambre amont.
[0014] L'élément de construction selon l'invention est un élément complémentaire à l'élément
de construction décrit dans le brevet principal FR-A-2.561.684. Cet élément de construction,
dénommé élément lourd par rapport à l'élément de base dit léger, permet, tout en étant
manipulé par un homme seul sans engin ni outillage, de réaliser des murs de soutènement
sur de grandes hauteurs (par exemples de 8 à 10 mètres). Le point de basculement est
modifié puisque les rapports largeur, longueur sont différents.
[0015] L'élément lourd ou l'élément léger, selon l'invention, a été étudié pour compenser
une poussée par une autre poussée, grâce à ses caractéristiques techniques. L'élément
léger, par exemple, peut avec un poids inférieur à 25 kg, être considéré comme un
poids.
[0016] L'élément lourd comporte des espaces ou alvéoles supplémentaires ce qui autorise
une végétalisation supplémentaire obligeant les racines à pénétrer dans trois ou quatre
éléments inférieurs.
[0017] Une réservation permet, grâce aux alvéoles ainsi formées, de faire office de coffrage
perdu ce qui permet de créer des murs de soutènement armés pour le cas où les poussées
extrêmes le nécessitent.
[0018] L'élément lourd selon l'invention est formé d'une part par l'élément léger dans sa
partie antérieure, dont une des caractéristiques est sa forme trapézoïdale, et d'autre
part par un élément complémentaire dans la partie postérieure. L'élément léger est
composé d'un bac sans fond dont une première cloison verticale délimite un grand espace
aval et un petit espace amont. Cette cloison verticale est parallèle à la cloison
du bac. L'espace amont est lui-même subdivisé en deux petits espaces par une seconde
cloison verticale perpendiculaire à la première. Cet élément se prolonge en un bac
sans fond qui comporte une entaille au niveau de ses arêtes latérales formant ainsi
une réservation horizontale.
[0019] Une paroi verticale médiane dans le prolongement de la seconde paroi verticale formant
les deux petits espaces sépare en deux espaces ledit bac. Cette seconde paroi verticale
se poursuit au-delà de l'entaille pour diviser encore en deux autres petits espaces
ou alvéoles la partie terminale amont de l'élément de construction.
[0020] L'ensemble composé de l'élément léger et de l'élément complémentaire forme l'élément
lourd.
[0021] Réalisé dans des dimensions beaucoup plus grandes, donc avec un poids plus lourd,
l'élément lourd a une utilisation en renfort de berges pour les rivières, les lacs.
[0022] Selon un autre mode de réalisation, la partie terminale amont, ou partie arrière,
de l'élément complémentaire au lieu d'être divisée en deux autres petits espaces ou
alvéoles, peut être tout simplement pleine. Ce mode de réalisation renforce l'allègement
de l'élément sur l'aval ou l'avant (trapézoïdale) et l'alourdit sur la partie arrière
ou amont.
[0023] Selon un autre mode de réalisation, l'élément de construction peut permettre la réalisation
de courbes. A cet effet, les parois latérales peuvent former une courbe. L'élément
de construction, permettant la réalisation de courbes, a une hauteur inférieure à
la valeur des encoches situées dans la partie basse.
[0024] Le mur de soutènement, destiné à être garni de végétation, est constitué par des
éléments de construction montés à sec, par emboîtement les uns dans les autres, et
par superposition les uns sur les autres. Chaque élément léger est du type constitué
par un bac sans fond et comporte des cloisons verticales. Une première cloison verticale,
parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace vers l'aval, qui fait
office de pot à fleurs et, au moins un espace vers l'amont, qui fait office d'alvéoles
de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac
inférieur, ce dernier espace étant divisé en au moins deux espaces plus petits par
une deuxième cloison verticale, perpendiculaire à la paroi amont et à la première
cloison. La taille des espaces amont est telle que lorsque les bacs sont superposés
les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur, ne puissent aller
que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la cloison verticale
du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur. L'élément de
construction est composé d'un élément léger et comporte un élément complémentaire
qui forme la partie amont dudit élément de construction et qui forme, au-delà d'une
entaille disposée sur chaque arête du bac, deux petits espaces ou alvéoles qui autorisent
une végétalisation supplémentaire.
[0025] L'élément complémentaire, qui forme la partie amont dudit élément de construction,
se prolonge par une entaille sur chaque arête du bac formant une réservation horizontale.
Une paroi verticale médiane dans le prolongement de la seconde paroi verticale délimite
deux alvéoles ou espaces qui peuvent faire office de coffrage perdu. Au-delà de l'entaille,
une paroi verticale, prolongeant les parois verticales, forme deux petits espaces
ou alvéoles.
[0026] Au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant et une autre large
entaille dans la partie médiane du bloc sans fond.
[0027] Les alvéoles spéciales font office de coffrage perdu pour des piliers armés ou non.
[0028] La réservation horizontale formée par l'entaille permet la mise en place d'une poutre
armée ou non.
[0029] Les alvéoles les plus en amont, ou en arrière sont supprimées.
[0030] Les parois longitudinales forment deux courbes parallèles.
[0031] La partie arrière ou amont est pleine de manière à renforcer l'allègement de l'élément
sur l'avant trapézoïdal et l'alourdir sur la partie amont.
[0032] L'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte, comme seul
moyen d'accrochage, une encoche de blocage supérieure dans la partie avant tronquée.
[0033] L'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte un élément complémentaire
en amont qui est associé directement à l'élément léger (en aval) sans entaille entre
les deux éléments.
[0034] L'élément de construction est constitué de deux bacs adjacents dits éléments légers,
fabriqués en un seul bloc. Les deux parois verticales latérales extérieures dudit
élément sont concaves.
[0035] L'élément de construction peut être associé à une pièce spéciale pour réaliser une
courbe, ladite pièce ayant ses parois verticales latérales extérieures convexes.
[0036] Un élément de construction peut être constitué d'un élément lourd et d'un élément
léger adjacent fabriqué en un seul bloc, dont la paroi verticale extérieure de l'élément
léger est concave.
[0037] Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs.
Ils représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention. Ils permettront
de comprendre aisément l'invention.
La figure 1 est une vue en perpective d'un élément lourd selon l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe selon l'axe A-A représenté à la figure 1.
La figure 3 est une vue de côté, mettant en évidence, l'association de deux éléments
lourds.
La figure 4 est une vue mettant en évidence un ensemble d'éléments légers mis en place
sur des éléments lourds.
La figure 5 est une vue mettant en évidence un ensemble d'éléments lourds assemblés
les uns sur les autres, où les alvéoles spéciales sont utilisées comme coffrage perdu
pour la mise en place d'une poutre horizontale ou d'un pilier armé ou non.
La figure 6 est une vue en perspective de plusieurs éléments lourds assemblés entre-eux
pour, par exemple, un renfort de berge. Cette figure 6 met en évidence un autre mode
de réalisation où l'on retrouve toutes les caractéristiques techniques, sauf la forme
générale parallèlépipédique, mais où les parois longitudinales forment deux courbes
parallèles et où la partie amont de l'élément complémentaire est pleine.
La figure 7 est une vue en plan d'un élément lourd, sans entaille entre l'élément
léger et l'élément complémentaire.
La figure 8 est une vue en coupe de l'élément de construction représenté à la figure
7.
La figure 9 est une vue en perspective de l'élément lourd représenté à la figure 7.
La figure 10 est une vue en perspective d'un mur de soutènement construit avec les
éléments représentés à la figure 7.
La figure 11 est une vue représentant un mur de soutènement où les éléments ont été
basculés vers l'arrière soit du fait des poussées et charges amont, soit du fait de
la pente naturelle du terrain.
La figure 12 est une vue en plan d'un mur de soutènement, où les éléments forment
un angle les uns autour des autres ; à cet effet, il n'y a plus de crabotage des éléments
entre-eux par le bas, mais par le haut où se trouve un moyen d'accrochage tel qu'une
encoche supérieure dans la partie avant tronquée.
La figure 13 est une vue de côté de l'élément de construction utilisé pour le mur
de soutènement représenté à la figure 12.
Les figures 14, 15, 16 mettent en évidence :
- une vue de côté (figure 14) d'un élément léger avec son moyen d'accrochage en haut,
- une vue de dessus (figure 15) mettant en évidence les éléments décallés les uns
par rapport aux autres et non plus adjacents,
- une vue latérale (figure 16) de quelques éléments assemblés.
La figure 17 est une vue de l'association de l'élément de construction (lourd ou léger)
dont les parois verticales latérales extérieures sont concaves avec la pièce spéciale,
dont les parois verticales latérales extérieures sont convexes. Cette association
peut former une jardinière.
La figure 18 est un mur de clôture fleuri avec des pots à fleurs alternés sur deux
faces.
La figure 19 est une vue de l'association d'éléments telle que représentée à la figure
17, mais où l'angle est ouvert.
La figure 20 est une vue de l'association d'éléments telle que représentée à la figure
17, mais où l'angle est fermé.
La figure 21 représente une clôture verticale végétalisable formant un piège à sons
vertical.
[0038] L'élément lourd 1 est un élément en général en béton vibré, préfabriqué.
[0039] Il est composé d'un seul bac sans fond dont la partie aval comporte toutes les caractéristiques
de l'élément léger soit un parallèlépipède rectangle dont les angles 2, 3 sont tronqués
dans la partie aval ; une cloison verticale 4 sépare ledit bac en deux parties, un
grand espace 5 et un petit espace ou alvéole 6 séparé lui-même en deux petits espaces
7 et 8 par une autre cloison verticale 9 perpendiculaire à la première cloison verticale
4.
[0040] La partie amont se prolonge par une entaille 10 sur chaque arête supérieure du bac
et fait office de réservation horizontale pour une poutre armée ou non 23, tandis
que l'intérieur dudit bac comporte deux alvéoles 11, 12, séparées par une paroi verticale
13, et par deux autres alvéoles 14, 15, séparées par une paroi verticale 16, qui prolonge
la paroi verticale 13. Ces deux alvéoles 11, 12 font office de coffrage perdu pour
des piliers armés ou non 24.
[0041] Selon un autre mode de réalisation, non représenté sur les figures, les alvéoles
14, 15, les plus en amont peuvent être supprimées.
[0042] Au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant 17 et une autre large
entaille 18 dans la partie médiane du bloc sans fond. Ces entailles 17, 18 permettent
l'encastrement des éléments l'un sur l'autre.
[0043] Dans la figure 3, il est mis en évidence comment les blocs lourds 19, 20 peuvent
être emboités l'un sur l'autre.
[0044] Dans la figure 4, une série de blocs lourds 21 forme la base du mur de soutènement
tandis que des blocs ou éléments plus légers 22 sont emboités sur les éléments lourds
21 en crête de mur et ce, pour alléger l'ensemble et contribuer ainsi à une meilleure
stabilité.
[0045] Enfin, dans la figure 5, il est mis en évidence des armatures qui peuvent être des
poutres armées 23 ou des piliers armés ou non 24.
[0046] Ces armatures, ou piliers ou poutres armés ou non 23, 24 peuvent être utilisés pour
les cas où les poussées extrêmes le nécessitent. Ces poutres 23 ou piliers 24 sont
mis en place dans les alvéoles spéciales 11, 12 qui font office de coffrage perdu.
La poutre 23 utilise la réservation formée par l'entaille 10.
[0047] Dans la figure 6, est représentée une vue en perspective de plusieurs éléments 25,
qui permettent de réaliser des courbes. Les parois longitudinales 26,27 forment deux
courbes parallèles. La partie arrière 28 peut être pleine. Par rapport à l'élément
parallèlépipédique, l'élément courbe 25, permettant la réalisation des courbes, aura
une hauteur inférieure de la valeur des encoches situées dans la partie basse.
[0048] Dans les figures 7, 8 et 9, il est réprésenté un élément lourd 30. Cet élément lourd
est composé d'un élément dit léger 31 et d'un élément complémentaire 32. La différence
essentielle avec l'élément lourd, représenté dans les figures 1, 2, 3, réside dans
le fait que cet élément ne comporte pas l'entaille 10.
[0049] Cet élément comporte bien un moyen d'accrochage tel que les entailles avant 17 et
entaille 18. L'intérêt de ce mode de réalisation est que l'élément lourd vide peut
peser environ une vingtaine de kilos, plein il peut peser cinquante kilos.
[0050] Cet élément permet de réaliser des murs de soutènement d'au moins dix mètres.
[0051] Les avantages de cet élément lourd sont les suivants :
- continuité au sol, répartition des charges, contraintes réduites au sol
- système de porte-à-faux, une poussée compensant une autre poussée.
- crabotage des éléments lourds entre-eux : la rigidité de l'ensemble est assurée
; tout glissement avant ou arrière est impossible.
- superposition des alvéoles garantissant une végétalisation rapide et durable.
- montage totalement à sec évitant la création de poches d'eau préjudiciables à la
stabilité des ouvrages.
[0052] Selon les poussées et les charges amont éventuelles, il est parfois nécessaire de
basculer les éléments lourds 30 à l'arrière, comme représenté à la figure 11. Ce montage
peut également être effectué si l'on veut suivre la pente naturelle du terrain.
[0053] Les figures 12 et 13 représentent un autre mode de réalisation dans lequel l'élément
lourd 33 ne comporte plus d'entaille avant 17, ou d'entaille centrale 18. Le seul
moyen d'accrochage est une encoche 34, encoche supérieure dans la partie avant tronquée.
[0054] Cette modification des moyens d'accrochages permet de disposer les éléments lourds
sans que ceux-ci soient adjacents les uns aux autres, il est donc permis de donner
un certain angle entre les différents éléments et ce, comme représenté à la figure
12. Cette disposition permet de donner certaines courbes au mur de soutènement.
[0055] Dans les figures 14, 15, et 16, il est représenté un élément léger 35. Cet élément
léger, comme l'élément lourd précédent, a une modification au niveau de son moyen
d'accrochage. Le moyen d'accrochage est une encoche supérieure 36 dans la partie avant,
cette encoche 36 permet de monter le mur de soutènement avec des éléments qui ne sont
pas obligatoirement adjacents les uns aux autres ; il permet, comme cela est représenté
sur la figure de dessus 15, de laisser un vide entre les différents éléments 35.
[0056] Les figures 18, 19, 20, 21 représentent des éléments de construction 29 constitués
de deux bacs adjacents 37, 38, dits éléments légers, fabriqués en un seul bloc, dont
les parois verticales latérales 39 et 40 sont concaves de manière à pouvoir assembler
ces différents éléments entre-eux. Il y a lieu, comme représenté dans la figure 21,
de couler du béton 45, éventuellement avec des fers 41, dans la mesure où l'on veut
monter un mur, une clôture assez haute (voir notamment la figure 18).
[0057] La figure 17 représente une jardinière dans laquelle deux éléments 29 ont été assemblés
au moyen d'une pièce spéciale 42 ayant ses parois verticales latérales 43 et 44 extérieures
convexes.
[0058] Dans la figure 19, on peut ainsi trouver un assemblage permettant d'obtenir un angle
ouvert, tandis que dans la figure 20, on peut obtenir un assemblage avec un angle
fermé.
[0059] La figure 21 représente une clôture végétalisable dont les cavités creuses et les
cavités remplies de béton, ainsi que les cavités végétalisables, forment ensemble
un piège à sons vertical.
LISTE DES REFERENCES
[0060]
1. Elément lourd
2. 3. Angles
4. Cloison verticale
5. Grand espace
6. Espace vers l'amont
7. 8. Petit espace de l'espace amont
9. Cloison verticale
10. Entaille
11. 12. Alvéoles
13. Paroi verticale
14. 15. Alvéoles
16. Paroi verticale
17. Entaille avant
18. Entaille
19. 20. Blocs lourds
21. Blocs lourds
22. Eléments plus légers
23. Poutres
24. Piliers
25. Perspective de plusieurs éléments
26. 27. Parois longitudinales
28. Partie arrière
29. Elément de construction
30. Elément lourd
31. Elément léger
32. Elément complémentaire
33. Elément lourd
34. Encoche supérieure
35. Elément léger
36. Encoche supérieure
37. Bac adjacent
38. Bac adjacent
39. Paroi verticale concave
40. Paroi verticale concave
41. Fers
42. Pièce spéciale
43. Paroi verticale latérale convexe
44. Paroi verticale latérale convexe
45. Béton.
1. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments
de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres,
et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué
par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale,
parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait
office de pot à fleurs et au moins un espace (6) vers l'amont qui fait office d'alvéoles
de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac
inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits
(7, 8) par une deuxième cloison verticale (4) perpendiculaire à la paroi amont et
à la première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les
bacs sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur,
ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la
cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur
caractérisé par le fait
que l'élément de construction est composé d'un élément léger et qu'il comporte un
élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction et
qui forme au-delà d'une entaille (10) disposée sur chaque arête du bac, deux petits
espaces ou alvéoles (14, 15) qui autorisent une végétalisation supplémentaire.
2. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
que l'élément complémentaire qui forme la partie amont dudit élément de construction
se prolonge par une entaille (10) sur chaque arête du bac formant une réservation
horizontale ; une paroi verticale médiane (13), dans le prolongement de la seconde
paroi verticale (9), délimite deux alvéoles ou espaces (11, 12), qui peuvent faire
office de coffrage perdu; au-delà de l'entaille (10), une paroi verticale (16), prolongeant
les parois verticales (9 et 13), forment deux petits espaces ou alvéoles (14, 15).
3. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
qu'au niveau des arêtes inférieures, il existe une entaille avant (17) et une autre
large entaille (18) dans la partie médiane du bloc sans fond.
4. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
que les alvéoles spéciales (11, 12) font office de coffrage perdu pour des piliers
armés ou non.
5. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
que la réservation horizontale formée par l'entaille (10) permet la mise en place
d'une poutre armée ou non (23).
6. Mur de soutènement selon la revendication 2 caractérisé par le fait
que les alvéoles (14, 15) les plus en amont sont supprimées.
7. Mur de soutènement pour former des courbes selon l'une quelconque des revendications
1 ou 2 caractérisé par le fait
que les parois longitudinales (26, 27) forment deux courbes parallèles.
8. Mur de soutènement selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé
par le fait
que la partie arrière ou amont est pleine de manière à renforcer l'allègement de l'élément
sur l'avant trapézoïdale et l'alourdir sur la partie amont.
9. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments
de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres,
et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué
par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale,
parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait
office de pot à fleurs et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles
de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac
inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits
(7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la
première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs
sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur,
ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la
cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur
caractérisé par le fait
que l'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte, comme seul
moyen d'accrochage, une encoche de blocage supérieure (34) dans la partie avant tronquée.
10. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments
de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres,
et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué
par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale,
parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait
office de pot à fleurs, et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles
de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac
inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits
(7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la
première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs
sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur,
ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la
cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur
caractérisé par le fait
que l'élément lourd (élément léger plus élément complémentaire) comporte un élément
complémentaire (en amont) qui est associé directement à l'élément léger (en aval)
sans entaille (10) entre les deux éléments.
11. Mur de soutènement destiné à être garni de végétation, et constitué par des éléments
de construction montés à sec, par emboîtement des éléments les uns dans les autres,
et par superposition les uns sur les autres, chaque élément léger étant du type constitué
par un bac sans fond comportant des cloisons verticales, une première cloison verticale,
parallèle à la paroi amont du bac, délimite un grand espace (5) vers l'aval qui fait
office de pot à fleurs et au moins un espace vers l'amont (6) qui fait office d'alvéoles
de racinage pour le bac supérieur monté en retrait, décalé vers l'amont sur le bac
inférieur, ce dernier espace (6) étant divisé en au moins deux espaces plus petits
(7, 8) par une deuxième cloison verticale perpendiculaire à la paroi amont et à la
première cloison ; la taille des espaces amont (7, 8) est telle que lorsque les bacs
sont superposés les uns sur les autres, les racines qui sortent du bac supérieur,
ne puissent aller que vers le sol et non dans le bac inférieur, c'est-à-dire que la
cloison verticale du bac supérieur vient au niveau de la paroi amont du bac inférieur
et où l'élément de construction est constitué de deux bacs adjacents, dits éléments
légers, fabriqués en un seul bloc caractérisé par le fait
que les deux parois verticales latérales extérieures (39, 40) dudit élément sont concaves.
12. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
que ledit élément de construction peut être associé avec une pièce spéciale (42) pour
réaliser une courbe, ladite pièce (42) ayant ses parois verticales latérales extérieures
convexes (43, 44).
13. Mur de soutènement selon la revendication 1 caractérisé par le fait
qu'un élément de construction peut être constitué d'un élément lourd et d'un élément
léger adjacent fabriqué en un seul bloc, dont la paroi verticale extérieure de l'élément
léger est concave.