(19)
(11) EP 0 353 174 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
09.02.1994  Bulletin  1994/06

(21) Numéro de dépôt: 89440081.1

(22) Date de dépôt:  25.07.1989
(51) Int. Cl.5F41B 5/00, F41B 5/22

(54)

Arc de compétition démontable à comportement vibratoire amélioré

Auseinandernehmbarer Sportbogen mit Schwingungsverhalten

Takedown archery bow showing a particular vibratory behaviour


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 25.07.1988 FR 8810170

(43) Date de publication de la demande:
31.01.1990  Bulletin  1990/05

(73) Titulaire: Martin, Jacques
F-67000 Strasbourg (FR)

(72) Inventeur:
  • Martin, Jacques
    F-67000 Strasbourg (FR)

(74) Mandataire: Metz, Paul 
CABINET METZ PATNI 63, rue de la Ganzau B.P. 63
67024 Strasbourg Cédex 1
67024 Strasbourg Cédex 1 (FR)


(56) Documents cités: : 
FR-A- 2 580 795
GB-A- 2 081 367
US-A- 3 766 904
US-A- 4 574 766
US-A- 4 648 376
GB-A- 118 106
US-A- 3 326 200
US-A- 3 850 156
US-A- 4 589 640
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un arc de compétition démontable à comportement vibratoire amélioré.

    [0002] Le tir à l'arc a connu, ces dernières années, un développement important et le matériel performant conçu pour répondre aux attentes exigées s'est notablement amélioré.

    [0003] Ainsi, depuis une dizaine d'années, tous les arcs ont la même conformation et les mêmes caractéristiques générales liées aux conditions fonctionnelles propres du tir à l'arc de compétition. Pour des raisons d'ordre pratique, ils sont le plus souvent démontables, formés d'un corps d'arc et de deux branches flexibles d'extrémité fixées de façon amovible sur le corps de l'arc, destinées à tendre la corde.

    [0004] Les branches constituent les parties flexibles de l'arc qui emmagasinent l'énergie potentielle lors de la mise en tension de la corde. Dans les arcs démontables, elles présentent à l'une de leurs extrémités un talon de fixation permettant de les monter sur le corps de l'arc. A l'autre extrémité, ces branches comportent une poupée et une gorge destinées à la mise en place de la corde.

    [0005] Le corps d'arc, qui en constitue la partie centrale, comporte trois éléments principaux, à savoir :

    . la fenêtre où viennent se fixer les accessoires de visée et de support de flèche, en particulier le système écarteur permettant d'écarter plus ou moins la flèche du corps d'arc ;

    . la poignée permettant la saisie et la tenue de l'arc ;

    . les logements des branches qui permettent leur fixation, cette fixation s'opérant le plus souvent au moyen d'un système de vissage.



    [0006] A ces éléments principaux s'ajoutent de nombreux éléments additionnels, parmi lesquels des stabilisateurs constitués d'un fût de longueur variable sur lequel peut coulisser une masselotte de poids variable, fût qui est vissé sur le corps de l'arc par l'intermédiaire d'un amortisseur de liaison. Ces stabilisateurs ont pour fonction d'équilibrer l'arc et d'absorber en partie les vibrations.

    [0007] Le comportement vibratoire de l'arc s'avère complexe et source d' inconvénients pouvant devenir majeurs. En effet, les vibrations générées par la décoche se propagent dans les différents éléments de l'arc et se transmettent de façon dommageable au poignet de l'utilisateur. Elles affectent la précision du tir et déporte l'arc en fin de tir de façon quelquefois incontrôlable.

    [0008] Les stabilisateurs couramment utilisés ne peuvent constituer une solution satisfaisante en raison de leur faible efficacité dans la neutralisation des vibrations.

    [0009] On a imaginé de conformer aux extrémités du corps d'arc des logements évidés dans lesquels viennent s'insérer les extrémités des branches, la liaison étant munie d'un système de blocage-encliquetage, voir le brevet US 4 574 766 servant de base au préambule de la revendication 1.

    [0010] Une autre difficulté réside dans la nature et les possibilités réduites du système écarteur destiné à ajuster la position de la flèche avant le tir. En effet, les systèmes écarteurs connus ne permettent généralement qu'un seul réglage en position de la flèche, qui peut être uniquement plus ou moins écartée du corps d'arc, mais dont la position ne peut être modifiée en hauteur.

    [0011] On connaît d'autre part des systèmes écarteurs réglables verticalement, mais non horizontalement ni transversalement (brevet FR 2 580 795).

    [0012] Enfin, on connaît l'emploi de fibres carbures pour la fabrication d'arcs, mais uniquement sous forme lamellaire sur toute la longueur de l'arc dans un objectif de rechercher de flexibilité et non pas sur une pièce intermédiaire de jonction dans un but de rigidité (brevet US 3 850 156).

    [0013] La présente invention vise à remédier à tous ces inconvénients en proposant un arc de compétition démontable à comportement vibratoire amélioré par rapport à celui des arcs connus et qui comporte en outre un système écarteur permettant un meilleur ajustement de la flèche.

    [0014] La présente invention a ainsi pour objet un arc de compétition démontable selon la revendication 1.

    [0015] On a imaginé également de réaliser les cavités de réception pour les extrémités des branches avec des pièces de recouvrement à bords pliés, vissées ou rivetées aux extrémités du corps d'arc (brevet FR 2 580 795) ou encore de fixer chaque branche sur le corps d'arc au moyen d'une pièce intermédiaire prismatique fixée sur l'extrémité du corps de l'arc, (brevet US 3 326 200)

    [0016] En outre, on connaît certes différents systèmes d'immobilisation d'une plaque insérée dans une fente ou une gouttière, mais, d'une part leur domaine d'application est totalement étranger à la fabrication des arcs de compétition, et d'autre part, soit ils doivent être maintenus par un effort continu (brevet GB 118 106), soit ils mettent en oeuvre une pièce intermédiaire de serrage (brevets US 4 589 640 et GB 2 081 367).

    [0017] Les solutions de ce type ne réduisent que faiblement le niveau des vibrations. La présence de pièces métalliques vissées ou rivetées est d'ailleurs source de vibrations supplémentaires.
    On pourra par exemple se référer au brevet US 4 648 376.

    [0018] Le corps de l'arc selon l'invention peut être obtenu par moulage d'un alliage métallique du type de ceux utilisés en aéronautique.

    [0019] Ses extrémités parallélépipédiques raccordées au corps d'arc par des nervures de renforcement offrent l'avantage de présenter un raccordement mécanique à faible torsion avec une masse importante qui favorise la solidité et la stabilité dynamique et statique de l'arc en même temps que l'amortissement des vibrations, rendant inutile la présence des stabilisateurs frontaux positionnés aux deux extrémités du corps d'arc.

    [0020] Le maintien de chaque branche par encastrement dans un manchon ne faisant pas appel à une technique utilisant des moyens transversaux de fixation, par exemple de vissage, favorise également l'amortissement des vibrations, de même que l'absence de stabilisateurs frontaux, les perforations nécessitées par les systèmes de fixation à vis des branches et par les stabilisateurs frontaux constituant des puits de vibrations et entraînant des concentrations de contraintes qui affaiblissent la résistance mécanique de l'arc tout en étant génératrices de vibrations de basse fréquence.

    [0021] Conformément à l'invention, les manchons récepteurs semi-rigides sont réalisés en fibres de carbone et, plus précisément, en un matériau obtenu par tissage de fils de carbone. Ils présentent une épaisseur de quelques millimètres et une longueur adaptée à celle des extrémités parallélépipédiques du corps de l'arc.

    [0022] La mise en oeuvre de fibres de carbone autorise la réalisation de manchons qui présentent des qualités de légèreté en même temps qu'une résistance mécanique exceptionnelle, tout en contribuant également à l'amortissement des vibrations.

    [0023] Les extrémités du corps d'arc, ainsi qu'il a déjà été dit, sont introduites à force dans les manchons, qui peuvent être fixés sur celle-ci par collage. La branche flexible correspondante est ensuite insérée dans le manchon où elle peut être placée isostatiquement grâce à six points convenablement disposés d'un matériau résistant à l'usure, comme celui connu sous le nom de téflon.

    [0024] La nature du matériau dans lequel est réalisé le manchon, à savoir les fibres de carbone, lui confère des propriétés fortement amortissantes vis-à-vis des vibrations à haute fréquence.

    [0025] Or, l'équilibrage statique et dynamique du corps d'arc, grâce aux extrémités massives, permet de transformer les vibrations de basse fréquence des modes propres de ses éléments en vibrations de haute fréquence, lesquelles sont fortement amorties par le matériau semi-rigide dans lequel sont réalisés les manchons.

    [0026] Du fait de sa conception originale, le corps d'arc selon l'invention présente un comportement vibratoire très nettement supérieur à celui des corps d'arc existants, rendant en particulier inutile la présence des stabilisateurs frontaux, positionnés aux deux extrémités du corps d'arc. Il en résulte en outre un gain appréciable tant en ce qui concerne le poids de l'arc que son prix de revient.

    [0027] L'amortissement des vibrations du corps d'arc peut être encore amélioré par la mise en place, sur sa poignée, d'une surpoignée orthopédique réalisée en un matériau du type mousse expansée.

    [0028] Une telle surpoignée peut être formée par injection, à froid, d'une mousse d'une résine synthétique dans une enveloppe déformable fixée par collage sur la poignée de l'arc.

    [0029] L'amortissement peut encore être amélioré par un dispositif de maintien-calage apportant un contact de pression contre le grand flanc de l'extrémité encastrable de chaque branche flexible.

    [0030] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un corps d'arc conforme à l'invention représenté sur le dessin annexé, étant bien entendu que cette description ne présente aucun caractère limitatif vis-à-vis de l'invention.

    [0031] Sur le dessin annexé,

    . la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts du corps d'un arc selon l'invention ;

    . la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du système écarteur qui vient se loger dans le perçage représenté sur la figure 1 ;

    . la figure 3 est une vue schématique en perspective montrant un exemple de dispositif d'immobilisation et son implantation à l'extrémité du corps de l'arc ;

    . la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de l'extrémité du corps de l'arc au niveau de l'encastrement des branches.



    [0032] Sur la figure 1, on voit que le corps de l'arc comprend une partie principale 1 dont l'axe de direction générale longitudinale est rectiligne, prolongée par deux extrémités 2 et 3 de forme parallélépipédique inclinées par rapport à la direction générale de la partie principale 1 et présentant chacune un épaulement 4 et 5 sur chacun desquels peut venir prendre appui le talon d'une des extrémités 6 et 7 d'une branche flexible d'arc 8 et 9 déboîtable de la partie principale 1.

    [0033] Un manchon d'encastrement 10 ou 11 de forme également parallélépipédique vient s'emmancher sur chacune des deux extrémités 2 ou 3 du corps d'arc. Il y est introduit à force, laissant dans le volume intérieur de chaque manchon un espace libre, formant logement, de forme et de dimensions correspondant à celles de chaque extrémité 6 ou 7 de la branche flexible correspondante 8 ou 9.

    [0034] Les extrémités 2 et 3 du corps de l'arc sont raccordées à la partie centrale par une incurvation de la matière 12 et 13 doublée sur la face arrière par deux nervures de renforcement 14, 15 et 16, 17 permettant d'améliorer la rigidité et la stabilité de l'arc.

    [0035] Dans la partie principale 1 du corps d'arc est conformée une poignée 18 surmontée d'une fenêtre 19 dans laquelle se trouve ménagé un perçage cylindrique 20 pour un système écarteur 21.

    [0036] Un autre perçage 22 disposé immédiatement en dessous de la poignée 18 sert à la mise en place d'un stabilisateur central, non représenté.

    [0037] Sur la figure 2, est représenté le système écarteur 21 constitué d'une vis creuse 23 montée dans le perçage 20 formé dans le corps d'arc. Cette vis 23 est rendue solidaire du corps d'arc au moyen d'une part d'un écrou 24 monté à une extrémité de la vis 23 et prenant appui contre une des joues 25 du corps d'arc dans un lamage cylindrique 26 usiné à une extrémité du perçage 20 et d'autre part d'un contre-écrou 27 associé à une tête de réglage 28 montée sur l'autre extrémité de la vis 23 et prenant appui contre l'autre face du corps d'arc.

    [0038] La tête de réglage 28 est constituée d'un écrou 29 monté sur la vis 23 et prenant appui contre le contre-écrou 27 et d'une pièce cylindrique 30, solidarisée à l'écrou 29 au moyen d'une vis 31 et venant s'emboîter dans un évidement 32 formé dans la vis 23 et terminé par un fond 33 et un perçage 34. Cette pièce cylindrique 30 sert à comprimer un ressort 35 logé dans l'évidement 32 entre la pièce cylindrique 30 et un bouton-pression 36 présentant un épaulement venant s'appuyer contre le fond 33 de la vis 23.

    [0039] Le vissage de l'écrou 29 dans la vis 23 provoque le déplacement de la pièce 30, qui vient comprimer le ressort 35 et inversement, le dévissage de l'écrou 29 provoque le relâchement du ressort 35. Le bouton-pression 36 est formé de deux cylindres de diamètres différents. Le cylindre le plus étroit traverse le perçage 34 et sa tête rapportée 37 sert d'appui à la flèche.

    [0040] En dévissant l'écrou 24, le contre-écrou 27 et la tête de réglage 28, il est possible de déplacer l'ensemble dans le perçage 20 afin de modifier la position du bouton-pression 36 tant verticalement que latéralement, ainsi que son écartement de la joue du corps d'arc. Une fois le réglage fait, le revissage de l'ensemble fixe le bouton-pression 36 à la position choisie.

    [0041] En vue d'améliorer encore le comportement vibratoire de l'arc et de rattraper l'usure des extrémités encastrées des branches flexibles dans les manchons d'extrémité, on prévoit selon la présente invention, un dispositif de calage-maintien.

    [0042] Il s'agit par exemple d'un dispositif 38 d'immobilisation par maintien-calage, à l'aide d'une came 39, montée solidaire d'un axe 40 mobile en rotation sur une amplitude de déviation angulaire suffisante permettant d'obtenir un bon serrage par pression.

    [0043] Ce dispositif est monté de façon classique sur l'un et l'autre des chants transversaux 41 de l'une et l'autre extrémité 2 ou 3 du corps de l'arc recouverte chacune d'un manchon récepteur 10 ou 11 d'une extrémité 6 ou 7 à maintenir d'une branche flexible d'arc 8 ou 9.

    [0044] L'axe 40 est porté par une pièce réceptrice, douille ou autre, 41 solidaire du corps de l'arc, ou vient s'immobiliser dans un perçage taraudé. Tout autre montage s'avère possible.

    [0045] Ainsi, la came pivote soit autour de l'axe 40, soit avec cet axe.

    [0046] Elle est manoeuvrée manuellement afin de pouvoir se dégager facilement par pivotement à chaque insertion ou dégagement des branches flexibles.

    [0047] La pièce 39 faisant office de came présente un profil curviligne 42 faiblement incurvé sur une partie de son contour 43, de manière à porter par une zone 44 de plus grande surface, sur un des grands flancs 45 en regard de l'extrémité encastrée de chaque branche flexible 8 ou 9.

    [0048] Cette came 39 est réalisée en matière semi-dure synthétique, par exemple en nylon, en polyamide ou en polyester, de manière à profiter du léger écrasement élastique de la matière contre la face plus dure de la branche flexible de l'arc.

    [0049] On réalise ainsi un rattrapage d'usure et la pression d'immobilisation suffisante pour que l'extrémité de la branche fasse bien corps avec le manchon, et neutralise ainsi les vibrations parasites pouvant subsister.

    [0050] Selon une autre réalisation, la came montée pivotante par rapport au corps de l'arc est manoeuvrée à l'aide d'une clé ou tout autre outil venant se prendre dans sa tête en vue de faire pivoter soit la came soit son axe 40 qui peut être rendu solidaire de la came.

    [0051] Le corps de la came présente de préférence une saillie 46 située à l'opposé de sa zone de contact avec la branche flexible correspondante afin de pouvoir la manoeuvrer manuellement plus facilement.

    [0052] Elle pourra également comporter un rappel élastique en position de pincement.

    [0053] Le dispositif d'immobilisation selon l'invention permet, grâce au contact de pression, d'obtenir un serrage mécanique pour le maintien mécanique des branches et l'amortissement supplémentaire des vibrations provenant du tir.

    [0054] Il assure, en outre, le rattrapage du jeu dû à l'usure mécanique de l'extrémité de la branche successivement encastrée puis sortie à chaque séquence de tir.

    [0055] Les extrémités du corps d'arc peuvent en particulier affecter une forme autre que parallélépipédique, par exemple en tronc de pyramide, et les manchons de fixation présenter la forme adaptée correspondante.


    Revendications

    1. Arc de compétition comprenant d'une part un corps d'arc, ledit corps d'arc obtenu par moulage étant muni d'une poignée (18) et comportant une partie principale (1) dont l'axe neutre est rectiligne, d'autre part, deux branches flexibles (8,9) pouvant être montées immobilisées sur les extrémités dudit corps d'arc, caractérisé en ce que :

    . la partie principale (1) du corps d'arc se prolonge de chaque côté par une platine renforcée par des nervures (14,15 et 16,17), lesdites platines se terminant par des extrémités (2,3) de forme approximativement parallélépipédique, inclinées par rapport à la partie principale (1) et ne comportant aucune autre perforation ;

    . des manchons semi-rigides d'encastrement (10,11) sont montés à force sur les extrémités (2,3) dudit corps d'arc et présentent une cavité d'encastrement en forme de parallélépipède évidé ;

    . les branches flexibles (8,9) ont une extrémité (6,7) affectant une forme parallélépipédique adaptée à la forme des cavités d'encastrement de manière à pouvoir s'encastrer dans le logement délimité par les manchons (10,11) et les extrémités (2,3) dudit corps ;

    . l'arc comporte en outre un dispositif d'immobilisation (38) de chaque extrémité (6,7) encastrable des branches flexibles (8,9) et un système écarteur (21) monté dans un perçage (20) ménagé dans une fenêtre (19) du corps de l'arc, permettant le réglage de la position de la flèche, horizontalement et verticalement.


     
    2. Arc selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons d'encastrement (10,11) sont réalisés en fibres de carbone.
     
    3. Arc selon la revendication 2, caractérisé en ce que les manchons d'encastrement (10,11) sont réalisés en un matériau obtenu par tissage de fils de carbone.
     
    4. Arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que sa poignée (18) est recouverte d'une surpoignée orthopédique réalisée en une mousse expansée.
     
    5. Arc selon la revendication 4, caractérisé en ce que en ce que ladite surpoignée orthopédique est réalisée par injection, à froid, d'une mousse d'une résine synthétique dans une enveloppe déformable fixée par collage sur la poignée de l'arc.
     
    6. arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système écarteur (21) est constitué d'une vis creuse (23) montée dans le perçage (20) formé dans la fenêtre (19) et rendue solidaire du corps au moyen, d'une part d'un écrou (24) monté à une extrémité de la vis (23) et prenant appui contre une des joues (25) du corps d'arc dans un lamage cylindrique (26) usiné à une extrémité du perçage (20), et d'autre part d'un contre-écrou (27) associé à une tête de réglage (28) montée sur l'autre extrémité de la vis (23) et prenant appui contre l'autre face du corps, la tête de réglage (28) étant constituée d'un écrou (29) monté sur la vis (23) et prenant appui contre le contre-écrou (27) et d'une pièce cylindrique (30) solidarisée à l'écrou (29) au moyen d'une vis (31) et venant s'emboîter dans un évidement (32) formé dans la vis (23) et terminé par un fond (33) et un perçage (34), cette pièce cylindrique (30) servant à comprimer un ressort (35) également placé dans l'évidement (32) entre la pièce cylindrique (30) et un bouton-pression (36) muni d'un épaulement venant s'appuyer contre le fond (33) de la vis (23).
     
    7. Arc selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que son corps est obtenu par moulage d'un alliage métallique de type aéronautique.
     
    8. Arc selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'immobilisation (38) de l'extrémité encastrable (6,7) de chaque branche (8,9) se fixe sur le chant latéral (41) de chaque extrémité (2,3) du corps d'arc mettant en oeuvre une pièce de pincement mobile entre une position rabattue de repos et une position de travail dans laquelle elle exerce un contact de pression contre le flanc adjacent de l'extrémité encastrable de la branche correspondants.
     
    9. Arc selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce de pincement est une came (39) mobile en rotation autour d'un axe (40) perpendiculaire au chant latéral adjacent du corps d'arc.
     
    10. Arc selon la revendication 9, caractérisé en ce que la came (39) présente sur au moins une partie de son profil (42) un contour (43) faiblement incurvé.
     


    Claims

    1. Competition bow comprising firstly a bow body, the said bow body, which is produced by moulding, being provided with a handle (18) and comprising a principal portion (1) of which the neutral axis is rectilinear, and secondly two flexible branches (8, 9) which can be mounted such that they are immobilised on the ends of the said bow body, characterised:

    - in that the principal portion (1) of the bow body is extended on either side by a plate reinforced with ribs (14, 15 and 16, 17), the said plates terminating in ends (2, 3) which are approximately parallelepipedal, which are inclined relative to the principal portion (1), and which do not contain any other perforation;

    - in that semi-rigid embedding sleeves (10, 11) are force-mounted on the ends (2, 3) of the said bow body and have an embedding cavity in the form of a recessed parallelepiped;

    - in that one end (6, 7) of each flexible branch (8, 9) has a parallelepipedal shape adapted to the shape of the embedding cavity such that it can be embedded in the housing delimited by the sleeves (10, 11) and the ends (2, 3) of the said body; and

    - in that the bow further comprises a device (38) for immobilising each end (6, 7) of the flexible branches (8, 9) which can be embedded, and a spacer system (21) mounted in a drilling (20) provided in a slot (19) in the bow body, enabling the direction of the arrow to be adjusted horizontally and vertically.


     
    2. Bow according to Claim 1, characterised in that the embedding sleeves (10, 11) are made of carbon fibres.
     
    3. Bow according to Claim 2, characterised in that the embedding sleeves (10, 11) are made of a material obtained by the weaving of carbon threads.
     
    4. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that its handle (18) is covered with an orthopaedic over-handle made of expanded foam.
     
    5. Bow according to Claim 4, characterised in that the said orthopaedic over-handle is produced by injection of a synthetic resin foam in the cold state into a deformable casing secured by bonding on the bow handle.
     
    6. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that the spacer system (21) consists of a hollow screw (23) which is mounted in the drilling (20), formed in the slot (19), and which is rendered integral with the body firstly by means of nut (24) which is mounted at one end of the screw (23) and which bears against one of the flanks (25) of the bow body in a cylindrical counter-sinking (26) machined at one end of the drilling (20), and secondly by means of a counter-nut (27) associated with an adjusting head (28) which is mounted at the other end of the screw (23) and which bears against the opposite face of the body, the adjusting head (28) consisting of a nut (29), which is mounted on the screw (23) and which bears against the counter-nut (27), and a cylindrical part (30) which is rendered integral with the nut (29) by means of a screw (31) and which fits into a recess (32) which is formed in the screw (23) and which terminates in a base (33) and a drilling (34), this cylindrical part (30) being used to compress a spring (35) which is also placed in the recess (32) between the cylindrical part (30) and a push-button (36) which is provided with a shoulder which bears against the base (33) of the screw (23).
     
    7. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that its body is produced by the moulding of a metal alloy of the aeronautical type.
     
    8. Bow according to any one of the preceding claims, characterised in that the device (38) for immobilising the embedding end (6, 7) of each branch (8, 9) is secured on the lateral edge (41) of each end (2, 3) of the bow body employing a pinching part which can move between a turned-down rest position and an operating position in which it exerts contact pressure against the adjacent flank of the embedding end of the corresponding branch.
     
    9. Bow according to Claim 8, characterised in that the pinching part is a cam (39) which can rotate about a pin (40) perpendicular to the adjacent lateral edge of the bow body.
     
    10. Bow according to Claim 9, characterised in that the cam (39) has a slightly curved contour (43) over at least part of its profile (42).
     


    Ansprüche

    1. Sportbogen, der einerseits einen durch Gießen hergestellten Bogenkörper mit einem Griff (18), andererseits einen Hauptteil (1), dessen Nullachse geradlinig ist, aufweist, wobei zwei flexible Arme (8, 9) fest an den Enden des Bogenkörpers anbringbar sind, dadurch gekennzeichnet, daß

    - das Hauptteil (1) des Bogenkörpers sich an jeder Seite zu einer durch Rippen (14, 15 und 16, 17) verstärkten Platine erweitert und die Platinen durch im wesentlichen in Form eines Parallelepipeds ausgebildete Enden (2, 3) begrenzt sind, die gegenüber dem Hauptteil (1) geneigt sind und keine weitere Perforation aufweisen;

    - halbstarre Lagerhülsen (10, 11) kraftschlüssig an den Enden (2, 3) des Bogenkörpers angebracht sind und eine Lagerausnehmung in Form eines hohlen Parallelepipeds aufweisen;

    - die flexiblen Arme (8, 9) jeweils ein Ende (6, 7) in Form eines Parallelepipeds aufweisen, das an die Form der Lagerausnehmung derart angepaßt ist, daß es in die durch die Hülsen (10, 11) und die Enden (2, 3) des Bogenkörpers begrenzte Aufnahme einfügbar ist;

    - der Bogen ferner eine Verriegelungseinrichtung (38) für jedes eingefügte Ende (6, 7) der flexiblen Arme (8, 9) und einen Abstandshalter (21) aufweist, dar in eine in ein Fenster (19) des Bogenkörpers eingearbeitets Bohrung (20) eingesetzt ist und die Einstellung der Position des Pfeils horizontal und vertikal gestattet.


     
    2. Sportbogen nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Lagerhülsen (10, 11) aus Kohlefaser bestehen.
     
    3. Sportbogen nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Lagerhülsen (10, 11) aus einem Kohlefasergewebe bestehen.
     
    4. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der Griff (18) mit einem orthopädischen Überzuggriff aus Schaumstoff überzogen ist.
     
    5. Sportbogen nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der orthopädische Überzuggriff durch kaltes Einspritzen eines Kunstharzschaumes in eine formbare Hülle, die durch Kleben an dem Griff des Bogens restgelegt ist, hergestellt ist.
     
    6. Sportbogen nach einen der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der Abstandshalter (21) eine in der Bohrung (20) des Fensters (19) angeordnete Hohlschraube (23) aufweist, die einerseits über eine Mutter (24), die mit dem einen Ende der Schraube verbunden ist und an einer Seite (25) des Bogenkörpers in einer zylindrischen Senkung (26) an dem einen Ende der Bohrung anliegt, andererseits über eine Kontermutter (27), die einem an dem anderen Ende der Hohlschraube (23) angeordneten Steuerkopf (28) zugeordnet ist und an der anderen Seite des Bogenkörpers anliegt, mit dem Bogenkörper verbunden ist, und daß der Steuerkopf (28) aus einer auf der Hohlschraube (23) angeordneten und der Kontermutter (27) anliegenden Mutter (29) und einem Zylinderstück (30) besteht, das mit der Mutter (29) über eine Schraube (31) verbunden und in eine durch einen Boden (33) mit einer Bohrung (34) begrenzte Ausnehmung (32) der Hohlschraube (23) eingesetzt ist und das dazu dient, eine gleichfalls in der Ausnehmung (32) befindliche Feder (35) zu spannen, die zwischen dem Zylinderstück (30) und einem mit einer Schulter dem Boden (33) der Hohlschraube (23) anliegenden Druckknopf (36) angeordnet ist.
     
    7. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der Körper durch Gießen einer aus der Luftfahrt bekannten Metallegierung gefertigt ist.
     
    8. Sportbogen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Verriegelungseinrichtung (38) für das gelagerte Ende (6, 7) jedes Arms (8, 9) an der Stirnseite (41) eines jeden Endes (2, 3) des Bogenkörpers festgelegt ist und ein Klemmteil aufweist, das zwischen einer umgelegten Ruhestellung und einer Arbeitsstellung, in der es gegen die benachbarte Seite des gelagerten Endes des zugehörigen Arms Druckkontakt ausübt, beweglich ist.
     
    9. Sportbogen nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß das Klemmteil eine auf einer Achse (40) senkrecht zur benachbarten Stirnseite des Bogenkörpers drehbewegliche Kurve (39) ist.
     
    10. Sportbogen nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Kurve (39) auf wenigstens einem Teil ihres Profils (42) eine schwach gekrümmte Kontur (43) aufweist.
     




    Dessins