[0001] L'invention concerne un appareil récréatif, didactique et d'adresse, comme l'indique
l'énoncé, qui est un jouet ou un moyen de diversion composé d'une boule (corps sphérique),
relevant des jouets ou jeux dits d'adresse, comportant un coefficient d'exécution
élevé ou difficile et dont les possibilités de réalisation ou versatilité d'exécution
sont illimitées et restent encore à déterminer et seront en tout cas compilées dans
un manuel d'instructions au fur et à mesure où il sera mis à l'essai.
[0002] Le jouet ou appareil récréatif selon l'invention est composé d'une boule ou sphère
à l'intérieur de laquelle sera logé un jeu de 30 boules de même taille et de différentes
couleurs, réparties dans trois canaux (théoriques) de glissement qui coïncident avec
les trois plans orthogonalement perpendiculaires de la sphère, lesquelles peuvent,
essentiellement, être déplacées indépendamment, dans la direction desdits plans et
dans les deux sens de ceux-ci.
[0003] Selon l'invention, le déplacement et la localisation des boules peuvent être suivis
à travers des fenêtres prévues dans la carcasse ou enveloppe de la boule et/ou même
à travers la transparence éventuelle de la carcasse elle-même de la sphère, de sorte
que les boules ne puissent évidemment pas être délogées.
[0004] La philosophie principale de l'invention est que les demi-corps ou hémisphères de
la sphère (corps principal) puissent se mouvoir normalement dans le sens giratoire,
indépendamment les uns des autres, selon les trois axes orthogonalement perpendiculaires
de la sphère, chacun desquels coïncide avec les canaux ou couloirs (orthogonalement
perpendiculaires) des boules pour déplacer, en fonction de la demi-sphère tournée,
les boules du canal ou couloir respectif, en pouvant de la sorte, alternativement,
faire passer intercaler ou transvaser les boules d'un couloir à l'autre pour faire
des combinaisons avec le coefficient de difficulté qui sera établi, les boules étant
visibles à travers les fenêtres et/ou l'éventuelle transparence de la sphère.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0005] La conception de l'invention relève du cadre des appareils ou jouets d'adresse cubiques
de l'"Etat de la Technique" qui ont pour fondement de combiner les différentes parties
dans lesquelles ils se subdivisent par la rotation d'un jeu de plans orthogonaux et
qui se distinguent par le fait de présenter différentes couleurs.
[0006] Parmi les antériorités de l'"Etat de la Technique", il existe le "dé" articulé qui
est monté à partir de l'assemblage de pièces multiples, avec un noyau central en forme
de croisillon à six branches où elles sont reliées au moyen de pièces assemblables
internes, d'autres se combinant avec les pièces restantes munies d'un plan superficiel
carré de différentes couleurs et équivalant à une partie proportionnelle du plan du
dé.
[0007] La version du cas précédent est un volume hexaédrique où chaque module ou pièce combinable
est assemblée ou est nécessairement reliée au module central.
[0008] Dans une autre version, le jouet est un corps prismatique à base pentagonale aux
angles concaves qui requiert, selon une combinaison semblable et une solution analogue,
un coefficient d'une plus grande difficulté pour mouvoir ou faire tourner les plans
du volume.
[0009] Une autre antériorité selon l'"Etat de la Technique" est une sphère "puzzle" qui
consiste à repérer ou positionner une série de portions égales dans lesquelles est
subdivisé un jeu de trois anneaux qui tournent dans trois plans orthogonaux mais de
telle sorte que les calottes restantes du volume sont fixes. La solution structurelle
est un corps sphérique creux ranuré dans les trois positions des anneaux recouvert
par ces derniers, et le reste des portions fixes de la carcasse. Les anneaux sont
subdivisés en portions planes avec de petits pivots s'encastrant dans des supports
internes du volume.
ACTIVITE INVENTIVE
[0010] L'idée principale de l'invention, conformément à ce qui vient d'être exposé aux paragraphes
précédents, est de développer un jeu d'adresse dans lequel, en mouvant les demi-sphères
du volume général, on déplace un jeu général de boules (30 boules) libres et indépendantes
logées à l'intérieur de la sphère et guidées ou alignées dans trois canaux ou couloirs
distribués suivant trois positions orthogonalement perpendiculaires entre elles.
[0011] Un autre détail de l'invention est que chaque couloir ou canal est occupé par le
même nombre de boules, successivement et corrélativement, sans écartement entre elles,
c'est-à-dire en contact tangentiel mais de sorte qu'à la confluence ou intersection
des couloirs (six intersections) coïncide l'une des boules qui peut être déplacée
dans deux directions, ou dans quatre sens, les huit boules restantes du jeu restant
entre ces dernières, dans chaque canal ou couloir.
[0012] Un autre détail de l'invention est que chaque canal ou couloir présente à un point
de son parcours, de préférence un point localisé à la même hauteur ou position de
chaque couloir, une butée ou taquet, de préférence escamotable, pour empêcher le déplacement
ou rotation folle des boules, en faisant que leur déplacement s'effectue nécessairement
en mouvant les parties hémisphériques du volume, en les alternant selon que l'on se
propose de guider ou faire s'acheminer les boules d'une couleur déterminée par l'un
des couloirs pour obtenir des combinaisons évaluées conformément à un coefficient
de difficulté préétabli, ou en fonction des possibilités que permette le développement
du jeu.
[0013] Un autre aspect de l'invention est que la combinaison des boules est suivie à travers
des fenêtres ou échancrures oblongues, allongées, qui permettent de voir au moins
deux boules et qui sont prévues sur la carcasse ou enveloppe de la sphère dans le
même sens que celui des canaux ou couloirs de guidage des boules, mais avec une ouverture
qui empêche la sortie de ces dernières.
[0014] Une autre caractéristique de l'invention est que les butées ou taquets susmentionnés,
qui empêchent tout déplacement fortuit des boules,sont des butées élastiques qui peuvent
être franchies ou surmontées par les boules en exerçant une pression sur ces dernières
à travers une fenêtre déterminée de chaque couloir.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
[0015] Dans un mode de réalisation préféré, l'invention comporte un volume ou corps général
sphérique creux recouvert d'une carcasse ou cuirasse composée de huit modules ou fragments
triédrico-pyramidaux sphériques, divisés en deux sections: une partie extérieure et
une autre partie intérieure; la partie extérieure a ses huits fragments égaux tandis
que la partie intérieure a sept fragments égaux et un fragment inégal ou maître-fragment.
[0016] Une autre caractéristique de l'invention est que les huits fragments ou modules sont
montés sur un noyau sphérique équi-concentrique, le fragment inégal de manière fixe
et les sept fragments restants de manière mobile ou rotative sur le noyau et autour
de la pièce fixe inégale ou pièce maîtresse qui joue le rôle de pivot excentrique.
[0017] Une autre caractéristique des fragments est que la section extérieure des huit modules
ou fragments est une calotte sphérique équilatérale triangulaire aux cathètes échancrées
en arc surbaissé (ou arc en anse de panier) et aux sommets angulaires bidiédriques
et pourvus d'une tige tubulaire axiale perpendiculaire intérieure, à la base fermée
bien qu'avec un trou pour l'entrée d'une vis ou d'un goujon la fixant sur la section
intérieure.
[0018] Une autre caractéristique est que la section intérieure des sept modules ou fragments
est un corps triédrico-pyramidal sphérique équivalant à 1/8ème du volume sphérique
général. Il est composé de trois plans échelonnés et proportionnellement décroissants
vers l'intérieur. Chaque plan est une calotte sphérique triangulaire et la confluence
de ces plans sont des sommets concaves. L'inter-combinaison des fragments 8/8 fait
coïncider les plans de chacun en délimitant les trois canaux ou couloirs pour le glissement
des boules. Les arêtes des plans intermédiaires présentent des échancrures pour le
passage des ferrures ou moyens de fixation des fragments sur le noyau ou pour en faciliter
le montage et ce corps intérieur comporte un trou axial pour l'assemblage à la pièce
extérieure du module ou fragment. Le plan inférieur a un dessin homologue à celui
du précédent, mais proportionnel au volume du noyau équi-concentrique. Ce plan comprend
1/8ème du volume sphérique dudit noyau mais avec une tolérance négative ( en moins
) partagée par les sept plans des sept fragments égaux de l'ensemble pour compenser
la tolérance positive (en plus) du module ou fragment inégal.
[0019] Une autre caractéristique de la section intérieure du module ou fragment inégal ou
pièce maîtresse est qu'elle est substantiellement identique à celle des sept autres
fragments et d'un même volume, à l'exception des trois cathètes ou facettes du plan
intermédiaire qui sont munies d'échancrures centrales pour le passage des butées ou
taquets de retenue des boules, dans chacun des trois couloirs orthogonaux de l'ensemble,
de minces trous borgnes y étant pratiqués, de part et d'autre, pour ladite butée ou
taquet, et le plan inférieur ou base du module présente une tolérance positive (en
plus) par - rapport aux bases des sept autres pièces et chaque sommet comporte des
trous verticaux incomplets pour les ferrures ou moyens de fixation du fragment sur
le noyau équi-concentrique, en l'y maintenant fixe.
[0020] Selon une réalisation préférée de l'invention, les butées ou taquets sont des ressorts
faits d'une tige mince, qui ont une boucle ou spire élevée en forme d'"oméga" ou analogue
et un profil en fourche dont les extrémités (du fait de leur nature élastique) s'encastrent
sous pression dans des trous ou alésages latéraux des échancrures des cathètes du
fragment ou pièce maîtresse, tandis que la boucle émerge par ladite échancrure en
empiétant partiellement sur le canal ou couloir des boules et en faisant fonction
de butée s'opposant au glissement de ces dernières mais en cédant, du fait de leur
nature élastique, sous une certaine pression exercée sur les boules et en s'escamotant
provisoirement pour les laisser passer.
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, le noyau est un corps sphérique qui
comporte six alésages ou trous borgnes ou trois trous - traversants diamétralement
dans les trois positions orthogonales des canaux ou couloirs des boules, selon une
distribution diamétralement opposée de chaque deux trous pour l'amarrage ou la retenue
des moyens de fixation des huit modules ou fragments de l'ensemble, dont trois retiennent
partiellement, de manière fixe, la base du fragment inégal ou pièce maîtresse et ces
trois, les trois autres permettant de retenir ou fixer les sept restants de sorte
que chacun comprend ou retient les quatre sommets convergents, à chacun des points
orthogonaux du noyau équi-concentrique, lequel est, logiquement, un noyau équidistant
du corps ou volume de la sphère d'ensemble, et de sorte que lesdits moyens de fixation
ou retenue n'empêchent pas la rotation sur le noyau sphérique et/ou autour du maître-fragment
qui fait fonction de pivot excentrique. En fixant normalement les deux demi-moitiés
de la sphère correspondant à l'un desdits plans orthogonaux, il est possible de déplacer
les boules du couloir correspondant et ainsi, en alternant les demi-moitiés de l'un
quelconque de ces trois plans, de déplacer les boules de l'un et l'autre pour les
situer ou localiser sur la position voulue en fonction des implantations du jeu, de
son développement, des règles des difficultés etc.
[0022] Selon l'invention, les moyens de retenue qui sont fixés sur le noyau sont des vis
munies d'une rondelle concave au diamètre approprié pour embrasser, simultanément,
les quatre sommets des bases confluantes en un point orthogonal du noyau de quatre
des modules de l'ensemble. Outre ces moyens se trouve un croisillon élastique, entre
la tête de la vis et la rondelle, pour faciliter de la sorte une certaine suspension
de la fixation pour ne pas comprimer les bases des fragments, à l'exception de la
base du maître fragment, laquelle est munie à cet effet de demi-trous ou demi-alésages
et la maintenir fixe.
[0023] Les caractéristiques essentielles de l'invention apparaîtront plus clairement à l'aide
de la description qui va suivre faite en référence à la planche de dessins annexés
au présent mémoire et où sont représentés, de manière un tant soit peu schématique
et uniquement à titre d'exemple, les détails préférés de l'invention.
[0024] Sur les dessins:
La figure 1 est une vue en plan de dessus du corps sphérique dans son ensemble.
La figure 2 est une vue en plan de dessus et intérieure dudit corps sphérique, sans
l'hémisphère supérieur.
La figure 3 est une vue en perspective de côté du même ensemble de la figure précédente
et représentant le noyau équi-concentrique.
La figure 3A est un détail en élévation frontale d'une forme de montage sur le noyau
équi-concentrique et des butées ou taquets des boules.
La figure 4 est une vue de côté en perspective d'une des huit calottes (pièce extérieure)
de la carcasse sphérique de l'ensemble.
La figure 5 est une vue en perspective d'un des sept fragments égaux triédrico-pyramidaux
de l'ensemble.
La figure 6 est une vue analogue à la précédente du fragment inégal ou pièce maîtresse.
La figure 6A est un détail en coupe suivant la ligne I-I de la figure précédente,
en vue de dessus, en élévation et en perspective.
La figure 7 est une vue en perspective d'un ensemble avec l'association des pièces
des figures 5 et 6.
La figure 8 est une vue identique à la précédente, avec l'association des pièces des
figures 5 et 7 sur le noyau équi-concentrique.
La figure 9 est une vue en élévation latérale de la pièce de la figure 5.
La figure 10 est une vue en plan extérieure par rapport à la figure 9.
La figure 11 est une vue mi-latérale intérieure par rapport à la figure 10.
La figure 12 est une vue en coupe suivant la ligne B-B de la figure 14.
La figure 13 est une vue en plan intérieure par rapport à la figure 10.
La figure 14 est une vue mi-latérale extérieure par rapport à la figure précédente.
La figure 15 est une vue en élévation latérale de l'ensemble de la figure 7.
La figure 16 est une vue en demi-plan de dessus de l'ensemble précédent.
La figure 17 est une vue en plan de dessous de l'ensemble de la figure 15.
La figure 18 est une vue de profil par rapport à la figure 15.
La figure 19 est une vue en plan de dessus de l'ensemble de la figure 15.
La figure 20 est une vue en élévation latérale de l'ensemble de la figure 8.
La figure 21 est une vue en demi-plan de dessus de l'ensemble de la figure 16.
La figure 22 est une vue en plan de dessous de l'ensemble de la figure 20.
La figure 23 est une vue de profil de l'ensemble de la figure 20.
La figure 24 est une vue en plan de dessus de l'ensemble de la figure 20.
La figure 25 est une vue en élévation du noyau sphérique équi-concentrique.
La figure 26 est une vue en perspective de la butée ou taquet élastique des boules
de la figure 3A.
La figure 27 est une vue en perspective du boulon de retenue et/ou de fixation des
fragments des figures 7 et 8.
La figure 28 est une vue en perspective du croisillon élastique desdits moyens de
retenue et/ou fixation.
La figure 29 est une vue en perspective de la rondelle desdits moyens de retenue et/ou
fixation.
DESCRIPTION DES DESSINS
[0025] En ce qui concerne ces instructions, il est évident que l'ensemble est une sphère
ou corps sphérique (1) (Fig. 1), composée de ou subdivisée en huit calottes sphériques
triangulaires de 90º de base (4); qu'entre chaque deux calottes (4) est prévue une
fenêtre ou rainure oblongue (2), à travers lesquelles on voit un jeu de boules (3)
logées à l'intérieur.
[0026] Les fenêtres (2) sont disposées à équidistance ou alignées selon les trois axes orthogonalement
perpendiculaires de la sphère, coïncidant avec la disposition des boules qui sont
représentées sur la figure 2 et référenciés sous A, B et C.
[0027] Le corps sphérique général ou sphère (1) comportant les calottes (4) est composé,
à titre de représentation graphique, des calottes 4A, 4B, 4C et 4D dans un hémisphère
ou demi-sphère (Fig. 1) et des calottes 4A', 4B', 4C' et 4D' dans l'autre (Fig. 2).
[0028] Chaque calotte sphérique (4) se compose de deux parties: une partie extérieure (5)
et une partie intérieure (40-41) (Fig. 4, 5 et 6). La partie extérieure (5) (Fig.
4) a ses huit calottes (4) égales, tandis que la partie intérieure (40) (Fig. 6) a
sept de ses pièces égales et une pièce inégale (41) (Fig. 7) qui est le fragment ou
pièce maîtresse.
[0029] Les parties extérieures (5) sont reliées par un assemblage à bout mâle et emboîtement
(Fig. 5 et 6A) coaxial, au moyen de la tige tubulaire (51) de la pièce (5), les parties
intérieures (40-41) venant se loger dans un trou ou alésage axial (66) et étant reliées,
par exemple, au moyen d'une vis (53) qui passe à travers le trou (52) de la tige (51)
et fixées sur l'écrou, la bague, le manchon ou autre (67) du trou ou alésage (66)
qui a accès, de dehors, par la bouche ou ouverture (50) des calottes (5).
[0030] La calotte 5 (Fig. 4) est 1/8ème de la carcasse ou enveloppe sphérique de l'ensemble
(1). Il s'agit d'une calotte sphérique en triangle équilatéral se terminant en quatre
pointes, (55) à double facette (56) (57) ou pointes angulaire s'adaptant respectivement
au reste des pièces (5) qui composent le corps sphérique (1), tandis que les côtés
ou cathètes sont formés par des échancrures concaves (54) en forme d'arc surbaissé
(ou en anse de panier) qui, associés deux à deux, forment les fenêtres ou rainures
(2) du corps sphérique (1).
[0031] La partie intérieure (40-41) des pièces (4) est un corps prismatique pyramidal triédrique
présentant une tête (6), (7) respectivement pour l'accouplement de la partie extérieure
(5), et comportant trois plans parallèles (61, 62, 63 et 71, 72, 73) respectivement,
aux surfaces ou aires proportionnellement décroissantes vers le bas et au profil analogue
à la calotte sphérico-triangulaire (5) extérieure et, en combinant les huit fragments
pyramidaux (40-41), on forme les couloirs (60-70), (64-74) et un autre, orthogonalement
opposé à ces derniers, pour le guidage ou canalisation des boules ou billes (3), selon
la formation A, B et C de la figure 2.
[0032] Sur les arêtes du plan intermédiaire (62-72) des parties pyramidales (40-41) sont
prévues des échancrures ou crans (65-75) pour faciliter le passage des moyens de retenue
ou fixation (Fig. 5 et 6) sur un noyau équi-concentrique (Fig. 8) sur lequel tourne
ou pivote le corps sphérique (1) suivant le mouvement de ses deux hémisphères, dans
la même disposition des axes A, B et C (Fig. 2).
[0033] Le fragment inégal ou pièce maîtresse (41) (Fig. 8) se caractérise en ce qu'il comporte,
dans le plan intermédiaire (72), des échancrures (76) découpées au centre de ses cathètes
pour le passage d'une butée ou taquet (10) (Fig. 3A et 26) qui est monté sur de fines
perforations (77) adjacentes à ladite échancrure (76) pour établir des butées élastiques
dans les couloirs (60-70), (64-74) et un autre non référencié, pour limiter ou éviter
le déplacement fortuit, ou le déplacement fou, des boules ou billes (3) suivant leurs
trois positions A, B et C (Fig. 2).
[0034] Ledit fragment ou pièce maîtresse (41) se différencie également en ce que le plus
petit plan inférieur ou base (73) est légèrement plus grand que les bases (63) des
sept autres fragments (40), qu'il a une légère tolérance négative, en moins en ce
qui concerne la surface ou aire de la base (73), que des trous verticaux ouverts (78)
ont en outre été percés à ses sommets pour le passage des moyens de retenue ou fixation
(Fig. 3A, 27, 28, 29) qui fixent cette pièce (41) sur le noyau équi-concentrique (Fig.
3A), tandis que les sept autres fragments égaux (40) sont retenus mais libres pour
pouvoir tourner ou pivoter sur le noyau équi-concentrique (Fig. 3) et autour dudit
fragment ou pièce maîtresse (41) qui fait fonction de pivot excentrique.
[0035] Les butées ou taquets (10) (Fig. 3A et 26) sont des ressorts faits d'une fine tige
élastique qui, selon une réalisation préférée de l'invention, est munie d'une boucle
élevée en forme d'"oméga" (11) au centre d'une fourche en " u " dont les branches
(12) (13) s'encastrent sous pression dans les orifices (77) adjacents aux échancrures
(76) et à travers lesquels passent les boucles (11) pour constituer les butées ou
taquets destinés à éviter le glissement fou des boules ou billes (3) (Fig. 3A).
[0036] Les sept fragments pyramidaux égaux (40) et le fragment inégal ou pièce maîtresse
(41) sont montés sur un noyau équi-concentrique sphérique (9) (Fig. 3, 3A, 8 et 25)
au volume proportionnellement approprié à l'ensemble de la sphère (1) et muni à cet
effet de six trous filetés ou dûment aménagés (90) pour les moyens de retenue ou fixation
(Fig. 3A, 27, 28 et 29) et disposés orthogonalement (de deux en deux) selon trois
axes coïncidant avec A, B et C (Fig. 2).
[0037] Les moyens de retenue ou fixation (Fig. 27, 28, 29) sont composés d'un jeu comportant
une tige (14), une vis munie de préférence d'une rondelle (15) et un croisillon amortisseur
(16) intercalé entre cette dernière et la tête de (14). Chaque jeu (14, 15, 16) retient
les quatre sommets coïncidant au point (90) des bases (63-73) de sorte que les trois
points de la base (73) soient immobilisés grâce aux trous ou alésages (78) où sont
logés les tiges (14) et que les bases restantes (63) puissent tourner ou pivoter librement
sur le noyau (9) et autour du maître fragment (41).
FONCTIONNEMENT
[0038] L'ensemble sphérique (1), assemblé et monté de la façon décrite sur le noyau sphérique
et équi-concentrique (9), admet que les sept fragments (40) identiques puissent tourner
ou pivoter sur le noyau (9) et autour du maître fragment (41) qui fait fonction de
pivot excentrique.
[0039] Le mouvement s'effectue extérieurement et normalement sur le corps de la sphère (1)
de sorte que l'on puisse faire tourner par blocs les deux demi-moitiés sphériques
dudit corps dans les trois sens déterminés par la position orthogonale des boules
ou billes (3), selon les axes A, B et C de la figure 2, puisque l'indépendance des
huit pièces (4), composées de l'association et assemblage de sept (5 et 40) et d'une
(5 et 41), admet la rotation en combinant, de quatre en quatre (4A, 4B, 4C et 4D)
ou leurs antagoniques (4A', 4B', 4C' et 4D') desdites pièces dans l'une quelconque
des trois susdites positions orthogonales A, B et C (Fig. 2).
[0040] La rotation des hémisphères ou demi-sphères (4A, 4B, 4C et 4D ou leurs antagoniques)
met en mouvement les boules ou billes (3) logées dans le couloir ou canal de l'axe,
A, B ou C respectivement, leur déplacement pouvant être vu à travers des fenêtres
(2) par où elles ne peuvent pas s'échapper et/ou même si le corps (1) de la sphère
était transparent.
[0041] La combinaison corrélation alternance, etc... desdites boules ou billes (3) doivent
être obtenues grâce à l'adresse, au sens mathématique ou l'intuition, la rapidité
ou la mobilité de l'utilisateur, en les guidant ou faisant s'acheminer par les différents
couloirs A, B, C en faisant tourner les hémisphères ou demi-sphères (4A, 4B, 4C et
4D ou antagoniques) par l'un quelconque des trois axes orthogonaux A, B, C où sont
disposées les boules ou billes et, physiquement, par les canaux ou couloirs (60-70)
(64-74) et le troisième non référencié du fait d'être caché sur les dessins.
[0042] Les butées ou taquets élastiques (10) se trouvant dans chaque couloir A, B, C, sur
le maître-fragment (41) (Fig. 3A) permettent d'éviter la rotation folle des boules
ou billes (3) en forçant à ce que leur combinaison s'effectue grâce au maniement des
hémisphères (4A, 4B, 4C et 4D ou antagoniques) mais en admettant que l'élasticité
de la boucle (11) cède sous une certaine pression exercée sur les boules ou billes
afin de les déplacer expressément, soit pour établir un ordre au début du jeu, soit
pour exiger un certain degré de difficulté ou encore pour toute autre prétention ou
fonction qui soit requise de manière spontanée et calculée.
[0043] La nature de l'invention venant d'être convenablement décrite, nous tenons à signaler
à toutes fins utiles que celle-ci ne se limite pas strictement aux seuls détails de
cet exposé, mais qu'au contraire toutes les modifications jugées pertinentes pourront
lui être apportées dans la mesure où ne s'en trouveront pas affectées les caractéristiques
essentielles de celle-ci, lesquelles sont revendiquées ci-après.
1. Appareil récréatif, didactique d'adresse constitué par un ensemble qui, une fois assemblé,
est une sphère (1) complète se caractérisant en ce que ses parties hémisphériques
(4A, 4B, 4C et 4D ou antagoniques) sont giratoires, alternativement et manuellement
dans les deux sens et en trois mouvements déterminés par trois plans (A, B et C) disposés
orthogonalement et perpendiculairement entre eux et déplaçant respectivement, de façon
contrôlée, un jeu de trente boules ou billes (3) logées à l'intérieur et circulant,
en nombre exact, dans trois couloirs ou canaux eux aussi disposés orthogonalement
suivant lesdits plans (A, B et C) les boules présentant de préférence différentes
couleurs et pouvant être vues et contròlées à travers des fenêtres ou échan-crures
oblongues (2) ménagées sur la cuirasse ou carcasse de la sphère (1) dans les mêmes
plans (A, B et C) des couloirs, carcasse composée de huit fragments (4) qui sont montés
et tournent sur un noyau sphérique (9) équi-concentrique à la sphère (1) et muni de
moyens (90) pour des moyens de fixation desdits fragments (4).
2. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les couloirs ou canaux orthogonaux
(A, B et C) pour la circulation des boules ou billes (3) selon la revendication 1,
se caractérisent en ce qu'ils comportent, respectivement, un élément de butée (10)
constitué d'un organe élastique escamotable, pour éviter le déplacement fou des boules
ou billes (3).
3. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les huit fragments (4), selon
la revendication 1, se caractérisent en ce qu'il s'agit de huit fragments ou modules
triédrico-pyramidaux dont sept (40) sont identiques et un (41) inégal, les sept premiers
(40) étant mobiles tandis que le module inégal (41) est un module ou pièce maîtresse
fixe.
4. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les sept fragments ou modules
(40) mobiles, selon la revendication précédente, se caractérisent en ce qu'ils tournent
ou pivotent sur le noyau équi-concentrique (9) et autour du module inégal ou pièce
maîtresse (41), les quatre modules (4A, 4B, 4C et 4D ou antagoniques) --qui constituent
un hémisphère du corps général sphérique (1)-- agissant synchroniquement.
5. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les huit fragments ou modules
(4), selon les revendications 3 et 4, se caractérisent en ce qu'ils sont composés
de deux pièces, l'une extérieure (5), identique pour tous les fragments, - et une
autre intérieure, sept d'entre elles étant identiques les unes aux autres et une autre
inégale (41).
6. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les modules égaux (40) et le module
inégal ou pièce maîtresse (41), selon la revendication 5 respectivement, se caractérisent
en ce que les sept bases (63) des premiers présentent des surfaces ou aires négatives
(tolérance en moins) et une trés légère réduction par rapport à l'aire de la base
(73) du module inégal (41), dont l'aire est positive (tolérance en plus), en couvrant
l'écart de surface restant par rapport au volume du noyau (9).
7. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les pièces extérieures (5) et
les pièces intérieures (40-41), selon la revendication 5, se caractérisent en ce qu'elles
sont assemblées (mâles 5, femelles 40-41) par emboîtement axial respectif d'une tige
(mâle) (51) et d'un trou (femelle) (66) muni de moyens, également femelles (67), pour
un organe de fixation (vis) (53) qui a accès, de l'extérieur, par un trou (50) des
pièces (5) extérieures.
8. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les huit pièces extérieures (5)
ou carcasse de la sphère (1), selon les revendications 5 et 7, se caractérisent en
ce qu'il s'agit de calottes sphérico-triangulaires présentant trois branches symétriques
(55) se terminant en pointes angulaires à double facette (56-57) et, entre celles-ci,
des cathètes concaves arquées (54) à angle droit (arc surbaissé) équivalant a une
demi-rainure ou demifenêtre (2) et de la voûte duquel se projette axialement la tige
mâle d'assemblage (51).
9. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les huit pièces femelles (40-41)
desdits modules (4), selon les revendications 3, 4 et 5, se caractérisent en ce qu'il
s'agit de corps triédrico-pyramidaux composés de trois plans saillants (61-62-63,
71-72-73) proportionnellement décroissants vers la base et au profil en arc hyperbolique
équivalant à 1/8ème de sphère selon la section qu'ils occupent dans le volume.
10. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les plans saillants (61-62-63,
71-72-73) des modules (40-41), selon la revendication 9, se caractérisent en ce qu'ils
présent des convergences concaves dans le sens horizontal (60-70) et deux dans le
sens vertical (64-74) dans les trois projections orthogonales (A, B et C) comprenant
1/8ème des des canaux ou couloirs pour le glissement des boules ou billes (3).
11. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les plans saillants intermédiaires
(62-72) des modules (40-41), selon les revendications 9 et 10, se caractérisent en
ce qu'ils comportent des échancrures ou crans rentrants (75) sur les sommets desdits
plans pour l'accès de moyens de fixation sur le noyau (9).
12. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel le plan saillant intermédiaire
(72) du module inégal ou pièce maîtresse (41), selon les revendications 9, 10 et 11,
se caractérise en ce que les cathètes ou facettes latérales comportent des échancrures
ou ouvertures (76) associées à des moyens femelles d'emboîtement latéral (77) pour
le montage et la retenue de la butée élastique (10) pour les boules ou billes (3).
13. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel le plan saillant inférieur (73)
du module inégal ou pièce maîtresse (41), selon les revendications 9, 10, 11 et 12,
se caractérise en ce qu'il est pourvu de demi-trous verticaux ou trous incomplets
(78) à chaque sommet pour l'immobilisation du module (41) sur le noyau (9).
14. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel la butée élastique (10) pour les
boules ou billes (3), selon les revendications 1 et 12, se caractérise en ce qu'il
s'agit d'un profil métallique fait d'une tige mince ou d'un fil d'acier, de préférence
en forme générale de fourche ou épingle à cheveux, avec des bras (12 et 13) pour la
fixation par ancrage ou par emboitement dans les trous (77) et pourvue en son centre
d'une bouche arquée et élevée (11) qui passe par les ouvertures (76) et empiète partiellement
sur les couloirs (60-70, 64-74 et l'autre non référencié) pour les boules ou billes
(3).
15. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel la boucle (11) de la butée élastique
(10), selon la revendication précédente, se caractérise en ce qu'elle est escamotable
et cède sous la pression pour le déplacement manuel des boules ou billes.
16. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel le noyau équi-concentrique (9),
selon les revendications 1, 4, 11 et 13, se caractérise en ce qu'il s'agit d'un corps
sphérique (9) pourvu de six trous borgnes, ou traversants de deux en deux diamétralement
(90), coïncidant avec les trois plans orthogonaux (A, B et C) de la sphère et les
trois couloirs pour les boules ou billes (3).
17. Appareil récréatif didactique d'adresse dans lequel les moyens de fixation des modules
(4) sur le noyau (9), selon la revendication 1, se caractérisent en ce qu'ils sont
constitués d'un simple boulon ou vis (14), d'une rondelle conique (15) et d'un croisillon
élastique (16) intercalé entre cette dernière et la tête du boulon.