(19) |
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(11) |
EP 0 281 438 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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17.04.1991 Bulletin 1991/16 |
(22) |
Date de dépôt: 01.02.1988 |
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(54) |
Dispositif de projection électrostatique de produit en poudre
Vorrichtung zum elektrostatischen Sprühen von pulverförmigen Stoffen
Device for the electrostatic spraying of powdery products
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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BE CH DE ES GB IT LI NL SE |
(30) |
Priorité: |
12.02.1987 FR 8701765 15.09.1987 FR 8712765
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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07.09.1988 Bulletin 1988/36 |
(73) |
Titulaire: SAMES S.A. |
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F-38243 Meylan (FR) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- Belmain, Daniel
F-38410 uriage (FR)
- Chabert, Pierre
F-38190 Brignoud (FR)
- Tholome, Roger
F-38700 La Tronche (FR)
- Fabre, Pierre
F-38000 Grenoble (FR)
- Correard, Jean-Yves
F-38610 Glieres (FR)
- Gondrand, Michel
F-30400 Villeneuve-les-Avignon (FR)
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(74) |
Mandataire: CABINET BONNET-THIRION |
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12, Avenue de la Grande-Armée 75017 Paris 75017 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
FR-A- 2 172 612 US-A- 4 228 961
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FR-A- 2 283 729
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de projection électrostatique de produit
en poudre et plus particulièrement un produit de revêtement véhiculé par de l'air,
l'invention vise plus particulièrement un perfectionnement permettant d'éviter qu'une
contre-électrode (dont le rôle est, notamment, de capter les ions libres du mélange
air-poudre éjecté vers un objet à recouvrir), ne perde progressivement son efficacité
en étant recouverte par le produit de revêtement formant une pellicule isolante.
[0002] Le poudrage électrostatique est couramment utilisé dans l'industrie, notamment pour
recouvrir des objets d'une peinture thermofusible appliquée en poudre. Lorsque de
tels objets sont entièrement recouverts d'une couche suffisante de poudre, ils sont
acheminés vers un four où le revêtement pulvérulent se transforme en une couche de
peinture homogène et résistante, par fusion des grains de poudre entre eux suivie
en général d'une polymérisation.
[0003] Pour charger électriquement les particules de poudre du mélange air-poudre, on peut
créer un champ électrique de charge entre une électrode de charge placée dans le mélange
air-poudre et une contre-électrode séparée de l'électrode de charge par une distance
de quelques centimètres. Il est nécessaire, aussi, de créer un champ de dépôt entre
le dispositif de projection et l'objet à recouvrir. Ceci est généralement obtenu en
portant l'électrode de charge à une haute tension électrique et en reliant l'objet
à la terre. La contre-électrode peut elle-même reliée à la terre ou portée à un potentiel
intermédiaire, pour créer le champ voulu, compte tenu des dimensions du projecteur
et notamment de la distance entre les deux électrodes.
[0004] De ce point de vue, on cherche à mettre au point des dispositifs mettant en oeuvre
des tensions qui ne soient pas exagérément élevées. Il est souhaitable en particulier
de créer un champ de charge sur une distance de 30 à 40 mm avec une différence de
potentiel de l'ordre de 30 kV entre les électrodes.
[0005] On a constaté que, si des ions libres se propageaient en même temps que le mélange
air-poudre vers l'objet à recouvrir, en étant entraînés par le champ de dépôt, des
différences de concentration de dépôt de poudre pouvaient se produire entre les reliefs
et les enfractuosités de l'objet. Ces différences de concentration de poudre sont
bien évidemment à l'origine de différences d'épaisseur dans la couche de peinture,
après passage au four. Il est donc souhaitable que, sensiblement tous les ions libres
qui n'ont pas pu charger la poudre soient récupérés par un piège à ions, en l'occurrence
la contre-électrode. Plusieurs configurations de contre-électrode ont été proposées
pour assurer au mieux la "récupération" des ions libres. Beaucoup de solutions proposées
placent la contre-électrode à l'intérieur du conduit de circulation du mélange air-poudre
ou en communication directe avec l'intérieur de ce conduit. Ces solutions sont généralement
peu satisfaisantes en raison du fait que la poudre vient plus ou moins rapidement
recouvrir la contre-électrode aboutissant à la formation d'un revêtement isolant l'empêchant
de jouer son rôle de piège à ions. On suppose que l'un des phénomènes en cause est
une fusion locale des grains de poudre résultant de leur énergie d'impact sur la contre-électrode.
Pour éviter une telle agglomération de poudre sur la contre-électrode, on a proposé
de la nettoyer en permanence par une circulation d'air propre et même de prévoir une
contre-électrode poreuse traversée en permanence par de l'air. Une solution de ce
type est par exemple décrite dans le brevet français N° 2 283 729. On a aussi proposé
de placer l'électrode à l'extérieur du conduit de circulation du mélange air-poudre
mais on n'a pas pu, jusqu'à présent, empêcher que des particules de poudre entraînées
par des tourbillons ne viennent recouvrir la contre-électrode. Dans cet ordre d'idée,
le brevet américain N° 4 228 961 propose une structure à contre-électrode cylindrique
axiale, nettoyée par un jet d'air entretenu dans un très faible espace annulaire autour
de la contre-électrode. Le nettoyage permanent de la contre-électrode par ce jet d'air
n'a pas donné de bons résultats et on peut attribuer cet échec au fait que le jet
d'air peut favoriser lui-même la formation de tourbillons au voisinage de la contre-électrode.
De plus, il semble que la forme de cette contre-électrode et la faible section du
passage que doivent emprunter les ions libres pour venir rencontrer la contre-électrode,
réduisent considérablement l'efficacité de cette dernière en tant que piège à ions.
En outre, un passage d'aussi faible section peut s'obturer en utilisation.
[0006] L'invention propose un nouvel agencement de dispositif de projection électrostatique
de poudre, comportant une contre-électrode située à l'extérieur du conduit de circulation,
de forme et dimensions propres à lui permettre de jouer efficacement son rôle de piège
à ions, ladite contre-électrode étant associée à des moyens de soufflage assurant,
entre autre, son nettoyage permanent. L'invention vise notamment un agencement permettant
d'éviter que des tourbillons de mélange air-poudre ne se forment au voisinage immédiat
de la contre-électrode, notamment en raison de l'écoulement même de l'air chargé de
nettoyer cette contre-électrode.
[0007] Dans cet esprit, l'invention concerne donc un dispositif de projection électrostatique
de produit en poudre, notamment un produit de revêtement, du type comportant un conduit
de circulation d'un mélange air-poudre, muni d'un orifice d'éjection à une extrémité,
une électrode de charge disposée au voisinage dudit orifice d'éjection et une contre-électrode
agencée coaxialement à ladite électrode de charge dans un espace annulaire allongé
ouvert, coaxial audit conduit de circulation et en retrait axialement par rapport
à l'orifice d'éjection de ce dernier, cet espace annulaire étant relié à des moyens
de soufflage d'air et une différence de potentiel étant appliquée entre les deux électrodes
pour créer un champ électrique susceptible d'entraîner des ions libres vers ladite
contre-électrode, caractérisé en ce que ladite contre-électrode est située au fond
dudit espace annulaire par rapport à son ouverture et s'étend sensiblement perpendiculairement
à l'axe de ce dernier et en ce que lesdits moyens de soufflage d'air débouchent dans
ledit espace annulaire au voisinage de ladite contre-électrode.
[0008] De façon simple, l'espace annulaire précité est défini entre la surface externe dudit
conduit de circulation du mélange air-poudre et un manchon extérieur et coaxial à
ce conduit.
[0009] Ainsi, la contre-électrode peut, sans inconvénient, présenter une surface annulaire
(perpendiculaire à l'axe du dispositif) relativement importante et disposée de telle
sorte que les ions libres subsistant dans l'espace où règne le champ de charge, soient
en quasi-totalité attirés vers elle. Du fait que l'air se trouve canalisé dans ledit
espace annulaire, relativement long, les particules de poudre qui pourraient être
attirées vers la contre-électrode du fait de leur charge, sont repoussées par la force
du jet d'air. Le rôle de ce dernier n'est donc plus seulement de nettoyer la contre-électrode,
mais aussi, d'empêcher que des grains de poudre ne l'atteignent. De plus, des tourbillons
susceptibles de transporter de la poudre vers la contre-électrode ne sont plus à craindre
puisqu'aucun appel d'air ambiant pollué n'est possible au voisinage de celle-ci.
[0010] L'invention concerne aussi une forme particulière de réalisation d'un tel aménagement
qui procure une amélioration surprenante des performances du dispositif.
[0011] Un premier moyen de cette variante consiste en une configuration effilée, en particulier
tronconique, du manchon de confinement de l'espace annulaire formé devant la contre-électrode:
il en résulte une réduction avantageuse intéressante de la consommation d'air et une
meilleure pénétration du revêtement sur les pièces présentant des cavités.
[0012] Selon une autre disposition de cette variante le manchon de confinement précité est
percé d'une pluralité d'orifices débouchant à proximité de la contre-électrode: ces
orifices créent pour l'air de balayage de la contre-électrode des voies d'échappement
selon une pluralité de directions transversales par rapport à la direction de projection.
Ces voies d'échappement de l'air de balayage constituent un moyen d'amélioration de
l'efficacité de la contre-électrode dans son action de piège à ions en vue du captage
sélectif des ions libres dans le mélange air-poudre éjecté vers l'objet à recouvrir.
[0013] Selon une autre disposition de la variante, on donne à la partie terminale du conduit
de mélange air-poudre une forme très effilée avec comme avantage d'éviter pratiquement
tout risque d'accumulation de poudre à l'orifice d'éjection ce qui est une source
d'amélioration de la qualité du revêtement obtenu grâce à la réduction du risque de
projection d'agglomérats.
[0014] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation conforme
à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins
annexés dans lesquels:
_ la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un mode de réalisation
possible d'un dispositif de projection électrostatique de poudre conforme à l'invention;
_ la figure 2 est une vue en plan d'un autre dispositif de projection conforme à l'invention;
et
_ la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon le plan III-III de la figure
2.
[0015] Le dispositif de projection de poudre 11, tel que représenté à la figure 1, se compose
principalement de l'assemblage d'un corps 12 métallique et relié à la terre dans l'exemple
décrit renfermant un certain nombre de passages et cavités et d'un conduit de circulation
13 du mélange air-poudre tubulaire et cylindrique, raccordé de façon étanche au corps
12 par l'une de ses extrémités, avec interposition d'un joint annulaire 14. Le conduit
13 isolant, comporte à son autre extrémité, un orifice d'éjection 15 dudit mélange
air-poudre. Le corps 12 et le conduit de circulation 13 sont traversés par une tige
isolante 16, disposée coaxialement au conduit 13, à structure tubulaire abritant un
câble haute-tension 17 dont l'âme 17
a est en contact avec un ressort 18 établissant la liaison électrique avec une extrémité
d'une résistance 19. L'autre extrémité de cette résistance est en contact avec une
électrode de charge 20 comportant une collerette en forme de disque 21 coaxiale à
la tige 16 et au conduit 13 et s'étendant sensiblement perpendiculairement à cet axe.
Son contour circulaire émerge de la surface latérale de la tige isolante 16. Cette
dernière est maintenue dans sa position axiale en étant engagée dans un alésage 22
du corps 12 d'une part, et dans l'alésage central d'une pièce 24 munie d'ailettes
radiales 26 en appui contre la paroi interne du conduit 13, d'autre part. L'électrode
de charge 20 est située à l'extérieur de l'orifice d'éjection 15, dans le prolongement
axial du conduit de circulation 13 du mélange air-poudre. De façon connue en soi,
la tige isolante est prolongée dans la direction d'éjection du mélange air-poudre
par une partie élargie 27 formant déflecteur. L'électrode de charge 20 est ici interposée
entre la tige cylindrique 16 et la partie élargie 27 et constitue, grâce à des portions
filetées situées dans le prolongement l'une de l'autre, le moyen d'assemblage de ces
deux éléments. Le corps 12 est muni d'un raccord 29 par lequel le mélange air-poudre
est introduit dans un passage incliné 30. Ce dernier communique avec l'extrémité du
conduit de circulation 13, assemblée audit corps 12.
[0016] Un autre raccord (non visible sur le dessin) communique avec des perçages 31, 32
du corps 12. Il est prévu pour être connecté à une source d'air comprimé. Le perçage
32 débouche dans un logement annulaire 34 défini entre la surface externe du conduit
13 et un élément de conduit 35, globalement cylindrique, rapporté de façon étanche
au corps 12, par l'une de ses extrémités, avec interposition d'un joint 36. L'agencement
(31, 32, 34, 35) forme des moyens de soufflage pour le nettoyage d'une contre-électrode
38 placée à l'extérieur du conduit de circulation 13 de façon à obturer une extrémité
du logement annulaire 34. Dans le dispositif décrit, la contre-électrode est poreuse,
par exemple en bronze poreux. Cette particularité est connue en soi. Ainsi, de l'air
sous pression injecté dans le logement annulaire 34 s'échappe au travers de ladite
contre-électrode 38. Cette dernière forme une paroi annulaire plate prenant appui,
intérieurement, contre un épaulement de la surface externe dudit conduit de circulation
13 et, extérieurement, contre une extrémité de l'élément de conduit 35. Le conduit
13 et l'élément de conduit 35 sont en matériau isolant et la contre-électrode est
portée à un potentiel choisi, dans le cas présent le potentiel de la terre, par un
ressort 39 légèrement comprimé dans le logement annulaire et venant au contact du
corps 12.
[0017] Selon une caractéristique importante de l'invention, la contre-électrode, extérieure
au conduit 13 et qui s'étend perpendiculairement à l'axe de ce dernier est protégée
par un manchon extérieur 40 qui définit avec le conduit de circulation 13 et autour
de celui-ci, un espace annulaire allongé 41. Ce dernier se situe donc dans le prolongement
de la contre-électrode en direction de l'électrode de charge 20 et, du fait ici que
la contre-électrode est poreuse, les moyens de soufflage définis ci-dessus débouchent
dans cet espace annulaire 41. La contre-électrode 38, en forme de paroi annulaire
plate, s'étend donc entre la surface externe du conduit de circulation et une extrémité
du manchon extérieur 40. Pour faciliter le montage, l'élément de conduit 35 et le
manchon 40 sont situés coaxialement dans le prolongement l'un de l'autre et la contre-électrode
38 est serrée extérieurement entre les extrémités en regard dudit élément de conduit
35 et dudit manchon 40. Pour ce faire, une bague de montage 45, filetée intérieurement,
est vissée sur une portion filetée externe de l'élément de conduit 35 et elle comporte
un épaulement interne 46 à une extrémité, lequel prend appui contre un épaulement
externe 47 du manchon 40. Avantageusement, la bague 40 et le manchon 45 peuvent être
réalisés en une seule pièce.
[0018] On a constaté qu'avec cet agencement, la force communiquée par l'air circulant dans
le manchon 40 aux particules chargées (cette force dépend essentiellement de la vitesse
de l'écoulement de l'air dans le manchon et de la surface des particules) était supérieure
à la force d'origine électrique attirant ces mêmes particules chargées. Ces conditions
ne sont réalisées qu'en présence du manchon en raison de la canalisation de l'air
s'échappant de la contre-électrode. Par ailleurs, aucun tourbillon (susceptible d'entraîner
de la poudre) ne peut se former au voisinage de la contre-électrode, les zones tourbillonnaires
étant, au pire, reportées vers l'avant, au voisinage de l'extrémité du manchon 40.
[0019] Une tige métallique 48, en contact électrique avec l'électrode de charge 20 (et pouvant
avantageusement être un prolongement de celle-ci) émerge axialement de l'extrémité
de ladite partie élargie 27. Cette particularité améliore la configuration du champ
de dépôt.
[0020] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être
décrit. Le manchon 40 n'est pas obligatoirement cylindrique, il peut être conique,
en s'élargissant en direction de la contre-électrode 38, ce qui permet d'utiliser
une contre-électrode plus grande. Si l'électrode de charge n'est pas portée à une
haute-tension très élevée, la contre-électrode 38 peut être reliée à la terre. En
revanche, si on veut augmenter la tension appliquée à l'électrode de charge, de façon
à augmenter le champ de dépôt, on peut éviter de modifier les dimensions du dispositif,
c'est-à-dire notamment la distance entre l'électrode de charge et la contre-électrode,
en portant ladite contre-électrode à une tension intermédiaire. A titre d'exemple,
on cherche à maintenir une différence de potentiel de 30 kV entre les deux électrodes.
Si on désire augmenter le champ de dépôt, on peut porter l'électrode de charge jusqu'à
90 kV, la contre-électrode étant alors portée à 60 kV. D'autres modifications sont
possibles. En particulier, l'électrode de charge 20 n'est pas obligatoirement située
à la jonction entre la partie cylindrique de la tige 16 et la partie élargie 27. L'électrode
de charge peut notamment émerger en n'importe quel point de ladite partie élargie
et même être constituée par un simple disque métallique recouvrant l'extrémité du
déflecteur, la tige 48 étant alors supprimée. On peut encore envisager de réaliser
l'électrode de charge sous forme de plusieurs pointes, par exemple trois, régulièrement
réparties angulairement et faisant saillie de préférence à la périphérie du déflecteur.
Enfin, la contre-électrode peut être formée dans un autre métal poreux (par exemple
de l'acier inoxydable poreux) ou dans un matériau synthétique conducteur. Il n'est
pas non plus indispensable qu'elle soit poreuse; on pourrait parfaitement concevoir
une variante dans laquelle des passages d'air la contourneraient pour établir une
circulation d'air entre le logement 34 et l'espace annulaire 41.
[0021] On reconnaît dans l'exemple de réalisation des figures 2 et 3, la plupart des éléments
du dispositif décrit en référence à la figure 1, les éléments semblables étant désignés
par les mêmes références augmentées de 100.
[0022] On retrouve donc, pour constituer le dispositif de projection de poudre 111, l'assemblage
d'un corps arrière 112 avec un conduit de circulation 113 de mélange air-poudre aboutissant
à un orifice d'éjection 115. On retrouve une tige isolante 116 traversant le corps
112 et le conduit 113 avec le câble de haute tension 117 dont l'âme est placée par
le ressort 118 en liaison électrique avec une résistance 119, elle-même en contact
avec l'électrode de charge 120 comportant la collerette 121, en arrière de la partie
terminale évasée 127, formant déflecteur.
[0023] Il convient de noter que le dépassement en sens radial de la collerette 121 par rapport
à la surface périphérique de la tige isolante 116 et de son prolongement 127, est
limité à la valeur juste suffisante pour la formation d'effluves. Ce dépassement est
de l'ordre du dixième de millimètre.
[0024] Le corps arrière 112 équipé d'un pied support 110 est réalisé dans le cas présent
en matériau isolant. Il est muni du raccord 129 par lequel le mélange air-poudre est
introduit dans le passage incliné et évasé 130 débouchant dans le conduit de circulation
113. Un autre raccord 131 relié à une source d'air comprimé donne accès à un perçage
132 qui débouche dans le logement annulaire 134 défini entre la surface externe du
conduit de circulation 113 et l'élément de conduit extérieur 135. On retrouve en 138
la contre-électrode, par exemple en bronze poreux, qui obture l'extrémité antérieure
du passage annulaire 134. Cette contre-électrode est maintenue au potentiel à la terre
par l'intermédiaire du ressort 139 qui trouve ici un appui sur le corps arrière 112,
par l'intermédiaire d'un plot conducteur 150, lui-même connecté à une cosse de mise
à la terre 151, par l'intermédiaire d'un ressort 152 s'étendant dans une canalisation
153 ménagée à cet effet dans le corps 112.
[0025] La contre-électrode 138 est maintenue en butée contre des portées ménagées à cet
effet sur le conduit de circulation 113, d'une part, et en bout du conduit extérieur
134, d'autre part, au moyen d'un manchon ou jupe 140 venu d'une seule pièce avec un
écrou de jupe 145. Selon une caractéristique importante de ce mode de réalisation,
le manchon-jupe 140 présente une forme tronconique effilée réalisant une réduction
notable de la section de l'espace annulaire 141. La paroi tronconique du manchon-jupe
140 est percée d'une rangée circulaire de trous 142 uniformément répartis sur la périphérie,
en regard de la contre-électrode 138.
[0026] Le conduit de circulation 113 présente, de son côté, une partie terminale 113A très
effilée avec une paroi externe de forme tronconique, la génératrice de ce tronc de
cône formant avec la direction axiale un angle aigu de faible valeur, par exemple
d'environ 5°.
[0027] Le manchon-jupe tronconique 140 comporte, de son côté, une partie terminale effilée
délimitée du côté radialement intérieur par une paroi tronconique 143 sensiblement
parallèle à la surface terminale tronconique 113A, de manière à établir avec celle-ci
un passage annulaire de section réduite constituant une sorte de tuyère d'échappement
T pour l'espace annulaire 141.
[0028] L'espace annulaire 141 confiné par le manchon-jupe 140 devant la contre-électrode
138 autour du conduit 113 de circulation du mélange offre donc à l'air de soufflage
ayant franchi la contre-électrode la possibilité de s'échapper par deux voies différentes:
- la voie axiale pour laquelle la section de passage est fortement réduite et la vitesse
d'écoulement accélérée dans la tuyère d'échappement T;
- la voie radiale constituée par la série de trous 142 dont la présence a pour effet
de réduire la pression susceptible de s'établir devant la contre-électrode en offrant
une multiplicité de voies d'échappement à des vitesses d'écoulement qui seront naturellement
fonction du diamètre de perçage des trous.
[0029] L'expérience montre que cet agencement permet une amélioration considérable des performances
du dispositif de projection et ceci pour de multiples raisons dont les effets se combinent
entre eux de manière particulièrement opportune et avantageuse.
[0030] On constate, en premier lieu, une amélioration extrêmement sensible de la qualité
du revêtement obtenu, en particulier sur des pièces présentant des cavités grâce à
une réduction du risque de réentraînement des particules parvenues sur la pièce par
l'air de soufflage provenant de la contre-électrode.
[0031] En effet, toutes choses égales par ailleurs, une partie notable de cet air de soufflage
s'échappe latéralement par la voie radiale offerte par les trous 142, ce qui diminue
d'autant la quantité d'air s'échappant en direction de la pièce par la tuyère axiale
T.
[0032] On bénéficie en second lieu globalement d'une réduction de la consommation d'air.
[0033] En troisième lieu, on constate une amélioration surprenante de l'efficacité de la
contre-électrode en tant que piège à l'égard des ions libres, avec une réduction de
la probabilité du captage indésirable des particules chargées.
[0034] Ce captage efficace et régulier des ions libres se traduit notamment par l'établissement
d'un courant important et stable, par exemple de 30 microampères entre électrode et
contre-électrode, ce qui semble être principalement attribuable aux faisceaux de lignes
de force et d'écoulement susceptibles de traverser les trous 142.
[0035] La protection contre le captage indésirable des particules chargée est attribuable
aux vitesses d'écoulement accélérées à travers la tuyère T dans le sens axial où les
forces d'entraînement électrostatiques sont les plus élevées. La protection est également
assurée à l'égard des risques de remontée des particules à travers les trous et les
vitesses d'échappement de l'air sont plus faibles mais les forces électrostatiques
d'entraînement le sont aussi.
[0036] Le diamètre de perçage des trous 142 sera en général compris entre 1 et 4 mm. On
a obtenu d'excellents résultats avec un prototype muni de douze trous de 3 mm de diamètre,
offrant donc une surface totale de passage d'environ 85 mm2, alors que la section
de passage offerte par la tuyère T avec un diamètre moyen de 22 mm et une épaisseur
de 2,5 mm était sensiblement équivalente.
[0037] La forme très effilée de la partie terminale 113 du conduit de circulation du mélange
air-poudre évite très efficacement les risques d'accumulation de poudre et la projection
d'agglomérats. Interviennent à cet égard de manière également avantageuse la forme
également effilée de la partie terminale 143 du manchon-jupe 140 et la continuité
de ce dernier avec l'écrou de jupe 145.
1. Dispositif de projection électrostatique de produit en poudre, notamment un produit
de revêtement, du type comportant un conduit de circulation (13, 113) d'un mélange
air-poudre, muni d'un orifice d'éjection (15, 115) à une extrémité, une électrode
de charge (20, 120) disposée au voisinage dudit orifice d'éjection et une contre-électrode
(38, 138) agencée coaxialement à ladite électrode de charge dans un espace annulaire
allongé ouvert, coaxial audit conduit de circulation et en retrait axialement par
rapport à l'orifice d'éjection de ce dernier, cet espace annulaire étant relié à des
moyens de soufflage d'air (34, 134) et une différence de potentiel étant appliquée
entre les deux électrodes pour créer un champ électrique susceptible d'entraîner des
ions libres vers ladite contre-électrode, caractérisé en ce que ladite contre-électrode
(38, 138) est située au fond dudit espace annulaire (41, 141) par rapport à son ouverture
et s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe de ce dernier et en ce que lesdits
moyens de soufflage d'air débouchent dans ledit espace annulaire au voisinage de ladite
contre-électrode.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite électrode de
charge (20) est située à l'extérieur dudit orifice d'éjection (15), dans le prolongement
axial dudit conduit de circulation (13).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit espace annulaire
(41) est défini entre la surface externe dudit conduit de circulation (13) et un manchon
(40) extérieur à ce conduit.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite contre-électrode
(38) forme une paroi annulaire plate s'étendant au moins entre la surface externe
dudit conduit de circulation et ledit manchon extérieur.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite contre-électrode
(38) est une paroi poreuse et que lesdits moyens de soufflage comportent un élément
de conduit (35) fermé à une extrémité par cette paroi poreuse, cet élément de conduit
étant adapté pour être connecté à des moyens d'alimentation en air.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit élément de conduit
(35) entoure ledit conduit de circulation (13).
7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ledit élément de
conduit (35) et ledit manchon extérieur (40) sont situés coaxialement dans le prolongement
l'un de l'autre et en ce que ladite contre-électrode (38) est serrée extérieurement
entre les extrémités en regard dudit élément de conduit et dudit manchon extérieur.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une bague de montage
(45) filetée intérieurement est vissée sur une portion filetée externe dudit élément
de conduit (35) et comporte un épaulement interne (46) à une extrémité, lequel prend
appui contre un épaulement externe (47) correspondant dudit manchon extérieur (40).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite électrode
de charge est munie d'une partie (21) à contour circulaire, coaxiale audit conduit
de circulation.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite électrode de
charge comporte un disque métallique (21) dont le bord circulaire émerge de la surface
latérale d'une tige (16) isolante disposée coaxialement audit conduit de circulation.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que, de façon connue en
soi, ladite tige isolante (16) se termine par une partie élargie (27) formant déflecteur.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'une tige métallique
(48) en contact électrique avec ladite électrode de charge (20) émerge axialement
de l'extrémité de ladite partie élargie (27).
13. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite électrode de
charge comporte un disque métallique monté à une extrémité élargie formant déflecteur,
d'une tige isolante disposée coaxialement audit conduit de circulation.
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite
électrode de charge comporte plusieurs pointes régulièrement réparties angulairement.
15. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par un confinement de cet espace
annulaire (141) au moyen d'un manchon-jupe (140) de forme effilée déterminant un passage
d'écoulement notablement rétréci autour du conduit de circulation, tandis qu'une rangée
circulaire de trous (142) est ménagée dans ledit manchon-jupe à proximité de ladite
contre-électrode.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par l'aménagement, en bout du
tube de circulation (113) d'une partie terminale (113A) très effilée avec une paroi
radialement extérieure tronconique à génératrice formant avec la direction axiale
un angle aigu.
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'angle aigu est d'environ
5°.
18. Dispositif selon la revendication 16 ou 17, caractérisé par l'aménagement, en
bout du manchon-jupe, d'une partie terminale effilée délimitée du côté radialement
intérieur par une surface tronconique (143) sensiblement parallèle à la surface extérieure
de la partie terminale (113A) du tube de circulation, ces deux surfaces coaxiales
réalisant ainsi une sorte de tuyère d'échappement T.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que la rangée de trous
(142), d'une part, et la tuyère (T), d'autre part, offrent des surfaces d'écoulement
de valeurs globalement voisines.
20. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les trous (142) ont
un diamètre de 1 à 4 mm.
21. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les trous (142) ont
un diamètre de 3 mm.
1. Vorrichtung zum elektrostatischen Zerstäuben von pulverförmigen Produkten, insbesondere
eines Überzugsproduktes, mit einer Zuführleitung (13, 113) für ein Luft/ Pulver-Gemisch,
die an ihrem einen Ende eine Ausstoßöffnung (15, 115) hat, und mit einer in der Nähe
der Ausstoßöffnung angeordneten Aufladungselektrode (20, 120), sowie einer Gegenelektrode
(38, 138), die koaxial zu der Aufladelektrode in einem länglichen, offenen Ringraum
vorgesehen ist, der zu der Leitung koaxial und in Bezug auf deren Ausstoßöffnung axial
zurückgesetzt angeordnet ist, wobei der Ringraum mit Blasluftmitteln (34, 134) verbunden
ist und zwischen die zwei Elektroden eine Potentialdifferenz angelegt wird, um ein
elektrisches Feld zu erzeugen, das freie Ionen in Richtung der Gegenelektrode treibt,
dadurch gekennzeichnet, daß die Gegenelektrode (38, 138) sich am Boden des Ringraumes (41, 141) gegenüber
dessen Öffnung befindet und sich im wesentlichen rechtwinklig zur Achse letzterer
erstreckt, und daß die Blasluftmittel in den Ringraum in der Nähe der Gegenelektrode
münden.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Aufladeelektrode (20)
sich außerhalb der Ausstoßöffnung (15) in der axialen Verlängerung der Zuführleitung
(13) befindet.
3. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Ringraum (41)
zwischen der äußeren Oberfläche der Zuführleitung (13) und einer Hülse (40) außerhalb
dieser Leitung definiert ist.
4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Gegenelektrode (38)
eine plane Ringwand bildet, die sich mindestens zwischen der äußeren Oberfläche der
Zuführleitung und der genannten, außerhalb dieser befindlichen Hülse erstreckt.
5. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Gegenelektrode
(38) eine poröse Wand ist, und daß die Blasluftmittel ein an einem Ende durch die
poröse Wand abgeschlossenes Leitungselement (35) umfassen, das zur Verbindung mit
Luftzuführmitteln ausgebildet ist.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß das Leitungselement (35)
die Zuführleitung (13) umgibt.
7. Vorrichtung nach Anspruch 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, daß das Leitungselement
(35) und die außerhalb dessen befindliche Hülse (40) in koaxialer Verlängerung hintereinander
sitzen, und daß die Gegenelektrode außenseitig zwischen die sich gegenüberstehenden
Enden des Leitungselementes und der außerhalb dessen befindlichen Hülse eingespannt
ist.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß ein Montagering (45) mit
Innengewinde auf einen mit einem Außengewinde versehenen Abschnitt des Leitungselementes
(35) aufgeschraubt ist und am einen Ende eine Innenschulter (46) hat, die gegen eine
entsprechende Außenschulter (47) der außerhalb befindlichen Hülse (40) anliegt.
9. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Aufladeelektrode
mit einem Teil (21) mit kreisförmigem Umfang versehen ist, das koaxial zu der Zuführleitung
ist.
10. Vorrichtung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Aufladeelektrode
eine Metallscheibe (21) umfaßt, deren kreisförmiger Rand über die seitliche Oberfläche
eines Isolierbolzens (16) vorsteht, der koaxial zu der Zuführleitung angeordnet ist.
11. Vorrichtung nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß der Isolierbolzen (16)
in an sich bekannter Weise in einem verbreiterten Teil (27) endet, das einen Deflektor
bildet.
12. Vorrichtung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß ein Metallbolzen (8),
der sich in elektrischer Verbindung mit der Aufladeelektrode (20) befindet, axial
über das Ende des verbreiterten Teils (27) übersteht.
13. Vorrichtung nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die Aufladeelektrode
eine Metallscheibe umfaßt, die an einem verbreiterten, einen Deflektor bildenden Ende
eines Isolierbolzens angeordnet ist, der koaxial zu der Zuführleitung angeordnet ist.
14. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß die
Aufladeelektrode mehrere winkelmäßig gleichmäßig verteilte Spitzen umfaßt.
15. Vorrichtung nach Anspruch 1, gekennzeichnet durch eine Begrenzung des Ringraumes
(141) mittels einer hülsenförmigen, sich verjüngenden Kappe (140), die einen Strömungsdurchlaß
begrenzt, der um die Zuführleitung herum deutlich verengt ist, während eine kreisförmige
Reihe von Löchern (142) in der hülsenförmigen Kappe in der Nähe der Gegenelektrode
vorgesehen ist.
16. Vorrichtung nach Anspruch 15, gekennzeichnet durch die Ausbildung eines stark
verjüngten Endteiles (113A) am Ende der Zuführleitung, mit einer radial außenliegenden,
kegelstumpfförmigen Wand, deren Erzeugende mit der Achsrichtung einen spitzen Winkel
einschließt.
17. Vorrichtung nach Anspruch 16, dadurch gekennzeichnet, daß der spitze Winkel etwa
5° beträgt.
18. Vorrichtung nach Anspruch 16 oder 17, gekennzeichnet durch die Ausbildung eines
verjüngten Endstückes am Ende der hülsenförmigen Kappe, welches Endstück auf der radial
inneren Seite durch eine Kegelstumpffläche (143) begrenzt wird, die im wesentlichen
parallel zu der Außenfläche des Endteils (113A) der Zuführleitung ist, so daß diese
zwei koaxialen Flächen eine Art Auslaßleitung T bilden.
19. Vorrichtung nach Anspruch 18, dadurch gekennzeichnet, daß die Reihe von Löchern
(142) einerseits und die Auslaßleitung (T) andererseits Strömungsflächen von im großen
und ganzen gleichem Wert bilden.
20. Vorrichtung nach Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß die Löcher (142) einen
Durchmesser von 1 bis 4 mm haben.
21. Vorrichtung nach Anspruch 15, dadurch gekennzeichnet, daß die Löcher (142) einen
Durchmesser von 3 mm haben.
1. An electrostatic spraying device for spraying product in powder form, in particular
a coating product, of the type comprising a conduit (13, 113) for the flow of an air-powder
mixture, provided with an ejection orifice (15, 115) at one end, a charging electrode
(20, 120) disposed in the vicinity of said ejection orifice and a counter-electrode
(38, 138) arranged coaxially with said charging electrode in an open elongated annular
space, in coaxial relationship with said flow conduit and set back axially with respect
to the ejection orifice of the latter, said annular space being connected to air blowing
means (34, 134) and a potential difference being applied between the two electrodes
to generate an electrical field capable of entraining free ions towards said counter-electrode,
characterised in that said counter-electrode (38, 138) is disposed at the bottom of
said annular space (41, 141) with respect to its opening and extends substantially
perpendicularly to the axis of the annular space, and that said air blowing means
open into said annular space in the vicinity of said counter-electrode.
2. A device according to claim 1 characterised in that said charging electrode (20)
is disposed on the outside of said ejection orifice (15) in axial alignment with said
flow conduit (13).
3. A device according to claim 1 or claim 2 characterised in that said annular space
(41) is defined between the external surface of said flow conduit (13) and a sleeve
(40) which is external to said conduit.
4. A device according to claim 3 characterised in that said counter-electrode (38)
forms a flat annular wall extending at least between the external surface of said
flow conduit and said external sleeve.
5. A device according to one of claims 1 to 4 characterized in that said counter-electrode
(38) is a porous wall and that said blowing means comprise a conduit element (35)
which is closed at one end by said porous wall, said conduit element being adapted
to be connected to air supply means.
6. A device according to claim 5 characterised in that said conduit element (35) surrounds
said flow conduit (13).
7. A device according to claim 5 or claim 6 characterised in that said conduit element
(35) and said external sleeve (40) are disposed coaxially in alignment with each other
and that said counter-electrode (38) is clamped externally between the facing ends
of said conduit element and said external sleeve.
8. A device according to claim 7 characterised in that an internally screwthreaded
mounting ring (45) is screwed on an external screwthreaded portion of said conduit
element (35) and comprises an internal shoulder (46) at one end, said shoulder bearing
against a corresponding external shoulder (4 7) of said external sleeve (40).
9. A device according to one of claims 1 to 8 characterised in that said charging
electrode is provided with a portion (21) having a circular contour which is coaxial
with said flow conduit.
10. A device according to claim 9 characterised in that said charging electrode comprises
a metal disc (21), the circular edge of which emerges from the lateral surface of
an insulating rod (16) disposed coaxially with said flow conduit.
11. A device according to claim 10 characterised in that in per se known manner said
insulating rod (16) terminates in an enlarged portion (27) forming a deflector.
12. A device according to claim 11 characterised in that a metal rod (48) in electrical
contact with said charging electrode (20) emerges axially from the end of said enlarged
portion (27).
13. A device according to claim 10 characterised in that said charging electrode comprises
a metal disc mounted at an enlarged end forming a deflector of an insulating rod disposed
coaxially with said flow conduit.
14. A device according to one of claims 1 to 8 characterised in that said charging
electrode comprises a plurality of regularly angularly distributed points.
15. A device according to claim 1 characterised by confinement of said annular space
(141) by means of a sleeve skirt (140) of tapered shape defining a considerably reduced
flow passage around the flow conduit while a circular array of holes (142) is provided
in said sleeve skirt in the proximity of said counter-electrode.
16. A device according to claim 15 characterised by the provision at the end of the
flow pipe (113) of a terminal portion (113A) which is highly tapered with a frustoconical
radially external wall having a generatrix forming an acute angle to the axial direction.
17. A device according to claim 16 characterised in that the acute angle is about
5°.
18. A device according to claim 16 or claim 17 characterised by the provision at the
end of the sleeve skirt of a tapered terminal portion delimited at the radially inward
side by a frustoconical surface (143) substantially parallel to the external surface
of the terminal portion (113A) of the flow pipe, said two coaxial surfaces thus providing
a kind of exhaust nozzle T.
19. A device according to claim 18 characterised in that the array of holes (142)
on the one band and the nozzle (T) on the other hand present flow areas of overall
similar values.
20. A device according to claim 15 characterised in that the holes (14 2) are from
1 to 4 mm in diameter.
21. A device according to claim 15 characterised in that the holes (142) are 3 mm
in diameter.