(19)
(11) EP 0 511 892 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
26.10.1994  Bulletin  1994/43

(21) Numéro de dépôt: 92401085.3

(22) Date de dépôt:  17.04.1992
(51) Int. Cl.5A45D 2/00, A45D 2/24

(54)

Procédé pour appliquer une déformation à des cheveux en utilisant un bigoudi, et bigoudi pour la mise en oeuvre d'un tel procédé

Verfahren zum Anbringen einer Verformung an Haaren mittels eines Wicklers und Wickler zur Durchführung dieses Verfahrens

Method for applying a deformation to hair using a hair curler, and hair curler for working out this method


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK ES FR GB GR IT LI NL PT SE

(30) Priorité: 30.04.1991 FR 9105289

(43) Date de publication de la demande:
04.11.1992  Bulletin  1992/45

(73) Titulaire: L'OREAL
75008 Paris (FR)

(72) Inventeurs:
  • Leveque, Jean-Luc
    F-93340 Le Raincy (FR)
  • Leroy, Frédéric
    F-92210 Saint-Cloud (FR)

(74) Mandataire: Peuscet, Jacques 
SCP Cabinet Peuscet et Autres, 78, avenue Raymond Poincaré
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 171 682
US-A- 3 623 491
US-A- 4 911 186
FR-A- 2 593 361
US-A- 3 631 868
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] L'invention est relative à un procédé pour appliquer une déformation à des cheveux en utilisant un bigoudi autour duquel est enroulée une mèche de cheveux.

    [0002] On utilise couramment un tel procédé pour créer une ondulation sur des cheveux lisses. Pour accentuer l'effet d'ondulation, on peut soumettre les cheveux mouillés, enroulés sur le bigoudi, à un chauffage créé soit par un casque séchoir ou équivalent, soit par le bigoudi lui-même, du type à réserve de chaleur.

    [0003] Un procédé du même type peut être utilisé pour le défrisage de cheveux fortement ondulés, par exemple du type cheveux crépus.

    [0004] Il est connu par US-A 3 623 491 d'utiliser dans ce but un bigoudi dans lequel le périmètre suivant lequel est enroulée la mèche est susceptible d'être augmenté par une action mécanique.

    [0005] L'invention a pour but, surtout, de fournir un procédé du genre défini précédemment qui permette d'obtenir une plus grande durabilité de la déformation induite des cheveux après leur déroulage du bigoudi

    [0006] Selon l'invention, un procédé pour appliquer une déformation à des cheveux en utilisant un bigoudi dans lequel le périmètre suivant lequel est enroulée la mèche (M) augmente, les cheveux étant ainsi soumis à un allongement qui assure une augmentation de la durée dans le temps de la déformation appliquée au cheveu, caractérisé par le fait qu'on agence le bigoudi de façon que lorsque sa température passe d'une température de départ à une température plus élevée qui reste cependant inférieure à une limite relativement basse permettant d'éviter de brûler les cheveux et/ou le cuir chevelu, le périmètre du bigoudi augmente d'environ 2 à 3 %, la section longitudinale (S) étant en outre suffisante pour supporter les contraintes imposées par l'étirement de la mèche de cheveux ; que l'on enroule la mèche de cheveux autour du bigoudi à température de départ de manière que les cheveux soient maintenus contre le bigoudi et que le bigoudi est porté à la susdite température plus élevée, le bigoudi étant réalisé au moins en partie à l'aide d'un matériau à mémoire de forme propre à provoquer ladite augmentation du périmètre.

    [0007] La susdite limite de température n'est pas supérieure à 60° C et, de préférence, la température permettant d'atteindre une augmentation d'environ 2 à 3 % du périmètre du bigoudi est de l'ordre de 40° C, lorsque la température de départ est égale à la température ambiante.

    [0008] Avantageusement, on réalise le bigoudi, au moins en partie, à l'aide d'un matériau à mémoire de forme dont la transition de phase se situe à une température inférieure à la susdite limite, on éduque la partie du bigoudi en matériau à mémoire de forme pour que le bigoudi se transforme en une pièce de forme voisine, avec un périmètre augmenté d'environ 2 à 3 %, lorsque la température de transition de phase est franchie par valeurs croissantes.

    [0009] US-A-4 911 186 a déjà proposé de réaliser un bigoudi en un matériau à mémoire de forme ; toutefois, ce document antérieur prévoit seulement le passage du bigoudi d'une forme cylindrique, pour les opérations d'enroulage des cheveux, à une forme aplatie facilitant le stockage.

    [0010] Il n'est pas question de soumettre les cheyeux à un étirement grâce au bigoudi.

    [0011] L'invention est également relative à un bigoudi pour la mise en oeuvre du procédé défini précédemment, ce bigoudi étant caractérisé par le fait que sa surface extérieure présente une section transversale à contour sensiblement fermé pour permettre l'enroulement et le serrage de la mèche sur le bigoudi, cette surface comprenant une fente longitudinale destinée à permettre une augmentation du périmètre de la section transversale, la section longitudinale du bigoudi étant suffisante pour absorber les contraintes imposées par l'étirement de la mèche de cheveux, caractérisé par le fait que ce bigoudi comporte des moyens en un matériau à mémoire de forme propres à provoquer une augmentation dudit périmètre d'environ 2 à 3 % lorsque la température du bigoudi passe d'une température de départ à une température plus élevée avec franchissement de la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme, cette température plus élevée restant inférieure à une limite de température choisie pour éviter de brûler les cheveux et/ou le cuir chevelu.

    [0012] De préférence, le matériau à mémoire de forme choisi pour le bigoudi a une température de transition de phase d'environ 40°C de telle sorte que lorsque le bigoudi est porté à cette température, on obtienne la susdite augmentation du périmètre de la section transversale.

    [0013] Selon une première possibilité, le bigoudi est formé par une pièce cylindrique fendue longitudinalement qui est réalisée en un matériau à mémoire de forme et qui, lorsque la température franchit dans le sens croissant la température de transition de phase, prend une forme cylindrique voisine mais avec un périmètre augmenté d'environ 2 à 3 %.

    [0014] Selon une autre possibilité, les moyens en un matériau à mémoire de forme sont constitués par un enroulement hélicoïdal d'un fil de ce matériau, et le bigoudi comporte plusieurs plaques en un matériau inerte, disposées contre l'enroulement hélicoïdal de manière à former une sorte de prisme, ces plaques restant libres de se déplacer les unes par rapport aux autres en étant séparées par des fentes le long de leurs arêtes.

    [0015] Selon une autre possibilité, le bigoudi comprend une enveloppe cylindrique creuse, avec une fente longitudinale, en un matériau élastique rigide tandis que des moyens de contrainte réalisés en un matériau à mémoire de forme sont disposés au moins en partie à l'intérieur de l'enveloppe pour provoquer une augmentation de son périmètre lorsque la température franchit, par valeurs croissantes, celle de transition de phase du matériau à mémoire de forme.

    [0016] Les moyens de contrainte peuvent être constitués par une plaque ayant une section transversale en forme de V, disposée à l'intérieur de l'enveloppe et prenant appui par ses bords longitudinaux, contre la surface interne de l'enveloppe en des zones sensiblement diamétralement opposées, la plaque ayant été éduquée pour tendre à redevenir plate lorsque la température franchit, dans le sens des valeurs croissantes, la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme constituant cette plaque, ce qui provoque alors l'ouverture de l'enveloppe extérieure et l'augmentation de son diamètre.

    [0017] Selon une autre possibilité, les moyens de contrainte comprennent deux pièces de forme conique tournant leur concavité vers l'extérieur et engagées, par leur pointe, dans chaque extrémité de l'enveloppe fendue longitudinalement de manière à être au contact du bord de cette extrémité, ces pièces étant reliées mécaniquement l'une à l'autre par une tige rigide, lesdites pièces coniques étant réalisées en un matériau à mémoire de forme et étant éduquées pour avoir tendance à s'ouvrir lors du franchissement de la température de transition de phase par valeurs croissantes, pour provoquer l'écartement de l'enveloppe contre laquelle elles sont en appui.

    [0018] En variante, les pièces coniques engagées par leur pointe à chaque extrémité de l'enveloppe et en contact contre les bords de ces extrémités sont réalisées en un matériau inerte tandis qu'une barre reliant mécaniquement les pointes des pièces coniques est réalisée en un matériau à mémoire de forme et a été éduquée de manière à s'incurver et à provoquer le rapprochement des cônes lorsque la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme est franchie, par valeurs croissantes, ce qui provoque une augmentation du diamètre de l'enveloppe.

    [0019] Le matériau à mémoire de forme utilisé peut être un alliage métallique ou une résine synthétique, la température de transition de phase étant située avantageusement aux environs de 40° C.

    [0020] De préférence, le matériau à mémoire de forme utilisé supporte une contrainte mécanique de 700 N/mm2 ; la section utile du bigoudi est de préférence supérieure à environ 10 mm2 ce qui permet l'enroulement d'une mèche pouvant comporter jusqu'à environ 5 000 cheveux sur un nombre de tours au plus égal à quatre ; pour une élongation de l'ordre de 2 % les efforts mis en jeu peuvent être supportés par un bigoudi dont l'enveloppe est en un tel matériau à mémoire de forme.

    [0021] L'épaisseur de l'enveloppe est comprise entre 0,2 mm et 4 mm environ.

    [0022] L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.

    [0023] La figure 1a du dessin est une section transversale d'un bigoudi selon l'invention, en matériau à mémoire de forme, à l'état de repos, à température ambiante.

    [0024] La figure 1b est une section transversale du même bigoudi à une température supérieure à celle de la transition de phase.

    [0025] La figure 1c est une vue en perspective du bigoudi de la figure 1a, au repos.

    [0026] La figure 2 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du bigoudi.

    [0027] La figure 3 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du bigoudi.

    [0028] La figure 4 est une coupe axiale longitudinale d'une autre variante de réalisation du bigoudi.

    [0029] La figure 5, enfin, est une coupe axiale longitudinale d'une autre variante.

    [0030] En se reportant aux figures 1a et 1c des dessins, on peut voir un dispositif d'enroulage 1 pour une mèche de cheveux, généralement appelé bigoudi, constitué par une pièce 2 de forme cylindrique, creuse, comportant une fente longitudinale 3.

    [0031] La pièce cylindrique fendue 2 est réalisée en un matériau à mémoire de forme, notamment en un alliage métallique ou une résine synthétique ayant cet effet de mémoire de forme et dont la température de transition de phase est avantageusement de l'ordre de 40° C. Pour l'application envisagée, il convient que cette température de transition de phase soit inférieure à une limite relativement basse, par exemple de l'ordre de 60° C, pour éviter de brûler les cheveux ou le cuir chevelu.

    [0032] La pièce 2 est éduquée pour se transformer, lorsque sa température est portée à une valeur dépassant le seuil critique constitué par la température de transition de phase, en une pièce de forme voisine dont la section transversale, représentée sur la figure 1b, a un périmètre plus important d'environ 2 à 3 %.

    [0033] Lors du franchissement en sens inverse de la température de transition de phase, par refroidisssement, la pièce 2 passe de la forme représentée sur la figure 1b à celle représentée sur la figure 1a, c'est-à-dire revient à sa forme initiale.

    [0034] Une telle augmentation du périmètre, de 2 à 3 % correspond à une forte et brusque variation de dimension pour une excursion faible de la température. Cette transformation est réversible de sorte que l'on retrouve les dimensions initiales de la pièce lorsqu'elle reprend sa température de départ.

    [0035] Un tel accroissement est bien supérieur à celui qui pourrait être obtenu par la simple dilatation thermique d'un élément métallique, sur une aussi faible plage de température.

    [0036] Dans la pratique, si la pièce de forme cylindrique 2 a un diamètre initial de 20 mm, une augmentation de la largeur de la fente 3 de 2 mm lorsque la température augmente pour passer de la température ambiante à environ 40° C, correspond à une augmentation d'environ 3 % du périmètre de la section transversale.

    [0037] Les cheveux de la mèche M enroulés et serrés autour de la pièce 2 subissent donc un allongement de 3 % environ correspondant à la variation du périmètre de cette pièce cylindrique 2.

    [0038] Les cheveux de la mèche M sont serrés contre la surface de la pièce 2 de manière à en suivre les déformations, pratiquement sans glissement. Tout moyen de fixation connu peut être prévu pour tenir les boucles de cheveux enroulées sur le bigoudi 2, ces moyens pouvant être constitués par une pièce élastique P fixée à une extrémité du bigoudi. L'autre extrémité du bigoudi peut être solidarisée par clipsage ou par un système à crochet avec l'autre extrémité libre de la pièce élastique P destinée à serrer les boucles de cheveux sur la pièce 2.

    [0039] La section longitudinale utile S du bigoudi, égale au produit de la longueur L par l'épaisseur e

    est suffisante pour supporter les contraintes imposées par l'étirement de la mèche de cheveux M.

    [0040] L'épaisseur e est avantageusement de l'ordre de 0,2 mm, tandis que la longueur L peut être de l'ordre de 50 mm ce qui, lorsque le matériau constituant la pièce 2 admet une contrainte maximale de l'ordre de 700 N/mm2, permet d'enrouler, jusqu'à quatre tours, une mèche de 1 000 à 5 000 cheveux sur le dispositif.

    [0041] Un calcul destiné à préciser ces explications est donné ci-après.

    [0042] On considère une pièce 2 ayant un diamètre initial de 20 mm, à la température ambiante ; la longueur L est de 50 mm et l'épaisseur égale à e.

    [0043] On enroule une mèche de n cheveux (n étant inférieur à 5000) sur t tours, t étant généralement égal à 4.

    [0044] On peut admettre que le diamètre moyen d'un cheveu est de 0,08 mm ce qui donne une section moyenne de cheveu de s = 5.10⁻³ mm2. Comme module de rigidité moyen d'un cheveu sec on peut adopter la valeur Es = 4 000 N/mm2 et, pour un cheveu mouillé, la valeur Eh = 1 000 N/mm2, ceci jusqu'à une élongation d'environ 2 % du cheveu. Au-delà de cette élongation, la rigidité devient très faible.

    [0045] La force résistante déployée par la mèche de cheveux M lorsqu'on lui impose un allongement "epsilon" est égale à :


    . Cette force est maximale lorsque les cheveux sont secs ; avec les valeurs données ci-dessus, cette force F atteint 8 000 N pour "epsilon" = 2 %, t = 4 tours et n = 5 000.

    [0046] La section longitudinale utile L.e du dispositif d'enroulage 2 devra donc être supérieure à environ 11,5 mm2, compte tenu d'une contrainte maximale admissible de 700 N/mm2.

    [0047] Ceci entraîne pour une longueur L de 50 mm, une épaisseur e d'environ 0,23 mm.

    [0048] Pour appliquer une déformation à des cheveux en utilisant le bigoudi 2 des figures 1a, 1c, on procède de la manière suivante.

    [0049] On enroule autour du bigoudi 2, à la température de départ, égale à la température ambiante, une mèche M de cheveux, par exemple sur quatre tours, et on prévoit soit par le serrage de cette mèche soit à l'aide d'un dispositif de clipsage, le maintien de la mèche contre la surface de la pièce 2 pour empêcher un glissement relatif des cheveux.

    [0050] On soumet ensuite le bigoudi 2 et la mèche M à une élévation de température suffisante pour franchir la température de transition de phase du matériau de la pièce 2.

    [0051] La section transversale de la pièce 2 s'ouvre comme représenté sur la figure 1b en provoquant un étirement des cheveux de la mèche M qui subissent, dans l'exemple considéré, un allongement de 3 % environ correspondant à la variation du périmètre de la section transversale.

    [0052] Une telle déformation se situe au-delà du seuil d'écoulement du cheveu, de l'ordre de 2 à 2,5 % d'allongement, ce qui entraîne l'amélioration des performances, notamment en ce qui concerne la durabilité de la déformation imposée aux cheveux.

    [0053] Selon la réalisation de la figure 2, le bigoudi 11 comporte un enroulement hélicoïdal 12 d'un fil réalisé en un matériau à mémoire de forme. Cet enroulement est recouvert par plusieurs plaques 13 formant une sorte de prisme, à section hexagonale dans l'exemple considéré, séparées les unes des autres par des fentes longitudinales 14 s'étendant suivant les arêtes du prisme. Les plaques 13 sont réalisées en un matériau inerte et sont libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. Les plaques 13 sont appliquées contre l'enroulement 12 par des moyens de maintien, non représentés, en particulier des moyens de maintien élastiques permettant l'augmentation de section. Les plaques 13 sont suffisamment résistantes pour ne pas se déformer et imposer l'étirement à la mèche de cheveux enroulée sur ces plaques. Les plaques 13 sont montées autour de l'enroulement 12 de manière à ne pas opposer de résistance sensible à l'expansion de cet enroulement interne 12.

    [0054] Les plaques 13 sont prévues pour empêcher un coincement des cheveux entre les spires de l'enroulement 12.

    [0055] La figure 3 montre un bigoudi 21 comprenant une pièce cylindrique fendue longitudinalement réalisée en un matériau élastique rigide, inerte. La fente 23 correspond à la fente 3 de la figure 1a. La mèche de cheveux est destinée à être enroulée sur cette pièce 22.

    [0056] Des moyens de contrainte C réalisé en un matériau à mémoire sont disposés à l'intérieur de la pièce 22 pour provoquer une augmentation de son périmètre lorsque la température franchit celle de transition de phase.

    [0057] Dans l'exemple de la figure 3, le moyen de contrainte C est constitué par une plaque 24 ayant une section transversale en forme de V, disposée à l'intérieur de la pièce 22 formant enveloppe et prenant appui par ses bords longitudinaux 25 contre la surface interne de l'enveloppe 22 en des zones sensiblement diamètralement opposées. La plaque 24 a été éduquée pour tendre à redevenir plate lorsque la température franchit, par valeurs croissantes, la température de transition de phase du matériau à mémoire en lequel est réalisée cette plaque 24. Une telle déformation provoque l'ouverture de l'enveloppe extérieure 22 et l'élargissement de la fente 23 avec augmentation du périmètre de la section transversale. L'ensemble est agencé pour que cette augmentation soit de l'ordre de 2 à 3 %.

    [0058] Selon la variante de réalisation de la figure 4, le bigoudi 31 comprend une pièce cylindrique 32, formant enveloppe, en un matériau inerte, comme la pièce 22 de la figure 3. Cette pièce 32 comporte une fente longitudinale non visible sur la figure 4. Le moyen de contrainte C, dans le cas de la figure 4, comprend deux pièces coniques 33, 34 prévues à chaque extrémité de l'enveloppe 32, tournant leur concavité vers l'extérieur et leur pointe à l'intérieur de l'enveloppe. Chaque pièce 33, 34 est en contact avec le bord de l'extrémité de l'enveloppe. Ces pièces 33, 34 sont réalisées en matériau à mémoire de forme et sont éduquées pour avoir tendance à s'ouvrir lors du franchissement de la température de transition de phase par valeurs croissantes. Les pointes des pièces 33, 34 sont reliées mécaniquement l'une à l'autre par une tige rigide 35 en matériau inerte.

    [0059] Lorsque la température du bigoudi 31 passe de la valeur ambiante à une valeur supérieure avec franchissement de la température de transition de phase, les pièces 33, 34 s'ouvrent, comme indiqué par les flèches de la figure 4, et, en exerçant un effort sur les extrémités de la pièce 32, provoquent l'ouverture de cette pièce et l'augmentation de son diamètre et du périmètre de la section transversale.

    [0060] Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, le bigoudi 41 comprend une enveloppe cylindrique 42, munie d'une fente longitudinale non visible sur le dessin, réalisée en un matériau inerte. Cette enveloppe 42 est semblable aux enveloppes 22, 32 des figures 3 et 4.

    [0061] Le moyen de contrainte C comprend deux pièces coniques 43, 44 réalisées en un matériau inerte, prévues à chaque extrémité de l'enveloppe 42 et tournant leur concavité vers l'extérieur. La pointe des pièces 43, 44 est située à l'intérieur de l'enveloppe 42, la surface extérieure de ces pièces étant en appui contre le bord des extrémités de l'enveloppe 42. Les pointes des pièces 43, 44 situées à l'intérieur de l'enveloppe 42 sont reliées l'une à l'autre mécaniquement par une barre 45 en matériau à mémoire de forme. La barre 45 a été éduquée de manière à s'incurver et à provoquer le rapprochement, suivant la direction axiale, des cônes 43, 44 lorsque la température de transition de phase du matériau est franchie, par valeurs croissantes. L'effort exercé par les cônes 43, 44 sur les extrémités du cylindre fendu 42 provoque une augmentation du diamètre de l'enveloppe 42.

    [0062] Quel que soit le mode de réalisation adopté pour le dispositif d'enroulage des cheveux ou bigoudi, on enroule les cheveux sur le dispositif à la température ambiante puis l'on porte le dispositif à une température, de préférence de l'ordre de 40° C, pour obtenir un accroissement d'environ 2 à 3 % du périmètre du dispositif.

    [0063] La déformation par étirement communiquée aux cheveux, se situe au-delà du seuil d'écoulement du cheveu (2 à 2, 5 % d'allongement) ce qui améliore la durabilité de la déformation des cheveux.

    [0064] Dans le cas de cheveux lisses soumis à un traitement de bouclage, les boucles ainsi réalisées durent plus longtemps.

    [0065] Dans le cas d'une opération de défrisage de cheveux fortement ondulés (cheveux crépus) la durabilité de la déformation est également améliorée.

    [0066] Dans la description des exemples de réalisation, on a considéré essentiellement un bigoudi prévu pour travailler avec une température de départ égale à la température ambiante.

    [0067] Il est clair que la température de départ peut être inférieure à la température ambiante, tandis que la température plus élevée peut être constituée par la température ambiante. Dans un tel cas, le bigoudi est maintenu, avant usage, à la température (plus basse) de départ dans un réfrigérateur, par exemple à une température inférieure ou égale à 4° C. La montée en température a lieu ensuite sans chauffage, par passage à la température ambiante.


    Revendications

    1. Procédé pour appliquer une déformation à des cheveux en utilisant un bigoudi dans lequel le périmètre suivant lequel est enroulée la mèche (M) augmente, les cheveux étant ainsi soumis à un allongement qui assure une augmentation de la durée dans le temps de la déformation appliquée au cheveu, caractérisé par le fait qu'on agence le bigoudi de façon que lorsque sa température passe d'une température de départ à une température plus élevée qui reste cependant inférieure à une limite relativement basse permettant d'éviter de brûler les cheveux et/ou le cuir chevelu, le périmètre du bigoudi augmente d'environ 2 à 3 %, la section longitudinale (S) étant en cutre suffisante pour supporter les contraintes imposées par l'étirement de la mèche de cheveux ; que l'on enroule la mèche de cheveux autour du bigoudi à température de départ de manière que les cheveux soient maintenus contre le bigoudi et que le bigoudi est porté à la susdite température plus élevée, le bigoudi étant réalisé au moins en partie à l'aide d'un matériau à mémoire de forme propre à provoquer ladite augmentation du périmètre.
     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la température de départ est la température ambiante.
     
    3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la température de départ est inférieure à la température ambiante.
     
    4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la susdite limite de température n'est pas supérieure à 60° C et que la température permettant d'atteindre une augmentation d'environ 2 à 3 % du périmètre du bigoudi est de l'ordre de 40° C.
     
    5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on réalise le bigoudi (1, 11, 21, 31, 41) au moins en partie à l'aide d'un matériau à mémoire de forme dont la transition de phase se situe à une température inférieure à la susdite limite, et que l'on éduque la : partie du bigoudi en matériau à mémoire de forme pour que le bigoudi se transforme en une pièce de forme voisine avec un périmètre augmenté d'environ 2 à 3 % lorsque la température de la transition de phase est franchie par valeurs croissantes.
     
    6. Bigoudi pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des revendications 1 à 5, dont la surface extérieure présente une section transversale à contour sensiblement fermé pour permettre l'enroulement et le serrage de la mèche sur le bigoudi, cette surface comprenant une fente longitudinale (3, 14, 23) destinée à permettre une augmentation du périmètre de la section transversale, la section longitudinale (S) du bigoudi étant suffisante pour absorber les contraintes imposées par l'étirement de la mèche de cheveux, caractérisé par le fait que ce bigoudi (1, 11, 21, 31, 41) comporte des moyens (2 ; 12 ; 24 ; 33, 34 ; 45) en un matériau à mémoire de forme propres à provoquer une augmentation dudit périmètre d' environ 2 à 3 % lorsque la température du bigoudi passe d'une température de départ à une température plus élevée avec franchissement de la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme, cette température plus élevée restant inférieure à une limite de température choisie pour éviter de brûler les cheveux et/ou le cuir chevelu.
     
    7. Bigoudi selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le matériau à mémoire de forme choisi a une température de transition de phase d'environ 40° C.
     
    8. Bigoudi selon la revendication 6 ou 7, caractérisé par le fait qu'il est formé par une pièce cylindrique (2) fendue longitudinalement qui est réalisée en matériau à mémoire de forme et qui, lorsque la température franchit dans le sens croissant la température de transition de phase, prend une forme cylindrique voisine mais avec un périmètre augmenté d'environ 2 à 3 %.
     
    9. Bigoudi selon la revendication 6 ou 7, caractérisé par le fait que les moyens en un matériau à mémoire de forme sont constitués par un enroulement hélicoïdal (12) d'un fil dans ce matériau, et que le bigoudi comporte plusieurs plaques (13) en un matériau inerte, disposées contre l'enroulement hélicoïdal de manière à former une sorte de prisme, ces plaques restant libres de se déplacer les unes par rapport aux autres en étant séparées par des fentes (14) le long de leurs arêtes.
     
    10. Bigoudi selon la revendication 6 ou 7, caractérisé par le fait qu'il comprend une enveloppe cylindrique creuse (22, 32, 42), avec une fente longitudinale (23), en un matériau élastique rigide tandis que des moyens de contrainte (C) réalisés en un matériau à mémoire de forme sont disposés au moins en partie à l'intérieur de l'enveloppe (22, 32, 42) pour provoque une augmentation de son diamètre lorsque la température franchit, par valeurs croissantes, celle de transition de phase du matériau à mémoire de forme.
     
    11. Bigoudi selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le moyen de contrainte (C) est constitué par une plaque (24) ayant une section transversale en forme de V, disposée à l'intérieur de l'enveloppe (22) et prenant appui par ses bords longitudinaux contre la surface interne de l'enveloppe en des zones sensiblement diamétralement opposées, la plaque (24) ayant été éduquée pour tendre à redevenir plate lorsque la température franchit, dans le sens des valeurs croissantes, la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme constituant cette plaque (24), ce qui provoque alors l'ouverture de l'enveloppe extérieure (22) et l'augmentation de son diamètre.
     
    12. Bigoudi selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les moyens de contrainte (C) comprennent deux pièces (33, 34) de forme conique tournant leur concavité vers l'extérieur et engagées, par leur pointe, dans chaque extrémité de l'enveloppe (32) fendue longitudinalement de manière à être au contact du bord de cette extrémité, ces pièces (33, 34) étant reliées mécaniquement l'une à l'autre par une tige rigide (35), lesdites pièces coniques (33, 34) étant réalisées en un matériau à mémoire de forme et étant éduquées pour avoir tendance à s'ouvrir lors du franchissement de la température de transition de phase par valeurs croissantes, pour provoquer l'écartement de l'enveloppe (32) contre laquelle elles sont eu appui.
     
    13. Bigoudi selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les moyens de contrainte (C) comprennent deux pièces coniques (43, 44), réalisées en un matériau inerte, engagées par leur pointe à chaque extrémité de l'enveloppe (42) et en contact contre les bords de ces extrémités, les pointes des pièces coniques étant reliées mécaniquement par une barre (45) réalisée en un matériau à mémoire de forme et éduquée de manière à s'incurver et à provoquer le rapprochement des cônes lorsque la température de transition de phase du matériau à mémoire de forme est franchie, par valeurs croissantes, ce qui provoque une augmentation du diamètre de l'enveloppe.
     
    14. Bigoudi selon l'une des revendications 6 à 13, caractérisé par le fait que le matériau à mémoire de forme utilisé est un alliage métallique ou une résine synthétique dont la température de transition de phase est située aux environs de 40° C.
     
    15. Bigoudi selon l'une des revendications 6 à 14, caractérisé par le fait que le matériau à mémoire de forme utilisé est prévu pour supporter une contrainte mécanique de 700 N/mm2 et que la section longitudinale utile du bigoudi est supérieure à environ 10 mm2.
     
    16. Bigoudi selon l'une des revendications 6 à 15, caractérisé par le fait que l'épaisseur de l'enveloppe est comprise entre 0,2 mm et 4 mm environ.
     


    Claims

    1. A method for applying a deformation to hair by using a hair curler, wherein the circumference along which the lock of hair (M) is rolled increases, the hair thus being subjected to an elongation, which ensures an increase in duration of the deformation applied to the hair, characterized in that the hair curler is arranged in such a way that when its temperature passes from an initial temperature to a higher temperature that remains nevertheless below a relatively low limit which makes it possible to avoid burning the hair and/or the scalp, the circumference of the hair curler increases by approximately 2 to 3%, the longitudinal section (S) being, moreover, sufficient to withstand the stresses imposed by the stretching of the lock of hair; that the lock of hair is rolled round the hair curler at the initial temperature so that the hair is kept against the hair curler; and that the hair curler is brought to the above mentioned higher temperature, the hair curler being made at least partly by means of a material with a shape memory that is capable of producing the said increase of the circumference.
     
    2. A method according to claim 1, characterized in that the initial temperature is the ambient temperature.
     
    3. A method according to claim 1, characterized in that the initial temperature is less than the ambient temperature.
     
    4. A method according to claim 2, characterized in that the above mentioned temperature limit does not exceed 60°C; and that the temperature allowing an increase of approximately 2 to 3% of the circumference of the hair curler to be reached is of the order of 40°C.
     
    5. A method according to one of the preceding claims, characterized in that the hair curler (1, 11, 21, 31, 41) is at least partly made by means of a shape memory material whose phase transition is situated at a temperature that is less than the above mentioned limit; and that the part of the hair curler made of a shape memory material is trained for the hair curler to be transformed into a part with a similar shape with its circumference increased by approximately 2-3%, when the phase transition temperature is crossed with increasing values.
     
    6. A hair curler for operating a method according to one of claims 1 to 5, whose outer surface has a cross-section with a substantially closed contour to allow the lock of hair to be rolled and firmly held on the hair curler, this surface including a longitudinal slit (3, 14, 23) intended to allow the circumference of the cross-section to be increased, the longitudinal section (S) of the hair curler being sufficient for absorbing the stresses imposed by the stretching of the lock of hair, characterized in that this hair curler (1, 11, 21, 31, 41) includes means (2; 12; 24; 33, 34; 45) made of a shape memory material capable of producing an increase of the said circumference of approximately 2-3% when the temperature of the hair curler passes from an initial temperature to a higher temperature, when crossing the phase transition temperature of the shape memory material, this higher temperature remaining below a temperature limit chosen to prevent the hair and/or the scalp from being burnt.
     
    7. A hair curler according to claim 6 characterized in that the shape memory material chosen has a phase transition temperature of approximately 40°C.
     
    8. A hair curler according to claim 6 or 7, characterized in that a cylindrical component 2 is formed that is longitudinally slit and made of a shape memory material and which, when the temperature crosses the phase transition temperature in the increasing direction, assumes a similar cylindrical shape but with a circumference increased by approximately 2-3%.
     
    9. A hair curler according to claim 6 or 7, characterized in that the means made of a shape memory material are constituted by a helical winding (12) of a wire made in this material; and that the hair curler has several plates (13) made of an inert material disposed against the helical winding so as to form a kind of prism, these plates remaining free to move relative to each other by being separated from each other by slots (14) along their edges.
     
    10. A hair curler according to claim 6 or 7, characterized in that it comprises a hollow cylindrical shell (22, 32, 42) with a longitudinal slit (23), made of a rigid resilient material, whilst the stressing means (C) made of a shape memory material are disposed at least partly inside the shell (22, 32, 42) so as to produce an increase in its diameter when the temperature crosses that of the phase transition of the shape memory material with increasing values.
     
    11. A hair curler according to claim 10, characterized in that the stressing means (C) is constituted by a plate (24) having a V-shaped cross-section that is disposed inside the shell (22) and bears with its longitudinal edges against the internal surface of the shell in zones that are substantially diametrically opposed, the plate (24) having been trained so as to become flat again when the temperature crosses with increasing values the phase transition temperature of the shape memory material constituting this plate (24), which then produces the opening of the external shell (22) and an increase of its diameter.
     
    12. A hair curler according to claim 10, characterized in that the stressing means (C) include two conical parts turning their concavity towards the outside and being engaged at their tip in each end of the shell (32) that is longitudinally slit, so as to be in contact with the edge of this end, these parts (32, 34) being mechanically connected to each other by a rigid rod (35), the said conical parts (33, 34) being made of a shape memory material and being trained so as to tend to open when the phase transition temperature is crossed with increasing values, so as to cause the shell (32) against which they bear to open out.
     
    13. A hair curler according to claim 10, characterized in that the stressing means (C) include two conical parts (43, 44) made of an inert material, engaged at their tip at each end of the shell (42) and being in contact with the edges of these ends, the tips of these conical parts being mechanically interconnected by a bar (45) made of a shape memory material and trained so as to bend and cause the cones to move towards each other when the phase transition temperature of the shape memory material is crossed with increasing values, which produces an increase in the diameter of the shell.
     
    14. A hair curler according to one of claims 6 to 13, characterized in that the shape memory material used is a metallic alloy or a synthetic resin whose phase transition temperature is situated at approximately 40°C.
     
    15. A hair curler according to one of claims 6 to 14, characterized in that the shape memory material used is intended to withstand a mechanical stress of 700 N/mm² and that the effective longitudinal section of the hair curler is greater than approximately 10 mm².
     
    16. A hair curler according to one of claims 6 to 15, characterized in that the thickness of the shell is comprised between approximately 0.2 mm and 4 mm.
     


    Ansprüche

    1. Verfahren, um eine Verformung auf die Haare aufzubringen, wobei ein Lockenwickler verwendet wird, bei dem sich der Umfang, entlang welchem die Strähne (M) aufgewickelt ist, vergrößert, wobei die Haare auf diese Weise einer Dehnung unterworfen sind, die eine Zunahme der Zeitdauer der auf das Haar aufgebrachten verformung gewährleistet,
    dadurch gekennzeichnet,
    daß man den Lockenwickler so einrichtet, daß der Umfang des Lockenwicklers etwa 2 bis 3 % zunimmt, wenn seine Temperatur von einer Anfangstemperatur auf eine höhere Temperatur übergeht, die jedoch unter einem relativ niedrigen Grenzwert bleibt, der es ermöglicht, zu verhindern, daß die Haare und/oder die Kopfhaut verbrennen, wobei der Längsschnitt (S) zudem ausreichend ist, um die Belastungen auszuhalten, die durch das Dehnen der Haarsträhne aufgebracht werden;
    daß man die Haarsträhne bei der Anfangstemperatur so um den Lockenwickler wickelt, daß die Haare gegen den Lockenwickler gehalten werden und daß der Lockenwickler auf die o.g. höhere Temperatur gebracht wird, wobei der Lockenwickler zumindest teilweise aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen hergestellt ist, das geeignet ist, die Erweiterung des Umfangs zu bewirken.
     
    2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Anfangstemperatur die Umgebungstemperatur ist.
     
    3. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Anfangstemperatur niedriger als die Umgebungstemperatur ist.
     
    4. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Grenzwert der Temperatur nicht größer als 60°C ist und daß die Temperatur, die erlaubt, eine Zunahme des Lockenwicklerumfangs von etwa 2 bis 3 % zu erreichen, in der Größe von 40°C liegt.
     
    5. Verfahren nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß man den Lockenwickler (1, 11, 21, 31, 41) zumindest teilweise aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen herstellt, dessen Phasenübergang bei einer Temperatur erfolgt, die niedriger als der Grenzwert ist, und daß man den Bereich des Lockenwicklers aus Material mit Formerinnerungsvermögen so auslegt, daß sich der Lockenwickler zu einem Teil benachbarter Form mit einem um etwa 2 bis 3 % vergrößerten Umfang umformt, wenn die Temperatur des Phasenübergangs durch steigende Werte überschritten wird.
     
    6. Lockenwickler zur Durchführung eines Verfahrens nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dessen äußere Oberfläche einen Querschnitt mit im wesentlichen geschlossener Kontur aufweist, um das Aufwickeln und das Einspannen der Strähne auf dem Lockenwickler zu ermöglichen, wobei diese Oberfläche einen Längsschlitz (3, 14, 23) umfaßt, der dazu bestimmt ist, eine Zunahme des Umfangs des Querschnitts zu ermöglichen, wobei der Längsschnitt (S) des Lockenwicklers ausreichend ist, um die beim Aufwickeln der Haarsträhne aufgebrachten Belastungen aufzunehmen,
    dadurch gekennzeichnet,
    daß der Lockenwickler (1, 11, 21, 31, 41) Mittel (2; 12; 24; 33, 34; 45) aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen aufweist, die geeignet sind, eine Zunahme des Umfangs um etwa 2 bis 3 % zu bewirken, wenn die Temperatur des Lockenwicklers von einer Anfangstemperatur auf eine höhere Temperatur übergeht, wobei die Phasenübergangstemperatur des Materials mit Formerinnerungsvermögen überschritten wird, wobei diese höhere Temperatur unter einem gewählten Temperaturgrenzwert bleibt, um zu vermeiden, daß die Haare und/oder die Kopfhaut verbrennen.
     
    7. Lockenwickler nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß das ausgewählte Material mit Formerinnerungsvermögen eine Phasenübergangstemperatur von etwa 40°C aufweist.
     
    8. Lockenwickler nach Anspruch 6 oder 7, dadurch gekennzeichnet, daß er durch ein zylindrisches, längsgeschlitztes Teil (2) gebildet ist, das aus Material mit Formerinnerungsvermögen hergestellt ist, und daß er eine benachbarte zylindrische Form annimmt, deren Umfang jedoch um etwa 2 bis 3 % vergrößert ist, wenn die Temperatur in steigender Richtung die Phasenübergangstemperatur überschreitet.
     
    9. Lockenwickler nach Anspruch 6 oder 7, dadurch gekennzeichnet, daß die Mittel aus Material mit Formerinnerungsvermögen von einer Spiralwicklung (12) eines Drahtes aus diesem Material gebildet werden, und daß der Lockenwickler mehrere Platten (13) aus einem inerten Material aufweist, die so gegen die Spiralwicklung angelegt sind, daß sie eine Art Prisma bilden, wobei die Platten frei bleiben, um sich relativ zueinander zu verschieben, indem sie durch Schlitze (14) entlang ihrer Kanten getrennt sind.
     
    10. Lockenwickler nach Anspruch 6 oder 7, dadurch gekennzeichnet, daß er eine zylindrische hohle Hülle (22, 32, 42) mit einem Längsschlitz (23) aus einem elastischen steifen Material umfaßt, während Spannungsmittel (C), die aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen hergestellt sind, zumindest teilweise im Inneren der Hülle (22, 32, 42) angeordnet sind, um eine Zunahme des Durchmessers der Hülle zu bewirken, wenn die Temperatur infolge steigender Werte diejenige des Phasenübergangs des Materials mit Formerinnerungsvermögen überschreitet.
     
    11. Lockenwickler nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß das Spannungsmittel (C) von einer Platte (24) mit einem V-förmigen Querschnitt gebildet wird, die im Inneren der Hülle (22) angeordnet ist und die sich in im wesentlichen diametral gegenüberliegenden Bereichen mit ihren Längskanten im Anschlag gegen die Innenfläche der Hülle befindet, wobei die Platte (24) so ausgelegt ist, daß sie dazu neigt, wieder eben zu werden, wenn die Temperatur in Richtung steigender Werte die Phasenübergangstemperatur des Materials mit Formerinnerungsvermögen überschreitet, das diese Platte (24) bildet, wodurch dann die Öffnung der äußeren Hülle (22) und die Zunahme von deren Durchmesser bewirkt wird.
     
    12. Lockenwickler nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die Spannungsmittel (C) zwei kegelförmige Teile (33, 34) umfassen, deren Konkavität nach außen gerichtet ist und die mit ihrer Spitze in jedes Ende der in Längsrichtung geschlitzten Hülle (32) so eingesetzt sind, daß sie sich in Kontakt mit dem Rand dieses Endes befinden, wobei die Teile (33, 34) mechanisch durch einen steifen Schaft (35) miteinander verbunden sind, wobei die konischen Teile (33, 34) aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen hergestellt sind und so ausgelegt sind, daß sie dazu neigen, sich beim Überschreiten der Phasenübergangstemperatur durch steigende Werte zu öffnen, um das Spreizen der Hülle (32) zu bewirken, gegen welche sie sich im Anschlag befinden.
     
    13. Lockenwickler nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die Spannungsmittel (C) zwei konische Teile (43, 44) umfassen, die aus einem inerten Material hergestellt sind, die mit ihrer Spitze in jedes Ende der Hülle (42) eingesetzt sind und in Anschlag gegen die Ränder dieser Enden kommen, wobei die Spitzen der konischen Teile mechanisch durch einen Stab (45) verbunden sind, der aus einem Material mit Formerinnerungsvermögen hergestellt ist und so ausgelegt ist, daß er sich krümmt und das Annähern der Kegel bewirkt, wenn die Phasenübergangstemperatur des Materials mit Formerinnerungsvermögen infolge steigender Werte überschritten wird, wodurch eine Zunahme des Durchmessers der Hülle bewirkt wird.
     
    14. Lockenwickler nach einem der Ansprüche 6 bis 13, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete Material mit Formerinnerungsvermögen eine Metall-Legierung oder ein Kunstharz ist, dessen Phasenübergangstemperatur bei etwa 40°C liegt.
     
    15. Lockenwickler nach einem der Ansprüche 6 bis 14, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete Material mit Formerinnerungsvermögen dafür vorgesehen ist, eine mechanische Belastung von 700 N/mm² zu ertragen, und daß der nutzbare Längsschnitt des Lockenwicklers größer als etwa 10 mm² ist.
     
    16. Lockenwickler nach einem der Ansprüche 6 bis 15, dadurch gekennzeichnet, daß die Dicke der Hülle ungefähr zwischen 0,2 und 4 mm liegt.
     




    Dessins