[0001] La présente invention a pour objet un procédé de pose de rivets et un dispositif
de mise en oeuvre dudit procédé, destinés en particulier, mais non exclusivement,
aux rivets sans tête (voir par exemple US-A-4 048 708 et FR-A-1 580 439 qui correspondent
aux préambules des revendications 1 et 2 respectivement).
[0002] Le rivetage est une technique d'assemblage utilisée depuis très longtemps. Il consiste
à introduire dans un orifice commun à deux pièces, un rivet comprenant une tête et
une tige, puis à appliquer sur l'extrémité de la tige opposée à la tête, une pression
provoquant la déformation de cette extrémité pour former une seconde tête. Les deux
pièces assemblées sont ainsi emprisonnées entre les deux têtes. Mais on s'est aperçu
que la liaison ainsi obtenue était confortée si le volume total de l'orifice commun
aux deux pièces était rempli par la matière constituant le rivet.
[0003] Il a donc été proposé depuis longtemps d'utiliser des rivets sans tête, c'est-à-dire
se présentant sous la forme d'une tige cylindrique, et de former dans un premier temps
la tête d'un côté du rivet, en maintenant celui-ci et la pièce sur un support formant
enclume, puis cette opération étant effectuée, de former la seconde tête en appliquant
une pression sur le côté opposé du rivet, la première tête étant maintenue par une
enclume donnant la force de réaction nécessaire.
[0004] Malheureusement, ces différentes pressions provoquent le plus souvent un déplacement
des pièces à assembler, et la fixation obtenue n'est pas de bonne qualité.
[0005] US-A 4101 064 décrit un appareil de rivetage pour des rivets sans tête. L'ébauche
du rivet est introduite dans l'orifice par la bouterolle supérieure en étant maintenue
en position par un anneau élastique. Mais la bouterolle inférieure reste fixe, le
serre-tôle inférieur effectuant un mouvement vers le bas lors de la formation des
têtes. Celle-ci résulte d'une force unique s'exerçant du haut en bas.
[0006] US-A-4 048 708 décrit un procédé de rivetage dans lequel au moins une tête du rivet
est formée dans l'évasement d'un trou fraisé. Une embauche cylindrique est insérée
dans le trou et est symétriquement déformée dans les directions longitudinale et radiale.
Les parties excédentaires de têtes sont ensuite éliminées par râpage.
[0007] US-A-4133 096 décrit un procédé et un appareil de rivetage dans lequel l'écrasement
des têtes de rivet est obtenu par déplacement de deux enclumes l'une vers l'autre.
Mais les pièces à assembler sont montées flottantes par rapport à un outil fixe de
manière à ce qu'elles se déplacent avec l'outil mobile.
[0008] Dans US-A 4192 058, les pièces sont déplacées durant les opérations. Dans un premier
temps, la tête inférieure est ébauchée, puis dans un deuxième temps, on forme définitivement
le rivet.
[0009] La présente invention repose sur l'idée que pour obtenir un rivetage efficace, dont
la tenue dans le temps soit optimale, les pièces ne doivent pas se déplacer durant
la formation du rivet. Par un positionnement approprié de l'ébauche ou tige de rivet,
la formation des têtes est obtenue par une même pression simultanée des deux bouterolles
de sorte que l'ensemble soit, lors de la formation des têtes en équilibre parfait
ce qui évite l'emploi de guidages mécaniques du type de ceux qui sont décrits dans
l'art antérieur. Le mouvement des bouterolles est contrôlé à l'aide d'un manomètre
sans aucun déplacement des pièces à riveter.
[0010] La présente invention a pour objet de pallier les inconvénients des dispositifs connus
et de permettre une fixation mécaniquement optimale de deux pièces par rivetage.
[0011] Selon la présente invention, le procédé de rivetage d'au moins deux pièces par écrasement
des extrémités d'une ébauche cylindrique entre deux bouterolles, portées par des tiges
de vérins, mobiles perpendiculairement au plan de référence des pièces , comprenant
les étapes suivantes :
- serrage des pièces l'une contre l'autre dans le plan de référence;
- perçage d'un trou dont le diamètre est sensiblement égal à celui de l'ébauche;
- introduction de l'ébauche dans le trou, l'ébauche étant, dans un premier temps, positionnée
symétriquement par rapport au plan de référence et maintenue par contact à l'intérieur
du trou, les deux bouterolles étant en contact avec les extrémités de l'ébauche;
est caractérisé en ce que:
- l'on applique, dans un deuxième temps, simultanément, une pression hydraulique produisant
sur les bouterolles l'application de deux forces égales et de sens opposés,en direction
des pièces l'équilibre entre la poussée des vérins supérieur et inférieur (11,12)
étant constamment maintenu au cours de l'écrasement des têtes de rivet, le plan de
référence restant fixe.
[0012] Ainsi, dans un premier temps, l'opération de pression limitée est destinée à écraser
le rivet à l'intérieur de la cavité constituée par le trou. L'application d'une force
axiale conduit, en raison de la réaction exercée de l'autre côté du rivet, à une expansion
radiale de celui-ci qui applique fermement la surface externe du rivet contre la paroi
interne du trou. Puis, dans un second temps, les têtes sont formées par application
simultanée de pressions égales et de sens opposés exercées sur les extrémités du rivet,
de manière à former les têtes. Ainsi, les deux pièces sont assemblées; non seulement
par l'existence des têtes, mais également par un contact intime entre la paroi externe
latérale du rivet et la surface interne du trou.
[0013] La présente invention vise également une riveteuse conçue pour la mise en oeuvre
du procédé ci-dessus comprenant un bâti en "C" et deux vérins hydrauliques principaux
montés sur un même axe en directions opposées, caractérisée en ce que : Les deux vérins
sont actionnés par une pompe unique à travers les deux branches d'une même canalisation,
la même pression contrôlée par un limiteur de pression étant appliquée sur les vérins,
produisant la force d'écrasement, la pression dans la canalisation étant mesurée par
un manomètre, un premier serre-tôle étant solidaire du bâti et un second serre-tôle
étant monté sur la tige du vérin inférieur par l'intermédiaire d'un vérin auxiliaire,
une valve de séquence étant montée dans ladite canalisation entre les vérins principaux.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la
description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniquement à
titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent :
- les figures 1 à 7, les différentes étapes de constitution d'un rivet par le procédé
selon l'invention ;
- la figure 8, une vue schématique d'une riveteuse selon l'invention;
- la figure 9, un diagramme représentant l'évolution des pressions au cours d'un cycle
de rivetage.
[0015] Sur les figures 1 à 7, on a représenté deux pièces A et B à assembler. Les pièces
sont, dans un premier temps, serrées par un serre-tôle comprenant une mâchoire supérieure
1 et une mâchoire inférieure 2. L'une des deux mâchoires 1 ou 2 est fixe (la mâchoire
1 sur la figure), alors que la seconde (mâchoire 2) est commandée par un vérin pneumatique
ou tout autre moyen analogue. Le serrage des pièces A et B est bien entendu assuré
par la mâchoire mobile 2, la réaction provenant de la mâchoire fixe 1. On distingue
à la partie inférieure de la figure 1, une bouterolle 3 qui est en position basse.
L'action du vérin pneumatique est symbolisée par la flèche F
S.
[0016] Comme cela apparaît sur la figure 2, l'opération suivante consiste dans le perçage
à l'aide d'une mèche 4 qui peut traverser les pièces A et B pour former, dans celles-ci,
un orifice cylindrique 5. Une pince 6 amène ensuite l'ébauche du rivet 7 et fait pénétrer
celle-ci dans le trou 5. Dans le cas où l'ébauche est d'un diamètre légèrement inférieur
à celui d'une trace, l'ébauche peut coulisser librement dans l'orifice 5, jusqu'à
ce que son extrémité inférieure vienne en contact, comme représenté sur la figure
4, avec la bouterolle inférieure 3. Le terme "inférieure" fait référence aux dessins
annexés. On notera que, bien que les pièces A et B aient été représentées en position
horizontale, le procédé peut être mis en oeuvre quelle que soit la position des différents
organes impliqués dans le processus. La pince 6 s'éclipse alors, et une bouterolle
supérieure 9, réglable sur la tige 8 d'un vérin supérieur 10, descend, ou plus généralement
se déplace, de manière à atteindre une position de niveau x₁ par rapport à la surface
supérieure de la pièce A. A ce moment, la bouterolle inférieure 3 occupe une position
telle que sa surface supérieure soit distante de x₂ de la surface inférieure de la
pièce B. Comme représenté sur la figure 4, la tige 7 du rivet repose, par son extrémité
inférieure, sur la surface supérieure de la bouterolle 3. Un premier déplacement de
la bouterolle 3 provoque la remontée du rivet 7, de sorte que son extrémité supérieure
vienne en appui contre la bouterolle 9 immobilisée à la distance x₁, cette cote permettant
de partager correctement la matière du rivet de part et d'autre des pièces à assembler,
de manière à obtenir des dimensions correctes des têtes du rivet. Puis, une pression
résultant de l'application à la force F₁, symbolisée par une flèche, est appliquée
à la partie inférieure du rivet, la bouterolle 9 jouant le rôle d'enclume. Cette pression
permet d'obtenir le remplissage du trou 5 par expansion radiale de la tige du rivet,
ce qui supprime le jeu et améliore la qualité mécanique de l'ensemble.
[0017] Cette première étape peut être remplacée par la suivante si la section de la tige
de rivet est légèrement supérieure à la section du trou, pour obtenir, un assemblage
par emmanchement. Après positionnement du rivet par la pince 6 et retrait de celle-ci,
le rivet 7 est introduit à force dans le trou 5 par action de la bouterolle 9. L'effort
d'insertion est contenu par le serre-tôle 2 de manière à ce que les pièces A et B
ne subissent aucune contrainte verticale. La pression de la bouterolle supérieure
est maintenue jusqu'à ce que la partie inférieure du rivet vienne brutalement au contact
de la bouterolle 3. Il s'est avéré que ce choc provoquait une libération des tensions
résultant de l'introduction en force du rivet.
[0018] L'étape définitive qui consiste dans la formation des têtes de rivet est représentée
sur la figure 7. Conformément à l'invention, on applique la même force F₂, c'est-à-dire
la même pression, sur les bouterolles 3 et 9, ce qui évite l'application sur les pièces
A et B de contraintes indésirables. Il est ainsi possible d'obtenir une maîtrise de
la valeur appliquée pour l'écrasement du rivet. La formation des têtes, de part et
d'autre des pièces à assembler, est obtenue, selon une caractéristique de l'invention,
par la poussée équilibrée connue et réglable de vérins dont les tiges sont solidaires
respectivement des bouterolles 3 et 9. Les deux systèmes de pression sont mécaniquement
indépendants. Les pièces A et B constituent le plan de référence fixe par rapport
aux deux vérins constituant les éléments moteurs.
[0019] La figure 8 représente une machine riveteuse permettant la mise en oeuvre du procédé.
On retrouve sur cette figure, des éléments précédemment mentionnés tels que les serre-tôles
1 et 2, les pièces à assembler A et B, la bouterolle inférieure 3 et la bouterolle
supérieure 9, ces bouterolles, dans un souci de simplification, étant représentées
comme les tiges de deux vérins antagonistes, respectivement 11 et 12, solidaires d'un
bâti 13. Les deux vérins 11, 12 sont commandés par une pompe 14 entraînée par un moteur
15. La pompe 14 est connectée à un réservoir 16. Elle agit par l'intermédiaire d'un
distributeur 17 à travers la canalisation 18 sur le vérin 11 dans un premier temps,
ce qui permet de disposer la bouterolle 3 au niveau x₂ (figure 4). Sur la canalisation
18, est également montée une valve de séquence 19, dont la canalisation de sortie
20 est reliée au vérin 12. Des manomètres 21 sont montés sur les sorties 22 et 23
des vérin 12 et 11. Les vérins 11 et 12 ont, après ouverture de la valve de séquence
19, une alimentation commune à partir de la pompe 14. Il s'établit donc une pression
identique dans les vérins 11 et 12 lors de la formation des têtes du rivet qui constitue
la phase finale du procédé, de part et d'autre des têtes à assembler. Un limiteur
de pression 24 est monté sur la canalisation 22 de sortie du vérin 12. Il fixe la
pression maximale pouvant être appliquée par les vérins. Entre le limiteur de pression
21 et la sortie du vérin 12, est monté un réducteur de pression 25. Le réducteur 25
permet de faire varier la poussée résultante du vérin supérieur 12 afin que l'équilibre
entre la poussée du vérin 11 et la poussée du vérin 12 soit constamment maintenu lors
de la phase d'écrasement des têtes de rivet. Un distributeur 26, branché sur la canalisation
20, permet le déplacement vers le haut de la tige de vérin 9, lorsque l'opération
de rivetage est terminée. Comme indiqué précédemment, le serre-tôle 2 est soumis à
l'action d'un vérin pneumatique 28 solidaire de la tige du vérin 11, afin d'éviter
des courses trop importantes du serre-flan 2. Une canalisation 27 relie la sortie
23 du vérin 11 au distributeur 17 pour permettre la descente de la tige 3.
[0020] Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
Après perçage des deux pièces de tôle à assembler A et B, le rivet est introduit dans
l'orifice 5 comme indiqué précédemment. Le moteur 15 entraîne la pompe 14 qui, par
la canalisation 18, fait monter la bouterolle 3 solidaire de la tige du vérin 11 au
niveau x₂ comme représenté plus en détail sur la figure 4. La bouterolle et la tige
9 du vérin 12 sont alors dans une position stationnaire à la cote x₁ prédéterminée
en fonction du diamètre du trou 5 et du rivet 7. Le rivet est écrasé par la bouterolles
3, la bouterolle 9 faisant à ce moment fonction d'enclume, de manière à provoquer
le gonflement de sa partie médiane se trouvant dans l'orifice 5. Lorsque la pression
atteint une valeur P₁, comme représenté sur la figure 9, il se produit une ouverture
de la valve de séquence 19, la pression P₁ se trouvant instantanément reportée par
la canalisation 20 sur le piston du vérin 12. La pression continue à croître sensiblement
linéairement, mais il s'agit de la même pression appliquée sur les tiges de vérin
et leurs bouterolles 3 et 9. La pression continue à croître alors que les tiges de
vérins se déplacent l'une vers l'autre, de manière à former les têtes de rivet, comme
représenté sur la figure 7. Bien entendu, la forme des têtes (généralement plate ou
bombée) dépend du profil intérieur de la bouterolle (non représenté). La pression
appliquée sur les deux vérins antagonistes est limitée à une valeur P₂ prédéterminée
(par exemple 7 tonnes) par le limiteur de pression 24. L'égalité de ces deux pressions
est contrôlée par deux manomètres 21 qui peuvent asservir le réducteur 25. L'égalité
des pressions, appliquées de part et d'autre, est en effet la condition nécessaire
pour la bonne exécution du procédé selon l'invention, ce qui se traduit par l'absence
de déformation des pièces A et B à assembler.
[0021] Lorsque l'écrasement des têtes de rivet est achevé, les distributeurs 17 et 26 s'inversent,
et les tiges 3 et 9 des vérins reculent. Les pièces sont dégagées par le recul de
la tige de vérin 11 et du serre-tôle 2, le vérin pneumatique 28 effectuant également
un mouvement de retrait. Il y a alors déplacement relatif entre les pièces à assembler
A et B et la riveteuse portée par le bâti 13.
[0022] On notera que, jusqu'à ce jour, l'application de pressions importantes, notamment
pour la formation des têtes de rivet, conduisait à des machines de grandes dimensions
et de forte section pour éviter les flèches dues à l'application de pressions importantes.
Par un équilibrage des forces appliquées, la présente invention permet d'obtenir une
machine de dimensions relativement faibles, lorsque la machine est mobile, ou en tous
cas, lorsque la machine est fixe, à des sections de bras modérées.
1. Procédé de rivetage d'au moins deux pièces (A,B) par écrasement des extrémités d'une
ébauche cylindrique (7) entre deux bouterolles (3,9), portées par des tiges de vérins
(11,12), mobiles perpendiculairement au plan de référence des pièces (A,B), comprenant
les étapes suivantes :
- serrage des pièces (A,B) l'une contre l'autre dans le plan de référence;
- perçage d'un trou (5) dont le diamètre est sensiblement égal à celui de l'ébauche
(7);
- introduction de l'ébauche (7) dans le trou (5), l'ébauche (7) etant, dans un premier
temps, positionnée symétriquement par rapport au plan de référence et maintenue par
contact à l'intérieur du trou (5), les deux bouterolles (3,9) étant en contact avec
les extrémités de l'ébauche (7);
caractérisé en ce que:
- l'on applique, dans un deuxième temps, simultanément, une pression hydraulique (P2)
produisant sur les bouterolles (3,9) l'application de deux forces (F2) égales et de
sens opposés,en direction des pièces (A,B,) l'équilibre entre la poussée des vérins
supérieur et inférieur (11,12) étant constamment maintenu au cours de l'écrasement
des têtes de rivet, le plan de référence restant fixe.
2. Riveteuse pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comprenant un
bâti en "C" (13) et deux vérins hydrauliques principaux (11,12) montés sur un même
axe en directions opposées, caractérisée en ce que : Les deux vérins (11,12) sont
actionnés par une pompe unique (14) à travers les deux branches (18,20) d'une même
canalisation, la même pression (P2) contrôlée par un limiteur de pression (24) étant
appliquée sur les vérins (11,12), produisant la force d'écrasement (F2), la pression
(P2) dans la canalisation étant mesurée par un manomètre (21a), un premier serre-tôle
(1) étant solidaire du bâti (13) et un second serre-tôle étant monté sur la tige (3)
du vérin inférieur (11) par l'intermédiaire d'un vérin auxiliaire (28), une valve
de séquence (19) étant montée dans ladite canalisation entre les vérins principaux
(11,12).
1. A method of riveting at least two parts (A, B) by crushing the ends of a cylindrical
blank (7) between two dies (3, 9) which are carried on the rods of actuators (11,
12) movable in a perpendicular direction with respect to the reference plane of the
parts (A, B), said method comprising the following steps:
· pressing the parts (A, B) against one another in the reference plane,
· piercing a hole (5) of diameter substantially equal to that of the blank (7),
· inserting the blank (7) into the hole (5), the blank (7) being positioned, during
a first time period, symmetrically about the reference plane and being held by contact
within the hole (5), the two dies (3, 9) being in contact with the ends of the blank
(7);
the method being characterized in that:
· during a second time period, hydraulic pressure (P2) is applied simultaneously to
both dies (3, 9) to apply two equal forces (F2) in opposite directions, along the
direction of the parts (A, B), equilibrium between the thrusts of the upper and lower
actuators (11, 12) being maintained constantly throughout the crushing of the rivet
heads, the reference plane remaining fixed.
2. A riveting machine designed to carry out the method according to claim 1, the machine
comprising a "C"-shaped frame (13) and two main hydraulic actuators (11, 12) mounted
on the same axis in opposite directions, the machine being characterized in that:
both actuators (11, 12) are driven by a single pump (14) through two branches (18,
20) of a common pipe system, a common pressure (P2) controlled by a pressure limiter
(24) being applied to the actuators (11, 12) to produce the crushing force (F2), the
pressure (P2) in the pipe system being measured by a pressure gauge (21a), a first
plate clamp (1) being integral with the frame (13) and a second plate clamp being
mounted on the rod (3) of the lower actuator (11) via an auxiliary actuator (28),
a sequencing valve (19) being mounted in said pipe system between the principal actuators
(11, 12).
1. Verfahren zum Vernieten von mindestens zwei Teilen (A, B) durch Anstauchen der Enden
eines zylindrischen Rohlings (7) zwischen zwei Schließkopfgesenken (3, 9), die senkrecht
zur Bezugsebene der Teile (A, B) beweglich angeordnet und durch Zylinder (11, 12)
geführt sind, bei dem die Teile (A, B) in der Bezugsebene aneinandergepreßt werden,
dann eine Ausnehmung (5), deren Durchmesser exakt gleich dem Durchmesser des Rohlings
(7) ist, hergestellt und danach der Rohling (7) in die Ausnehmung (5) eingeführt wird,
wobei letzterer zunächst symmetrisch im Hinblick auf die Bezugsebene positioniert
sowie durch Kontakt innerhalb der Ausnehmung (5) festgehalten wird und die beiden
Schließkopfgesenke (3, 9) in Kontakt mit den Enden des Rohlings (7) stehen,
dadurch gekennzeichnet,
daß anschließend durch gleichzeitige Beaufschlagung mit einem hydraulischen Druck
(P2) auf die Schließkopfgesenke (3, 9) zwei gleich große, jedoch entgegengesetzt sowie
auf die Teile (A, B) gerichtete Kräfte (F2) aufgebracht werden, daß während des Stauchvorganges
das Gleichgewicht zwischen den oberen und unteren Zylindern (11, 12) aufrechterhalten
wird und daß die Bezugsebene während des Anstauchens der Nietenden unverändert bleibt.
2. Nietmaschine zum Durchführen des Verfahrens nach Anspruch 1, mit einem C-förmigen
Rahmen (13) und zwei Haupt-Hydraulikzylindern (11, 12), die koaxial, aber einander
entgegengerichtet angeordnet sind,
dadurch gekennzeichnet,
daß die beiden Zylinder (11, 12) über zwei Zweige (18, 20) einer Druckleitung mittels
einer Pumpe (14) antreibbar sind, wobei jeweils ein gleichhoher Druck (P2), der durch
einen Druckbegrenzer (24) kontrolliert wird, an den Zylindern (11, 12) anliegt und
die Stauchkraft (F2) erzeugt und der Druck (P2) in der Druckleitung durch ein Manometer
(21a) gemessen wird, wobei ein erster Blechhalter (1) fest mit dem Rahmen (13) verbunden
und ein zweiter Blechhalter am Schließkopfgesenke (3) des unteren Zylinders (11) über
einen Hilfszylinder (28) angebracht ist sowie ein Stufenventil (19) in die besagte
Druckleitung zwischen den Hauptzylindern (11, 12) eingeschaltet ist.