[0001] L'invention est relative à un disjoncteur électrique basse tension à boîtier moulé
ayant trois positions stables respectivement d'ouverture O, de fermeture F et déclenchée
DD, ledit disjoncteur comprenant :
- au moins un contact monté tixe dans ledit boîtier,
- un support de contact mobile monté à pivotement dans ledit boîtier pour amener lesdits
contacts en position de fermeture, respectivement d'ouverture,
- un mécanisme de commande, logé dans ledit boîtier, pour actionner ledit support
entre les positions d'ouverture et de fermeture, ledit mécanisme ayant une poignée
pivotante de commande manuelle d'ouverture et de fermeture du disjoncteur et un châssis
fixé audit boîtier,
- un crochet monté à pivotement sur un axe fixe dudit châssis et coopérant avec un
accrochage dont la libération provoque le déclenchement du disjoncteur,
- une genouillère à deux biellettes reliées par un axe de genouillère, l'extrémité
libre de la biellette supérieure étant articulée sur un axe du crochet et l'extrémité
de la biellette inférieure étant articulée sur ledit support,
-un ressort de traction ancré d'une part à l'axe de genouillère et d'autre part à
la poignée pour solliciter la genouillère respectivement en position d'extension,
lorsque la poignée est en position de fermeture du disjoncteur et en position brisée,
lorsque la poignée est en position d'ouverture, la libération du crochet par un déverrouillage
de l'accrochage provoquant le déplacement de l'ensemble crochet genouillère en position
déclenchée DD du disjoncteur.
[0002] Les avantages des disjoncteurs à boîtier moulé du genre mentionné (FR-A 2 025 422)
sont bien connus et cette technique est utilisée pour des calibres de plus en plus
importants. Des courants de forte intensité nécessitent des pièces conductrices de
grande section qui sont volumineuses et lourdes. Il est également indispensable d'augmenter
la pression de contact et la vitesse de séparation de ces contacts pour limiter la
durée de l'arc de coupure. Toutes ces modifications se traduisent par un mécanisme
de commande particulièrement encombrant et lourd, ce qui limite les possibilités d'emploi
de la technique à boîtier moulé.
[0003] Un premier but de la présente invention est de permettre la réalisation d'un mécanisme
à vitesse accrue de commande de séparation des contacts sans augmentation notable
du volume occupé par ce mécanisme. Un autre but de l'invention est de permettre la
réalisation d'un mécanisme de disjoncteur assurant une forte accélération du contact
mobile dès la séparation des contacts.
[0004] L'invention a également pour but de réaliser un disjoncteur à boîtier moulé de forte
intensité dont la hauteur du boîtier est relativement faible et dont la pression de
contact résiste à ces courants élevés.
[0005] Le disjoncteur selon l'invention est caractérisé en ce que ledit crochet porte une
butée coopérant avec la biellette supérieure, au cours du pivotement du crochet libéré
vers la position déclenchée DD du disjoncteur, pour déplacer ladite biellette supérieure
en brisant la genouillère et amener l'axe de la genouillère en une position de dépassement
du point mort de ladite poignée pivotante, ledit point mort étant défini par l'alignement
de l'axe d'articulation de la poignée, l'axe de la genouillère et le point d'ancrage
du ressort sur la poignée.
[0006] Le pivotement du crochet consécutif à la libération de l'accrochage agit de deux
manières différentes sur la genouillère, en l'ocurrence sur la biellette supérieure
de la genouillère, d'une part par déplacement de l'axe d'articulation de la biellette
supérieure sur le crochet dans une direction d'ouverture des contacts et d'autre part
par pivotement de cette biellette supérieure, provoquant le brisage de la genouillère
pour accélérer le mouvement d'ouverture du contact mobile. Cette double action intervient
dès le début du mouvement de déclenchement, ce qui favorise une séparation rapide
des contacts et une limitation efficace du courant coupé. Au cours de ce mouvement
de déclenchement, la biellette supérieure reste immobile par rapoort au crochet, ce
qui limite les frottements et le freinage du déplacement de l'équipage mobile. Il
ressortira de la description qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre de l'invention
que le pivotement forcé de la biellette supérieure provoque le déplacement de l'axe
de la genouillère dans une direction favorisant le franchissement du point mort de
la poignée vε une position déclenchée. Cette particularité perme un choix de la position
de fermeture de la poignée dans laquelle le ressort exerce une force accrue sur la
genouillère maintenant une forte pression de contact.
[0007] La liaison entre le crochet et la bie"-tte sur- neu- re est avantageusement réalisée
p<.. une lumière ménagée dans le crochet et un tourillon porté par la biellette supérieure
et s'engageant dans la lumière du crochet.
[0008] Selon un développement de l'invention, la biellette supérieure s'étend en position
de fermeture sensiblement perpendiculairement au crochet, de manière à réduire la
longueur de cette biellette supérieure et de ce fait l'encombrement en hauteur du
mécanisme tout en conservant un déplacement amplifié de la genouillère lors d'un déclenchement.
L'angle important de pivotement de la poignée en position de fermeture permet la réalisation
d'un dispositif de blocage particulièrement simple de la poignée en cas de soudure
des contacts. Le support de poignée est prolongé par un doigt susceptible de buter
sur l'axe d'articulation du contact mobile en cas de soudure de ce dernier avant que
la poignée ait franchi le point mort d'ouverture défini par le point d'articulation
de la poignée et la position de l'axe de la genouillère.
[0009] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre de l'invention donné à titre d'exemple non
limitatif et représenté aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en élévation et en coupe axiale d'un disjoncteur selon l'invention,
représenté en position de fermeture ;
- la figure 2 est une vue schématique en perspective du mécanisme du disjoncteur selon
la figure 1 ;
- La figure 3 est une vue à échelle agrandie du mécanisme de la figure 1, la position
fermée étant représentée en traits continus et la position déclenchée en traits discontinus
;
- les figures 4 et 5 sont des diagrammes illustrant les différentes positions du mécanisme
;
- la figure 6 est une vue en élévation du disjoncteur, la paroi latérale du boîtier
étant supposée enlevée.
[0010] Sur les figures, un disjoncteur basse tension comprend un boîtier en matière isolante
moulée en deux parties, en l'occurrence un fond 10 et un couvercle 12. Le boîtier
du disjoncteur, du type tripolai- re est subdivisé par des cloisons internes en trois
compartiments recevant chacun les éléments constitutifs d'un pôle. Seul le pôle central,
auquel est associé un mécanisme de manoeuvre désigné par le repère général 14, est
représenté sur la figure 1, les autres pôles étant identiques. Le fond 10 porte des
bornes d'entrée 16 et de sortie 19 disposées sur les deux petits côtés opposés du
boîtier moulé. La borne 16 est reliée par un conducteur 17 plaqué sur le fond 10 à
un contact fixe 18, qui coopère en position de fermeture du disjoncteur avec des contacts
mobiles 20. Ces contacts mobiles 20 en forme de lames sont montés à pivotement limité
sur un axe 22 solidaire d'un support de contact 24, dont l'extrémité est assujettie
à un barreau rotatif 26, reliant les supports 24 des différents pôles. Les contacts
mobiles 20 sont connectés électriquement par des tresses 28 et des conducteurs 30
à la borne de sortie 19. Des ressorts 32, intercalés entre le support 24 et les contacts
mobiles 20 assurent la pression de contact. Il est facile de voir qu'une rotation
du barreau 26 provoque un pivotement du support 24 dans le sens de rotation des aiguilles
d'une montre sur la figure 1, provoquant une séparation des contacts 18, 20. Aux contacts
18, 20 est associée une chambre de coupure 34 à tôles de déionisation 36 s'étendant
parallèlement au fond 10 au dessus du conducteur 17. Le mécanisme de manoeuvre 14
comprend une poignée 38 faisant saillie d'une ouverture 40, ménagée dans le couvercle
12. La poignée 38 est rigidement assujettie à un support de poignée 42, monté à pivotement
sur un axe fixe 44 porté par un châssis constitué par deux flasques 46, fixés au boîtier
par des vis 48. Les flasques 46 encadrent les éléments constitutifs du mécanisme 14.
Sur un deuxième axe fixe 50 porté par les flasques 46, est articulé un crochet 52,
dont l'extrémité opposée 54 coopére avec un accrochage 56. Sur un axe 58 du crochet
52, est articulée une genouillère constituée par une biellette supérieure 60, un axe
de genouillère 62 et une biellette inférieure 64. La biellette inférieure est articulée
par un axe 66 porté par le support 24 de contact mobile. Un ressort de traction 68
est ancré entre l'axe de la genouillère 62 et un point 70 du support 42 de poignée.
[0011] En position de fermeture des contacts, représentée à la figure 1, les biellettes
60, 64, de la genouillère sont sensiblement alignées en maintenant le support 24 en
position de fermeture des contacts 18, 20, sous l'action du ressort 68. Un tel disjoncteur
est bien connu des spécialistes et il suffit de rappeler qu'une ouverture manuelle
du disjoncteur, commandée par un pivotement de la poignée 38, vers la droite sur la
figure 1, provoque un déplacement du point d'ancrage 70 dans une position où le ressort
68 exerce une force de brisage de la genouillère 60, 64.
[0012] La fermeture des contacts est commandée par un pivotement inverse de la poignée 38,
amenant la genouillère en position d'extension correspondant à la fermeture des contacts
18, 20. Un déclenchement du disjoncteur, c'est-à-dire une ouverture automatique sur
défaut est engendrée par le déverrouillage de l'accrochage 56, qui libère l'extrémité
54 du crochet 52. Ce dernier pivote autour de son axe 50 en autorisant un déplacement
du point de l'axe 58 d'articulation de la biellette supérieure 60. Le disjoncteur
sur la figure 1 est équipé d'un déclencheur électronique comprenant un capteur en
forme de transformateur de courant 72 qui délivre un signal de déclenchement, en cas
de surintensité ou de court-circuit, à un relais 74 agissant sur l'accrochage 56.
De tels déclencheurs électroniques sont bien connus et ils peuvent d'ailleurs être
remplacés par es déclencheurs thermiques et/ou magnétiques conventionnels.
[0013] Selon la présente invention, la biellette supérieure 60 porte un tourillon ou ergot
76, engagé dans une lumière 78, ménagée dans le crochet 52. En se référant plus particulièrement
à la figure 3, on voit qu'en position de fermeture des contacts 18, 20, le tourillon
76 est en appui sur le fond 80 de la lumière 78, orienté du côté de l'axe 50 de pivotement
du crochet 52. La biellette supérieure 60 est sensiblement perpendiculaire à la droite
reliant l'axe 50 du crochet à l'axe 58 de la biellette. Lors d'un déclenchement, le
crochet 52 libéré pivote autour de son axe 50 dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre en déplaçant vers le haut l'axe 58 de fixation de la biellette supérieure 60
et en poussant par le fond 80 de la lumière 78 le tourillon 76 vers la droite sur
la figure 3. Cette action du crochet 52 sur le tourillon 76 force la genouillère 60,
64, à se plier, dès le début du mouvement du crochet 52 en accélérant le mouvement
d'ouverture imposé au support 24 du contact mobile 20. En se référant plus particulièrement
à la figure 5, qui illustre la cinématique de ce mouvement de déclenchement, on voit
que l'axe 62 de la genouillère se déplace au cours de ce mouvement au delà du point
mort de fermeture de la poignée 38, représentée par une droite 82 en traits discontinus
reliant l'axe 44 d'articulation de la poignée 38 au point F de position de fermeture
de cette poignée.
[0014] Dès le franchissement par l'axe 62 de la droite 82, la poignée 38 est sollicitée
vers la droite pour venir dans la position repérée sur la figure 5 par les points
DD. Sur la figure 5 sont également marquées les autres positions de la poignée 38,
en l'occurrence le point mort de fermeture PMF, le point mort d'ouverture PMO, le
point de sectionnement S, le point d'ouverture O et le point de réarmement R. Ces
points sont bien connus des spécialistes et ressortiront de la suite de la description.
Il convient de noter qu'en position déclenchée, le tourillon 76 est toujours en appui
du fond 80 de la lumière 78, la biellette supérieure 60 n'ayant pas bougé par rapport
au crochet 52, ces deux pièces 60, 52, s'étant déplacées comme un ensemble monobloc.
En position de fermeture, la droite reliant les axes 50, 58 est sensiblement parallèle
au support 24 de contact mobile 20 et le point d'articulation 66 de la biellette inférieure
64 sur le support 24 est sensiblement au niveau du contact mobile 20. Ces dispositions
permettent un raccourcissement des biellettes 60, 64, en permettant une réduction
de l'encombrement en hauteur du mécanisme 14. L'angle défini par la biellette supérieure
60 et le ressort 68 est important, par exemple voisin de 25 degrés, ce qui fournit
une force importante, maintenant la genouillère 60, 64, en position d'extension et
une pression de contact élevée. Cet angle important n'entrave pas le déplacement de
la poignée 38 vers la position de déclenchement DD, grâce au pivotement imposé par
la lumière 78 de la manière décrite ci-dessus.
[0015] La figure 4 illustre la manoeuvre d'ouverture manuelle du disjoncteur par pivotement
de la poignée 38 de la position de fermeture F vers la position d'ouverture O. Au
cours de ce pivotement, la ligne d'action du ressort 68 est déplacée vers la droite
sur la figure 4, de manière à exercer sur la genouillère 60, 64, une force de brisage.
Au cours de cette manoeuvre, le crochet 52 reste immobile, le tourillon 76 coulissant
dans la lumière 78. Une telle manoeuvre est classique, la refermeture du disjoncteur
s'opérant par un pivotement de la poignée 38 en direction opposée.
[0016] Le support 42 de poignée présente une extension 84 au delà de son axe de pivotement
44 susceptible de venir en butée de l'axe 22 d'articulation du contact mobile 20 en
cas de soudure des contacts 18, 20. Cette venue en butée empêche un pivotement de
la poignée 38 au delà de la position S, représentative d'une soudure des contacts
18, 20. Lorsque la poignée 38 est lâchée, elle revient dans sa position de fermeture
F signalant la position fermée du disjoncteur. Il est clair qu'en fonctionnement normal,
l'axe 22 accompagne le support 24 dans son mouvement d'ouverture évitant une butée
de l'extension 84 et un empêchement du déplacement de la poignée 38 vers la position
d'ouverture. De tels dispositifs d'indication d'une soudure des contacts sont bien
connus en soi, la cinématique du mécanisme selon l'invention permettant une réalisation
par des moyens extrêmement simples et fiables.
[0017] Le crochet 52 porte au voisinage de son extrémité 54 un axe transversal 86 de réarmement.
A cet effet, le support 42 de poignée présente des surfaces de butée 88, susceptibles
de pousser l'axe transversal 86 vers la position d'accrochage de l'extrémité 54 du
crochet 52 avec l'accrochage 56 au cours du pivotement de la poignée 38 vers les positions
d'ouverture O et de réarmement R sur la droite de la figure 3. L'axe transversal 86
constitue en même temps une butée définissant la position de déclenchement DD de la
poignée 38.
[0018] Il est inutile de décrire plus en détails le fonctionnement du mécanisme qui ressort
de l'exposé précédent et il suffit de rappeler que ce mécanisme est particulièrement
simple et robuste permettant l'application de pressions de contacts importantes et
un déplacement rapide des contacts dès le début de l'ouverture du disjoncteur. Le
mouvement de dé- clenchément s'effectue par des simples rotations mettant en oeuvre
des forces de friction extrêmement faibles, ce qui contribue à la rapidité de l'ouverture.
1. Disjoncteur électrique basse tension à boîtier moulé ayant trois positions stables
respectivement d'ouverture O, de fermeture F et déclenchée DD, ledit disjoncteur comprenant
:
- au moins un contact (18) monté fixe dans ledit boîtier,
- un support (24) de contact mobile (20) monté à pivotement dans ledit boîtier pour
amener lesdits contacts (18, 20) en position de fermeture et respectivement d'ouverture,
- un mécanisme (14) de commande, logé dans ledit boîtier, pour actionner ledit support
(24) entre les positions d'ouverture et de fermeture, ledit mécanisme ayant une poignée
(38) pivotante de commande manuelle d'ouverture et de fermeture du disjoncteur et
un châssis (46) fixé audit boîtier,
- un crochet (52) monté à pivotement sur un axe (50) fixe dudit châssis (46), coopérant
avec un accrochage (56) et dont la libération provoque le déclenchement du disjoncteur,
- une genouillère constituée d'une biellette supérieure (60) et d'une biellette inférieure
(64) qui sont reliées entre elles par un axe (62) de genouillère, l'extrémité libre
de la biellette supérieure (60) étant articulée sur un axe (58) du crochet (52) et
l'extrémite de la biellette inférieure (64) étant articulé sur ledit support (24),
- un ressort (68) de traction ancré d'une part à l'axe (62) de genouillère et d'autre
part en un point (70) de la poignée (38) pour solliciter la genouillère (60, 64) respectivement
en position d'extension, lorsque la poignée (38) est en position de fermeture du disjoncteur
et en position brisée, lorsque la poignée est en position d'ouverture, la libération
du crochet (52) par un déverrouillage de l'accrochage (56) provoquant le déplacement
de l'ensemble crochet (52), genouillère (60, 64) et amenant la poignée (58) en position
déclenchée DD du disjoncteur, caractérisé en ce que ledit crochet (52) porte une butée
(80) et que lors d'une libération du crochet (52) et de son pivotement vers la position
déclenchée (D.D.) du disjoncteur, ladite butée (80) coopère avec la biellette supérieure
(60) et la déplace pour briser la genouillère (60, 64) et amener l'axe (62) de la
genouillère en une position de dépassement du point mort d'ouverture (PMO) de la poignée
(38) pivotante, ledit point mort d'ouverture étant défini par l'alignement de l'axe
(44) d'articulation de la poignée (38), l'axe (62) de la genouillère et le point (70)
d'ancrage du ressort sur la poignée (38).
2. Disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite butée est constituée
par le fond (80) d'une lumière (78) ménagée dans le crochet (52), ledit fond (80)
venant en butée d'un tourillon (76) solidaire de la biellette supérieure (60) et engagé
dans ladite lumière (78) au cours d'une manoeuvre de déclenchement
3. Disjoncteur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite butée (80)
crée une liaison rigide entre le crochet (52) et la biellette supérieure (60) qui
se déplacent comme une pièce monobloc au cours d'une manoeuvre de déclenchement et
de libération du crochet (52).
4. Disjoncteur selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite butée
(80) est agencée pour ne pas entraver le libre pivotement de la biellette supérieure
(60) au cours des manoeuvres d'ouverture et de fermeture par action manuelle directe
sur la poignée (38).
5. Disjoncteur selon la revendication 1, 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que dans la
position de fermeture, l'angle ayant pour sommet l'axe (58) d'articulation de la biellette
supérieure (60) sur le crochet (52) et défini par l'axe (50) de pivotement du crochet
et l'axe (62) de la genouillère (60, 64) est voisin d'un angle droit.
6. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que dans la position de fermeture, la droite passant par l'axe (58) d'articulation
de la biellette supérieure (60) et l'axe (50) de pivotement du crochet (52) est sensiblement
parallèle audit support (24) de contact mobile.
7. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que ledit crochet (52) porte à son extrémité (54) voisine de l'accrochage (56)
un axe transversal (86) et que la poignée porte des butées (88) susceptibles de coopérer
avec ledit axe transversal (86) pour déplacer le crochet (52) en position d'accrochage
au cours d'un mouvement de réarmement de la poignée (38).
8. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que l'axe (66) d'articulation de la biellette inférieure (64) sur le support
(24) de contact mobile est sensiblement aligné sur la droite passant par le contact
mobile (20) et l'arbre (26) de pivotement du support (24).
9. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en
ce que la poignée (38) est montée sur un support (42) de poignée ayant une extension
(84) au delà de l'axe (44) d'articulation de la poignée, pour coopérer avec ledit
contact mobile (20) en cas de soudure et empêcher le pivotement de la poignée (38)
vers la position d'ouverture O.
1. A moulded case low voltage electrical circuit breaker having three stable positions
respectively open O, closed F and tripped DD, said circuit breaker comprising:
- at least one stationary contact (18) fitted in said case,
- a support (24) of a moving contact (30) pivotally mounted in said case to bring
said contacts (18, 20) respectively into the closing position and the opening position,
- an operating mechanism (14), housed in said case, to actuate said support (24) between
the opening and closing positions, said mechanism having a pivoting handle (38) controlling
manual opening and closing of the circuit breaker and a frame (46) fixed to said case,
- a hook (52) pivotally mounted on a fixed spindle (50) of said frame (46) cooperating
with the latching device (56) and the release of which brings about tripping of the
circuit breaker,
- a toggle-joint constituted of an upper rod (60) and a lower rod (64) which are connected
together by a toggle-joint spindle (62), the free end of the upper rod (60) being
articulated on the spindle (58) of the hook (52) and the end of the lower rod (64)
being articulated on said support (24),
- a tension spring (68) anchored on the one hand to the toggle-joint spindle (62)
and on the other hand at a point (70) to the handle (38) to urge the toggle-joint
(60, 64) respectively to the extension position, when the handle (38) is in the circuit
breaker closing position, and to the broken position when the handle is in the opening
position, the hook (52) being released by unlocking of the latching device (56) causing
the hook (52) and toggle-joint (60, 64) assembly to move and bringing the handle (58)
to the tripped position DD of the circuit breaker,
characterized in that said hook (52) bears a stop (80) and that when releasing the
hook (52) and when it pivots to the tripped position (DD) of the circuit breaker,
said stop (80) cooperates with the upper rod (60) and moves it to break the toggle-joint
(60, 64) and to bring the toggle-joint spindle (62) to a position beyond the open
dead point (PMO) of said pivoting handle (38), said open dead point being defined
by the alignment of the articulation spindle (44) of the handle (38), the toggle-joint
spindle (62) and the anchoring point (70) of the spring on the handle (38).
2. The circuit breaker according to claim 1, characterized in that said stop is constituted
by the bottom (80) of an aperture (78) disposed in the hook (52), said bottom (80)
coming into abutment with a swivel-pin (76) securedly united with the upper rod (60)
and engaged in said aperture (78) in the course of a tripping operation.
3. The circuit breaker according to claim 1 or 2, characterized in that said stop
(80) creates a rigid connection between the hook (52) and the upper rod (60) which
move as a single assembly in the course of a tripping and releasing operation of the
hook (52).
4. The circuit breaker according to claim 1, 2 or 3, characterized in that said stop
(80) is disposed in such a way as not to hinder the free pivoting of the upper rod
(60) in the course of manual opening and closing operations, by manual direct action
on the handle (38).
5. The circuit breaker according to claim 1, 2, 3 or 4, characterized in that the
closing position, the angle having as its apex the articulation spindle (58) of the
upper rod (60) on the hook (52) and defined by the pivoting spindle (50) of the hook
and the spindle (50) of the toggle-joint (60, 64) is close to a right angle.
6. The circuit breaker according to anyone of the preceding claims, characterized
in that in the closed position, the straight line passing through the articulation
spindle (58), of the upper rod (60) and the pivoting spindle (50) of the hook (52)
is appreciably parallel to said moving contact support (24).
7. The circuit breaker according to anyone of the preceding claims, characterized
in that said hook (52) bears at its end (54) near the latching device (56) a transverse
spindle (86) and that the handle bears stops (88) cooperating with said transverse
spindle (86) to move the hook (52) to the latching position in the course of a reloading
movement of the handle (38).
8. The circuit breaker according to anyone of the preceding claims, characterized
in that the articulation spindle (66) of the lower rod (64) on the support (24) of
the moving contact is appreciably aligned with the straight line passing through the
moving contact (20) and the rotating bar (26) of the support (24).
9. The circuit breaker according to anyone of the preceding claims, characterized
in that the handle (38) is mounted on a handle support (42) comprising an extension
(84) beyond the articulation spindle (44) of the handle in order to cooperate with
said moving contact (20) in case of welding and to avoid the pivoting of the handle
(38) into the open position O.
1. Elektrischer Niederspannungs-Lastschalter mit Gussgehäuse, der drei feste Stellungen
aufweist, bzw. eine Offnungsstellung O, eine Schliessstellung F und eine ausgelöste
Stellung DD, und mit:
- wenigstens einem in dem genannten Gehäuse fest montierten Kontakt (18),
- einem Träger (24) eines beweglichen Kontakts (20), der drehbar in dem genannten
Gehäuse montiert ist, um die genannten Kontakte (18, 20) in die Schliess- bzw. Offnungsstellung
zu bringen,
- einem in dem genannten Gehäuse untergebrachten Steuermechanismus (14), um den genannten
Träger (24) zwischen der Öffnungs- und Schliessstellung zu betätigen, wobei der genannte
Mechanismus einen drehbaren Griff (38) aufweist zur handbetätigten Steuerung der Öffnung
und Schliessung des Schalters, sowie einen am genannten Gehäuse befestigten Rahmen
(46),
- ein drehbar auf einer festen Achse (50) des genannten Rahmens (46) gelagerter Haken
(52), der mit der Sperrvorrichtung (56) zusammenarbeitet und dessen Befreiung die
Auslösung des Schalters bewirkt,
- ein Kniegelenk, das von einem oberen Hebel (60) und einem unteren Hebel (64) gebildet
wird, welche miteinander durch eine Kniegelenksachse (62) verbunden sind, wobei das
freie Ende des oberen Hebels (60) auf einer Achse (58) des Hakens (52) gelenkig angebracht
ist, und das Ende des unteren Hebels (64) auf dem genannten Träger (24) gelenkig gelagert
ist,
- eine Zugfeder (68), die einerseits mit der Kniegelenksachse (62) verankert ist und
andererseits an einem Punkt (70) des Griffs (38), um das Kniegelenk (60, 64) in die
Ausdehnungsstellung zu bringen, wenn der Griff (38) in der Schliessstellung des Schalters
ist, bzw. in die gebrochene Lage zu bringen, wenn der Griff in der geöffneten Stellung
ist, wobei die Befreiung des Hakens (52) durch ein Entriegeln der Sperrvorrichtung
(56) die Verschiebung des Ganzen, Haken (52), Kniegelenk (60, 64), bewirkt und den
Griff (58) in die ausgelöste Stellung DD des Schalters bringt,
dadurch gekennzeichnet, dass der genannte Haken (52) einen Anschlag (80) aufweist,
und dass bei Befreiung des Hakens (52) und seiner Schwenkung in die ausgelöste Stellung
(DD) des Schalters der genannte Anschlag (80) mit dem oberen Hebel (60) zusammenarbeitet
und ihn verschiebt, um das Kniegelenk (60, 64) zu brechen und die Kniegelenksachse
(62) in eine Überschreitungsstellung des Öffnungs-Totpunktes (PMO) des drehbaren Griffs
(38) zu bringen, wobei der genannte Öffnungs-Totpunkt durch die Ausrichtung der Gelenkachse
(44) des Griffs (38), die Kniegelenksachse (62) und den Verankerungspunkt (70) der
Feder auf dem Griff (38) bestimmt ist.
2. Lastschalter gemäss Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der genannte Anschlag
von dem Ende (80) einer in dem Haken (52) angeordneten Öffnung (78) gebildet wird,
wobei das genannte Öffnungsende (80) mit einem Zapfen (76) in Anschlag kommt, der
mit dem oberen Hebel (60) verbunden ist und in die genannte Öffnung (78) während eines
Auslösevorgangs eingeführt wird.
3. Lastschalter gemäss Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass der genannte
Anschlag (80) eine starre Verbindung zwischen dem Haken (52) und dem oberen Hebel
(60) herstellt, welche sich wie ein Einblockteil während eines Auslösevorganges und
bei Befreiung des Hakens (52) bewegen.
4. Lastschalter gemäss Anspruch 1, 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, dass der genannte
Anschlag (80) so ausgeführt ist, um die freie Drehung des oberen Hebels (60) während
der Öffnungs- und Schliessvorgänge nicht durch direktes von Hand ausgeübtes Einwirken
auf den Griff (38) zu beeinträchtigen.
5. Lastschalter gemäss Anspruch 1, 2, 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass in der
Schliessstellung der Winkel, der als Spitze die Gelenkachse (58) des oberen Hebels
(60) auf dem Haken (52) hat, und der durch die Drehachse (50) des Hakens und durch
die Achse (62) des Kniegelenks (60, 64) bestimmt wird, einem rechten Winkel sehr nahekommt.
6. Lastschalter gemäss irgendeinem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass in der Schliessstellung die Gerade, die durch die Gelenkachse (58) des oberen
Hebels (60) und durch die Drehachse (50) des Hakens (52) geht, fast parallel zu dem
genannten Träger (24) des beweglichen Kontaktes ist.
7. Lastschalter gemäss irgendeinem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass der genannte Haken (52) an seinem Ende (54) nahe der Sperrvorrichtung (56) eine
Querachse (86) trägt, und dass der Griff Anschläge (88) trägt, die mit der genannten
Querachse (86) zusammenarbeiten können, um den Haken (52) während einer Wiederspannung
des Griffs (38) in die Verriegelungsstellung zu bringen.
8. Lastschalter gemäss irgendeinem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass die Gelenkachse (66) des unteren Hebels (64) auf dem Träger (24) des beweglichen
Kontaktes merklich mit der Geraden ausgerichtet ist, die durch den beweglichen Kontakt
(20) und die Drehwelle (26) des Trägers (24) führt.
9. Lastschalter gemäss irgendeinem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass der Griff (38) auf einen Griffträger (42) montiert ist, der eine Verlängerung
(84) über die Gelenkachse (44) des Griffs hinaus aufweist, um mit dem genannten beweglichen
Kontakt (20) im Falle einer Schweissung zusammenzuarbeiten und um das Schwenken des
Griffs (38) in die Öffnungslage O zu vermeiden.