[0001] La présente invention est relative à l'emballage décrit dans les brevets FR-A-2 595
666 et EP-A-0 333 605 et réalisé à partir d'une feuille mince plissée dont les bords
des plis sont fixés entre eux par divers moyens. Les plis sont des plis couchés dont
les caractéristiques découlent de la nature de l'objet à emballer de même que l'écartement
des soudures. Lesdits plis, étant fixés sur les bords, sont libres en leur milieu,
si bien que leur dépoiement constitue une cavité susceptible de recevoir un objet
convexe. Ces brevets décrivent une méthode permettant d'obtenir ce type de forme à
partir d'une feuille plane en réalisant des plis couchés parallèles qui donnent à
l'emballage replié une forme sensiblement plane qui se met en volume par dépliage.
[0002] L'objet de l'invention consiste à généraliser ce procédé d' emballage non seulement
pour des sandwiches, mais pour toutes sortes d'objets aussi divers que la vaisselle,
les pizzas, les fruits, les serviettes périodiques, ou les produits de beauté.
[0003] Ce but est atteint par les deux formes de réalisation selon les revendications 1
et 2.
[0004] La fig. 1 représente une forme cylindrique supportant un emballage selon l'invention.
[0005] La fig. 2 représente partiellement une feuille rectangulaire avant pliage sur laquelles
est portée la position des plis et leur orientation.
[0006] La fig. 3 représente l'emballage plié correspondant aux plis indiqués fiG.2.
[0007] La fig.4 représente un volume convexe quelconque susceptible d'être emballé avec
un emballage suivant l'invention.
[0008] La fig. 5 représente un emballage où les plis sont remplacés par des fronces situées
sur les bords latéraux.
[0009] La fig. 6 représente un emballage dont la distance entre les zones de fixation des
plis varie pour faciliter le recouvrement de l'emballage par lui-même en cours de
montage.
[0010] La Fig.7 représente un détail d'une méthode de renforcement de la fixation des plis
par adjonction d'une bande; cette bande est montrée élargie vers l'extérieur de l'emballage
pour permettre le remplissage de la zone non couverte limitée par la bordure des plis.
[0011] La Fig.8 représente un détail d'une méthode de renforcement de la fixation des plis
par repliage de leur extrémité.
[0012] La Fig.9 représente un détail de la zone de fixation des plis dans laquelle les plis
ont été rallongés pour couvrir la zone délimitée par la zone de fixation des plis.
[0013] La Fig.10 représente une variante de la méthode de renforcement de la fixation des
plis montrée Fig.7 dans laquelle l'élargissement est fait du côté interne puis la
bande est retournée, après fixation pour couvrir la zone délimitée par la zone de
fixation des plis.
[0014] La Fig.11 regrésente un mode de fixation de l'extrémité des plis comme dans le cas
de la Fig.8 mais la largeur du pli a été augmentée pour que on puisse retourner l'extrémité
des plis vers l'extérieur, afin de remplir la zone délimitée par la zone de fixation
des plis.
[0015] La Fig.12 représente un mode de fixation des plis combinant le retournement de l'extrémité
des plis comme indiqué Fig.8 et la pose d'une bande élargie vers l'intérieur comme
indiqué Fig.10.
[0016] La Fig.13 représente en coupe des plis couchés qui ne ne superposent plus lorsqu'on
a "B<(A/2)".
[0017] La Fig.14 représente un objet partiellement recouvert par l'emballage suivant l'invention,
afin que ce dernier serve à le saisir, sans, par exemple le saisir entre les mains.
[0018] La Fig.15 représente une feuille parmettant de faire un emballage selon l'invention,
et qui a la forme d'un parallélogramme. On y a présenté, à titre d'exemple une position
possible des plis.
[0019] La Fig.16 représente une feuille parmettant de faire un emballage selon l'invention,
et qui a la forme d'un trapèze. On y a présenté, à titre d'exemple une position possible
des plis.
[0020] La Fig.17 représente une portion de feuille parmettant de faire un emballage selon
l'invention, et qui est constituée de deux secteurs successifs de repère "i" et "i+1"
dont les caractéristiques diffèrent. On y a présenté, à titre d'exemple une position
possible des plis.
[0021] La Fig.18 représente un mode de remplissage des zones non recouvertes combinant les
solutions décrites Fig.7 et Fig.10.
[0022] La Fig.19 représente un des modes de fixation des plis par couture.
[0023] La Fig.20 représente un emballage suivant l'invention dont les plis sont fixés d'un
seul côté.
[0024] Pour simplifier les explications nous supposons que nous avons à emballer un objet
cylindrique de révolution Fig.1 de diamètre "D" (1) et de hauteur "H" (2). Il est
évident que l'emballage doit être légèrement plus grand que le volume qu'il doit envelopper;
pour simplifier les explications nous ne prendrons pas en compte ce jeu fonctionnel
qui doit être déterminé cas par cas en fonction de l'objet à emballer. L'emballage
est déterminé à partir du périmètre "P1" (3), obtenu par l'intersection avec un plan
perpendiculaire (5) à l'axe de révolution (4) du cylindre, qui est égal à "pi*D" ("pi"
étant la constante du cercle), du périmètre "P2" qui est obtenu par l'intersection
du cylindre avec un plan (6) passant par l'axe de révolution (4) du cylindre, qui
est égal à "2*(H+D)"; cet emballage doit entourer la partie cylindrique de l'objet
puis délimiter sur les parties supérieures et inférieures deux zones (33) et (32)
sensiblement circulaires de diamètre "DS" (7) et "DI" (8) ayant pour centre le point
d'intersection de l'axe (4) du cylindre avec le plan des zones (33) et (32). Dans
ce qui va suivre nous appellerons "K" Fig.2 la largeur totale de la feuille de départ
avant pliage et fixation des plis, et "M" Fig.3 la largeur libre des plis entre les
zones de fixation qui est mesurée à partir du bord intérieur des zones de fixation
des plis (15) et (16); la longueur des bords "LI" et "LS" est prise en bordure intérieure
des zones de fixation des plis (16) et (15). Si on prend une feuille rectangulaire
Fig.2 dont la longueur "L" (9) est sensiblement égale à P1 et la largeur "K" (10)
sensiblement égale à "(P2-(DI+DS))/2"; la longueur "L" de l'emballage, après dépliage,
en son centre reste sensiblement égale à "P1" tandis que la longueur des bords doit
être égale à "LI=pi*DI" pour la face inférieure, et "LS=pi*DS" pour la face supérieure;
on constate que les bords de l'emballage n'ont en général pas la même longueur; si
on veut faire des plis couchés fixés à leurs extrémités pour ramener la longueur de
"L=P1" à "LI" (11) Fig.3 et "LS" (12), la forme des plis ne sera pas la même d'un
côté par rapport à l'autre; si on suppose que l'emballage a "N" plis, la longueur
de feuille absorbée par un pli, c'est à dire le pas, avant pliage "p" (28) Fig.2 est
"p=P1/N"; comme le pli est couché, la longueur "p" se décompose en "A" qui est le
grand côté du pli et "B" qui est le petit côté du pli; "A-B" correspond au pas "p′"
des bords de l'emballage lorsque les plis sont terminés; en conséquence pour la partie
supérieure le pas "p′" devient "p′S=LS/N =AS-BS" (13) et pour la partie inférieure
"p′I=LI/N =AI-BI" (14); d'où l'on peut déduire les valeurs correspondantes de AS et
BS ainsi que celles de AI et BI qui définissent la variation de forme du pli puisqu'on
a une deuxième équation qui s'écrit "AI+BI=AS+BS=p"; il sera nécessaire, par des itérations
successives, de vérifier que le nombre de plis "N" choisi correspond à une plage de
bon fonctionnement de l'emballage; notamment il est préférable de choisir "A" de manière
à ce que l'on ait : (P1/31.4)<A<(P1/12.6) et (A/3)<B<(5A/6), et aux extrémités, (P1/31.4)<AI<(P1/12.6)
et (AI/3)<BI<(5AI/6), (P1/31.4)<AS<(P1/12.6) et (AS/3)<BS<(5AS/6) ; on peut remarquer
que lorsqu'on a B>(A/2) les plis couchés se recouvrent si bien qu'on a en permanence
3 ou 5 épaisseurs de feuille; mais lorsqu'on a B<(A/2) Fig.13 les plis couchés ne
se recouvrent plus et on a seulement 1 ou 3 épaisseurs de papier; or lors de la fabrication,
si les emballages sont fabriqués à partir d'une bobine, il est plus facile de séparer
les emballages les uns des autres un endroit où il n'y a qu'une épaisseur de papier;
il est, dans ces conditions, utile d'aménager, tous les "N" plis, des zones où il
n'y a qu'une épaisseur de feuille, si celles-ci n'existent pas naturellement ou sont
trop étroites.
[0025] Avant dépliage, dans l'hypothèse où les plis (29) sont sensiblement perpendiculaires
aux zones de fixation (15) et (16) de leurs extrémités, l'emballage prend sensiblement
la forme d'une développée issue d'un tronc de cône de révolution dont les diamètres
des cercles supérieurs et inférieurs sont "DS" et "DI"; lorsque l'emballage est posé
à plat Fig.3, les zones de fixation des plis (15) et (16) forment alors deux arcs
de cercles concentriques; les plis (29) ne sont plus parallèles entre eux et convergent
vers une zone voisinant le centre (17) des deux arcs de cercles concentriques formés
par les zones de fixation des plis (15) et (16). Lorsque l'emballage est mis autour
de l'objet cylindrique Fig.1 ses bords découvrent une partie de la face supérieure
(33) limitée par un cercle de longueur "LS" et une partie de la face inférieure (32)
limitée par un cercle de longueur "LI"; si "LI=LS" l'emballage replié qui était une
développante de tronc de cône de révolution devient la développante d'un cylindre
de révolution et les plis sont alors parallèles comme cela est décrit dans le cas
d'un emballage pour les sandwiches.
[0026] On peut partir, pour emballer ce cylindre, d'une feuille de longueur "L=k*P1", "k"
étant un coefficient qui vaut "1" dans l'exemple qu'on vient de décrire, mais qui
peut être supérieur à "1" afin de permettre d'obtenir un recouvrement partiel s'il
est inférieur à 2 de l'emballage par lui-même ou total, ou inférieur à "1" si on n'a
pas besoin d'avoir un recouvrement complet du produit; "k" peut, par exemple, être
choisi inférieur à "1" Fig.14 si on ne souhaite utiliser cet emballage (52) que pour
tenir l'objet par son intermédiaire, et qu'il n'est en conséquence pas nécessaire
qu'il soit entièrement recouvert; si on applique ce cas à l'emballage sandwich que
nous avons décrit, dans lequel "k=1+(alpha)", "alpha" prend généralement une valeur
comprise entre "-1" et "0"; mais on peut néanmoins avoir dans certains cas "alpha>0"
et utiliser un emballagee non complètement déployé. Les longueurs des zones de fixation
des plis (16) et (15) de l'emballage deviennent "LI= k*pi*DI" et "LS=k*pi*DS".
[0027] Lorsque "k" est supérieur à "1", il peut être intéressant d'augmenter la distance
entre les zones de fixation des plis dans la zone de recouvrement de l'emballage par
lui même, parce que le volume a changé; l'emballage Fig.6 n'est plus formé de deux
cercles concentriques (15) et (16) Fig.3; l'augmentation d'écartement des deux zones
de fixation des plis (30) et (31) Fig.6 se situe entre 5% et 15%; une façon de procéder
peut consister à donner au bord correspondant à l'ouverture (32) Fig.1 la plus grande,
la forme d'une spirale d'Archimède centrifuge (30) et au bord correspondant à l'ouverture
(33) la plus petite la forme d'une spirale d'Archimède centripète (31); mais on peut
faire varier cet écartement de nombreuses autres manières.
[0028] L'objet à emballer a été défini comme étant un cylindre de révolution pour simplifier
les explications; mais il est possible d'emballer avec ce type d'emballage toutes
sortes d'objets convexes ou non; dans le cas où un objet présente des concavités,
il suffit de considérer le plus petit objet convexe susceptible d'être circonscrit
au dit objet présentant des concavités; on considère comme objet convexe circonscrit
le plus petit, celui qui a le plus faible volume; on prend alors le volume convexe
ainsi défini, qui est un volume convexe fictif, pour dimensionner l'emballage; dans
la suite de cette description nous ne prendrons plus en compte que des volumes convexes;
pour déterminer l'axe (19) Fig.4 autour duquel va s'enrouler l'emballage, on sait
qu'il passe par l'isobarycentre (20) du volume convexe; on peut, si on le désire,
choisir n'importe quelle direction pour cet axe (19), et il sera toujours possible
de déterminer un emballage; mais il ne sera pas optimisé, notamment au point de vue
de la surface de feuille utilisée; généralement le choix se fait de manière empirique
et il est dicté par le bon sens.
[0029] Si on veut faire un choix rigoureux, il suffit de choisir un axe "X" (19) Fig.4 de
moment résultant nul, par rapport à l'ensemble des points de la surface , et passant
par l'isobarycentre (20) du volume convexe; si on considère l'ensemble des courbes
d'intersection du volume convexe considéré avec des plans perpendiculaires à l'axe
"X" (19), "P1" est la longueur de la courbe d'intersection "C1" (21) qui est la plus
longue de toutes; on détermine ensuite les diverses valeurs de "P2" définies par l'ensemble
des longueurs des courbes "C2" (22) d'intersection des plans passant par l'axe "X"
(19); enfin on détermine un certain nombre "n" de secteurs Fig.17 dans chacun desquels
on peut considérer les paramètres de l'emballage comme constants; chaque secteur est
de longueur "Li=ki*P1", "i" pouvant prendre les valeurs de 1 à n de manière à ce que
"k=k1+k2+...+ki+k(i+1)+...+kn" et pour chacun d'eux, il est possible de déterminer
"LIi" et "LSi" et de déterminer la forme des plis la mieux adaptée, en appliquant
à chaque secteur les formules énoncées dans la description ci-dessus soit: (P1/31.4)<Ai<(P1/12.6)
et (Ai/3)<Bi<(5Ai/6), et aux extrémités, (P1/31.4)<AIi<(P1/12.6) et (AIi/3)<BIi<(5AIi/6),
(P1/31.4)<ASi<(P1/12.6) et (ASi/3)<BSi<(5ASi/6) ; on peut avoir, pour chaque secteur,
des caractéristiques différentes, pour la forme et la longueur des plis; notamment
les bords de l'emballage, dont la longueur du bord inférieur est "LI=LI1+LI2+...+LIi+...+LIn"
et celle du bord supérieur est "LS=LS1+LS2+...+LSi+...+LSn", prennent une forme qui
dépend des choix effectués en ce qui concerne la longueur "K" des plis; la feuille
à partir de laquelle cet emballage est fabriqué n'est généralement plus rectangulaire
et prend une forme complexe, pouvant présenter des portions arrondies (53), en portion
de formes ovales, ou en ligne brisée (54), ou en une combinaison de ces types de lignes;
en pratique l'intérêt est quand même de réduire le plus possible les variations de
forme et de longueur de plis pour ne pas trop augmenter les coûts de fabrication;
nous avons ainsi décrit comment réaliser un emballage selon l'invention destiné à
un volume convexe réél ou fictif; il est bien évident que sa position doit être repérée
avec soin puisqu'il y a une relation étroite entre chacun des "n" secteurs du volume
et la forme des "n"secteurs correspondants de l'emballage.
[0030] La fixation des plis peut être réalisée, par exemple, par une enduction préalable
de la feuille, au moins dans les zones concernées par la fixation des plis, et sur
au moins une face, avec une matière thermo-scellable; Lorsque la feuille est pliée
conformément à la présente invention, il suffit pour fixer les plis d'appliquer une
électrode chaude de forme convenable, et les faces enduites de matière thermo-soudable
situées en vis à vis se soudent; si on se contente de ce type de fixation, il se peut
que, pour certaines applications, le mode de fixation des plis ne soit pas assez résistant;
notamment les soudures travaillent au pelage et il y a arrachage de la couche de matière
thermo-soudable; afin de pouvoir les renforcer, on peut utiliser une bande de faible
épaisseur (34) Fig.7 correctement découpée et la fixer sur les plis (51); la forme
de cette bande (34) est dérivée de la forme des bords de l'emballage; par exemple,
dans le cas où l'emballage est une développante de cône Fig.3, la bande (34) Fig.7
peut être elle-même en développante de cône dont le rayon des arcs de cercles qui
la limitent intérieurement et extérieurement encadrent le rayon de l'arc de cercle
Fig.3 formé par la zone de fixation des plis (15) ou (16); si l'emballage est une
développante de cylindre avec des plis parallèles, cette bande est devient aussi une
développante de cylindre; une telle bande se met en tension dès l'instant que les
plis sont soumis à des efforts, et les zones de fixation travaillent alors non plus
au pelage, mais au cisaillement; la bande (34) Fig.7 doit être suffisamment large
pour que les efforts ne soient pas transmis à sa bordure (35) où pourraient apparaître
des amorces de rupture.
[0031] On peut aussi renforcer le bord des plis en utilisant pour l'emballage une feuille
enduite sur une face (36) Fig.8, au moins dans les zones (37) de fixation des plis
(38), d'un produit collant ou thermo-soudable, et en repliant le bord (39) des plis
(38) sur lui-même de manière à ce que la matière collante ou thermo-soudable soit
à l'intérieur; les plis (38) se recollent sur eux-mêmes et on obtient un verrouillage
au niveau du pliage (40); lorsque l'emballage est en développante de cône Fig.3 cette
opération entraîne une déformation de la zone plissée retournée (39) Fig.8 dont les
plis, s'ils étaient convergents comme indiqué en (15) Fig.3, deviennent divergents,
et, si au contraire ils étaient divergents comme indiqué en (16), ils deviennent convergents.
[0032] En fonction de la nature de la feuille mince d'autres solutions de fixation des plis
peuvent être envisagées, notamment la couture (55) Fig. 19: celle-ci peut être effectuée
directement ou après avoir replié les bords (56) pour faire un ourlet ou se substituer
ou s'ajouter à toutes les formes de fixations décrites, notamment par thermo-soudure.
[0033] Nous avons décrit précédemment un emballage qui, lorsqu'il est en place sur l'objet
à emballer laisse découverte deux zones comme celles repérées (32) et (33) Fig.1 bordée
par les bordures de longueur "LI" et "LS"; il est nécessaire pour certaines applications
que ces zones soient recouvertes; une manière de procéder consiste à élargir l'emballage
de manière à éloigner la zone de fixation des plis (48) Fig.9 de leur extrémité (49)
afin que cette bordure plissée (50) vienne remplir les zones de type (32) et (33)
Fig.1 délimitée par la zone de fixation des plis; dans le cas où l'on a renforcé la
fixation des plis par repliage de leurs bords Fig.8, on peut élargir l'emballage Fig.11
de manière à pouvoir replier le bord (41) des plis, le fixer au voisinage du repli
(42) et ensuite retourner son extrémité (43) vers l'extérieur de manière à ce qu'elle
déborde et vienne occuper les zones de type (32) et (33) Fig.1 lors de sa mise en
place; dans le cas où le renfort est constitué d'une bande mince Fig.7 comme décrit
précédemment, on peut élargir suffisamment les bandes de renfort (34) pour qu'elles
débordent largement à l'extérieur de l'emballage; lors du montage de l'emballage sur
l'objet à emballer, cette partie dépassante vient remplir les zones de type (32) et
(33) Fig.1; toutes les solutions proposées que nous venons de décrire s'appliquent
naturellement au cas où "LIi=LSi" pour toute valeur de "i" de "1" à "n"; dans ce dernier
cas, il est aussi possible d'élargir la bande (44) Fig.10 du côté interne à la zone
de fixation (45) et de la retourner de manière à la faire dépasser à l'extérieur de
l'emballage; cette solution est intéressante, lorsqu'on utilise pour fabriquer l'emballage
et la bande de renfort une feuille enduite sur une face de matière thermo-soudable;
la matière thermo-soudable de la feuille est tournée du côté de l'objet à emballer;
la matière thermo-soudable de la bande est tournée vers la feuille pour réaliser la
fixation renforcée des plis; en repliant cette bande vers l'extérieur, la face de
la bande comprenant la matière thermo-soudable est de nouveau tournée vers l'objet
à emballer; dans le cas où par exemple la couche de matière thermo-soudable constitue
une barrière aux graisses pour éviter que la feuille soit tachée, la totalité des
constituants de l'emballage en contact avec l'objet à emballer présent une enduction.
Dans une variante de l'invention Fig.18 on fait déborder la bande de fixation aussi
bien du côté externe (57) comme indiqué Fig.7 que du côté interne comme indiqué Fig.10
ou Fig.12, et on retourne le côté interne (58) vers l'extérieur, de manière à obtenir
deux bandes dépassantes qui après montage il est possible de refouler pour remplir
les zones (32) et (33).
[0034] En perfectionnement des cas décrits pour le renforcement des zones de fixation, dans
certaines variantes de l'invention, on combine la fixation d'une bande (46) Fig.12
avec le retournement de l'extrémité (47) des plis; cette solution a pour but d'une
part d'éviter d'avoir une bordure d'emballage brute de coupe et qui peut être coupante,
et de disposer pour refermer les zones de type (32) et (33) Fig.1 d'une bande (46)
Fig.12 présentant l'avantage d'y limiter l'accumulation de papier comme ce peut être
le cas lorsqu'on utilise l'excédent de largeur (43) Fig.11 des plis eux-mêmes pour
remplir cette fonction.
[0035] Dans les solutions décrites pour remplir les zones bordées par les bordures "LI"
et "LS", nous avons pris comme exemple les zones (32) et (33) de la Fig.1; il est
bien évident que ces solutions s'appliquent aussi dans le cas général.
[0036] Nous avons pris en considération pour les explications ci-dessus l'utilisation de
plis couchés; en fait la fonction du pli couché est de ramener l'élément de longueur
"Li" de la feuille aux longueurs "LIi" et "LSi"; le rapport de "Li" à "LIi" et "LSi"
donne le taux de réduction de longueur "TIi=LIi/Li" et "TSi=LSi/Li" dans la zone concernée;
et dès l'instant que ces taux sont respectés, la forme de l'emballage est convenable;
on peut utiliser toutes les formes de plis connues qui ont chacunes leurs limites
d'utilisations; à la limite on peut ne plus avoir de plis du tout au sens décrit précédemment
Fig.5 et n'avoir des plis qu'au voisinage des bords (23) et (24) où ils s'apparentent
dans ces conditions à des fronces comme celles qui sont faites sur un rideau de fenêtre.
Une manière de procéder pour faire des fronces pourrait consister à replier et fixer
les bords latéraux de la feuille rectangulaire afin de délimiter de chaque côté un
conduit longitudinal (25) emprisonnant par exemple une bande souple enduite de matière
thermo-soudable; la bande thermo-soudable est fixée à une extrémité (26) du conduit
(25) et dépasse à l'autre extrémité afin qu'on puisse la tirer en s'appuyant sur l'autre
extrémité (27) du conduit (25) de manière à réaliser le fronçage; ensuite il suffit
de pincer le conduit (25) avec des électrodes chaudes pour le fixer sur la bande et
ainsi fixer les plis, dans la zone centrale (28) la feuille forme des circonvolutions
comme le feraient un rideau après fronçage. Les méthodes décrite précédemment Fig.7
à Fig.12 pour le renfort des plis et pour effectuer le remplissage des zones restant
découvertes s'appliquent intégralement à ce cas.
[0037] Dans les divers cas que nous venons de décrire, nous avons pris, à titre de support
pour les explications, l'exemple de l'utilisation d'une feuille rectangulaire de longueur
"L" Fig.2; nous avons abordé le cas général de la feuille de largeur variable et de
forme de pli variable Fig.17; afin de préciser les explications, nous développons
ci-après, deux exemples concrets faisant partie du cas général; il est ainsi possible
d'obtenir un emballage selon l'invention à partir d'une feuille ayant une forme de
parallélogramme Fig.15 ou une forme de trapèze Fig.16; en ce qui concerne le parallélogramme
Fig.15, un côté doit avoir la longueur "L=k*P1", la largeur "K" qui est définie comme
la distance entre les deux bords de la feuille de longueur "L" est en première approximation
la distance entre les courbes définies par les bordures de longueur "LI" et "LS";
si le nombre de plis est "N" il est toujours possible de déterminer un pas "p=L/N",
de déterminer ainsi par exemple "N" parallélogrammes et de calculer "AI", "BI", "AS",
"BS", comme précédemment. S'il s'agit d'un trapèze Fig.16, la longueur "L" de la feuille
prise en compte peut être la moyenne de la longueur des bases; si par exemple "Lp"
et "Lg" sont la petite et la grande base, on obtient "L=(Lp+Lg)/2= k*P1"; si "N" est
le nombre de plis retenu on divise la feuille en une série de trapèzes de petite base
"pp=Lp/N" et de grande base "pg=Lg/N" avec bien évidemment le pas moyen "p=L/N=(pp+pg)/(2*N)";
ayant déterminé la forme et la longueur de la bordure de la zone délimitée par les
bordures "LI" et "LS", il est aisé de calculer "AI", "BI", "AS", "BS", comme précédemment.
[0038] Dans les descriptions précédentes nous avons implicitement supposé que "LI" et "LS"
sont inférieures à "L=k*P1"; il se peut que dans certaines applications, on ait par
exemple "LI=L"; dans ces conditions, si on emploie la méthode de calcul décrite, on
obtient "p=AIi" et "BIi=0"; mais on peut aussi, par exemple, opérer en fabriquant
les plis (59) Fig.20 qui nous arrangent pour obtenir le bon profil pour "LS" et en
ne les fixant pas de l'autre côté (60); dans ces conditions on obtient une longueur
L′I<LI, ce qui réduit l'encombrement au stockage; le dépliage de l'emballage permet
de retrouver la longueur "LI" prévue au moment de la mise en oeuvre; cette façon de
procéder permet notamment d'utiliser des plis parallèles.
1. Emballage réalisé à partir d'une feuille mince et souple de forme rectangulaire plissée
parallèlement à sa largeur, les plis étant fixés à leurs extrémités latérales suivant
deux zones étroites par collage, couture et/ou soudure d'une bande rapportée sur chaque
bord, ledit emballage laissant subsister deux zones circulaires découvertes (32,33)
dessus et dessous l'objet emballé, caractérisé par le fait que, lorsqu'il est posé
à plat, ses bords opposés (15,16) de fixation des plis (29) forment deux arcs de cercles
concentriques de longueurs différentes obtenus par la réalisation de plis convergents
vers le centre desdits cercles.
2. Emballage réalisé à partir d'une feuille mince et souple non plissée de forme rectangulaire,
caractérisé par le fait que, lorsqu'il est posé à plat, ses bords opposés (23,24)
forment deux parallèles ou deux arcs de cercles concentriques de longueurs égales
ou différentes obtenus par la formation de fronces sur lesdits bords repliés constituant
chacun un conduit(25) contenant une bande souple fixée à chaque extrémité (26)dudit
conduit.
3. Emballage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par
le fait que, lorsqu'il est autour de l'objet emballé, les zones libres (32,33) sont
recouvertes par des bandes de renfort des zones de fixation des plis ou des fronces.
4. Emballage suivant la revendication 3, caractérisé par le fait que le recouvrement
des zones (32,33) est obtenu par élargissement de la bande de renfort (34) pour la
faire déborder vers l'extérieur de l'emballage.
5. Emballage suivant la revendication 3, caractérisé par le fait que le recouvrement
des zones (32,33) est obtenu par élargissement de la bande (44) du côté interne et
en la retournant vers l'extérieur.
6. Emballage suivant la revendication 3, caractérisé par le fait que le recouvrement
des zones (32,33) est obtenu en élargissant le bord (41) des plis, en le fixant au
voisinage du repli (42) et en retournant l'extrémité (43) pour qu'elle déborde vers
l'extérieur.
7. Emballage suivant la revendication 3 caractérisé en ce qu'une bande de renfort (46)
est combinée avec le retournement de l'extrémité (47) des plis.
8. Emballage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par
le fait que la feuille de départ est un parallélogramme.
9. Emballage suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait
que la feuille de départ est un trapèze.
1. Verpackung aus einem rechteckigen Blatt aus dünnem und elastischem Papier, das parallel
zu seiner Längsrichtung gefaltet ist, wobei die Falten an ihren Enden in zwei schmalen
Bereichen durch Ankleben, Annähen und/oder Anschweißen eines Streifens an jedem Rand
befestigt werden und die Verpackung zwei kreisförmige Flächen (32, 33) an der Ober-
und Unterseite des verpackten Gegenstandes frei läßt, dadurch gekennzeichnet, daß
bei flacher Lage der Verpackung die sich gegenüberliegenden Ränder (15, 16) zur Befestigung
der Falten (29) zwei konzentrische Kreisbögen unterschiedlicher Länge bilden, die
durch Bildung von in Bezug auf den Mittelpunkt der beiden Kreise konzentrischen Falten
erzielt werden.
2. Verpackung aus einem rechteckigen Blatt aus dünnem und weichem Papier, das nicht gefaltet
ist, dadurch gekennzeichnet, daß bei flacher Lage der Verpackung die sich gegenüberliegenden
Ränder (23, 24) zwei Parallelen oder zwei konzentrische Kreisbögen gleicher oder unterschiedlicher
Länge bilden, die von den durch Zusammenziehen der umgefalteten Ränder entstehenden
Fältelungen gebildet werden, wobei die umgefalteten Ränder jeweils eine Führungshülle
(25) bilden, in der sich ein elastisches Band befindet, das an jedem Ende (26) der
Führungshülle befestigt ist.
3. Verpackung nach einem der obengenannten Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
bei der Anbringung der Verpackung um den zu verpackenden Gegenstand die freigelassenen
Bereiche (32, 33) durch Verstärkungsbänder der Bereiche zum Befestigen der Falten
bzw. Fältelungen verdeckt werden.
4. Verpackung nach Patentanspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Verdecken der freigelassenen
Bereiche (32, 33) durch Verbreitern des Verstärkungsbandes (34) erfolgt, wobei letzteres
in Innere der Verpackung übersteht.
5. Verpackung nach Patentanspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Verdecken der freigelassenen
Bereiche (32, 33) durch Verbreitern des Bandes (44) auf der Innenseite und dessen
Umkehren nach außen erfolgt.
6. Verpackung nach Patentanspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Verdecken der freigelassenen
Bereiche (32, 33) durch Verbreitern des Randes (41) der Falten erfolgt, indem er in
der Nähe der Umfaltung (42) befestigt und das Ende (43) so umgedreht wird, daß es
nach außen übersteht.
7. Verpackung nach Patentanspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß ein Verstärkungsband
(46) mit der Umfaltung des Endes (47) der Falten verbunden ist.
8. Verpackung nach einem der obenstehenden Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
Ausgangsformat des Blattes ein Parallelogramm darstellt.
9. Verpackung nach einem der obenstehenden Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
Ausgangsformat des Blattes ein Trapez darstellt.
1. Packaging produced from a thin and flexible sheet of rectangular shape pleated parallel
to its width, the pleats being fastened at their lateral ends in two narrow zones
by adhesive bonding, sewing and/or welding of a strip attached onto each edge, the
said packaging leaving two uncovered circular zones (32,33) existing above and below
the packaged object, characterised in that, when it is placed flat, its opposite edges
(15,16) for fastening the pleats (29) form two arcs of concentric circles of different
lengths obtained by producing pleats which converge towards the centre of the said
circles.
2. Packaging produced from a thin and flexible unpleated sheet of rectangular shape,
characterised in that, when it is placed flat, its opposite edges (23,24) form two
parallel lines or two arcs of concentric circles of equal or different lengths obtained
by forming gathers on the said pleated-over edges, each constituting a channel (25)
containing a flexible strip fixed to each end (26) of the said channel.
3. Packaging according to any one of the preceding claims, characterised in that, when
it is around the packaged objects, free zones (32,33) are covered by strips for reinforcing
the zones of fastening of the pleats or of the gathers.
4. Packaging according to Claim 3, characterised in that the covering of the zones (32,33)
is obtained by widening the reinforcing strip (34) in order to make it protrude out
of the packaging.
5. Packaging according to Claim 3, characterised in that the covering of the zones (32,33)
is obtained by widening the strip (44) on the inner side and by pleating it over towards
the outside.
6. Packaging according to Claim 3, characterised in that the covering of the zones (32,33)
is obtained by widening the edge (41) of the pleats, by fastening it in the vicinity
of the turned-over pleat (42) and by pleating over the end (43) so that it protrudes
towards the outside.
7. Packaging according to Claim 3, characterised in that a reinforcing strip (46) is
combined with the covering of the end (47) of the pleats.
8. Packaging according to any one of the preceding claims, characterised in that the
starting sheet is a parallelogram.
9. Packaging according to either of Claims 1 or 2, characterised in that the starting
sheet is a trapezium.