[0001] La présente invention concerne un groupe propulseur autonome et amovible particulièrement
adapté à l'assistance à l'avancement d'un fauteuil roulant pour handicapé.
[0002] On connaît un certain nombre de groupes propulseurs amovibles destinés aux fauteuils
roulants pour handicapés. En particulier, dans le brevet DE-A-3 131 504, il est proposé
un groupe propulseur électrique qui peut être fixé d'une manière amovible au dos d'un
fauteuil roulant au moyen d'un mécanisme élévateur et basculant incorporé à un chariot
de transport ; le groupe propulseur présente une configuration plane pour s'adapter
au dos du siège et comporte, de chaque côté, des galets d'entraînement des grandes
roues du fauteuil, mus par un ou deux moteurs alimentés par une batterie. En outre,
ces galets d'entraînement peuvent être débrayés par le biais d'un levier de commande
facilement accessible à la personne handicapée. Un tel dispositif est cependant lourd
et encombrant ; en particulier, il n'est pas transportable et son installation sur
le fauteuil réclame l'assistance d'une autre personne que l'handicapé.
[0003] On connaît, par le brevet US-A-3 688 857, un perfectionnement aux groupes propulseurs
électriques pour fauteuils roulants remédiant partiellement aux inconvénients cités
plus haut. A cet effet, le groupe propulseur, qui est ici encore supporté par un chariot
porteur distinct du fauteuil, peut être accouplé à ce dernier d'une manière semi-automatique,
la personne handicapée disposant des moyens de commander et d'effectuer elle-même
l'accouplement ou le désaccouplement dudit groupe propulseur. Il reste néanmoins que
ce dispositif s'avère très encombrant et très lourd ; il est donc peu maniable et,
en tout cas, très peu discret.
[0004] Un autre dispositif du même genre, décrit dans le brevet US-A-3 351 148, présente
une structure plus légère que le dispositif précédent mais nécessite encore une armature
support très encombrante en raison du poids et de la taille relativement importants
de la batterie d'alimentation. En effet, de même que les deux fauteuils proposés dans
les brevets antérieurs mentionnés plus haut, le fauteuil roulant décrit dans ce dernier
brevet devient, après accouplement du groupe propulseur amovible, un fauteuil électrique
à part entière ; en ce sens, le fauteuil est entraîné et guidé uniquement par des
moyens électriques. A cet égard, le couple de démarrage qui est normalement fourni
par le ou les moteurs d'entraînement des organes à friction agissant sur les roues
du fauteuil doit être suffisamment élevé ; on comprend donc que la puissance des moteurs
utilisés, généralement des moteurs bobinés série, soient relativement puissants, ce
qui impose effectivement de disposer d'une alimentation électrique conséquente sur
le fauteuil.
[0005] Enfin, dans le brevet CH-A-649 464, un groupe propulseur débrayable peut être monté
au dos d'un fauteuil roulant sans l'aide d'un chariot ou analogue ; ce dispositif,
qui transforme une fois encore le fauteuil en un fauteuil exclusivement électrique,
présente le désavantage d'être peu maniable et en tout cas ne peut être installé par
une personne handicapée seule. En outre, la batterie portée par le fauteuil reste
très encombrante pour les mêmes raisons développées plus haut.
[0006] Or, l'observation des besoins de toutes les personnes handicapées qui utilisent des
fauteuils roulants pour se déplacer met en évidence que la division entre l'utilisation
d'un fauteuil manuel et l'utilisation d'un fauteuil électrique n'est pas aussi évidente
qu'on pourrait a priori le penser. A cet égard, une personne au handicap évolutif,
qui doit ainsi passer du fauteuil manuel au fauteuil électrique, est subitement amenée
à ne plus utiliser les muscles de ses bras, ce qui constitue incontestablement une
contrainte psychologique supplémentaire grave. On comprend également qu'une personne
ayant un degré de handicap moindre, mais qui est obligée d'utiliser un fauteuil électrique
pour ses déplacements extérieurs, souhaite se servir d'un fauteuil manuel pour des
déplacements plus réduits, et ce d'autant plus qu'un embarquement en voiture s'avère
nécessaire. En effet, dans ce dernier cas, l'encombrement et le poids du fauteuil,
notamment s'il est propulsé, devient un problème très délicat si la personne handicapée
n'est pas aidée.
[0007] C'est pourquoi il est apparu nécessaire de développer un groupe propulseur électrique,
autonome et amovible qui soit particulièrement léger, manipulable par la personne
handicapée elle-même, facilement transportable et dont l'accouplement au fauteuil
roulant soit extrêmement simple. On s'est ainsi aperçu qu'une assistance momentanée
et débrayable à l'avancement procurait tous les avantages précédents avec, comme avantage
supplémentaire et essentiel, le fait de laisser à la personne handicapée une grande
autonomie, le choix d'utiliser ou non son fauteuil à l'aide de ses bras et, dans tous
les cas, la maîtrise complète du fauteuil, à savoir son freinage, sa direction et
sa vitesse, ce qui n'est pas le cas des fauteuils électriques antérieurs, munis ou
non de groupes propulseurs amovibles.
[0008] A cet effet, la présente invention est relative à un groupe propulseur autonome pouvant
être monté d'une manière amovible sur le dos d'un fauteuil roulant généralement manuel,
et comportant un ensemble d'un ou de deux moteurs montés tête-bêche aux extrémités
respectives d'un châssis rigide linéaire ou d'un cadre rigide pour entraîner latéralement
des galets ou analogues pouvant être amenés en appui positif sur les roues arrières
dudit fauteuil, afin de provoquer leur rotation, caractérisé, d'une part, en ce que
ledit châssis ou ledit cadre est muni d'au moins une poignée de transport et comporte
des moyens adéquats de fixation rapide aux armatures du dossier dudit fauteuil, d'autre
part, en ce que lesdits moyens de fixation du châssis ou du cadre coopèrent, le cas
échéant, avec un dispositif d'accouplement et de désaccouplement des galets de leur
appui sur lesdites roues arrières, et, en outre, en ce que le ou lesdits moteurs d'entraînement
des galets coopèrent avec des moyens de commande fonctionnant de manière à procurer
essentiellement une aide à l'avancement dudit fauteuil roulant.
[0009] Du fait que l'on ne cherche pas à entraîner positivement le fauteuil roulant en permanence,
il est clair que les moteurs destinés à l'entraînement des galets ou analogues, agissant
par friction sur les roues arrières, peuvent être nettement moins puissants et nécessiter
une alimentation électrique de moindre importance, et donc plus légère. Il devient
alors possible, conformément à une caractéristique complémentaire de la présente invention,
de faire en sorte que les moyens d'alimentation électrique des moteurs soient disposés,
sur le châssis linéaire ou le cadre rigide porteur, entre lesdits moteurs, de manière
à réaliser un ensemble aligné particulièrement léger, compact et maniable. De la même
façon, il est préférable que les moyens de commande des moteurs soient disposés, préférentiellement
entre lesdits moteurs, sur le même châssis linéaire, ou sur le même cadre rigide.
[0010] Le dispositif le plus proche de la présente invention est décrit dans le brevet US-A-4
050 533. Ce dernier brevet révèle, en effet, un fauteuil roulant électrique dont les
moteurs d'entraînement sont contrôlés par la valeur du couple appliqué par la personne
handicapée sur les mains courantes équipant normalement les deux roues du fauteuil
; un couple moteur proportionnel au couple transmis manuellement aux roues est ainsi
produit par l'électronique de commande, avec l'avantage de laisser effectivement toute
sa liberté de contrôle à la personne handicapée. Ce dispositif antérieur, qui n'est
ni amovible et qui ne peut pas être désaccouplé d'une manière provisoire des roues,
n'offre cependant pas la souplesse d'utilisation du système de propulsion conforme
à l'invention. En particulier, les transformations à effectuer sur un fauteuil roulant
manuel, notamment sur les mains courantes, s'avèrent importantes et coûteuses ; inversement,
la présente invention permet d'apporter une aide à l'avancement adaptable sur tous
les fauteuils, qui est amovible, autonome, légère, débrayable et bon marché.
[0011] D'un autre côté, on observera que le principe d'assistance à l'avancement décrit
dans le même brevet US-A-4 050 533 diffère totalement du principe préconisé par la
présente invention. En effet :
- dans le brevet antérieur, le couple moteur appliqué sur chaque roue du fauteuil dérive
directement du couple positivement appliqué sur les mains courantes par la personne
handicapée, ce qui provoque d'ailleurs un avancement par à-coups pouvant s'avérer
désagréable pour l'utilisateur ;
- selon la présente invention, le couple moteur qui est fourni aux roues ne dépend pas
du couple couple manuel trasmis aux mains courantes, mais est normalement obtenue
par un ensemble de contacteurs appropriés, procurant préférentiellement un fonctionnement
en tout ou rien au groupe propulseur. En fait, ce couple moteur dépend même exactement,
à l'inverse, du couple résistant agissant sur les moteurs, tenant par exemple à la
nature du terrain ou encore à l'intensité du freinage provoqué sur l'une ou les deux
roues par l'utilisateur.
[0012] Dans ce but, l'alimentation électrique du moteur d'entraînement d'un galet ou analogue
est fournie à ce moteur seulement lorsque celui-ci reçoit préalablement un couple
entraînant procuré par le premier mouvement, soit de l'handicapé sur la main courante
ou sur la roue sur laquelle agit ledit galet, soit de l'accompagnant poussant ou tirant
le fauteuil ; inversement, l'alimentation est automatiquement coupée dès que ledit
moteur est soumis à un couple maximum pré-réglé.
[0013] Entre autres avantages, un fauteuil roulant manuel équipé selon l'invention d'une
simple assistance à l'avancement peut, sans apprentissage ni appréhension, être utilisé
par toute personne occasionnellement accompagnante qui n'aurait alors aucune difficulté
à manier un tel fauteuil muni de son dispositif, parfaitement léger et amovible, ce
qui n'est pas le cas du dispositif d'aide à l'avancement antérieurement connu qui
n'est d'aucune aide à la personne accompagnante.
[0014] D'un autre côté, il est avantageux que certaines personnes handicapées, qui ont momentanément
ou même définitivement besoin d'un surcroît d'aide pour l'entraînement de leur fauteuil,
puissent conserver le plus longtemps possible leur fauteuil manuel d'origine. Etant
donné qu'il est alors néfaste fonctionnellement et psychologiquement pour la personne
handicapée que cette assistance puisse apparaître à un observateur comme une nouvelle
prothèse, le groupe propulseur conforme à l'invention peut avantageusement être enfermé
dans une enveloppe du type d'un sac, ou d'une valise, ne laissant à l'observateur
extérieur aucune impression aggravante sur le handicap de l'utilisateur.
[0015] Selon une dernière caractéristique importante de l'invention, l'enveloppe de protection
du groupe propulseur conforme à l'invention, outre son apport en ce qui concerne la
banalisation de la motorisation en la cachant au regard des observateurs, peut être
avantageusement utilisée pour fixer l'ensemble propulseur par exemple au dossier du
fauteuil de telle manière que les éléments d'entraînement et de commande, émergeant
du même sac, puissent assurer leur fonction tout en conservant à l'ensemble une grande
maniabilité et surtout son caractère très provisoire. Dans cette variante particulière,
il est à noter que la solidarisation du groupe propulseur par l'intermédiaire du sac
est relativement précaire ; c'est pourquoi il sera préféré d'adjoindre un système
de fixation rigide entre le châssis du fauteuil manuel et le châssis rigide linéaire,
ou le cadre rigide, supportant la motorisation avec ses organes de transmission et
de commande ; il est évident que ces moyens de fixation, par ailleurs universels,
seront tels qu'ils permettent un montage et un démontage très facile du groupe propulseur
sur tout fauteuil manuel.
[0016] On comprend bien dès lors que le groupe propulseur suivant l'invention constitue
un progrès décisif dans le domaine de l'aide à la mobilité des handicapés circulant
en fauteuil, dans la mesure où l'adjonction très provisoire d'une motorisation a priori
peu visible contribue au confort de la personne handicapée et de son entourage, tout
en maintenant cette dernière dans son fauteuil d'origine, évitant ainsi les traumatismes
physiques et psychologiques du passage d'un fauteuil manuel à un fauteuil électrique,
lourd et souvent peu esthétique.
[0017] On décrira ci-après plusieurs formes d'exécution d'un groupe propulseur conforme
à l'invention, et ce à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés
sur lesquels :
- la figure 1 est une représentation en perspective d'un fauteuil manuel équipé d'un
groupe propulseur disposé dans une enveloppe souple de protection,
la figure 2 est une vue schématique du groupe propulseur de la figure 1, montrant
la distribution particulière des divers éléments composant ledit groupe propulseur,
- la figure 3a est une vue partielle d'un fauteuil manuel montrant un élément de fixation rapide
du groupe propulseur mis en place sur une armature verticale du dossier,
- la figure 3b est une vue de dessus agrandie d'un élément de fixation rapide permettant d'adapter
le groupe propulseur sur n'importe quelle armature du dossier d'un fauteuil roulant
manuel,
- la figure 4 est une vue plus détaillée d'un groupe propulseur, pouvant ou non être
enfermé dans un sac, et qui est pourvu d'un dispositif d'accouplement et de désaccouplement
des galets d'entraînement des grandes roues du fauteuil,
- les figures 5 à 7 sont des schémas montrant le principe de fonctionnement et de
réglage du dispositif d'accouplement et de désaccouplement précédent.
[0018] Conformément aux figures 1 et 2, et suivant une première variante de l'invention,
le groupe propulseur 1 suivant l'invention, qui est destiné à l'assistance à l'avancement
d'un fauteuil roulant manuel 2 parfaitement quelconque, est fixé aux deux montants
sensiblement verticaux 3 de son dossier 4, de telle sorte à reposer, par ses galets
d'entraînement 5, sur les roues arrières 6 dudit fauteuil 2. Dans cette première variante,
le groupe propulseur 1 est placé à l'intérieur d'une enveloppe souple 7 d'où émergent
latéralement les galets d'entraînement 5 ainsi que, suivant la figure 2, des éléments
de fixation 8 coopérant avec les montants verticaux 3 du dossier 4. L'enveloppe souple
7 a pour fonction de protéger le groupe propulseur 1 contre les agressions extérieures,
telles que poussières ou intempéries, tout en constituant un habillage discret ne
laissant apparaître que la forme banale d'un sac.
[0019] Conformément à la figure 2, le groupe propulseur 1 se compose plus particulièrement
de deux moteurs 9 montés tête-bêche aux extrémités respectives d'un châssis rigide
linéaire, ou d'un cadre rigide 15, de telle sorte que chaque bout d'axe 10, qui supporte
un galet 5, soit tourné vers l'extérieur et puisse se retrouver à l'aplomb des roues
arrières 6 du fauteuil 2, le cas échéant d'une manière réglable. Les deux moteurs
9 sont avantageusement identiques, et par exemple, il s'agira de moteurs électriques
à courant continu développant une puissance efficace de 100 watts sous une tension
continue de 12 volts.
[0020] L'espace compris entre les deux moteurs 9 est avantageusement utilisé pour disposer
une ou deux batteries 11 montées en parallèle pour assurer l'alimentation desdits
moteurs 9 grâce à des moyens électroniques de commande 12. Il convient de noter que
les batteries 11 peuvent être de n'importe quel type, mais qu'elles sont avantageusement
rechargeables. Il est tout-à-fait important de remarquer que les batteries 11 sont
en fait très peu encombrantes, dans la mesure où l'énergie nécessitée par les moteurs
9 est relativement faible en raison de ce qu'ils ne contribuent, en principe, qu'à
une assistance à l'avancement, et non pas à un entraînement permanent tel que connu
sur les fauteuils électriques conventionnels. D'un autre côté, il est clair que le
couple résistant maximum peut être obtenu naturellement en raison d'un effort trop
important à produire, ou par rétro-action volontaire de l'utilisateur sur les mains-courantes
du fauteuil manuel 2.
[0021] La gestion des deux moteurs 9 du groupe propulseur 1 s'effectue par le biais de deux
contacteurs 13 et 14 indépendants l'un de l'autre, chaque contacteur 13, 14 étant
fixé à l'extrémité d'un fil de liaison souple interfacé aux moyens électroniques de
commande 12. Ces contacteurs 13, 14, avantageusement du type de détecteurs de proximité
capacitifs, peuvent être fixés sur l'armature du fauteuil aux endroits les plus accessibles
à la personne handicapée, par exemple de chaque côté du fauteuil 2, au niveau de l'assise
et en avant des roues arrières 6, de telle sorte que, lors des mouvements faits par
les bras pour propulser le fauteuil 2, les mains passent naturellement à proximité
desdits contacteurs 13, 14.
[0022] Dans un but de simplicité, et ainsi qu'il est expliqué plus haut, les moteurs 9 sont
commandés en tout ou rien avec un choix préférentiellement réduit de vitesses accessibles,
ce qui permet d'assurer une assistance à l'avancement continue à l'utilisateur, juste
limitée par un couple résistant prédéterminé dont le dépassement entraînera l'arrêt
immédiat de l'alimentation desdits moteurs 9. A cet effet, un exemple d'une logique
de commande est la suivante :
- le premier contacteur 13 est destiné à gérer la fonction marche-arrêt des deux moteurs
9, ainsi que le passage de l'arrêt à la première vitesse, et réciproquement,
- le deuxième contacteur 14 gère le passage de la première vitesse à la seconde vitesse,
et réciproquement.
[0023] D'une manière complémentaire, les moyens de commande électroniques 12 sont conçus
pour que des impulsions simultanées sur les contacteurs 13, 14 provoquent la mise
en court-circuit des rotors des deux moteurs 9, avec l'avantage de provoquer un freinage
du fauteuil roulant 2.
[0024] Il est à noter que les moyens de commande 12 sont également prévus pour que seules
soient prises en compte les impulsions sur les contacteurs 13, 14 dont la durée excède
0,4 seconde, ce qui permet d'éviter les inconvénients liés au changement non souhaité
du régime des moteurs 9 , du fait d'un contact involontaire des mains de la personne
handicapée avec lesdits contacteurs 13, 14 ; on a pu en effet déterminer que la durée
d'un contact involontaire était généralement supérieure à la durée limite précitée.
[0025] Dans cette première variante de l'invention, le cadre rigide 15 est avantageusement
muni de deux poignées de transport 16 facilitant la mise en place du groupe propulseur
1 sur le fauteuil manuel 2, et son enlèvement. A cet égard, et suivant une première
forme d'exécution de l'invention représentée sur les figures 3
a et 3
b, on notera que le groupe propulseur 1, protégé ou non par son enveloppe souple 7,
est solidarisé de manière rapide au dossier 4 du fauteuil 2 par le moyen des éléments
de fixation 8, par exemple du type de glissières venant coulisser sur des ergots 17
solidaires de deux systèmes de fixation rapide 18, lesquels sont bloqués par une vis
à oreille 19 aux montants verticaux 3 dudit dossier 4.
[0026] Suivant la figure 3
b, chacun des deux systèmes de fixation rapide 18 est réalisé à partir d'une pièce
cylindrique moulée, préférentiellement en un matériau composite ayant une certaine
élasticité, la partie cylindrique 20 présentant une ouverture verticale suffisante
pour venir se clipper sur l'une des armatures verticales 3 du dossier 4. Il est évident
que l'écartement des deux glissières 8 solidaires du cadre rigide 15 du groupe propulseur
1 est réglable de façon à pouvoir s'adapter au dossier de pratiquement tous les fauteuils
manuels 2 ; on observera que le montage des glissières 8 coulissant sur le cadre rigide
15 n'a pas été représenté en détail sur les figures dans la mesure où l'homme de l'art
est en mesure de réaliser ce type de montage.
[0027] On observera que, dans cette première variante de l'invention représenté sur les
figures 1 à 3, les galets 5 reposent en permanence sur les roues arrières 6, ce qui
signifie que l'assistance à l'avancement du fauteuil roulant 2 n'est débrayable que
dans la mesure où les moteurs 9 se trouvent à l'arrêt. Dans ce cas, il est évident
que les galets 5, qui continuent de frotter sur les roues 6, contribuent à freiner
l'avancement manuel dudit fauteuil 2. C'est pourquoi, dans une seconde variante de
la présente invention qui sera décrite en référence aux figures 4 à 7, il est proposé
que les moyens de fixation 18 du châssis linéaire ou du cadre rigide 15 sur le dossier
4 du fauteuil roulant 2 coopèrent avec un dispositif d'accouplement et de désaccouplement
des galets 5 de leur appui sur les roues arrières 6. A cet effet, les dispositifs
de fixation rapide 18 se présentent sous la forme représentée sur les figures 5 à
7, où les ergots 17 ont été remplacés par des plaques d'appui 21 supportant orthogonalement
des plaques 22 servant au maintien du groupe propulseur 1 ; dans la forme d'exécution
proposée à titre d'exemple sur la figure 4, les plaques supports 22 présentent à leur
partie haute une découpe en forme de "V" pour favoriser l'engagement de broches 23
prolongeant le châssis linéaire ou le cadre rigide 15 vers l'extérieur, ces broches
23 étant normalement parallèles aux galets 5.
[0028] La figure 4 détaille le dispositif d'accouplement et de désaccouplement suivant l'invention
: celui-ci comporte tout d'abord un levier de commande 24, monté à rotation autour
d'un axe parallèle à celui des galets 5 ; à l'extrémité dudit levier 24 est aménagé
un organe de préhension 25 aisément manipulable par la personne handicapée ; le levier
de commande 24 agit, par l'intermédiaire d'un système de transmission connu de l'homme
du métier ordinaire, sur un piston 26 coulissant sensiblement à l'horizontale dans
un fourreau 27 solidaire du châssis linéaire ou du cadre rigide 15 ; ce piston 26
se prolonge vers le dossier 4 du fauteuil 2 par une tige 28, dont on peut régler la
longueur, et qui vient normalement s'appuyer, en position dite embrayée, sur la partie
haute de l'une des deux plaques d'appui 21 du dispositif de fixation rapide 18, préférentiellement
à la perpendiculaire de ladite plaque 21 ; du côté du cadre rigide 15, opposé au dossier
4 par rapport à la broche 23 prévue pour soutenir le groupe propulseur 1 sur la plaque
support 22, il est aménagé une biellette 29 montée à rotation autour d'un axe décalé
à l'arrière de celui de ladite broche 23, cette biellette 29 ayant pour rôle de transmettre
le mouvement de la tige 28, prolongeant le piston 26, à une seconde tige 30 normalement
fixée au droit de ladite biellette 29 pour venir s'appuyer, en position dite débrayée,
contre la partie basse de la plaque d'appui 21 du dispositif de fixation rapide 18
; la tige 30 est de longueur réglable ; en outre, la position de l'extrémité de la
biellette 29 le long de la tige 28 est également réglable grâce à deux butées 31 situées
de part et d'autre de ladite biellette 29, laquelle est percée d'un trou oblong 32
(détail de la figure 4) laissant un jeu vertical au déplacement de la tige 28 par
rapport à ladite biellette 29. Les détails de construction précédents ne constituent
bien entendu qu'un exemple de réalisation et ne sont donc pas limitatifs.
[0029] Les possibilités de réglage du dispositif d'accouplement et de désaccouplement venant
d'être décrit tiennent compte de son adaptation possible sur les nombreux types de
fauteuils roulants manuels existants ; en particulier, l'inclinaison du dossier 4
n'est pas standardisée, et l'implantation des dispositifs de fixation rapide 18 peut
varier selon, notamment, le diamètre des roues arrières 6 du fauteuil roulant 2. Comme
il est souhaitable que, suivant cette variante de l'invention, les galets 5 du groupe
propulseur 1 puissent ou non venir en appui sur les roues arrières 6, les réglages
proposés sur le dispositif d'accouplement et de désaccouplement précédemment décrit
remplissent les trois objectifs suivants :
- suivant la figure 5, l'angle entre la plaque d'appui 21 et l'axe passant par le galet
5 et la broche 23 varie selon les fauteuils ; grâce au réglage de la longueur de la
tige 28, prolongeant le piston 26, il est possible de ramener cet angle à une valeur
donnée prédéterminée pour que, lorsque le levier de commande 24 est repoussé vers
l'arrière du fauteuil 2, en position dite embrayée, l'appui de la tige 28 sur la plaque
21 contribue à repousser positivement les galets 5 au contact des roues arrières 6.
- suivant la figure 6, une fois la valeur de l'angle de la tige 28 réglé, il convient
de faire en sorte que les positions extrêmes de la biellette 29 - qui correspondent
aux positions extrêmes du levier de commande 24 vers l'avant ou vers l'arrière du
fauteuil roulant 2 - soient sensiblement à égale distance d'une position neutre -
levier de commande 24 à la verticale, en position intermédiaire, - choisie comme étant
celle pour laquelle ladite biellette 29 se trouve perpendiculaire à la tige 28 prolongeant
le piston 26 ; ce réglage est obtenu au moyen des deux butées 31 situées de part et
d'autre de la biellette 29 le long de ladite tige 28. La position intermédiaire du
levier 24 permet de retirer le groupe propulseur 1 de l'arrière du dossier 4 du fauteuil
roulant 2.
- suivant la figure 7, la longueur de la tige 30, qui est actionnée par l'intermédiaire
de la biellette 29, permet le contrôle de la position dite débrayée du groupe propulseur
1 ; en effet, lorsque le levier de commande 24 est ramené vers l'avant du fauteuil
2, la tige 30 est poussée contre la partie basse de la plaque d'appui 21 du dispositif
de fixation rapide 18, ce qui doit libérer les galets 5 de leur contact sur les roues
arrières 6, simplement du fait que les broches 23 étant bloquées dans le fond de la
découpe en "V" des plaques supports 22, le groupe propulseur 1 ne peut que pivoter
autour de ces broches 23, entraînant ainsi lesdits galets 5 vers le haut. Le réglage
de la longueur de la tige 30 permet de désaccoupler les galets 5 avec une position
haute telle que l'effort à fournir sur le levier de commande 24 reste raisonnable.
[0030] L'exemple de réalisation du dispositif d'accouplement et de désaccouplement décrit
précédemment n'est pas limitatif de l'invention qui inclue, bien évidemment, tout
dispositif analogue ayant comme fonction de permettre à la personne handicapée d'accoupler
et de désaccoupler les galets 5 de leur appui sur les roues arrières 6, ceci à l'aide
d'un levier de commande 24 à trois positions : une position de contact dite embrayée,
une position relevée dite débrayée et une position intermédiaire pour le retrait du
groupe propulseur 1 de l'arrière du dossier 4 du fauteuil roulant 2.
[0031] L'invention n'est pas uniquement destinée à l'équipement de fauteuils roulants pour
handicapés, et peut tout aussi bien s'avérer utile pour le transport de toute personne
valide, ou encore constituer une aide à l'avancement de chariots, de caddies et analogues.
1. Groupe propulseur (1) autonome pouvant être monté d'une manière amovible sur le dossier
(4) d'un fauteuil roulant (2) généralement manuel, et comportant un ensemble d'un
ou de deux moteurs (9) montés tête-bêche aux extrémités respectives d'un châssis rigide
linéaire, ou d'un cadre rigide (15), pour entraîner latéralement des galets (5) ou
analogues pouvant être amenés en appui positif sur les roues arrières (6) dudit fauteuil
(2) afin de provoquer leur entraînement, comportant des moyens adéquats de fixation
rapide (18) aux armatures du dossier (4) dudit fauteuil (2) qui coopèrent, le cas
échéant, avec un dispositif d'accouplement et de désaccouplement des galets (5) de
leur appui sur lesdites roues arrières (6), ledit châssis linéaire ou ledit cadre
rigide (15) étant muni d'au moins une poignée de transport (16) et le ou lesdits moteurs
(9) d'entraînement des galets (5) coopérant avec des moyens de commande (12) fonctionnant
de manière à procurer essentiellement une aide à l'avancement dudit fauteuil roulant
(2), c'est-à-dire une assistance momentanée et automatiquement ou volontairement débrayable
pendant son déplacement, caractérisé en ce que l'alimentation électrique du moteur
(9) d'entraînement d'un galet (5) - qui n'est fournie à ce moteur (9) que lorsque
celui-ci reçoit préalablement un couple entraînant procuré par le premier mouvement,
soit de la personne handicapée sur la main courante ou sur la roue (6) sur laquelle
agit ledit galet 5, soit de l'accompagnant poussant ou tirant le fauteuil roulant
(2) - est, à l'inverse, automatiquement coupée dès que ledit moteur (9) est soumis
à un couple maximum pré-réglé.
2. Groupe propulseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'alimentation
électrique des moteurs (9) sont disposés, sur le châssis linéaire ou le cadre rigide
(15), entre lesdits moteurs (9), de manière à réaliser un ensemble aligné particulièrement
léger, compact et maniable.
3. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les moyens de commande (12) des moteurs (9) sont disposés, sur le châssis
linéaire ou sur le cadre rigide (15), entre lesdits moteurs (9).
4. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les moteurs (9) sont commandés en tout ou rien avec un choix réduit de vitesses
accessibles.
5. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la gestion des moteurs (9) s'effectue par le biais de deux contacteurs (13,
14) indépendants l'un de l'autre, chaque contacteur (13, 14) étant fixé à l'extrémité
d'un fil de liaison souple interfacé aux moyens électroniques de commande (12).
6. Groupe propulseur selon la revendication précédente, caractérisé en ec que les contacteurs
(13, 14) sont du type de détecteurs de proximité capacitifs.
7. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisé en
ce que les moyens électroniques de commande (12) sont prévus pour que seules soient
prises en compte les impulsions sur les contacteurs (13, 14) dont la durée excède
0,4 seconde.
8. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les moyens de solidarisation au fauteuil (2) sont obtenus par la coopération
d'éléments, par exemple mâles (17), adaptés par colliers (18) à vis (19) à chaque
armature latérale (3) du dossier (4), avec des éléments, par exemple femelles (8)
du type glissières, solidaires du cadre rigide (15) dont l'écartement peut être facilement
réglé pour correspondre aux éléments mâles (17) du dossier (4).
9. Groupe propulseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens
de solidarisation au fauteuil (2) comportent des plaques d'appui (21) supportant orthogonalement
des plaques (22) servant au maintien du groupe propulseur (1) par l'intermédiaire
de broches (23) prolongeant le châssis linéaire ou le cadre rigide (15) vers l'extérieur,
ces broches (23) étant normalement parallèles aux galets (5) d'entraînement des roues
arrières (6) du fauteuil roulant (2).
10. Groupe propulseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif
d'accouplement et de désaccouplement des galets (5) de leur appui sur les roues arrières
(6) comporte un levier de commande (24) à trois positions, à savoir une position de
contact dite embrayée, une position relevée dite débrayée et une position intermédiaire
pour le retrait du groupe propulseur (1) de l'arrière du dossier (4) du fauteuil roulant
(2).
11. Groupe propulseur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif
d'accouplement et de désaccouplement des galets (5) de leur appui sur les roues arrières
(6) comporte :
- un levier de commande (24), monté à rotation autour d'un axe parallèle à celui des
galets (5),
- un système de transmission reliant ledit levier (24) à un piston (26) monté coulissant
dans un fourreau (27) solidaire du châssis linéaire ou cadre rigide (15),
- une tige (28), de longueur réglable, et prolongeant le piston (26) pour venir normalement
s'appuyer, en position dite embrayée, sur la partie haute de l'une des deux plaques
d'appui (21), préférentiellement à la perpendiculaire de ladite plaque (21),
- une biellette (29) montée à rotation autour d'un axe décalé à l'arrière de celui
de la broche (23) montée sur la plaque d'appui (22), et reliant la tige (28) à une
seconde tige (30) qui vient normalement s'appuyer, en position dite débrayée, contre
la partie basse de ladite plaque d'appui (21), ladite tige (30) étant de longueur
réglable,
- deux butées (31) situées de part et d'autre de la biellette (29), le long de ladite
tige (28), ladite biellette (29) étant percée d'un trou oblong (32) laissant un jeu
vertical limité au déplacement de ladite tige (28) par rapport à ladite biellette
(29).
12. Groupe propulseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le groupe est entièrement enfermé à l'intérieur d'une enveloppe de protection
(7), préférentiellement du type d'un sac à dos ou d'une valise, d'où n'émergent que
les galets (5), les moyens de fixation (8) et, le cas échéant, les broches (23).
1. Autonomous drive unit (1) able to be removably mounted on the backrest (4) of a generally
manual wheelchair (2), and comprising an assembly of one or of two motors (9) mounted
head-to-tail at the respective ends of a rigid linear chassis, or of a rigid frame
(15), in order laterally to drive rollers (5) or the like which may be brought into
positive abutment on the rear wheels (6) of said wheelchair (2) in order to provoke
drive thereof, comprising adequate means (18) for rapid fixation to the reinforcements
of the backrest (4) of said wheelchair (2) which cooperate, if necessary, with a device
for coupling and disconnecting the rollers (5) to and from said rear wheels (6), said
linear chassis or said rigid frame (15) being provided with at least one handle (16)
for transport and said motor or motors (9) for driving the rollers (5) cooperating
with control means (12) functioning so as essentially to procure an assistance in
the advance of said wheelchair (2), i.e. a momentary assistance automatically or voluntarily
disengageable during its displacement, characterized in that the electrical supply
of the motor (9) for driving a roller (5) - which is supplied to this motor (9) only
when the latter previously receives a drive torque procured by the first movement,
either of the handicapped person on the hand rail or on the wheel (6) on which said
roller 5 acts, or of the accompanying person pushing or pulling the wheelchair (2)
- is, inversely, automatically cut off as soon as said motor (9) is subjected to a
pre-regulated maximum torque.
2. Drive unit according to Claim 1, characterized in that the means for electrically
supplying the motors (9) are disposed, on the linear chassis or the rigid frame (15),
between said motors (9), so as to produce an aligned assembly which is particularly
light, compact and easy to handle.
3. Drive unit according to either one of the preceding Claims, characterized in that
the means (12) for controlling the motors (9) are disposed, on the linear chassis
or on the rigid frame (15), between said motors (9).
4. Drive unit according to any one of the preceding Claims, characterized in that the
motors (9) are controlled in all or nothing mode with a reduced choice of accessible
speeds.
5. Drive unit according to any one of the preceding Claims, characterized in that management
of the motors (9) is effected via two contactors (13, 14) independent of each other,
each contactor (13, 14) being fixed to the end of a supple connecting wire interfaced
with the electronic control means (12).
6. Drive unit according to the preceding Claim, characterized in that the contactors
(13, 14) are of the capacitive proximity detector type.
7. Drive unit according to either one of Claims 5 or 6, characterized in that the electronic
control means (12) are provided so that only those pulses on the contactors (13, 14)
whose duration exceeds 0.4 second are taken into account.
8. Drive unit according to any one of the preceding Claims, characterized in that the
means for connection to the wheelchair (2) are obtained by the cooperation of elements,
for example male ones (17), fitted by clamps (18) with screws (19) to each lateral
reinforcement (3) of the backrest (4), with elements, for example female ones (8)
of the slideway type, fast with the rigid frame (15) of which the spaced apart relationship
may be easily adjusted to correspond to the male elements (17) of the backrest (4).
9. Drive unit according to the preceding Claim, characterized in that the means for connection
to the wheelchair (2) comprise bearing plates (21) supporting at right angles plates
(22) serving to maintain the drive unit (1) via spindles (23) extending the linear
chassis or the rigid frame (15) towards the outside, these spindles (23) normally
being parallel to the rollers (5) for driving the rear wheels (6) of the wheelchair
(2).
10. Drive unit according to the preceding Claim, characterized in that the device for
coupling and disconnecting the rollers (5) to and from their abutment on the rear
wheels (6) comprises a control lever (24) with three positions, namely a so-called
engaged contact position, a so-called disengaged raised position and an intermediate
position for the withdrawal of the drive unit (1) from the rear of the backrest (4)
of the wheelchair (2).
11. Drive unit according to the preceding Claim, characterized in that the device for
coupling and disconnecting the rollers (5) to and from their abutment on the rear
wheels (6) comprises:
- a control lever (24), mounted to rotate about an axis parallel to that of the rollers
(5),
- a transmission system connecting said lever (24) to a piston (26) mounted to slide
in a sleeve (27) fast with the linear chassis or rigid frame (15),
- a rod (28), of adjustable length, and extending the piston (26) in order normally
to come into abutment, in so-called engaged position, on the upper part of one of
the two bearing plates (21), preferably perpendicularly to said plate (21),
- a small rod (29) mounted to rotate about an axis offset to the rear of that of the
spindle (23) mounted on the bearing plate (22), and connecting the rod (28) to a second
rod (30) which normally abuts, in so-called disengaged position, against the lower
part of said bearing plate (21), said rod (30) being of adjustable length,
- two stops (31) located on either side of the small rod (29), along said rod (28),
said small rod (29) being pierced with an oblong hole (32) leaving a vertical clearance
limited to the displacement of said rod (28) with respect to said small rod (29).
12. Drive unit according to any one of the preceding Claims, characterized in that the
unit is entirely enclosed within a protective envelope (7), preferably of the rucksack
or suitcase type, from which only the rollers (5), the fixation means (8) and, if
necessary, the spindles (23), emerge.
1. Selbständige Antriebseinheit (1), die abnehmbar am Rückenteil (4) eines normalerweise
handgetriebenen Rollstuhles (2) anbringbar ist, und eine aus einem oder zwei Motoren
(9) bestehende Einheit umfaßt, wobei diese Motoren einander zugewandt an entsprechenden
Enden eines starren linearen Gestells oder eines starren Rahmens (15) angeordnet sind,
um Rollen (5) oder ähnliche Elemente seitlich anzutreiben, die in positive Druckauflage
auf den Hinterrädern (6) des Rollstuhles (2) bringbar sind, um deren Antrieb zu bewirken,
umfassend geeignete Schnellbefestigungsvorrichtungen (18) an den Armaturen des Rückenteils
(4) des Rollstuhles (2), die im Bedarfsfall mit einer Vorrichtung zur Kupplung und
Entkupplung der Rollen (5) in ihre bzw. aus ihrer Druckauflage auf die Hinterräder
(6) zusammenwirken, wobei das lineare Gestell oder der starre Rahmen (15) mit mindestens
einem Halte- bzw. Traggriff (16) versehen ist und der bzw. die Motor(en) (9) zum Antrieb
der Rollen (5) mit Steuervorrichtungen (12) zusammenwirken, welche so funktionieren,
daß sie im wesentlichen eine Unterstützung bei der Fortbewegung des Rollstuhles (2)
erzielen, d.h. eine vorübergehende und automatische oder während ihrer Verlagerung
absichtlich ausschaltbare Unterstützung, dadurch gekennzeichnet, daß die Stromversorgung des Motors (9) zum Antrieb einer Rolle (5) - welche nur dann
an diesen Motor (9) geleitet wird, wenn dieser vorher ein Antriebsmoment empfängt,
welches durch die erste Bewegung erzielt wurde, entweder durch die behinderte Person
auf dem Handgriffring oder auf dem Rad (6), auf das die Rolle (5) wirkt, oder durch
die den Rollstuhl (2) schiebende oder ziehende Begleitperson - umgekehrt automatisch
unterbrochen wird, sobald der Motor (9) einem voreingestellten Höchstmoment ausgesetzt
ist.
2. Antriebseinheit nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Stromversorgungseinrichtungen der Motoren (9) am linearen Gestell oder am starren
Rahmen (15) derart zwischen den Motoren (9) angeordnet sind, daß sich eine besonders
leichte, kompakte und handliche ausgerichtete Einheit ergibt.
3. Antriebseinheit nach einem der vorherstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Steuervorrichtungen (12) der Motoren (9) am linearen Gestell oder am starren
Rahmen (15) zwischen diesen Motoren (9) angeordnet sind.
4. Antriebseinheit nach einem der vorherstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Motoren (9) gemeinsam oder gar nicht mit einer verringerten Auswahl an möglichen
Drehzahlen angesteuert werden.
5. Antriebseinheit nach einem der vorherstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Steuerung der Motoren (9) mittels zweier voneinander unabhängiger Kontaktgeber
(13, 14) erfolgt, wobei jeder Kontaktgeber am Ende eines weichen Verbindungsdrahtes
befestigt ist, welcher an die elektronischen Steuervorrichtungen (12) angeschlossen
ist.
6. Antriebseinheit nach dem vorherstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, daß die Kontaktgeber (13, 14) von der Gattung kapazitiver berührungsloser Näherungsschalter
sind.
7. Antriebseinheit nach einem der Ansprüche 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, daß die elektronischen Steuervorrichtungen (12) derart vorgesehen sind, daß nur die Impulse
auf die Schalter (13, 14), deren Dauer 0,4 Sekunden übersteigt, in Betracht gezogen
werden.
8. Antriebseinheit nach einem der vorherstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Vorrichtungen zur Befestigung am Rollstuhl (2) durch das Zusammenwirken von Elementen
erhalten werden, beispielsweise profilartigen Einsteckelementen (17), die über Hülsenelemente
(18) mit Schrauben (19) an jeder Seitenarmatur (3) des Rückenteils (4) angepaßt sind,
mit Elementen, beispielsweise Aufnahmeelementen (8) der gleitenden Art, die mit dem
starren Rahmen (15) verbunden sind und deren Abstand leicht einstellbar ist, damit
er den profilartigen Einsteckelementen (17) des Rückenteils entspricht.
9. Antriebseinheit nach dem vorherstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, daß die Vorrichtungen zur Befestigung am Rollstuhl (2) Auflageplatten (21) umfassen,
die im rechten Winkel Platten (22) stützen, welche über Stifte (23), die das lineare
Gestell oder den starren Rahmen (15) nach außen hin verlängern, zur Lagehaltung der
Antriebseinheit (1) dienen, wobei diese Stifte (23) normalerweise parallel zu den
Rollen (5) zum Antrieb der Hinterräder (6) des Rollstuhles (2) verlaufen.
10. Antriebseinheit nach dem vorherstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, daß die Vorrichtung zur Kupplung bzw. Entkupplung der Rollen (5) aus ihrer und in ihre
Druckauflage auf die Hinterräder (6) einen Steuerhebel (24) mit drei Stellungen umfaßt,
nämlich einer als eingekuppelt bezeichneten Kontaktstellung, einer als entkuppelt
bezeichneten Hochstellung sowie einer Zwischen- oder Mittelstellung zum Zurückziehen
der Antriebseinheit (1) vom Bereich hinter dem Rückenteil (4) des Rollstuhles (2).
11. Antriebseinheit nach dem vorherstehenden Anspruch,
dadurch gekennzeichnet, daß die Vorrichtung zur Kupplung und Entkupplung der Rollen (5) in ihre und aus ihrer
Druckauflage auf die Hinterräder (6) folgendes umfaßt:
- einen Steuerhebel (24), der zu seiner Drehung um eine zu der Achse der Rollen (5)
parallelen Achse angeordnet ist,
- ein Übertragungssystem, welches den Hebel (24) mit einem Kolben (26) verbindet,
welcher gleitend in einer Hülse (27) angeordnet ist, die mit dem linearen Gestell
oder dem starren Rahmen (15) verbunden ist,
- eine Welle (28) von einstellbarer Länge, die den Kolben (26) verlängert, damit er
normal in der als eingekuppelt bezeichneten Stellung auf dem oberen Abschnitt einer
der zwei Auflageplatten (21) zur Auflage kommt, vorzugsweise auf dem Lot der Platte
(21),
- einen Schwingarm (29), der zur Drehung um eine von der Achse des Stiftes (23), der
auf der Auflageplatte (22) angeordnet ist, nach hinten versetzten Achse angeordnet
ist und die Welle (28) mit einer zweiten Welle (30) verbindet, welche normalerweise
in der als entkuppelt bezeichneten Stellung auf dem unteren Bereich der Auflageplatte
(21) zur Auflage kommt, wobei die Welle (30) eine einstellbare Länge hat,
- zwei Widerlager (31), die auf beiden Seiten des Schwingarmes (29) auf der Welle
(28) angeordnet sind, wobei der Schwingarm (29) mit einer länglichen durchgehenden
Öffnung (32) versehen ist, die der Verschiebung der Welle (28) bezüglich des Schwingarmes
(29) ein begrenztes vertikales Spiel ermöglicht.
12. Antriebseinheit nach einem der vorherstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Antriebseinheit vollständig im Inneren einer Schutzumhüllung (7), vorzugsweise
der Art eines Rucksackes oder eines Koffers, eingeschlossen ist, aus der lediglich
die Rollen (5), die Befestigungsvorrichtungen (8) und gegebenenfalls die Stifte (23)
herausragen.