[0001] La présente invention a essentiellement pour objet une charnière permettant en particulier
l'articulation d'un volet ou hayon sur la caisse d'un véhicule automobile.
[0002] Lors de la construction d'un véhicule, on réalise d'abord séparément la caisse, le
hayon et les portes, puis on assemble tous ces éléments pour les opérations de peinture.
Ensuite, on sépare à nouveau les portes et le hayon de la caisse du véhicule pour
monter sur ces différents éléments les équipements qu'ils doivent comporter avant
de les remettre en place définitivement.
[0003] Il est souhaitable que toutes ces manipulations puissent se faire par des mouvements
simples, tels que celui consistant à effectuer une translation du hayon perpendiculairement
à l'axe de la charnière pour démonter ledit hayon de la caisse, afin de pouvoir automatiser
le processus. Il est également souhaitable que l'axe de la charnière demeure sur le
hayon au cours de ces opérations de montage et de démontage, toujours dans un but
de simplification.
[0004] Par ailleurs, il existe des véhicules dans lesquels certaines pièces de carrosserie
comme le hayon sont en matière plastique ou en un matériau synthétique, alors que
l'axe d'articulation de la charnière est en métal. Dans ce cas, les frottements entre
l'axe et le hayon risquent de détériorer la matière plastique et de faire apparaître
des fibres qui, à leur tour, peuvent détériorer le métal.
[0005] Enfin, pour des raisons d'esthétique, il est souhaitable que les parties où la peinture
est enlevée en raison des frottements avec l'axe restent invisibles.
[0006] Par ailleurs on connaît d'après le document EP-A-0 340 456 une charnière correspondant
au préambule de la revendication 1.
[0007] La présente invention propose une charnière qui est très simple à monter et démonter,
dont l'axe d'articulation demeure positivement retenu sur l'un des éléments de la
charnière après démontage, et dans laquelle les frottements entre l'axe d'articulation
et les éléments de la charnière sont minimisés et ne risquent pas de détériorer sérieusement
la peinture, étant entendu, qu'en toute hypothèse, les zones où la peinture serait
enlevée ou abîmée demeurent invisibles, c'est-à-dire cachées par la charnière elle-même.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet une charnière assurant la liaison articulée
entre un élément fixe tel que par exemple une caisse de véhicule automobile et un
élément mobile tel que par exemple un volet ou hayon de ce véhicule et du type comprenant
un premier charnon apte à être solidaire de l'élément mobile, un deuxième charnon
apte à être solidaire de l'élément fixe, et un axe d'articulation insérable dans les
deux charnons pour permettre la liaison articulée des éléments fixe et mobile, le
premier au moins des deux charnons comportant des moyens pour immobiliser en translation
ledit axe dans une position de l'axe active et montée sur le deuxième charnon et dans
une position de l'axe inactive et démontée du deuxième charnon, mais pour laquelle
l'axe demeure solidaire du premier charnon, caractérisée en ce que l'axe d'articulation
et le premier charnon comportent des moyens coopérants d'immobilisation en rotation
dudit axe dans le premier charnon, pour les positions active et inactive de l'axe.
[0009] Suivant un mode de réalisation préféré, les moyens précités d'immobilisation en translation
de l'axe d'articulation sont constitués par un ressort susceptible de venir se clipper
dans l'une ou l'autre de deux rainures annulaires espacées prévues sur ledit axe et
ce par déplacement axial de l'axe d'articulation suivant un sens ou un autre dans
le charnon qui est de préférence le charnon solidaire de l'élément mobile ou volet
précité.
[0010] Suivant une autre caractéristique de cette charnière, le ressort précité est pris
en sandwich entre deux parois solidaires du charnon précité.
[0011] Ce ressort présente sensiblement la forme d'une boucle ouverte à extrémités libres
repliées vers l'intérieur de la boucle et susceptibles de pénétrer élastiquement dans
l'une ou l'autre des rainures annulaires de l'axe d'articulation.
[0012] Ces moyens d'immobilisation en rotation peuvent être constitués par un méplat prévu
à l'une des extrémités de l'axe d'articulation, et coopérant avec une échancrure de
dimensions correspondantes, prévue sur le charnon.
[0013] Selon un autre mode de réalisation, les moyens précités d'immobilisation en rotation
de l'axe d'articulation sont constitués par une tête prévue à l'une des extrémités
dudit axe et comportant un rebord apte à reposer sur une surface d'appui appartenant
au charnon.
[0014] Dans ce cas, une rampe appartenant au charnon précité est prévue et permet l'accès
de la tête de l'axe d'articulation à la surface d'appui précitée. La tête de l'axe
d'articulation présente, suivant un exemple de réalisation, la forme d'un hexagone
possédant deux côtés ou bords parallèles et opposés de longueur supérieure à celle
des autres côtés ou bords de la tête.
[0015] Selon encore une autre caractéristique, le charnon portant l'axe d'articulation possède
des moyens d'orientation de la tête précitée de l'axe d'articulation pour que l'un
des deux bords parallèles et opposés précités soit automatiquement positionné parallèlement
à la surface d'appui lors de la mise en place de l'axe, et ce quelle que soit l'orientation
initiale de celui-ci.
[0016] Les moyens d'orientation de la tête de l'axe d'articulation comprennent au moins
une rainure hélicoïdale ménagée dans une partie cylindrique creuse du charnon et dont
l'axe est parallèle à la direction d'introduction de l'axe d'articulation, cette rainure
étant apte à recevoir un angle de la tête hexagonale.
[0017] Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans
la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement
à titre d'exemple, et dans lesquels:
La figure 1 est une vue partielle et en perspective d'un hayon de véhicule, et illustre,
en vue éclatée, un charnon solidaire de ce hayon, un autre charnon solidaire de la
caisse du véhicule, et un ressort destiné à être monté dans le charnon solidaire du
hayon.
La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1 illustrant
le début du montage ou de l'insertion en oblique d'un axe d'articulation dans le charnon
solidaire du hayon.
La figure 3 est une vue similaire à la figure 2, mais illustrant l'axe d'articulation
en position horizontale inactive et immobilisé en rotation et en translation dans
le charnon du hayon.
La figure 4 est une vue similaire aux figures 2 et 3, mais illustre l'axe d'articulation
après qu'une poussée ait été effectuée sur celui-ci, ce qui permet sa coopération
avec le charnon de la caisse du véhicule.
La figure 5 est une vue analogue à la figure 1, et illustre un autre mode de réalisation
de charnière selon cette invention.
La figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5, et montre
l'axe d'articulation de la charnière en position de coopération avec le charnon solidaire
de la caisse du véhicule.
Les figures 7 à 10 sont des vues en coupe suivant respectivement les lignes VII-VII,
VIII-VIII, IX-IX et X-X illustrant, de façon décomposée, la rotation de la tête de
l'axe d'articulation jusqu'à ce qu'il parvienne à la position immobile en rotation
visible sur la figure 6.
[0018] En se reportant plus particulièrement aux figures 1 et 5, on voit en H un élément
mobile, à savoir une portion d'un volet ou hayon H de véhicule, et en C un élément
fixe constitué par la caisse de ce véhicule.
[0019] On a montré en 1 un charnon solidaire du hayon H et qui se compose en réalité de
deux demi-charnons 1a et 1b entre lesquels peut s'encastrer un charnon 2 solidaire
de la caisse C du véhicule. Bien entendu, et bien que cela ne soit pas représenté,
on retrouve de façon symétique de préférence, le groupe de charnons 1 et 2 sur la
partie opposée et non représentée du hayon H et de la caisse C.
[0020] Comme on le voit sur les figures, un axe d'articulation A est insérable dans des
orifices 3 ménagés dans les deux charnons 1 et 2 pour permettre la liaison articulée
entre l'élément mobile ou hayon H et l'élément fixe ou caisse C du véhicule.
[0021] Conformément à l'invention, l'axe d'articulation A peut être immobilisé en translation
par un ressort R qui peut venir se clipper dans l'une ou l'autre de deux rainures
annulaires espacées 4 et 5 prévues sur ledit axe A et qui sont bien visibles sur les
figures 2 à 4 et 6. Ainsi, comme on le décrira en détail plus loin à propos du fonctionnement,
l'axe d'articulation A, dont l'une 6 des extrémités est effilée pour faciliter son
insertion dans le charnon 1, pourra être immobilisé en translation dans sa position
active, c'est-à-dire dans la position articulée du hayon H sur la caisse du véhicule
C, ou bien être immobilisé en translation dans sa position inactive, c'est-à-dire
dans la position démontée du charnon 2 et pour laquelle ledit axe A demeurera solidaire
du charnon 1.
[0022] Le ressort R est pris en sandwich et maintenu en permanence entre deux parois 7,
8 solidaires du charnon 1 et plus précisément du demi-charnon 1b, la paroi 8 étant
éventuellement renforcée par une paroi de renfort 8a.
[0023] Suivant l'exemple de réalisation représenté, ce ressort présente sensiblement la
forme d'une boucle ouverte à extrémités libres R1 qui sont repliées vers l'intérieur
de la boucle. Par conséquent, ces extrémités libres et repliées seront susceptibles
de pénétrer élastiquement dans l'une 4 ou l'autre 5 des rainures annulaires de l'axe
d'articulation A après translation de celui-ci dans un sens ou dans l'autre.
[0024] La charnière selon cette invention et telle que représentée sur les figures comporte
aussi des moyens d'immobilisation en rotation de l'axe d'articulation A dans le charnon
1, comme on le décrira ci-après.
[0025] Suivant le mode de réalisation illustré par les figures 1 à 4, ces moyens d'immobilisation
en rotation se composent essentiellement d'une échancrure 9 ménagée dans une cloison
9a voisine du charnon 1, et dans l'axe des orifices 3, cette échancrure pouvant recevoir
un méplat 10 de dimensions correspondantes prévu sur l'axe A au niveau de son extrémité
opposée à l'extrémité effilée 6 sus-mentionnée. Comme représenté sur les figures 2
à 4, le méplat 10 peut se terminer, bien que cela ne soit pas obligatoire, par un
bouton-poussoir 11 permettant la manoeuvre de l'axe d'articulation A, comme on l'expliquera
maintenant.
[0026] L'axe A, comme on le voit sur la figure 2, est tout d'abord introduit obliquement
par son extrémité 6 dans le demi-charnon 1b du charnon 1 solidaire de l'élément mobile
ou hayon H du véhicule.
[0027] Puis, comme on le voit sur la figure 3, en effectuant une poussée suivant la flèche
F sur l'axe d'articulation A préalablement orienté, le méplat 10 de l'axe A s'engage
dans l'échancrure 9, de sorte que ledit axe est bloqué en rotation, et la rainure
annulaire 4 de l'axe, sous l'effet de la poussée sur celui-ci, parvient nécessairement
entre les parois 7 et 8, de sorte que le ressort R prisonnier entre ces deux parois
se clippe dans la rainure 4, ce qui provoque l'immobilisation en translation de l'axe
A dans le charnon 1, c'est-à-dire finalement sur le volet ou hayon H. Autrement dit,
l'axe A demeure positivement retenu sur l'élément mobile ou hayon H dans toutes les
manipulations de celui-ci.
[0028] Si on continue la poussée suivant F sur le bouton 11 de l'axe d'articulation A, la
rainure annulaire 4 échappe au ressort R, et l'axe A va prendre la position visible
sur la figure 4, position pour laquelle il pourra passer au travers du charnon 2 appartenant
à l'élément fixe ou caisse C de façon à réaliser la liaison articulée entre ladite
caisse et le hayon H. Dans cette position active de l'axe d'articulation A, la rainure
annulaire 5 viendra se positionner entre les parois 7 et 8, de sorte que le ressort
R viendra se clipper dans ladite rainure pour immobiliser en translation l'axe d'articulation
A, cette fois-ci en position active d'articulation.
[0029] Pour désolidariser le hayon H de la caisse C, il suffit d'exercer une traction sur
l'axe d'articulation A dans un sens opposé à celui de la flèche F, c'est-à-dire suivant
la flèche G, de sorte que l'on reviendra dans la position de la figure 3 où la rainure
annulaire 5 aura échappé au ressort R, lequel viendra se clipper dans la rainure annulaire
4 pour immobiliser en translation l'axe A qui sera donc toujours retenu sur le hayon
H après démontage de celui-ci ; et cela sans risque de rotation et donc sans risque
de détérioration de la peinture du hayon H, grâce à l'échancrure 9 coopérant avec
le méplat 10 et interdisant la rotation de l'axe A sans pour cela empêcher sa translation.
[0030] Dans la variante illustrée par les figures 5 à 10, les moyens d'immobilisation en
rotation de l'axe d'articulation A sont constitués par une tête hexagonale 12 prévue
à l'extrémité de l'axe A opposée à l'extrémité d'introduction 6, et cette tête peut
coopérer avec une surface d'appui 13 appartenant au charnon 1 et précédée d'une rampe
inclinée 14 d'accès de la tête 12 à la surface d'appui 13.
[0031] Plus précisément, et comme on le voit mieux sur les figures 7 à 10, la tête hexagonale
12 comporte deux côtés ou bords parallèles et opposés 12a de longueur supérieure à
celle des autres côtés ou bords de l'hexagone constituant la tête 12.
[0032] Dans cette variante, on a encore prévu des moyens pour que les grands côtés 12a de
la tête hexagonale 12 arrivent, en fin de course de poussée, dans la bonne position
sur la surface d'appui 13, et ce quelle que soit l'orientation initiale de l'axe d'articulation
A.
[0033] Ces moyens d'orientation de la tête 12 de l'axe A comprennent plusieurs rainures
hélicoïdales 15, par exemple au nombre de trois, qui sont ménagées dans une partie
cylindrique creuse en forme d'auge cylindrique 16 du charnon solidaire du hayon H,
l'axe de ces rainures étant sensiblement parallèle à la direction d'introduction de
l'axe d'articulation A dans ledit charnon.
[0034] On comprend donc que si, au départ, les grands côtés 12a de la tête hexagonale 12
de l'axe A se présentent sensiblement horizontalement, la tête 12 de l'axe A enjambera
en quelque sorte la partie creuse en forme d'auge 16 et viendra se positionner sur
la surface d'appui 13 après passage sur la rampe d'accès 14, de sorte que l'axe A
sera immobilisé en rotation.
[0035] Par contre, si la tête hexagonale 12 est au départ orientée différemment, l'une des
pointes de l'hexagone pénètrera dans une rainure hélicoïdale 15, comme on le voit
bien sur les figures 7 à 10, et la translation par poussée de l'axe A suivant son
axe longitudinal entraînera une rotation de cet axe jusqu'à ce que les grands côtés
12a soient horizontaux et viennent automatiquement se placer sur la surface d'appui
13 via la rampe d'accès 14, ceci étant clairement illustré par les figures 7 à 10.
[0036] Pour ce qui est de l'immobilisation en translation de l'axe d'articulation A dans
la variante illustrée sur les figures 5 à 10, elle se réalise exactement comme pour
la réalisation des figures 1 à 4 décrite précédemment.
[0037] En bref, le ressort R emprisonné entre la paroi 7 et la paroi 8 éventuellement renforcée
par la paroi 8a, coopère avec la rainure annulaire 4 de l'axe d'articulation A pour
une position de cet axe inactive ou retirée du charnon 2, position dans laquelle l'axe
A demeurera maintenu sur le hayon H. Par contre, pour une position active de l'axe
d'articulation A, visible sur la figure 6, c'est-à-dire pour une position engagée
de cet axe sur le charnon 2 entre les deux demi-charnons 1a, 1b, le ressort R aura
échappé à la rainure annulaire 4 et viendra se clipper dans la rainure annulaire 5
de l'axe A.
[0038] On a donc réalisé selon l'invention une charnière dont l'axe d'articulation A demeurera
solidaire du volet ou hayon H dans toutes les manoeuvres de manutention, de peinture
et d'équipement de ce hayon.
[0039] En outre, le montage et le démontage du hayon H sur la caisse C pourra s'effectuer
par une action mécanique simple sur l'axe A, et à l'aide d'un robot par exemple, en
étant sûr d'obtenir toujours un montage et un démontage corrects, grâce à la coopération
du ressort R avec les deux rainures annulaires 4 et 5 de l'axe d'articulation A.
[0040] Enfin, les déplacements de l'axe, surtout dans la réalisation des figures 1 à 4,
ne laisseront aucune trace de détérioration de la peinture, si toutefois il y en a,
étant donné que ces traces de détérioration seront soit invisibles étant donné la
forme des logements de l'axe que constituent les demi-charnons 1a et 1b, soit cachées
par l'axe lui-même passant entre les parois 7 et 8 et dans l'échancrure 9 notamment.
En bref, de nombreuses manoeuvres de l'axe de rotation sont possibles autant de fois
que nécessaire, par de simples poussées mécaniques, et, dans toutes ces manoeuvres,
le maintien en translation et en rotation de l'axe d'articulation sera assuré sans
risque d'erreur, et aussi sans risque de traces apparentes sur le revêtement de l'élément
mobile ou hayon H du véhicule.
1. Charnière assurant la liaison articulée entre un élément fixe tel que par exemple
une caisse (C) de véhicule automobile et un élément mobile tel que par exemple un
volet ou hayon (H) de ce véhicule, et du type comprenant un premier charnon (1) apte
à être solidaire de l'élément mobile, un deuxième charnon (2) apte à être solidaire
de l'élément fixe, et un axe d'articulation (A) insérable dans les deux charnons pour
permettre la liaison articulée des éléments fixe et mobile, le premier au moins (1)
des deux charnons (1, 2) comportant des moyens pour immobiliser en translation ledit
axe (A) dans une position de l'axe active et montée sur le deuxième charnon (2) et
dans une position de l'axe inactive et démontée du deuxième charnon (2), mais pour
laquelle l'axe (A) demeure solidaire du premier charnon (1), caractérisée en ce que
l'axe d'articulation (A) et le premier charnon (1) comportent des moyens coopérants
d'immobilisation en rotation dudit axe dans le premier charnon, pour les positions
active et inactive de l'axe.
2. Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens précités d'immobilisation
en rotation sont constitués par un méplat (10) prévu à l'une des extrémités de l'axe
d'articulation (A) et coopérant avec une échancrure (9) de dimensions correspondantes
prévue sur le premier charnon (1).
3. Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens précités d'immobilisation
en rotation sont constitués par une tête (12) prévue à l'une des extrémités de l'axe
d'articulation (A) et comportant un rebord apte à reposer sur une surface d'appui
(13) appartenant au premier charnon (1).
4. Charnière selon la revendication 3, caractérisée par une rampe (14) appartenant au
premier charnon et permettant l'accès de la tête (12) de l'axe d'articulation (A)
à la surface d'appui précitée (13).
5. Charnière selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que la tête (12) de l'axe
d'articulation (A) présente la forme d'un hexagone possédant deux côtés ou bords parallèles
et opposés (12a) de longueur supérieure à celle des autres côtés ou bords de la tête.
6. Charnière selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier charnon (1)
portant l'axe d'articulation (A) possède des moyens d'orientation de la tête de l'axe
pour que l'un des deux bords parallèles et opposés précités (12a) soit automatiquement
positionné parallèlement à la surface d'appui (13) lors de la mise en place de l'axe,
et ce quelle que soit l'orientation initiale de celui-ci.
7. Charnière selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens d'orientation
de la tête (12) de l'axe (A) comprennent au moins une rainure hélicoïdale (15) ménagée
dans une partie cylindrique creuse (16) du premier charnon (1) et dont l'axe est parallèle
à la direction d'introduction de l'axe d'articulation (A), cette rainure étant apte
à recevoir un angle de la tête hexagonale (12).
8. Charnière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour immoboliser
en translation l'axe d'articulation (A) sont constitués par un ressort (R) présentant
sensiblement la forme d'une boucle ouverte à extrémités libres (R1) repliées vers
l'intérieur de la boucle et susceptibles de pénétrer élastiquement dans l'une ou l'autre
de deux rainures annulaires espacées (4, 5) prévues sur ledit axe d'articulation (A).
1. Hinge ensuring the pivoting connection between a stationary element such for example
as a body (C) of an automotive vehicle and a movable element such for example as a
shutter flap or a tailgate (H) of this vehicle and of the type comprising a first
knuckle (1) adapted to be made fast to the movable element, a second knuckle (2) adapted
to be made fast to the stationary element and a pivot pin (A) insertable into both
knuckles to permit the pivotal connection of the stationary and movable elements,
at least the first one (1) of the two knuckles (1,2) comprising means for holding
the said pin (A) against translatory motion in a pin position active and mounted onto
the second knuckle (2) and in a pin position inactive and removed from the second
knuckle (2) but for which the pin (A) remains made fast to the first knuckle (1),
characterized in that the pivot pin (A) and of the first knuckle (1) comprise co-operating
means for holding the said pin against rotation in the first knuckle for the active
and inactive positions of the pin.
2. Hinge according to claim 1, characterized in that the aforesaid means for holding
against rotation are constituted by a flattening (10) provided at one of the ends
of the pivot pin (A) and co-operating with a notch (9) with corresponding dimensions
provided on the first knuckle (1).
3. Hinge according to claim 1, characterized in that the aforesaid means for holding
against rotation are constituted by a head (12) provided at one of the ends of the
pivot pin (A) and comprising a flange adapted to rest upon a bearing surface (13)
belonging to the first knuckle (1).
4. Hinge according to claim 3, characterized by a ramp (14) belonging to the first knuckle
and permitting the access to the head (12) of the pivot pin (A) at the aforesaid bearing
surface (13).
5. Hinge according to claim 3 or 4, characterized in that the head (12) of the pivot
pin (A) exhibits the shape of a hexagon having two parallel and opposite sides or
edges (12a) with a length greater than that of the other sides or edges of the head.
6. Hinge according to claim 5, characterized in that the first knuckle (1) carrying the
pivot pin (A) has means for the orientation of the head of the pin in order that one
of the two aforesaid parallel and opposite edges (12a) be automatically positioned
in parallel relation to the bearing surface (13) upon putting in place of the pin
and this whatever the initial orientation thereof may be.
7. Hinge according to claim 6, characterized in that the means for the orientation of
the head (12) of the pin (A) comprise at least one helical groove (15) formed in a
hollow cylindrical portion (16) of the first knuckle (1) and the axis of which is
parallel to the direction of insertion of the pivot pin (A), this groove being adapted
to receive one angle of the hexagonal head (12).
8. Hinge according to claim 1, characterized in that the means for holding the pivot
pin (A) against translatory motion are constituted by a spring (R) exhibiting substantially
the shape of an open loop with free ends (R1) bent inwards of the loop and likely
to elastically penetrate into either one of two spaced annular grooves (4,5) provided
on the said pivot pin (A).
1. Die gelenkige Verbindung zwischen einem ortsfesten Element, wie z.B. eines Kraftfahrzeugswagenkastens
(C) und einem bewegbaren Element, wie z.B. einer Klappe oder Rückwandtür (H) dieses
Fahrzeugs gewährleistendes Scharnier, derjenigen Gattung mit einem zur festen Verbindung
mit dem beweglichen Element geeigneten ersten Drehgelenkteil (1), einem zur festen
Verbindung mit dem ortsfesten Element geeigneten zweiten Drehgelenkteil (2) und mit
einem in den beiden Drehgelenkteilen einführbaren Gelenkbolzen (A), um die gelenkige
Verbindung des ortsfesten und bewegbaren Elementes zu gestatten wobei wenigstens der
erste (1) der beiden Drehgelenkteile (1, 2) Mittel aufweist, um den besagten Bolzen
(A) gegen eine Verschiebungsbewegung in einer aktiven und an den zweiten Drehgelenkteil
(2) angeordneten Stellung des Bolzens und in einer unwirksamen und von dem zweiten
Drehgelenkteil (2) abgenommenen Stellung des Bolzens festzuhalten, aber bei welcher
der Bolzen (A) mit dem ersten Drehgelenkteil (1) fest verbunden bleibt, dadurch gekennzeichnet,
dass der Gelenkbolzen (A) und der erste Drehgelenkteil (1) zusammenwirkende Mittel
zur Festhaltung des besagten Bolzens in dem ersten Drehgelenkteil gegen Drehung für
die jeweils aktive und unwirksame Stellung des Bolzens aufweisen.
2. Scharnier gemäss Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die vorgenannten Mittel
zum Festhalten gegen Drehung durch eine an einem der Enden des Gelenkbolzens (A) vorgesehene
und mit einer an dem ersten Drehgelenkteil (1) vorgesehenen Kerbe (9) entsprechender
Abmessungen gebildet werden.
3. Scharnier nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die vorgenannten Mittel zum
Festhalten gegen Drehung durch einen an einem der Enden des Gelenkbolzens (A) vorgesehenen
Kopf gebildet werden, der einen Flansch aufweist, der geeignet ist, auf einer zu dem
ersten Drehgelenkteil (1) gehörenden Stützfläche (13) zu ruhen.
4. Scharnier nach Anspruch 3, gekennzeichnet durch eine zu dem ersten Drehgelenkteil
gehörende und den Zugang des Kopfes (12) des Gelenkbolzens (A) zur vorgenannten Stützfläche
(13) gestattende Rampe (14).
5. Scharnier nach Anspruch3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Kopf (12) des Gelenkbolzens
(A) die Gestalt eines Sechsecks mit zwei parallelen und entgegengesetzten Seiten bzw.
Rändern (12a) grösserer Länge, als diejenige der anderen Seiten bzw. Ränder des Kopfes
aufweist.
6. Scharnier nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass der erste den Drehbolzen (A)
tragende Drehgelenkteil (1) Mittel zur Ausrichtung des Kopfes des Bolzens besitzt,
damit einer der vorgenannten beiden parallelen und entgegengesetzten Ränder (12a)
parallel zu der Stützfläche (13) bei dem Einsetzen des Bolzens selbsttätig in Stellung
gebracht wird und dies unabhängig von der ursprünglichen Ausrichtung desselben.
7. Scharnier nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zur Ausrichtung
des Kopfes (12) des Bolzens (A) wenigstens eine in einem hohlen zylindrischen Teil
(16) des ersten Drehgelenkteiles (1) gebildete wendelförmige Nut (15) aufweisen, dessen
Achse parallel zur Einführungsrichtung des Gelenkbolzens (A) ist, wobei diese Nut
geeignet ist, einen Winkel des sechseckigen Kopfes (12) aufzunehmen.
8. Scharnier nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel zum Festhalten
des Gelenkbolzens (A) gegen Verschiebung durch eine etwa die Gestalt einer offenen
Schleife aufweisende Feder (R) mit nach innen der Schleife umgebogenen freien Enden
(R1) gebildet werden, welche Enden geeignet sind, in die eine oder die andere der
beiden an dem besagten Gelenkbolzen (A) vorgesehenen voneinander entfernten ringförmigen
Nuten (4, 5) elastisch einzudringen.