[0001] La présente invention concerne un dispositif antirecul pour ski de fond.
[0002] Lors de la progression d'un skieur de fond en trace directe, le skieur prend appui
alternativement sur chacun de ses skis et il donne une impulsion vers l'avant, en
prenant appui sur l'un des skis, afin de faire glisser vers l'avant l'autre ski. Lors
de cette pratique du pas alternatif, il est nécessaire que le ski sur lequel le skieur
prend appui ne puisse pas reculer pour que l'impulsion vers l'avant ait son intensité
maximale.
[0003] On connaît déjà divers dispositifs empêchant le recul d'un ski de fond, tout en autorisant
son mouvement de glissement vers l'avant avec le minimum de frottement. On peut utiliser
à cet effet un fart dont on enduit la semelle du ski et qui assure l'accrochage de
cette semelle sur la neige, lorsqu'une poussée vers l'arrière s'exerce sur le ski,
tout en réduisant au minimum le frottement dû au glissement du ski vers l'avant. Le
fart est généralement le moyen antirecul le plus couramment utilisé mais il présente
l'inconvénient que son emploi est délicat et peu commode : en effet l'opération de
fartage, qui doit être effectuée avant chaque départ pour le ski, prend un certain
temps, elle est délicate à réaliser car le fart doit être réparti judicieusement et
par ailleurs le fart doit être changé lorsque la qualité de la neige varie. C'est
pour cette raison que l'on a conçu d'autres dispositifs antirecul à organes d'ancrage
mécaniques. On connaît à ce jour des skis de fond du type dit à "écailles" dont les
semelles sont conformées de manière à présenter, au moins dans la zone du patin du
ski c'est-à-dire où s'exerce la pression du pied du skieur, une succession d'écailles
réparties, comme des "écailles de poisson", sur au moins une partie de la largeur
et la longueur du ski et qui sont légèrement en saillie par rapport au plan de la
semelle. Les écailles sont disposées dans des plans inclinés de haut en bas et d'avant
en arrière de manière à constituer, à leurs extrémités postérieures, ces faces d'accrochage
sensiblement perpendiculaires à la semelle du ski. Les skis à écailles assurent ainsi
un bon ancrage du ski dans la neige, lors de l'impulsion vers l'avant, mais ils présentent
un inconvénient majeur à savoir que les écailles en saillie sous la semelle augmentent
considérablement le frottement de cette semelle sur la neige lors du glissement vers
l'avant.
[0004] Pour remédier à cet inconvénient on a également envisagé d'équiper un ski de fond
avec des organes d'ancrage ou "écailles" montés mobiles dans un logement formé dans
le ski et débouchant dans la semelle de celui-ci. Toutes ces "écailles" sont articulées
autour d'axes transversaux individuels et elles sont accouplées les unes aux autres,
en étant réparties à distance les unes des autres dans le sens longitudinal. Ces écailles
mobiles peuvent occuper une première position d'ancrage dans la neige dans laquelle
toutes les écailles font saillie vers le bas sous la semelle du ski, et une seconde
position escamotée dans laquelle toutes les écailles sont effacées dans leur logement.
Dans ce dispositif, du fait que les écailles sont situées à distance les unes des
autres, il existe entre elles des interstices entre lesquels la neige peut s'engager.
Cette neige peut alors empêcher le fonctionnement du dispositif antirecul en empêchant
les écailles de pivoter librement. Par ailleurs un tel dispositif a une structure
relativement complexe et onéreuse, du fait que chaque écaille est montée à pivotement
autour d'un axe transversal individuel.
[0005] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en procurant un dispositif
antirecul de conception particulièrement simple et permettant d'éviter toute pénétration
de la neige dans le logement contenant l'organe d'ancrage.
[0006] A cet effet ce dispositif antirecul pour ski de fond du type à organe d'ancrage mobile
monté dans un logement formé dans le ski et débouchant dans la semelle inférieure
de celui-ci, cet organe d'ancrage pouvant occuper, lorsque le ski est soumis à une
poussée vers l'arrière, une première position d'ancrage dans la neige, dans laquelle
sa partie inférieure fait saillie vers le bas sous la semelle du ski, pour être immobilisée
dans la neige ou, lorsque le ski glisse vers l'avant, une seconde position escamotée
dans laquelle la partie inférieure de l'organe d'ancrage est effacée dans son logement,
est caractérisé en ce que l'organe d'ancrage présente au moins une face supérieure
formant une rampe inclinée de bas en haut et d'avant en arrière, des moyens sont prévus
pour maintenir la ou chaque face supérieure formant rampe inclinée de l'organe d'ancrage
en contact avec au moins un élément d'actionnement prévu à la partie supérieure du
logement et pouvant glisser longitudinalement sur la ou chaque face supérieure formant
rampe inclinée, et un jeu longitudinal est ménagé entre le logement et l'organe d'ancrage,
pour permettre un léger déplacement longitudinal relatif du ski et de son logement
par rapport à l'organe d'ancrage.
[0007] On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention,en référence au dessin annexé sur lequel :
Les figures 1,1A et 1B sont des vues en coude verticale et longitudinale partielles
schématiques d'un ski de fond équipé d'un dispositif antirecul suivant l'invention,
l'organe d'ancrage de ce dispositif étant représenté respectivement en position escamotée
dans le logement pendant le glissement du ski vers l'avant, en position de contact
à frottement sur la neige lorsqu'une pression verticale est exercée sur le ski, et
en position d'ancrage dans la neige, lorsqu'une poussée est exercée vers l'arrière
sur le ski.
La figure 2 est une vue en coupe verticale et longitudinale d'un ski de fond équipé
d'une première forme d'exécution d'un dispositif antirecul suivant l'invention, l'organe
d'ancrage étant représenté en position escamotée pendant le glissement du ski vers
l'avant.
La figure 3 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la
figure 2, le dispositif antirecul étant représenté avec son organe d'ancrage en position
d'ancrage dans la neige, lorsqu'une poussée est exercée vers l'arrière sur le ski.
La figure 4 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle, à plus grande
échelle, de la zone du ski de fond où est monté le dispositif antirecul représente
sur la figure 2, l'organe d'ancrage étant escamoté à l'intérieur de son logement.
La figure 5 est une vue de dessous, avec arrachement partiel du dispositif antirecul
représenté sur la figure 4.
La figure 6 est une vue en plan de l'organe d'ancrage mobile du dispositif de recul
représenté sur la figure 4.
La figure 7 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle, à plus grande
échelle, du dispositif antirecul représenté dans sa position de la figure 4, c'est-à-dire
l'organe d'ancrage étant repoussé vers le bas en position d'ancrage dans la neige.
La figure 8 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle, à plus grande
échelle, de la zone du ski de fond où est montée une variante d'exécution du dispositif
antirecul, l'organe d'ancrage étant escamoté à l'intérieur de son logement.
La figure 9 est une vue de dessous du boîtier du dispositif antirecul représenté sur
la figure 8.
La figure 10 est une vue en plan de l'organe d'ancrage du dispositif antirecul représenté
sur la figure 8.
Les figures 11a et 11b sont des vues en coupe longitudinale et de dessous montrant
un mode de réalisation de l'élément antirecul amovible.
Les figures 12a, 12b, 12c sont des vues en coupe longitudinale et transversale ainsi
qu'une vue de dessous montrant un deuxième mode de réalisation de l'élément anti-recul
amovible.
[0008] Sur les figure 1, 1A et 1B est illustré schématiquement le principe mis en oeuvre
dans le dispositif antirecul pour ski de fond suivant l'invention. Sur ces figures
est représenté partiellement un ski de fond 1 qui glisse sur une couche de neige 2,
par sa semelle 3. Pendant la pratique du "pas alternatif" en ski de fond, le ski 1,
relié à une chaussure du skieur, glisse de la gauche vers la droite, dans le sens
de la flèche a, comme il est représenté sur la figure 1, pendant la moitié du "pas
alternatif" puis il est immobilisé sur la neige, comme il est représenté sur les figures
1A et 1B, il sert de point d'appui fixe, pendant l'autre moitié du "pas alternatif",
pour permettre au skieur de lancer vers l'avant son autre ski. Dans la partie du ski
1 qui est située de préférence sous la zone d'appui de la chaussure de ski (non représentée),
est formé un logement longitudinal 4 qui débouche dans le plan de la semelle et qui
contient le dispositif antirecul proprement dit 5. Ce dispositif 5 comprend un organe
d'ancrage 6 qui, vu en coupe verticale et longitudinale, présente la forme générale
d'un trapèze rectangle dont la petite base est contenue dans la face frontale antérieure
6a de l'organe d'ancrage 6 et la grande base est contenue dans sa face frontale postérieure
6b. La face frontale antérieure 6a est normalement située à distance de la face frontale
antérieure 4a du logement 4 si bien qu'un faible jeu longitudinal est ménagé dans
le logement 4, en avant de l'organe d'ancrage 6. La face frontale postérieure 6b de
l'organe d'ancrage est, elle, située contre la face frontale postérieure 4b du logement
ou à faible distance de celle-ci. De ce fait le logement a une longueur un peu supérieure
à celle de l'organe d'ancrage 6. Par ailleurs l'organe d'ancrage 6 a une face inférieure
horizontale 6c qui est conformée de manière à présenter la meilleure adhérence possible
sur la surface de la couche de neige. Cette face horizontale inférieure 6c peut être,
par exemple, revêtue d'un morceau de peau de phoque ou bien elle peut présenter des
aspérités ou une rugosité adaptées. L'organe d'ancrage 6 a également une face supérieure
6d qui forme une rampe inclinée de bas en haut et d'avant en arrière, c'est-à-dire
de la droite vers la gauche sur les figures 1,1A et 1B. Cette rampe supérieure inclinée
6d coopère avec un élément d'actionnement qui, dans l'exemple représenté, est constitué
par la face supérieure inclinée 4d délimitant le logement 4 à sa partie supérieure
et eu présente la même inclinaison que la rampe 6d. Des moyens sont prévus pour maintenir
l'organe d'ancrage 6 appliqué, par sa rampe supérieure inclinée 6d, contre la face
supérieure 4d du logement 4. Ces moyens ne sont pas représentés sur les figures schématiques
1,1A et 1B et certaines formes d'exécution non limitatives de ces moyens seront décrites
plus loin en référence aux figures 2 à 10.
[0009] On décrira maintenant le fonctionnement du dispositif antirecul 5 suivant l'invention.
Pendant la pratique du de fond, lorsque le skieur fait glisser son ski 1 vers l'avant
sur la couche de neige 2, ce mouvement étant illustré par la flèche a sur la figure
1, l'organe d'ancrage 6 se trouve totalement escamoté à l'intérieur du logement 4,
sous l'action des moyens de rappel prévus à cet effet, si bien que sa surface inférieure
6c, alors en retrait dans le logement 4, n'est pas appliquée contre la surface supérieure
de la couche de neige 2. Il en résulte donc, dans la zone du dispositif antirecul
5, un coefficient de frottement réduit au minimum.
[0010] Après la phase de glisse vers l'avant le skieur arrête son ski 1 et il commence à
prendre appui sur lui pour lui permettre de projeter son autre ski à son tour vers
l'avant. Il exerce d'abord une pression verticale vers le bas, sur le ski 1, comme
il est représenté par la flèche p sur la figure 1A. Ceci a pour effet d'enfoncer légèrement
le ski 1 dans la neige si bien que la face inférieure 6c de l'organe d'ancrage 6 vient
en contact, sous une faible pression, avec la surface de la couche de neige 2 à laquelle
elle adhère alors légèrement par frottement. Le skieur transforme ensuite progressivement
sa pression verticale p en une poussée P vers le bas et vers l'arrière, comme il est
illustré par la flèche sur la figure 1B. Cette poussée P donne lieu, à l'endroit du
contact des faces inclinées 6d de l'organe d'ancrage 6 et 4d du logement 4, à la création
d'une composante de poussée horizontale f dirigée vers l'arrière et à une composante
de force f1 dirigée verticalement vers le bas. Du fait du jeu existant entre les faces
frontales antérieures 4a du logement 4 et 6a de l'organe d'ancrage 6, le ski 1 et
par conséquent le logement 4 peuvent se déplacer légèrement vers l'arrière par rapport
à l'organe d'ancrage 6 maintenu fixe par suite du léger frottement de sa face inférieure
6c sur la neige. La face supérieure inclinée 4d du logement 4 se déplace donc légèrement
vers l'arrière par rapport à la rampe inclinée supérieure 6d de l'organe d'ancrage
6 avec laquelle elle est en contact et ceci provoque un mouvement vers le bas de l'organe
d'ancrage 6, si bien que la face inférieure adhérente 6c de l'organe d'ancrage 6 est
pressée, sous l'action de la pression élevée due à la composante de force verticale
f1, contre la surface de la couche de neige 2. Du fait de ses propriétés d'adhérence,
cette face inférieure 6c s'immobilise fermement dans la neige 2 et l'organe d'ancrage
6 constitue alors une butée engagée et immobilisée dans la neige. A la fin du léger
mouvement de glissement vers l'arrière du ski 1 par rapport à l'organe d'ancrage 6
la face frontale antérieure 4a du logement 4 vient s'appliquer contre la face frontale
antérieure 6a de l'organe d'ancrage 6, qui est alors immobilisé fermement, et ainsi
cet organe d'ancrage 6 s'oppose à tout mouvement additionnel du ski 1 vers l'arrière.
Le skieur peut ainsi prendre appui sur son ski bloqué vers l'arrière, ce qui lui permet
de relancer vers l'avant son autre ski.
[0011] Lorsqu'après avoir fait glisser son autre ski vers l'avant, le skieur prend appui
sur ce ski avec son autre pied et commence à exercer une poussée vers l'arrière, il
cesse d'exercer la poussée P sur le ski précédemment immobilisé. De ce fait l'organe
d'ancrage 6 n'est plus soumis à la forte pression résultant de la composante de force
verticale f1. Lorsque le skieur relance alors son premier ski vers l'avant, celui-ci
se déplace longitudinalement vers l'avant par rapport à l'organe d'ancrage 6, ce mouvement
étant rendu possible par le jeu existant alors entre les faces frontales postérieures
4b du logement 4 et 6b de l'organe d'ancrage 6. L'organe d'ancrage 6 se trouve alors
libéré, à sa partie supérieure, par suite du déplacement de la face supérieure inclinée
4d du logement 4 vers l'avant, si bien que l'organe d'ancrage 6 peut être soulevé
à l'intérieur du logement 4, par les moyens de rappel, pour venir occuper sa position
escamotée représentée sur la figure 1 dans laquelle sa face inférieure 6c est en retrait
par rapport au plan de la semelle 3 du ski 1.
[0012] On décrira maintenant, en se référant plus particulièrement aux figures 2 à 7, une
forme d'exécution particulière du dispositif antirecul suivant l'invention. Dans cette
forme d'exécution le dispositif antirecul comprend un organe d'ancrage 7 qui est constitué
par une barre allongée dans le sens longitudinal, de forme générale parallèlépipèdique
et dont la face horizontale inférieure est en contact avec une membrane flexible et
élastique 8 qui présente, sur sa face inférieure, des propriétés d'adhérence vis-à-vis
de la neige et qui peut être constituée, par exemple, par une peau de phoque. Cette
membrane flexible 8 s'étend sous la totalité de la longueur de la barre 7 et elle
est ancrée, par ses deux parties extrêmes 8a et 8b, dans le logement 4. Cet ancrage
est assuré par coincement des parties extrêmes 8a et 8b de la membrane 8 entre les
faces frontales postérieure 4b et antérieure 4a du logement 4, d'une art, et deux
blocs 9 et 11 fixés respectivement dans les deux angles supérieurs du logement 4,
d'autre part. Le bloc d'angle postérieur 9 est accolé contre la face frontale postérieure
4b du logement 4, dans l'angle supérieur et postérieur ce ce logement, et il comprend
à cet endroit une nervure transversale inférieure 9a qui se termine par une face inférieure
9b inclinée de bas en haut et d'avant en arrière. Cette face inférieure inclinée 9b
est située un peu au-dessus du plan de la semelle 3 du ski et elle est en regard d'un
creux 12 formé dans la partie centrale de la semelle 3 du ski et dont la face supérieure
s'étend entre la semelle 3 et la face frontale postérieure 4b du logement, en étant
ainsi inclinée de bas en haut et d'arrière en avant. En position escamotée de la barre
d'ancrage 7 à l'intérieur du logement 4, la partie extrême 8a de la membrane 8 qui
est pincée, à sa partie supérieure, entre la face frontale postérieure 4b du logement
4 et le bloc d'angle postérieur 9, s'étend à la verticale vers le bas, sur une faible
distance en dessous de la face inférieure inclinée 9b, et elle s'incurve vers l'avant
pour former le tronçon horizontal de la membrane appliquée sous la barre d'ancrage
7.
[0013] Le bloc d'angle postérieur 9 présente également, dans sa partie antérieure, une face
9c en saillie vers le bas, qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière et
qui constitue une rampe coopérant avec une face supérieure 7a, ayant la même inclinaison,
de la barre longitudinale 1. Cette face supérieure inclinée 7a constitue la partie
inférieure d'un creux prévu dans la partie supérieure de la barre longitudinale 7
et dans lequel est engagée la partie extrée antérieure du bloc d'angle postérieur
9.
[0014] La barre d'ancrage longitudinale 7 présente également, dans sa face supérieure, sensiblement
dan sa partie médiane, un autre creux délimité par une face inclinée 7b formant rampe.
Dans ce creux est engagé un bloc intermédiaire 13 qui est fixé à la face horizontale
supérieure 4d du logement 4 et qui se termine par une face inférieure inclinée 13a.
Les faces inclinées 7b et 13a qui sont en contact l'une avec l'autre, ont la même
inclinaison que les faces inclinées 7a et 9c.
[0015] Le bloc d'angle antérieur 11 est réalisé sensiblement de la même façon que le bloc
d'angle postérieur 9 et il comprend une nervure inférieure et antérieure 11a qui est
appliquée contre la face frontale antérieure 4a du logement 4, avec pincement entre
elles de la partie extrême antérieure 8b de la membrane 8. Le bloc d'angle antérieur
11 présente également, dans sa partie postérieure, une face inclinée 11c en saillie
vers le bas qui est engagée dans un creux correspondant ménagé dans la partie antérieure
de la face supérieure de la barre d'ancrage 7, ce creux étant délimité par une face
inclinée 7c. Les faces inclinées 7c et 11c ont la même inclinaison que les autres
faces inclinées coopérant entre elles à savoir les faces 7a et 9c et les faces 7b
et 13a.
[0016] Le dispositif antirecul comporte par ailleurs des organes limitant la course verticale
admissible vers le bas de la barre d'ancrage 7. Ces organes 14 sont constitués par
des tiges verticales traversant des trous percés dans la barre d'ancrage 7, fixées,
à leurs extrémités supérieures, a la face supérieure 4d du logement 4 et dont les
extrémités inférieures sont solidaires des têtes 15 disposées dans des logements 16
prévus dans la face horizontale inférieure de la barre d'ancrage 7. Les logements
16 ont une hauteur supérieure à l'épaisseur des têtes 15 si bien que la barre d'ancrage
7 peut se déplacer vers le bas jusqu'à ce que les fonds supérieurs des logements 16
viennent en contact avec les têtes 15 fixées aux extrémités inférieures des tiges
14.
[0017] Le bloc d'angle postérieur 9, le bloc intermédiaire 13 et le bloc d'angle antérieur
11 peuvent être constitués par des blocs individuels fixés par tous moyens appropriés
à la face horizontale supérieure 4d du logement 4. Suivant une variante ils peuvent
être reliés les uns aux autres en constituant une barre de commande commune fixée
dans son ensemble à la face horizontale supérieure 4d du logement 4. Dans ce dernier
cas les organes 14 limitant la course verticale de la barre d'ancrage 7 peuvent être
avantageusement fixés à cette barre de commande commune supérieure.
[0018] Le fonctionnement du dispositif antirecul qui a été décrit en référence aux figures
4 à 7 et qui est représenté monté sur le ski 1 sur les figures 2 et 3, est le même,
dans son principe, que celui qui a été exposé à propos de la forme d'exécution schématique
illustrée sur les figures 1,1A et 1B. Lorsque le ski 1 glisse vers l'avant, suivant
la flèche a, la barre d'ancrage 7 se trouve maintenue escamotée, par la membrane élastique
8, dans le logement 4, comme il est représenté sur les figures 2 et 4. Dans ce cas
la membrane horizontale inférieure 8, par exemple en peau de phoque, s'étend sensiblement
dans le plan horizontal de la semelle 3 ou un peu en retrait par rapport à ce plan.
Il en résulte donc un frottement minimum sur la neige. Par contre, lorsque le skieur
exerce une poussée P vers le bas et vers l'arrière sur son ski 1, le dispositif antirecul
devient actif comme il est représenté sur les figures 3 et 7. Les faces inférieures
inclinées 9c,13a,11c des blocs 9,13 et 11 glissent alors vers l'arrière sur les rampes
inclinées respectives 7a,7b,7c de la barre d'ancrage 7, ce qui provoque un déplacement
de l'ensemble de cette barre d'ancrage 7, parallèlement à elle-même, vers le bas.
Ce mouvement est limité par les organes d'arrêt verticaux 14. Il en résulte que la
barre d'ancrage 1 et la membrane 8 en peau de phoque font légèrement saillie en-dessous
du plan de la semelle 3 du ski 1, comme il est représenté sur les figures 3 et 7,
ce qui assure l'accrochage et l'immobilisation du ski sur la neige. Il est à noter
que dans cette position la partie extrême postérieure 8a de la membrane 8 est tendue
et est appliquée contre la face inférieure 9b de la nervure postérieure et inférieure
9a du bloc d'angle postérieur 9.
[0019] Dans cette forme d'exécution la membrane élastique 8 joue le rôle de ressort de rappel
pour ramener la barre d'ancrage 7 escamotée dans le logement 4, lorsque la poussée
P vers l'arrière ne s'exerce plus sur le ski 1.
[0020] Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 8,9 et 10 le dispositif
antirecul suivant l'invention comprend un boîtier parallélépipèdique 17 qui est emboîté
étroitement et fixé dans le logement 4 et qui est ouvert à sa partie inférieure. Le
boîtier 17 est fixé à l'intérieur du logement 4 par tous moyens appropriés, par exemple
par collage ou vissage. La paroi horizontale supérieure 17a boîtier 17 présente deux
plots 18 et 19 distants l'un de l'autre dans le sens longitudinal en saillie vers
le bas et qui présentent, vu en coupe verticale et longitudinale, la forme de triangles
rectangles identiques. Les faces inférieures inclinées 18a,19a des plots 18,19 qui
constituent les hypothénuses des triangles rectangles, sont inclinées d'un même angle
de bas en haut et d'avant en arrière et elles provoquent le mouvement vertical vers
le bas d'une barre d'ancrage longitudinale 21 de forme parallélépipèdique, logée étroitement
dans le boîtier 17. Cette barre d'ancrage présente une face inférieure adaptée pour
obtenir une bonne adhérence sur la neige, par exemple par railiurage, fixation d'une
peau de phoque etc. Elle présente également, dans sa surface supérieure 21a, deux
creux ayant chacun, vu en coupe verticale et longitudinale, la forme d'un triangle
rectangle et dans lesquels sont respectivement engagés les deux plots 18,19. ces creux
sont délimités par des faces 21b,21c inclinées de bas en haut et d'avant en arrière
et qui se raccordent à la face supérieure 21a de la barre 21. Les faces inclinées
18a et 21b sont en contact l'une avec l'autre, les faces inclinées 19a et 21c sont
en contact l'une avec l'autre et elles ont toutes la même inclinaison.
[0021] Par ailleurs des moyens de guidage sont prévus aux deux extrémités longitudinales
du boîtier 17 et de la barre d'ancrage 21, pour permettre le mouvement vertical de
a barre d'ancrage 21 vers le bas tout en garantissant ute étanchéité vers l'intérieur
du boîtier 17.
[0022] A son extrémité postérieure la barre d'ancrage 21 est prolongée par une lèvre transversale
22 qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière. Cette lèvre 22 est engagée
dans une fente 23 qui est formée dans la paroi transversale postérieure 17b du boîtier
17 et qui présente la même inclinaison que la lèvre 22, ainsi que les faces 18a,21b,19a,21c.
[0023] Dans sa partie extrême antérieure la barre d'ancrage 21 présente une face frontale
21d qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière, avec le même angle d'inclinaison
que la lèvre postérieure 22, la fente 23 et les faces inclinées en contact 18a,21b,19a,21c.
Cette face frontale antérieure inclinée 21d de la barre d'ancrage 21 est en contact
avec une face 17c, de même inclinaison, prévue dans la partie antérieure du boîtier
17. En outre la barre d'ancrage 21 présente, dans sa partie extrême antérieure, deux
nervures latérales opposées 24 qui sont en saillie par rapport aux faces verticales
et latérales de la barre d'ancrage 21 et qui sont inclinées du même angle que les
faces 21d et 17c. Ces nervures inclinées 24 sont engagées dans des rainures inclinées
25 de même pente qui sont prévues dans les parties antérieures des faces internes
des deux parois verticales et latérales du boîtier 17.
[0024] D'après la description qui précède, on voit que la barre d'ancrage 21 est retenue
dans le boîtier 17 et guidée par rapport à celui-ci d'une part à son extrémité postérieure,
par suite de l'engagement de la lèvre postérieure inclinée 22 dans la fente inclinée
23 du boîtier 17, et d'autre part à son extrémité antérieure, par suite de ses nervures
latérales inclinées 24 engagées dans les rainures inclinées 25 du boîtier 17. Ces
organes de guidage assurent l'étanchéité aux deux extrémités longitudinales du dispositif
antirecul et cette étanchéité est également assurée, le long des faces latérales de
la barre d'ancrage 21 et du boîtier 17, par suite de l'emboîtement étroit de la barre
21 dans ce boîtier.
[0025] Il est à noter que dans la forme d'éxécution représentée sur les figures 8 à 10 la
barre d'ancrage 21 est montée librement dans le boîtier 17 et qu'elle n'est appliquée
sous pression contre la surface de la neige que losqu'une poussée vers l'arrière s'exerce
sur le ski 1, cette poussée étant transformée, comme dans le cas des formes d'éxécution
précédemment décrites, en pression vers le bas, par suite de la coopération des surfaces
inclinées 18a, 21b,et 19a, 21c.
[0026] Comme il a été précisé ci-dessus, il existe différents moyens s'oppasant au recul
du ski (écailles, fart, peau de phoque, ...) correspondant à différents types de neige
et qui sont plus ou moins longs et complexes à mettre en place sous le ski.
[0027] Les fig. 11a et 11b montrent une solution avantageuse pour résoudre ce problème :
sous l'organe d'ancrage 6 une plaque amovible 63 supportant le système anti-recul
64 peut être mise en place et enlevée rapidement. Pour cela, la face inférieure de
l'organe d'ancrage 6 comporte un évidement 61 qui sert de logement à un boitier 62
fixé dans l'évidement 61 par tout moyen tel que vissage, collage, soudage, ...La plaque
amovible 63 vient s'encastrer dans le boitier 62 et tient en place par frottement
ou encliquetage. Sur cette plaque amovible est fixé système anti-recul 64 que l'on
désire utiliser sous le ski. Il suffit que le skieur possède plusieurs plaques amovibles
63, avec sur chacune d'entre elle un ou plusieurs systèmes anti-recul pour pouvoir
choisir au dernier moment le système le mieux adapté aux circonstances. Il est également
possible qu'une plaque amovible 63 ne possède pas de système anti-recul sur tout ou
partie de sa surface.
[0028] Un autre mode de réalisation du boitier 62 et de la plaque amovible 63 est représenté
fig. 12a, 12b, 12c. Le boitier 62 comporte deux rainures 65, la plaque amovible 63
coulissant dans ces rainures 65. Afin de permettre la mise en place de la plaque amovible
63 par coulissement dans le boitier 62, la rainure 65 est supprimée dans une extrémité
66 pour pouvoir déformer en flexion la plaque amovible 63 comme cela est représenté
en trait pointillé 67 pour que la plaque amovible 63 puisse passer au dessus du rebord
68 du boitier 62 aussi bien lors de la mise en place que lors de l'extraction de la
plaque amovible 63. Une encoche 69, prévue dans la plaque amovible 63 (ou dans le
rebord 68) facilite la manoeuvre pour extraire cette plaque.
1.- Dispositif antirecul pour ski de fond du type à organe d'ancrage mobile (6,7,21)
monté dans un logement (4) formé dans le ski (1) et débouchant dans la semelle inférieure
(3) de celui-ci, cet organe d'ancrage (6,7,21) pouvant occuper, lorsque le ski (1)
est soumis à une poussée vers l'arrière, une première position d'ancrage dans la neige,
dans laquelle sa partie inférieure fait saillie vers le bas sous la semelle (3) du
ski, pour être immobilisée dans la neige ou, lorsque le ski (1) glisse vers l'avant,
une seconde position escamotée dans laquelle la partie inférieure de l'organe d'ancrage
(6,7,21) est effacée dans son logement (4), caractérisé en ce que l'organe d'ancrage
(6,7,21) présente au moins une face supérieure (6d;7a,7b,7c;21b,21c) formant une rampe
inclinée de bas en haut et d'avant en arrière, des moyens sont prévus pour maintenir
la ou chaque face supérieure (6d;7a,7b,7c;21b,21c) formant rampe inclinée de l'organe
d'ancrage (6,7,21) en contact avec au moins un élément d'actionnement (4d;9c,13a,11c;18a,19a)
prévu à la partie supérieure du logement (4) et pouvant glisser longitudinalement
sur la ou chaque face supérieure (6d;7a,7b,7c;21b,21c) formant rampe inclinée, et
un jeu longitudinal est ménagé entre le logement (4) et l'organe d'ancrage (6,7,21),
pour permettre un léger déplacement longitudinal relatif du ski (1) et de son logement
(4) par rapport à l'organe d'ancrage (6,7,21).
2.- Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
(8) de rappel élastique de l'organe d'ancrage (7) à l'intérieur du logement (4).
3.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens (22,23,24,25) pour guider et retenir l'organe d'ancrage
(21) pendant son mouvement relatif à l'intérieur du logement (4).
4.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé
en ce qu'il comprend une barre d'ancrage (7), de forme générale parallélépipèdique,
allongée dans le sens longitudinal, dont la face horizontale inférieure est en contact
avec une membrane flexible et élastique (8) qui présente, sur sa face inférieure,
des propriétés d'adhérence vis-à-vis de la neige.
5.- Dispositif suivant la revendication 4 caractérisé en ce que la membrane flexible
(8) s'étend sous la totalité de la longueur de la barre d'ancrage (7) et ses deux
parties extrêmes (8a,8b) sont ancrées dans le logement (4).
6.- Dispositif suivant la revendication 5 caractérisé en ce que les parties extrêmes
(8a,8b) de la membrane (8) sont coincées entre les faces frontales postérieure (4b)
et antérieure (4a) du logement (4), d'une part, et deux blocs (9,11) fixés respectivement
dans les deux angles supérieurs de logement (4).
7.- Dispositif suivant la revendication 6 caractérisé en ce que le bloc d'angle postérieur
(9) qui est accolé contre la face frontale postérieure (4b) du logement (4), dans
l'angle supérieur et postérieur de ce logement, comprend une nervure transversale
inférieure (9a) qui se termine par une face inférieure (9b) inclinée de bas en haut
et d'avant en arrière.
8.- Dispositif suivant la revendication 7 caractérisé en ce que la face inférieure
inclinée (9b) de la nervure (9a) du bloc d'angle postérieur (9) est située en peu
au-dessus du plan de la semelle (3) du ski et elle est en regard d'un creux (12) formé
dans la partie centrale de la semelle (3) du ski et dont la face supérieure s'étend
entre la semelle (3) et la face frontale postérieure (4b) du logement (4), en étant
ainsi inclinée de bas en haut et d'arrière en avant.
9.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisé en ce
que le bloc d'angle postérieur (9) présente, dans sa partie antérieure, une face (9c)
en saillie vers le bas, qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière et qui
constitue une rampe coopérant avec une face supérieure (7a), ayant la même inclinaison,
de la barre d'ancrage (7), cette face supérieure inclinée (7a) constituant la partie
inférieure d'un creux supérieur de la barre longitudinale (7) dans lequel est engagée
la partie extrême antérieure du bloc d'angle postérieur (9).
10.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 9 caractérisé en ce
qu'il comporte un bloc intermédiaire (13) qui est fixé à la face horizontale supérieure
(4d) du logement (4) et qui se termine par une face inférieure inclinée (13a) qui
est en contact avec une face inclinée (7b) formant rampe délimitant un creux formé
dans la face supérieure de la barre d'ancrage (7), sensiblement dans sa partie médiane.
11.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 10 caractérisé en
ce que le bloc d'angle antérieur (11) comprend une nervure inférieure et antérieure
(11a) qui est appliquée contre la face frontale antérieure (4a) du logement (4), pour
maintenir par pincement la partie extrême antérieure (8b) de la membrane (8) et, dans
sa partie postérieure, une face inclinée (11c) en saillie vers le bas qui est engagée
dans un creux correspondant ménagé dans la partie antérieure de la face supérieure
de la barre d'ancrage (7), ce creux étant délimité par une face inclinée (7c) de même
pente.
12.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 11 caractérisé en
ce qu'il comporte des moyens (14,15) limitant la course verticale admissible vers
le bas de la barre d'ancrage (7).
13.- Dispositif suivant la revendication 12 caractérisé en ce que les moyens (14,15)
limitant la course verticale de la barre d'ancrage (7) sont constitués par des tiges
verticales (14) traversant des trous percés dans la barre d'ancrage (7), fixés, à
leurs extrémités supérieures, à la face supérieure (4d) du logement (4) et dont les
extrémités inférieures sont solidaires de têtes (15) disposées dans des logements
(16) prévus dans la face horizontale inférieure de la barre d'ancrage (7), ces logements
(16) ayant une hauteur supérieure à l'épaisseur des têtes (15).
14.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 13 caractérisé en
ce que le bloc d'angle postérieur (9), le bloc intermédiaire (13) et le bloc d'angle
antérieur (11) sont constitués par des blocs indépendants fixés individuellement à
la face supérieure (4d) du logement (4).
15.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 6 à 13 caractérisé en
ce que le bloc postérieur (9), le bloc intermédiaire (13) et le bloc d'angle antérieur
(11) forment une seule pièce et ils font partie intégrante d'une barre longitudinale
s'étendant sur toute la longueur du logement (4) et fixée à la face supérieure (4d)
de ce logement (4).
16.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce
qu'il comprend un boîtier parallélépipèdique (17) qui est emboîté étroitement et fixé
dans le logement (4) et qui est ouvert à sa partie inférieure, et une barre d'ancrage
longitudinale (21) logée étroitement dans le boîtier (17) et mobile dans celui-ci.
17.- Dispositif suivant la revendication 16 caractérisé en ce que la paroi horizontale
supérieure (17a) du boîtier (17) présente au moins deux plots (18,19), distants l'un
de l'autre dans le sens longitudinal, en saillie vers le bas, qui ont, vu en coupe
verticale et longitudinale, la forme de triangles rectangles identiques, les faces
inférieures inclinées (18a,19a) des plots (18,19) qui constituent les hypothénuses
de ces triangles rectangles, sont inclinées d'un même angle de bas en haut et d'avant
en arrière et la barre d'ancrage (21) présente, dans sa surface supérieure (21a),
au moins deux creux dans lesquels sont respectivement engagés les deux plots (18,19),
ces creux étant délimités par des faces inclinées (21b,21c) ayant la même pente que
les faces inférieures inclinées (18a,19a) des plots (18,19) et en contact avec celles-ci.
18.- Dispositif suivant la revendication 17 caractérisé en ce que la barre d'ancrage
(21) est prolongée, à son extrémité postérieure, par une lèvre transversale (22) qui
est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière et qui est engagée dans une fente
(23), de même inclinaison, qui est formée dans la paroi transversale postérieure (17b)
du boîtier (17), a lèvre (22) et la fente (23) ayant la même inclinaison que les faces
inférieures inclinées (18a, 19a) des plots (18, 19) et les faces supérieures inclinées
(21b, 21c), de la barre d'ancrage (21).
19. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 17 et 18 caractérisé en
ce que la barre d'ancrage (21) présente, dans sa partie extrême antérieure, une face
frontale antérieure inclinée (21d) en contact avec une face (17c) de même inclinaison,
prévue dans la partie antérieure du boîtier (17), la barre d'ancrage (21) présente
également, dans sa partie extrême antérieure, deux nervures latérales inclinées opposées
(24) qui sont en saillie par rapport aux faces verticales et latérales de la barre
d'ancrage (21), ces nervures inclinées (24) étant engagées dans des rainures inclinées
prévues dans les parties antérieures des faces internes des deux parois verticales
et latérales du boîtier (17), la face frontale antérieure (21d) de la barre d'ancrage
(21), ses nervures latérales opposées (24) et les rainures (25) du boîtier (17) ayant
toute la même inclinaison de bas en haut et d'avant en arrière, cette inclinaison
étant la même que celle des faces inclinées (18a, 19a) des plots (18, 19 et 21b, 21c)
de la barre d'ancrage (21).
20. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comporte sous l'organe d'ancrage 6 une plaque amovible 63 supportant le
système anti-recul 64.
21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que la plaque amovible
63 s'encastre dans un boitier 62.
22. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que la plaque amovible
63 coulisse dans les rainures 65 du boitier 62.