(19) |
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(11) |
EP 0 368 686 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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11.05.1994 Bulletin 1994/19 |
(22) |
Date de dépôt: 08.09.1989 |
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(54) |
Rouleuse à rouleaux crénelés automatisable
Automatisierbare Rundwalzeneinrichtung mit verzahnten Walzen
Automated rolling machine with interlocking rolls
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE |
(30) |
Priorité: |
05.10.1988 FR 8813381
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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16.05.1990 Bulletin 1990/20 |
(73) |
Titulaire: JAMMES INDUSTRIE S.A. |
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F-63118 Cebazat (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Gravier, Michel
F-78410 Aubergenville (FR)
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(74) |
Mandataire: Chanet, Jacques |
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56, avenue de Royat
B.P. 27 63401 Chamalières Cédex 63401 Chamalières Cédex (FR) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A- 0 096 643 FR-A- 2 411 647
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FR-A- 1 308 612 US-A- 4 133 197
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention est du domaine du travail des matériaux par déformation et
elle a plus particulièrement pour objet des perfectionnements aux machines de cintrage
des tôles plates pour les conformer en cylindre ou en cône ; ces machines sont communément
appellées rouleuses.
[0002] On rappelle que l'on connait des rouleuses dans lesquelles le cintrage de la tôle
résulte du passage de cette dernière entre un rouleau dit d'appui et un train de rouleaux
crénelés d'axes parallèles à l'axe du précédent et généralement situé au-dessus de
lui ; les surfaces cylindriques des rouleaux crénélés s'interpénêtrent et le rayon
de cintrage est défini par la position plus ou moins rapprochée du rouleau d'appui
de l'ensemble des rouleaux crénelés.
[0003] On connaît aussi une publication FR-A-1 306 612 NOJIMA qui décrit une rouleuse à
rouleaux verticaux dans laquelle les rouleaux presseurs sont segmentés et répartis
en plusieurs trains de rouleaux coaxiaux ; cette machine dans laquelle les rouleaux
presseurs ne sont pas crénelés semble destinée au roulage à la fabrication à partir
de tôles épais ses de viroles d'assez grand diamètre.
[0004] Le principal problème posé par les rouleuses est celui de la flexion des rouleaux,
et particulièrement du rouleau d'appui dont le comportement s'analyse comme celui
d'une poutre nécessairement assez longue et mince ; une solution de ce problème a
consisté à imposer une flexion correspondante aux rouleaux antagonistes, dans le cas
présent les rouleaux crénelés. On a donc proposé comme moyen de cette solution, mais
aussi pour d'autres raisons, l'emploi d'un rouleau presseur d'un diamètre comparable
à celui du rouleau d'appui et de galets exerçant une pression différenciée sur le
rouleau presseur peut être infléchi et grâce à quoi encore les rouleaux crénelés ne
font que transmettre la pression du rouleau presseur sans que leurs paliers subissent
un effort considérable.
[0005] Cet art antérieur est bien décrit dans des publications FR-A 2 411 647 et FR-A 2
528 335 (& EP-A-0 096 643), toutes deux au nom de la présente demanderesse. La rouleuse,
comportant les perfectionnements de la dernière publication, a donné d'excéllents
résultats quant à la précision du rayon de centrage obtenu ; cependant par le fait
du déplacement bi-axial des trains de rouleaux crénelés la machine se prêtait mal
à un travail à grande productivité. En outre et en raison de la forme d'un organe,
dit harpon, le positionnement, après roulage, des bords rectilignes des tôles, n'était
pas suffisamment précis.
[0006] Or, l'un des buts visés par la présente invention est de proposer une rouleuse à
fonctionnement automatique, pouvant être associée à une soudeuse travaillant derrière
elle et travaillant aussi de façon automatique ; un autre but de l'invention est de
proposer des moyens de réglage plus précis de la flexion imposée aux rouleaux crénelés
pour compenser la flexion du rouleau d'appui ; un autre but est de répartir la charge
imposée aux rouleaux crénelés tout en les guidant en rotation afin de diminuer encore
la charge de leurs paliers.
[0007] Selon la présente invention une machine destinée à conformer en cône ou en cylindre
une tôle plate, machine dite "rouleuse" ou "cintreuse", est caractérisée par la combinaison
de caractéristiques selon la revendication 1. De préférence la ligne de contact des
rouleaux presseurs avec les rouleaux crénelés est située à environ 45° au-dessus du
plan défini par les axes des rouleaux crénelés.
[0008] Il résulte des caractéristiques sus-énumérées, et notamment de la première, une répartition
plus judicieuse de l'effort et une décharge importante des paliers des rouleaux crénelés.
[0009] Selon une autre caractéristique préferée de l'invention le réglage du rayon de roulage
résulte d'un déplacement vertical précis dudit ensemble de rouleaux perpendiculairement
à leurs axes, ce déplacement étant induit par un déplacement parallèle aux axes des
rouleaux d'une première rampe (au moins) prenant appui d'une part sur un bâti de la
machine et d'autre part sur une seconde rampe (au moins) solidaire des paliers d'axes
des rouleaux de l'ensemble mobile. Il résulte de cette caractéristique une meilleure
reproductibilité du positionnement de la tôle roulée en fin d'opération, ce qui en
définitive favorise l'automatisation des opérations.
[0010] Avantageusement encore une pluralité de premières rampes est ménagée dans le bord
d'une barre, dite de rampes, tandis qu'une pluralité identique de secondes rampes
est contituée par des calles dites "pentées" solidaires de la dite poutre mobile ;
une bonne valeur de l'angle formé par le plan de chaque rampe et les axes de rouleau
est d'environ 6° (pente d'environ 10%) ; chaque cale pentée comporte des moyens indépendants
de positionnement dans une direction parallèle à celle des axes des rouleaux. Suivant
une forme particulière de realisation, les moyens de posisionnement d'une cale pentée
sont constitués par une glissière de plan parallèle au plan des axes des rouleaux
crénelés, et orientée à 45° environ par rapport à la direction de ces axes.
[0011] Il résulte de ces dernières dispositions une possibilité de réglage précis et pratique
du rayon de cintrage d'une part et de la compensation de flexion du rouleau d'appui,
d'autrepart.
[0012] Avantageusement le déplacement,de la barre de rampes dans le sens de l'axe des rouleaux
est provoqué par un verin solidaire du bâti, verin dont la tige est reliée à la dite
barre par des couples de tirants et traverses, la position "sortie" de la tige correspondant
à la position "abaissée" de l'ensemble de rouleaux tandis qu'une butée limitant la
sortie de la tige est montée en bout d'un arbre fileté engrenant dans un écrou d'un
portique solidaire du bâti, l'arbre fileté comportant une manivelle indéxable.
[0013] D'autres dispositions caractéristiques s'appliquent à la disposition connue dans
son principe d'un peigne mobile en rotation dont les dents sont tangentes au rouleau
d'appui, et peuvent par rotation du peigne autour de l'axe du rouleau d'appui, pénêtrer
entre les rouleaux crénelés pour séparer les bords rectilignes des tôles roulées.
Suivant ces dispositions caractéristiques le peigne sert de surface de guidage aux
tôles plates avant leur passage entre les rouleaux; un cran d'une largeur au moins
égale à celle dudit voile-support de palier est disposé à l'extrémité de chaque dent
du côté opposé à la dite surface de guidage; l'extrémité de chaque harpon comporte
à sa partie supérieure un petit rebord en saillie; enfin le peigne est supporté par
un cadre articulé à chacune de ses extrémités autour du rouleau d'appui.
[0014] La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaitront
à la description qui va être faite d'une rouleuse conforme à l'invention, en relation
avec les figures des planches annexées dans lesquelles :
- la fig.1 est une représentation schématique en coupe de la disposition des rouleaux
dans une rouleuse de l'art antérieur,
- la fig.2 est une élévation d'un rouleau conforme à l'invention,
- la fig.3 illustre comparativement à la fig.1 la disposition des rouleaux conformes
à l'invention,
- la fig.4 est une perspective illustrant le rouleau d'appui de la rouleuse de fig.2
associé à des organes d'éjection des tôles roulées,
- la fig.5(5a) est une vue schématique en bout, comparable à la fig.3 et illustrant
(5a) le détail de certains organes de la fig.4,
- la fig.6 illustre en plan l'un des moyens de réglage de la compensation de flexion
du rouleau d'appui de la rouleuse de la fig.1,
- la fig.7 est une élévation correspondante des moyens de réglage de la fig.6,
- la fig.8 (a,b,c,d) illustre schématiquement le fonctionnement de la rouleuse de l'invention,
à différentes étapes.
[0015] Sur la fig.1 une rouleuse de l'art antérieur, telle que celle décrite dans la publication
FR-A-2.528.335 comporte un rouleau d'appui 1, deux rouleaux crénelés 2 et 3 et un
rouleau presseur 4 unique, à la différence ,apparaissant bien par rapprochement de
la fig.3, de la rouleuse de la présente invention.
[0016] Sur la fig.2 une rouleuse de l'invention est constituée d'un bâti fixe comprenant
principalement un voile-poutre supérieur-5, deux portiques, avant-6 et arrière 7,
un voile-support-8 de palier-9, un couple de rails de guidage 10. Elle est constituée
aussi de parties mobiles comprenant un rouleau d'appui 11, uniquement mobile en rotation,
et un ensemble mobile 12 incluant une poutre 21 et les rouleaux crénelés(13,14) et
d'appui(15,16,17).
[0017] Il apparaît bien sur la fig.2 que les rouleaux presseurs et les rouleaux crénelés
sont conformés en une pluralité de trains coaxiaux engagés dans des paliers de plaques-support
intermédiaires 18 et d'extrémités 19 ; Il apparaît aussi sur la fig.3 (voir aussi
fig.5) que la ligne de contact des rouleaux presseurs-15,17 avec les rouleaux crénelés-13,14
est située à 45° environ au-dessus du plan 20 défini par les axes des rouleaux crénelés.
[0018] Toujours sur la fig.2, il apparaît que la poutre 21 est suspendue au voile-poutre
5 par des suspensions à ressorts 23 et tiges 24; des cales, dites "pentées" 25 sont
fixées à l'aile supérieure de la poutre, qui est avantageusement une poutre en H,
en regard de rampes 26 taillées dans le bord d'une barre 27, dite de rampes, et sont
en permanence sollicitées en appui contre ces dernières par les ressorts 23; la barre
de rampes 27 peut coulisser dans des coulisses 28 parallèlement aux axes des rouleaux
(soit horizontalement dans le cas de la machine des figures), le coulissement de la
barre induisant un glissement des rampes contre les cales et un mouvement vertical
de ces dernières et de l'ensemble mobile 12 dont elles sont solidaires; on remarquera
des glissières 29 de guidage vertical de l'ensemble 12.
[0019] Sur la partie droite de la fig.2 on a représenté d'une part un groupe moto-réducteur
30 d'entrainement du rouleau d'appui 11, et d'autre part un ensemble 31 de moyens
destinés au réglage du rayon de cintrage des tôles; ces moyens 31 comprennent un vérin
32 dont le corps est solidaire du portique 7 et dont la tige 33 est reliée à une première
traverse 34 elle-même reliée par un couple de tirants 38 à une seconde traverse 39
elle-même solidaire de la barre de rampes 27. Un arbre fileté 40 coaxial à la tige
33 est supporté par un bâti secondaire 41 solidaire du bâti principal(5,7); une première
extrémité de l'arbre supporte, ou forme, une butée 42 pour limiter la sortie de la
tige 33, tandis que son autre extrémité supporte une manivelle 43 indexable et munie
d'un indicateur de position.
[0020] Sur la partie gauche de la fig.2 on a symbolisé, en tirets, une autre machine, telle
qu'une soudeuse, pouvant travailler à la suite et en synchronisme, avec la rouleuse
de la figure.
[0021] Suivant le mode avantageux de réalisation des cales illustré sur les fig.5 et 6,
chaque cale est constituée par un bloc 50 prismatique, de métal antifriction par exemple,
conformé à sa base, en queue d'aronde par exemple, pour pouvoir être guidé en coulissement
dans une glissière 51 de forme correspondante, ménagée dans un socle 52 fixé sur la
poutre 21; la glissière, comme cela est bien visible sur la fig.6 est orientée à environ
45° par rapport à la direction des axes des rouleaux, ou encore par rapport à la direction
de coulissement de la barre de rampes; le réglage de la position de la cale le long
de sa glissière est opéré au moyen de deux vis 53 coaxiales et antagonistes, vissées
dans des écrous 54 solidaire de socle, et dont les extrémités prennent appui sur des
méplats 55 du bloc; la face supérieure du bloc forme un plan incliné 56 parallèle
à la face des rampes; pour des raisons de commodité et de simplification de l'usinage
les plans des faces des rampe sont perpendiculaires au plan longitudinal médian de
la barre de rampe et, nécéssairement parallèle entre eux; il découle de cette disposition
qu'un coulissement sur une distance
d du bloc dans la glissière est équivalent à un coulissement de valeur 0,7
d effectué dans le plan de la barre de rampes; il en résulte en défintive une petite
démultiplication favorable à la précision du réglage, et une meilleure accéssibilité
des moyens de réglage. L'inclinaison du plan des rampes et des cales est d'environ
6° par rapport à la direction des axes des rouleaux (soit encore une pente d'environ
10% par rapport à la direction de coulissement de la barre de rampes); il résulte
de cette valeur de pente, que le déplacement vertical de l'ensemble mobile 12 est
dix fois plus petit que le mouvement de la barre de rampes 21 qui le provoque. A titre
d'exemple, un quart de tour de la manivelle 43 aura pour effet de modifier la course
de la barre d'un millimetre et la course de l'ensemble mobile d'un dixième de millimetre;
cette précision n'est pas excéssive puisqu'elle conditionne l'obtension du rayon de
cintrage désiré, et de ce fait le bon fonctionnement des automatismes ultérieurs.
[0022] Sur les fig.4 et 5, des moyens perfectionnés participant au chargement (introduction
de la tole entre les rouleaux) et au déchargement comprennent un ensemble, dit peigne
60, de dents 61, dites aussi harpons en raison de leur forme et de leur fonction,
supporté par un châssis en U 62 dont les bras 63 sont articulés sur, et aux extrémités,
du rouleau d'appui 11; des vérins 64 sont en prise sur des prolongements 65 des bras
63 pour leur communiquer un mouvement de pivotement autour de l'axe du rouleau 11
(flêches 70). Chaque dent, ou harpon 61, comporte au dessous et au vosinage de son
extrémité un cran 66 et, à la partie supérieure de son son extrémité, un rebord en
saillie 67. La largeur
1′ des crans 66 est égale ou légèrement supérieure à l'épaisseur
1˝ du voile-support 8 du palier 9. On remarquera, sur la fig.5, que le plan 68 constitué
par la face suppérieure des harpons est sensiblement tangent au rouleau 11 et que
la ligne de tangence est très voisine de la ligne de contact des rouleaux crénelés
14 lorsque le châssis 62 est en position basse, tandis que les crans, tangents aussi
au rouleau 11, sont alignés avec le voile-support 8 lorsque le châssis est en position
relevée.
[0023] Ainsi, en position basse et en début de cycle (fig.8a), le peigne sert de table guidage
des tôles T en direction des rouleaux; ainsi encore, en position haute et en fin de
cycle (fig.8c et 8d) les crans maintiennent séparés le bords rectilignes des tôles
roulées et alignent ces bords de chaque côté du voile-support. Le pivotement du châssis,
limité par des butées réglables 71,72(fig.4), est très précis et cette précision autorise
l'extraction automatique de la tôle après roulage. Cette extraction est opérée par
un pousoir 75 frôlant la face inférieure du rouleau d'appui 11; le poussoir est supporté
par un chariot 76 entrainé en aller-retour par un couple de chaines 77 dans les rails
10; la position d'attente de l'extracteur est celle représentée en fig.1.
[0024] Ainsi grâce aux dispositions de l'invention on peut régler le rayon de cintrage des
tôles par la manoeuvre d'un seul organe (la barre de rampes) ce qui supprime la nécessité
d'un savoir-faire très empirique.
[0025] En outre la rouleuse de l'invention opère le cintrage en une seule passe, et l'éjection
automatique consécutive, grâce au positionnement précis des harpons, conduit à une
durée du cycle d'une opération, considérablement réduite ; la précision du rayon de
cintrage et celle du parallèlisme des bords rectilignes en regards (rives) permet
d'accoupler directement à la machine (c'est-à-dire sans manutention intermédiaire)
n'importe quelle soudeuse automatique de virolles.
[0026] On notera que les moyens 31 (fig.2) destinés au réglage du rayon de cintrage pourraient
être des moyens automatiques indexés à la position angulaire en rotation du rouleau
d'appui 11qui est aussi un rouleau moteur, grâce à quoi le rayon de cintrage pourra
varier au cours d'un cycle pour permettre l'obtention d'un cylindre plus ou moins
éliptique ou ouvale. Ces moyens peuvent être, par exemple, du type à verin alimenté
à travers des servo-valves, ou encore à vis à billes pour la manoeuvre de la barre
de rampes et moteur à courant continu ; la commande des moyens de réglage sera alors,
de préférence, de type numérique. Bien évidemment la commande pourrait être aussi
de type analogique par une transmission mécanique du mouvement du rouleau d'appui
à la barre de rampe.
1. Machine destinée à conformer en cône ou en cylindre une tôle plate, machine dite "rouleuse"
ou "cintreuse", du genre de machine dans lequel le cintrage de la tôle résulte du
passage de cette dernière entre un rouleau dit d' appui et un train de deux rouleaux
crénelés d'axes parallèles, caractérisée :
en ce que les rouleaux crénelés (13,14) sont soumis à la pression d'un train de
trois rouleaux presseurs d'axes parallèles aux axes des rouleaux crénelés, à savoir
un rouleau presseur médian (16) faisant pression à la fois sur chacun des rouleaux
crénelés (13,14), et des rouleaux dits latéraux (15,17) la ligne de contact entre
ces derniers (13,14,15,17) étant situé au-dessus du plan (20) défini par les axes
des rouleaux crénelés, les axes des rouleaux de l'ensemble, dit mobile, des rouleaux
presseurs et crénelés étant substanciellement fixes les uns par rapport aux autres,
et
en ce que les rouleaux presseurs (15,16) et les rouleaux crénelés (13) sont conformés
en une pluralité de trains coaxiaux, les extrémités des rouleaux de chaque train étant
engagés dans des paliers de plaques support intermédiaires (18) et d'extrémités, solidaires
d'une poutre mobile verticalement (21).
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée :
en ce que la ligne de contact est située à environ 45° au-dessus dudit plan.
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée :
en ce que le réglage du rayon de roulage résulte d'un déplacement précis dudit
ensemble de rouleaux perpendiculairement à leurs axes, ce déplacement étant induit
par un déplacement parallèle aux axes des rouleaux d'une première rampe (26,27) (au
moins) prenant appui d'une part sur un bâti (5,6,7) de la machine et d'autre part
sur une seconde rampe (5,6) (au moins) solidaire des paliers (18) d'axes des rouleaux
(13 à 17) de l'ensemble mobile.
4. Machine selon les revendications 1 et 3, caractérisee :
en ce qu'une pluralité de premières rampes (26) est ménagée dans le bord d'une
barre (27) dite de rampes, tandis
qu'une pluralité identique de secondes rampes (56) est constituée par des calles
(50) dites "pentées" solidaire de la dite partie mobile.
5. Machine selon la revendication 4, caractérisée :
en ce que l'angle formé par le plan de chaque rampe et les axes de rouleau est
d'environ 6° (pente d'environ 10%).
6. Machine selon la revendication 4, caractérisée :
en ce que chaque cale pentée (50) comporte un moyen indépendant de positionnement
dans une direction parallèle à celle des axes des rouleaux.
7. Machine selon la revendication 6, caractérisée :
en ce que ledit moyen de positionnement d'une cale pentée est constitué par une
glissière (51) de plan parallèle au plan des axes des rouleaux crénelés et orientée
à 45° environ par rapport à la direction de ces axes.
8. Machine selon la revendication 1, la dite machine comportant un peigne mobile en rotation
dont les dents sont tangentes au rouleau d'appui, et pouvant par rotation du peigne
autour de l'axe du rouleau d'appui, pénétrer entre les rouleaux crénelés pour séparer
les bords rectilignes des tôles roulées, caractérisée :
en ce que ledit peigne (60) sert de surface de guidage des tôles plates avant leur
passage entre les rouleaux,
en ce qu'un cran (66) d'une largeur (1') au moins égale à celle (1'') dudit voile-support
(8) est disposé à l'extrémité de chaque dent (6') du côté opposé à la dite surface
de guidage,
en ce que l'extrémité de chaque dent comporte à sa partie supérieure un petit rebord
en saillie (67), et
en ce que le dit peigne est supporté par un cadre articulé (62) à chacune de ses
extrémités autour du rouleau d'appui.
9. Machine selon la revendication 1, caractérisée :
en ce que des moyens (31) de réglage du rayon de cintrage des tôles sont des moyens
automatiques indexés à la position angulaire du rouleau d'appui (11) qui est aussi
un rouleau moteur.
1. A machine for shaping a flat sheet into a cone or cylinder, said machine being a "rolling
machine" or "bending machine", of the type of machine in which the bending of the
sheet takes place by passing it between a roll called support and an assembly of two
crenellated rolls having parallel axes, charcterised in that the crenellated rolls (13,14) are subjected to the pressure of a train of three press
rolls having axes parallel to the axes of the crenellated rolls, namely a central
press roll (16) which simultaneously presses on each of the crenellated rolls (13,14),
and so-called lateral rolls (15,17), the line of contact between the latter (13,14,16,17)
being located above the plane (20) defined by the axes of the crenellated rolls, the
axes of the rolls of the assembly, called mobile, of the press rolls and crenellated
rolls being substantially fixed with respect to each other, and in that the press
rolls (15,16) and the crenellated rolls (13) are arranged in a plurality of coaxial
trains, the ends of the rolls of each train being engaged in bearings of intermediate
(18) and end support plates which are integral with a vertically movable beam (21).
2. A machine according to Claim 1, characterised in that the line of contact is located at approximately 45° above the said plane.
3. A machine according to Claim 1, characterised in that the range of the radius of rolling is the result of the precise movement of the said
assembly of rolls perpendicular to their axes, this movement being induced by a movement
parallel to the axes of the rolls on a first ramp (26,27) (at least) being supported
on the one hand on a frame (5,6,7) of the machine and on the other hand on a second
ramp (5,6) (at least) integral with the bearings (18) of the axes of the rolls (13
to 17) of the mobile assembly.
4. A machine according to Claims 1 and 3, characterised in that a plurality of first ramps (26) is provided in the edge of a bar (27) called the
ramp bar, whereas an identical plurality of second ramps (56) is formed by so-called
"sloped" wedges which are an integral part with the said moving part.
5. A machine according to Claim 4, characterised in that the angle formed by the plane of each ramp and the axes of the roll is approximately
6° (slope of approximately 10%).
6. A machine according to Claim 4, characterised in that each sloped wedge (50) has independent means for positioning in a direction parallel
to that of the axes of the rolls.
7. A machine according to Claim 6, characterised in that the said means for positioning a sloped wedge is formed by a slideway (51) having
a plane parallel to the plane of the axes of the crenellated rolls and oriented at
about 45° with respect to the direction of these axes.
8. A machine according to Claim 1, the said machine having a rotary mobile comb the teeth
of which are tangential to the support roll, and which can by rotation of the comb
around the axes of the support roll penetrate between the crenellated rolls in order
to separate the rectilinear edges of the rolled sheets, characterised in that the said comb (60) serves as a guide surface for the flat sheets before their passage
between the rolls, in that a notch (66) of a width (1') at least equal to that (1'')
of the said support web (8) is disposed at the end of each tooth (6') of the side
opposite to the said guide surface, in that the end of each tooth has at its upper
part a small protruding rim (67), and in that the said comb is supported by a frame
(62) articulated at each of its ends around the support roll.
9. A machine according to Claim 1, characterised in that the means (31) for adjusting the radius of bending of the sheets are automatic means
indexed at the angular position of the support roll (11) which is also a drive roll.
1. Maschine zum Umwandeln einer Blechtafel in einen Konus oder in einen Zylinder, sogenannte
Rundwalzeinrichtung, wobei das Rundbiegen der Tafel bei deren Durchlauf zwischen zwei
Stützwalzen und einem Zug von zwei gerillten Walzen mit parallelen Achsen erfolgt,
dadurch gekennzeichnet,
daß die beiden gerillten Walzen (13, 14) dem Druck eines Zuges dreier Preßwalzen mit
zu den Achsen der gerillten Walzen parallelen Achsen unterworfen sind, nämlich einer
mittleren Preßwalze (16), die gleichzeitig auf die beiden gerillten Walzen (13, 14)
Druck ausübt, und sogenannter Seitenwalzen (15, 17), wobei die Berührungslinie zwischen
den letzteren (13, 14, 15, 17) oberhalb der Ebene (20) liegt, die durch die Achsen
der gerillten Walzen definiert ist, und wobei die Achsen der Walzen der sogenannten
mobilen Einheit, die Preßwalzen und die gerillten Walzen, im wesentlichen in Bezug
zueinander fest sind, und daß die beiden Preßwalzen (15, 16) und die gerillten Walzen
(13) in einer Mehrzahl von zueinander koaxialen Zügen gebildet sind, wobei die Enden
der Walzen eines jeden Zuges von mittleren (18) und endständigen Tragkonsolen erfaßt
sind, die mit einem vertikal beweglichen Träger (21) fest verbunden sind.
2. Maschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Berührungslinie etwa 45°
oberhalb der genannten Ebene liegt.
3. Maschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Einstellen des Rollradius
aus einer genauen Verschiebung der genannten Einheit von Walzen senkrecht zu ihren
Achsen erfolgt, daß die Verschiebung eingeleitet wird durch eine Verschiebung parallel
zu den Achsen der Walzen einer ersten Rampe (26, 27), die sich (zumindest) einerseits
auf einem Rahmen (5, 6, 7) der Maschine, und andererseits auf einer zweiten Rampe
(5, 6) abstützt, die (zumindest) fest verbunden ist mit Lagern (18) der Achsen der
Walzen (13 bis 17) der mobilen Einheit.
4. Maschine nach den Ansprüchen 1 und 3, dadurch gekennzeichnet, daß eine Mehrzahl erster
Rampen (26) an der Kante einer sogenannten Rampenstange angeordnet ist, und daß eine
Mehrzahl von identischen zweiten Rampen (56) aus Keilen (50) gebildet ist, die mit
dem mobilen Teil fest verbunden sind.
5. Maschine nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der zwischen der Ebene einer
jeden Rampe und den Walzenachsen gebildete Winkel etwa 6° beträgt (Neigung ungefähr
10 %).
6. Maschine nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß jeder Keil (50) ein unabhängiges
Mittel zum Positionieren in einer Richtung parallel zu jener der Walzenachsen aufweist.
7. Maschine nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß das Mittel zum Positionieren
eines Keiles besteht aus einem Gleitschuh (51) einer zur Ebene der Achsen der gerillten
Walzen parallelen Ebenen und etwa unter 45° in Bezug auf die Richtung dieser Achsen
verläuft.
8. Maschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß diese einen drehbeweglichen
Kamm aufweist, dessen Zinken tangential zur Stützwalze verlaufen und die bei Verdrehen
des Kammes um die Achse der Stützwalze zwischen die gerillten Walzen eingreifen können,
um die rechteckigen Kanten der gerollten Blechtafeln zu trennen,
daß der Kamm (60) als Führungsfläche für die Blechtafeln vor deren Durchlauf zwischen
den Walzen dient,
daß eine Klinke (66) einer Länge (1') wenigstens gleich jener (1'') einer Stütze (8)
am Ende eines jeden Zinken (61) auf der der genannten Führungsfläche gegenüberliegenden
Seite angeordnet ist,
daß das Ende eines jeden Zinkens an seinem oberen Teil einen kleinen Vorsprung (67)
aufweist, und
daß der Kamm von einem Rahmen (62) getragen ist, der an jedem seiner Enden um eine
Stützwalze schwenkbar ist.
9. Maschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Mittel (31) zum Verstellen
des Rundungsradius der Blechtafeln automatische Mittel sind, indexiert auf die Winkelposition
der Stützwalze (11), die gleichzeitig Antriebswalze ist.