(19)
(11) EP 0 385 045 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.09.1990  Bulletin  1990/36

(21) Numéro de dépôt: 89500083.4

(22) Date de dépôt:  02.08.1989
(51) Int. Cl.5E05D 15/06
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 27.02.1989 ES 8900703

(71) Demandeur: KLEIN IBERICA, S.A.
E-08024 Barcelona (ES)

(72) Inventeur:
  • Tarrega, Miguel Angel
    E-08024 Barcelona (ES)

(74) Mandataire: Gomez-Acebo y Pombo, José Miguel 
c/o CLARKE, MODET & Co. Paseo de la Castellana 164
28046 Madrid
28046 Madrid (ES)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Ferrure pour portes coulissantes


    (57) Ferrure pour portes coulissantes, spécialement pour portes de deux panneaux ou plus, parallèles (1 et 2), lesquels disposent d'éléments de roulement supérieurs (3) et des patins inférieurs (26) déplaçables sur des pistes fixes. Ces pistes sont formées par rails supérieurs (6) et des guides infé­rieurs (20) disposés, respectivement, sur la surface externe du plafon et fond de l'espace vide à fermer. Adjacents à ces rails et guides sont disposés des butoirs (12) de position ré­glable dotés de moyens de retenue (43, 45, 46 et 47) des élé­ments de roulement (3) et des coussinets. Les éléments de roulement (3) et patins (26) sont fixés direc­tement aux panneaux (2) les plus proches et moyennant des ponts (5) aux portes (1) les plus distantes, incluant les éléments de roulement (3) une tige (18) qui peut s'accoupler aux moyens de retenue (43, 45, 46 et 47) des butoirs (12) et les patins (26) une languette accoudée (29) qui se heurte aux butoirs ci­tés, les uns et les autres dans les positions et les limites d'­ouverture et de fermeture des portes.







    Description


    [0001] L'invention présente se réfère à un ferrure pour portes coulissantes, qui peut être appliqué à des portes cou­lissantes à un panneau ou avec plus de deux, chacun desquels disposant d'éléments de roulements supérieurs et de patins in­férieurs, déplaçables sur des pistes fixes dotées de butoirs qui limitent le déplacement des panneaux.

    [0002] On connaît déjà des ferrures pour portes coulissantes, du type que l'on a indiqué, dans lesquels les pistes sur les­quelles se déplacent les éléments de roulement supérieurs sont constitués par des profilés qui sont fixés sur la superficie interne du plafond de l'espace vide que les porte ferme. Quand les portes incluent deux panneaux, il est nécessaire de dispo­ser deux profilés parallèles, un pour chaque porte. Avec cette constitution traditionnelle, les portes restent suspendues du profilé, devant supporter tout le poids de la porte. Avec l'u­sage, les vis et les éléments de fixation des profilés cités ont l'habitude de se desserrer, ce qui fait que le profilé per­de son horizontalité, donnant lieu à un fonctionnement défec­tueux qui peut arriver à provoquer des coincements et des bloca­ges des portes, du bruit lors de leur déplacement, etc...

    [0003] De plus, le montage des profilés et des panneaux des portes est normalement assez compliqué.

    [0004] L'objet de la présente invention est de développer un fer­rage qui permette un montage simple aussi bien de ses compo­sants que des panneaux des portes.

    [0005] Un autre objet de l'invention est d'obtenir un ferrage avec lequel on obtienne un déplacement doux des panneaux et si­lencieux et de plus sans risque qu'il se produise des désali­gnements ou des dénivellements de ses composants, en assurant de cette façon un fonctionnement parfait de l'ensemble.

    [0006] Le ferrure de l'invention permet de plus le montage de portes qui couvrent totalement le front de l'espace vide à fermer, du sol au plafond de la pièce ou de l'enceinte, en ob­tenant de meilleurs effets dans la finition et de l'aspect de ladite enceinte.

    [0007] Bien que le ferrure de l'invention puisse être utili­sé pour des portes ayant un panneau, étant donné sa constitu­tion et sa sécurité de fonctionement, il est d'application spé­cial pour les portes coulissantes ayant deux ou plus de deux panneaux.

    [0008] Dans le ferrure de l'invention, les pistes sur les­quelles se déplaceront les éléments de roulement et les patins sont constitués par un rail supérieur et un guide inférieur, si la porte n'a qu'un panneau, ou de deux rails supérieurs paral­lèles et proches entre eux et de deux guides inférieurs, aussi parallèles et proches entre eux, si la porte a 2 panneaux ou plus de deux. Dans l'un et l'autre cas, les rails et les guides sont disposés respectivement sur la surface externe du pla­fond et du fond du vide à fermer, le rail et le guide le plus externe restant situés en position adjacente au bord des super­ficies citées.

    [0009] Les butoirs qui limitent le déplacement des panneaux de la porte comprennent une base d'ancrage, une plaque verticale et une cornière d'union. La base d'ancrage est fixée à la super­ficie externe du plafond et fond en position adjacente aux rails et guides. La plaque verticale est de position réglable, parallè­le aux rails et aux guides, et est fixée sur la base d'ancrage, présentant, à partir de ses chants verticaux, des moyens de rete­nue des éléments de roulement et des butoirs pour les patins. La cornière d'union sert de base pour le filetage de vis de fixa­tion de la plaque à la base d'ancrage.

    [0010] Les éléments de roulement supérieurs se composent de galets à gorge périphérique, lesquels sont montés, moyennant des roulements, sur un axe qui est solidaire d'une plaque verticale et proche de ladite poulie. Cette plaque est fixée directement à la superficie interne du panneau de la porte le plus proche de l'espace vide à fermer, pour l'appui du galet sur le rail le plus externe, tandis que la fixation à la porte la plus éloignée du trou à fermer, la fixation est effectuée par l'intermédiaire d'un pont qui sauve le rail le plus externe et situe le galet sur le rail le plus interne ou éloigné de la porte.

    [0011] Quant aux patins inférieurs, ils comprennent un noyau d'ancrage, un corps avec un profilé qui peut s'assembler au gui­de et au noyau d'ancrage, et un butoir limitateur d'ouverture. Le noyau d'ancrage est fixé directement à la superficie interne du panneau de la porte le plus proche de l'espace vide à fermer pour l'accouplement du corps cité au guide le plus externe, tan­dis que sa fixation à la porte la plus éloignée du vide à fermer est effectuée moyennant un pont qui situe le corps du patin sur le guide le plus interne ou éloigné des panneaux.

    [0012] Les butoirs du rail et guide externes sont disposés entre les profilés qui définissent les rails supérieurs et les deux guides inférieurs, tandis que les butoirs du rail et guide internes sont disposés sur le prolongement dudit rail et guide.

    [0013] La base d'ancrage citée auparavant des butoirs, se compose d'une pièce de section en L, sur la superficie concave de laquelle on accouple la cornière d'union, de nature métalli­que. Cette pièce dispose sur la superficie externe d'une de ses branches de dents ou de stries transversales. Quant à la plaque verticale des butoirs, elle inclut une zone inférieure, dotée sur une de ses superficies de dents ou de stries verticales, et une zone supérieure qui présente, à partir de ses bords ver­ticaux des échancrures opposées dotées de moyens de retenue des éléments de roulement. La plaque et la base d'ancrage sont fixées moyennant des vis qui sont vissées sur des orifices fi­letés de la cornière d'union, les dents de la plaque verticale restant adossées à celles de base d'ancrage, la position rela­tive entre les deux éléments étant réglable grâce à ces dents.

    [0014] L' axe de l'un des galets ou poulies supérieurs de chaque panneau dépasse de la superficie libre de celle-ci en une portion qui reste opposée aux échancrures de la plaque ver­ticale des butoirs, de telle sorte que lorsque les panneaux se trouvent dans la position limite de fermeture ou d'ouverture, la portion qui dépasse déjà citée auparavant de l'axe des pou­lies est introduite dans les échancrures jusqu'à se situer der­rière les moyens de retenue de celles-ci, où ils définissent des positions d'emboîtement, étant nécessaire d'exercer un lé­ger effort pour obtenir la libération du prolongement de l'axe et pouvoir initier le déplacement du panneau.

    [0015] Les caractéristiques exposées, ainsi que d'autres propres de l'invention, seront mises en évidence par la suite, en plus grand détail, se référant aux dessins adjoints, sur les­quels on montre un exemple de réalisation non limitatif.

    [0016] Sur les dessins:

    La figure 1 est une perspective postérieure des élé­ments de roulement supérieurs du ferrage de l'invention.

    La figure 2 est une vue partiellement sectionnée d'­après la direction A de la figure 1.

    Les figures 3 et 4 sont, respectivement, un tracé frontal et plan supérieur d'un des éléments de roulements supé­rieurs.

    La figure 5 est une section d'après la ligne de coupe V-V de la figure 3.

    La figure 6 est une perspective postérieure des patins et pistes inférieurs.

    La figure 7 est une vue, partiellement sectionnée, d'­après la direction B de la figure 6.

    La figure 8 est un levé intérieur du corps des patins.

    La figure 9 est un tracé frontal de la base d'ancrage des butoirs.

    La figure 10 est une section d'après la ligne de cou­pe X-X de la figure 9.

    La figure 11 est une vue de profil de la base d'ancra­ge de la figure 9.

    La figure 12 est un tracé frontal de la plaque verti­cale des butoirs.

    La figure 13 est une section d'après la ligne de cou­ pe XIII-XIII de la figure 12.

    La figure 14 est une section d'après la ligne de coupe XIV-XIV de la figure 12.



    [0017] Dans l'exemple représenté sur les dessins la porte se compose de deux panneaux portant les numéros 1 et 2. Sur les figures 1 et 2 les mécanismes supérieurs du ferrage de l'inven­tion sont représentés. Ces mécanismes incluent des éléments de roulement qui sont constitués de galets ou poulies 3 à gorge péri­phérique, chacun d'eux est monté sur une plaque support 4, tel qu'on le décrira par la suite. Sur la superficie postérieure du panneau le plus interne 2 sont fixés directement deux galets 3 par l'intermédiaire de leurs plaques 4. Sur le panneau 1 le plus externe ou séparé du vide à fermer deux autres galets sont mon­tés 3, par l'intermédiaire de ponts 5.

    [0018] Les galets 3 peuvent se déplacer sur des pistes cons­tituées par deux rails 6 qui sont fixés à la superficie externe du plafond 7 de l'espace vide à fermer. Ces rails se composent d'un profilé en L qui inclut une branche plane 8 dotée d'orifi­ces pour le passage de vis de fixation 9. L'autre branche 10 de ces profilés sont d'une plus grande grosseur et présentent une section transversale arrondie, de rayon approximativement semblable ou légèrement inférieur à celui de la gorge des ga­lets 3. De plus, ces profilés 6 disposent sur la branche 10 et à partir de la surface externe de la branche 8 d'un canal 11 sur lequel on peut disposer une âme redresseuse et de connexion de tronçons successifs.

    [0019] Le rail le plus externe 10 reste situé en position adjacente au bord libre du plafond 7.

    [0020] Pour limiter le déplacement des panneaux 1 et 2, on dispose des butoirs 12, deux de ces derniers situés sur les rails 6 et deux autres immédiatement à la suite du rail 6 pos­térieur.

    [0021] Tel que l'on peut mieux l'apprécier sur les figures 3 à 5, les galets ou poulies 3 sont montés sur la plaque sup­port 4 par l'intermédiaire d'un roulement 13. La plaque 4 dis­pose, sur sa surface postérieure, d'une saillie ou pivot 14 et à l'un et l'autre extrémité de celui-ci, à différente distance, de deux rainures 15 et 16 de différente longueur, de tracé ar­qué avec centre sur le pivot 14. Pour le montage de ces galets on introduit le pivot 14 dans un orifice pratiqué dans le pan­neau 2 ou sur les ponts 5. Ensuite la plaque 4 est fixée moyen­nant des vis introduites au travers des rainures 15 et 16, leur position et hauteur pouvant être réglées en la faisant tourner sur le pivot 14, grâce à la dimension des rainures 15 et 16. Une fois dûment placée la poulie 3, on serre les vis 17, figure 1,de fixation de la plaque 4 au panneau 2 et ponts 5.

    [0022] Un des galets de chaque panneau, dans ce cas un des galets 3 fixé à un des ponts 5 et dans l'autre un des galets 3 fixé au panneau 2, disposent, comme prolongement de son axe, d'­une saillie 18, qui servira pour assurer la position limite d'­ouverture et de fermeture des panneaux de la porte.

    [0023] Les ponts 5 sont composés de plaques pliées en forme de U, qui sont fixés par l'une de leurs branches latérales à la surface interne de la porte 5, tandis que sur l'autre bran­che latérale, on fixe les plaques 4 portant les galets 3. Com­me on peut le voir sur la figure 2, de la branche qui est fixée au panneau 1, des pivots 19 peuvent dépasser qui sont introduits dans des orifices pratiques à partir de la surface interne du­dit panneau 1, pour servir d'éléments positionneurs pour faci­liter le montage des ponts.

    [0024] Sur la partie inférieure de la porte, un mécanisme est disposé et il est représenté sur les figures 6 et 7. Ce mé­canisme inclut deux guides 20 parallèles et proches entre eux, qui sont fixés à la surface inférieure du fond 21 du vide à fermer. Le guide le plus externe est disposé en position adja­cente au bord libre du fond 21. Ces guides sont composés de profilés en L, une des branches duquel, portant le numéro 22, est totalement plane et est adossée à la surface externe du fond 21, auquel elle est fixée moyennant des vis 22 qui passent par des trous pratiqués sur ladite branche. L'autre branche 23 de ces profilés en son point de départ un élargissement 24 sur le­quel est formé un canal 25 qui débouche sur la superficie exter­ne de la branche 22, pour introduire des guides redresseurs et de connexion, comme dans le cas des rails 6. La branche 23, à partir de son chant longitudinal libre, définit les guides sur lesquels glissent les patins 26, deux desquels sont fixés direc­tement à la surface interne du panneau 2 le plus interne, tan­dis qu'au panneau externe 1 on fixe deux autres patins par l'­intermédiaire de ponts 5 semblables à ceux décrits pour les é­léments de roulement sur les figures 1 et 2.

    [0025] De même que dans le cas des figures 1 et 2, entre les guides 20 on dispose des butoirs 12 de constitution semblable, qui serviront à limiter la position d'ouverture et de fermeture maximum.

    [0026] Les patins 26, comme on peut très bien le voir sur la figure 7, se compsoent d'un noyau d' ancrage 27 et d'un corps 28 avec un profilé assemblable à la branche 23 des guides 20. Un patin de chaque panneau inclut de plus un butoir 29, qui limite l'ouverture et la fermeture des panneaux. Le noyau 27 est fixé aux ponts 5 et au panneau 2 moyennant des vis 30, fi­gure 7, tandis que le corps 28 est monté sur le noyau 27 par glissement. Les vis 30 servent de plus pour la fixation du bu­toir 29, formé par un fer plat formant un angle droit.

    [0027] Le boîtier du corps 28, pour son accouplement sur le noyau 27, est limité, tel que l'on peut très bien apprécier sur la figure 8, par des languettes 31 flexibles, dirigées l'une vers chaque côté, qui sont achevées à leur extrémite en demi-­pointe de flèche et qui serviront de butoirs pour empêcher le glissement relatif entre le noyau 27 et le corps 28, une fois les deux pièces accouplées.

    [0028] Les butoirs 12, comme on peut très bien l'apprécier sur les figures 1 et 6, sont formés chacun par une base d'an­crage 32, qui est fixée directement à la surface externe du plafond 7 et fond 21, en position adjacente aux rails 6 et gui­des 20, par une plaque verticale 33 de position réglable, et par une cornière d'union 32a.

    [0029] La base d'ancrage 32, comme on peut le voir sur les figures 9 et 11, est formée par une pièce de section en L, dont les branches ont une longueur différente. La branche la plus longue 35 dispose de trous 36 pour le passage des vis de fixage à la superficie externe du plafond et fond. L'autre branche, portant le numéro 37, dispose sur sa surface externe des stries verticales 38, ainsi que de deux rainures horizontales 39.

    [0030] La plaque verticale 33, comme on peut très bien l'­apprécier sur les figures 12 à 14, dispose sur une de ses sur­ faces d'une striure 40 qui peut s'assembler sur la striure 38 de la base d'ancrage 32. Cette plaque dispose de plus de deux orifi­ces 41 pour le passage de vis de fixage à la base d'ancrage.

    [0031] La cornière d'union 32a, de nature métallique, s'ac­couple sur la superficie concave de la base d'ancrage 32 et dispose d'orifices filetés pour recevoir des vis introduites au travers des trous 39 de la base d'ancrage 32 et des orifices 41 de la plaque 33, pour leur union mutuelle.

    [0032] La position de la plaque 33 peut être réglée par rap­port à la base d'ancrage 32, ceci étant du aux rainures 39 de la base d'ancrage, la plaque restant bloquée en serrant les vis de fixage à ladite base, grâce aux stries 38 et 40 opposables de la base et plaque.

    [0033] Comme on peut le voir sur la figure 12, la plaque 33 dispose, à partir de ses chants verticaux, des échancrures 43 qui restent supérieurement limitées par des attaches 45 élasti­quement déformables, lesquelles disposent sur la portion extrê­me d'écarts transversaux qui déterminent un accoudement angu­laire 46, avec la convexité dirigée vers l'échancrure 43, la fermant partiellement, pour définir les moyens de retenue des galets supérieurs. Les attaches 45 terminent sur un tronçon extrême 47 dirigé en sens ascendant.

    [0034] Revenons à la figure 1, quand les panneaux 1 et 2 ar­rivent à leurs positions limites d'ouverture ou de fermeture, la saillie 18 des galets 3 est introduit dans l'échancrure 43 du butoir 12 opposé, jusqu'à ce qu'elle soit retenue par l'ac­coudement angulaire 46. En même temps, comme on peut le voir sur la figure 6, où le panneau 2 de la porte est représenté en position limite de fermeture, le butoir 29 se heurte au chant opposé de la plaque 33, arrivant la même chose dans la posi­tion limite d'ouverture. De cette façon, les panneaux restent retenus dans leur position limite d'ouverture et de fermeture. Pour les libérer de cette position, il suffit d'exercer une légère poussée sur les panneaux pour obtenir que le prolonge­ment 18 de l'axe des galets supérieurs sauve l'accoudement an­gulaire 46 qui ferme partiellement l'échancrure 43.

    [0035] Avec la constitution décrite , le déplacement des panneaux 1 et 2 de la porte est obtenu très facilement, ceci étant dû aux éléments de roulement supérieurs et aux patins et guides inférieurs. Le poids des panneaux de la porte est sup­porté par le plafond 7 de l'espace vide à fermer. Les positions limites d'ouverture et de fermeture restent parfaitement défi­nies moyennant les butoirs 12.

    [0036] Le montage des différents composants, ainsi que ce­lui des panneaux 1 et 2 peut être exécuté très facilement, grâ­ce à la possibilité de réglage de hauteur des plaques 4 qui portent les galets 3.

    [0037] De plus, tel qu'on peut le voir sur la figure 7, le corps 28 des patins dispose extérieurement sur ses chants supé­rieur et inférieur chacun des rainures 48 et 49 de différente profondeur, déterminée par la hauteur différente des parois 50 qui limitent lesdites rainures. Ceci fait que l'embouchure de l'un et de l'autre canal et le chant des parois qui limitent ceux-ci, restent situés à une distance différente du plan lon­gitudinal moyen du patin et, par conséquent, de l'axe de la vis de fixation 30. Cette constitution permet d'absorber de possibles erreurs de montage, en plaçant le corps 28 des patins sur la position montrée sur le dessin ou en position invertie.

    [0038] Tel qu'on l'a indiqué au début du mémoire, la des­cription de la ferrure été faite en rapport avec un type de porte, mais elle peut aussi être utilisée dans le cas de por­tes intérieures. Dans ce cas, le rail ou les rails 6 seraient disposés sur la partie inférieure sur le sol pour supporter le poids de la porte moyennant les éléments de roulement 3, qui seraient fixés à sa partie inférieure, tandis que les gui­des 20 seraient fixés à la partie supérieure opposés aux rails correspondants, pour coopérer avec les patins 26 qui seraient fixés à la partie supérieure intérieure de la porte.

    [0039] Suffisamment décrite la nature de l'invention, ainsi que la manière de la réaliser dans la pratique, il faut faire figurer que les dispositions indiquées antérieurement sont sus­ceptibles de modifications de détail mais sans changer son principe fondamental.


    Revendications

    1.- Ferrure pour portes coulissantes, spécialement pour portes d'un panneau ou plus, parallèles, de préférence deux, chacun desquels disposant d'éléments de roulement et de patins, déplaçables les uns et les autres sur des pistes fixes dotées de butoirs qui limitent le déplacement des panneaux, caractérisé parce que, de préférence, les pistes citées sont formées par deux rails supérieurs parallèles et proches entre eux et par deux guides inférieurs, aussi parallèles et proches entre eux, disposés, respectivement, sur la surface externe du plafond et fond de l'espace à fermer, restant le rail et guide plus externes situés en position adjacent au bord des surfaces citées, les butoirs étant composés d' une base d'ancra­ge, qui est fixée à la superficie externe du plafond et fond en position adjacente aux rails et guides, par une plaque ver­ticale de position réglable, parallèle à ces rails et guides, qui est fixée à la base d'ancrage et présente à partir de ses chants verticaux des moyens de retenue des éléments de roule­ment et des patins, et par une cornière d'union; et parce que les éléments de roulement se composent de galets ou poulies à gorge périphérique qui vont, par l'intermédiaire de roule­ments, à un axe solidaire d'une plaque parallèle et proche du­dit galet, dont la plaque est fixée directement à la surface interne du panneau ou des panneaux de la porte le(s) plus pro­ches du vide à fermer, pour l'appui du galet au rail le plus externe, et par l'intermédiaire d'un pont à la surface interne du panneau ou des panneaux de la porte la plus distante de l'­espace à fermer, pour l'appui du galet sur le rail le plus inter­ ne; et parce que les patins comprennent un noyau d'ancrage, un corps avec profilé assemblable au guide et au noyau d'an­clage, et un butoir qui limite l'ouverture et la fermeture, étant fixé le noyau d'ancrage directement à la surface interne du panneau ou des panneaux de la porte le plus proche de l'es­pace à fermer, pour l'accouplement du corps cité au guide le plus externe, et par l'intermédiaire d'un pont à la surface interne du panneau ou des panneaux le plus distant de l'espace à fermer, pour l'assemblage du corps sur le guide le plus in­terne.
     
    2.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les rails sont formés par des profilés de section en L, dont l'une des branches est plane, adossable à la surface externe du plafond, et présente des trous pour le passage des vis de fixation à cette superficie, tandis que l'autre branche forme un élargissement, de section approximativement circulai­re , de rayon égal ou inférieur à celui de la gorge des galets et présente une rainure longitudinale à son début qui débouche à l'extérieur à partir de la surface externe de la première branche citée.
     
    3.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les guides sont formés par des profilés de section en L, de branches planes, l'une desquelles est adossable à la sur­face externe du fond et présente des orifices pour le passage de vis de fixation à cette superficie, tandis que l'autre bran­che présente au départ un élargissement sur lequel est prati­quée une rainure longitudunale qui débouche au travers de la surface externe sur la première branche citée.
     
    4.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les butoirs du rail et guide externes sont disposés entre les profilés qui définissent les deux rails supérieurs et les deux guides inférieurs, tandis que les butoirs du rail et guides internes sont disposés à la suite de ce rail et gui­de.
     
    5.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que la base d'ancrage des butoirs est composée par une pièce de section en L, à la superficie concave de laquelle on accouple la cornière d'union, en disposant cette pièce sur une de ses branches de deux trous oblongs et sur la surface externe de la­dite branche d'une denture ou striure transversale; et parce que la plaque verticale des butoirs inclut une zone inférieure avec deux trous dotée par une de ses surfaces d'une denture ou striure verticale, assemblable sur la denture de la branche ci­tée de la base d'ancrage, et une zone supérieure qui présente, à partir de ses bords verticaux, des échancrures opposées qui restent supérieurement limitées par une languette élastiquement déformable, laquelle présente sur une portion extrême des écarts transversaux qui déterminent un accoudement angulaire, avec la convexité dirigée vers l'échancrure pour fermer partiellement son entrée, en fixant la plaque et la base d'ancrage entre el­les moyennant des vis que l'on visse dans des trous, pratiqués dans la cornière d'union.
     
    6.- Ferrure d'après les revendications 1 et 5, carac­térisé parce que l'axe de l'un des galets de chaque panneau dé­passe la surface libre desdits galets dans une portion qui res­te opposée aux échancrures des plaques des butoirs, dans les­quelles il pénètre jusqu'à dépasser l'accoudement angulaire de la languette qui ferme partiellement ces échancrures, en dépla­ çant les panneaux vers leurs positions limites de fermeture et d'ouverture.
     
    7.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que la plaque des éléments de roulement dispose d'un pivot, qui dé­passe d'une surface libre et d'orifices oblongs arqués avec centre sur ledit pivot et situés d'un côté et de l'autre de ce­lui-ci, à distance différente, dont le pivot s'introduit au tra­vers d'un orifice pratiqué dans le panneau ou pont auquel sont fixés les éléments de roulement moyennant des vis introduites dans les orifices cités.
     
    8.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que les ponts sur lesquels sont fixés les éléments de roulement et les patins de la porte plus externe, sont formés par une plaque doublée en forme de U, à travers de l'une de ses branches latérales on fixe en position invertie à la surface interne du panneau le plus externe, tandis que sur l'autre branche latérale, on fixe les éléments de roulement et patins, qui restent en position coplanaire avec les rails et guides.
     
    9.- Ferrure d'après la revendication 1, caractérisé parce que le corps des patins présente, à partir d'une de ses surfaces latérales, un boîtier transversal pour son accouple­ment par glissement sur le noyau, dépassant des parois plus pe­tites des languettes axiales flexibles dirigées en sens contrai­re et terminées en demi-pointe de flèche interne, pour définir des butoirs qui empêchent le glissement relatif entre le corps et noyau, tandis que tout le long de ses chants longitudinaux, il présente des canaux limités par des parois de différente hau­teur, l'embouchure du canal restant de l'un et de l'autre côté, ainsi que le chant longitudinal des parois qui les limitent, à différente distance du plan longitudinal moyen du patin.
     
    10.- Ferrure d'après les revendications 1 et 9, ca­ractérisé parce que les butoirs des patins sont formés par un fer plat de contour en T, plié transversalement en angle droit par une branche centrale, dont le fer plat est adossé au noyau de l'un des patins de chaque panneau, auquel il est uni moyen­nant les vis de fixation du patin.
     




    Dessins

























    Rapport de recherche