[0001] La présente invention concerne une fixation de ski de sécurité destinée à maintenir
le talon ou l'extrémité du pied, comprenant un corps, une mâchoire articulée sur ce
corps autour d'un axe horizontal, des moyens de retenue latérale de la chaussure,
des moyens élastiques, au moins en partie communs, de rappel des moyens de retenue
latérale et de la mâchoire dans la position fermée de la fixation, ces moyens de rappel
comprenant au moins un ressort agissant par l'intermédiaire d'au moins un piston sur
un mécanisme de transmission, mobile en rotation ou en translation, intercalé entre,
d'une part, le piston et, d'autre part, la mâchoire et les moyens de retenue latérale.
[0002] Dans les fixations de ski connues, constituées d'une butée avant et d'une talonnière,
le corps est soit fixe, soit pivotant autour d'un axe vertical. On connaît des butées
avant dont le corps est fixe et la mâchoire non articulée et dans lesquelles la chaussure
est retenue latéralement par deux leviers articulés autour de deux axes verticaux.
On connaît d'autre part des butées avant à corps pivotant et mâchoire non articulée.
Dans les deux cas, la hauteur de la mâchoire est réglable, mais un bon réglage est
difficile à réaliser. Soit il subsiste un jeu, soit la chaussure est coincée, un coincement
pouvant en outre être dû à la présence de salissure ou de glace. Or, en cas de chute
accompagnée d'une torsion, le pied doit pouvoir glisser latéralement pour entraîner
l'un des leviers, respectivement le corps en rotation et déclencher la fixation. Un
coincement ou des forces de frottement très élevées modifient le comportement de
la fixation, jusqu'à empêcher son déclenchement. Quant aux butées avant et aux talon
nières dont la mâchoire se relève en cas de chute vers l'avant, la pression verticale
sur le talon ou le bout du pied reste généralement constante lors d'un déplacement
en rotation du corps de la fixation, ce qui rend souvent difficile le dégagement latéral
du pied, en raison des importantes forces de frottement entre la semelle de la chaussure
et le ski. Ces forces de frottement varient en outre d'une semelle à l'autre et en
fonction de l'état de la semelle et de la surface d'appui de la semelle sur le ski.
Le réglage de la fixation pour son déclenchement en torsion devient dès lors très
difficile, voire illusoire.
[0003] On connaît par ailleurs du document DE-A-28 12 149, une fixation à corps pivotant
dans laquelle la pression sur le talon disparaît complètement lorsque le corps est
entraîné en rotation. Cette fixation comprend une butée fixe constituée par un méplat
vertical du pivot contre lequel est maintenu en appui un levier en forme de bascule
articulée à l'extrémité du piston. La mâchoire articulée vient s'appuyer sur la partie
supérieure de ce levier par une barrette transversale se déplaçant dans une lumière
du corps. Selon une autre forme d'exécution décrite dans ce document, un levier est
articulé par son extrémité inférieure entre le piston et le ressort, l'extrémité
plane du piston venant en appui contre le méplat de la butée. Dans ce cas également
la mâchoire articulée s'appuie sur l'extrémité supérieure du levier par une barrette
transversale. Dans les deux cas, dès que le corps de la fixation est entraîné en rotation
à la suite d'une torsion sur la jambe, un jeu apparaît entre la barrette transversale
de la mâchoire et le levier, de telle sorte que le pied se met à flotter dans la
fixation, un tel flottement pouvant provoquer un sentiment d'insécurité, surtout
s'il s'agit du talon, et des réactions susceptibles d'entraîner une chute, alors que
la simple torsion n'aurait pas entraîné la chute.
[0004] La présente invention a pour but d'assurer une interdépendance des forces et des
réactions exercées verticalement et latéralement par la fixation sur la chaussure,
et en particulier une réduction de la pression verticale de la mâchoire sur la chaussure
lors d'une sollicitation en torsion.
[0005] A cet effet la fixation selon l'invention est caractérisée en ce que ledit mécanisme
de transmission comprend deux mobiles articulés l'un sur l'autre autour d'un axe parallèle
à l'axe de l'articulation de la mâchoire sur le corps, l'un de ces mobiles étant en
permanence en appui sur la mâchoire et l'autre mobile étant en permanence en appui
directement ou indirectement, contre les moyens de retenue latérale, le piston, respectivement
les pistons, étant en appui contre l'un des mobiles en un endroit situé entre son
articulation sur l'autre mobile et sa partie en appui sur la mâchoire, respectivement
sur les moyens de retenue latérale.
[0006] Il ressort de la construction ainsi définie que la force avec laquelle le piston
s'appuie contre le mobile concerné est toujours équilibrée par deux forces opposées
agissant en deux points situés respectivement au-dessus et au-dessous du point d'appui
du piston. Lors d'une forte sollicitation en torsion, l'une de ces forces croît et
repousse le piston en faisant pivoter le mobile en appui contre le piston sur l'autre
mobile. En raison de ce pivotement, la distance entre le point d'appui du piston sur
le mobile et le point d'applica tion de l'autre force grandit. Le moment étant pratiquement
inchangé, le système étant toujours en équilibre, cette force diminue, ce qui correspond
à une diminution de la réaction de la mâchoire, c'est-à-dire de la pression de la
mâchoire sur la chaussure.
[0007] De manière à avoir une diminution progressive de la pression de la mâchoire, le mobile
en appui contre le piston présente de préférence une surface convexe cylindrique de
génératrice parallèle à l'axe d'articulation des mobiles, en contact avec le piston,
lequel présente une face plane.
[0008] Inversement, le piston peut présenter une surface cylindrique de génératrice parallèle
à l'axe d'articulation des mobiles en appui contre une face plane du mobile concerné.
[0009] Les surfaces cylindriques ne sont pas nécessairement les surfaces cylindriques circulaires.
[0010] De préférence, les mobiles sont en permanence en contact linéaire respectivement
avec le piston, la mâchoire et la butée, de telle sorte que l'usure des parties
en contact est négligeable et n'affecte pas le bon fonctionnement de la fixation.
[0011] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, sept formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 est une vue en coupe verticale axiale selon I-I de la figure 2 d'une butée
avant selon une première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue en coupe selon IIa-IIa et IIb-IIb de la figure 1.
La figure 3 représente partiellement la même fixation en cours de déclenchement en
chute arrière.
La figure 4 représente partiellement la même fixation en cours de déclenchement en
torsion.
La figure 5 représente partiellement la même fixation sollicitée diagonalement, c'est-à-dire
en chute arrière et en torsion.
Les figures 6 à 9 représentent une variante d'exécution de la première forme d'exécution
et correspondent respectivement aux figures 1, 2, 3 et 5.
La figure 10 est une vue en coupe axiale verticale d'une butée avant selon une troisième
forme d'exécution.
La figure 11 est une vue en coupe selon XI-XI de la figure 10.
La figure 12 représente partiellement la même fixation en cours de déclenchement en
chute arrière.
La figure 13 représente partiellement la même fixation en cours de déclenchement en
torsion.
La figure 14 est une vue en coupe axiale verticale d'une butée avant selon une quatrième
forme d'exécution.
La figure 15 est une vue en coupe axiale verticale d'une butée avant selon une cinquième
forme d'exécution.
La figure 16 est une vue en coupe axiale verticale d'une butée avant selon une sixième
forme d'exécution.
La figure 17 est une vue en coupe selon XVII-XVII de la figure 16.
La figure 18 représente partiellement la fixation selon les figures 16 et 17 en cours
de déclenchement en chute avant.
La figure 19 représente partiellement la même fixation en cours de déclenchement en
torsion.
La figure 20 représente partiellement une septième forme d'exécution, dérivée de la
troisième forme d'exécution, en cours de déclenchement en torsion.
La figure 21 représente schématiquement une butée avant à corps fixe.
La figure 21a représente les forces agissant sur la pièce 24 de la figure 21.
La figure 22 est une vue en plan des moyens de retenue latérale de la butée représentée
à la figure 21.
La figure 23 représente schématiquement une autre butée avant à corps fixe.
[0012] La butée avant représentée aux figures 1 et 2 comprend un corps 13 monté pivotant
sur un ski 2 au moyen d'un pivot 14. Sur le corps 13 est articulée une mâchoire 15
autour d'un axe 16. La position de la mâchoire 15 représentée à la figure 1 est la
position dans laquelle elle vient presser l'avant d'une chaussure 1 contre une plaque
3 en matériau à faible coefficient de frot tement. Le corps 13 présente un alésage
horizontal 46 dans lequel coulisse un piston 17 poussé vers l'avant par un ressort
18 travaillant en compression et dont la compression peut être réglée au moyen d'un
bouchon fileté 19 vissé dans l'alésage 46. La partie antérieure du corps 13 présente
une fente verticale 20 limitée par deux joues 13a et 13b du corps 13 (figure 2) et
dans laquelle est montée un premier levier 21 s'étendant approximativement verticalement
et articulé à son extrémité inférieure autour d'un axe 22 sur le corps 13. Ce premier
levier 21 est muni d'un bec 21a se terminant par une arête rectiligne arrondie s'appuyant
linéairement sur une rampe 15a de la mâchoire 15 sous la poussée du ressort 18. Sur
le levier 21, près de son extrémité supérieure, est articulé, autour d'un axe 23 un
second levier 24 s'étendant vers le bas et appliqué contre le premier levier 21 par
le piston 17. Le levier 24 s'appuie contre le piston 17 par une surface bombée cylindrique
de génératrices parallèles aux axes 22 et 23. A son extrémité inférieure, le second
levier 24 présente une fente médiane verticale 25 dans laquelle est engagée une tige
axiale horizontale de transmission 26 présentant à l'une de ses extrémités un élargissement
28 s'étendant entre l'extrémité fendue du second levier 24 et le premier levier 21,
et à son autre extrémité une tête 39 sur l'arrière de laquelle s'appuient les extrémités
de deux leviers 33 et 34 pivotés respectivement, en un point intermédiaire, autour
de deux axes verticaux 35 et 36 dans le corps 13. Ces deux leviers 33 et 34 sont identiques
et montés de façon identique symétriquement au plan vertical de symétrie 12 de la
fixation. Ils apparaissent toutefois différents à la figure 2 en raison des différents
niveaux de coupe IIa et IIb représentés respectivement en dessous et au-dessus de
l'axe 12 à la figure 2. Les leviers 33 et 34 s'appuyent contre la tête 39 par une
extrémité fendue telle que 33a. L'autre extrémité du levier 33 s'appuie contre une
butée fixe 10, tandis que l'autre extrémité du levier 34 s'appuie contre une seconde
butée fixe 11, les butées 10 et 11 étant disposées symétriquement à l'axe 12.
[0013] Dans la position représentée aux figures 1 et 2, c'est-à-dire la position chaussée
sans sollicitation dangereuse, le ressort 18 maintient la mâchoire 15 en position
rabattue et il tire en outre vers l'avant la tige 26 par l'intermédiaire du second
levier 24. Par sa portée 39, la tige 26 appuie les leviers 33 et 34 sur leurs butées
10 et 11, ce qui a pour effet de maintenir la fixation alignée sur l'axe du ski, en
raison de la symétrie de la construction. Si la fixation est utilisée comme talonnière
elle comportera en outre un levier connu en soi, non représenté pour ouvrir et fermer
manuellement la mâchoire pour le déchaussage et le chaussage respectivement et la
mâchoire sera munie d'un éperon pour sa fermeture par le talon. L'axe 23 traverse
les joues 13a et 13b à travers deux lumières 28 en arc de cercle centrées sur l'axe
22.
[0014] Le fonctionnement de la fixation, tant comme butée avant que comme talonnière sera
décrit en relation avec les figures 3 à 5.
[0015] Examinons tout d'abord le cas d'une butée avant. Si la butée est sollicitée en torsion,
la chaussure a tendance à entraîner la mâchoire 15, et par conséquent le corps 13
en rotation autour du pivot 14. Selon le sens de rotation, l'un ou l'autre des leviers
33 et 34 pivote autour de son axe en s'appuyant sur sa butée 10, respectivement 11,
ce qui a pour effet d'entraîner le second levier 24 qui pivote sur le premier levier
21, ce dernier restant immobile. Le piston 17 est repoussé en comprimant le ressort
18, comme représenté à la figure 4. Au-delà d'un certain angle de rotation du corps
13, la chaussure échappe latéralement à la fixation. Si la sollicitation en torsion
est insuffisante pour entraîner un déclenchement, la réduction de la pression du
levier 21 sur la mâchoire 15 autorise seulement un léger pivotement de cette mâchoire.
Le bec 21a se déplace très peu sur la rampe 15a de la mâchoire. Par la réduction
de la pression verticale on réduit les frottements. Après déclenchement la fixation
est ramenée dans sa position initiale par le ressort et l'action des leviers et des
rampes.
[0016] Le cas d'une chute combinée en torsion et chute arrière est représenté à la figure
5. Cette position résulte de la combinaison des déplacements représentés aux figures
3 et 4.
[0017] Le déclenchement de la butée en chute arrière est représenté à la figure 3. Sous
l'effet de la chute vers l'arrière, la mâchoire 15 est soulevée par le bout du pied
en repoussant le bec 21a du levier 21 qui comprime le ressort 18 en repoussant le
piston 17. La chaussure est libérée lorsque le bec 21a atteint l'extrémité 22a de
la rampe 15a de la mâchoire 15. Cette extrémité 22a n'est pas dépassée, de telle sorte
que la mâchoire 15 est ramenée dans sa position initiale sous la poussée du ressort
et par l'effet de came de la rampe 15a. On remarque que dans ce cas le second levier
24 n'intervient pas et la tige 26 reste immobile; les leviers 21 et 24 se comportent
comme un levier unique.
[0018] Dans le cas où la fixation est utilisée comme talonnière, le comportement ne diffère
qu'en un seul point : en chute avant l'extrémité 22a de la rampe 15a est dépassée
et la mâchoire reste ouverte après déclenchement, le bec 21a du levier 21 s'appuyant
contre la surface 22b de la mâchoire.
[0019] Ces considérations sont applicables à toutes les formes d'exécution décrites.
[0020] Si l'on examine le point d'appui, plus exactement la ligne d'appui, du piston 17
contre le second levier 24, on constate qu'à la figure 1 ce point d'appui est approximativement
à mi-distance entre l'axe 23, point d'action de la force de réaction de la mâchoire
et l'extrémité inférieure du levier 24, point d'action de la force de réaction des
butées 10 et 11. A la figure 3, on constate que ce point d'action s'est déplacé en
direction de l'axe 23, au point A, tandis qu'à la figure 4 ce point d'action s'est
déplacé vers le bas, en un point B. Il y a donc une variation des bras de levier des
forces de réaction relativement au point d'appui du piston. Cette variation est particulièrement
favorable, comme ceci sera exposé à l'aide des figures 1a, 3a et 4a, qui représentent
schématiquement trois états d'équilibre pour trois états caractéristiques de la fixation.
P1 est la force exercée par la mâchoire 15 sur l'axe 23 du levier 24. P2 est la force
exercée sur l'extrémité 25 du levier 24 par la réaction des butées 10 et 11. P3 est
la force exercée par le piston 17 sur le levier 24. Le système étant en équilibre
P3 = P1 + P2. Les bras de leviers des forces P1 et P2 sont désignés par a et b.
[0021] Le système étant en équilibre, on a, relativement au point d'application de la force
P3
P1 . a = P2 . b
En divisant par P2 . a on obtient
P1 b
P2 a
[0022] Le rapport des forces P1 et P2 est donc égal au rapport inverse de leurs bras de
levier. La longueur de ces bras de levier joue donc un rôle très important dans la
détermination des forces de déclenchement de la fixation. Il ressort d'autre part
des figures 3a et 4a que ces bras de leviers a et b varient grâce à la forme convexe
du levier 24. Au moyen de cette forme convexe et de la caractéristique progressive
du ressort, il est possible d'obtenir un comportement déterminé en déclenchement
diagonal, c'est-à-dire dans le cas d'une chute en avant accompagnée d'une torsion.
[0023] Un comportement diagonal est favorable si l'énergie de torsion nécessaire au déclenchement
est inférieure à l'énergie de torsion nécessaire au déclenchement en torsion pure.
Or, si on compare les figures 4 et 5, on constate que c'est bien le cas, puisque le
bras de levier
b est sensiblement plus court dans la position selon la figure 4 que dans la position
selon la figure 5, d'où il découle que P2 est sensiblement plus élevé dans le cas
de la figure 4.
[0024] Inversement il convient que l'énergie nécessaire au déclenchement en chute avant,
respectivement arrière, diminue si la jambe est simultanément soumise à une torsion.
Or c'est bien le cas puisque le bras de levier
a de la force P1 est plus grand dans la position selon les figures 4 et 4a que dans
la position selon les figures 3 et 3a, ce qui signifie que, inversement, P1 est plus
petit en déclenchement diagonal qu'en déclenchement en pure chute avant. Dans tous
les cas le déclenchement diagonal ne résulte pas de l'addition des efforts nécessaires
pour le déclenchement en chute avant et en torsion, respectivement, mais les efforts
nécessaires sont au contraire réduits, ce qui est conforme à l'enseignement concernant
la résistance de la jambe en cas de superposition d'efforts de la flexion et de torsion.
[0025] Le levier 24 pourrait être articulé sur la tige 26. Cette variante d'exécution est
représentée aux figures 6 à 9. Le levier 24′ correspondant au levier 24 est articulé
sur la tige 26′ au moyen d'un axe 4. De manière à ce que cette articulation 4 ne gêne
pas le mouvement des leviers 21 et 24′, le levier 24′ présente une lumière 5 pour
le passage de l'axe d'articulation 23 des deux leviers. Les figures 8 et 9 illustrent
le déplacement de l'axe 23 dans la lumière 5 pour deux positions caractéristiques,
soit en cours de déclenchement en chute arrière, respectivement en chute combinée
en torsion et en chute arrière.
[0026] On constate en outre, qu'avec une construction relativement très simple, il a été
possible de conserver des conctats linéaires permanents entre le bec 21a du levier
21 et la rampe 15a de la mâchoire 15, entre le piston 17 et le levier 24, et entre
les butées 10 et 11 et les leviers 33 et 34. Or, un tel contact linéaire présente,
sur les dispositifs à contact ponctuel utilisés jusqu'ici, l'avantage d'une usure
beaucoup plus faible et d'une sensibilité beaucoup moindre à la salissure. Les contacts
ponctuels apparaissant jusqu'ici dans les fixations, que ce soit par une bille, une
calotte sphérique ou une arête sur une surface cylindrique, ont pour effet d'entraîner
la formation d'un creux dû à l'usure, creux qui modifie complètement les caractéristiques
de la fixation et peut rendre illusoire la sécurité. Les contacts linéaires permettent
en outre d'utiliser des métaux moins durs, voire des matières plastiques.
[0027] Une troisième forme d'exécution de l'invention sera maintenant décrite en relation
avec les figures 10 à 13. De manière à alléger la description et éviter les répétitions
inutiles, les parties de la fixation identiques à la première forme d'exécution ou
n'ayant subi que des modifications mineures sont désignées par les mêmes références.
Dans cette exécution, les leviers 33 et 34 s'appuyent directement sur l'extrémité
inférieure du second levier 24 par leurs extrémités 33a et 34a. Dans l'alésage 46
est monté un piston 45 sur lequel agit un premier ressort 47 dont la précompression
peut être réglée au moyen d'un bouchon fileté 48. Le piston 45 présente, à sa partie
inférieure une nervure 49 engagée dans une rainure de guidage 50 pour maintenir le
piston 45 dans une position angulaire déterminée dans son alésage. La face frontale
du piston 45 en appui contre la face bombée du levier 24 n'est pas continue, mais
s'étend seulement sur la moitié inférieure de cette surface frontale. La partie supérieure
est occupée par un second piston 52 sur lequel agit un second ressort hélicoïdal
53 coaxial au ressort 47, mais de diamètre plus petit de façon à ne s'appuyer que
sur le piston 52. La précompression du ressort 53 peut être ajustée individuellement
au moyen d'un bouchon fileté 54 vissé dans le bouchon fileté 48. Le piston 52 est
en outre solidaire d'une tige de guidage 55 coulissant dans un alésage 56 prévu dans
le bouchon fileté 54.
[0028] Lors d'une chute en arrière (pour une butée avant) sans torsion importante, la mâchoire
15 repousse le premier levier 21 et avec lui le second levier 24 qui repousse simultanément
les pistons 45 et 52 en comprimant les deux ressorts 47 et 53 (figure 12). L'effort
nécessaire est important et croît en outre rapidement avec le soulèvement de la mâchoire
15.
[0029] Par contre, en torsion pure (figure 13) l'un des leviers 33 ou 34, par exemple le
levier 33 entraîne l'extrémité inférieure du second levier 24 par son bras 33a. Dans
son déplacement, le levier 24 repousse principalement le piston 45 et légèrement
seulement le piston 52, de telle sorte que c'est le ressort extérieur 47 qui est
principalement comprimé. Il est donc possible de régler différemment la résistance
élastique au déclenchement en chute arrière et en torsion. En outre, comme dans la
première forme d'exécution, et pour les mêmes raisons, la pression verticale de la
mâchoire sur la chaussure diminue lorsque la fixation est entraînée en torsion.
[0030] Une quatrième forme d'exécution est représentée à la figure 14. Comme dans les cas
précédents il peut s'agir aussi bien d'une butée avant que d'une talonnière. Les pièces
identiques ou similaires à celles de la première forme d'exécution ont été à nouveau
désignées par les mêmes références. On retrouve dans cette forme d'exécution pratiquement
le même corps 13 et les mêmes leviers 21 et 24, ainsi que le piston 17 et un ressort
unique 18. Cette quatrième forme d'exécution diffère de la première forme d'exécution
par les moyens de rappel du corps 13 en torsion : le corps 13 porte un levier 71 articulé
sur un axe horizontal transversal 72 et por tant un galet 73 monté rotativement sur
un axe perpendiculaire à l'axe 72. L'extrémité 71a du levier 71 s'appuie contre l'extrémité
inférieure du levier 24, tandis que le galet 73 s'appuie contre une butée fixe 74
en forme de came ayant la forme d'une ondulation symétrique dont le creux est situé
sur l'axe du ski. Sous la poussée du ressort 18, le galet 73 a tendance à rester,
respectivement à revenir au fond de cette ondulation.
[0031] Lors d'une sollicitation en torsion, le galet 73 est repoussé par la came 74, ce
qui fait pivoter le levier 71 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, ce
qui fait basculer le levier 24 comme à la figure 4. On retrouve donc les mêmes conditions
que dans la première forme d'exécution avec les mêmes effets.
[0032] Une cinquième forme d'exécution est représentée à la figure 15. La fixation représentée,
qui peut à nouveau être une butée avant ou une talonnière, comprend un corps 13˝ monté
pivotant sur un pivot vertical 61 sur lequel il est retenu par une goupille 22˝ engagée
dans une gorge 63 du pivot 61. La goupille 22˝ constitue simultanément l'axe de pivotement
d'une mâchoire 64 sur le corps 60. Cette mâchoire 64 est munie, d'une manière connue,
d'une partie 65 réglable en hauteur au moyen d'une vis 66 et s'appuyant sur la chaussure
1.
[0033] Le corps 13˝ présente un alésage horizontal 67 dans lequel est monté un piston 17˝
sur lequel agit un ressort 18˝ s'appuyant d'autre part sur un bouchon fileté 19˝ permettant
de régler la précompression du ressort 18˝. Le piston 17˝ s'appuie contre un levier
24˝ dont la partie supérieure est articulée sur la mâchoire 64 au moyen d'un axe 72
parallèle à l'axe 22˝ et dont l'ex trémité inférieure 23˝ est articulée, sans moyens
auxiliaires, sur une pièce coulissante 21˝ en forme d'équerre, dont la partie verticale
s'appuie contre un méplat vertical 70˝a formé sur un prolongement du pivot 61. Ce
méplat 70 est proche de l'axe géométrique du pivot 61. La partie horizontale de la
pièce coulissante 21˝ s'appuie sur une face plane 76 du corps 13˝ et sur une face
plane horizontale du pivot 61. La partie de la mâchoire 64 pivotant sur le corps 13˝
est constituée d'une pièce de tôle pliée présentant deux ailes s'étendant de chaque
côté du corps 13˝. L'axe 72 traverse donc le corps 13˝ qui présente à cet endroit
deux lumières 77 en arc de cercle permettant le basculement de la mâchoire. Le levier
24˝ présente également une lumière 60 en direction de l'axe 22˝.
[0034] Lorsque le corps 13˝ est entraîné en rotation autour de son pivot 61, l'un des bords
verticaux du méplat 70 repousse la pièce 21˝ en faisant tourner le levier 24˝ dans
le sens des aiguilles d'une montre autour de son extrémité 23˝. Comme dans la première
forme d'exécution, le point de contact du piston 17˝ contre le levier 24˝ s'éloigne
de l'axe 72, ce qui a pour effet de réduire la pression verticale de la mâchoire 64
sur la chaussure, cette pression restant néanmoins suffisante pour maintenir la chaussure
appliquée contre le ski, à moins que la torsion soit accompagnée d'une chute, en avant
pour une talonnière et respectivement en arrière pour une butée avant. Dans ce cas
l'axe 72 est entraîné en rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
autour de l'axe 22˝ et le levier 24˝ tourne dans le même sens en repoussant le piston
17˝, l'axe 72 se rapprochant de nouveau du piston 17˝, dans une position analogue
ou proche de la position représentée aux dessins.
[0035] Une sixième forme d'exécution de la fixation selon l'invention sera maintenant décrite
en relation avec les figures 16, 17, 18 et 19. Par mesure de simplification et pour
éviter des répétitions, les parties de cette fixation analogues à celles de la première
ou de la troisième forme d'exécution sont désignées par les mêmes références, même
si ces parties ont subit quelques modifications de forme. Les pièces correspondant
aux leviers 21 et 24 ont été désignées par 21˝˝ et 24˝˝. On retrouve ainsi un corps
13 monté pivotant sur le ski 2 au moyen d 'un pivot 14 et présentant un alésage 46
dans lequel sont montés deux ressorts coaxiaux 47 et 53 dont la précompression peut
être réglée séparément au moyen de deux bouchons filetés 48 et 54 comme dans la troisième
forme d'exécution. Dans ce cas, l'axe d'articulation 16 de la mâchoire 15 traverse
l'alésage 46. Le premier levier 21 est remplacé ici par un coulisseau 21˝˝ coulissant
dans l'alésage 46 et s'appuyant par l'arête rectiligne arrondie 57 d'un bec antérieur
sur la rampe 15a de la mâchoire 15 sous la poussée du ressort intérieur 53. A l'arrière
du coulisseau 21˝˝, dans la partie supérieure de celui-ci, est articulé, autour d'un
axe 23, un levier 24˝˝ correspondant au second levier 24 des formes d'exécutions
précédentes. Ce levier présente à l'avant deux ailes transversales 60 légèrement bombées
contre lesquelles vient s'appuyer un piston 61 coulissant dans un alésage 62 du coulisseau
21˝˝ et sur lequel agit le ressort extérieur 47. Ce ressort 47 agit donc sur le levier
24˝˝ dont les ailes bombées 60 sont l'équivalent de la surface bombée du levier 24
des exécutions précédentes. L'extrémité inférieure du levier 24˝˝ porte un axe vertical
65 sur lequel est monté rotativement un galet 66 s'appuyant, sous l'effet du ressort
47, contre le fond d'une rampe fixe 67 analogue à la rampe 74 de la figure 14. Il
convient encore de souligner que l'axe 16 de la mâchoire 15 traverse le coulisseau
21˝˝ à travers une lumière 68 de manière à permettre le déplacement du coulisseau
21˝˝ et qu'un jeu 69 est prévu entre l'extrémité antérieure du piston 61 et le fond
de l'alésage 62 du coulisseau 21˝˝ contre lequel s'appuye le ressort intérieur 53.
[0036] En cas de chute avant sans torsion, le coulisseau 21˝˝ est repoussé en arrière par
la mâchoire 15 en comprimant les deux ressorts 47 et 53, comme représenté à la figure
18. Le levier 24˝˝ bascule légèrement sur la rampe 67 de telle sorte que le point
d'appui du piston 61 sur les ailes bombées 60 se déplace vers le haut, comme dans
les formes d'exécutions précédentes.
[0037] Lors d'une forte torsion sur la fixation, le corps 13 pivote et le galet 66 se déplace
sur la rampe 67, d'un côté ou de l'autre de la position représentée à la figure 17,
ce qui a pour effet d'entraîner le levier 24˝˝ et le piston 61, qui comprime le ressort
47 comme représenté à la figure 19. Le point d'appui du piston 61 sur les ailes bombées
60 se déplace vers le bas, comme dans les exécutions précédentes. Le coulisseau 21˝˝
reste immobile et le ressort 47 n'est pas comprimé. Après échappement latéral de la
chaussure la rampe 67 ramène le corps 13 dans sa position initiale. Si la fixation
est sollicitée à la fois en torsion et par une chute avant ou arrière selon qu'il
s'agit d'une talonnière ou d'une butée avant, les déplacements représentés s'additionnent,
mais non les énergies.
[0038] Dans le cas des première et deuxième formes d'exécution, il est également possible
de prévoir deux res sorts agissant respectivement seulement sur l'un des leviers
21 et 24. Partant de la figure 10, une telle exécution peut être obtenue en modifiant
la forme des leviers 21 et 24 et la forme des pistons 45 et 52. Une telle modification
est représentée à la figure 20. Le levier 24‴, relativement étroit, est monté dans
une rainure 79 du levier 21‴. L'extrémité du piston extérieur 45 présente deux ailes
80 venant respectivement s'appuyer sur le levier 21‴ de chaque côté de la rainure
79. La largeur du piston intérieur 52 est égale à la largeur du levier 24‴.
[0039] Le principe selon l'invention est également applicable à une fixation à corps fixe.
Les figures 21 et 22 représentent très schématiquement un premier exemple de réalisation.
De manière à mieux faire ressortir l'équivalence des fonctions des pièces de cette
butée avant, on a utilisé volontairement les mêmes références que dans la figures
1 et 2 pour les pièces de fonction correspondantes.
[0040] La fixation comprend un corps fixe 13 sur lequel est articulée une mâchoire 15 autour
d'un axe horizontal 16. La chaussure 1 est retenue latéralement par deux leviers 33′
et 34′ pivotant sur des axes verticaux fixes 35′ et 36′. L'une des extrémités des
leviers 33′ et 34′ s'appuie sur la tête 81 d'une barre de traction 21 (premier mobile)
dont l'autre extrémité est articulée par un axe 23 à l'extrémité d'un levier 24 (second
mobile) dont l'autre extrémité présente un bec 24a s'appuyant sur une rampe de la
mâchoire 15. Sur la face bombée du levier 24 s'appuie un piston 17 tiré par un ressort
18 qui s'appuie sur une partie 82 solidaire du corps 13. On retrouve le même schéma
de forces qu'à la figure 1a (représenté à la figure 21a) et les mêmes considérations
sont applicables en ce qui concerne la variation des bras de leviers et des forces
P1 et P2 et de la pression verticale exercée par la mâchoire 15 sur la chaussure.
Utilisée en butée avant, cette construction a en outre pour avantage d'adapter automatiquement
la hauteur de la mâchoire à la chaussure.
[0041] La variante d'exécution représentée schématiquement à la figure 23 ne diffère de
la précédente forme d'exécution que par le mode d'application de la force du levier
24 à la mâchoire. Dans ce cas le levier 24 est articulé à l'extrémité d'un bras 83
de la mâchoire 15 autour d'un axe 84.
[0042] Dans toutes les formes d'exécution, le même effet pourrait être obtenu en donnant
au piston une forme convexe cylindrique et une face d'appui plane aux leviers 24,
24′, 24˝.
1. Fixation de ski de sécurité destinée à maintenir le talon ou l'extrémité du pied,
comprenant un corps (13; 13′), une mâchoire (15; 64) articulée sur ce corps autour
d'un axe horizontal, des moyens de retenue latérale de la chaussure, (33,34,10,11;
66,67; 73,74; 70; 33′,34′,35′,36′), des moyens élastiques, au moins en partie communs,
de rappel des moyens de retenue latérale et de la mâchoire dans la position fermée
de la fixation, ces moyens de rappel comprenant au moins un ressort (18; 47,53; 18˝)
agissant par l'intermédiaire d'au moins un piston (17; 45,52; 17˝) sur un mécanisme
de transmission, mobile en rotation ou en translation, intercalé entre, d'une part,
le piston, et, d'autre part, la mâchoire et les moyens de retenue latérale, caractérisée
en ce que ledit mécanisme de transmission comprend deux mobiles articulés l'un sur
l'autre (21, 24; 21′,24′; 21˝,24˝; 21‴,24‴; 21˝˝,24˝˝) autour d'un axe parallèle à
l'axe de l'articulation de la mâchoire sur le corps, l'un de ces mobiles (21; 24˝;
21‴; 21˝˝) étant en permanence en appui sur la mâchoire et l'autre mobile (24; 21˝;
24′; 24‴; 24˝˝) étant en permanence en appui, directement ou indirectement, contre
les moyens de retenue latérale, le piston, respectivement les pistons, étant en permanence
en appui contre un seul et même mobile en un endroit situé entre son articulation
(23) sur l'autre mobile et sa partie en appui sur la mâchoire, respectivement sur
les moyens de retenue latérale.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps (13) est monté
pivotant sur un pivot vertical (14; 61) et que les moyens de retenue latérale comprennent
au moins une butée fixe (10,11; 74; 75).
3. Fixation selon la revendication 2, caractérisée en ce que tous les mobiles du mécanisme
de transmission sont en permanence en contact linéaire respectivement avec le piston,
la mâchoire et la butée.
4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux mobiles sont
constitués de deux leviers (21,24), soit un premier levier (21) articulé autour d'un
axe parallèle à l'axe d'articulation de la mâchoire et muni d'un bec (21a) s'appuyant
sur une rampe (15a) de la mâchoire et un second mobile (24) articulé dans la partie
supérieure du premier mobile autour d'un axe (23) parallèle à l'axe d'articulation
de la mâchoire, s'étendant vers le bas et dont l'extrémité est en appui directement
ou indirectement sur la, respectivement les butées (10,11; 74) pour le rappel du
corps en torsion.
5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'axe (22) de l'articulation
du premier levier (21) est sécant à l'axe de pivotement dudit corps et que l'extrémité
inférieure du second levier (24) est en appui sur au moins un levier (33,34; 71) dont
un bras s'appuie sur la butée fixe.
6. Fixation selon la revendication 5, caractérisée en ce que le second levier (24)
s'appuie, par l'intermédiaire d'une tige de transmission (26) sur deux leviers (33,34)
pivotés autour de deux axes verticaux symétriquement de part et d'autre de l'axe
longitudinal de la fixation et dont un bras s'appuie respectivement sur deux butées
fixes (10,11) disposées symétriquement de part et d'autre dudit axe longitudinal.
7. Fixation selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'extrémité du second
levier (24) s'appuie sur un levier (71) pivoté autour d'un axe horizontal parallèle
à l'axe d'articulation des leviers, ce levier (71) étant muni d'un galet (73) s'appuyant
sur une butée en forme de came (74).
8. Fixation selon la revendication 2, dans laquelle la butée fixe est constituée par
un méplat vertical (70) dudit pivot vertical (61), méplat contre lequel s'appuie
directement ledit mécanisme de transmission (21˝,24˝), caractérisée en ce que l'un
des mobiles (73) est constitué d'une pièce coulissante s'appuyant par une face plane
contre la butée et que l'autre mobile est constitué par un levier (24˝) articulé par
une extrémité sur ladite pièce coulissante et dont l'autre extrémité est articulée
sur la mâchoire (64).
9. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend deux ressorts
coaxiaux (47,53), l'un des ressorts coopérant avec un premier piston (45) s'appuyant
sur la partie bombée du second levier (24) en position fermée de la fixation, le second
ressort (53) agissant sur un second piston (52) susceptible d'être repoussé sous le
premier piston (45), le second levier (24) étant également en appui contre le second
piston (52) lors du soulèvement de la mâchoire.
10. Fixation selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les deux mobiles
sont constitués d'un coulisseau (21˝˝) en appui sur la mâchoire (15) et sur lequel
agit un premier ressort (53) et d'un levier (24˝˝) articulé, par l'une de ses extrémités,
sur ledit coulisseau et sur lequel agit un second ressort (47) par l'intermédiaire
d'un piston (61), l'autre extrémité du levier étant munie d'un galet (66) s'appuyant
sur une rampe fixe (67).
11. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier
ressort (47) agissant exclusivement sur le premier levier (21‴) et un second ressort
(53) agissant exclusivement sur le second levier (24′, figure 20).
12. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit corps (13′) est
fixe et que les moyens de retenue latérale sont constitués par deux leviers (33′,
34′) montés sur des axes verticaux fixes (35′,36′), l'une des extrémités de ces leviers
agissant sur un premier mobile (21) sur lequel est articulé l'extrémité d'un second
mobile constitué d'un levier (24) dont l'autre extrémité est en appui sur la mâchoire
(15), ledit piston (17) prenant appui sur ledit levier.
13. Fixation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que la face
frontale du piston est plane et que le mobile en appui contre le piston présente
une surface convexe cylindrique, de génératrice parallèle à l'axe d'articulation des
mobiles, en contact avec le piston.
14. Fixation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que le piston
présente une surface cylindrique de génératrice parallèle à l'axe d'articulation
des mobiles et que la face du mobile en appui contre le piston est plane.