(19)
(11) EP 0 502 795 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
09.09.1992  Bulletin  1992/37

(21) Numéro de dépôt: 92420058.7

(22) Date de dépôt:  21.02.1992
(51) Int. Cl.5A43B 5/04, A43B 23/02, A43C 11/00
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI

(30) Priorité: 26.02.1991 FR 9102521

(71) Demandeur: SKIS ROSSIGNOL S.A.
F-38509 Voiron Cédex (FR)

(72) Inventeur:
  • Mattiuzzo, Mario
    I-31100 Treviso (IT)

(74) Mandataire: Laurent, Michel et al
Cabinet LAURENT et CHARRAS, 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
F-69131 Ecully Cédex
F-69131 Ecully Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Chaussure de ski à coque et collier


    (57) Chaussure de ski en matière plastique comprenant :
    • une coque (1) destinée à recevoir le pied du skieur et le bas de la jambe ;
    • un collier (3) déformable articulé (4) par rapport à la coque (1), destiné à enserrer le bas de la jambe et présentant une large ouverture (15) dans sa partie arrière, et sur l'avant des rabats (7,8) se chevauchant et coopérant avec des organes de fermeture (38,37) et de serrage ;
    • un capot arrière (20) rigide articulé par rapport à la coque (1) et destiné à obturer l'ouverture arrière du collier (3) déformable ;
    • un chausson (40) destiné à recevoir le pied et le bas de la jambe du skieur,
    caractérisée en ce que en position d'utilisation, le capot arrière (20) prend appui en venant buter sur le collier (3) et est maintenu en butée contre le collier (3) par un organe de fermeture (30, 31).




    Description


    [0001] L'invention concerne une chaussure de ski du type à coque et collier.

    [0002] Comme on le sait, pour l'essentiel, une chaussure de ski comprend:
    • une coque destinée à recevoir le pied du skieur ;
    • un collier articulé par rapport à la coque, destiné à enserrer le bas de la jambe ;
    • un chausson destiné à recevoir le pied et le bas de la jambe, pour assurer le confort du skieur ;
    • des organes de fermeture de l'ensemble.


    [0003] Dans une première forme de réalisation dénommée "chaussure de ski traditionnelle", la coque semi-rigide présente une fente sur le dessus du cou de pied matérialisant deux rabats, et le collier monopièce, déformable grâce aux ouvertures disposées sur l'avant et formant également rabats, est articulé autour de deux rivets disposés sur les flancs de la coque. Cette disposition permet un basculement vers l'avant, alors qu'une butée disposée sur l'arrière de la coque interdit un pivotement vers l'arrière. Dans cette forme de réalisation, le serrage sur le pied et sur le bas de la jambe est obtenu par superposition des rabats et par l'action mécanique d'organes de fermeture constitués par des boucles ou analogues qui rapprochent par glissement les rabats sur le pied et sur le bas de la jambe. En pratique, ce type de chaussure présente au moins un organe de fermeture et de serrage, de préférence deux agissant sur les rabats du coup de pied et au moins un autre organe de fermeture et de serrage et de préférence aussi deux, agissant sur les rabats du collier.

    [0004] Cette disposition assure une bonne tenue du pied et une bonne conduite du ski. Toutefois, elle nécessite de la part du skieur un effort important pour le chaussage et le déchaussage. De la sorte, ce type de chaussure est largement utilisé par les professionnels du ski et surtout par les compétiteurs, qui recherchent avant tout la performance, plutôt que le confort.

    [0005] On a également proposé une autre forme de réalisation de chaussure, communément appelée "à entrée arrière". Dans cette forme de réalisation, le collier est réalisé en deux parties distinctes, respectivement une manchette avant et une manchette arrière, toutes deux articulées par rapport à la coque qui est rigide et à volume prédéterminé. Cette solution facilite le chaussage. L'adaptation aux différentes morphologies du bas de la jambe s'effectue grâce à la position de la manchette arrière par rapport à la manchette avant. Si cette solution résoud avantageusement le problème du chaussage et du déchaussage, en revanche, la tenue du pied n'est pas toujours très bien assurée et la conduite du ski s'en trouve nettement affectée. C'est la raison pour laquelle ce type de chaussure est peu utilisée par les professionnels du ski et les compétiteurs, et l'est plutôt par le skieur-loisir.

    [0006] Dans cette forme de réalisation pratique de ces chaussures à entrée arrière, la manchette arrière épouse la forme arrière de la coque et vient s'articuler sur celle-ci, les flancs externes de la partie haute de la manchette arrière venant se positionner et coulisser en position d'utilisation sur les flancs internes à l'intérieur de la manchette avant. L'adaptation de cette chaussure à la morphologie du skieur se fait donc par l'intermédiaire d'une boucle qui positionne la manchette arrière en appui sur la jambe du skieur. Il n'y a donc pas de position fixe de la manchette arrière par rapport à la manchette avant.

    [0007] Dans le document EF-A-0 342 463, on a décrit une chaussure de ski constituée par une coque et un collier articulé sur la coque présentant à l'arrière une ouverture et à l'avant des rabats qui coopèrent avec des organes de fermeture et de serrage sur le bas de la jambe. Cette ouverture arrière est obturée par un capot réglable en inclinaison vers l'avant en coulissant sous les bords de l'ouverture notamment au moyen d'un levier, pour adapter l'arrière de la chaussure à la morphologie du mollet du skieur. Cette disposition qui permet de faire varier le périmètre de la zone de serrage à la fois à l'avant par les organes de fermeture et à l'arrière par le levier, vise seulement à adapter la chaussure à la morphologie du mollet du skieur. En revanche, dans ces chaussures, le problème du chaussage et du déchaussage n'est pas réglé de manière satisfaisante.

    [0008] L'invention pallie ces inconvénients. Elle vise une chaussure de ski perfectionnée du type à coque et collier articulé par rapport à la coque, qui soit facile à chausser et à déchausser, à l'instar des chaussures à entrée par l'arrière, et qui, comme les chaussures traditionnelles, assure une bonne tenue du pied, et soit également précise dans la conduite du ski.

    [0009] Cette chaussure de ski perfectionnée, comprenant:
    • une coque destinée à recevoir le pied et le bas de la jambe du skieur ;
    • un collier déformable, articulé par rapport à la coque, destiné à enserrer le bas de la jambe et présentant une large ouverture dans sa partie arrière et sur l'avant des rabats se chevauchant, coopérant avec des organes de fermeture et de serrage ;
    • un capot arrière rigide articulé par rapport à la coque, et destiné à obturer l'ouverture arrière du collier ;
    est caractérisée en ce que, en position d'utilisation, le capot arrière rigide prend appui en venant buter sur le collier et est maintenu en butée sur le collier par un organe de fermeture.

    [0010] En d'autres termes, la chaussure de ski selon l'invention est un perfectionnement aux chaussures traditionnelles, selon lequel le collier déformable articulé présente un capot rigide rapporté articulé vers l'arrière sur la coque, ce qui facilite ainsi l'introduction ou le retrait du pied lors de l'opération de chaussage et de déchaussage, mais qui en position d'utilisation, vient en appui et en butée sur ce collier, afin de reconstituer l'équivalent d'un collier traditionnel déformable en une seule pièce. Ainsi, la combinaison d'un collier déformable présentant une large ouverture à l'arrière et d'un capot rigide, tous deux articulés sur la coque, mais en appui sur le collier, permet :

    . d'une part, par basculement du rabat vers l'arrière de faciliter le chaussage et le déchaussage,

    . et d'autre part, lors de la pratique du ski, de réaliser un ensemble de serrage du bas de la jambe qui se comporte comme un collier traditionnel déformable, donc avec bonne tenue du pied et précision dans la conduite du ski, car le capot arrière rigide coopère avec le collier déformable pour se comporter comme un ensemble homogène.



    [0011] Bref, on combine les avantages sportifs des chaussures traditionnelles, avec les avantages de confort des chaussures à entrée arrière.

    [0012] Avantageusement, en pratique:
    • le collier et le capot sont articulés sur la coque autour d'un même axe disposé au niveau des malléoles ;
    • le collier et le capot sont articulés sur une pièce mobile, elle-même articulée par rapport à la coque ;
    • les organes de fermeture sont fixés sur une patte fixée au collier et qui entoure l'arrière du capot articulé ;
    • les moyens de maintien du capot arrière articulé, en appui en butée sur le collier, sont fixés sur le capot et viennent s'accrocher sur les deux flancs latéraux du collier, de façon permanente ou momentanée ;
    • le collier présente des oreilles ménagées vers l'arrière et sur le haut de l'ouverture arrière, destinées lors de la fermeture à assurer le guidage du capot arrière articulé, jusqu'à venir en butée sur le collier ;
    • le capot arrière articulé présente des oreilles ménagées vers l'avant destinées à assurer le guidage de ce capot lors de la fermeture ;
    • le chausson est réalisé en deux parties : une partie principale entourant le pied et l'avant du bas de la jambe, et une partie arrière fixée au capot arrière et s'ouvrant avec celui-ci ; cette partie arrière du chausson présente des oreilles latérales dirigées vers l'avant, destinées également au guidage du capot arrière par rapport au collier lors de la fermeture de la chaussure;
    • enfin, la partie basse du capot arrière passe par dessus le collier avant et la partie haute du capot arrière présente deux oreilles passant à l'intérieur du collier.


    [0013] Dans une forme de réalisation pratique, les zones de contact en regard, c'est-à-dire d'appui en butée, du capot arrière rigide et du collier déformable, présentent l'une un tenon et l'autre une mortaise ménagée dans son épaisseur, de sorte que l'appui en butée et le centrage se font par pénétration du tenon dans la mortaise.

    [0014] Dans une forme de réalisation avantageuse, les moyens de fermeture et de serrage du capot arrière en butée sur le collier autorisent trois positions distinctes du capot arrière, respectivement :
    • une première position fermée dite "d'utilisation", dans laquelle le capot arrière rigide est en butée ferme contre le collier déformable selon la caractéristique essentielle de l'invention ;
    • une seconde position semi-ouverte dite "de relaxation ou de marche", dans laquelle le capot arrière est légèrement ouvert par rapport au collier ;
    • enfin, une troisième position ouverte permettant le chaussage et le déchaussage de la chaussure sans difficulté, par pivotement total du capot rigide vers l'arrière.


    [0015] De manière connue, le coque, le collier et le capot sont en matière plastique d'usage courant pour cette application.

    [0016] La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent à l'appui des figures annexées.

    [0017] La figure 1 est une vue en perspective sommaire trois-quart arrière d'une chaussure conforme à l'invention.

    [0018] La figure 2 montre une vue perspective identique d'une forme d'exécution avantageuse.

    [0019] La figure 3 représente également en vue perspective une autre forme d'exécution avantageuse.

    [0020] Les figures 4,5 et 6 montrent vue de côté, une chaussure de ski conforme à l'invention, en position, respectivement : fermée (figure 4), semi-ouverte (figure 5) et ouverte (figure 6).

    [0021] Les figures 7 et 8 représentent un détail d'exécution de l'assemblage en appui en butée du capot arrière articulé sur le collier.

    [0022] La figure 9 montre en perspective une autre forme d'exécution de l'invention.

    [0023] Cette chaussure (voir figure 1) se compose de manière connue d'une coque (1) sur le dessus de laquelle est ménagée une fente définissant deux rabats (2) disposés au dessus du cou de pied. Sur cette coque (1), un collier (3) est articulé vers l'avant autour d'un axe (4) disposé à hauteur des malléoles ; en pratique, cette articulation est matérialisée par des rivets. Pour limiter le débattement du collier vers l'arrière, la coque (1) présente, à hauteur du calcanéum, une butée (5) venue de moulage.

    [0024] L'avant (6) du collier comporte de manière connue deux rabats (7,8) se chevauchant pour faciliter l'introduction du pied et assurer un serrage réparti sur le bas de la jambe. Le rabat interne (7) présente deux pattes (9,10) qui recouvrent le rabat externe (8) et qui reçoivent les organes de serrage et de fermeture connus non représentés, tels que boucles, crochets, câbles, etc .. .

    [0025] De manière connue, ce collier (3) est déformable du fait du glissement des rabats (7,8) l'un sur l'autre sous l'action des organes de fermeture, par exemple boucle sur patte (9,10) et crochet sur rabat externe (8).

    [0026] Le collier (3) déformable présente à l'arrière une large ouverture (15) ouverte depuis le haut jusqu'à hauteur du bas du tendon d'Achille, de manière à définir un pont (16) reliant les deux faces latérales (7 et 8) du collier (3) qui vient prendre appui en arrière sur la butée (5). Cette large ouverture (15) définit deux faces d'appui (17,18) rigides parallèles et rectilignes, par exemple de un à deux millimètres d'épaisseur.

    [0027] Selon une caractéristique essentielle de l'invention, la chaussure comprend également un capot arrière rigide, désigné par la référence générale (20) ayant la forme générale d'une tuile (21) entourant l'arrière du bas de la jambe. Ce capot (20) articulé sur la coque également en (4) est raccordé par deux pattes (22,23) présentant de chaque côté un orifice traversant (24) où vient se loger un rivet d'articulation prévu à cet effet sur le collier (3) et la coque (1) pour définir l'axe commun (4) d'articulation.

    [0028] Les deux faces avant du capot arrière (20) rigide définissent deux bords rigides (25) parallèles rectilignes, destinés selon une caractéristique de l'invention, à venir prendre appui, en position de fermeture et d'utilisation, contre les deux bordures (17,18) ménagées à cet effet dans le collier (3). Dans une forme de réalisation pratique, ces bordures rigides (17,18 et 25) ont une épaisseur égale comprise entre un et deux millimètres.

    [0029] Le haut du collier (3) comporte une patte (30) dirigée vers l'arrière qui reçoit une boucle à crémaillère (31), (voir figures 4 à 6) et le haut du capot arrière (20) présente une encoche (32) prévue à cet effet pour recevoir cette patte (30) et la boucle (31) correspondante pour assurer la fermeture de l'ensemble.

    [0030] Les pièces caractéristiques coque (1), collier (3), capot arrière (20) sont en matière plastique moulée d'usage courant pour cette application. Les épaisseurs et dureté de ces éléments sont définis de manière connue en fonction de l'usage, le collier (3) étant relativement souple, alors que le capot arrière (20) doit être rigide.

    [0031] Les références (35,36,37,38) désignent des organes de fermeture et/ou de serrage usuels, tels que des boucles, des crémaillères, des câbles ou analogues.

    [0032] La référence (40) symbolise le chausson destiné à recevoir le pied et le bas de la jambe du skieur.

    [0033] L'appui caractéristique de l'invention du capot sur le collier s'effectue avantageusement (voir fibres 7 et 8) par un système tenon (60) ménagé tout le long de la bordure verticale (25) rigide du capot arrière venant se loger dans et coopérer avec une mortaise (61) disposée à cet effet en regard dans les bordures (17,18) du collier.

    [0034] La chaussure selon l'invention fonctionne de la manière suivante. En position fermée (voir figure 4), position dite également "d'utilisation", le capot arrière articulé en (4) sur la coque (1 ) vient en appui contre le collier (3). Plus précisément, les bords (25) rigides viennent en appui et en butée ferme contre les bords correspondants (17,18) du collier. De ce fait, l'ensemble capot (3) et collier (20) reconstitue l'équivalent d'un collier traditionnel monopièce. Lors de la pratique du ski, cette chaussure se comporte donc exactement comme une chaussure traditionnelle et en présente alors tous les avantages, notamment bonne tenue du pied et bonne conduite du ski.

    [0035] Lorsque le skieur désire se relaxer ou tout simplement marcher (voir figure 5), il desserre la boucle qui sert uniquement à assurer la fermeture du capot (20) sur le collier (3). Celà soulage le bas de la jambe, mais maintient parfaitement le pied dans la coque (1). En outre et surtout, cette position permet au skieur de redresser ses jambes vers la verticale, ce qui facilite alors la marche et relaxe ses muscles.

    [0036] Lorsque le skieur désire déchausser (voir figure 6), il lui suffit de faire basculer alors le capot arrière (20) vers l'arrière autour de l'axe (4), après avoir pris soin de désolidariser complètement la boucle (31). On comprend donc aisément que ce pivotement dégage vers l'arrière une large ouverture, qui facilite l'opération de déchaussage ou de chaussage, à l'instar des chaussures dites "à entrée arrière".

    [0037] Ainsi, la chaussure selon l'invention présente lors de l'utilisation tous les avantages des chaussures traditionnelles, mais en revanche n'en présente pas les inconvénients lors des opérations de chaussage et de déchaussage, ce que l'on ne savait pas obtenir jusqu'alors. En d'autres termes, cette chaussure peut être utilisée avec succès par des skieurs de tous niveaux, puisqu'elle combine tous les avantages des chaussures traditionnelles préférées des skieurs de compétition ou avertis et des chaussures à entrée arrière recherchées par les skieurs-loisirs, tout en en écartant les inconvénients de chacune d'entre elles.

    [0038] Dans une autre forme d'exécution montrée à la figure 2, les flancs arrière du collier (3) présentent chacun une oreille, respectivement (50,51) dirigée vers l'arrière, disposée le long mais à côté des bords caractéristiques d'appui (17,18), de manière à bien ménager et conserver ces faces d'appui. Ces oreilles souples (50,51) servent lors de la fermeture, à guider les flancs internes de la tuile (21) pour amener bien les bordures rigides (25) au contact et en butée contre les bords (17,18).

    [0039] Dans une variante (voir figure 9), ces oreilles (55) peuvent être également ménagées de la même manière (c'est-à-dire en dégageant les faces d'appui (25)) sur les flancs du capot (20), mais sont à ce moment dirigées vers l'avant. Dans une variante, les pattes (22,23) de raccordement de la tuile (21) épousent totalement l'arrière du collier (16), alors que les oreilles (55) viennent se loger à l'intérieur du collier dans sa partie haute. En fin de course, c'est-à-dire en position d'utilisation, les bords (25) du capot (20) rigide viennent en butée contre les bords (17,18) du collier avant (3) déformable.

    [0040] Dans une autre forme d'exécution montrée aux figures 3 et 4, le chausson (40) est réalisé en deux parties, à savoir une partie principale, proprement dite (40) entourant le pied et l'avant du bas de la jambe, et une partie arrière (41) fixée au haut de la tuile (21) et s'ouvrant avec celle-ci. Dans cette forme de réalisation, cette partie arrière (41) présente également deux oreilles latérales (42) destinées au guidage du capot arrière (20) par rapport au collier (3) lors de la fermeture.

    [0041] La chaussure de ski selon l'invention présente de nombreux avantages par rapport à celles connues à ce jour. En effet, lors de la pratique du ski, elle se comporte comme une chaussure de ski traditionnelle, c'est-à-dire avec parfait maintien du pied dans la chaussure, donc guidage et conduite du ski optimums. En outre, elle n'en présente pas les inconvénients lors du chaussage et du déchaussage, puisqu'au contraire, elle se comporte comme une chaussure à ouverture arrière.


    Revendications

    1/ Chaussure de ski en matière plastique comprenant:

    - une coque (1) destinée à recevoir le pied du skieur et le bas de la jambe ;

    - un collier (3) déformable articulé (4) par rapport à la coque (1), destiné à enserrer le bas de la jambe et présentant une large ouverture (15) dans sa partie arrière, et sur l'avant des rabats (7,8) se chevauchant et coopérant avec des organes de fermeture (38,37) et de serrage ;

    - un capot arrière (20) rigide articulé par rapport à la coque (1) et destiné à obturer l'ouverture arrière du collier (3) déformable ;

    - un chausson (40) destiné à recevoir le pied et le bas de la jambe du skieur,

    caractérisée en ce que en position d'utilisation, le capot arrière (20) prend appui en venant buter sur le collier (3) et est maintenu en butée contre le collier (3) par un organe de fermeture (30, 31).
     
    2/ Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que le collier (3) déformable et le capot (20) rigide sont articulés sur la coque (1) autour du même axe (4).
     
    3/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les bords en regard (17,18,25) destinés à venir en butée respectivement du collier (3) déformable et du capot (20) rigide, présentent un tenon (60) et une mortaise (61) ménagée dans leur épaisseur, de manière à assurer l'appui en butée par emboitement l'un dans l'autre.
     
    4/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le maintien en butée du capot (20) sur le collier (3) est assuré par un organe de fermeture (31) fixé au haut et sur un flanc du collier (3) entourant l'arrière du capot (20) et venant s'accrocher sur le flanc opposé du haut du collier (3).
     
    5/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'arrière du collier (3) ou l'avant du capot articulé (20), présentent à côté des bords (17,18,25) en appui deux oreilles souples (50,51,55), destinées à assurer le guidage de l'un par rapport à l'autre lors de la fermeture.
     
    6/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le chausson (40) est réalisé en deux parties, à savoir une partie principale proprement dite (40) qui entoure le'pied et l'avant du bas de la jambe, et une partie arrière (41) fixée au haut du capot arrière (20) rigide et s'ouvrant avec celui-ci.
     
    7/ Chaussure de ski selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie arrière mobile (41) du chausson comporte deux oreilles latérales (42) destinées à assurer le guidage du capot arrière (20) par rapport au collier (3), lors de la fermeture.
     
    8/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de fermeture (30,31) du capot (20) rigide en butée sur le collier (3) déformable autorisent au moins trois positions distinctes, respectivement :

    - une première position fermée dite "d'utilisation" (voir figure 4), dans laquelle les bords (25) du capot arrière (20) sont en butée ferme contre les bords correspondants (17,18) du collier (3) ;

    - une deuxième position semi-ouverte de relaxation et de marche (voir figure 5), dans laquelle le capot arrière (20) est légèrement ouvert par rapport au collier (3) ;

    - enfin, une troisième position ouverte (voir figure 6), permettant le chaussage et le déchaussage de la chaussure.


     




    Dessins






















    Rapport de recherche