[0001] La présente invention a trait à une rectifieuse plane d'une conception originale,
du type à table fixe et à pièce mobile suivant un mouvement plan horizontal, destinée
par exemple à la rectification de culasses automobiles.
[0002] Les rectifieuses planes que l'on connaît aujourd'hui sont classiquement des machines-outils
travaillant au moyen d'une meule et qui sont destinées le plus souvent à la finition
de pièces issues d'un travail de fraisage. Selon la précision de la rectification
désirée, on peut travailler avec une meule dont l'axe est horizontal ou vertical,
c'est-à-dire travaillant par son bord ou par sa face (meule dite en boisseau).
[0003] En ce qui concerne la pièce à usiner, il y a plusieurs moyens d'assurer son positionnement
par rapport à l'outil, soit qu'elle soit fixée sur la table, soit que cette fixation
affecte au contraire l'outil. Dans le premier cas, il existe de multiples variantes
de fixation, telles qu'au moyen d'un étau, d'un plateau magnétique ou encore d'un
dispositif entre-pointes ou d'un mandrin qui assurent simultanément la rotation. Dans
le deuxième cas, c'est la meule d'entrainement qui est fixée sur la table, par exemple
pour les rectifieuses sans centre. En tout état de cause, ce sont des machines assez
sophistiquées, et qui sont onéreuses. Bien entendu, lorsque les équipements décrits
ci-dessus sont dotés des perfectionnements les plus récents, tels que la commande
numérique, cela augmente encore leur coût.
[0004] Or il est à noter qu'une telle machine - outil, même dans sa configuration de base,
c'est-à-dire privée d'un certain nombre de perfectionnements, est trop coûteuse par
rapport aux moyens dont disposent des petites entreprises qui seraient susceptibles
d'en acquérir un exemplaire. Alors que la fonction même de la machine montre clairement
que, n'était ce problème de coût trop élevé, il existe un grand nombre de sites potentiels
où on pourrait en installer. Il y a donc une inadéquation entre l'offre et la demande
et, par exemple, le marché actuel des rectifieuses ne peut satisfaire la demande correspondante,
faute de produits appropriés.
[0005] L'un des exemples les plus évidents qui vient à l'esprit concerne les garages de
réparation automobile. Nombre d'entre eux auraient besoin d'une rectifieuse plane,
en particulier pour réparer des culasses déformées. Leurs moyens ne leur permettant
pas d'en acquérir, ils en sont réduits à sous-traiter cette opération, avec pour résultat
une perte de temps et une augmentation corollaire des coûts.
[0006] L'invention du présent brevet vise par conséquent à remédier à ceci, en proposant
une rectifieuse de conception originale, simplifiée, et dont les coûts de production
et de vente sont bien inférieurs à tout ce qui existe dans l'art antérieur.
[0007] A cet effet, la rectifieuse plane de l'invention est du type à table fixe, et elle
comporte des moyens pour communiquer un mouvement plan horizontal à une pièce plaquée
sur une bande abrasive et fixée sur la table par des moyens de positionnement reliés
aux moyens de transmission desdits mouvements.
[0008] Ainsi, il ne s'agit pas exactement d'une rectifieuse classique à meule, l'outil de
travail étant en l'occurrence la bande abrasive solidarisée à la table de la machine-outil.
Cette conception élimine un certain nombre de difficultés de construction qui justifient
en partie le coût des rectifieuses traditionnelles. Il n'y a, par exemple, aucun mouvement
rotatif à gérer, alors que dans les machines actuelles, il est nécessaire de combiner
simultanément les mouvements d'avance, de pénétration et de rotation de la tête d'outil.
Au contraire, il n'y a qu'un seul moyen moteur imprimant un mouvement de translation
rectiligne, lequel est par la suite transformé de telle sorte que l'on obtienne également
une composante perpendiculaire nécessaire à l'obtention d'un mouvement complexe.
[0009] Dans une description plus précise de la rectifieuse plane de la présente invention,
on se réfèrera aux dessins présentés en annexe, pour lesquels :
- la figure 1 représente une vue de face de l'ensemble de la machine-outil,
- la figure 2 montre une perspective du chariot transmettant le mouvement d'avance
longitudinale,
-les figures 3a et 3b donnent une représentation de la glissière de guidage en arc
de cercle et des moyens de réglage,
- la figure 4 représente le fût avec les deux potences réglables destinées à positionner
la pièce sur la table,
- la figure 5 précise les modes de maintien latéral et d'entrainement de la pièce,
- la figure 6 explicite la manière dont la pièce à usiner est plaquée contre la bande
abrasive et,
- la figure 7 montre le mécanisme d'enroulement de la bande abrasive.
[0010] Selon une configuration possible de la présente invention, le moyen moteur de la
machine-outil est un vérin pneumatique (1) installé dans un bâti (2) supportant la
table d'usinage (3), ainsi que cela apparaît en figure 1. Ce vérin (1) communique
son mouvement de translation alternatif à un bras (4) articulé à un chariot (5) à
son extrémité supérieure et à une chape (6) solidaire du bâti à son extrémité inférieure.
Ce vérin est solidarisé audit bras (4) également par une liaison du type chape traversée
par une tige boulonnée qui autorise un mouvement de pivotement du bras, de la même
manière qu'à ses deux liaisons d'extrémité.
[0011] Le chariot (5) est mobile en translation rectiligne longitudinale par rapport à la
table (3), reposant sur deux manchons cylindriques glissant sur des barres également
cylindriques (8) fixées au bâti (2). Sur sa partie supérieure, le chariot comporte
une liaison ou glissière en T inversé (9), dont l'élément mâle (10) qui peut coulisser
est surmonté d'un galet cylindrique (11) (figure 2). L'une des extrémités de l'élément
mâle (10), celle qui donne sur l'arrière de la machine-outil, comporte une plate-forme
servant d'embase au fût (12) supportant les moyens de placage, de positionnement et
d'entrainement de la pièce à usiner.
[0012] Le galet (11) sert à imprimer à la pièce un mouvement transversal complétant le mouvement
longitudinal parallèle à la table. A cet effet, il s'insère entre les deux rails (13)
formant la glissière représentée en figure 3a et qui sont fixés à peu de distance
de la surface inférieure de la table. Ainsi, lorsque le chariot (5) effectue son mouvement
de va-et-vient, il entraine avec lui le fût (12) et les moyens de fixations de la
pièce, et par conséquent la pièce à usiner elle-même. Toutefois, on a vu que la partie
supérieure du chariot comporte une glissière en T inversé (9), munie de ce galet :
c'est par ce biais qu'on arrive à obtenir une composante transversale du déplacement.
En effet, le galet suit le trajet imposé par la glissière, et effectue donc une courbe.
Par suite, la partie mâle de la glissière en T effectue, relativement à un repère
fixé sur le chariot, une simple translation rectiligne. Le mouvement complexe effectué
par la pièce se décompose donc très simplement en une composante longitudinale due
au vérin et aux barres cylindriques de guidage, et en une composante transversale
due au guidage des deux rails (13) en arc de cercle obligeant le galet (11) à une
dérive latérale, laquelle est retransmise au fût via la partie mâle de la glissière
en T inversé.
[0013] Bien entendu, tous ces mouvements sont susceptibles de réglages. Ainsi, il est possible
d'augmenter ou de diminuer le rayon de courbure de la glissière en arc de cercle.
Chaque rail est en effet composé de deux demi-rails télescopiques reliés au moyen
d'une pièce courbe (14) dont une extrémité fait office de chape (15) alors que l'autre
pivote dans une chape (16) de l'extrémité correspondante du demi-rail, ainsi que cela
apparaît en figure 3a.
[0014] Le mécanisme de réglage est explicité en figure 3b. Les parties centrales de ces
deux pièces courbes (14) sont reliées à une pièce prismatique (17) participant à une
liaison plus complexe, lui permettant d'effectuer une translation rectiligne transversale
suivant une course limitée qui fixe les possibilités de variation du rayon de courbure.
Ladite pièce prismatique (17) est traversée par un arbre fileté, lequel est maintenu
par les deux pièces (18) et (19) fixées à la table 3, mais dans lesquelles ledit arbre
est libre en rotation. Lorsqu'on actionne l'écrou à croisillon placé en bout d'arbre,
la pièce prismatique (17) effectue un mouvement de translation sur l'arbre, dans un
sens ou dans l'autre, car sa surface supérieure, plane, glisse sur la surface inférieure
plane de la table.
[0015] Le mécanisme de réglage de la course longitudinale du chariot est plus simple, uniquement
basé sur des butées de fin de course (20) réglables. Ces dernières peuvent être déplacées
manuellement le long de fentes (21) prévues à cet effet, au moyen d'écrous à oreilles
facilement manipulables. L'utilisateur fixe ainsi la longueur de la course suivant
le grand axe, qui peut être symétrique ou non symétrique par rapport à un axe passant
par l'arbre de réglage du rayon de courbure.
[0016] La figure 4 montre une vue d'ensemble des moyens de positionner correctement la pièce
à usiner, qui sont, comme on l'a vu auparavant, étroitement liés aux moyens de transmission
des mouvements plans horizontaux. Le fût vertical (12) comprend deux potences successives
placées à des hauteurs différentes et réglables. La potence inférieure (22) est manoeuvrable
par le volant (23) par l'intermédiaire de la tige filetée (24). Celle-ci obéit à une
configuration qui s'approche du moyen de réglage du rayon de courbure de la glissière
en arc de cercle, vu auparavant. Ainsi, ladite tige est maintenue par rapport au fût
(12) par ses deux extrémités, et bien évidemment libre en rotation. Comme la potence
(22) ne peut pas tourner, le seul degré de liberté restant lui permet de se déplacer
en translation rectiligne verticale.
[0017] Du côté opposé à la tige filetée, la potence (22) comprend une barre longitudinale
(25) de longueur légèrement supérieure à celle de la table (figure 5), par exemple
en profilé à section carrée ou rectangulaire, sur laquelle coulissent deux bras télescopiques
(26) transversaux, également en profilés, mais plus plats, et placés de part et d'autre
de la potence (22). La partie intérieure de l'un des bras télescopiques (27), non
creuse, se termine à l'une de ses extrémités par une petite surface d'appui (28) placée
latéralement. Toute cette partie ayant pour objectif le calage de l'entrainement de
la pièce à usiner sur la table, il est nécessaire de fermer le quadrilatère ainsi
délimité par une quatrième poutrelle (29). Celle-ci est munie de plusieurs fenêtres
(30) dans lesquelles s'ajuste le bras (27), plusieurs positions étant possibles pour
les besoins du réglage. A l'autre extrémité, un moyen de serrage par arc-boutement,
en l'occurrence une pièce (31) qui peut coulisser sur la poutrelle, et comporte une
excroissance (32) dotée d'un filetage permettant l'insertion d'une tige filetée (33)
dont les extrémités sont munies respectivement d'un téton de pression (34) venant
s'appuyer sur la surface d'appui (28) et d'un écrou à oreilles (35), solidaire de
la tige pour effectuer le serrage.
[0018] Lorsque la pièce est incluse dans ce quadrilatère, les différents réglages permettent
de la caler correctement, une ultime manoeuvre sur la tige filetée (33) opérant un
serrage suffisant grâce aux différentes liaisons par arc-boutement que l'on trouve
aux angles du quadrilatère : on retrouve ici un principe analogue à celui du serre-joint.
[0019] Pour ce qui concerne la potence supérieure (36), visualisée en figure 6, le principe
et les objectifs sont différents. Le but est d'arriver à plaquer la pièce à usiner
sur la bande abrasive, de telle sorte que l'usinage puisse avoir lieu dans les meilleures
conditions. Le réglage de la hauteur est obtenu par une vis à écrou à oreille (37)
combinée avec une excroissance (38) placée à l'intérieur de l'alésage de la potence,
ladite excroissance étant destinée à s'insérer dans une rainure correspondante (39)
du fût (12). Lorsqu'on desserre la vis (37), la potence peut glisser le long du fût,
uniquement en translation rectiligne vertical du fait du système excroissance/rainure
qui ne laisse qu'un degré de liberté.
[0020] Cette potence comporte au surplus deux bras téléscopiques pivotants (40) munis à
leurs extrémités d'une tige filetée (41) destinée à appliquer une force verticale
sur la pièce en deux endroits différents, aux fins de bien appliquer la pièce sur
la bande abrasive. Une fois de plus, le réglage du serrage s'effectue au moyen d'écrous
à oreilles (42) solidarisés à la tige, permettant un réglage fin. Les deux bras pivotants
permettent un débattement angulaire supérieur à π radians, l'amplitude étant au surplus
modifiable par changement de la longueur des bras télescopiques (40).
[0021] La pièce, correctement maintenue, plaquée et entrainée sur la table est usinée par
la bande abrasive qui recouvre la totalité de ladite table. Ainsi qu'il apparaît en
figure 7, la bande constitue deux rouleaux de part et d'autre du bâti, de sorte qu'on
peut, par enroulement d'un côté et déroulement de l'autre, changer le tronçon de bande
actif en tant qu'outil de rectification.
[0022] Le rouleau (43) de papier abrasif est placé autour d'un arbre (44) dont au moins
les extrémités sont filetées afin d'être à même de serrer le rouleau par boulonnage.
Il importe en effet que la bande abrasive soit immobilisée en translation pendant
le déplacement de la pièce au cours de l'opération d'usinage, car si il y a des mouvements
relatifs entre ladite bande et la table, en plus des mouvements de la pièce, cela
affecte l'efficacité de l'usinage. Ainsi, le rouleau (43) est serré par boulonnage
aux deux extrémités, les deux boulons (45) étant placés à l'extérieur des fourches
(46) permettant d'insérer l'arbre lors du changement de rouleau. Lorsque l'insertion
est réalisée, la fourche est refermée par vissage d'une pièce inférieure (47) délimitant
l'orifice de passage de l'arbre. Le réglage du serrage est effectué par le biais de
rondelles supplémentaires (48,49) placées de part et d'autre de la fourche.
[0023] Par simple desserrage, il est possible de modifier la partie de la bande efficace,
c'est-à-dire celle qui se trouve potentiellement au contact de la pièce à usiner.
Bien évidemment, il est alors nécessaire de desserrer simultanément les deux dispositifs
placés de part et d'autre de la table d'usinage. On peut adapter une manette ou un
outil destiné à faire tourner l'un des rouleaux, la tension de la bande agissant dans
le même sens sur l'autre rouleau.
[0024] Bien entendu, la configuration de la présente invention décrite ci-dessus a valeur
de simple exemple, et ne saurait être considérée comme limitative. Au contraire, l'invention
englobe toute variante de forme et de mode de réalisation répondant aux mêmes fonctionnalités
générales.
1. Rectifieuse plane à table fixe, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens
pour communiquer un mouvement plan horizontal à une pièce plaquée sur une bande abrasive
et fixée sur la table par des moyens de positionnement reliés à des moyens de transmission
desdits mouvements.
2. Rectifieuse plane selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour
communiquer un mouvement plan horizontal se décomposent en un vérin destiné à imprimer
le mouvement d'avance longitudinal, et une glissière en arc de cercle qui donne une
dérive transversale au mouvement.
3. Rectifieuse plane selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens
de transmission du mouvement du vérin se composent d'un chariot (5) mobile en translation
sur des barres cylindriques (8) horizontales fixées au bâti (2), mu par le vérin (1),
ledit chariot (5) comportant au surplus une liaison en T inversé (9) transversale
dont la partie mâle (10) comporte sur sa surface supérieure un galet (11), ladite
partie mâle glissant dans la partie femelle et se prolongeant à l'arrière de la rectifieuse
en un fût (12) perpendiculaire et vertical qui comporte les moyens de positionnement
de la pièce.
4. Rectifieuse plane selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le
mouvement longitudinal du chariot (5) est stoppé des deux côtés par des butées de
fin de course (20) dont la position est réglable.
5. Rectifieuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le moyen de transmission du mouvement transversal réside dans la liaison
à glissière entre le galet (11) surmontant la partie mâle (10) de la liaison en T
inversé du chariot (5) et deux rails (13) courbes qui courent sur la longueur de la
table (3) et dont le rayon de courbure est réglable.
6. Rectifieuse plane selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le
réglage de courbure est obtenu par la division de chaque rail (13) en deux demi-rails
télescopiques reliés au moyen d'une pièce (14) dont une extrémité fait office de chape
(15) alors que l'autre extrémité pivote dans une chape (16) de l'extrémité correspondante
du demi-rail, ladite pièce pouvant au surplus subir une translation rectiligne transversale
par le biais d'un mécanisme de réglage.
7. Rectifieuse plane selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les
deux pièces (14) sont solidaires d'une pièce prismatique (17) traversée par un arbre
fileté relié au bâti manoeuvrable par un écrou à croisillon entrainant un mouvement
de translation rectiligne transversal lorsqu'il est manoeuvré, car la surface supérieure
plane de la pièce prismatique (17) glisse sur la surface inférieure plane de la table.
8. Rectifieuse plane selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le fût vertical (12) comprend deux potences (22) et (36) placées à des hauteurs
successives, la potence inférieure destinée aux moyens de caler et d'entrainer la
pièce étant manoeuvrable par un volant (23) relié à une tige filetée (24) guidant
ladite potence inférieure en translation le long du fût (12), alors que la potence
supérieure (36) comprenant les moyens de plaquer la pièce sur la table est guidée
en translation par coulissement dans une rainure (39) du fût et bloquée par une vis
à oreille (37).
9. Rectifieuse plane selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les
moyens de calage et d'entrainement de la pièce compotent une barre longitudinale (25)
sur laquelle coulissent deux bras télescopiques transversaux (26), le quadrilatère
ainsi constitué étant fermé par une quatrième poutrelle (29) dans l'une des extrémités
de laquelle s'ajuste un des bras télescopiques, tandis que l'autre extrémité comporte
un moyen de serrage à arc-boutement.
10. Rectifieuse plane selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le
moyen de serrage à arc-boutement se compose d'une pièce (31) pouvant coulisser sur
la poutrelle (29), comportant une excroissance (32) dotée d'un filetage interne permettant
le vissage d'une tige filetée (33) dont les extrémités sont munies respectivement
d'un téton de pression (34) venant s'appuyer sur une surface d'appui (28) d'un des
bras télescopiques et d'un écrou à oreilles (35) solidaire de la tige.
11. Rectifieuse plane selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens
de plaquer la pièce sur la table d'usinage de la potence supérieure (36) se composent
de deux bras télescopiques pivotants (40) munis à leur extremité d'une tige filetée
(41) à écrou à oreilles (42) dont la partie inférieure comporte un téton de pression.