[0001] L'invention présente se réfère à un ferrure pour portes coulissantes, qui peut être
appliqué à des portes coulissantes à un panneau ou avec plus de deux, chacun desquels
disposant d'éléments de roulements supérieurs et de patins inférieurs, déplaçables
sur des pistes fixes dotées de butoirs qui limitent le déplacement des panneaux.
[0002] On connaît déjà des ferrures pour portes coulissantes, du type que l'on a indiqué,
dans lesquels les pistes sur lesquelles se déplacent les éléments de roulement supérieurs
sont constitués par des profilés qui sont fixés sur la superficie interne du plafond
de l'espace vide que les porte ferme. Quand les portes incluent deux panneaux, il
est nécessaire de disposer deux profilés parallèles, un pour chaque porte. Avec cette
constitution traditionnelle, les portes restent suspendues du profilé, devant supporter
tout le poids de la porte. Avec l'usage, les vis et les éléments de fixation des
profilés cités ont l'habitude de se desserrer, ce qui fait que le profilé perde son
horizontalité, donnant lieu à un fonctionnement défectueux qui peut arriver à provoquer
des coincements et des blocages des portes, du bruit lors de leur déplacement, etc...
[0003] De plus, le montage des profilés et des panneaux des portes est normalement assez
compliqué.
[0004] L'objet de la présente invention est de développer un ferrage qui permette un montage
simple aussi bien de ses composants que des panneaux des portes.
[0005] Un autre objet de l'invention est d'obtenir un ferrage avec lequel on obtienne un
déplacement doux des panneaux et silencieux et de plus sans risque qu'il se produise
des désalignements ou des dénivellements de ses composants, en assurant de cette
façon un fonctionnement parfait de l'ensemble.
[0006] Le ferrure de l'invention permet de plus le montage de portes qui couvrent totalement
le front de l'espace vide à fermer, du sol au plafond de la pièce ou de l'enceinte,
en obtenant de meilleurs effets dans la finition et de l'aspect de ladite enceinte.
[0007] Bien que le ferrure de l'invention puisse être utilisé pour des portes ayant un
panneau, étant donné sa constitution et sa sécurité de fonctionement, il est d'application
spécial pour les portes coulissantes ayant deux ou plus de deux panneaux.
[0008] Dans le ferrure de l'invention, les pistes sur lesquelles se déplaceront les éléments
de roulement et les patins sont constitués par un rail supérieur et un guide inférieur,
si la porte n'a qu'un panneau, ou de deux rails supérieurs parallèles et proches
entre eux et de deux guides inférieurs, aussi parallèles et proches entre eux, si
la porte a 2 panneaux ou plus de deux. Dans l'un et l'autre cas, les rails et les
guides sont disposés respectivement sur la surface externe du plafond et du fond
du vide à fermer, le rail et le guide le plus externe restant situés en position adjacente
au bord des superficies citées.
[0009] Les butoirs qui limitent le déplacement des panneaux de la porte comprennent une
base d'ancrage, une plaque verticale et une cornière d'union. La base d'ancrage est
fixée à la superficie externe du plafond et fond en position adjacente aux rails
et guides. La plaque verticale est de position réglable, parallèle aux rails et aux
guides, et est fixée sur la base d'ancrage, présentant, à partir de ses chants verticaux,
des moyens de retenue des éléments de roulement et des butoirs pour les patins. La
cornière d'union sert de base pour le filetage de vis de fixation de la plaque à
la base d'ancrage.
[0010] Les éléments de roulement supérieurs se composent de galets à gorge périphérique,
lesquels sont montés, moyennant des roulements, sur un axe qui est solidaire d'une
plaque verticale et proche de ladite poulie. Cette plaque est fixée directement à
la superficie interne du panneau de la porte le plus proche de l'espace vide à fermer,
pour l'appui du galet sur le rail le plus externe, tandis que la fixation à la porte
la plus éloignée du trou à fermer, la fixation est effectuée par l'intermédiaire d'un
pont qui sauve le rail le plus externe et situe le galet sur le rail le plus interne
ou éloigné de la porte.
[0011] Quant aux patins inférieurs, ils comprennent un noyau d'ancrage, un corps avec un
profilé qui peut s'assembler au guide et au noyau d'ancrage, et un butoir limitateur
d'ouverture. Le noyau d'ancrage est fixé directement à la superficie interne du panneau
de la porte le plus proche de l'espace vide à fermer pour l'accouplement du corps
cité au guide le plus externe, tandis que sa fixation à la porte la plus éloignée
du vide à fermer est effectuée moyennant un pont qui situe le corps du patin sur le
guide le plus interne ou éloigné des panneaux.
[0012] Les butoirs du rail et guide externes sont disposés entre les profilés qui définissent
les rails supérieurs et les deux guides inférieurs, tandis que les butoirs du rail
et guide internes sont disposés sur le prolongement dudit rail et guide.
[0013] La base d'ancrage citée auparavant des butoirs, se compose d'une pièce de section
en L, sur la superficie concave de laquelle on accouple la cornière d'union, de nature
métallique. Cette pièce dispose sur la superficie externe d'une de ses branches de
dents ou de stries transversales. Quant à la plaque verticale des butoirs, elle inclut
une zone inférieure, dotée sur une de ses superficies de dents ou de stries verticales,
et une zone supérieure qui présente, à partir de ses bords verticaux des échancrures
opposées dotées de moyens de retenue des éléments de roulement. La plaque et la base
d'ancrage sont fixées moyennant des vis qui sont vissées sur des orifices filetés
de la cornière d'union, les dents de la plaque verticale restant adossées à celles
de base d'ancrage, la position relative entre les deux éléments étant réglable grâce
à ces dents.
[0014] L' axe de l'un des galets ou poulies supérieurs de chaque panneau dépasse de la superficie
libre de celle-ci en une portion qui reste opposée aux échancrures de la plaque verticale
des butoirs, de telle sorte que lorsque les panneaux se trouvent dans la position
limite de fermeture ou d'ouverture, la portion qui dépasse déjà citée auparavant de
l'axe des poulies est introduite dans les échancrures jusqu'à se situer derrière
les moyens de retenue de celles-ci, où ils définissent des positions d'emboîtement,
étant nécessaire d'exercer un léger effort pour obtenir la libération du prolongement
de l'axe et pouvoir initier le déplacement du panneau.
[0015] Les caractéristiques exposées, ainsi que d'autres propres de l'invention, seront
mises en évidence par la suite, en plus grand détail, se référant aux dessins adjoints,
sur lesquels on montre un exemple de réalisation non limitatif.
[0016] Sur les dessins:
La figure 1 est une perspective postérieure des éléments de roulement supérieurs
du ferrage de l'invention.
La figure 2 est une vue partiellement sectionnée d'après la direction A de la figure
1.
Les figures 3 et 4 sont, respectivement, un tracé frontal et plan supérieur d'un des
éléments de roulements supérieurs.
La figure 5 est une section d'après la ligne de coupe V-V de la figure 3.
La figure 6 est une perspective postérieure des patins et pistes inférieurs.
La figure 7 est une vue, partiellement sectionnée, d'après la direction B de la figure
6.
La figure 8 est un levé intérieur du corps des patins.
La figure 9 est un tracé frontal de la base d'ancrage des butoirs.
La figure 10 est une section d'après la ligne de coupe X-X de la figure 9.
La figure 11 est une vue de profil de la base d'ancrage de la figure 9.
La figure 12 est un tracé frontal de la plaque verticale des butoirs.
La figure 13 est une section d'après la ligne de cou pe XIII-XIII de la figure 12.
La figure 14 est une section d'après la ligne de coupe XIV-XIV de la figure 12.
[0017] Dans l'exemple représenté sur les dessins la porte se compose de deux panneaux portant
les numéros 1 et 2. Sur les figures 1 et 2 les mécanismes supérieurs du ferrage de
l'invention sont représentés. Ces mécanismes incluent des éléments de roulement qui
sont constitués de galets ou poulies 3 à gorge périphérique, chacun d'eux est monté
sur une plaque support 4, tel qu'on le décrira par la suite. Sur la superficie postérieure
du panneau le plus interne 2 sont fixés directement deux galets 3 par l'intermédiaire
de leurs plaques 4. Sur le panneau 1 le plus externe ou séparé du vide à fermer deux
autres galets sont montés 3, par l'intermédiaire de ponts 5.
[0018] Les galets 3 peuvent se déplacer sur des pistes constituées par deux rails 6 qui
sont fixés à la superficie externe du plafond 7 de l'espace vide à fermer. Ces rails
se composent d'un profilé en L qui inclut une branche plane 8 dotée d'orifices pour
le passage de vis de fixation 9. L'autre branche 10 de ces profilés sont d'une plus
grande grosseur et présentent une section transversale arrondie, de rayon approximativement
semblable ou légèrement inférieur à celui de la gorge des galets 3. De plus, ces
profilés 6 disposent sur la branche 10 et à partir de la surface externe de la branche
8 d'un canal 11 sur lequel on peut disposer une âme redresseuse et de connexion de
tronçons successifs.
[0019] Le rail le plus externe 10 reste situé en position adjacente au bord libre du plafond
7.
[0020] Pour limiter le déplacement des panneaux 1 et 2, on dispose des butoirs 12, deux
de ces derniers situés sur les rails 6 et deux autres immédiatement à la suite du
rail 6 postérieur.
[0021] Tel que l'on peut mieux l'apprécier sur les figures 3 à 5, les galets ou poulies
3 sont montés sur la plaque support 4 par l'intermédiaire d'un roulement 13. La plaque
4 dispose, sur sa surface postérieure, d'une saillie ou pivot 14 et à l'un et l'autre
extrémité de celui-ci, à différente distance, de deux rainures 15 et 16 de différente
longueur, de tracé arqué avec centre sur le pivot 14. Pour le montage de ces galets
on introduit le pivot 14 dans un orifice pratiqué dans le panneau 2 ou sur les ponts
5. Ensuite la plaque 4 est fixée moyennant des vis introduites au travers des rainures
15 et 16, leur position et hauteur pouvant être réglées en la faisant tourner sur
le pivot 14, grâce à la dimension des rainures 15 et 16. Une fois dûment placée la
poulie 3, on serre les vis 17, figure 1,de fixation de la plaque 4 au panneau 2 et
ponts 5.
[0022] Un des galets de chaque panneau, dans ce cas un des galets 3 fixé à un des ponts
5 et dans l'autre un des galets 3 fixé au panneau 2, disposent, comme prolongement
de son axe, d'une saillie 18, qui servira pour assurer la position limite d'ouverture
et de fermeture des panneaux de la porte.
[0023] Les ponts 5 sont composés de plaques pliées en forme de U, qui sont fixés par l'une
de leurs branches latérales à la surface interne de la porte 5, tandis que sur l'autre
branche latérale, on fixe les plaques 4 portant les galets 3. Comme on peut le voir
sur la figure 2, de la branche qui est fixée au panneau 1, des pivots 19 peuvent dépasser
qui sont introduits dans des orifices pratiques à partir de la surface interne dudit
panneau 1, pour servir d'éléments positionneurs pour faciliter le montage des ponts.
[0024] Sur la partie inférieure de la porte, un mécanisme est disposé et il est représenté
sur les figures 6 et 7. Ce mécanisme inclut deux guides 20 parallèles et proches
entre eux, qui sont fixés à la surface inférieure du fond 21 du vide à fermer. Le
guide le plus externe est disposé en position adjacente au bord libre du fond 21.
Ces guides sont composés de profilés en L, une des branches duquel, portant le numéro
22, est totalement plane et est adossée à la surface externe du fond 21, auquel elle
est fixée moyennant des vis 22 qui passent par des trous pratiqués sur ladite branche.
L'autre branche 23 de ces profilés en son point de départ un élargissement 24 sur
lequel est formé un canal 25 qui débouche sur la superficie externe de la branche
22, pour introduire des guides redresseurs et de connexion, comme dans le cas des
rails 6. La branche 23, à partir de son chant longitudinal libre, définit les guides
sur lesquels glissent les patins 26, deux desquels sont fixés directement à la surface
interne du panneau 2 le plus interne, tandis qu'au panneau externe 1 on fixe deux
autres patins par l'intermédiaire de ponts 5 semblables à ceux décrits pour les éléments
de roulement sur les figures 1 et 2.
[0025] De même que dans le cas des figures 1 et 2, entre les guides 20 on dispose des butoirs
12 de constitution semblable, qui serviront à limiter la position d'ouverture et de
fermeture maximum.
[0026] Les patins 26, comme on peut très bien le voir sur la figure 7, se compsoent d'un
noyau d' ancrage 27 et d'un corps 28 avec un profilé assemblable à la branche 23 des
guides 20. Un patin de chaque panneau inclut de plus un butoir 29, qui limite l'ouverture
et la fermeture des panneaux. Le noyau 27 est fixé aux ponts 5 et au panneau 2 moyennant
des vis 30, figure 7, tandis que le corps 28 est monté sur le noyau 27 par glissement.
Les vis 30 servent de plus pour la fixation du butoir 29, formé par un fer plat formant
un angle droit.
[0027] Le boîtier du corps 28, pour son accouplement sur le noyau 27, est limité, tel que
l'on peut très bien apprécier sur la figure 8, par des languettes 31 flexibles, dirigées
l'une vers chaque côté, qui sont achevées à leur extrémite en demi-pointe de flèche
et qui serviront de butoirs pour empêcher le glissement relatif entre le noyau 27
et le corps 28, une fois les deux pièces accouplées.
[0028] Les butoirs 12, comme on peut très bien l'apprécier sur les figures 1 et 6, sont
formés chacun par une base d'ancrage 32, qui est fixée directement à la surface externe
du plafond 7 et fond 21, en position adjacente aux rails 6 et guides 20, par une
plaque verticale 33 de position réglable, et par une cornière d'union 32a.
[0029] La base d'ancrage 32, comme on peut le voir sur les figures 9 et 11, est formée par
une pièce de section en L, dont les branches ont une longueur différente. La branche
la plus longue 35 dispose de trous 36 pour le passage des vis de fixage à la superficie
externe du plafond et fond. L'autre branche, portant le numéro 37, dispose sur sa
surface externe des stries verticales 38, ainsi que de deux rainures horizontales
39.
[0030] La plaque verticale 33, comme on peut très bien l'apprécier sur les figures 12 à
14, dispose sur une de ses sur faces d'une striure 40 qui peut s'assembler sur la
striure 38 de la base d'ancrage 32. Cette plaque dispose de plus de deux orifices
41 pour le passage de vis de fixage à la base d'ancrage.
[0031] La cornière d'union 32a, de nature métallique, s'accouple sur la superficie concave
de la base d'ancrage 32 et dispose d'orifices filetés pour recevoir des vis introduites
au travers des trous 39 de la base d'ancrage 32 et des orifices 41 de la plaque 33,
pour leur union mutuelle.
[0032] La position de la plaque 33 peut être réglée par rapport à la base d'ancrage 32,
ceci étant du aux rainures 39 de la base d'ancrage, la plaque restant bloquée en serrant
les vis de fixage à ladite base, grâce aux stries 38 et 40 opposables de la base et
plaque.
[0033] Comme on peut le voir sur la figure 12, la plaque 33 dispose, à partir de ses chants
verticaux, des échancrures 43 qui restent supérieurement limitées par des attaches
45 élastiquement déformables, lesquelles disposent sur la portion extrême d'écarts
transversaux qui déterminent un accoudement angulaire 46, avec la convexité dirigée
vers l'échancrure 43, la fermant partiellement, pour définir les moyens de retenue
des galets supérieurs. Les attaches 45 terminent sur un tronçon extrême 47 dirigé
en sens ascendant.
[0034] Revenons à la figure 1, quand les panneaux 1 et 2 arrivent à leurs positions limites
d'ouverture ou de fermeture, la saillie 18 des galets 3 est introduit dans l'échancrure
43 du butoir 12 opposé, jusqu'à ce qu'elle soit retenue par l'accoudement angulaire
46. En même temps, comme on peut le voir sur la figure 6, où le panneau 2 de la porte
est représenté en position limite de fermeture, le butoir 29 se heurte au chant opposé
de la plaque 33, arrivant la même chose dans la position limite d'ouverture. De cette
façon, les panneaux restent retenus dans leur position limite d'ouverture et de fermeture.
Pour les libérer de cette position, il suffit d'exercer une légère poussée sur les
panneaux pour obtenir que le prolongement 18 de l'axe des galets supérieurs sauve
l'accoudement angulaire 46 qui ferme partiellement l'échancrure 43.
[0035] Avec la constitution décrite , le déplacement des panneaux 1 et 2 de la porte est
obtenu très facilement, ceci étant dû aux éléments de roulement supérieurs et aux
patins et guides inférieurs. Le poids des panneaux de la porte est supporté par le
plafond 7 de l'espace vide à fermer. Les positions limites d'ouverture et de fermeture
restent parfaitement définies moyennant les butoirs 12.
[0036] Le montage des différents composants, ainsi que celui des panneaux 1 et 2 peut être
exécuté très facilement, grâce à la possibilité de réglage de hauteur des plaques
4 qui portent les galets 3.
[0037] De plus, tel qu'on peut le voir sur la figure 7, le corps 28 des patins dispose extérieurement
sur ses chants supérieur et inférieur chacun des rainures 48 et 49 de différente
profondeur, déterminée par la hauteur différente des parois 50 qui limitent lesdites
rainures. Ceci fait que l'embouchure de l'un et de l'autre canal et le chant des parois
qui limitent ceux-ci, restent situés à une distance différente du plan longitudinal
moyen du patin et, par conséquent, de l'axe de la vis de fixation 30. Cette constitution
permet d'absorber de possibles erreurs de montage, en plaçant le corps 28 des patins
sur la position montrée sur le dessin ou en position invertie.
[0038] Tel qu'on l'a indiqué au début du mémoire, la description de la ferrure été faite
en rapport avec un type de porte, mais elle peut aussi être utilisée dans le cas de
portes intérieures. Dans ce cas, le rail ou les rails 6 seraient disposés sur la
partie inférieure sur le sol pour supporter le poids de la porte moyennant les éléments
de roulement 3, qui seraient fixés à sa partie inférieure, tandis que les guides
20 seraient fixés à la partie supérieure opposés aux rails correspondants, pour coopérer
avec les patins 26 qui seraient fixés à la partie supérieure intérieure de la porte.
[0039] Suffisamment décrite la nature de l'invention, ainsi que la manière de la réaliser
dans la pratique, il faut faire figurer que les dispositions indiquées antérieurement
sont susceptibles de modifications de détail mais sans changer son principe fondamental.
1.- Ferrure pour portes coulissantes, spécialement pour portes d'un panneau ou plus,
parallèles, de préférence deux, chacun desquels disposant d'éléments de roulement
et de patins, déplaçables les uns et les autres sur des pistes fixes dotées de butoirs
qui limitent le déplacement des panneaux, caractérisé parce que, de préférence, les
pistes citées sont formées par deux rails supérieurs parallèles et proches entre eux
et par deux guides inférieurs, aussi parallèles et proches entre eux, disposés, respectivement,
sur la surface externe du plafond et fond de l'espace à fermer, restant le rail et
guide plus externes situés en position adjacent au bord des surfaces citées, les butoirs
étant composés d' une base d'ancrage, qui est fixée à la superficie externe du plafond
et fond en position adjacente aux rails et guides, par une plaque verticale de position
réglable, parallèle à ces rails et guides, qui est fixée à la base d'ancrage et présente
à partir de ses chants verticaux des moyens de retenue des éléments de roulement
et des patins, et par une cornière d'union; et parce que les éléments de roulement
se composent de galets ou poulies à gorge périphérique qui vont, par l'intermédiaire
de roulements, à un axe solidaire d'une plaque parallèle et proche dudit galet,
dont la plaque est fixée directement à la surface interne du panneau ou des panneaux
de la porte le(s) plus proches du vide à fermer, pour l'appui du galet au rail le
plus externe, et par l'intermédiaire d'un pont à la surface interne du panneau ou
des panneaux de la porte la plus distante de l'espace à fermer, pour l'appui du galet
sur le rail le plus inter ne; et parce que les patins comprennent un noyau d'ancrage,
un corps avec profilé assemblable au guide et au noyau d'anclage, et un butoir qui
limite l'ouverture et la fermeture, étant fixé le noyau d'ancrage directement à la
surface interne du panneau ou des panneaux de la porte le plus proche de l'espace
à fermer, pour l'accouplement du corps cité au guide le plus externe, et par l'intermédiaire
d'un pont à la surface interne du panneau ou des panneaux le plus distant de l'espace
à fermer, pour l'assemblage du corps sur le guide le plus interne.
2.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les rails sont formés
par des profilés de section en L, dont l'une des branches est plane, adossable à la
surface externe du plafond, et présente des trous pour le passage des vis de fixation
à cette superficie, tandis que l'autre branche forme un élargissement, de section
approximativement circulaire , de rayon égal ou inférieur à celui de la gorge des
galets et présente une rainure longitudinale à son début qui débouche à l'extérieur
à partir de la surface externe de la première branche citée.
3.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les guides sont formés
par des profilés de section en L, de branches planes, l'une desquelles est adossable
à la surface externe du fond et présente des orifices pour le passage de vis de fixation
à cette superficie, tandis que l'autre branche présente au départ un élargissement
sur lequel est pratiquée une rainure longitudunale qui débouche au travers de la
surface externe sur la première branche citée.
4.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les butoirs du rail
et guide externes sont disposés entre les profilés qui définissent les deux rails
supérieurs et les deux guides inférieurs, tandis que les butoirs du rail et guides
internes sont disposés à la suite de ce rail et guide.
5.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que la base d'ancrage des
butoirs est composée par une pièce de section en L, à la superficie concave de laquelle
on accouple la cornière d'union, en disposant cette pièce sur une de ses branches
de deux trous oblongs et sur la surface externe de ladite branche d'une denture ou
striure transversale; et parce que la plaque verticale des butoirs inclut une zone
inférieure avec deux trous dotée par une de ses surfaces d'une denture ou striure
verticale, assemblable sur la denture de la branche citée de la base d'ancrage, et
une zone supérieure qui présente, à partir de ses bords verticaux, des échancrures
opposées qui restent supérieurement limitées par une languette élastiquement déformable,
laquelle présente sur une portion extrême des écarts transversaux qui déterminent
un accoudement angulaire, avec la convexité dirigée vers l'échancrure pour fermer
partiellement son entrée, en fixant la plaque et la base d'ancrage entre elles moyennant
des vis que l'on visse dans des trous, pratiqués dans la cornière d'union.
6.- Ferrure d'après les revendications 1 et 5, caractérisé parce que l'axe de l'un
des galets de chaque panneau dépasse la surface libre desdits galets dans une portion
qui reste opposée aux échancrures des plaques des butoirs, dans lesquelles il pénètre
jusqu'à dépasser l'accoudement angulaire de la languette qui ferme partiellement ces
échancrures, en dépla çant les panneaux vers leurs positions limites de fermeture
et d'ouverture.
7.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que la plaque des éléments
de roulement dispose d'un pivot, qui dépasse d'une surface libre et d'orifices oblongs
arqués avec centre sur ledit pivot et situés d'un côté et de l'autre de celui-ci,
à distance différente, dont le pivot s'introduit au travers d'un orifice pratiqué
dans le panneau ou pont auquel sont fixés les éléments de roulement moyennant des
vis introduites dans les orifices cités.
8.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les ponts sur lesquels
sont fixés les éléments de roulement et les patins de la porte plus externe, sont
formés par une plaque doublée en forme de U, à travers de l'une de ses branches latérales
on fixe en position invertie à la surface interne du panneau le plus externe, tandis
que sur l'autre branche latérale, on fixe les éléments de roulement et patins, qui
restent en position coplanaire avec les rails et guides.
9.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que le corps des patins
présente, à partir d'une de ses surfaces latérales, un boîtier transversal pour son
accouplement par glissement sur le noyau, dépassant des parois plus petites des
languettes axiales flexibles dirigées en sens contraire et terminées en demi-pointe
de flèche interne, pour définir des butoirs qui empêchent le glissement relatif entre
le corps et noyau, tandis que tout le long de ses chants longitudinaux, il présente
des canaux limités par des parois de différente hauteur, l'embouchure du canal restant
de l'un et de l'autre côté, ainsi que le chant longitudinal des parois qui les limitent,
à différente distance du plan longitudinal moyen du patin.
10.- Ferrure d'après les revendications 1 et 9, caractérisé parce que les butoirs
des patins sont formés par un fer plat de contour en T, plié transversalement en angle
droit par une branche centrale, dont le fer plat est adossé au noyau de l'un des patins
de chaque panneau, auquel il est uni moyennant les vis de fixation du patin.