(19) |
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(11) |
EP 0 376 909 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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11.05.1994 Bulletin 1994/19 |
(22) |
Date de dépôt: 01.12.1989 |
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(54) |
Moteur à combustion interne
Brennkraftmaschine
Internal-combustion engine
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE |
(30) |
Priorité: |
30.12.1988 BE 8801451
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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04.07.1990 Bulletin 1990/27 |
(73) |
Titulaire: Schmitz, Gerhard |
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B-4780 Saint-Vith (BE) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Schmitz, Gerhard
B-4780 Saint-Vith (BE)
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(74) |
Mandataire: Vanhamme, Joseph Louis |
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Office Parette (Fred Maes)
Avenue Gabrielle Petit, 2 7940 Brugelette 7940 Brugelette (BE) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A- 0 200 714 BE-A- 893 338 GB-A- 585 391
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EP-A- 0 302 042 FR-A- 771 168
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention a pour objet un procédé de réalisation d'un moteur à combustion
interne et un moteur pour la mise en oeuvre de ce procédé, du type décrit respectivement
dans les revendications 1 et 2.
[0002] Un procédé et un moteur de ce type sont décrits dans le brevet français N° 771 168.
Dans ce moteur, les cylindres de combustion et basse tension sont agencés de façon
que la détente qui a commencé dans chacun des deux cylindres comburant à quatre temps
puisse s'achever dans le cylindre basse tension. D'autre part, chaque cylindre comburant
est alimenté en air frais ou en mélange air-combustible, séparément et indépendamment
du cylindre basse tension.
[0003] Ce moteur vise à augmenter la puissance par cylindre tout en maintenant un très bon
rendement, grâce à la possibilité d'améliorer les conditions de combustion et de détente.
[0004] La présente invention a pour but d'augmenter le rendement énergétique d'un moteur
à combustion interne à cylindres compound du type décrit dans l'antériorité.
[0005] Pour atteindre ce but, le procédé selon l'invention et le moteur pour sa mise en
oeuvre comportent les caractéristiques qui sont énoncées dans les parties caractérisantes
des revendications 1 et 2, respectivement.
[0006] L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages
de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui
va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à
titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention, et dans lesquels
:
La figure 1 est une vue en coupe verticale du bloc moteur d'un premier mode de réalisation
à trois cylindres, d'un moteur selon l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe horizontale du bloc moteur selon la figure 1.
Les figures 3a à 3d montrent quatre phases du fonctionnement du moteur selon l'invention
représenté à la figure 1.
La figure 4 illustre l'aspiration de l'air dans le carter du cylindre basse pression
à deux temps ;
La figure 5 illustre l'échappement des gaz comburés par le cylindre basse pression
à deux temps, dans le cas de la version à balayage transversal.
La figure 6 illustre le balayage transversal des gaz comburés restants par l'air dans
le cylindre basse pression à deux temps.
La figure 7 illustre de façon schématique les quatres phases se déroulant pendant
deux tours de rotation du vilebrequin dans un moteur à combustion interne à deux temps
et à cinq cylindres, constituant un deuxième mode de réalisation de l'invention.
[0007] Les figures 1 à 6 sont relatives à un premier mode de réalisation d'un moteur selon
l'invention, à savoir un moteur à combustion interne à deux temps étagés par allumage
commandé qui est réalisé à l'aide de trois cylindres rangés en ligne. Il comporte
deux cylindres comburants haute pression 2, 3 situés aux extrémités du vilebrequin
et un cylindre central 1, basse pression et à deux temps. Le volume du cylindre basse
pression 1 est supérieure à celle des cylindres comburants 2,3. Un échangeur de chaleur
15 est relié au cylindre basse pression 1 par une tubulure de refoulement d'air précomprimé
12 et sa sortie est relié aux deux cylindres comburants haute pression 2, 3 par les
tubulures d'introduction du mélange air-combustible précomprimé 13, 14 respectivement.
La tubulure 12 est obturable par une soupape de refoulement 7 associée au cylindre
basse pression, tandis que les tubulures 13, 14 sont pourvues de soupapes d'introduction
8, 11 associées aux cylindres comburants 2,3. C'est au niveau de ces tubulures d'introduction
13 et 14 que se fait l'introduction du combustible au moyen d'un dispositif d'injection
25 commandé ou d'un carburateur. Les chambres de travail des cylindres comburants
2, 3 sont reliées à la chambre de travail du cylindre basse pression 1, respectivement
par des tubulures de transvasement 16, 17 des gaz comburés. Les tubulures de transvasement
16, 17 sont pourvues respectivement de soupapes de transvasement 9, 10 associées aux
cylindres comburants. Les soupapes de transvasement 9 et 10, les soupapes d'introduction
d'air ou de mélange air-combustible 8 et 11 ainsi que les bougies d'allumage 26 se
trouvent dans la culasse des cylindres comburant haute pression 2 et 3. La chemise
du cylindre basse pression 1 présente des lumières d'échappement 20 des gaz comburés
et d'admission 22 de l'air frais, reliées respectivement à un collecteur d'échappement
des gaz comburés 19 et un collecteur d'admission de l'air frais 18. Le carter basse
pression 24, situé en aval du piston 4 du cylindre 1 est une enceinte fermée qui est
reliée au moyen des lumières 21 et une tubulure 23 de balayage à la partie en amont
du piston basse pression 4.
[0008] Dans cette configuration des trois cylindres 1 à 3, le cylindre basse pression à
deux temps 1 forme avec le cylindre comburant haute pression gauche 2 d'abord une
première paire de cylindres comprimants et une première paire de cylindres détendants.
Avec le cylindre comburant haute pression droit 3, le cylindre basse pression 1 forme
d'abord une deuxième paire de cylindres comprimants et aussi une deuxième paire de
cylindres détendants. Ceci ressortira de la description suivante du fonctionnement
du moteur, en se référant aux figures 3a à 3d. Ces figures montrent en détail les
quatre phases que l'on rencontre lors de deux tours du vilebrequin dans le moteur
représenté aux figures 1 et 2. Sur les figures 3a à 3d les zones pourvues de simples
points sont des zones remplies de mélange air-combustible et les zones pourvues de
petits ronds représentent des zones qui sont remplies de gaz comburés.
[0009] Fig. 3a) Les pistons 5 et 6 des cylindres comburants haute pression 2 et 3 sont en
train de monter, et le piston 4 du cylindre basse pression 1 à deux temps est en train
de descendre. La première paire de cylindres détendants, c'est-à-dire les cylindres
comburant haute pression gauche 2 et basse pression à deux temps central 1, effectue
une deuxième détente des gaz comburés, la soupape de transvasement 9 étant ouverte.
Quand le piston basse pression à deux temps 4 s'approche de son point mort bas, les
gaz comburés seront évacués par les lumières d'échappement 20 et le résidu de ces
gaz sera balayé par l'air frais amené au moyen des lumières d'admission 21. Le cylindre
comburant haute pression droit 3 effectue une deuxième compression du mélange air-combustible
et la bougie 26 va l'allumer vers la fin de cette compression.
[0010] Fig. 3b) Les deux pistons comburants haute pression 5 et 6 sont en train de descendre
pendant que le piston basse pression à deux temps 4 monte. La première paire de cylindres
comprimants, c'est-à-dire le cylindre comburant haute pression gauche 2 et le cylindre
basse pression à deux temps 1, effectue la première compression, les soupapes de refoulement
d'air précomprimé 7 et d'admission du mélange air-ombustible 8 étant ouvertes. L'essence
est introduite au niveau de la tubulure d'admission de mélange air-combustible précomprimé
13. Le cylindre comburant haute pression du côté droit 3 effectue la première détente
des gaz comburés.
[0011] Fig. 3c) Les deux pistons comburants haute pression 5 et 6 remontent une deuxième
fois pendant que le piston basse pression à deux temps 4 redescend. La deuxième paire
de cylindres détendants, c'est-à-dire le cylindre basse pression à deux temps 1 et
le cylindre comburant haute pression droit 3, effectue à leur tour la deuxième détente
des gaz comburés, la soupape de transvasement 10 correspondante étant ouverte. Quand
le piston basse pression à deux temps 4 s'approche de son point mort bas, les gaz
comburés seront évacués par les lumières d'échappement 20 et le résidu de ces gaz
sera balayé par l'air frais amené au moyen des lumières d'admission 21. Le cylindre
comburant haute pression gauche 2 effectue à son tour la deuxième compression du mélange
air-combustible, qui sera allumé au moyen d'une bougie 26 vers la fin de cette compression.
[0012] Fig. 3d) Les pistons comburants haute pression 5 et 6 redescendent à nouveau pendant
que le piston basse pression à deux temps remonte. La deuxième paire de cylindres
comprimants, c'est-à-dire le cylindre basse pression à deux temps 1 et le cylindre
comburant haute pression droit 3, effectue maintenant la première compression, les
soupapes de refoulement d'air précomprimé 7 et d'admission de mélange air-combustible
précomprimé correspondante 11 étant ouvertes. L'essence est introduite au niveau de
la tubulure d'admission de mélange air-cimbustible précomprimé 14. Le cylindre comburant
haute pression gauche 2 effectue la première détente des gaz comburés.
La phase suivante est celle illustrée à la figure 3a).
[0013] Une autre réalisation du moteur à combustion interne à deux temps étagés à trois
cylindres serait un moteur tel qu'il vient d'être décrit, mais où la différence réside
dans la façon d'introduire le combustible, qui cette fois sera directement injecté
vers la fin de la deuxième compression aux chambres à combustion des cylindres comburants
haute pression 2, 3 où il s'enflammera alors spontanément. La puissance du radiateur
15 ainsi que les rapports des cylindrées et de compression devront être évidemment
réajustés.
[0014] De cette réalisation du moteur à trois cylindres, on déduit, en se référant à la
figure 7, celle à cinq cylindres en juxtaposant deux moteurs trois cylindres en les
rangeant en ligne de façon à ce que les deux cylindres comburants haute pression centraux
travaillent parfaitement en phase. On peut alors les "fusionner" en un unique cylindre
comburant haute pression central 3, qui aura alors une cylindrée de préférence deux
fois plus grande que celle des deux cylindres comburants haute pression se trouvant
aux extrémités du vilebrequin 2. Le cylindre comburant haute pression central 3 communiquera
avec les deux cylindres basse pression à deux temps avoisinant 1 au moyen de soupapes
10 et tubulures 17 de transvasement. La deuxième détente des gaz comburés se trouvant
dans ce cylindre 3 se fera en les transférant simultanémant vers les deux cylindres
basse pression à deux temps adjacents 1. Les figures 7a à d reprennent en détail les
quatres phases que l'on rencontre lors de deux tours du vilebrequin dans le moteur
à combustion interne à deux temps étagés à cinq cylindres, où les zones hachurées
en traits horizontaux sont remplies d'air uniquement, hachurées en petits ronds sont
remplies de gaz comburés.
[0015] Cette façon de procéder n'est évidemment pas limitée à cinq cylindres et on peut
ainsi créer des moteurs à combustion interne à deux temps étagés de 5, 7, 9, ... cylindres.
Toutes ces réalisations se prêtent aux deux types d'allumage, spontané et commandé.
[0016] Toutes ces versions du moteur à combustion interne à deux temps étagés se prêtent
évidemment aussi à un balayage longitudinal, où les lumières d'échappement seront
alors remplacées par au moins une soupape d'échappement aménagée dans la culasse du
cylindre basse pression à deux temps.
[0017] Le moteur à combustion interne à deux temps étagés, objet de la présente invention,
trouvera une utilisation partout, où l'on utilise actuellement des moteurs à combustion
interne classiques, notamment dans le transport routier.
[0018] On constate que les moteurs à combustion interne à deux temps et à pistons alternatifs,
qui viennent d'être décrits, à titre d'exemple permettent d'augmenter le rendement
énergétique du moteur à combustion interne à deux temps et à piston alternatif par
rapport aux moteurs connus. Pour atteindre ce but, on réalise un cycle thermodynamique
à deux temps étagés. Ce cycle comporte une première compression, une deuxième compression,
une première détente des gaz comburés produisant un travail mécanique utilisable et
finalement une deuxième détente des gaz produisant également un travail mécanique
utilisable. L'aspiration d'air et l'échappement des gaz comburés sont réalisés vers
la fin de la deuxième détente et au début de la première compression suivant le principe
classique du moteur à combustion interne à deux temps, où l'on assiste à un balayage
des gaz comburés par l'air ou le mélange air-combustible frais pendant que le piston
se trouve proche de son point mort bas. Ce nouveau cycle permet d'abord d'augmenter
le rapport global de compression et puis le balayage des gaz comburés par l'air uniquement.
Ceci est également possible dans la version essence, où l'on introduira l'essence
entre les étages de compression.
[0019] Dans le cas de la version essence, l'augmentation du rapport global de compression
nécessite un refroidissement intensif entre les deux étages de compression afin de
ne pas courir le risque d'un détonnement prématuré du mélange air-combustible.
[0020] Les cylindres comburants haute pression servent uniquement à accueillir l'air ou
le mélange air-combustible précomprimé, à le comprimer la deuxième fois, à subir la
combustion, à détendre les gaz comburés la première fois et finalement à refouler
ces mêmes gaz sous haute pression à travers la ou les tubulures de transvasement.
[0021] Le cylindre basse pression à deux temps a pour unique fonction de comprimer et de
refouler l'air frais, à accueillir les gaz comburés sous haute pression et à participer
à leur deuxième détente, l'échappement des gaz comburés suivi du balayage des gaz
restants par l'air frais se faisant vers la fin de la deuxième détente quand le piston
se trouve proche de son point mort bas.
[0022] L'admission de l'air frais dans le cylindre basse pression à deux temps se fait de
préférence au moyen de lumières de balayage aménagées dans la chemise du cylindre
de façon à ce qu'elles seront découvertes par le piston vers la fin de la course de
détente. L'échappement se fera soit par une soupape d'échappement aménagée dans la
culasse et l'on parlera d'un balayage longitudinal, ou bien par des lumières d'échappement
aménagées dans la chemise du cylindre de façon à ce que le piston les découvre vers
la fin de la deuxième détente mais avant qu'il découvre les lumières de balayage et
l'on parlera dans ce cas d'un balayage transversal.
[0023] Pour que le balayage se produise, l'air frais sera avantageusement sous une légère
surpression. Ceci peut être réalisé soit par une soufflante quelconque ou par le principe
classique du moteur à deux temps, appelé le "carter-pompe" où l'air est aspiré dans
le carter. C'est dans ce cas que la chemise du cylindre basse pression à deux temps
peut être équipé de lumières d'admission d'air vers le carter. Celles-ci seront uniquement
découvertes par le piston quand celui-ci sera proche de sa position point mort bas.
Lors de sa course descendante, le volume en aval du piston, c'est-à-dire le volume
du carter, diminue et l'air s'y trouvant est légèrement comprimé.
[0024] Le principal avantage par rapport aux moteurs existants est un accroissement du rendement
énergétique. Pour des puissances d'échangeurs et des pressions maximales qui semblent
tout à fait admissibles, les calculs promettent un accroissement de ce rendement d'environ
10 à 20 % dans le cas du moteur à essence. Ce moteur hérite un avantage du moteur
classique à deux temps, qui est une puissance spécifique, c'est-à-dire un rapport
puissance/cylindrée notable, sans pour autant avoir le grand défaut des moteurs à
deux temps existants, qui est l'entraînement de combustible vers le collecteur d'échappement
lors du balayage.
[0025] Un autre avantage du nouveau moteur à deux temps étagés, proposé par l'invention,
par rapport au moteurs à deux temps existants est la possibilité de régler la puissance
de plusieurs façons. En effet, l'étranglement à l'aspiration, utilisé jusqu'à présent,
pose des problèmes car, la pression de balayage devenant trop petite, il conduit à
une dillution importante du mélange air-combustible frais de façon à rendre la combustion
difficile. Le cycle à combustion interne à deux temps étagés permet, par exemple,
de régler la puissance au moyen d'un étranglement au niveau des tubulures de refoulement
d'air précomprimé ou encore au niveau des tubulures d'introduction d'air ou de mélange
air-combustible précomprimé. Dans le dernier cas, la pression dans l'échangeur de
chaleur va monter à régime partiel ce qui peut être exploité pour satisfaire une demande
brusque de puissance. Dans les deux cas, le balayage n'est pas affecté par le réglage
de la puissance.
[0026] Le deuxième taux de compression, c'est-à-dire le rapport de compression volumétrique
du cylindre comburant haute pression est relativement faible (3 ... 6). La détente
est répartie sur un tour complet du vilebrequin. Ces deux facteurs diminuent sensiblement
l'influence défaborable d'un temps de combustion non instantanée. La compacité de
la chambre à combustion, qui est en fait l'espace mort du cylindre comburant à haute
pression, dont la cylindrée est relativement petite et dont le rapport de compression
est faible, tout d'abord limite, malgré des pressions maximales importantes, les contraintes
mécaniques et puis évite une perte thermique exagérée. Elle contribue à éviter le
cliquetis de la combustion à essence et probablement à augmenter la richesse de la
combustion spontanée. Ce dernier avantage est aussi dû au second taux de compression
faible qui évite une chute trop rapide de la pression et de la température après que
le piston ait dépassé le point mort haut.
[0027] Un autre avantage du nouveau moteur est que les gaz d'échappement sont nettement
moins chauds ce qui assurera une durée de vie plus longue du système d'échappement.
[0028] Encore un autre avantage supplémentaire réside dans le fait que le cylindre basse
pression ne subit pas des combustions, donc pas d'élévations brusques de pression
et de température, ce qui permet l'utilisation de matériaux autres que ceux des cylindres
actuels, qui pourraient être avantageux entre autre au niveau de la lubrification
et supporter même le frottement "sec".
1. Procédé de réalisation d'un moteur à combustion interne du type comprenant au moins
trois cylindres qui comportent chacun une chambre de travail de volume variable par
le déplacement dans le cylindre d'un piston entre une position de point mort haut
et une position de point mort bas, sous l'effet de forces de pression engendrées périodiquement
dans ladite chambre, à chaque cylindre étant associés des moyens d'admission d'un
fluide gazeux et d'évacuation des gaz comburés, le piston de chaque cylindre étant
relié à un arbre-villebrequin du moteur, procédé selon lequel on utilise au moins
un cylindre (1) fonctionnant en cylindre basse pression à deux temps et deux cylindres
(2,3) fonctionnant en cylindre comburant à quatre temps, et amène le piston du cylindre
basse pression à se déplacer dans un sens de déplacement qui est opposé à celui du
cylindre comburant, caractérisé en ce qu'à chaque course du piston du cylindre basse
pression vers son point mort haut, le fluide gazeux admis dans celui-ci est refoulé
alternativement dans l'un des deux cylindres comburants (2,3) par une voie séparée
dans laquelle le fluide est soumis à l'action de l'échangeur de chaleur de façon que
de l'essence puisse être ajoutée au fluide entre cet échangeur de chaleur (15) et
l'entrée dans le cylindre comburant (2,3), que le cylindre comburant (2 ou 3) dans
lequel ledit fluide a été refoulé est amené à effectuer ensuite successivement des
courses d'admission dudit fluide, de compression de ce fluide, une première détente
des gaz comburés, après l'allumage de ce fluide ou après la combustion spontanée de
combustible injecté vers la fin de la course de compression, et de refoulement pendant
son déplaçement de son point mort bas vers son point mort haut, des gaz comburés,
dans le cylindre basse pression au cours de la deuxième course de détente de celui-ci,
suivant celle dudit refoulement du fluide hors du cylindre basse tension dans le cylindre
comburant, en vue d'une deuxième détente des gaz comburés et de leur échappement du
moteur.
2. Moteur pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, dans lequel la
chambre de travail du cylindre basse pression (1) est susceptible de communiquer avec
une voie d'admission (18) de fluide gazeux et une voie d'échappement (19) des gaz
comburés et avec la chambre de travail de chaque cylindre comburant (2,3) par une
voie de transvasement (16 ou 17) des gaz comburés par l'intermédiaire d'une soupape
de transvasement (9 ou 10) associée au cylindre comburant (2 ou 3), les pistons (4,5,6)
des cylindres basse pression (1) et comburants (2,3) étant reliés à l'arbre vilebrequin
de façon à ce que les pistons (5,6) des cylindres comburants (2,3), d'une part, et
le piston du cylindre basse pression (1), d'autre part, se déplaçent dans les sens
opposés, caractérisé en ce que la chambre de travail du cylindre basse pression (1)
est susceptible de communiquer encore par une voie de refoulement (12,13 ; 12,14)
du fluide dans cette chambre de travail, avec la chambre de travail de chaque cylindre
comburant par l'intermédiaire d'une soupape de refoulement (7) associée au cylindre
basse pression (1) et d'une soupape d'introduction (8 ou 11) associée au cylindre
comburant, que chaque voie de refoulement comprend un échangeur de chaleur (15), et
en ce que les soupapes (7 à 11) sont commandées de façon que ladite soupape de refoulement
(7) soit ouverte pendant la course du piston (4) du cylindre basse pression (1) vers
son point mort haut, simultanément avec la soupape d'introduction (8 ou 11) de l'un
des deux cylindres comburants (2 ou 3) et que la soupape de transvasement (9 ou 10)
de ce cylindre comburant (2 ou 3) est ouverte pendant la deuxième course du piston
(4) du cylindre basse pression (1) vers son point mort bas, après l'admission du fluide
dans ce cylindre.
3. Moteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que des moyens d'injection de combustible
sont plaçés dans la partie de la voie de refoulement (13, 14) reliant la sortie de
l'échangeur de chaleur (15) à l'entrée du cylindre comburant (2 ou 3) correpondant.
4. Moteur selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte trois
cylindres (1 à 3) rangés en ligne, les deux cylindres comburants haute pression (2
et 3) se trouvant aux extrémités de l'arbre-vilebrequin auquel ils sont reliés.
5. Moteur selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend cinq
cylindres rangés en ligne, qui sont trois cylindres comburants haute pression et deux
cylindres basse pression à deux temps, deux cylindres comburants haute pression se
trouvant aux extrémités de l'arbre-vilebrequin auquel ils sont reliés, le troisième
cylindre comburant haute pression se trouvant au milieu et étant susceptible de communiquer
avec les deux cylindres basse pression à deux temps adjacents par respectivement au
moins une soupape et tubulure de transvasement de façon à transférer, lors de la deuxième
détente, les gaz comburés contenus dans le cylindre comburant haute pression central
dans les deux cylindres basse pression qui lui sont associés et cela d'une manière
simultanée.
6. Moteur selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un
nombre impair, plus grand que cinq, de cylindres rangés en ligne de façon qu'aux extrémités
du vilebrequin se trouvent deux cylindres comburants haute pression et de façon à
ce que les autres cylindres comburants se trouvent entre deux cylindres basse pression
à deux temps, et soient susceptibles de communiquer avec les deux cylindres basse
pression à deux temps adjacents par respectivement au moins une soupape et tubulure
de transvasement de façon à transférer, lors de la deuxième détente, les gaz comburés
contenus dans le cylindre comburant haute pression dans les deux cylindres basse pression
qui lui sont associés et cela d'une manière simultanée.
7. Moteur selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un échangeur
de chaleur (15) dont les entrées (12) sont susceptibles de communiquer avec les chambres
de travail des cylindres basse pression à deux temps (1), par les soupapes de refoulement
précitées (7), et par ses sorties (13, 14) avec les chambres de travail des cylindres
comburants haute pression (2, 3), par l'intermédiaire des soupapes précitées d'introduction
(8, 11).
8. Moteur selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les passages de
commutation des chambres de travail des cylindres comburants haute pression (2, 3)
comportent des moyens d'introduction du combustible dans le fluide précomprimé, tels
que les moyens d'injection commandés ou des moyens carburateurs, les chambres de travail
des cylindres comburants haute pression étant équipées par un moyen (26) pouvant allumer
le mélange air-combustible.
9. Moteur selon les revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les chambres de travail
des cylindres comburants haute pression (2, 3) comportent des moyens d'injection directe
du combustible dans l'air comprimé vers la fin de la compression dans les cylindres,
de manière que le combustible s'enflamme spontanément.
1. Procedure for producing an internal combustion engine of a type comprising at least
three cylinders, each of which includes a work chamber whose volume is varied by the
displacement in the cylinder of a piston between the upper neutral position and the
lower neutral position under the effect of pressure forces generated at regular intervals
in the said chamber, each cylinder having the means of admitting a gaseous fluid and
evacuating combusted gases, the piston of each cylinder being linked to a crankshaft
of the engine, according to which process at least one cylinder (1) is used to function
as the low-pressure, two-stroke cylinder and two cylinders (2,3) to function as the
four-stroke combustion cylinder, and causing the low-pressure cylinder piston to be
displaced in a direction of movement opposite to that of the combustion cylinder,
typified in that with every stroke of the low-pressure cylinder piston towards its
upper neutral position, the gaseous fluid drawn in is forced out alternatively into
one of the two combustion cylinders (2,3) by a separate channel in which the fluid
is subjected to the action of a heat exchanger so that petrol may be added to the
fluid between this heat exchanger (15) and the entry to the combustion cylinder (2,3)
such that the combustion cylinder (2 or 3) in which the said fluid has been expelled
is induced afterwards to execute successively intakes of the said fluid, compression
of this fluid, a first expansion of the combusted gases, after ignition of this fluid
or after spontaneous combustion of the fuel injected towards the end of the compression
stroke and expulsion, during its travel from its lower neutral position towards its
upper neutral position, of the combusted gases into the lower pressure cylinder in
the course of the second of its expansion strokes, following that said expulsion of
fluid out of the lower pressure cylinder into the combustion cylinder, with the purpose
of a second expansion of combusted gases and their evacuation from the engine.
2. Engine to effect the procedure described in claim 1. in which the work chamber of
the low-pressure cylinder (1) is capable of connection with an access channel (18)
of gaseous fluid and an exhaust channel (19) of combusted gases and with the work
chamber of each combustion cylinder (2,3) by a transfer channel (16 or 17) for combusted
gases through the intermediary of a transfer valve (9 or 10) connected with the combustion
cylinder (2 or 3), the pistons (4,5,6) of the low-pressure cylinders (1) and combustion
cylinders (2,3) being linked to the crankshaft in such manner that the pistons (5,6)
of the combustion cylinders (2,3), on the one hand, and the low-pressure cylinder
piston, on the other hand, are displaced in opposite directions, distinguished in
such a way that the work chamber of the low-pressure cylinder (1) is capable of reconnecting
by an expulsion channel (12,13;12,14) of fluid in this work chamber, with the work
chamber of each combustion cylinder through the intermediary of an expulsion valve
(7) connected with the low-pressure cylinder (1) and through an introduction valve
(8 or 11) connected with the combustion cylinder, such that each expulsion channel
comprises a heat exchanger (15), and that these valves (7 to 11) are controlled in
such a way that the said expulsion valve (7) remains open during the travel of the
piston (4) of the low pressure cylinder (1) towards its upper neutral position, simultaneously
with the introduction (8 or 11) of one of the two combustion cylinders (2 or 3) and
that the transfer valve (9 or 10) of this combustion cylinder (2 or 3) is open during
the second travel of the piston (4) of the low-pressure cylinder (1) towards its lower
neutral position, after the intake of fluid into this cylinder.
3. Engine according to claim 2, typified in that the means of fuel injection are positioned
in the part of the expulsion channel (13,14) linking the exit of the heat exchanger
(15) to the entrance of the corresponding combustion cylinder.
4. Engine according to one of the claims 2 or 3, typified in that it comprises three
cylinders (1 to 3), disposed in line, the two high-pressure combustion cylinders (2
and 3) positioned at the extremities of the crankshaft to which they are linked.
5. Engine according to one of the claims 2 or 3, typified in that it comprises five cylinders
disposed in line, which are three high-pressure combustion cylinders and two low-pressure,
two-stroke cylinders, two of the high-pressure cylinders positioned at the extremities
of the crankshaft to which they are linked, the third high-pressure combustion cylinder
positioned in the middle and capable of connecting with the two low-pressure, two-stroke
cylinders adjacent respectively to at least a valve and a transfer manifold in order
to transfer, after a second expansion stage, the combusted gases contained in the
central high-pressure combustion cylinder into the two low-pressure cylinders connected
with it, in a simultaneous manner.
6. Engine according to one of the claims 2 or 3, typified in that it comprises an uneven
number, greater than five, of cylinders disposed in line such that two high-pressure
combustion cylinders are positioned at the extremities of the crankshaft and that
the other combustion cylinders are positioned between two low-pressure, two-stroke
cylinders which shall be capable of connecting with the two low-pressure, two-stroke
cylinders adjacent respectively to at least a valve and a transfer manifold in order
to transfer, after the second expansion stage, the combusted gases contained in the
high-pressure combustion cylinder into the two low-pressure cylinders connected with
it, in a simultaneous manner.
7. Engine according to one of the claims 2 to 6, typified in that it comprises a heat
exchanger (15) of which the entries (12) are capable of connecting with the work chambers
of the low-pressure, two-stroke cylinders (1), through the aforementioned expulsion
valves (7), and through the exits (13,14) of the work chambers of the high-pressure
combustion cylinders (2,3) through the intermediary of the aforementioned introduction
valves (8,11).
8. Engine according to one of the claims 2 to 7, typified in that the exchange passages
of the work chambers of the high-pressure combustion cylinders (2,3) comprise the
means of introducing fuel into the pre-compressed fluid according to the method of
injection required or by means of carburettors, the work chambers of the high-pressure
combustion cylinders being equipped with a means (26) of igniting the air-fuel mixture.
9. Engine according to claims 2 to 7, typified in that the work chambers of the high-pressure
combustion cylinders (2,3) comprise the means of direct injection of fuel into the
compressed air, towards the end of the compression stage in the cylinders, such that
the fuel is spontaneously ignited.
1. Vorgang zur Entwicklung eines Brennkraftmotors mit mindestens drei Zylindern, von
denen ein jeder eine Brennkammer besitzt, deren Rauminhalt durch die Auf- und Abbewegung
des Kolbens im Zylinder zwischen einem oberen bzw. unteren Totpunkt und den zeitweilig
innerhalb der betreffenden Brennkammer ausgeübten Druck ständigen Änderungen unterworfen
ist, wobei ein jeder Zylinder mit Vorrichtungen zum Ansaugen eines Gasgemischs und
zum Ausstoß von Verbrennungsgasen versehen und der Kolben des Zylinders mit einer
Kurbelwelle verbunden ist. Im Zuge dieses Vorgangs arbeitet mindestens ein Zylinder
(1) im Zweitakt als Niederdruckzylinder, während in den beiden anderen Zylindern (2,3)
im Viertaktzyklus der Verbrennungsvorgang stattfindet. Der Niederdruckzylinderkolben
bewegt sich hierbei ständig in entgegengesetzter Richtung des Verbrennungszylinderkolbens.
Während sich der Niederdruckzylinderkolben zu seinem oberen Totpunkt hinbewegt, wird
das in den Zylinder gesaugte Gemisch nacheinander in einen der beiden Verbrennungszylinder
(2 oder 3) eingeführt, wobei das Gemisch durch einen getrennten Kanal fließt, wo es
vom Wärmeaustauscher behandelt wird, damit das Benzin zwischen dem Wärmeaustauscher
(15) und dem Einlaß des Verbrennungszylinders (2,3) dem Gemisch hinzugeführt werden
kann. Im Verbrennungszylinder (2 oder 3), in den das Gemisch eingeführt wurde, wird
das Gemisch danach durch die ständige Kolbenbewegung angesaugt, verdichtet, in einem
ersten Hub in Form von Abgas ausgestoßen, und zwar nach dessen Zündung oder Selbstentzündung
nach Ablauf des Verdichtungsvorganges sowie des durch die Kolbenbewegung vom unteren
zum oberen Totpunkt hervorgerufenen Ausstoßes der Verbrennungsgase innerhalb des Niederdruckzylinders
während des zweiten Expansionshubes und nach der Förderung des Gemischs aus dem Niederdruckzylinder
in den Verbrennungszylinder hinsichtlich der anschließenden Expansion und Hinausbeförderung
der Verbrennungsgase aus dem Motor.
2. Motor, anhand dessen der in der Anforderung 1 besagte Vorgang verwirklicht werden
kann, d.h. bei dem die Arbeitskammer des Niederdruckzylinders (1) mit einem Einlaßkanal
(18) für das Gasgemisch, mit einem Auslaßkanal (19) für die Abgase und zur Entfernung
der Abgase über einen Umfüllungskanal (16 oder 17) mit einem dem Arbeitszylinder (2
oder 3) zwischengeschalteten Umfüllungsventil (9 oder 10) mit der Arbeitskammer eines
der Verbrennungszylinders (2, 3) in Verbindung steht. Die Kolben (4,5,6) der Niederdruckzylinder
(1) und der Arbeitszylinder (2,3) sind mit der Kurbelwelle verbunden. Aus diesem Grund
bewegen sich die Kolben (5,6) der Verbrennungszylinder (2,3) bzw. der Kolben des Niederdruckzylinders
(1) jeweils in der entgegentgesetzten Richtung, jedoch so, daß die Arbeitskammer des
Niederdruckzylinders (1) noch durch einen Kanal (12, 13; 12, 14), durch den das Gemisch
in die Arbeitskammer geleitet wird, mit der Arbeitskammer eines jeden Verbrennungszylinders
verbunden ist, und zwar über ein mit dem Niederdruckzylinder (1) verbundenes Auslaßventil
(7) und mit dem Arbeitszylinder verbundenes Einlaßventil (8 oder 11). Jeder Zuführungskanal
besitzt einen Wärmeaustauscher (15) und die Ventile (7 bis 11) werden so gesteuert,
daß das jeweilige Auslaßventil (7) beim Hub des Niederdruckzylinderkolbens (1) zu
dessen oberen Totpunkt gleichzeitig mit dem Einlaßventil (8 oder 11) eines jeden der
beiden Verbrennungszylinder (2 oder 3) geöffnet wird und daß das Umfüllungsventil
(9 oder 10) des Verbrennungszylinders (2 oder 3) während des zweiten Hubs des Kolbens
(4) des Niederdruckzylinders (1) ebenfalls geöffnet wird.
3. Motor gemäß der Anforderung 2, der sich dadurch kennzeichnet, daß die Kraftstoffeinspritzvorrichtungen
innerhalb desjenigen Abschnittes des Auslaßkanals (13, 14), durch den der Ausgang
des Wärmeaustauschers (15) mit dem Einlaß des einschlägigen Arbeitszylinders (2 oder
3) in Verbindung steht, angeordnet sind.
4. Motor, der den Anforderungen 2 oder 3 entspricht und der sich durch drei in einer
Reihe angeordnete Zylinder (1 bis 3), von denen die beiden Hochdruck-Verbrennungszylinder
(2 und 3) an den Außenenden der Kurbelwelle, mit der sie verbunden sind, angebracht
sind, kennzeichnet.
5. Motor, der einer der beiden Anforderungen 2 oder 3 entspricht und mit fünf reihenförmig
angeordneten Zylindern ausgerüstet ist, von denen drei Hochdruck-Verbrennungszylinder
sowie die beiden anderen Zweitakt-Niederdruckzylinder darstellen. Die beiden Hochdruck-Verbrennungszylinder
sind an den Außenenden der Kurbelwelle, mit der sie verbunden sind angeordnet. Der
dritte Hochdruck-Verbrennungszylinder befindet sich inmitten der beiden erstbezeichneten
Zylinder und ist mit den beiden nebeneinanderliegenden Zweitakt-Niederdruckzylindern
jeweils durch mindestens ein Umfüllungsventil bzw. -rohr verbunden, so daß beim zweiten
Expansionshub die Verbrennungsgase, die sich im mittleren Hochdruck-Verbrennungszylinder
angesammelt haben, gleichzeitig in die beiden mit letzterem verbundenen Niederdruckzylinder
hineingeleitet werden.
6. Motor im Sinne einer der beiden Anforderungen 2 oder 3, der sich durch eine ungerade
Anzahl - mehr als fünf - in Reihe angeordneter Zylinder kennzeichnet, so daß an den
äußersten Kurbelwellenenden zwei Hochdruck-Verbrennungszylinder liegen und die beiden
anderen Verbrennungszylinder sich zwischen den beiden Zweitakt-Niederdruckzylindern
befinden und mit beiden nebeneinanderliegenden Zweitakt-Niederdruckzylindern über
je ein Umfüllungsventil bzw. -rohr verbunden sind, so daß beim zweiten Expansionshub
die im Hochdruck-Verbrennungszylinder angestauten Verbrennungsgase gleichzeitig in
die beiden mit letzterem verbundenen Niederdruckzylinder eingeführt werden.
7. Motor, der einer der Anforderungen 2 bis 6 entspricht und der einen Wärmeaustauscher
(15) aufweist, dessen Einlässe (12) in Verbindung mit den Arbeitskammern der im Zweitakt
arbeitenden Niederdruckzylindern (1) stehen, und zwar durch die erwähnten Auslaßventile
(7), und dessen Ausgänge (13, 14) hingegen mit den Arbeitskammern der Hochdruck-Verbrennungszylindern
(2,3) durch die obenerwähnten Einlaßventile (8, 11) verbunden sind.
8. Motor, der einer der Anforderungen 2 bis 7 entspricht und der sich dadurch kennzeichnet,
daß die Gemischaufbereitungskanäle der Arbeitskammern der Hochdruck-Verbrennungszylinder
(2, 3) Vorrichtungen zur Kraftstoffeinführung in das vorverdichtete Gemisch aufweisen,
wie z.B. gesteuerte Einspritzeinrichtungen oder Vergaser, und in den Arbeitskammern
der unter Hochdruck arbeitenden Verbrennungszylinder mit Hilfe einer Vorrichtung (26)
das Kraftstoff-Luft-Gemisch gezündet werden kann.
9. Motor, der den Anforderungen 2 bis 7 entspricht und der sich dadurch kennzeichnet,
daß die Arbeitskammern der Hochdruck-Verbrennungszylinder (2, 3) Mittel zur Direkteinspritzung
des Kraftstoffs in die verdichtete Luft nach dem Verdichtungshub aufweisen, durch
die eine Selbstentzündung des Kraftstoffes hervorgerufen wird.