[0001] La présente invention a trait à un procédé de fabrication de sacs en matière souple,
notamment plastique, et plus précisément de sacs à soufflets latéraux, notamment en
matière plastique.
[0002] La fabrication de sacs en matière plastique souple, du type comprenant des soufflets
latéraux, un fond soudé et, de part et d'autre de l'orifice d'ouverture du sac, des
barrettes de rigidification présentant des poignées ou destinées à recevoir des cordelières,
comporte encore une grande part d'opérations manuelles, notamment en raison de la
difficulté qu'il y a à positionnier automatiquement les barrettes qui doivent être
soudées contre les bords de l'orifice d'ouverture du sac, alors que, de plus, l'introduction
des barrettes dans l'orifice d'ouverture est gênée par la présence des soufflets latéraux
repliés à l'intérieur du sac.
[0003] On a déjà proposé, dans le brevet US-A-3.827.928, un procédé automatique dans lequel
les parois du sac au niveau de l'orifice d'ouverture sont écartées par aspiration
et des barrettes sont introduites et soudées dans l'ouverture du sac, ces barrettes
étant toutefois beaucoup plus courtes que la longueur de l'ouverture du sac de façon
à faciliter leur introduction.
[0004] On a proposé, dans le brevet US-A-3.857.329, de surmonter cet inconvénient et de
souder, à l'intérieur de l'orifice d'ouverture du sac et contre les bords de l'orifice,
des barrettes dont la longueur est égale à la largeur du sac, en découpant les soufflets
au voisinage de l'ouverture puis en écartant les deux bords de l'ouverture par aspiration
avant d'introduire et de souder des barrettes. Un tel procédé nécessite cependant
une opération de découpe des soufflets et provoque une diminution de la solidité du
sac au niveau de l'ouverture.
[0005] D'autres procédés tels que celui décrit dans le brevet US-A-3.640.187 montrent les
difficultés qu'il y a à positionner et mettre en place les barrettes dans l'ouverture.
[0006] On connaît déjà, par le brevet français FR-A-2.590.520, un procédé de fabrication
de sacs en matière souple, notamment plastique ou papier, présentant des soufflets
latéraux, dans lequel on réalise une gaine aplatie, on replie les deux bords de la
gaine de façon à former deux soufflets latéraux, on découpe la gaine en sacs individuels
dont le fond est fermé ou soudé, on réalise par moulage-injection, pour chaque sac,
deux barrettes portant chacune une demi-poignée ainsi que des moyens de fermeture
susceptibles de coopérer les uns avec les autres sur les barrettes dont la longueur
est nettement supérieure à la distance séparant les deux soufflets, et l'on fixe par
soudage ou collage les barrettes par leurs faces externes contre les bords internes
de l'orifice d'ouverture du sac, caractérisé en ce que l'on amène les deux barrettes
en face de l'orifice d'ouverture du sac et, ayant ouvert ledit orifice en écartant
l'un de l'autre les deux bords de l'ouverture, on introduit simultanément les deux
barrettes disposées parallèlement l'une à l'autre mais séparées par un espace autorisant
le passage des deux soufflets entre les barrettes, après quoi on fixe les faces internes
des deux bords du sac contre leurs barrettes respectives.
[0007] Le dispositif utilisé comporte des moyens permettant de présenter une gaine ou un
sac déjà découpé à partir de la gaine dans une position aplatie, des moyens permettant
d'écarter, d'une certaine distance, les deux bords de l'orifice d'ouverture du sac
et de déplier, au moins partiellement, les soufflets, des moyens pour présenter de
part et d'autre du plan de symétrie du sac, deux barrettes disposées parallèlement
et écartées l'une de l'autre d'une distance suffisante pour ne plus être gênées par
la présence des soufflets, et pour introduire lesdites barrettes dans l'ouverture
ainsi formée au voisinage des faces internes des bords correspondants du sac, et des
moyens pour souder lesdits bords contre les barrettes.
[0008] En ce qui concerne l'ouverture du sac pour déplier les soufflets, ni la demande de
brevet français précitée (à laquelle correspond la demande de brevet internationale
WO-A-85 05 442), ni le brevet U.S.-A-3 827 928 cité plus haut ne font mention d'un
faible jeu initial entre le sac et les organes déprimogènes.
[0009] La présente invention se propose de perfectionner ce procédé et ce dispositif de
façon à obtenir des cadences élevées de fabrication automatique de sacs, notamment
en matière plastique, et ceci avec un très grand degré de fiabilité.
[0010] L'invention a pour objet un procédé de fabrication de sacs en matière souple, notamment
en matière plastique ou complexe, présentant des soufflets latéraux, dans lequel on
réalise une gaine aplatie, on replie les deux bords de la gaine de façon à former
deux soufflets latéraux, on découpe la gaine en sacs individuels dont le fond est
fermé ou soudé, on réalise par moulage-injection, pour chaque sac, deux barrettes
dont la longueur est nettement supérieure à la distance séparant les deux soufflets,
on introduit l'extrémité d'ouverture du sac entre deux organes déprimogènes préalablement
écartés l'un de l'autre, on applique les deux bords du sac contre les organes déprimogènes
par aspiration et on écarte lesdits organes pour séparer les deux bords de façon à
déplier les soufflets, on introduit simultanément les deux barrettes disposées parallèlement
l'une à l'autre mais séparées par un espace autorisant le passage des deux soufflets
entre les barrettes et l'on fixe par soudage ou collage les barrettes par leurs faces
externes contre las bords internes de l'orifice d'ouverture du sac, caractérisé en
ce que, pour écarter l'un de l'autre les deux bords de l'orifice d'ouverture du sac,
de façon à ouvrir les soufflets, on amène avant aspiration lesdits deux organes déprimogènes
dans une postion où ils sont écartés l'un de l'autre d'une distance supérieure de
0,2 à 0,4 mm à l'épaisseur du sac, puis on établit, sur les deux faces extérieures
de chaque bord de l'orifice d'ouverture du sac, l'aspiration par une dépression dans
les deux organes déprimogènes de façon à déplacer lesdits bords jusqu'à ce qu'ils
s'appliquent contre les organes déprimogènes et on écarte lesdits organes déprimogènes
pour écarter lesdits bord et ouvrir les soufflets.
[0011] De préférence, les deux organes déprimogènes pour les deux bords sont, à l'état initial,
c'est-à-dire au moment de la mise en dépression, écartés l'un de l'autre d'une distance
de l'ordre de 0,5 à 1 mm, le sac à l'état aplati étant disposé entre les deux.
[0012] Conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, la gaine aplatie
est découpée en sacs individuels dont le fond est soudé, puis la face inférieure du
sac qui vient d'être découpé est appliquée par dépression contre une partie d'une
table horizontale de transfert se déplaçant transversalement par rapport à la direction
de défilement de la gaine pour présenter le sac à un poste d'ouverture de sac et d'introduction
et fixation ou soudure des barrettes, une partie adéquate de ladite table présentant
un organe déprimogène maintenant ladite face inférieure appliquée contre la table
à une certaine distance du bord même de l'ouverture du sac.
[0013] Il est ainsi possible de transférer rapidement le sac sur sa table, vers un poste
latéral ou de préférence alternativement, vers deux postes latéraux de façon à augmenter
la cadence, tout en garantissant un positionnement rigoureux du sac et notamment de
son ouverture.
[0014] On peut, cependant, aussi présenter le sac, qui vient d'être découpé, en position
verticale et le transférer, dans cette position, vers l'un des postes latéraux, ce
qui présente l'avantage d'amener les barrettes, symétriquement, en position verticale,
de part et d'autre de l'orifice d'ouverture du sac.
[0015] Selon un perfectionnement du procédé dans lequel la gaine est découpée à proximité
de la ligne de soudure pour former une ouverture de sac, on pratique cette coupe en
aval de la ligne de soudure de façon que l'orifice d'ouverture du sac en train de
défiler dans le sens de la gaine regarde dans la direction amont du défilement. Grâce
à cette caractéristique, il est possible de fixer immédiatement la face inférieure
près du bord inférieur de l'ouverture du sac contre l'organe déprimogène de la table,
et ceci dans une position fixe et précise résultant du découpage et du soudage du
fond du sac suivant, la table, dans sa translation, passant en outre sous un guide
garantissant le bon maintien du reste du sac sur la table.
[0016] De façon avantageuse, lorsque le sac vient d'être découpé, on peut imprimer à la
gaine un court mouvement de recul l'éloignant de l'ouverture du sac qui vient d'être
découpé, de façon à éviter toute interférence entre la gaine et le sac au moment de
la translation du sac.
[0017] De façon très avantageuse, on peut souffler, au niveau des lignes de découpage et
de soudage de la gaine, un courant d'air destiné à refroidir la zone de soudage mais
orienté dans le sens de défilement de la gaine, ce qui a pour effet de provoquer un
décollement des deux bords de l'orifice d'ouverture du sac, le bord inférieur restant
appliqué par dépression sur l'organe déprimogène de la table alors que le bord supérieur
est décollé et se soumettra donc facilement à l'aspiration ultérieure ayant pour objet
d'ouvrir le sac et permettre l'introduction des barrettes dans l'ouverture du sac.
[0018] Afin de faciliter l'ouverture de l'orifice du sac et d'accroître la précision du
fonctionnement, on peut avantageusement faire défiler la gaine, avant qu'elle ne soit
découpée en sacs individuels, à travers des moyens Sde chauffage puis de serrage des
bords aplatie formant les soufflets, de façon à former des lignes de pliage franches
garantissant une meilleure géométrie de l'ouverture de sac.
[0019] Conformément à un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, dans lequel le
sac est horizontal, les barrettes, avec ou sans poignées, sont amenées séparément
par le dessus et par le dessous, sous forme de piles de façon à être prises en charge
par des moyens de distribution tels que des pinces très plates. Ces moyens de distribution
peuvent avantageusement être associés à des moyens tels que, par exemple, des cames
assurant, au moment de la préhension, un déplacement relatif, dans le sens de l'empilage,
assurant une séparation entre la barrette qui va être prise en charge et le reste
des barrettes sus- ou sous-jacentes.
[0020] L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé,
ledit dispositif comportant pour écarter, d'une certaine distance, les deux bords
de l'ouverture du sac et déplier, au moins partiellement, les soufflets, deux organes
déprimogènes disposés l'un en face de l'autre et étant caractérisé par des moyens
pour déplacer lesdits organes déprimogénes de manière à les écarter initialement l'un
de l'autre de ladite distance permettant de provoquer, au début de l'aspiration, un
déplacement des bords du sac jusqu'à venir s'appliquer contre les organes déprimogènes
respectifs.
[0021] Cette distance peut avantageusement être de l'ordre de 0,7 mm pour des sacs usuels
en matière plastique.
[0022] Le dispositif peut avantageusement comporter deux postes de soudage ou fixation de
barrettes, alimentés alternativement par une table ou autre moyen de translation prenant
en charge le sac découpé depuis la gaine. Si le sac est transféré à l'état horizontal,
sur une table, il peut être maintenu et positionné sur cette table par un autre organe
déprimogène porté par la table en un emplacement n'interférant pas avec celui des
deux organes déprimogènes destinés à l'ouverture du sac, qui s'applique contre la
face inférieure du bord du sac.
[0023] De préférence, ces organes déprimogènes présentent une surface géométrique rectangulaire
munie d'une pluralité d'orifices d'aspiration, certains, au moins, des orifices d'aspiration
étant avantageusement disposés au fond de cuvettes de faible profondeur, par exemple
de forme circulaire, pratiquées dans la surface de l'organe déprimogène. De préférence,
les orifices d'aspiration sont excentrés dans le fond des cuvettes et situés, par
exemple, vers un bord de la cuvette.
[0024] Le diamètre de ces cuvettes peut être avantageusement de l'ordre de 8 mm.
[0025] Le dispositif selon l'invention présente, de préférence, en un emplacement où défile
la gaine, un poste de soudure assurant une soudure transversale formant un fond de
sac et un poste de découpage assurant la séparation du sac formé d'avec la gaine,
le poste de découpage étant situé en aval du poste de soudure par rapport au sens
de défilement de la gaine, de sorte que l'ouverture du sac formée par le découpage
regarde vers l'amont.
[0026] De façon avantageuse, le dispositif peut posséder des moyens assurant la formation
de zones de pliure franches au niveau des soufflets, ces moyens pouvant comporter
des moyens de chauffage, par exemple par air chaud pulsé, des bords de la gaine pliés
au niveau des soufflets, et des galets de pressage des bords ainsi chauffés.
[0027] De façon avantageuse, le dispositif peut comporter deux magasins distributeurs de
barrettes, permettant d'amener les barrettes de part et d'autre du plan du sac au
niveau de l'orifice d'ouverture du sac, ces distributeurs étant alimentés par des
barrettes empilées. Les distributeurs peuvent avantageusement coopérer avec des moyens
de pinces susceptibles de saisir simultanément deux barrettes, l'une en provenance
de l'un des distributeurs, par exemple un distributeur supérieur, et l'autre en provenance
de l'autre distributeur, par exemple un distributeur inférieur, pour les amener simultanément,
dans une position écartée l'une de l'autre, dans l'ouverture du sac, de part et d'autre
du soufflet, lesdites pinces étant agencées de façon à pouvoir se retirer au moment
où des mâchoires de soudure ramènent les barrettes, appliquées contre les bords du
sac, l'une vers l'autre, pour la soudure.
[0028] De préférence, les mâchoires de soudure sont respectivement montées sur des équipages
mobiles, par exemple coulissants, qui portent également les organes déprimogènes assurant
l'ouverture du sac.
[0029] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant au dessin
annexé dans lequel :
la figure 1 représente une vue schématique en élévation d'un dispositif selon l'invention,
la figure 2 représente une vue schématique de dessus de ce dispositif,
la figure 3 représente une vue schématique du dispositif au niveau de la ligne de
soudure et de découpage de fonds de sacs,
les figures 4 et 5 représentent respectivement une vue de dessus et une vue partielle
en coupe de la plaque supérieure de l'organe déprimogène,
la figure 6 représente une vue schématique en élévation au niveau du poste d'ouverture
des bords de sacs, d'introduction de barrettes et de soudure de barrettes,
la figure 7 représente une vue de dessus des pinces de barrettes dans ce poste,
la figure 8 représente une succession de schémas de fonctionnement au niveau de ce
poste,
la figure 9 représente, de façon schématique, la disposition relative des organes
du poste de soudage et de la table de transfert, et
la figure 10 représente schématiquement les différentes étapes du mouvement de la
table de transfert.
[0030] On se réfère tout d'abord aux figures 1 et 2.
[0031] Le dispositif comporte, pour l'alimenter, un dévideur recevant un rouleau 1 de gaine
plastique aplatie à partir duquel la gaine 2 peut défiler dans le dispositif grâce
à des moyens d'entraînement usuels par rouleaux 3. La gaine 2 parvient de là à une
zone d'accumulation usuelle 4 d'où elle est amenée, par des renvois 5, à un poste
de conformation 6 comportant, de façon usuelle, un noyau intérieur libre supporté
par des galets et destiné à donner à la gaine une section rectangulaire, ce poste
comportant également des moyens permettant de pratiquer, dans cette section rectangulaire,
en dessous du noyau, des pliages internes destinés à former les soufflets de la gaine.
En sortant des galets d'extraction 7 du poste 6, la gaine présente alors une forme
aplatie avec, à chacun de ses deux bords, un soufflet interne. La gaine est ensuite
menée à des moyens de chauffage à air chaud pulsé 8 des bords de gaine qui assurent
un certain chauffage des plis des bords au niveau des soufflets. Une paire de rouleaux
de pressage 9 assure un "repassage" de la gaine dont les plis de soufflets sont ainsi
nettement formés. La gaine 2 passe ensuite dans un nouveau poste d'accumulation 10
pour être amenée vers des postes de vérification, de guidage latéral 11 et de repérage
de l'impression 12, puis parvenir à un poste de soudure et de découpage 13.
[0032] De là, la gaine découpée est prise en charge par une table horizontale 14 susceptible
de coulisser transversalement et alternativement à gauche et à droite et de présenter
les gaines alternativement à deux postes (dont un seul est représenté sur la figure
2) désignés généralement par 15. Dans ces postes 15, le sac subira les opérations
suivantes :
- ouverture et séparation des deux bords de l'orifice d'ouverture du sac,
- introduction des barrettes dans l'orifice d'ouverture,
- fixation des barrettes par soudage thermique.
[0033] Au niveau des postes 11, 12 et 13, des moyens de contrôle, tels que par exemple des
capteurs optiques, peuvent avantageusement être agencés, afin d'assurer une régulation,
en soi connue, de l'avancement de la gaine et de la séquence des opérations des différents
postes. Un ensemble de conducteurs 16 reliés à des moyens électroniques de contrôle
et de commande 17 permet le contrôle des opérations.
[0034] En se référant à la figure 3, on voit que le poste 13 présente deux plateaux, à savoir
un plateau amont 18 et un plateau aval 19 laissant entre eux un certain intervalle.
Dans cet intervalle se trouve l'extrémité supérieure sensiblement biseautée d'un support
de résistance 20 monté fixe et recevant à son intérieur une résistance électrique
blindée 21, le bord supérieur du support 20, lequel s'étend transversalement sur la
largeur de la gaine et au-delà, voyant défiler sur lui une mince bande de polytétrafluoréthylène
22 circulant entre deux rouleaux 23, 24. Le rôle de cette bande 22 est d'éviter le
collage du film de matière thermoplastique contre la partie supérieure de la barre
de soudure ou support 20.
[0035] Au-dessus du support 20 se trouve disposé un support similaire 25 également biseauté
et recevant à son intérieur une résistance blindée électrique 26. Le bord inférieur
du support 25 voit également défiler une bande de polytétrafluoréthylène 27 circulant
entre des rouleaux 28, 29 et ayant la même fonction que la bande 22. L'ensemble est
monté sur un équipage mobile verticalement permettant d'écarter et de rapprocher alternativement
le support 25 du support 20, le rapprochement de ces supports provoquant la soudure
d'une ligne transversalement à la gaine, et destinée à former le fond du sac.
[0036] En aval des supports de soudure 20, 25, se trouve située une pièce également mobile,
de préférence portée par le même équipage, et présentant, sur une structure convenable
30, un porte-couteau 31 animé d'un mouvement alternatif horizontalement et transversalement
par rapport à la direction de défilement de la gaine et supportant un couteau 32 qui
vient découper la gaine légèrement en aval de la ligne de soudure, le fonctionnement
du couteau 32 séparant donc de la gaine un sac complet dont le fond soudé est déjà
situé loin en aval sur la table 14 et dont l'ouverture regarde le fond soudé de la
gaine en amont.
[0037] On se réfère maintenant aux figures 3 à 8.
[0038] Le sac qui vient d'être découpé repose donc, à ce moment, à plat sur le court plateau
fixe 19 et sur la table 14 qui le suit, son ouverture étant disposée au niveau du
couteau 32 à proximité immédiate de la gaine 2 en amont. On inverse alors, un court
instant, le sens de défilement de la gaine qui repart en arrière sur une distance
de l'ordre de 25 mm, s'écartant de l'ouverture du sac posé sur le plateau 19. Pendant
ce temps, un organe déprimogène 40 situé dans la table 14 a été mis en action et maintient
par aspiration, le sac sur la table 14. Cet organe déprimogène 40 s'étend, sur la
largeur transversale de la table, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction
de défilement de la gaine, sous la totalité de la largeur du sac, et ceci tout le
long du bord postérieur, c'est-à-dire tourné vers l'aval, de la table 14. Le bord
postérieur ou aval 41 de la table 14, c'est-à-dire le bord de l'organe déprimogène
40, est situé à une distance de l'ordre de 100 mm du couteau 32, c'est-à-dire de l'emplacement
où se trouve l'ouverture du sac posé sur la table, de sorte que le sac dépasse de
la table 14 sur cette distance, la partie dépassante glissant sur le plateau 19 qui
s'étend, transversalement, jusqu'aux deux postes 15 d'introduction et de soudure de
barrettes disposés de part et d'autre du dispositif, et où la table fixe 14 se prolonge,
en quelque sorte, par l'organe déprimogène inférieur mobile du poste 15.
[0039] Au moment où la gaine 2 est déplacée, sur une courte distance, en direction amont,
pour écarter son bord soudé de l'ouverture découpée du sac, on souffle, à l'aide d'une
rampe 33, de l'air à peu près parallèlement au plan de défilement de la gaine et en
direction de l'ouverture du sac, ce qui provoque la séparation des deux lèvres du
bord du sac. A ce moment, la table 14 se déplace transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement
à la direction de défilement de la gaine, vers l'un des deux postes 15. Durant ce
trajet, la partie du sac qui dépasse du bord postérieur 41 de la table 14, c'est-à-dire
de son organe déprimogène 40, est guidée, en haut par un guide transversal qui est
prolongé, dans le poste 15, par l'organe déprimogène supérieur du poste.
[0040] Le poste 15 comporte, sur deux équipages mobiles 35, 36, lesdits deux organes déprimogènes
inférieur 50 et supérieur 51 de façon à pouvoir être déplacés, par le mouvement des
équipages 35, 36, de part et d'autre du plan horizontal dans lequel se trouvent la
table 14 et le sac, entre une position rapprochée dans laquelle ils sont écartés d'une
distance de 0,7 mm, et une position écartée telle que les soufflets latéraux du sac
se trouvent complètement dépliés.
[0041] Les organes déprimogènes sont réalisés sous forme de cuves plates rectangulaires
dont le volume intérieur communique avec un orifice d'aspiration relié à une pompe
à dépression, ladite cuve étant surmontée d'un couvercle rectangulaire 52 dans l'épaisseur
duquel sont pratiquées un certain nombre de creusures circulaires 53 de faible profondeur
(environ 0,5 mm) dans lesquelles débouche, de façon excentrée, par exemple à la périphérie,
un trou traversant 54 par lequel la dépression régnant à l'intérieur de l'organe déprimogène
est transmise à la creusure 53. Le diamètre d'une creusure 53 est par exemple de l'ordre
de 8 mm.
[0042] Au moment où la table 14 arrive en position dans le poste 15, les deux organes 50,
51 sont écartés d'une distance de 15 mm, de sorte que la partie du sac qui dépasse
à l'arrière de l'extrémité 41 de la table 14 vient se disposer entre les deux organes
déprimogènes 50, 51 dont la largeur est de 50 mm, c'est-à-dire inférieure de 50 mm
à la longueur de la partie du sac qui dépasse de l'extrémité 41, celle-ci se trouvant
alors disposée à faible distance du bord correspondant de l'organe déprimogène inférieur
50. A ce moment, les deux organes déprimogènes 50, 51 sont rapprochés l'un de l'autre
jusqu'à être écartés d'une distance de 0,7 mm. Les deux organes déprimogènes sont
alors mis en dépression de sorte que les parois correspondantes du sac se trouvent
appliquées contre les deux organes déprimogènes respectifs dont l'écartement va alors
provoquer l'ouverture complète de l'orifice du sac, entraînant le dépliage complet
des soufflets latéraux du sac.
[0043] Le poste 15 comporte encore deux mâchoires de soudage 55, 56 comprenant chacune une
résistance (non représentée) noyée dans la mâchoire réalisée en acier, ces mâchoires
étant susceptibles de s'écarter ou de se rapprocher symétriquement de part et d'autre
du plan horizontal de la table 14. Les mâchoires de soudage 55,56 sont respectivement
solidaires des organes déprimogènes 50,51. La figure 9 représente une vue schématique
en coupe de la table coulissante horizontale 14, des organes déprimogènes 50 et 51,
des mâchoires de soudage solidaires 55 et 56, du sac et des barrettes de poignée 63,
64.
[0044] Le poste 15 comporte encore deux distributeurs 57, 58 recevant des empilages de barrettes,
59, 60, ces distributeurs comprenant des guides inclinés vers le bas et vers l'amont
avec des courroies correspondantes pour provoquer le déplacement des barrettes empilées.
Ces guides 61, 62 sont coudés de sorte qu'un empilage supérieur de barrettes va descendre
depuis le haut et qu'un empilage inférieur de barrettes va monter depuis le bas, jusqu'à
ce que les barrettes extrêmes inférieure 64 et supérieure 63 se présentent de façon
pratiquement symétrique de part et d'autre du plan géométrique dans lequel est disposée
la table 14. On voit sur la figure 6 le débouché des barrettes inférieures 64 (les
poignées des barrettes n'étant pas représentées), ces barrettes étant empilées dans
le guide 62 qui présente chaque fois une barrette à son extrémité supérieure. Les
barrettes supérieure et inférieure, 63, 64, sont saisies simultanément par des ensembles
ou équipages de pinces 65, 66, chaque ensemble comprenant, comme on le voit sur la
figure 7, sur un équipage, une pluralité de pinces 67, 68, chaque pince présentant
deux fines mâchoires qui sont susceptibles de venir se disposer de part et d'autre
de la barrette extrême telle que 63, 64 présentée respectivement par les distributeurs
inférieur et supérieur de barrettes. Les équipages respectifs de pinces 65, 66 sont
mobiles, d'une part en rotation autour d'un axe 69, d'autre part en translation par
déplacement de l'axe 69 vers et à l'écart des mâchoires de soudage 55, 56, le mouvement
des équipages 65, 66 étant guidé par des moyens de chemins ou rampes et d'aiguillage
qui ne seront décrits que schématiquement et qui leur confèrent, sous le simple effet
de la translation, les trajets qui seront définis ci-après.
[0045] Le poste 15 comporte encore un dispositif de soutien 70 présentant deux ou plusieurs
butées ou doigts sensiblement verticaux 72 repoussés vers le haut par rapport à l'ensemble
du dispositif 70 par un ressort convenable. Deux butées mobiles de retenue 71 sont
également déplaçables à ce niveau. Enfin, une plaque 73 inclinée vers le haut et vers
l'amont peut être déplacée, dans cette direction, de façon à former un moyen de décollement
du sac terminé pour faciliter son évacuation, par la direction aval, loin du poste
15.
[0046] Le fonctionnement est alors le suivant, comme on le voit notamment sur la figure
8 et ses schémas a à h.
[0047] Au moment où la table 14 vient d'amener un sac, avec son ouverture orientée vers
l'aval, au poste 15, les mâchoires de soudage 55, 56 sont partiellement écartées et
l'axe 69 commun aux équipages 65 et 66 de pinces est éloigné en direction amont, les
pinces respectives 67, 68 étant orientées obliquement vers le haut et vers le bas.
Une barrette supérieure 63 et une barrette inférieure 64 sont disponibles respectivement
à la partie inférieure du distributeur supérieur et à la partie supérieure du distributeur
inférieur.
[0048] On provoque alors l'avance de l'axe 69 des équipages, les aiguillages inférieur et
supérieur 74 étant dans des positions inclinées divergentes de sorte que l'angle entre
les deux équipages 65, 66 reste ouvert à sa valeur maximum initiale, de sorte que
les pinces 67, 68 viennent, par l'arrière, au contact des barrettes 63, 64, les mâchoires
de chaque pince étant alors refermées pour saisir les barrettes comme on le voit sur
le schéma b.
[0049] L'axe 69 est alors ramené en arrière, les pinces entraînant cette fois-ci les deux
barrettes comme on le voit sur le schéma c. Au terme de ce déplacement, l'axe 69 est
à nouveau déplacé vers l'avant, les équipages 65 et 66 étant maintenus en position
ouverte par le positionnement de leurs galets 75 qui, les aiguillages 74 ayant basculé
à l'horizontale, sont contraints de pénétrer dans leurs chemins de guidage 76 (figure
d). Les organes déprimogènes 50, 51, qui ont été mis en dépression, s'écartent l'un
de l'autre et provoquent l'ouverture des parois formant le bord du sac et le déploiement
complet des soufflets latéraux du sac. Il en est de même des mâchoires 55, 56 qui
en sont solidaires. L'axe 69 est alors déplacé en direction aval sur une longue distance
et, l'aiguillage 74 et son symétrique étant commandés pour engager les galets 75 solidaires
des pinces dans leurs chemins de guidage, les équipages de pinces 65 et 66 sont donc
déplacés dans la même direction en gardant leur position angulaire ouverte, jusqu'au
moment où les barrettes 63, 64 portées par les pinces s'approchent de l'ouverture
du sac (figure e). A ce moment, les chemins de guidage 76 provoquent un basculement
rapide des équipages 65, 66 autour de l'axe 69 de sorte que les barrettes pénètrent
dans l'ouverture du sac, l'une sur la mâchoire inférieure 56 et l'autre sous la mâchoire
supérieure 55.
[0050] A ce moment, comme on le voit sur le schéma f, une légère poursuite de l'avance de
l'axe 69 entraîne la fin du mouvement d'insertion des barrettes 63, 64 dans l'ouverture
et le rapprochement simultané des équipages autour de l'axe 69, de sorte que les barrettes
63, 64 sont rapprochées l'une de l'autre tandis que les mâchoires de soudage suivent
le mouvement en appliquant les bords du sac contre les barrettes alors que les organes
déprimogènes 50, 51 ne sont plus mis en dépression et laissent le sac se refermer,
les soufflets venant, de ce fait, se disposer entre les deux barrettes 63, 64 qui
se rapprochent l'une de l'autre.
[0051] Au moment où les barrettes sont très proches l'une de l'autre, les mors des pinces
67, 68 s'ouvrent et les pinces sont retirées en direction amont, initialement en position
fermée, par l'action de guidage des chemins de guidage 76, puis en position ouverte,
dès qu'elles ont atteint la position qu'elles occupaient juste avant leur fermeture
dans la phase d'introduction, dégageant les barrettes comme on le voit sur le schéma
g. Les mâchoires 55, 56 finissent de se serrer et le courant de soudage est alors
envoyé dans les mâchoires chauffantes 55, 56, provoquant le soudage des barrettes
contre les faces internes des lèvres de l'orifice d'ouverture du sac. Après cela,
les mâchoires s'ouvrent partiellement comme on le voit sur le schéma g et les moyens
d'éjection, tels que la plaque 73 et sa symétrique supérieure (non représentée) par
rapport au plan de présentation du sac, sont mis en oeuvre, décollant les bords du
sac des mâchoires, après quoi le sac terminé peut être évacué dans le plan de la table
14, laquelle, à ce moment, est déjà repartie pour prendre en charge un nouveau sac
et l'amener vers l'autre poste 15 de mise en place et soudage de barrettes disposé
de l'autre côté de la machine.
[0052] Pendant que se fait le mouvement de rapprochement des pinces destiné à rapprocher
les barrettes l'une de l'autre avant le soudage, les deux butées 72 montées sur ressort
viennent au contact de la pince inférieure 68 et permettent à celle-ci d'être légèrement
soulevée au-dessus de la barrette inférieure 64 de façon à autoriser son dégagement.
Un dispositif identique est associé à la pince 67, symétriquement par rapport au plan
dans lequel se présente le sac. A noter également que chaque butée 72 et sa symétrique
maintiennent les pinces 68 et 67 au contact l'une de l'autre en fin de cycle d'introduction
des poignées dans le sac
[0053] Par ailleurs, les deux butées inférieures 71 solidaires du bâti de la machine ainsi
que deux butées fixes supérieures (non représentées), qui en sont symétriques par
rapport au plan de présentation du sac, ont pour objet de s'opposer à un risque de
retrait des barrettes lors du mouvement de dégagement des pinces hors des barrettes
63, 64.
[0054] A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 10 les différentes phases des mouvements
de la table 14 par rapport au poste 13 et aux deux postes 15 disposés de part et d'autre.
Le schéma
a montre que la dimension transversale de la table 14 correspond à quatre largeurs
de sac. En conséquence, la table présente quatre organes déprimogènes 40 disposés
de front.
[0055] Sur le schéma
b, la table, décalée latéralement vers la droite, reçoit un sac 34A provenant du poste
13. L'organe 40 correspondant est mis en dépression.
[0056] La table 14 est alors décalée vers la gauche et (schéma
c) le sac 34A est présenté au poste 15 de gauche.
[0057] A la phase correspondant au schéma
d, le sac 34 A est pris en charge et maintenu par les organes déprimogène 50, 51 du
poste 15 de gauche et l'organe 40 n'est plus sous dépression. Pendant ce temps, un
sac 34B est amené sur la table 14 depuis ce poste 13 et maintenu par aspiration par
l'organe déprimogène 40 aligné avec la gaine 2.
[0058] La table 14 est alors déplacée vers la droite (schéma
e) en glissant sous le sac 34A dans lequel pénètrent les barrettes 63, 64, puis l'organe
40 extrême amené sous le sac 34A est mis en dépression ; le sac 34B se trouve ainsi
présenté à l'autre poste 15.
[0059] Ensuite (schéma
f), le sac 34A, dans lequel les barrettes viennent d'être soudées, est prêt à être
évacué alors que les barrettes sont introduites dans le sac 34B et qu'un troisième
sac 34C est pris en charge par la table 14.
[0060] La table 14 est déplacée vers la gauche (schéma g) et l'organe 40 situé sous le sac
34A est soustrait à la dépression. Le sac 34A peut donc être évacué; dans ce mouvement,
la table 14 a amené le sac 34C au poste 15 de gauche et a glissé sous le sac 34B.
A la fin du mouvement, un nouveau sac 34D est présenté à la table 14 par le poste
13.
[0061] Ensuite (schéma 4), la table 14 est déplacée vers la droite, glissant sous le sac
34C et permettant l'évacuation du sac 34B. A la fin de ce mouvement, un nouveau sac
34E est présenté à la table 14.
1. Procédé de fabrication de sacs en matière souple, notamment en matière plastique ou
complexe, présentant des soufflets latéraux, dans lequel on réalise une gaine aplatie,
on replie les deux bords de la gaine de façon à former deux soufflets latéraux, on
découpe la gaine en sacs individuels dont le fond est fermé ou soudé, on réalise par
moulage-injection, pour chaque sac, deux barrettes (63, 64) dont la longueur est nottement
supérieure à la distance séparant les deux soufflets, on introduit l'extrémité d'ouverture
du sac entre deux organes déprimogènes (50,51) préalablement écartés l'un de l'autre
on applique les deux borde du sac contre les organes déprimogènes par aspiration et
on écarte lesdits organes pour séparer les deux bords de façon à déplier les soufflets,
on introduit simultanément les deux barrettes disposées parallèlement l'une à l'autre
mais séparées par un espace autorisant le passage des deux soufflets entre les barrettes
et l'on fixe par soudage ou collage les barrettes par leurs faces externes contre
les bords internes de l'orifice d'ouverture du sac, caractérisé en ce que, pour écarter
l'un de l'autre les deux bords de l'orifice d'ouverture du sac, de façon à ouvrir
les soufflets, on amène avant aspiration lesdits deux organes déprimogènes (50,51)
dans une position où ils sont écartés l'un de l'autre d'une distance supérieurs de
0,2 à 0,4 mm à l'épaisseur du sac, puis on établit, sur les deux faces extérieures
de chaque bord de l'orifice d'ouverture du sac, l'aspiration par une dépression dans
les deux organes déprimogènes (50,51) de façon à déplacer lesdits bords jusqu'à ce
qu'ils s'appliquent contre les organes déprimogènes et on écarte lesdits organes déprimogènes
pour écarter lesdits bords et ouvrir les soufflets.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes déprimogènes sont
écartés l'un de l'autre d'une distance comprise entre 0,5 et 1 mm.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la
gaine aplatie est découpée en sacs individuels dont le fond est soudé, puis la face
inférieure du sac qui vient d'être découpé est appliquée par dépression contre une
table horizontale (14) se déplaçant transversalement par rapport à la direction de
défilement de la gaine pour présenter le sac à un poste latéral (15) d'ouverture de
sac et d'introduction et fixation de barrettes.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que le table se déplace alternativement
vers deux postes latéraux (15).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le
sac qui vient d'être découpé est amené en position verticale et transféré dans cette
position, latéralement, vers un poste latéral (15) d'ouverture de sac et d'introduction
et fixation ou soudure de barrettes.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on
découpe la gaine en aval et à proximité de la ligne de soudure formant le fond de
façon que l'orifice d'ouverture du sac en train de défiler dans le sens de la gains
regarde dans le direction amont.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on imprime à la gaine un
court mouvement de recul l'éloignant de l'ouverture du sac qui vient d'être découpé.
8. Procédé selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que l'on souffle,
au niveau des lignes de découpage et de soudage de le gaine, un courant d'air refroidissant
la zone de soudage et orienté dans le sens de défilement de la gaine pour provoquer
un décollement des deux bords de l'orifice d'ouverture du sac.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'on
fait défiler la gaine, avant qu'elle ne soit découpée en sacs individuels, à travers
des moyens de chauffage puis de serrage des bords aplatis formant las soufflets de
façon à former des lignes de pliage franches.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé on ce que l'on
vient saisir deux barrettes (63, 64), sensiblement symétriquement par rapport au plan
du sac, à l'aide de moyens de pinces (67, 68), que l'on écarte les organes déprimogènes
pour provoquer l'ouverture du sac, les mâchoires de soudage (55, 56) étant écartées,
on introduit lesdites barrettes écartées l'une de l'autre dans le sac à l'aide desdits
moyens de pinces, l'on rapproche lesdits moyens de pinces l'un vers l'autre de même
que les bords du sac, que l'on retire les pinces et que l'on procède à la soudure
à l'aide des mâchoires de soudure.
11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 10, comportant, pour écarter les deux bords de l'ouverture du sac et déplier les
soufflets, deux organes déprimogènes (50, 51) disposés l'un en face de l'autre et
caractérisé par des moyens pour déplacer lesdits organes déprimogènes de manière à
les écarter initialement l'un de l'autre de ladite distance permettant de provoquer,
au début de l'aspiration, un déplacement des bords du sac jusqu'à venir s'appliquer
contre les organes déprimogènes respectifs.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que, pour assurer un
transfert du sac entre le poste de découpage et soudure du sac (13) et un poste d'ouverture
de sac et d'introduction et fixation ou soudage de barrettes (15), il comporte une
table ou outre moyen de transfert (14) prenant en charge le sac découpé depuis la
gaine et le maintenant à l'aide d'un organe déprimogène (40) porté par ladite table
en un emplacement n'interférant pas avec les organes déprimogènes destinés à l'ouverture
du sac.
13. Dispositif selon l'une des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que lesdits
organes déprimogènes (40, 50, 51) présentent une surface géométrique rectangulaire
munie d'une pluralité d'orifices d'aspiration disposés de façon excentrée au fond
de cuvettes (53) de faible profondeur,
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que le diamètre de ces cuvettes
est de l'ordre de 8 mm.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce qu'il
comporte un poste de soudure assurant une soudure transversale forment un fond du
sac et un poste de découpage (32) situé en aval du poste de soudure par rapport au
sens de défilement de la gaine de sorte que l'ouverture du sac formé par le découpage
regarde vers l'amont.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 15, caractérisé en ce qu'il
comporte des moyens pour la formation de zones de pliures franches au niveau des soufflets
sur la gaine.
17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, caractérisé en ce qu'il
comporte une rampe de soufflage d'air (33) envoyant un courant d'air en direction
de l'ouverture du sac qui vient d'être découpé et provoquant l'ouverture des bords
de l'orifice du sac.
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, caractérisé en ce qu'il
comporte deux magasins distributeurs de barrettes (59, 60) présentant respectivement
des barrettes extrêmes à des moyens de pinces (65, 66, 67, 68) disposés de façon symétrique
par rapport au plan du sac.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que lesdits moyens de pinces
sont portés par deux équipages (65, 66) susceptibles d'être déplacés simultanément
en translation et en rotation autour d'un même axe (69), des chemins de guidage étant
prévus pour la trajet des pinces.
20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que lesdits équipages (65,
66) sont guidés par des moyens de chemins de guidage (76) munis d'aiguillages (74).
21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 20, caractérisé en ce qu'il
comporte, en coopération avec les mâchoires de soudage (55, 56), des éjecteurs inclinés
(73).
22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 et 18 à 19, caractérisé on
ce qu'il comporte des moyens de doigt déplaçables (71) retenant les barrettes lors
du retrait des pinces, et des doigts élastiques (72) pour soulever les moyens de pinces
inférieurs lors de leur retrait.
23. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 22, caractérisé en ce qu'une
table de transfert (14) présente une largeur transversale correspondant à quatre sacs,
avec quatre organes déprimogènes (40) pour amener les sacs provenant du poste de découpage
et soudage (13) vers deux postes d'ouverture et soudage de barrettes (15), puis vers
deux postes d'évacuation latéraux.
1. A method of manufacturing bags from flexible material, particularly from plastics
or complex material and comprising lateral gussets wherein a flattened sheath is produced,
the two edges of the sheath are folded over to form two lateral gussets, the sheath
is cut into individual bags, the bottom of each bag being formed or welded, two strips
(63, 64) are injection moulded for each bag, the length of the strips being markedly
greater than the distance separating the two gussets, the open end of the bag is introduced
between two vacuum generating means (50, 51) which are moved apart from each other
beforehand, the two edges of the bag are applied against the vacuum generating means
by suction and the said means are then moved apart from each other to separate the
two edges in order to fold over the gussets, the two strips are simultaneously introduced
parallel with each other but separated by a space to allow passage of the two gussets
between the strips and then by welding or adhesive fixing the strips have their outer
faces fixed against the inside edges of the bag opening, characterised in that to
move the two edges of the opening of the bag away from each other in order to open
up the gussets, prior to the injection of air, the two vacuum generating means (50,
51) are brought into a position in which they are separated from each other by a distance
greater than 0.2 to 0.4 mm than the thickness of the bag whereupon on the two outer
faces of each edge of the bag opening, a drawing-in of air by a negative pressure
in the two vacuum generating means (50, 51) in order to displace the said edges until
they are applied against the vacuum generating means, and the said vacuum generating
means are moved apart in order to move apart the said edges and open up the gussets.
2. A method according to claim 1, characterised in that the vacuum generating means are
moved apart from each other by a distance of between 0.5 and 1 mm.
3. A method according to any of claims 1 or 2, characterised in that the flattened sheath
is cut into individual bags, the end of each bag being welded, then the bottom face
of the bag which has just been cut is applied by negative pressure against a horizontal
table (14) moving transversely in relation to the direction of travel of the sheath
in order to present the bag to a lateral station (15) where the bag is opened and
the strips are introduced into position and fixed.
4. A method according to claim 3, characterised in that the table moves alternately towards
two lateral stations (15).
5. A method according to either of claims 1 or 2, characterised in that the bag which
has just been cut is brought into a vertical position and is in this position transferred
laterally to a lateral station (15) for opening the bag and introducing and fixing
or welding the strips.
6. A method according to any one of claims 1 to 5, characterized in that the sheath is
cut downstream and close to the welding line forming the end so that the opening end
of the bag is facing in the upstream direction of the sheath as it passes by.
7. A method according to claim 6, characterised in that a brief return movement is imparted
to the sheath, moving it away from the bag opening which has just been cut
8. A method according to one of claims 6 and 7, characterised in that at the level of
the sheath cutting and welding lines, a current of air is blown in to cool the welding
zone, orientated in the direction of travel of the sheath in order to cause the two
edges of the bag opening to become detached.
9. A method according to any one of claims 1 to 8, characterised in that before it is
cut into individual bags, the sheath is caused to pass through means of heating and
then clamping the flattened edges forming the gussets in order to form clean fold
lines.
10. A method according to any one of claims 1 to 9, characterised in that two strips (63,
64) substantially symmetrical in relation to the plane of the bag are gripped by gripping
means (67, 68), the vacuum generating means being moved apart in order to cause the
bag to open, the welding jaws (55, 56) being moved apart, the said strips, separated
from each other, are introduced into the bag with the help of the said gripper means,
the said gripper means are brought towards each other as are the edges of the bag,
the gripping means are removed and the welding jaws are used to carry out the welding
operation.
11. An apparatus for carrying out the method according to any one of claims 1 to 10, comprising,
in order to move apart the two opening edges of the bag and in order to fold hack
the gussets, two vacuum generating means (50, 51) disposed facing each other and characterised
by means of deploying the said vacuum generating means in such a way as to move them
apart initially from one another by the said distance, making it possible at the onset
of extraction, to cause a displacement of the bag edges until they are applied against
the respective vacuum generating means.
12. An apparatus according to claim 11, characterised in that to ensure a transfer of
the bag between the bag cutting and welding station (13) and a bag opening and strip
inserting and fixing or welding station (15), it comprises a table or other transfer
means (14) receiving the bag cut from the sheath and supporting it by means of vacuum
generating means (40) carried by the said table in a position which does not interfere
with the vacuum generating means adapted to open up the bag.
13. An apparatus according to one of claims 11 and 12, characterised in that the said
vacuum generating means (40, 50, 51) provide a geometrically rectangular surface provided
with a plurality of suction orifices in an off-centre arrangement in the bottom of
shallow cups (53).
14. An apparatus according to claim 13, characterised in that the diameter of the said
cups is of the order of 8 mm.
15. An apparatus according to any one of claims 11 to 14, characterised in that it comprises
a welding station providing for transverse welding to form a bag end and a cutting
station (32) situated downstream of the welding station in relation to the direction
of travel of the sheath so that the opening of the bag formed by the cutting is facing
upstream.
16. An apparatus according to any one of claims 11 to 15, characterised in that it Comprises
means of forming clean folding zones at the level of the gussets on the sheath.
17. An apparatus according to any one of claims 11 to 16, characterised in that it comprises
an air blower ramp (33) sending a stream of air in the direction of the opening of
the bag which has just been cut off and causing the edges of the bag opening to open
up.
18. An apparatus according to any one of claims 11 to 17, characterised in that it comprises
two strip distributing magazines (59, 60) respectively holding end strips by means
of grippers (65, 66, 67, 68) which are disposed symmetrically in relation to the plane
of the bag.
19. An apparatus according to claim 18, characterised in that the said gripper means are
carried by two assemblies (65, 66) adapted to be displaced simultaneously in a translatory
and a rotary sense about one and the same axis (69), guideways being provided for
the path of the grippers.
20. An apparatus according to claim 19, characterised in that the said assemblies (65,
66) are guided by guideway means (76) provided with switching means (74).
21. An apparatus according to any one of claims 11 to 20, characterised in that it comprises
inclined ejectors (73) co-operating with the welding jaws (55, 56).
22. An apparatus according to any one of claims 11 and 18 to 19, characterised in that
it comprises displaceable finger means (71) which hold the strips when the grippers
are withdrawn, and flexible fingers (72) for raising the bottom gripper means when
they are withdrawn.
23. An apparatus according to any one of claims 11 to 22, characterised in that a transfer
table (14) has a transverse width corresponding to four bags, with four vacuum generating
means (40) for bringing the bags emanating from the cutting and welding station (13)
to two strip opening and welding stations (15) and then to two lateral evacuation
stations.
1. Verfahren zum Herstellen von schmiegsamen Beuteln, insbesondere aus Kunststoff oder
einem zusammengesetzten Material, die seitliche Einfaltungen aufweisen, wobei man
einen abgeflachten Schlauch herstellt, man die zwei Ränder des Schlauches derart umfaltet,
daß zwei seitliche Einfaltungen gebildet werden, man den Schlauch zu einzelnen Beuteln
schneidet, deren Boden geschlossen oder verschweißt wird, man durch Spritzgießen für
jeden Beutel zwei Stäbe (63, 64) herstellt, deren Länge deutlich größer als der die
zwei Einfaltungen trennende Abstand ist, man das Ende der Beutelöffnung zwischen zwei
Unterdruckorgane (50, 51) einführt, die vorher voneinander getrennt worden sind, man
die zwei Ränder das Beutels durch Ansaugen an die Unterdruckorgane anlegt und man
die genannten Organe auseinanderbringt, um die zwei Ränder derart zu trennen, daß
die Einfaltungen entfaltet werden, man gleichzeitig die zwei Stäbe einführt, die zueinander
parallel angeordnet aber durch einen Zwischenraum getrennt sind, der den Durchtritt
der zwei Einfaltungen zwischen den Stäben erlaubt, und man durch Verschweißen oder
Kleben die Stäbe mit ihren Außenseiten an den Innerändern der Mündung der Beutelöffnung
befestigt, dadurch gekennzeichnet, daß man, um einen von dem anderen der zwei Ränder
der Mündung der Beutelöffnung zu trennen, um die Einfaltungen zu öffnen, vor dem Ansaugen
die zwei genannten Unterdruckorgane (50, 51) in eine Position bringt, wo sie voneinander
mit einem um 0,2 bis 0,4 mm größeren Abstand als die Dicke des Beutel beabstandet
sind, man dann an den zwei Außenseiten von jedem Rand der Mündung dar Beutelöffnung
das Ansaugen durch einen Unterdruck in den zwei Unterdruckorgane (50, 51) derart herstellt,
daß die genannten Ränder verschoben werden, bis sie an den Unterdruckorganen anliegen,
und man die genannten Unterdruckorgane trennt, um die genannten Ränder zu trennen
und die Einfaltungen zu öffnen.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Unterdruckorgane voneinander
mit einem Abstand von 0,5 bis 1 mm beabstandet werden.
3. Verfahren nach einem beliebigen der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß
der abgeflachte Schlauch zu einzelnen Beuteln geschnitten wird, deren Boden verschweißt
wird, dann die untere Seite des Beutels, der gerade abgeschnitten worden ist, durch
Unterdruck gegen einen horizontalen Tisch (14) gedrückt wird, der sich quer in bezug
auf die Laufrichtung des Schlauches verschiebt, um den Beutel zu einer seitlichen
Station (15) zum Öffnen des Beutels und zum Einführen und Befestigen der Stäbe zu
bringen.
4. Verfahren nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß sich der Tisch abwechselnd
zu zwei seitlichen Stationen (15) bewegt.
5. Verfahren nach einem beliebigen der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß
der Beutel, der gerade abgeschnitten worden ist, in eine vertikale Position gebracht
wird und in dieser Position seitwärts zu einer seitlichen Station (15) zum Öffnen
des Beutels und zum Einführen und Befestigen oder Verschweißen der Stäbe überführt
wird.
6. Verfahren nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß
man den Schlauch stromabwärts und nahe der den Boden bildenden Schweißlinie derart
schneidet, daß die Mündung der Öffnung des Beutels, der sich gerade in Richtung des
Schlauches bewegt, in die stromaufwärtige Richtung blickt.
7. Verfahren nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß man auf den Schlauch eine kurze
Rückwärtsbewegung ausübt, die ihn von der Öffnung des Beutels, der gerade abgeschnitten
werden ist, entfernt.
8. Verfahren nach einem der Ansprüche 6 und 7, dadurch gekennzeichnet, daß man einen
Luftstrom auf der Höhe der Schnitt- und der Schweißlinie des Schlauches einen Luftstrom
bläst, der die Schweißzone abkühlt und der in Laufrichtung des Schlauches ausgeriontet
ist, um ein Ablösen der zwei Ränder der Mündung der Beutelöffnung hervorzurufen.
9. Verfahren nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß
man den Schlauch, bevor er zu einzelnen Beuteln geschnitten wird, übar Heizeinrichtungen
und dann Presseinrichtungen für die abgeflachten Ränder, die die Einfaltungen bilden,
derart laufen läßt, daß freie Faltungslinien gebildet werden.
10. Verfahren nach einem beliebigen der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß
man zwei Stäbe (63, 64) mit Hilfe von Greifeinrichtungen (67, 68) in bezug auf die
Ebene des Beutels im wesentlichen symmetrisch erfaßt, daß man die Unterdruckorgane
trennt, um die Öffnung des Beutels hervorzurufen, wobei die Schweißbacken (55, 56)
beabstandet sind, man die genannten voneinander beabstandeten Stäbe mit Hilfe der
genannten Greifeirichtungen in den Beutel einführt, man die genannten Greifeinrichtungen
zueinander ebenso wie die Beutelränder annähert, man die Greifer zurückzieht und man
mit Hilfe der Schweißbacken das Verschweißen vornimmt.
11. Vorrichtung zur Durchführung des Verfahrens nach einem beliebigen der Ansprüche 1
bis 10, die, um die zwei Ränder dar Beutelöffnung zu trennen und die Einfaltungen
zu entfalten, zwei Unterdruckorgane (50, 51) umfaßt, die einander gegenüberliegend
angeordnet sind, und gekennzeichnet ist durch Einrichtungen, um die genannten Unterdruckorgane
derart zu bewegen, daß sie anfangs mit dem genannten Abstand voneinander getrennt
werden, wodurch gestattet wird, zu Beginn des Ansaugens eine Bewegung der Beutelränder
hervorzurufen, bis sie sich an die jeweiligen Unterdruckorgane anlegen.
12. Vorrichtung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß sie, um eine Überführung
des Beutels zwischen der Station zum Schneiden und Verschweißen des Beutels (13) und
einer Station zum Öffnen das Beutels und zum Einführen und Befestigen oder Verschweißen
der Stäbe (15) sicherzustellen, einen Tisch oder eine andere Überführungseinrichtung
(14) umfaßt, die den von dem Schlauch abgeschnittenen Beutel aufnimmt und ihn mit
Hilfe eines Unterdruckorgans (40) hält, das von dem genannten Tisch an einer Stelle
getragen wird, die die Unterdruckorgane, die zum Öffnen des Beutels bestimmt sind,
nicht stört.
13. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 und 12, dadurch gekennzeichnet,
daß die genannten Unterdruckorgane (40, 50, 51) eine geometrische, rechteckige Obefläche
aufweisen, die mit einer Mehrzahl von Ansaugöffnungen versehen ist, die exzentrisch
am Boden von Mulden (53) geringer Tiefe angeordnet sind.
14. Vorrichtung nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, daß der Durchmesser dieser Mulden
in der Größenordnung von 8 mm ist.
15. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 14, dadurch gekennzeichnet,
daß sie eine Schweißstation, die eine einen Boden des Beutels bildende Querverschweißung
sicherstellt, und eine Schneidestation (32) umfaßt, die sich stromabwärts der Schweißstation
in bezug auf die Laufrichtung des Schlauches derart befindet, daß die Öffnung des
durch Abschneiden gebildeten Beutels stromaufwärts blickt.
16. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 15, dadurch gekennzeichnet,
daß sie Einrichtungen zum Bilden von freien Faltungezonen auf der Höhe der Stäbe an
dem Schlauch umfaßt.
17. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 16, dadurch gekennzeichnet,
daß sie eine Luftblasleiste (33) umfaßt, die einen Luftstrom in Richtung zu der Öffnung
das Beutels schickt, der gerade abgeschnitten worden ist, und das Öffnen der Ränder
dar Beutelmündung hervorruft.
18. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 17, dadurch gekennzeichnet,
daß sie zwei Stabverteilungsmagazine (59, 60) umfaßt, die jeweils die äußeren Stäbe
den Greifeinrichtungen (65, 66, 67, 68) darbieten, die symmetrisch in bezug auf die
Ebene des Beutels angeordnet sind.
19. Vorrichtung nach Anspruch 18, dadurch gekennzeichnet, daß die genannten Greifeinrichtungen
von zwei beweglichen Organen (65, 66) gehalten sind, die gleichzeitig zu derselben
Achse (69) verschoben und um sie gedreht werden können, wobei für den Weg der Greifer
Führungsbahnen vorgesehen sind.
20. Vorrichtung nach Anspruch 19, dadurch gekennzeichnet, daß die beweglichen Organe (65,
66) von Führungsbahneinrichtungen (76) geführt sind, die mit Verzweigungen (74) versehen
sind.
21. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 20, dadurch gekennzeichnet,
daß sie in Zusammenwirken mit den Schweißbacken (55, 56) geneigte Ausstoßeinrichtungen
(73) umfaßt.
22. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 und 18 bis 19, dadurch gekennzeichnet,
daß als verschiebbare Fingereinrichtungen (71), die die Stäbe beim Rückzug der Greifer
zurückhalten, und elastische Finger (72) umfaßt, um die unteren Greifeinrichtungen
bei ihrem Rückzug anzuheben.
23. Vorrichtung nach einem beliebigen der Ansprüche 11 bis 22, dadurch gekennzeichnet,
daß ein Überführungstisch (14) eine vier Beutein entsprechende Querweite mit vier
Unterdruckorganen (40) aufweist, um die von der Station zum Abschneiden und Verschweißen
(13) herkommenden Beutel zu zwei Stationen zum Öffnen und Verschweißen der Stäbe (15)
und dann zu zwei seitlichen Unterdruckstationen zu bringen.