[0001] La présente invention a pour objet un arc de compétition démontable à comportement
vibratoire amélioré.
[0002] Le tir à l'arc a connu, ces dernières années, un développement important et le matériel
performant conçu pour répondre aux attentes exigées s'est notablement amélioré.
[0003] Ainsi, depuis une dizaine d'années, tous les arcs ont la même conformation et les
mêmes caractéristiques générales liées aux conditions fonctionnelles propres du tir
à l'arc de compétition. Pour des raisons d'ordre pratique, ils sont le plus souvent
démontables, formés d'un corps d'arc et de deux branches flexibles d'extrémité fixées
de façon amovible sur le corps de l'arc, destinées à tendre la corde.
[0004] Les branches constituent les parties flexibles de l'arc qui emmagasinent l'énergie
potentielle lors de la mise en tension de la corde. Dans les arcs démontables, elles
présentent à l'une de leurs extrémités un talon de fixation permettant de les monter
sur le corps de l'arc. A l'autre extrémité, ces branches comportent une poupée et
une gorge destinées à la mise en place de la corde.
[0005] Le corps d'arc, qui en constitue la partie centrale, comporte trois éléments principaux,
à savoir :
. la fenêtre où viennent se fixer les accessoires de visée et de support de flèche,
en particulier le système écarteur permettant d'écarter plus ou moins la flèche du
corps d'arc ;
. la poignée permettant la saisie et la tenue de l'arc ;
. les logements des branches qui permettent leur fixation, cette fixation s'opérant
le plus souvent au moyen d'un système de vissage.
[0006] A ces éléments principaux s'ajoutent de nombreux éléments additionnels, parmi lesquels
des stabilisateurs constitués d'un fût de longueur variable sur lequel peut coulisser
une masselotte de poids variable, fût qui est vissé sur le corps de l'arc par l'intermédiaire
d'un amortisseur de liaison. Ces stabilisateurs ont pour fonction d'équilibrer l'arc
et d'absorber en partie les vibrations.
[0007] Le comportement vibratoire de l'arc s'avère complexe et source d' inconvénients pouvant
devenir majeurs. En effet, les vibrations générées par la décoche se propagent dans
les différents éléments de l'arc et se transmettent de façon dommageable au poignet
de l'utilisateur. Elles affectent la précision du tir et déporte l'arc en fin de tir
de façon quelquefois incontrôlable.
[0008] Les stabilisateurs couramment utilisés ne peuvent constituer une solution satisfaisante
en raison de leur faible efficacité dans la neutralisation des vibrations.
[0009] On a imaginé de conformer aux extrémités du corps d'arc des logements évidés dans
lesquels viennent s'insérer les extrémités des branches, la liaison étant munie d'un
système de blocage-encliquetage, voir le brevet US 4 574 766 servant de base au préambule
de la revendication 1.
[0010] Une autre difficulté réside dans la nature et les possibilités réduites du système
écarteur destiné à ajuster la position de la flèche avant le tir. En effet, les systèmes
écarteurs connus ne permettent généralement qu'un seul réglage en position de la flèche,
qui peut être uniquement plus ou moins écartée du corps d'arc, mais dont la position
ne peut être modifiée en hauteur.
[0011] On connaît d'autre part des systèmes écarteurs réglables verticalement, mais non
horizontalement ni transversalement (brevet FR 2 580 795).
[0012] Enfin, on connaît l'emploi de fibres carbures pour la fabrication d'arcs, mais uniquement
sous forme lamellaire sur toute la longueur de l'arc dans un objectif de rechercher
de flexibilité et non pas sur une pièce intermédiaire de jonction dans un but de rigidité
(brevet US 3 850 156).
[0013] La présente invention vise à remédier à tous ces inconvénients en proposant un arc
de compétition démontable à comportement vibratoire amélioré par rapport à celui des
arcs connus et qui comporte en outre un système écarteur permettant un meilleur ajustement
de la flèche.
[0014] La présente invention a ainsi pour objet un arc de compétition démontable selon la
revendication 1.
[0015] On a imaginé également de réaliser les cavités de réception pour les extrémités des
branches avec des pièces de recouvrement à bords pliés, vissées ou rivetées aux extrémités
du corps d'arc (brevet FR 2 580 795) ou encore de fixer chaque branche sur le corps
d'arc au moyen d'une pièce intermédiaire prismatique fixée sur l'extrémité du corps
de l'arc, (brevet US 3 326 200)
[0016] En outre, on connaît certes différents systèmes d'immobilisation d'une plaque insérée
dans une fente ou une gouttière, mais, d'une part leur domaine d'application est totalement
étranger à la fabrication des arcs de compétition, et d'autre part, soit ils doivent
être maintenus par un effort continu (brevet GB 118 106), soit ils mettent en oeuvre
une pièce intermédiaire de serrage (brevets US 4 589 640 et GB 2 081 367).
[0017] Les solutions de ce type ne réduisent que faiblement le niveau des vibrations. La
présence de pièces métalliques vissées ou rivetées est d'ailleurs source de vibrations
supplémentaires.
On pourra par exemple se référer au brevet US 4 648 376.
[0018] Le corps de l'arc selon l'invention peut être obtenu par moulage d'un alliage métallique
du type de ceux utilisés en aéronautique.
[0019] Ses extrémités parallélépipédiques raccordées au corps d'arc par des nervures de
renforcement offrent l'avantage de présenter un raccordement mécanique à faible torsion
avec une masse importante qui favorise la solidité et la stabilité dynamique et statique
de l'arc en même temps que l'amortissement des vibrations, rendant inutile la présence
des stabilisateurs frontaux positionnés aux deux extrémités du corps d'arc.
[0020] Le maintien de chaque branche par encastrement dans un manchon ne faisant pas appel
à une technique utilisant des moyens transversaux de fixation, par exemple de vissage,
favorise également l'amortissement des vibrations, de même que l'absence de stabilisateurs
frontaux, les perforations nécessitées par les systèmes de fixation à vis des branches
et par les stabilisateurs frontaux constituant des puits de vibrations et entraînant
des concentrations de contraintes qui affaiblissent la résistance mécanique de l'arc
tout en étant génératrices de vibrations de basse fréquence.
[0021] Conformément à l'invention, les manchons récepteurs semi-rigides sont réalisés en
fibres de carbone et, plus précisément, en un matériau obtenu par tissage de fils
de carbone. Ils présentent une épaisseur de quelques millimètres et une longueur adaptée
à celle des extrémités parallélépipédiques du corps de l'arc.
[0022] La mise en oeuvre de fibres de carbone autorise la réalisation de manchons qui présentent
des qualités de légèreté en même temps qu'une résistance mécanique exceptionnelle,
tout en contribuant également à l'amortissement des vibrations.
[0023] Les extrémités du corps d'arc, ainsi qu'il a déjà été dit, sont introduites à force
dans les manchons, qui peuvent être fixés sur celle-ci par collage. La branche flexible
correspondante est ensuite insérée dans le manchon où elle peut être placée isostatiquement
grâce à six points convenablement disposés d'un matériau résistant à l'usure, comme
celui connu sous le nom de téflon.
[0024] La nature du matériau dans lequel est réalisé le manchon, à savoir les fibres de
carbone, lui confère des propriétés fortement amortissantes vis-à-vis des vibrations
à haute fréquence.
[0025] Or, l'équilibrage statique et dynamique du corps d'arc, grâce aux extrémités massives,
permet de transformer les vibrations de basse fréquence des modes propres de ses éléments
en vibrations de haute fréquence, lesquelles sont fortement amorties par le matériau
semi-rigide dans lequel sont réalisés les manchons.
[0026] Du fait de sa conception originale, le corps d'arc selon l'invention présente un
comportement vibratoire très nettement supérieur à celui des corps d'arc existants,
rendant en particulier inutile la présence des stabilisateurs frontaux, positionnés
aux deux extrémités du corps d'arc. Il en résulte en outre un gain appréciable tant
en ce qui concerne le poids de l'arc que son prix de revient.
[0027] L'amortissement des vibrations du corps d'arc peut être encore amélioré par la mise
en place, sur sa poignée, d'une surpoignée orthopédique réalisée en un matériau du
type mousse expansée.
[0028] Une telle surpoignée peut être formée par injection, à froid, d'une mousse d'une
résine synthétique dans une enveloppe déformable fixée par collage sur la poignée
de l'arc.
[0029] L'amortissement peut encore être amélioré par un dispositif de maintien-calage apportant
un contact de pression contre le grand flanc de l'extrémité encastrable de chaque
branche flexible.
[0030] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit
d'un corps d'arc conforme à l'invention représenté sur le dessin annexé, étant bien
entendu que cette description ne présente aucun caractère limitatif vis-à-vis de l'invention.
[0031] Sur le dessin annexé,
. la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts du corps d'un arc selon l'invention
;
. la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du système écarteur qui vient se
loger dans le perçage représenté sur la figure 1 ;
. la figure 3 est une vue schématique en perspective montrant un exemple de dispositif
d'immobilisation et son implantation à l'extrémité du corps de l'arc ;
. la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de l'extrémité du corps de l'arc
au niveau de l'encastrement des branches.
[0032] Sur la figure 1, on voit que le corps de l'arc comprend une partie principale 1 dont
l'axe de direction générale longitudinale est rectiligne, prolongée par deux extrémités
2 et 3 de forme parallélépipédique inclinées par rapport à la direction générale de
la partie principale 1 et présentant chacune un épaulement 4 et 5 sur chacun desquels
peut venir prendre appui le talon d'une des extrémités 6 et 7 d'une branche flexible
d'arc 8 et 9 déboîtable de la partie principale 1.
[0033] Un manchon d'encastrement 10 ou 11 de forme également parallélépipédique vient s'emmancher
sur chacune des deux extrémités 2 ou 3 du corps d'arc. Il y est introduit à force,
laissant dans le volume intérieur de chaque manchon un espace libre, formant logement,
de forme et de dimensions correspondant à celles de chaque extrémité 6 ou 7 de la
branche flexible correspondante 8 ou 9.
[0034] Les extrémités 2 et 3 du corps de l'arc sont raccordées à la partie centrale par
une incurvation de la matière 12 et 13 doublée sur la face arrière par deux nervures
de renforcement 14, 15 et 16, 17 permettant d'améliorer la rigidité et la stabilité
de l'arc.
[0035] Dans la partie principale 1 du corps d'arc est conformée une poignée 18 surmontée
d'une fenêtre 19 dans laquelle se trouve ménagé un perçage cylindrique 20 pour un
système écarteur 21.
[0036] Un autre perçage 22 disposé immédiatement en dessous de la poignée 18 sert à la mise
en place d'un stabilisateur central, non représenté.
[0037] Sur la figure 2, est représenté le système écarteur 21 constitué d'une vis creuse
23 montée dans le perçage 20 formé dans le corps d'arc. Cette vis 23 est rendue solidaire
du corps d'arc au moyen d'une part d'un écrou 24 monté à une extrémité de la vis 23
et prenant appui contre une des joues 25 du corps d'arc dans un lamage cylindrique
26 usiné à une extrémité du perçage 20 et d'autre part d'un contre-écrou 27 associé
à une tête de réglage 28 montée sur l'autre extrémité de la vis 23 et prenant appui
contre l'autre face du corps d'arc.
[0038] La tête de réglage 28 est constituée d'un écrou 29 monté sur la vis 23 et prenant
appui contre le contre-écrou 27 et d'une pièce cylindrique 30, solidarisée à l'écrou
29 au moyen d'une vis 31 et venant s'emboîter dans un évidement 32 formé dans la vis
23 et terminé par un fond 33 et un perçage 34. Cette pièce cylindrique 30 sert à comprimer
un ressort 35 logé dans l'évidement 32 entre la pièce cylindrique 30 et un bouton-pression
36 présentant un épaulement venant s'appuyer contre le fond 33 de la vis 23.
[0039] Le vissage de l'écrou 29 dans la vis 23 provoque le déplacement de la pièce 30, qui
vient comprimer le ressort 35 et inversement, le dévissage de l'écrou 29 provoque
le relâchement du ressort 35. Le bouton-pression 36 est formé de deux cylindres de
diamètres différents. Le cylindre le plus étroit traverse le perçage 34 et sa tête
rapportée 37 sert d'appui à la flèche.
[0040] En dévissant l'écrou 24, le contre-écrou 27 et la tête de réglage 28, il est possible
de déplacer l'ensemble dans le perçage 20 afin de modifier la position du bouton-pression
36 tant verticalement que latéralement, ainsi que son écartement de la joue du corps
d'arc. Une fois le réglage fait, le revissage de l'ensemble fixe le bouton-pression
36 à la position choisie.
[0041] En vue d'améliorer encore le comportement vibratoire de l'arc et de rattraper l'usure
des extrémités encastrées des branches flexibles dans les manchons d'extrémité, on
prévoit selon la présente invention, un dispositif de calage-maintien.
[0042] Il s'agit par exemple d'un dispositif 38 d'immobilisation par maintien-calage, à
l'aide d'une came 39, montée solidaire d'un axe 40 mobile en rotation sur une amplitude
de déviation angulaire suffisante permettant d'obtenir un bon serrage par pression.
[0043] Ce dispositif est monté de façon classique sur l'un et l'autre des chants transversaux
41 de l'une et l'autre extrémité 2 ou 3 du corps de l'arc recouverte chacune d'un
manchon récepteur 10 ou 11 d'une extrémité 6 ou 7 à maintenir d'une branche flexible
d'arc 8 ou 9.
[0044] L'axe 40 est porté par une pièce réceptrice, douille ou autre, 41 solidaire du corps
de l'arc, ou vient s'immobiliser dans un perçage taraudé. Tout autre montage s'avère
possible.
[0045] Ainsi, la came pivote soit autour de l'axe 40, soit avec cet axe.
[0046] Elle est manoeuvrée manuellement afin de pouvoir se dégager facilement par pivotement
à chaque insertion ou dégagement des branches flexibles.
[0047] La pièce 39 faisant office de came présente un profil curviligne 42 faiblement incurvé
sur une partie de son contour 43, de manière à porter par une zone 44 de plus grande
surface, sur un des grands flancs 45 en regard de l'extrémité encastrée de chaque
branche flexible 8 ou 9.
[0048] Cette came 39 est réalisée en matière semi-dure synthétique, par exemple en nylon,
en polyamide ou en polyester, de manière à profiter du léger écrasement élastique
de la matière contre la face plus dure de la branche flexible de l'arc.
[0049] On réalise ainsi un rattrapage d'usure et la pression d'immobilisation suffisante
pour que l'extrémité de la branche fasse bien corps avec le manchon, et neutralise
ainsi les vibrations parasites pouvant subsister.
[0050] Selon une autre réalisation, la came montée pivotante par rapport au corps de l'arc
est manoeuvrée à l'aide d'une clé ou tout autre outil venant se prendre dans sa tête
en vue de faire pivoter soit la came soit son axe 40 qui peut être rendu solidaire
de la came.
[0051] Le corps de la came présente de préférence une saillie 46 située à l'opposé de sa
zone de contact avec la branche flexible correspondante afin de pouvoir la manoeuvrer
manuellement plus facilement.
[0052] Elle pourra également comporter un rappel élastique en position de pincement.
[0053] Le dispositif d'immobilisation selon l'invention permet, grâce au contact de pression,
d'obtenir un serrage mécanique pour le maintien mécanique des branches et l'amortissement
supplémentaire des vibrations provenant du tir.
[0054] Il assure, en outre, le rattrapage du jeu dû à l'usure mécanique de l'extrémité de
la branche successivement encastrée puis sortie à chaque séquence de tir.
[0055] Les extrémités du corps d'arc peuvent en particulier affecter une forme autre que
parallélépipédique, par exemple en tronc de pyramide, et les manchons de fixation
présenter la forme adaptée correspondante.
1. Arc de compétition comprenant d'une part un corps d'arc, ledit corps d'arc obtenu
par moulage étant muni d'une poignée (18) et comportant une partie principale (1)
dont l'axe neutre est rectiligne, d'autre part, deux branches flexibles (8,9) pouvant
être montées immobilisées sur les extrémités dudit corps d'arc, caractérisé en ce
que :
. la partie principale (1) du corps d'arc se prolonge de chaque côté par une platine
renforcée par des nervures (14,15 et 16,17), lesdites platines se terminant par des
extrémités (2,3) de forme approximativement parallélépipédique, inclinées par rapport
à la partie principale (1) et ne comportant aucune autre perforation ;
. des manchons semi-rigides d'encastrement (10,11) sont montés à force sur les extrémités
(2,3) dudit corps d'arc et présentent une cavité d'encastrement en forme de parallélépipède
évidé ;
. les branches flexibles (8,9) ont une extrémité (6,7) affectant une forme parallélépipédique
adaptée à la forme des cavités d'encastrement de manière à pouvoir s'encastrer dans
le logement délimité par les manchons (10,11) et les extrémités (2,3) dudit corps
;
. l'arc comporte en outre un dispositif d'immobilisation (38) de chaque extrémité
(6,7) encastrable des branches flexibles (8,9) et un système écarteur (21) monté dans
un perçage (20) ménagé dans une fenêtre (19) du corps de l'arc, permettant le réglage
de la position de la flèche, horizontalement et verticalement.
2. Arc selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons d'encastrement (10,11)
sont réalisés en fibres de carbone.
3. Arc selon la revendication 2, caractérisé en ce que les manchons d'encastrement (10,11)
sont réalisés en un matériau obtenu par tissage de fils de carbone.
4. Arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que sa
poignée (18) est recouverte d'une surpoignée orthopédique réalisée en une mousse expansée.
5. Arc selon la revendication 4, caractérisé en ce que en ce que ladite surpoignée orthopédique
est réalisée par injection, à froid, d'une mousse d'une résine synthétique dans une
enveloppe déformable fixée par collage sur la poignée de l'arc.
6. arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le
système écarteur (21) est constitué d'une vis creuse (23) montée dans le perçage (20)
formé dans la fenêtre (19) et rendue solidaire du corps au moyen, d'une part d'un
écrou (24) monté à une extrémité de la vis (23) et prenant appui contre une des joues
(25) du corps d'arc dans un lamage cylindrique (26) usiné à une extrémité du perçage
(20), et d'autre part d'un contre-écrou (27) associé à une tête de réglage (28) montée
sur l'autre extrémité de la vis (23) et prenant appui contre l'autre face du corps,
la tête de réglage (28) étant constituée d'un écrou (29) monté sur la vis (23) et
prenant appui contre le contre-écrou (27) et d'une pièce cylindrique (30) solidarisée
à l'écrou (29) au moyen d'une vis (31) et venant s'emboîter dans un évidement (32)
formé dans la vis (23) et terminé par un fond (33) et un perçage (34), cette pièce
cylindrique (30) servant à comprimer un ressort (35) également placé dans l'évidement
(32) entre la pièce cylindrique (30) et un bouton-pression (36) muni d'un épaulement
venant s'appuyer contre le fond (33) de la vis (23).
7. Arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que son
corps est obtenu par moulage d'un alliage métallique de type aéronautique.
8. Arc selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'immobilisation
(38) de l'extrémité encastrable (6,7) de chaque branche (8,9) se fixe sur le chant
latéral (41) de chaque extrémité (2,3) du corps d'arc mettant en oeuvre une pièce
de pincement mobile entre une position rabattue de repos et une position de travail
dans laquelle elle exerce un contact de pression contre le flanc adjacent de l'extrémité
encastrable de la branche correspondants.
9. Arc selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce de pincement est une
came (39) mobile en rotation autour d'un axe (40) perpendiculaire au chant latéral
adjacent du corps d'arc.
10. Arc selon la revendication 9, caractérisé en ce que la came (39) présente sur au moins
une partie de son profil (42) un contour (43) faiblement incurvé.
1. Competition bow comprising firstly a bow body, the said bow body, which is produced
by moulding, being provided with a handle (18) and comprising a principal portion
(1) of which the neutral axis is rectilinear, and secondly two flexible branches (8,
9) which can be mounted such that they are immobilised on the ends of the said bow
body, characterised:
- in that the principal portion (1) of the bow body is extended on either side by
a plate reinforced with ribs (14, 15 and 16, 17), the said plates terminating in ends
(2, 3) which are approximately parallelepipedal, which are inclined relative to the
principal portion (1), and which do not contain any other perforation;
- in that semi-rigid embedding sleeves (10, 11) are force-mounted on the ends (2,
3) of the said bow body and have an embedding cavity in the form of a recessed parallelepiped;
- in that one end (6, 7) of each flexible branch (8, 9) has a parallelepipedal shape
adapted to the shape of the embedding cavity such that it can be embedded in the housing
delimited by the sleeves (10, 11) and the ends (2, 3) of the said body; and
- in that the bow further comprises a device (38) for immobilising each end (6, 7)
of the flexible branches (8, 9) which can be embedded, and a spacer system (21) mounted
in a drilling (20) provided in a slot (19) in the bow body, enabling the direction
of the arrow to be adjusted horizontally and vertically.
2. Bow according to Claim 1, characterised in that the embedding sleeves (10, 11) are
made of carbon fibres.
3. Bow according to Claim 2, characterised in that the embedding sleeves (10, 11) are
made of a material obtained by the weaving of carbon threads.
4. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that its handle
(18) is covered with an orthopaedic over-handle made of expanded foam.
5. Bow according to Claim 4, characterised in that the said orthopaedic over-handle is
produced by injection of a synthetic resin foam in the cold state into a deformable
casing secured by bonding on the bow handle.
6. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that the spacer
system (21) consists of a hollow screw (23) which is mounted in the drilling (20),
formed in the slot (19), and which is rendered integral with the body firstly by means
of nut (24) which is mounted at one end of the screw (23) and which bears against
one of the flanks (25) of the bow body in a cylindrical counter-sinking (26) machined
at one end of the drilling (20), and secondly by means of a counter-nut (27) associated
with an adjusting head (28) which is mounted at the other end of the screw (23) and
which bears against the opposite face of the body, the adjusting head (28) consisting
of a nut (29), which is mounted on the screw (23) and which bears against the counter-nut
(27), and a cylindrical part (30) which is rendered integral with the nut (29) by
means of a screw (31) and which fits into a recess (32) which is formed in the screw
(23) and which terminates in a base (33) and a drilling (34), this cylindrical part
(30) being used to compress a spring (35) which is also placed in the recess (32)
between the cylindrical part (30) and a push-button (36) which is provided with a
shoulder which bears against the base (33) of the screw (23).
7. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that its body is
produced by the moulding of a metal alloy of the aeronautical type.
8. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that the device
(38) for immobilising the embedding end (6, 7) of each branch (8, 9) is secured on
the lateral edge (41) of each end (2, 3) of the bow body employing a pinching part
which can move between a turned-down rest position and an operating position in which
it exerts contact pressure against the adjacent flank of the embedding end of the
corresponding branch.
9. Bow according to Claim 8, characterised in that the pinching part is a cam (39) which
can rotate about a pin (40) perpendicular to the adjacent lateral edge of the bow
body.
10. Bow according to Claim 9, characterised in that the cam (39) has a slightly curved
contour (43) over at least part of its profile (42).
1. Sportbogen, der einerseits einen durch Gießen hergestellten Bogenkörper mit einem
Griff (18), andererseits einen Hauptteil (1), dessen Nullachse geradlinig ist, aufweist,
wobei zwei flexible Arme (8, 9) fest an den Enden des Bogenkörpers anbringbar sind,
dadurch gekennzeichnet, daß
- das Hauptteil (1) des Bogenkörpers sich an jeder Seite zu einer durch Rippen (14,
15 und 16, 17) verstärkten Platine erweitert und die Platinen durch im wesentlichen
in Form eines Parallelepipeds ausgebildete Enden (2, 3) begrenzt sind, die gegenüber
dem Hauptteil (1) geneigt sind und keine weitere Perforation aufweisen;
- halbstarre Lagerhülsen (10, 11) kraftschlüssig an den Enden (2, 3) des Bogenkörpers
angebracht sind und eine Lagerausnehmung in Form eines hohlen Parallelepipeds aufweisen;
- die flexiblen Arme (8, 9) jeweils ein Ende (6, 7) in Form eines Parallelepipeds
aufweisen, das an die Form der Lagerausnehmung derart angepaßt ist, daß es in die
durch die Hülsen (10, 11) und die Enden (2, 3) des Bogenkörpers begrenzte Aufnahme
einfügbar ist;
- der Bogen ferner eine Verriegelungseinrichtung (38) für jedes eingefügte Ende (6,
7) der flexiblen Arme (8, 9) und einen Abstandshalter (21) aufweist, dar in eine in
ein Fenster (19) des Bogenkörpers eingearbeitets Bohrung (20) eingesetzt ist und die
Einstellung der Position des Pfeils horizontal und vertikal gestattet.
2. Sportbogen nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Lagerhülsen (10, 11) aus
Kohlefaser bestehen.
3. Sportbogen nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Lagerhülsen (10, 11) aus
einem Kohlefasergewebe bestehen.
4. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der
Griff (18) mit einem orthopädischen Überzuggriff aus Schaumstoff überzogen ist.
5. Sportbogen nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der orthopädische Überzuggriff
durch kaltes Einspritzen eines Kunstharzschaumes in eine formbare Hülle, die durch
Kleben an dem Griff des Bogens restgelegt ist, hergestellt ist.
6. Sportbogen nach einen der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der
Abstandshalter (21) eine in der Bohrung (20) des Fensters (19) angeordnete Hohlschraube
(23) aufweist, die einerseits über eine Mutter (24), die mit dem einen Ende der Schraube
verbunden ist und an einer Seite (25) des Bogenkörpers in einer zylindrischen Senkung
(26) an dem einen Ende der Bohrung anliegt, andererseits über eine Kontermutter (27),
die einem an dem anderen Ende der Hohlschraube (23) angeordneten Steuerkopf (28) zugeordnet
ist und an der anderen Seite des Bogenkörpers anliegt, mit dem Bogenkörper verbunden
ist, und daß der Steuerkopf (28) aus einer auf der Hohlschraube (23) angeordneten
und der Kontermutter (27) anliegenden Mutter (29) und einem Zylinderstück (30) besteht,
das mit der Mutter (29) über eine Schraube (31) verbunden und in eine durch einen
Boden (33) mit einer Bohrung (34) begrenzte Ausnehmung (32) der Hohlschraube (23)
eingesetzt ist und das dazu dient, eine gleichfalls in der Ausnehmung (32) befindliche
Feder (35) zu spannen, die zwischen dem Zylinderstück (30) und einem mit einer Schulter
dem Boden (33) der Hohlschraube (23) anliegenden Druckknopf (36) angeordnet ist.
7. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der
Körper durch Gießen einer aus der Luftfahrt bekannten Metallegierung gefertigt ist.
8. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die
Verriegelungseinrichtung (38) für das gelagerte Ende (6, 7) jedes Arms (8, 9) an der
Stirnseite (41) eines jeden Endes (2, 3) des Bogenkörpers festgelegt ist und ein Klemmteil
aufweist, das zwischen einer umgelegten Ruhestellung und einer Arbeitsstellung, in
der es gegen die benachbarte Seite des gelagerten Endes des zugehörigen Arms Druckkontakt
ausübt, beweglich ist.
9. Sportbogen nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß das Klemmteil eine auf einer
Achse (40) senkrecht zur benachbarten Stirnseite des Bogenkörpers drehbewegliche Kurve
(39) ist.
10. Sportbogen nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Kurve (39) auf wenigstens
einem Teil ihres Profils (42) eine schwach gekrümmte Kontur (43) aufweist.